Intersection arithmétique
|
|
- Victorien Rondeau
- il y a 7 ans
- Total affichages :
Transcription
1 Université Lyon 1, 17 octobre octobre 2016
2 Plan Introduction 1 Introduction
3 Plan Introduction 1 Introduction 2 Généralités
4 Plan Introduction 1 Introduction 2 Généralités 3 Cardinal du sous-groupe de torsion Problème de Lehmer
5 Problèmes diophantiens Une équation diophantienne est une équation polynomiale à coefficients entiers, dont on cherche les solutions entières ou rationnelles.
6 Problèmes diophantiens Une équation diophantienne est une équation polynomiale à coefficients entiers, dont on cherche les solutions entières ou rationnelles. Exemples :
7 Problèmes diophantiens Une équation diophantienne est une équation polynomiale à coefficients entiers, dont on cherche les solutions entières ou rationnelles. Exemples : l équation x + y = 1 a une infinité de solutions entières (et rationnelles), (x, y) = (2, 1), (3, 2), etc. ;
8 Problèmes diophantiens Une équation diophantienne est une équation polynomiale à coefficients entiers, dont on cherche les solutions entières ou rationnelles. Exemples : l équation x + y = 1 a une infinité de solutions entières (et rationnelles), (x, y) = (2, 1), (3, 2), etc. ; l équation x 2 + y 2 = 1 a un nombre fini de solutions entières ((x, y) = (0, ±1) ou (±1, 0)), mais un nombre infini de solutions rationnelles ((x, y) = ( 1 t2 2t, ) pour t rationnel) ; 1+t 2 1+t 2
9 Problèmes diophantiens Une équation diophantienne est une équation polynomiale à coefficients entiers, dont on cherche les solutions entières ou rationnelles. Exemples : l équation x + y = 1 a une infinité de solutions entières (et rationnelles), (x, y) = (2, 1), (3, 2), etc. ; l équation x 2 + y 2 = 1 a un nombre fini de solutions entières ((x, y) = (0, ±1) ou (±1, 0)), mais un nombre infini de solutions rationnelles ((x, y) = ( 1 t2 2t, ) pour t rationnel) ; 1+t 2 1+t 2 l équation y 2 = x 3 + x a un nombre fini de solutions rationnelles ((x, y) = (0, ±1)).
10 Exemple introductif Introduction Considérons l équation x 2 + y 2 = 1.
11 Exemple introductif Introduction Considérons l équation x 2 + y 2 = 1. Résolution dans Z x 1, y 1, on teste toutes les possibilités, et (x, y) = (±1, 0) ou (0, ±1).
12 Exemple introductif Introduction Considérons l équation x 2 + y 2 = 1.
13 Exemple introductif Introduction Considérons l équation x 2 + y 2 = 1. On pose x = X Z, y = Y Z, avec X, Y, Z Z.
14 Exemple introductif Introduction Considérons l équation x 2 + y 2 = 1. On pose x = X Z, y = Y Z, avec X, Y, Z Z. Résolution dans Q : méthode 1 On cherche les solutions entières et premières entre elles de X 2 + Y 2 = Z 2.
15 Exemple introductif Introduction Considérons l équation x 2 + y 2 = 1. On pose x = X Z, y = Y Z, avec X, Y, Z Z. Résolution dans Q : méthode 1 On cherche les solutions entières et premières entre elles de (X + iy )(X iy ) = Z 2.
16 Exemple introductif Introduction Considérons l équation x 2 + y 2 = 1. On pose x = X Z, y = Y Z, avec X, Y, Z Z. Résolution dans Q : méthode 1 On cherche les solutions entières et premières entre elles de (X + iy )(X iy ) = Z 2.
17 Exemple introductif Introduction Considérons l équation x 2 + y 2 = 1. On pose x = X Z, y = Y Z, avec X, Y, Z Z. Résolution dans Q : méthode 1 On cherche les solutions entières et premières entre elles de (X + iy )(X iy ) = Z 2. si p divise X + iy et X iy, alors il divise 2X et 2iY, donc divise 2 : impossible ;
18 Exemple introductif Introduction Considérons l équation x 2 + y 2 = 1. On pose x = X Z, y = Y Z, avec X, Y, Z Z. Résolution dans Q : méthode 1 On cherche les solutions entières et premières entre elles de (X + iy )(X iy ) = Z =(u+iv) 2 2. si p divise X + iy et X iy, alors il divise 2X et 2iY, donc divise 2 : impossible ; alors, X + iy = (u + iv) 2, et (X, Y, Z) = (u 2 v 2, 2uv, u 2 + v 2 ).
19 Exemple introductif Introduction Considérons l équation x 2 + y 2 = 1. On pose x = X Z, y = Y Z, avec X, Y, Z Z. Résolution dans Q : méthode 1 On cherche les solutions entières et premières entre elles de (X + iy )(X iy ) = Z =(u+iv) 2 2. si p divise X + iy et X iy, alors il divise 2X et 2iY, donc divise 2 : impossible ; alors, X + iy = (u + iv) 2, et (X, Y, Z) = (u 2 v 2, 2uv, u 2 + v 2 ). On trouve : (x, y) = ( u2 v 2 u 2 +v 2, 2uv u 2 +v 2 ) = ( 1 t2 1+t 2, 2t 1+t 2 ), t = v u Q.
20 Exemple introductif Introduction Considérons l équation x 2 + y 2 = 1. Résolution dans Q : méthode 2 y ( 1, 0) x
21 Exemple introductif Introduction Considérons l équation x 2 + y 2 = 1. Résolution dans Q : méthode 2 y y = t(x + 1) ( 1, 0) x
22 Exemple introductif Introduction Considérons l équation x 2 + y 2 = 1. Résolution dans Q : méthode 2 y ( 1, 0) y = t(x + 1) ( 1 t2 1+t 2, x 2t 1+t 2 ) On trouve : (x, y) = ( 1 t2 2t, ), t Q. 1+t 2 1+t 2
23 Exemple introductif : quelques enseignements On gagne à étudier les équations dans Q (nombres algébriques) plutôt que dans Q ;
24 Exemple introductif : quelques enseignements On gagne à étudier les équations dans Q (nombres algébriques) plutôt que dans Q ; On gagne à voir géométriquement les équations ;
25 Exemple introductif : quelques enseignements On gagne à étudier les équations dans Q (nombres algébriques) plutôt que dans Q ; On gagne à voir géométriquement les équations ; Pour x = a b Q, pgcd(a, b) = 1, on peut étudier la hauteur de x, définie par : h(x) = ln(max( a, b )).
26 Exemple introductif : quelques enseignements On gagne à étudier les équations dans Q (nombres algébriques) plutôt que dans Q ; On gagne à voir géométriquement les équations ; Pour x = a b Q, pgcd(a, b) = 1, on peut étudier la hauteur de x, définie par : Pour tout c > 0, l ensemble est fini. h(x) = ln(max( a, b )). {x Q h(x) c}
27 Exemple introductif : quelques enseignements On gagne à étudier les équations dans Q (nombres algébriques) plutôt que dans Q ; On gagne à voir géométriquement les équations ; Pour x = a b Q, pgcd(a, b) = 1, on peut étudier la hauteur de x, définie par : Pour tout c > 0, l ensemble h(x) = ln(max( a, b )). {x Q h(x) c} est fini. La fonction h s étend à Q.
28 Exemple introductif : quelques enseignements On gagne à étudier les équations dans Q (nombres algébriques) plutôt que dans Q ; On gagne à voir géométriquement les équations ; Pour x = a b Q, pgcd(a, b) = 1, on peut étudier la hauteur de x, définie par : Pour tous c, d > 0, l ensemble h(x) = ln(max( a, b )). {x Q h(x) c, [Q(x) Q] d} est fini. La fonction h s étend à Q.
29 Plan Introduction Généralités 1 Introduction 2 Généralités 3 Cardinal du sous-groupe de torsion Problème de Lehmer
30 Définition Introduction Généralités Soit K un corps de nombres. Une courbe elliptique E/K est une courbe d équation affine y 2 = x 3 + ax + b, où (a, b) K 2 est tel que 4a b 2 0, avec en plus un point à l infini. y y y 2 = x y 2 = x 3 x x x
31 Généralités Courbe elliptique projective : Y 2 Z = X 3 + Z 3. O P
32 loi de groupe et points rationnels Généralités Soit K un corps de nombres. Une courbe elliptique E/K est une courbe d équation affine y 2 = x 3 + ax + b, où (a, b) K 2 est tel que 4a b 2 0, avec en plus un point à l infini. y x
33 loi de groupe et points rationnels Généralités Soit K un corps de nombres. Une courbe elliptique E/K est une courbe d équation affine y 2 = x 3 + ax + b, où (a, b) K 2 est tel que 4a b 2 0, avec en plus un point à l infini. y P x
34 loi de groupe et points rationnels Généralités Soit K un corps de nombres. Une courbe elliptique E/K est une courbe d équation affine y 2 = x 3 + ax + b, où (a, b) K 2 est tel que 4a b 2 0, avec en plus un point à l infini. y P x Q
35 loi de groupe et points rationnels Généralités Soit K un corps de nombres. Une courbe elliptique E/K est une courbe d équation affine y 2 = x 3 + ax + b, où (a, b) K 2 est tel que 4a b 2 0, avec en plus un point à l infini. y P x Q
36 loi de groupe et points rationnels Généralités Soit K un corps de nombres. Une courbe elliptique E/K est une courbe d équation affine y 2 = x 3 + ax + b, où (a, b) K 2 est tel que 4a b 2 0, avec en plus un point à l infini. y P (P + Q) x Q
37 loi de groupe et points rationnels Généralités Soit K un corps de nombres. Une courbe elliptique E/K est une courbe d équation affine y 2 = x 3 + ax + b, où (a, b) K 2 est tel que 4a b 2 0, avec en plus un point à l infini. y P P + Q (P + Q) x Q
38 Structure Introduction Généralités Théorème de Mordell-Weil Le groupe (E(K), +) a un nombre fini de générateurs : on a E(K) Z r {torsion}.
39 Structure Introduction Généralités Théorème de Mordell-Weil Le groupe (E(K), +) a un nombre fini de générateurs : on a E(K) Z r {torsion}. Théorème de Siegel L ensemble E(O K ) est fini.
40 Structure Introduction Généralités Théorème de Mordell-Weil Le groupe (E(K), +) a un nombre fini de générateurs : on a E(K) Z r {torsion}. Théorème de Siegel L ensemble E(O K ) est fini. Théorème d uniformisation complexe Le groupe topologique (E(C), +) est isomorphe à un tore complexe, donc à pour τ bien choisi tel que Im(τ) > 0. C Z+τZ
41 Généralités Courbe elliptique d équation affine y 2 = x O P 1 (2, 3) P
42 Généralités Courbe elliptique d équation affine y 2 = x O P 1 (2, 3) (0, 1) P P
43 Généralités Courbe elliptique d équation affine y 2 = x O P 1 (2, 3) (0, 1) ( 1, 0) P P P
44 Généralités Courbe elliptique d équation affine y 2 = x P 1 O 3P P P P 1 (2, 3) (0, 1) ( 1, 0) (0, 1)
45 Généralités Courbe elliptique d équation affine y 2 = x P 1 O 3P P P 5P P 1 (2, 3) (0, 1) ( 1, 0) (0, 1) (2, 3)
46 Généralités Courbe elliptique d équation affine y 2 = x P = O O P 1 5P 3P P P P 1 (2, 3) (0, 1) ( 1, 0) (0, 1) (2, 3)
47 Généralités Courbe elliptique d équation affine y 2 + y = x 3 + x 2. O P
48 Généralités Courbe elliptique d équation affine y 2 + y = x 3 + x 2. O P 1 (0, 0) P
49 Généralités Courbe elliptique d équation affine y 2 + y = x 3 + x 2. O P 1 (0, 0) ( 1, 1) P P 1 2 3
50 Généralités Courbe elliptique d équation affine y 2 + y = x 3 + x 2. O P 1 (0, 0) ( 1, 1) (1, 2) P P 1 3P 2 3
51 Généralités Courbe elliptique d équation affine y 2 + y = x 3 + x P O 4P P 1 3P 2 3 P 1 (0, 0) ( 1, 1) (1, 2) (2, 3)
52 Généralités Courbe elliptique d équation affine y 2 + y = x 3 + x 2. 5P P O 4P P 1 3P 2 3 P 1 (0, 0) ( 1, 1) (1, 2) (2, 3) ( 3 4, 1 8 )
53 Généralités Courbe elliptique d équation affine y 2 + y = x 3 + x 2. 5P P O 4P 2 1 6P P 1 3P 2 3 P 1 (0, 0) ( 1, 1) (1, 2) (2, 3) ( 3 4, 1 8 ) ( 2 9, )
54 Généralités Courbe elliptique d équation affine y 2 + y = x 3 + x 2. 5P P O 4P 2 1 6P P 1 3P 2 3 P 1 7P (0, 0) ( 1, 1) (1, 2) (2, 3) ( 3 4, 1 8 ) ( 2 9, ) (21, 98)
55 Généralités Courbe elliptique d équation affine y 2 + y = x 3 + x 2. 5P O P8P 4P 7P 2 1 6P P 1 3P 2 3 P 1 (0, 0) ( 1, 1) (1, 2) (2, 3) ( 3 4, 1 8 ) ( 2 9, ) (21, 98) ( 11 49, )
56 Généralités Courbe elliptique d équation affine y 2 + y = x 3 + x 2. 5P O P8P 4P 7P 29P 1 6P P 1 3P 2 3 P 1 (0, 0) ( 1, 1) (1, 2) (2, 3) ( 3 4, 1 8 ) ( 2 9, ) (21, 98) ( 11 49, ) ( , )
57 Généralités Courbe elliptique d équation affine y 2 + y = x 3 + x 2. 5P O P8P 4P 7P 29P 1 6P P 2P 1 3P 2 3 P 1 (0, 0) ( 1, 1) (1, 2) (2, 3) ( 3 4, 1 8 ) ( 2 9, ) (21, 98) ( 11 49, ) ( , ) ( , )
58 Généralités Soit E/Q une courbe elliptique. Pour P ( a b, c ) d E(Q), on pose h(p ) = ln(max( a, b )), et h(o) = 0.
59 Généralités Soit E/Q une courbe elliptique. Pour P ( a b, c ) d E(Q), on pose h(p ) = ln(max( a, b )), et h(o) = 0. On a : h(p + Q) + h(p Q) = 2(h(P ) + h(q)) + O(1) ;
60 Généralités Soit E/Q une courbe elliptique. Pour P ( a b, c ) d E(Q), on pose h(p ) = ln(max( a, b )), et h(o) = 0. On a : h(p + Q) + h(p Q) = 2(h(P ) + h(q)) + O(1) ; h(φ(p )) = deg(φ)h(p ) + O(1) pour φ End(E) ; h(np ) = n 2 h(p ) + O(1) pour n Z ;
61 Généralités Soit E/Q une courbe elliptique. Pour P ( a b, c ) d E(Q), on pose h(p ) = ln(max( a, b )), et h(o) = 0. On a : h(p + Q) + h(p Q) = 2(h(P ) + h(q)) + O(1) ; h(φ(p )) = deg(φ)h(p ) + O(1) pour φ End(E) ; h(np ) = n 2 h(p ) + O(1) pour n Z ; pour tout c > 0, l ensemble {P E(Q) h(p ) c} est fini ;
62 Généralités Soit E/Q une courbe elliptique. Pour P ( a b, c ) d E(Q), on pose h(p ) = ln(max( a, b )), et h(o) = 0. On définit alors la hauteur canonique comme suit : On a : ĥ(p ) = lim n h(2 n P ) 4 n. h(p + Q) + h(p Q) = 2(h(P ) + h(q)) + O(1) ; h(φ(p )) = deg(φ)h(p ) + O(1) pour φ End(E) ; h(np ) = n 2 h(p ) + O(1) pour n Z ; pour tout c > 0, l ensemble {P E(Q) h(p ) c} est fini ;
63 Généralités Soit E/Q une courbe elliptique. Pour P ( a b, c ) d E(Q), on pose h(p ) = ln(max( a, b )), et h(o) = 0. On définit alors la hauteur canonique comme suit : On a : ĥ(p ) = lim n h(2 n P ) 4 n. ĥ(p + Q) + ĥ(p Q) = 2(ĥ(P ) + ĥ(q)) ; ĥ(φ(p )) = deg(φ)ĥ(p ) pour φ End(E) ; ĥ(np ) = n 2 ĥ(p ) pour n Z ; pour tout c > 0, l ensemble {P E(Q) ĥ(p ) c} est fini ;
64 Généralités Soit E/Q une courbe elliptique. Pour P ( a b, c ) d E(Q), on pose h(p ) = ln(max( a, b )), et h(o) = 0. On définit alors la hauteur canonique comme suit : On a : ĥ(p ) = lim n h(2 n P ) 4 n. ĥ(p + Q) + ĥ(p Q) = 2(ĥ(P ) + ĥ(q)) ; ĥ(φ(p )) = deg(φ)ĥ(p ) pour φ End(E) ; ĥ(np ) = n 2 ĥ(p ) pour n Z ; pour tout c > 0, l ensemble {P E(Q) ĥ(p ) c} est fini ; ĥ(p ) = 0 si, et seulement si P est de torsion.
65 Généralités Soit E/Q une courbe elliptique. Pour P ( a b, c ) d E(Q), on pose h(p ) = ln(max( a, b )), et h(o) = 0. On peut étendre h à E( K). On définit alors la hauteur canonique comme suit : On a : ĥ(p ) = lim n h(2 n P ) 4 n. ĥ(p + Q) + ĥ(p Q) = 2(ĥ(P ) + ĥ(q)) ; ĥ(φ(p )) = deg(φ)ĥ(p ) pour φ End(E) ; ĥ(np ) = n 2 ĥ(p ) pour n Z ; pour tout c > 0, l ensemble {P E(Q) ĥ(p ) c} est fini ; ĥ(p ) = 0 si, et seulement si P est de torsion.
66 Généralités Soit E/Q une courbe elliptique. Pour P ( a b, c ) d E(Q), on pose h(p ) = ln(max( a, b )), et h(o) = 0. On peut étendre h à E( K). On définit alors la hauteur canonique comme suit : On a : ĥ(p ) = lim n h(2 n P ) 4 n. ĥ(p + Q) + ĥ(p Q) = 2(ĥ(P ) + ĥ(q)) ; ĥ(φ(p )) = deg(φ)ĥ(p ) pour φ End(E) ; ĥ(np ) = n 2 ĥ(p ) pour n Z ; pour tous c, d > 0, l ensemble {P E( K) ĥ(p ) c, [K(P ) K] d} est fini ; ĥ(p ) = 0 si, et seulement si P est de torsion.
67 Plan Introduction Généralités 1 Introduction 2 Généralités 3 Cardinal du sous-groupe de torsion Problème de Lehmer
68 Généralités Soit X /O K une surface arithmétique.
69 Généralités Soit X /O K une surface arithmétique. {y 2 = x 3 + 2x 2 + 6}/Z (0) (2) (3) (5) (p) Spec(Z)
70 Généralités Soit X /O K une surface arithmétique. {y 2 = x 3 + 2x 2 + 6}/Z (0) (2) (3) (5) (p) Spec(Z)
71 Généralités Soit X /O K une surface arithmétique. {y 2 = x 3 + 2x 2 + 6}/Z (0) (2) (3) (5) (p) Spec(Z)
72 Généralités Soit X /O K une surface arithmétique. {y 2 = x 3 + 2x 2 + 6}/Z (0) (2) (3) (5) (p) Spec(Z)
73 Généralités Soit X /O K une surface arithmétique. {y 2 = x 3 + 2x 2 + 6}/Z (1, 3) (0) (2) (3) (5) (p) Spec(Z)
74 Généralités Soit X /O K une surface arithmétique. {y 2 = x 3 + 2x 2 + 6}/Z (1, 3) (0) (2) (3) (5) (p) Spec(Z)
75 Généralités Soit X /O K une surface arithmétique. {y 2 = x 3 + 2x 2 + 6}/Z (1, 3) (0) (2) (3) (5) (p) Spec(Z)
76 Généralités Soit X /O K une surface arithmétique. {y 2 = x 3 + 2x 2 + 6}/Z (1, 3) (1, 3) (0) (2) (3) (5) (p) Spec(Z)
77 Généralités Soit X /O K une surface arithmétique. Intersection locale Soient P 1 et P 2 deux sections distinctes de X /O K, soient p un idéal premier et x X p. On pose : P 1, P 2 x = (mult. d intersection en x) ln(n K/Q (p)) ; P 1, P 2 p = x X p P 1, P 2 x. On pose alors P 1, P 2 = P 1, P 2 p. p K
78 Généralités Soit X /O K une surface arithmétique. {y 2 = x 3 + 2x 2 + 6}/Z (1, 3) (1, 3) (0) (2) (3) (5) (p) Spec(Z)
79 Généralités Soit X /O K une surface arithmétique. {y 2 = x 3 + 2x 2 + 6}/Z (1, 3) (1, 3) (0) (2) (3) (5) (p) ( ) Spec(Z)
80 Intersection aux places infinies Généralités Si P 1 et P 2 sont deux sections distinctes, alors : P 1, P 2 σ = g σ (P σ 1, P σ 2 ) où g σ est la fonction de Green-Arakelov sur la surface de Riemann (X σ C)(C) (on a g σ (P σ 1, P σ 2 ) ln( P σ 1 P σ 2 σ)).
81 Intersection aux places infinies Généralités Si P 1 et P 2 sont deux sections distinctes, alors : P 1, P 2 σ = g σ (P σ 1, P σ 2 ) où g σ est la fonction de Green-Arakelov sur la surface de Riemann (X σ C)(C) (on a g σ (P σ 1, P σ 2 ) ln( P σ 1 P σ 2 σ)). Pour toute place v, la restriction de l intersection locale à Div 0 (X /O K ) Div 0 (X /O K ) est symétrique, continue (pour la topologie v-adique), localement bornée et diverge ainsi quand P 1 tend vers P 2 : P 1, P 2 v n v ln( P 1 P 2 v ).
82 Généralités On pose alors : P 1, P 2 = P 1, P 2 p + P 1, P 2 σ p K σ K C
83 Généralités On pose alors : P 1, P 2 = P 1, P 2 p + P 1, P 2 σ p K σ K C = P 1, P 2 v + n v P 1, P 2 v. v MK 0 v MK
84 Généralités On pose alors : P 1, P 2 = P 1, P 2 p + P 1, P 2 σ p K σ K C = P 1, P 2 v + n v P 1, P 2 v. v MK 0 v MK Cet accouplement bilinéaire se prolonge, et définit un accouplement d intersection, Ĉl(X ) Ĉl(X ) R.
85 Lien entre hauteur et intersection Généralités Soient E/K avec bonne réduction partout, et E B son modèle minimal régulier. Pour tout point P E(K) d adhérence P dans E, on a : ĥ(p ) = P, O K [K Q].
86 Deux applications Introduction Généralités Soit E/K une courbe elliptique ayant bonne réduction partout.
87 Deux applications Introduction Généralités Soit E/K une courbe elliptique ayant bonne réduction partout. Hindry-Silverman (1999) On a card(e(k) tors ) n K ln(n K ), où n K = [K Q].
88 Deux applications Introduction Généralités Soit E/K une courbe elliptique ayant bonne réduction partout. Hindry-Silverman (1999) On a card(e(k) tors ) n K ln(n K ), où n K = [K Q]. Laurent (1979), W. (2015) Supposons que Z End(E). Pour tout point P E( K) d ordre infini, de degré relatif D = [K(P ) K], on a : où c K n 20 K ĥ(p ) c K D 3 (ln (4D)) (ln ) ln (4D) si HRG (il existe une version inconditionnelle).
89 Plan Introduction Cardinal du sous-groupe de torsion Problème de Lehmer 1 Introduction 2 Généralités 3 Cardinal du sous-groupe de torsion Problème de Lehmer
90 Cardinal du sous-groupe de torsion Problème de Lehmer Nous voulons montrer qu il existe un entier N 1 tel que : ( k 1, N kp O) ĥ(p ) > 0.
91 Cardinal du sous-groupe de torsion Problème de Lehmer Nous voulons montrer qu il existe un entier N 1 tel que : ( k 1, N kp O) ĥ(p ) > 0. Nous avons vu que ĥ(p ) = 0 P est de torsion. Corollaire Si P est de torsion, alors son ordre de torsion est inférieur à N.
92 Cardinal du sous-groupe de torsion Problème de Lehmer Nous voulons montrer qu il existe un entier N 1 tel que : ( k 1, N kp O) ĥ(p ) > 0. Nous avons vu que ĥ(p ) = 0 P est de torsion. Corollaire Si P est de torsion, alors son ordre de torsion est inférieur à N. Point de départ : pour tout k 1, N, on a k 2 ĥ(p ) = kp, O ĥ(kp ) = [K Q] 1 kp, O σ, [K Q] σ K C car kp, O p 0 pour p idéal premier, par définition.
93 Points «proches» sur le tore E( K v ) Cardinal du sous-groupe de torsion Problème de Lehmer Soit v une place archimédienne. On a vu que E( K v ) C/(Z + τ v Z) pour un certain τ v C. Pour tout P E( K v ), notons z v (P ) = x v (P ) + y v (P )τ v son image dans C/(Z + τ v Z). Si 0 x(p Q), y(p Q) 1 24, alors : où J v = max(ln( j E v, 1)). P, Q v J v,
94 Cardinal du sous-groupe de torsion Problème de Lehmer Démonstration du théorème de Hindry-Silverman (1/2) Soit E = {kp 1 k 24 2n K (M + 1)} E(K). Si kp O pour tout k 1, n K, Il existe k, l n K pour toute place v archimédienne : tels kp, lp v J v 288
95 Cardinal du sous-groupe de torsion Problème de Lehmer Démonstration du théorème de Hindry-Silverman (1/2) Soit E = {kp 1 k 24 2n K (M + 1)} E(K). Figure: Exemple avec {(x, y) C 2 y 2 = x 3 + x} C/(Z + iz) (n K = 1). y x
96 Cardinal du sous-groupe de torsion Problème de Lehmer Démonstration du théorème de Hindry-Silverman (1/2) Soit E = {kp 1 k 24 2n K (M + 1)} E(K). Figure: Exemple avec {(x, y) C 2 y 2 = x 3 + x} C/(Z + iz) (n K = 1). y x
97 Cardinal du sous-groupe de torsion Problème de Lehmer Démonstration du théorème de Hindry-Silverman (1/2) Soit E = {kp 1 k 24 2n K (M + 1)} E(K). Figure: Exemple avec {(x, y) C 2 y 2 = x 3 + x} C/(Z + iz) (n K = 1). y x
98 Cardinal du sous-groupe de torsion Problème de Lehmer Démonstration du théorème de Hindry-Silverman (1/2) Soit E = {kp 1 k 24 2n K (M + 1)} E(K). Si kp O pour tout k 1, n K, Il existe k, l n K pour toute place v archimédienne : tels kp, lp v J v 288
99 Cardinal du sous-groupe de torsion Problème de Lehmer Démonstration du théorème de Hindry-Silverman (1/2) Soit E = {kp 1 k 24 2n K (M + 1)} E(K). Si kp O pour tout k 1, n K, Il existe k, l n K pour toute place v archimédienne : tels Alors : kp, lp v J v 288 ĥ((k l)p ) 1 n v kp, lp v n K v MK
100 Cardinal du sous-groupe de torsion Problème de Lehmer Démonstration du théorème de Hindry-Silverman (1/2) Soit E = {kp 1 k 24 2n K (M + 1)} E(K). Si kp O pour tout k 1, n K, Il existe k, l n K pour toute place v archimédienne : tels Alors : kp, lp v J v 288 ĥ((k l)p ) 1 n v kp, lp v n K v MK 1 288
101 Cardinal du sous-groupe de torsion Problème de Lehmer Démonstration du théorème de Hindry-Silverman (2/2) On a : ĥ((k l)p ) 1 288
102 Cardinal du sous-groupe de torsion Problème de Lehmer Démonstration du théorème de Hindry-Silverman (2/2) On a : ĥ((k l)p ) Or ĥ((k l)p ) 4 (2 242n K )ĥ(p ), donc ĥ(p ) > 0.
103 Cardinal du sous-groupe de torsion Problème de Lehmer Démonstration du théorème de Hindry-Silverman (2/2) On a : ĥ((k l)p ) Or ĥ((k l)p ) 4 (2 242n K )ĥ(p ), donc ĥ(p ) > 0. Corollaire Si P est de torsion, alors son ordre de torsion est inférieur à 2 24 n K.
104 Cardinal du sous-groupe de torsion Problème de Lehmer Théorème On a : card ({P E(K) ĥ(p ) A/n K}) n K ln(n K ), avec A = 1/
105 Cardinal du sous-groupe de torsion Problème de Lehmer Théorème On a : card ({P E(K) ĥ(p ) A/n K}) n K ln(n K ), avec A = 1/ Corollaire 1 On a card(e(k) tors ) n K ln(n K ).
106 Cardinal du sous-groupe de torsion Problème de Lehmer Théorème On a : card ({P E(K) ĥ(p ) A/n K}) n K ln(n K ), avec A = 1/ Corollaire 1 On a card(e(k) tors ) n K ln(n K ). Corollaire 2 Pour tout P E(K) d ordre infini, on a : ĥ(p ) n 3 K (ln(n K)) 2.
107 Plan Introduction Cardinal du sous-groupe de torsion Problème de Lehmer 1 Introduction 2 Généralités 3 Cardinal du sous-groupe de torsion Problème de Lehmer
108 Cardinal du sous-groupe de torsion Problème de Lehmer Laurent (1979), W. (2015) Supposons que Z End(E). Pour tout point P E( K) d ordre infini, de degré relatif D = [K(P ) K], on a : où c K n 20 K si HRG. ĥ(p ) c K D 3 (ln (4D)) (ln ) ln (4D)
109 Relèvements de Frobenius Cardinal du sous-groupe de torsion Problème de Lehmer Soit E/K à multiplications complexes par O F (c est-à-dire End(E) O F, où F est un corps quadratique imaginaire), ayant bonne réduction partout, et tel que F K.
110 Relèvements de Frobenius Cardinal du sous-groupe de torsion Problème de Lehmer Soit E/K à multiplications complexes par O F (c est-à-dire End(E) O F, où F est un corps quadratique imaginaire), ayant bonne réduction partout, et tel que F K. Prenons P E(K) d ordre infini.
111 Relèvements de Frobenius Cardinal du sous-groupe de torsion Problème de Lehmer Soit E/K à multiplications complexes par O F (c est-à-dire End(E) O F, où F est un corps quadratique imaginaire), ayant bonne réduction partout, et tel que F K. Prenons P E(K) d ordre infini. Soit s 3, et soit Π s = {p 1,..., p r } l ensemble des nombres premiers qui se décomposent complètement dans K.
112 Relèvements de Frobenius Cardinal du sous-groupe de torsion Problème de Lehmer Soit E/K à multiplications complexes par O F (c est-à-dire End(E) O F, où F est un corps quadratique imaginaire), ayant bonne réduction partout, et tel que F K. Prenons P E(K) d ordre infini. Soit s 3, et soit Π s = {p 1,..., p r } l ensemble des nombres premiers qui se décomposent complètement dans K. Relèvements de Frobenius Supposons que K contient F. Pour tout p i Π s, soit p i p i fixé ; alors (x, y) mod p i (x p i, y p i ) mod p i se relève en F pi E E.
113 Relèvements de Frobenius Cardinal du sous-groupe de torsion Problème de Lehmer Soit E/K à multiplications complexes par O F (c est-à-dire End(E) O F, où F est un corps quadratique imaginaire), ayant bonne réduction partout, et tel que F K. Prenons P E(K) d ordre infini. Soit s 3, et soit Π s = {p 1,..., p r } l ensemble des nombres premiers qui se décomposent complètement dans K. Relèvements de Frobenius Supposons que K contient F. Pour tout p i Π s, soit p i p i fixé ; alors (x, y) mod p i (x p i, y p i ) mod p i se relève en F pi E E. On pose p 0 = 1 et F 1 = Id.
114 Cardinal du sous-groupe de torsion Problème de Lehmer On pose : L = r i=0 m i ((F pi (P)) (O)),
115 Cardinal du sous-groupe de torsion Problème de Lehmer On pose : L = r i=0 m i ((F pi (P)) (O)), Par le théorème de l indice de Hodge : 0 L, L = m i m j ( F pi (P), F pj (P) + O, O 0 i,j r (F pi + F pj )(P), O ).
116 Cardinal du sous-groupe de torsion Problème de Lehmer On pose : L = r i=0 m i ((F pi (P)) (O)), Par le théorème de l indice de Hodge : 0 L, L = m i m j ( F pi (P), F pj (P) + O, O 0 i,j r (F pi + F pj )(P), O ).
117 Cardinal du sous-groupe de torsion Problème de Lehmer On pose : L = r i=0 m i ((F pi (P)) (O)), Par le théorème de l indice de Hodge : 0 L, L = m i m j ( F pi (P), F pj (P) + O, O 0 i,j r n K (p i + p j )ĥ(p )).
118 Cardinal du sous-groupe de torsion Problème de Lehmer On pose : L = r i=0 m i ((F pi (P)) (O)), Par le théorème de l indice de Hodge : 0 L, L = m i m j ( F pi (P), F pj (P) + O, O 0 i,j r n K (p i + p j )ĥ(p )).
119 Cardinal du sous-groupe de torsion Problème de Lehmer On pose : L = r i=0 m i ((F pi (P)) (O)), Par le théorème de l indice de Hodge : 0 L, L = m i m j ( F pi (P), F pj (P) n K (p i +p j )ĥ(p )). 0 i,j r
120 Cardinal du sous-groupe de torsion Problème de Lehmer On pose : L = r i=0 m i ((F pi (P)) (O)), Par le théorème de l indice de Hodge : 0 L, L = m i m j ( F pi (P), F pj (P) n K (p i +p j )ĥ(p )). 0 i,j r On a donc r 2n K ( m i ) i=0 j=0 r m j p j ĥ(p ) m i m j F pi (P), F pj (P) 0 i,j r
121 Contributions aux places finies Cardinal du sous-groupe de torsion Problème de Lehmer On a, en conservant les notations précédentes, 0 i,j r i j v M 0 K r m i m j F pi (P), F pj (P) v [K Q]m 0 m i ln(p i ). i=1
122 Contributions aux places finies Cardinal du sous-groupe de torsion Problème de Lehmer On a, en conservant les notations précédentes, 0 i,j r i j v M 0 K r m i m j F pi (P), F pj (P) v [K Q]m 0 m i ln(p i ). Esquisse : si p divise p i, on montre que F pi (P), P p > 0. i=1
123 Contributions aux places finies Cardinal du sous-groupe de torsion Problème de Lehmer On a, en conservant les notations précédentes, 0 i,j r i j v M 0 K r m i m j F pi (P), F pj (P) v [K Q]m 0 m i ln(p i ). Esquisse : si p divise p i, on montre que F pi (P), P p > 0. Si P O mod p : rien à dire ; i=1
124 Contributions aux places finies Cardinal du sous-groupe de torsion Problème de Lehmer On a, en conservant les notations précédentes, 0 i,j r i j v M 0 K r m i m j F pi (P), F pj (P) v [K Q]m 0 m i ln(p i ). Esquisse : si p divise p i, on montre que F pi (P), P p > 0. Si P O mod p : rien à dire ; Sinon, comme P E(K), sa réduction est dans Ẽ(F p i ), et ses coordonnées sont fixées par l automorphisme de Frobenius. i=1
125 Contributions aux places finies Cardinal du sous-groupe de torsion Problème de Lehmer On a, en conservant les notations précédentes, 0 i,j r i j v M 0 K r m i m j F pi (P), F pj (P) v [K Q]m 0 m i ln(p i ). Esquisse : si p divise p i, on montre que F pi (P), P p > 0. Si P O mod p : rien à dire ; Sinon, comme P E(K), sa réduction est dans Ẽ(F p i ), et ses coordonnées sont fixées par l automorphisme de Frobenius. Sinon, on utilise F pi (P), F pj (P) p 0. i=1
126 Contribution aux places infinies Cardinal du sous-groupe de torsion Problème de Lehmer Lemme d Elkies Soit v une place archimédienne, et soient P 1,..., P N des points distincts de E(K). Alors, P i, P j v N ( 1 1 i j N 2 ln(n) J v ).
127 Contribution aux places infinies Cardinal du sous-groupe de torsion Problème de Lehmer Lemme d Elkies Soit v une place archimédienne, et soient P 1,..., P N des points distincts de E(K). Alors, P i, P j v N ( 1 1 i j N 2 ln(n) J v ). Esquisse : Imaginons que P i, P i v soit bien défini. Alors : 1 i j N P i, P j v = N 2 λ v(p Q)dµ(P )dµ(q) P E(C) 2 i, P i v N i=1
128 Contribution aux places infinies Cardinal du sous-groupe de torsion Problème de Lehmer Lemme d Elkies Soit v une place archimédienne, et soient P 1,..., P N des points distincts de E(K). Alors, P i, P j v N ( 1 1 i j N 2 ln(n) J v ). Esquisse : Imaginons que P i, P i v soit bien défini. Alors : 1 i j N P i, P j v = N 2 λ v(p Q)dµ(P )dµ(q) P E(C) 2 i, P i v = N 2 χ λ v (χ) ˆµ(χ) 2 N i=1 P i, P i v N i=1
129 Contribution aux places infinies Cardinal du sous-groupe de torsion Problème de Lehmer Lemme d Elkies «pondéré» Soit v une place archimédienne, et soient P 1,..., P N des points distincts de E(K). Soient m 1,..., m N des réels strictement positifs qui vérifient 3 N m 2 i < 2D ( N m i ) i=1 i=1 2. Alors, 1 i j N N m i m j P i, P i v m 2 i i=1 1 2 ln 2 ( N 2 m i ) i=1 N m 2 i i= J v
130 Cardinal du sous-groupe de torsion Problème de Lehmer Pour résumer, r 2n K ( m i ) i=0 j=0 r m j p j ĥ(p ) m i m j F pi (P), F pj (P) 0 i,j r
131 Cardinal du sous-groupe de torsion Problème de Lehmer Pour résumer, r 2n K ( m i ) r m j p j ĥ(p ) i=0 j=0 v M 0 K 1 i,j r i j + n v m i m j F pi (P), F pj (P) v v MK 1 i j r m i m j F pi (P), F pj (P) v
132 Cardinal du sous-groupe de torsion Problème de Lehmer Pour résumer, r 2n K ( m i ) r r m j p j ĥ(p ) n K m 0 m i ln(p i ) i=0 j=0 i=1 + n v m i m j F pi (P), F pj (P) v v MK 1 i j r
133 Cardinal du sous-groupe de torsion Problème de Lehmer Pour résumer, r 2n K ( m i ) r r m j p j ĥ(p ) n K m 0 m i ln(p i ) i=0 j=0 i=1 n K r i=0 m 2 1 ( r i 2 ln i=0 2 2 m i ) r m 2 i i=0 2 + h(j E)
134 Cardinal du sous-groupe de torsion Problème de Lehmer Pour résumer, r 2n K ( m i ) r r m j p j ĥ(p ) n K m 0 m i ln(p i ) i=0 j=0 i=1 n K r i=0 m 2 1 ( r i 2 ln i=0 2 2 m i ) r m 2 i i=0 2 + h(j E)
135 Cardinal du sous-groupe de torsion Problème de Lehmer Pour résumer, r 2 n K ( m i ) r r m j p j ĥ(p ) n K m 0 m i ln(p i ) i=0 j=0 i=1 n K r m 2 1 ( r i i=0 2 ln i=0 2 2 m i ) r m 2 i i=0 2 + h(j E)
136 Cardinal du sous-groupe de torsion Problème de Lehmer Pour résumer, r 2 ( m i ) r r m j p j ĥ(p ) m 0 m i ln(p i ) i=0 j=0 i=1 r i=0 m 2 1 ( r i 2 ln i=0 2 2 m i ) r m 2 i i=0 2 + h(j E)
137 Cardinal du sous-groupe de torsion Problème de Lehmer Pour résumer, r 2 ( m i ) r r m j p j ĥ(p ) m 0 m i ln(p i ) i=0 j=0 i=1 r i=0 m 2 1 ( r i 2 ln i=0 2 2 m i ) r m 2 i i=0 On pose m i = 1 pour i > 0, et m 0 = r. 2 + h(j E)
138 Cardinal du sous-groupe de torsion Problème de Lehmer Pour résumer, 2 (m 0 + r) m 0 + r j=0 p j r ĥ(p ) m 0 ln(p i ) i=1 (m r) ( 1 2 ln (2(m 0 + r) 2 m r 2) + h(j E) ) On pose m i = 1 pour i > 0, et m 0 = r.
139 Cardinal du sous-groupe de torsion Problème de Lehmer Pour résumer, 2 (m 0 + r) m 0 + r j=0 p j r ĥ(p ) m 0 ln(p i ) i=1 (m r) ( 1 2 ln (2(m 0 + r) 2 m r 2) + h(j E) ) On pose m i = 1 pour i > 0, et m 0 = r. On a : r i=1 ln(p i ) r ln(r), et r i=1 p i r2 2 ln(r) quand r.
140 Cardinal du sous-groupe de torsion Problème de Lehmer On a : ĥ(p ) r i=1 ln(p i ) r ln(r), et r i=1 p i r2 2 ln(r) quand r. r m 0 ln(p i ) (m r) ( 1 2 ln (2 (m 0+r) 2 m i= r 2) + h(j E) ) 2 (m 0 + r) (m 0 + r p j ) j=0
141 Cardinal du sous-groupe de torsion Problème de Lehmer On a : ĥ(p ) r i=1 ln(p i ) r ln(r), et r i=1 p i r2 2 ln(r) quand r. r m 0 ln(p i ) (m r) ( 1 2 ln (2 (m 0+r) 2 m i= r 2) + h(j E) ) 2 (m 0 + r) (m 0 + r p j ) j=0
142 Cardinal du sous-groupe de torsion Problème de Lehmer On a : r i=1 ĥ(p ) ln(p i ) r ln(r), et r i=1 p i r2 2 ln(r) quand r. r 3/2 ln(r) (m r) ( 1 2 ln (2 (m 0+r) 2 m 2 0 +r 2) + h(j E) ) 2 (m 0 + r) (m 0 + r p j ) j=0
143 Cardinal du sous-groupe de torsion Problème de Lehmer On a : r i=1 ĥ(p ) ln(p i ) r ln(r), et r i=1 p i r2 2 ln(r) quand r. r 3/2 ln(r) (m r) ( 1 2 ln (2 (m 0+r) 2 m 2 0 +r 2) + h(j E) ) 2 (m 0 + r) (m 0 + r p j ) j=0
144 Cardinal du sous-groupe de torsion Problème de Lehmer On a : r i=1 ln(p i ) r ln(r), et ĥ(p ) r i=1 p i r2 2 r 3/2 ln(r) r ln(r) 2 (m 0 + r) (m 0 + r p j ) j=0 ln(r) quand r.
145 Cardinal du sous-groupe de torsion Problème de Lehmer On a : r i=1 ln(p i ) r ln(r), et ĥ(p ) r i=1 p i r2 2 r 3/2 ln(r) r ln(r) 2 (m 0 + r) (m 0 + r p j ) j=0 ln(r) quand r.
146 Cardinal du sous-groupe de torsion Problème de Lehmer On a : r i=1 ln(p i ) r ln(r), et r i=1 p i r2 2 ĥ(p ) r3/2 ln(r) r ln(r) r 3 ln(r) ln(r) quand r.
147 Cardinal du sous-groupe de torsion Problème de Lehmer On a : r i=1 ln(p i ) r ln(r), et r i=1 p i r2 2 ĥ(p ) 1 r 3/2 ln(r) quand r.
148 Cardinal du sous-groupe de torsion Problème de Lehmer On a : r i=1 ln(p i ) r ln(r), et r i=1 p i r2 2 ĥ(p ) ( ln(s) 3/2 ) s ln(r) quand r.
149 Cardinal du sous-groupe de torsion Problème de Lehmer On a : r i=1 ln(p i ) r ln(r), et r i=1 p i r2 2 ĥ(p ) ( ln(s) 3/2 ) s ln(r) quand r. En adaptant la démonstration à P E ( K) avec E aux bonnes propriétés, et avec un bon choix de s (Chebotarev explicite), on obtient ĥ(p ) c(k,ε) [K(P ) K] 1+ε.
Limites finies en un point
8 Limites finies en un point Pour ce chapitre, sauf précision contraire, I désigne une partie non vide de R et f une fonction définie sur I et à valeurs réelles ou complees. Là encore, les fonctions usuelles,
Plus en détailLeçon 01 Exercices d'entraînement
Leçon 01 Exercices d'entraînement Exercice 1 Etudier la convergence des suites ci-dessous définies par leur terme général: 1)u n = 2n3-5n + 1 n 2 + 3 2)u n = 2n2-7n - 5 -n 5-1 4)u n = lnn2 n+1 5)u n =
Plus en détailChapitre 3. Quelques fonctions usuelles. 1 Fonctions logarithme et exponentielle. 1.1 La fonction logarithme
Chapitre 3 Quelques fonctions usuelles 1 Fonctions logarithme et eponentielle 1.1 La fonction logarithme Définition 1.1 La fonction 7! 1/ est continue sur ]0, +1[. Elle admet donc des primitives sur cet
Plus en détailProgrammation linéaire
1 Programmation linéaire 1. Le problème, un exemple. 2. Le cas b = 0 3. Théorème de dualité 4. L algorithme du simplexe 5. Problèmes équivalents 6. Complexité de l Algorithme 2 Position du problème Soit
Plus en détailSuites numériques 3. 1 Convergence et limite d une suite
Suites numériques 3 1 Convergence et limite d une suite Nous savons que les termes de certaines suites s approchent de plus en plus d une certaine valeur quand n augmente : par exemple, les nombres u n
Plus en détailFonctions de plusieurs variables
Module : Analyse 03 Chapitre 00 : Fonctions de plusieurs variables Généralités et Rappels des notions topologiques dans : Qu est- ce que?: Mathématiquement, n étant un entier non nul, on définit comme
Plus en détailStructures algébriques
Structures algébriques 1. Lois de composition s Soit E un ensemble. Une loi de composition interne sur E est une application de E E dans E. Soient E et F deux ensembles. Une loi de composition externe
Plus en détailCommun à tous les candidats
EXERCICE 3 (9 points ) Commun à tous les candidats On s intéresse à des courbes servant de modèle à la distribution de la masse salariale d une entreprise. Les fonctions f associées définies sur l intervalle
Plus en détail3 Approximation de solutions d équations
3 Approximation de solutions d équations Une équation scalaire a la forme générale f(x) =0où f est une fonction de IR dans IR. Un système de n équations à n inconnues peut aussi se mettre sous une telle
Plus en détailChapitre VI - Méthodes de factorisation
Université Pierre et Marie Curie Cours de cryptographie MM067-2012/13 Alain Kraus Chapitre VI - Méthodes de factorisation Le problème de la factorisation des grands entiers est a priori très difficile.
Plus en détailExercices - Polynômes : corrigé. Opérations sur les polynômes
Opérations sur les polynômes Exercice 1 - Carré - L1/Math Sup - Si P = Q est le carré d un polynôme, alors Q est nécessairement de degré, et son coefficient dominant est égal à 1. On peut donc écrire Q(X)
Plus en détailSur certaines séries entières particulières
ACTA ARITHMETICA XCII. 2) Sur certaines séries entières particulières par Hubert Delange Orsay). Introduction. Dans un exposé à la Conférence Internationale de Théorie des Nombres organisée à Zakopane
Plus en détailFonctions de plusieurs variables, intégrales multiples, et intégrales dépendant d un paramètre
IUFM du Limousin 2009-10 PLC1 Mathématiques S. Vinatier Rappels de cours Fonctions de plusieurs variables, intégrales multiples, et intégrales dépendant d un paramètre 1 Fonctions de plusieurs variables
Plus en détailGroupe symétrique. Chapitre II. 1 Définitions et généralités
Chapitre II Groupe symétrique 1 Définitions et généralités Définition. Soient n et X l ensemble 1,..., n. On appelle permutation de X toute application bijective f : X X. On note S n l ensemble des permutations
Plus en détailOptimisation non linéaire Irène Charon, Olivier Hudry École nationale supérieure des télécommunications
Optimisation non linéaire Irène Charon, Olivier Hudry École nationale supérieure des télécommunications A. Optimisation sans contrainte.... Généralités.... Condition nécessaire et condition suffisante
Plus en détailDualité dans les espaces de Lebesgue et mesures de Radon finies
Chapitre 6 Dualité dans les espaces de Lebesgue et mesures de Radon finies Nous allons maintenant revenir sur les espaces L p du Chapitre 4, à la lumière de certains résultats du Chapitre 5. Sauf mention
Plus en détailI - PUISSANCE D UN POINT PAR RAPPORT A UN CERCLE CERCLES ORTHOGONAUX POLES ET POLAIRES
I - PUISSANCE D UN POINT PAR RAPPORT A UN CERCLE CERCLES ORTHOGONAUX POLES ET POLAIRES Théorème - Définition Soit un cercle (O,R) et un point. Une droite passant par coupe le cercle en deux points A et
Plus en détailCalcul fonctionnel holomorphe dans les algèbres de Banach
Chapitre 7 Calcul fonctionnel holomorphe dans les algèbres de Banach L objet de ce chapitre est de définir un calcul fonctionnel holomorphe qui prolonge le calcul fonctionnel polynômial et qui respecte
Plus en détailI. Polynômes de Tchebychev
Première épreuve CCP filière MP I. Polynômes de Tchebychev ( ) 1.a) Tout réel θ vérifie cos(nθ) = Re ((cos θ + i sin θ) n ) = Re Cn k (cos θ) n k i k (sin θ) k Or i k est réel quand k est pair et imaginaire
Plus en détailProgrammation linéaire et Optimisation. Didier Smets
Programmation linéaire et Optimisation Didier Smets Chapitre 1 Un problème d optimisation linéaire en dimension 2 On considère le cas d un fabricant d automobiles qui propose deux modèles à la vente, des
Plus en détailProposition. Si G est un groupe simple d ordre 60 alors G est isomorphe à A 5.
DÉVELOPPEMENT 32 A 5 EST LE SEUL GROUPE SIMPLE D ORDRE 60 Proposition. Si G est un groupe simple d ordre 60 alors G est isomorphe à A 5. Démonstration. On considère un groupe G d ordre 60 = 2 2 3 5 et
Plus en détailImage d un intervalle par une fonction continue
DOCUMENT 27 Image d un intervalle par une fonction continue La continuité d une fonction en un point est une propriété locale : une fonction est continue en un point x 0 si et seulement si sa restriction
Plus en détail* très facile ** facile *** difficulté moyenne **** difficile ***** très difficile I : Incontournable T : pour travailler et mémoriser le cours
Exo7 Continuité (étude globale). Diverses fonctions Exercices de Jean-Louis Rouget. Retrouver aussi cette fiche sur www.maths-france.fr * très facile ** facile *** difficulté moyenne **** difficile *****
Plus en détailIntroduction à l étude des Corps Finis
Introduction à l étude des Corps Finis Robert Rolland (Résumé) 1 Introduction La structure de corps fini intervient dans divers domaines des mathématiques, en particulier dans la théorie de Galois sur
Plus en détailRésolution d équations non linéaires
Analyse Numérique Résolution d équations non linéaires Said EL HAJJI et Touria GHEMIRES Université Mohammed V - Agdal. Faculté des Sciences Département de Mathématiques. Laboratoire de Mathématiques, Informatique
Plus en détailBaccalauréat S Antilles-Guyane 11 septembre 2014 Corrigé
Baccalauréat S ntilles-guyane 11 septembre 14 Corrigé EXERCICE 1 6 points Commun à tous les candidats Une entreprise de jouets en peluche souhaite commercialiser un nouveau produit et à cette fin, effectue
Plus en détailDérivées d ordres supérieurs. Application à l étude d extrema.
Chapitre 5 Dérivées d ordres supérieurs. Application à l étude d extrema. On s intéresse dans ce chapitre aux dérivées d ordre ou plus d une fonction de plusieurs variables. Comme pour une fonction d une
Plus en détailApproximations variationelles des EDP Notes du Cours de M2
Approximations variationelles des EDP Notes du Cours de M2 Albert Cohen Dans ce cours, on s intéresse à l approximation numérique d équations aux dérivées partielles linéaires qui admettent une formulation
Plus en détailEXERCICE 4 (7 points ) (Commun à tous les candidats)
EXERCICE 4 (7 points ) (Commun à tous les candidats) On cherche à modéliser de deux façons différentes l évolution du nombre, exprimé en millions, de foyers français possédant un téléviseur à écran plat
Plus en détailPolynômes à plusieurs variables. Résultant
Polynômes à plusieurs variables. Résultant Christophe Ritzenthaler 1 Relations coefficients-racines. Polynômes symétriques Issu de [MS] et de [Goz]. Soit A un anneau intègre. Définition 1.1. Soit a A \
Plus en détailChapitre 2 Le problème de l unicité des solutions
Université Joseph Fourier UE MAT 127 Mathématiques année 2011-2012 Chapitre 2 Le problème de l unicité des solutions Ce que nous verrons dans ce chapitre : un exemple d équation différentielle y = f(y)
Plus en détailChapitre VI Fonctions de plusieurs variables
Chapitre VI Fonctions de plusieurs variables 6. 1 Fonctions différentiables de R 2 dans R. 6. 1. 1 Définition de la différentiabilité Nous introduisons la différentiabilité sous l angle des développements
Plus en détailILT. Interfacultair Instituut voor Levende Talen. T@@lvaardig. Actes de communication. Serge Verlinde Evelyn Goris. Katholieke Universiteit Leuven
IL If I L S V Ey G Khk U L 13/02/02 pé? xp qé xp pz à pz p héhq pé p à q z p à p héhq fé à p à q pz xp q 'p (è) f, '-à- p. x. ' é ff. N xp à py qq' q z b ( f) P xp pô pp L p - pé pz ': z qq', q -? Bj,
Plus en détailFonctions Analytiques
5 Chapitre Fonctions Analytiques. Le plan complexe.. Rappels Soit z C, alors!(x,y) IR 2 tel que z = x + iy. On définit le module de z comme z = x 2 + y 2. On peut aussi repérer z par des coordonnées polaires,
Plus en détailFormes quadratiques. 1 Formes quadratiques et formes polaires associées. Imen BHOURI. 1.1 Définitions
Formes quadratiques Imen BHOURI 1 Ce cours s adresse aux étudiants de niveau deuxième année de Licence et à ceux qui préparent le capes. Il combine d une façon indissociable l étude des concepts bilinéaires
Plus en détailDéveloppement décimal d un réel
4 Développement décimal d un réel On rappelle que le corps R des nombres réels est archimédien, ce qui permet d y définir la fonction partie entière. En utilisant cette partie entière on verra dans ce
Plus en détailCalcul différentiel sur R n Première partie
Calcul différentiel sur R n Première partie Université De Metz 2006-2007 1 Définitions générales On note L(R n, R m ) l espace vectoriel des applications linéaires de R n dans R m. Définition 1.1 (différentiabilité
Plus en détailContinuité d une fonction de plusieurs variables
Chapitre 2 Continuité d une fonction de plusieurs variables Maintenant qu on a défini la notion de limite pour des suites dans R n, la notion de continuité s étend sans problème à des fonctions de plusieurs
Plus en détailChapitre 2. Matrices
Département de mathématiques et informatique L1S1, module A ou B Chapitre 2 Matrices Emmanuel Royer emmanuelroyer@mathuniv-bpclermontfr Ce texte mis gratuitement à votre disposition a été rédigé grâce
Plus en détailChapitre 6. Fonction réelle d une variable réelle
Chapitre 6 Fonction réelle d une variable réelle 6. Généralités et plan d étude Une application de I dans R est une correspondance entre les éléments de I et ceu de R telle que tout élément de I admette
Plus en détailIntégration et probabilités TD1 Espaces mesurés Corrigé
Intégration et probabilités TD1 Espaces mesurés Corrigé 2012-2013 1 Petites questions 1 Est-ce que l ensemble des ouverts de R est une tribu? Réponse : Non, car le complémentaire de ], 0[ n est pas ouvert.
Plus en détailComparaison de fonctions Développements limités. Chapitre 10
PCSI - 4/5 www.ericreynaud.fr Chapitre Points importants 3 Questions de cours 6 Eercices corrigés Plan du cours 4 Eercices types 7 Devoir maison 5 Eercices Chap Et s il ne fallait retenir que si points?
Plus en détailCours d Analyse. Fonctions de plusieurs variables
Cours d Analyse Fonctions de plusieurs variables Licence 1ère année 2007/2008 Nicolas Prioux Université de Marne-la-Vallée Table des matières 1 Notions de géométrie dans l espace et fonctions à deux variables........
Plus en détailO, i, ) ln x. (ln x)2
EXERCICE 5 points Commun à tous les candidats Le plan complee est muni d un repère orthonormal O, i, j Étude d une fonction f On considère la fonction f définie sur l intervalle ]0; + [ par : f = ln On
Plus en détail* très facile ** facile *** difficulté moyenne **** difficile ***** très difficile I : Incontournable T : pour travailler et mémoriser le cours.
Eo7 Fonctions de plusieurs variables Eercices de Jean-Louis Rouget Retrouver aussi cette fiche sur wwwmaths-francefr * très facile ** facile *** difficulté moenne **** difficile ***** très difficile I
Plus en détailDe même, le périmètre P d un cercle de rayon 1 vaut P = 2π (par définition de π). Mais, on peut démontrer (difficilement!) que
Introduction. On suppose connus les ensembles N (des entiers naturels), Z des entiers relatifs et Q (des nombres rationnels). On s est rendu compte, depuis l antiquité, que l on ne peut pas tout mesurer
Plus en détailCours Fonctions de deux variables
Cours Fonctions de deux variables par Pierre Veuillez 1 Support théorique 1.1 Représentation Plan et espace : Grâce à un repère cartésien ( ) O, i, j du plan, les couples (x, y) de R 2 peuvent être représenté
Plus en détailContinuité et dérivabilité d une fonction
DERNIÈRE IMPRESSIN LE 7 novembre 014 à 10:3 Continuité et dérivabilité d une fonction Table des matières 1 Continuité d une fonction 1.1 Limite finie en un point.......................... 1. Continuité
Plus en détailExamen optimisation Centrale Marseille (2008) et SupGalilee (2008)
Examen optimisation Centrale Marseille (28) et SupGalilee (28) Olivier Latte, Jean-Michel Innocent, Isabelle Terrasse, Emmanuel Audusse, Francois Cuvelier duree 4 h Tout resultat enonce dans le texte peut
Plus en détailLe produit semi-direct
Le produit semi-direct Préparation à l agrégation de mathématiques Université de Nice - Sophia Antipolis Antoine Ducros Octobre 2007 Ce texte est consacré, comme son titre l indique, au produit semi-direct.
Plus en détailCapacité d un canal Second Théorème de Shannon. Théorie de l information 1/34
Capacité d un canal Second Théorème de Shannon Théorie de l information 1/34 Plan du cours 1. Canaux discrets sans mémoire, exemples ; 2. Capacité ; 3. Canaux symétriques ; 4. Codage de canal ; 5. Second
Plus en détailLa Licence Mathématiques et Economie-MASS Université de Sciences Sociales de Toulouse 1
La Licence Mathématiques et Economie-MASS Université de Sciences Sociales de Toulouse 1 La licence Mathématiques et Economie-MASS de l Université des Sciences Sociales de Toulouse propose sur les trois
Plus en détailSouad EL Bernoussi. Groupe d Analyse Numérique et Optimisation Rabat http ://www.fsr.ac.ma/ano/
Recherche opérationnelle Les démonstrations et les exemples seront traités en cours Souad EL Bernoussi Groupe d Analyse Numérique et Optimisation Rabat http ://www.fsr.ac.ma/ano/ Table des matières 1 Programmation
Plus en détailChp. 4. Minimisation d une fonction d une variable
Chp. 4. Minimisation d une fonction d une variable Avertissement! Dans tout ce chapître, I désigne un intervalle de IR. 4.1 Fonctions convexes d une variable Définition 9 Une fonction ϕ, partout définie
Plus en détailExo7. Matrice d une application linéaire. Corrections d Arnaud Bodin.
Exo7 Matrice d une application linéaire Corrections d Arnaud odin. Exercice Soit R muni de la base canonique = ( i, j). Soit f : R R la projection sur l axe des abscisses R i parallèlement à R( i + j).
Plus en détailMathématiques Algèbre et géométrie
Daniel FREDON Myriam MAUMY-BERTRAND Frédéric BERTRAND Mathématiques Algèbre et géométrie en 30 fiches Daniel FREDON Myriam MAUMY-BERTRAND Frédéric BERTRAND Mathématiques Algèbre et géométrie en 30 fiches
Plus en détailCapes 2002 - Première épreuve
Cette correction a été rédigée par Frédéric Bayart. Si vous avez des remarques à faire, ou pour signaler des erreurs, n hésitez pas à écrire à : mathweb@free.fr Mots-clés : équation fonctionnelle, série
Plus en détailCorrigé du baccalauréat S Asie 21 juin 2010
Corrigé du baccalauréat S Asie juin 00 EXERCICE Commun à tous les candidats 4 points. Question : Le triangle GBI est : Réponse a : isocèle. Réponse b : équilatéral. Réponse c : rectangle. On a GB = + =
Plus en détailFonctions de plusieurs variables : dérivés partielles, diérentielle. Fonctions composées. Fonctions de classe C 1. Exemples
45 Fonctions de plusieurs variables : dérivés partielles, diérentielle. Fonctions composées. Fonctions de classe C 1. Exemples Les espaces vectoriels considérés sont réels, non réduits au vecteur nul et
Plus en détailModèles et Méthodes de Réservation
Modèles et Méthodes de Réservation Petit Cours donné à l Université de Strasbourg en Mai 2003 par Klaus D Schmidt Lehrstuhl für Versicherungsmathematik Technische Universität Dresden D 01062 Dresden E
Plus en détailCalcul Différentiel. I Fonctions différentiables 3
Université de la Méditerranée Faculté des Sciences de Luminy Licence de Mathématiques, Semestre 5, année 2008-2009 Calcul Différentiel Support du cours de Glenn Merlet 1, version du 6 octobre 2008. Remarques
Plus en détailwww.h-k.fr/publications/objectif-agregation
«Sur C, tout est connexe!» www.h-k.fr/publications/objectif-agregation L idée de cette note est de montrer que, contrairement à ce qui se passe sur R, «sur C, tout est connexe». Cet abus de langage se
Plus en détailExercices - Fonctions de plusieurs variables : corrigé. Pour commencer
Pour commencer Exercice 1 - Ensembles de définition - Première année - 1. Le logarithme est défini si x + y > 0. On trouve donc le demi-plan supérieur délimité par la droite d équation x + y = 0.. 1 xy
Plus en détailContexte. Pour cela, elles doivent être très compliquées, c est-à-dire elles doivent être très différentes des fonctions simples,
Non-linéarité Contexte Pour permettre aux algorithmes de cryptographie d être sûrs, les fonctions booléennes qu ils utilisent ne doivent pas être inversées facilement. Pour cela, elles doivent être très
Plus en détailCoefficients binomiaux
Probabilités L2 Exercices Chapitre 2 Coefficients binomiaux 1 ( ) On appelle chemin une suite de segments de longueur 1, dirigés soit vers le haut, soit vers la droite 1 Dénombrer tous les chemins allant
Plus en détailCorrigé du baccalauréat S Pondichéry 12 avril 2007
Corrigé du baccalauréat S Pondichéry 1 avril 7 EXERCICE 1 Commun à tous les candidats 4 points 1 a Les vecteurs AB et AC ont pour coordonnées AB ; ; ) et AC 1 ; 4 ; 1) Ils ne sont manifestement pas colinéaires
Plus en détailProblème 1 : applications du plan affine
Problème 1 : applications du plan affine Notations On désigne par GL 2 (R) l ensemble des matrices 2 2 inversibles à coefficients réels. Soit un plan affine P muni d un repère (O, I, J). Les coordonnées
Plus en détail* très facile ** facile *** difficulté moyenne **** difficile ***** très difficile I : Incontournable
Eo7 Fonctions de plusieurs variables Eercices de Jean-Louis Rouget Retrouver aussi cette fiche sur wwwmaths-francefr * très facile ** facile *** difficulté moenne **** difficile ***** très difficile I
Plus en détailUNIVERSITE IBN ZOHR Faculté des sciences Agadir. Filière SMA & SMI. Semestre 1. Module : Algèbre 1
UNIVERSITE IBN ZOHR Faculté des sciences Agadir Filière SMA & SMI Semestre 1 Module : Algèbre 1 Année universitaire : 011-01 A. Redouani & E. Elqorachi 1 Contenu du Module : Chapitre 1 : Introduction Logique
Plus en détailThéorème du point fixe - Théorème de l inversion locale
Chapitre 7 Théorème du point fixe - Théorème de l inversion locale Dans ce chapitre et le suivant, on montre deux applications importantes de la notion de différentiabilité : le théorème de l inversion
Plus en détailChapitre 3. Mesures stationnaires. et théorèmes de convergence
Chapitre 3 Mesures stationnaires et théorèmes de convergence Christiane Cocozza-Thivent, Université de Marne-la-Vallée p.1 I. Mesures stationnaires Christiane Cocozza-Thivent, Université de Marne-la-Vallée
Plus en détailUne introduction aux codes correcteurs quantiques
Une introduction aux codes correcteurs quantiques Jean-Pierre Tillich INRIA Rocquencourt, équipe-projet SECRET 20 mars 2008 1/38 De quoi est-il question ici? Code quantique : il est possible de corriger
Plus en détailCours d initiation à la programmation en C++ Johann Cuenin
Cours d initiation à la programmation en C++ Johann Cuenin 11 octobre 2014 2 Table des matières 1 Introduction 5 2 Bases de la programmation en C++ 7 3 Les types composés 9 3.1 Les tableaux.............................
Plus en détailExtrait du poly de Stage de Grésillon 1, août 2010
MINI-COURS SUR LES POLYNÔMES À UNE VARIABLE Extrait du poly de Stage de Grésillon 1, août 2010 Table des matières I Opérations sur les polynômes 3 II Division euclidienne et racines 5 1 Division euclidienne
Plus en détailOptimisation Discrète
Prof F Eisenbrand EPFL - DISOPT Optimisation Discrète Adrian Bock Semestre de printemps 2011 Série 7 7 avril 2011 Exercice 1 i Considérer le programme linéaire max{c T x : Ax b} avec c R n, A R m n et
Plus en détailCalcul intégral élémentaire en plusieurs variables
Calcul intégral élémentaire en plusieurs variables PC*2 2 septembre 2009 Avant-propos À part le théorème de Fubini qui sera démontré dans le cours sur les intégrales à paramètres et qui ne semble pas explicitement
Plus en détailCorrection du Baccalauréat S Amérique du Nord mai 2007
Correction du Baccalauréat S Amérique du Nord mai 7 EXERCICE points. Le plan (P) a une pour équation cartésienne : x+y z+ =. Les coordonnées de H vérifient cette équation donc H appartient à (P) et A n
Plus en détailDéfinition 0,752 = 0,7 + 0,05 + 0,002 SYSTÈMES DE NUMÉRATION POSITIONNELS = 7 10 1 + 5 10 2 + 2 10 3
8 Systèmes de numération INTRODUCTION SYSTÈMES DE NUMÉRATION POSITIONNELS Dans un système positionnel, le nombre de symboles est fixe On représente par un symbole chaque chiffre inférieur à la base, incluant
Plus en détailPlanche n o 22. Fonctions de plusieurs variables. Corrigé
Planche n o Fonctions de plusieurs variables Corrigé n o : f est définie sur R \ {, } Pour, f, = Quand tend vers, le couple, tend vers le couple, et f, tend vers Donc, si f a une limite réelle en, cette
Plus en détailQuelques tests de primalité
Quelques tests de primalité J.-M. Couveignes (merci à T. Ezome et R. Lercier) Institut de Mathématiques de Bordeaux & INRIA Bordeaux Sud-Ouest Jean-Marc.Couveignes@u-bordeaux.fr École de printemps C2 Mars
Plus en détailCorrigé des TD 1 à 5
Corrigé des TD 1 à 5 1 Premier Contact 1.1 Somme des n premiers entiers 1 (* Somme des n premiers entiers *) 2 program somme_entiers; n, i, somme: integer; 8 (* saisie du nombre n *) write( Saisissez un
Plus en détailAutomatique (AU3): Précision. Département GEII, IUT de Brest contact: vincent.choqueuse@univ-brest.fr
Automatique (AU3): Précision des systèmes bouclés Département GEII, IUT de Brest contact: vincent.choqueuse@univ-brest.fr Plan de la présentation Introduction 2 Écart statique Définition Expression Entrée
Plus en détailCCP PSI - 2010 Mathématiques 1 : un corrigé
CCP PSI - 00 Mathématiques : un corrigé Première partie. Définition d une structure euclidienne sur R n [X]... B est clairement symétrique et linéaire par rapport à sa seconde variable. De plus B(P, P
Plus en détailCalcul différentiel. Chapitre 1. 1.1 Différentiabilité
Chapitre 1 Calcul différentiel L idée du calcul différentiel est d approcher au voisinage d un point une fonction f par une fonction plus simple (ou d approcher localement le graphe de f par un espace
Plus en détailCHAPITRE 10. Jacobien, changement de coordonnées.
CHAPITRE 10 Jacobien, changement de coordonnées ans ce chapitre, nous allons premièrement rappeler la définition du déterminant d une matrice Nous nous limiterons au cas des matrices d ordre 2 2et3 3,
Plus en détailPrécision d un résultat et calculs d incertitudes
Précision d un résultat et calculs d incertitudes PSI* 2012-2013 Lycée Chaptal 3 Table des matières Table des matières 1. Présentation d un résultat numérique................................ 4 1.1 Notations.........................................................
Plus en détailPremière partie. Préliminaires : noyaux itérés. MPSI B 6 juin 2015
Énoncé Soit V un espace vectoriel réel. L espace vectoriel des endomorphismes de V est désigné par L(V ). Lorsque f L(V ) et k N, on désigne par f 0 = Id V, f k = f k f la composée de f avec lui même k
Plus en détailContinuité en un point
DOCUMENT 4 Continuité en un point En général, D f désigne l ensemble de définition de la fonction f et on supposera toujours que cet ensemble est inclus dans R. Toutes les fonctions considérées sont à
Plus en détailDéveloppements limités. Notion de développement limité
MT12 - ch2 Page 1/8 Développements limités Dans tout ce chapitre, I désigne un intervalle de R non vide et non réduit à un point. I Notion de développement limité Dans tout ce paragraphe, a désigne un
Plus en détailCorrection du baccalauréat S Liban juin 2007
Correction du baccalauréat S Liban juin 07 Exercice. a. Signe de lnx lnx) : on fait un tableau de signes : x 0 e + ln x 0 + + lnx + + 0 lnx lnx) 0 + 0 b. On afx) gx) lnx lnx) lnx lnx). On déduit du tableau
Plus en détailRapport de stage de fin de première année : exemples de groupes, leur traitement par MAGMA, et applications en cryptographie
Rapport de stage de fin de première année : exemples de groupes, leur traitement par MAGMA, et applications en cryptographie Encadré par Guénaël Renault Tristan Vaccon juin 2009-juillet 2009 Table des
Plus en détailNOMBRES COMPLEXES. Exercice 1 :
Exercice 1 : NOMBRES COMPLEXES On donne θ 0 un réel tel que : cos(θ 0 ) 5 et sin(θ 0 ) 1 5. Calculer le module et l'argument de chacun des nombres complexes suivants (en fonction de θ 0 ) : a i( )( )(1
Plus en détailTable des matières. Introduction Générale 5
Table des matières Introduction Générale 5 1 Généralités et rappels 16 1.1 Rappels... 16 1.1.1 Introduction... 16 1.1.2 Notion de stabilité...... 17 1.1.3 Stabilité globale et stabilité locale... 17 1.1.4
Plus en détailRappels sur les suites - Algorithme
DERNIÈRE IMPRESSION LE 14 septembre 2015 à 12:36 Rappels sur les suites - Algorithme Table des matières 1 Suite : généralités 2 1.1 Déition................................. 2 1.2 Exemples de suites............................
Plus en détailCalcul Stochastique pour la finance. Romuald ELIE
Calcul Stochastique pour la finance Romuald ELIE 2 Nota : Ces notes de cours sont librement inspirées de différentes manuels, polycopiés, notes de cours ou ouvrages. Citons en particulier ceux de Francis
Plus en détailDeux disques dans un carré
Deux disques dans un carré Table des matières 1 Fiche résumé 2 2 Fiche élève Seconde - version 1 3 2.1 Le problème............................................... 3 2.2 Construction de la figure avec geogebra...............................
Plus en détailC algèbre d un certain groupe de Lie nilpotent.
Université Paul Verlaine - METZ LMAM 6 décembre 2011 1 2 3 4 Les transformations de Fourier. Le C algèbre de G/ Z. Le C algèbre du sous-groupe G 5 / vect{u,v }. Conclusion. G un groupe de Lie, Ĝ l ensemble
Plus en détailLa fonction exponentielle
DERNIÈRE IMPRESSION LE 2 novembre 204 à :07 La fonction exponentielle Table des matières La fonction exponentielle 2. Définition et théorèmes.......................... 2.2 Approche graphique de la fonction
Plus en détailTrouver un vecteur le plus court dans un réseau euclidien
Trouver un vecteur le plus court dans un réseau euclidien Damien STEHLÉ http://perso.ens-lyon.fr/damien.stehle Travail en commun avec Guillaume HANROT (INRIA Lorraine) CNRS/LIP/INRIA/ÉNS Lyon/Université
Plus en détailLa Longue Marche à travers la théorie de Galois, Part Ib, 26-37
La Longue Marche à travers la théorie de Galois, Part Ib, 26-37 26. Groupes de Teichmüller profinis (Discrétification et prédiscrétification) Soit π un groupe profini à lacets de type g, ν, T le Ẑ-module
Plus en détail