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1 Grandes Conférences de l ULg à Verviers Espace Duesberg Une alimentation équilibrée: Est-ce utile? Est-ce possible? Pr Nicolas PAQUOT Département de Médecine Interne Service de Diabétologie, Nutrition et Maladies métaboliques Lundi 19 septembre 2016

2 Une alimentation équilibrée? Tout le monde en parle! Ce que nous mangeons Comment nous mangeons Comment sont fabriqués les aliments Quels sont les effets sur notre corps

3 Une alimentation équilibrée? Tout le monde en parle! Ce que nous mangeons Comment nous mangeons Comment sont fabriqués les aliments Quels sont les effets sur notre corps Une obsession, une angoisse: Il faut manger sainement!

4 Les paradoxes actuels sur la nourriture et la nutrition

5 Les paradoxes actuels sur la nourriture et la nutrition

6 Les paradoxes actuels sur la nourriture et la nutrition

7 Une alimentation équilibrée? Paradoxes actuels Sociétés d abondance (absence de pénurie) Questions très nombreuses Aliments: modes de production, effets Individu: comportement alimentaire Aspects scientifiques, médicaux, sociologiques, psychologiques, politiques, philosophiques

8 Rôle de l alimentation chez l Homme Fonctions essentielles: Apport énergétique Température corporelle, activités biologiques, activité physique Fonction plastique Croissance Renouvellement des tissus Rôle social

9 Généralités Aliments et Nutriments Aliments = ce que l on mange Mélanges complexes Naturels: tomate Fabriqués: pain Composés en général de plusieurs nutriments Nutriments = composition de l alimentation (élément métabolisable) Macronutriments Glucides, lipides, protéines, (alcool) Micronutriments Minéraux Vitamines

10 Balance énergétique équilibrée

11 La dépense énergétique

12 Résumé des voies du contrôle central de l appétit Résumé des voies du contrôle central de l appétit

13 Principes d une alimentation équilibrée Prévenir les maladies carentielles couvrir les besoins en nutriments essentiels (acides aminés essentiels, acides gras essentiels, micronutriments essentiels) sachant qu aucun aliment ne fournit à lui seul tous les nutriments essentiels! Prévenir les maladies de civilisation où l'alimentation joue un rôle étiologique probable ou certain: notamment les maladies cardio-vasculaires, l'obésité, l'hypertension artérielle, le diabète sucré de type 2, certains cancers, les caries dentaires. Satisfaire aux recommandations nutritionnelles

14 Apports énergétiques préconisés Hommes (75 kg) Femmes (55 kg) 18 à 60 ans 60 à 74 ans > 75 ans kcal kcal kcal 2000 kcal kcal kcal

15 Rôle de la restriction calorique Weindruch and Sohal, 1997 Mair et al. PLoS Biol 3:e223 Fraction Surviving Fraction Viable Age (days) Age (Cell Divisions)

16 Restriction calorique et longévité Chez le rongeur 40 % de restriction = 25 % de longévité en plus Chez le primate Suivi de restriction calorique sur 20 ans (Colman et al, Science 2009) Survie de 80 % (restriction) vs 50 % Délai dans apparition des pathologies liées à l âge Diabète, cancer, maladies CV, atrophie cérébrale Chez l homme Pas d étude contrôlée à long terme Etudes à court terme (2 à 6 ans) Observations 36 ans de suivi d une population américano-japonaise Ile Okinawa (Japon)

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18 Mortalité: maladies liées à l âge

19 Alimentation équilibrée: aspects qualitatifs Perspective historique Y. Larondelle, UCL

20 Alimentation équilibrée: aspects qualitatifs Perspective historique Y. Larondelle, UCL

21 Génotype d épargne Génome actuel = héritage de notre passé Famine = menace permanente Pression de sélection vers des gènes «!économes!»

22 Alimentation équilibrée: aspects qualitatifs Perspective historique Évolution de la consommation alimentaire Réduction des glucides complexes Augmentation des sucres simples et des lipides (graisses animales) 100% 90% 80% 70% 60% 50% 40% 30% 20% 10% GRAISSES SUCRES AMYLACES PROTEINES 0% CHASSE ET CEUILLETTE AGRICULTURE SOCIETES MODERNES RICHES

23 Alimentation équilibrée: aspects qualitatifs Perspective historique Y. Larondelle, UCL

24 Alimentation équilibrée: aspects qualitatifs Perspective historique Y. Larondelle, UCL

25 Habitudes nutritionnelles belges et recommandations Enquête consommation 2004 RECOMMANDATIONS CSS 2009 Glucides % Protéines % Lipides % - Saturés % - Monoinsaturés % - Polyinsaturés % - Rapport n-3 / n-6 Cholestérol mg / j / (max) > /5 < 300

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29 Recommandations: Protéines Besoins: 9 à 11 % de apport énergétique Consommation belge: 16 % apport énergétique Sources (Belgique) Viande: 36,5 % Produits de viande, poulet, viande de bœuf Céréales et produits céréaliers: 19,0 % pain Produits laitiers: 17,9 % Poissons, crustacés, coquillages: 6 %

30 Recommandations: Lipides (en % des besoins énergétiques totaux)

31 Recommandations: Glucides Sucres simples (glucose, fructose, saccharose, lactose) Aliments d origine végétale (fruits) Produits laitiers Miel Sucres ajoutés (soda, aliments sucrés) Glucides complexes Source principale: amidon Céréales, légumineuses, tubercules, racines

32 Recommandations: glucides Apport total: 55 % apport total en énergie Céréales complètes, légumineuses, fruits, légumes aliments riches en fibres, micronutriments essentiels et antioxydants Sucres simples??? Sucres ajoutés: maximum 10 % de AET 2000 Kcal/j = 200 Kcal soit 50 g de sucres 1 verre de soda = 20 g (4 morceaux de sucre)!!

33 Consommation des soft drinks (Belgique)

34 Enquête de consommation alimentaire Belgique, 2004

35 La pyramide alimentaire en Belgique

36 Enquête de santé 2013 (ISP) Habitudes nutritionnelles

37 Catégorie de corpulence (basée sur IMC)

38 Enquête de santé 2013

39 Enquête de santé 2013

40 Enquête de santé 2013

41 Répartition des niveaux d IMC en 2012 Etude ObEpi (France)

42 Epidémiologie de l obésité Etude ObEpi(France, 2012)

43 Epidémiologie de l obésité Etude ObEpi (France, 2012)

44 Epidémiologie de l obésité Etude ObEpi(France, 2012)

45 Epidémiologie de l obésité Etude ObEpi(France, 2012)

46 Risque de maladies % attribuable à l obésité % Breast Colon Cancer Cancer (Post Menopause) Osteo arthritis Heart Disease Stroke Endometrial cancer Hypertension Diabetes Source: IOTF/WHO Global Burden of Disease, World Health Report 2002

47 Progression parallèle de l obésité et du diabète de type 2 au cours des 20 dernières années

48 Progression parallèle de l obésité et du diabète de type 2 au cours des 20 dernières années

49 Progression parallèle de l obésité et du diabète de type 2 au cours des 20 dernières années

50 Progression parallèle de l obésité et du diabète de type 2 au cours des 20 dernières années

51 Progression parallèle de l obésité et du diabète de type 2 au cours des 20 dernières années

52 Progression parallèle de l obésité et du diabète de type 2 au cours des 20 dernières années

53 Progression parallèle de l obésité et du diabète de type 2 au cours des 20 dernières années

54 Progression parallèle de l obésité et du diabète de type 2 au cours des 20 dernières années

55 Progression parallèle de l obésité et du diabète de type 2 au cours des 20 dernières années

56 Progression parallèle de l obésité et du diabète de type 2 au cours des 20 dernières années

57 Progression parallèle de l obésité et du diabète de type 2 au cours des 20 dernières années

58 Obésité extrême et espérance de vie

59 Obésité: impacts socio-économiques

60 Obésité: impacts socio-économiques

61 Obésité: impacts socio-économiques

62 Obésité: impacts socio-économiques

63 Conclusions Une alimentation équilibrée.. Aliments à haute valeur nutritionnelle Variée Plaisante En accord avec les recommandations Accessible Ecologique

64 Conclusions Une alimentation équilibrée..c est Difficile (impossible?) à établir Varie en fonction des cultures, des sociétés, des époques, mais également (et surtout!) en fonction des individus

65 Conclusions Une alimentation équilibrée..c est Difficile (impossible?) à établir Varie en fonction des cultures, des sociétés, des époques, mais également (et surtout!) en fonction des individus Eviter les dogmes et les diktats nutritionnels Faire en sorte que le nutritionnellement correct ne devienne pas le nouveau terrorisme

66 Conclusions Une alimentation équilibrée..c est Difficile (impossible?) à établir Varie en fonction des cultures, des sociétés, des époques, mais également (et surtout!) en fonction des individus Eviter les dogmes et les diktats nutritionnels Faire en sorte que le nutritionnellement correct ne devienne pas le nouveau terrorisme À intégrer dans l équilibre complexe propre à chaque individu

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