Centre d Analyse Théorique et de Traitement des données économiques

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "Centre d Analyse Théorique et de Traitement des données économiques"

Transcription

1 Cenre d Analyse Théorique e de Traiemen des données économiques CATT WP No. 9. January 2011 L IMPACT DU TAUX DE CHANGE SUR LES EXPORTATIONS DE L ALLEMAGNE ET DE LA FRANCE HORS ZONE EURO Serge REY CATT-UPPA UFR Droi, Economie e Gesion Avenue du Doyen Poplawski - BP PAU Cedex Tél. (33) Inerne : hp://ca.univ-pau.fr/live/

2 L impac du aux de change sur les exporaions de l Allemagne e de la France hors zone euro Serge REY CATT-UPPA 11 janvier 2011 Résumé: On s inéresse aux exporaions de marchandises de la France e de l Allemagne hors zone euro. A l aide de modèles de coinégraion, des équaions de long erme son esimées, dans un premier emps sur la période 1971Q1-2010Q2 (données rimesrielles), e dans un second emps sur une période plus coure die «période euro». A parir de différenes mesures du aux de change réel de l euro, on rouve que les élasiciés-prix des exporaions son deux fois plus fores pour la France (comprises enre -0.6 e -0.9) que pour l Allemagne (enre -0.2 e -0.3). A l inverse les élasiciés-revenu des exporaions Allemandes son le double de celles de La France, soien des valeurs de 2 conre 1. Ces résulas corroboren les inquiéudes des aceurs économiques français sur la valeur du aux de change euro/dollar. Mais ils révèlen aussi le reard pris par la France dans son adapaion au nouvel environnemen mondial qui a fai suie à l ouverure des économies des PECO e à la monée en puissance des grands pays émergens. Mos clé : Exporaions, Euro, Allemagne, France, racine uniaire, rupures, coinegraion Classificaion JEL : F14, F31, C32

3 2 1. Inroducion Généralemen la valeur d une monnaie préoccupe en priorié les banquiers cenraux, les professionnels de la finance, les responsables d enreprises soumises à la concurrence inernaionale e bien sûr les économises académiques qui on vu là, e depuis longemps, un domaine de recherche de première imporance. Mais ce qui semble changer depuis plusieurs années, c es l inérê de la classe poliique pour le suje. C es duran la campagne à l élecion présidenielle de 2007 que les hommes poliiques français se son emparés du problème. La valeur de l euro 1 es en effe devenu duran cee période un suje inconournable. Ainsi le candida à l élecion présidenielle de la France, Nicolas Sarkozy, déclarai le 18 décembre 2006 à Charleville-Mézières : «La surévaluaion de l euro es une erreur économique grave». Puis le 30 juin 2008, dans une inerview à la chaîne de élévision française France 3, le candida devenu enre emps Présiden de la République affirmai : «AIRBUS fabrique en zone euro e vend pour l'esseniel en zone dollar... chaque fois que l'euro s'apprécie de dix cenimes, Airbus perd un milliard d euros! Commen voulez-vous qu'on fasse la concurrence avec BOEING qui vend en dollars, si on a 30% de surévaluaion de l'euro par rappor au dollar? 2» Plus récemmen en mai 2010, le direceur financier d'eads, Hans-Peer Ring revenai sur la valeur du aux de change euro/dollar dans les ermes suivans : «A 1,20 dollar, nous sommes dans une siuaion dans laquelle nous disposons d'un aux de change équilibré e nous pouvons bien gagner nore vie» 3, confirman ainsi l imporance de l euro pour l aéronauique européenne. Ceres les exporaions de la France ne se réduisen pas au seul seceur aéronauique, mais les mauvaises performances à l exporaion des enreprises françaises, coïncidan avec la monée de l euro face au dollar américain à parir de 2001, on ravivé les craines d un euro surévalué qui pénaliserai la balance commerciale. Paradoxalemen, dans le même emps l Allemagne a affiché des performances remarquables en maière de commerce exérieur. Le graphique 1 présene les balances commerciales (marchandises) de ces deux pays pour une période qui couvre les 40 dernières années. La balance commerciale allemande a éé de manière permanene en excéden sur la période, alors que la balance française n a connu un solde posiif que duran les années On peu d ailleurs remarquer que les balances commerciales des deux pays se son améliorées duran cee décennie. En revanche, on observe rès neemen un phénomène de divergence à parir des années 2000, l excéden commercial allemand augmenan de plus en plus alors que presque symériquemen la siuaion française se dégradai de plus en plus. Bien sûr l excèden commercial allemand visà-vis de la France peu en parie expliquer cela. 1 On rappellera que l'euro es depuis le 01 janvier 2011 la monnaie de dix-sep pays de l'union européenne: l'allemagne, l'auriche, la Belgique, la Grèce, l'espagne, la Finlande, la France, l'irlande, l'ialie, le Luxembourg, les Pays-Bas, le Porugal, la Slovénie, Chypre, Male, la Slovaquie e l Esonie. 2 hp:// 3 Reuers 22 mai 2010.

4 3 Milliards de dollars BC_Allemagne BC_France Graphique 1 : Balances commerciales (BC) de la France e de l Allemagne Source : Base Chelem Touefois, comme le monre le graphique 2, cee dégradaion du commerce français a aussi éé observée vis-à-vis des pays hors zone euro. Milliards de dollars BChze_Allemagne 120 BChze_France Graphique 2 : Balances commerciales hors zone euro (BChze) de la France e de l Allemagne Source : Base Chelem Si on disingue dans les balances commerciales les exporaions des imporaions, on consae que la dégradaion du solde français s explique principalemen par la faible progression des exporaions françaises qui s oppose à la fore croissance des exporaions allemandes. Les graphiques 3 e 4 présenen les évoluions des exporaions réelles de la France e de l Allemagne vis-à-vis du rese du monde e des pays hors zone euro, pour la période Les observaions confirmen que le ralenissemen des exporaions françaises résule bien d un effe volume e non d un effe prix. Il apparaî clairemen que duran la décennie 2000 les exporaions françaises 4 on sagné, son resées aones (Gaulier e al. 2006), 4 Cf. annexe pour le déail du calcul des exporaions réelles.

5 4 noammen lorsqu on se réfère aux parenaires hors zone euro, andis que dans le même emps les exporaions allemandes coninuaien à progresser foremen Exporaions en volume de l'allemagne (Log) Hors Zone Euro (HZE) e Toal 1999Q1= XrAllHze XrAll Graphique 3 : Exporaions en volume de l Allemagne (séries désaisonnalisées) Exporaions en volume de la France (Log) Hors Zone Euro (HZE) e Toal 1999Q1= XrFraHze XFra Graphique 4 : Exporaions en volume de la France (séries désaisonnalisées) Ces observaions peuven alimener les inerrogaions sur l impac du aux de change de l euro, d auan que la dégradaion récene du solde commercial français coïncide avec la fore appréciaion de l euro conre la devise américaine, don la valeur es passée de 0.87 dollar au second rimesre 2001, à 1.56 dollar au second rimesre Néanmoins l impac du aux de change de l euro sur les exporaions relève in fine de l analyse empirique. Aussi, on se propose dans ce ravail d esimer la relaion enre le aux de 5 On peu aussi remarquer qu un phénomène du même ordre a pu êre consaé du milieu des années 1970 au débu des années 1990 ; d un coé une sagnaion des exporaions en volume de la France, noammen face aux parenaires hors zone euro, de l aure une progression régulière des exporaions allemandes vis-à-vis des mêmes parenaires.

6 5 change e les exporaions réelles de marchandises hors zone euro, de la France e de l Allemagne. L éude s appuie sur des données rimesrielles pour la période 1971Q1-2010Q2. On s inéresse en pariculier aux flucuaions du aux de change de l euro qui son appréhendées à la fois à parir des variaions du aux de change réel e de la volailié du aux de change. La secion 2 expose en déail différenes mesures du aux de change réel, ainsi que la mesure de la volailié. Le modèle d exporaions e les propriéés saisiques des variables prises en compe son présenés dans la secion 3. La secion 4 fourni les résulas des esimaions des relaions de coinégraion des exporaions. La secion 5 conclu ce ravail. 2. Les aux de change On présene successivemen le calcul des aux de change réels bilaéraux e effecifs, ainsi que la mesure de la volailié des aux de change Les aux de change réels Considérons que E i/j représene le aux de change nominal bilaéral enre la monnaie d un pays parenaire j e un pays européen (France ou Allemagne) i (nombre d uniés de monnaie érangère j par euro) ; P i représene alernaivemen un indice des prix de la France e de l Allemagne ; P j représene l indice des prix des j parenaires. Le aux de change réel bilaéral R i/j es défini comme R i / j = Ei / j. Pi / Pj. Une hausse de R es synonyme d une appréciaion réelle de l euro. Pour l Allemagne comme pour la France, c es le aux de change de l euro conre dollar qui impore. D une par les firmes européennes son en concurrence direce avec les enreprises américaines, soi sur leurs marchés respecifs soi sur des marchés iers ; d aure par, cerains concurrens imporans comme la Chine on ancré leur monnaie à la devise américaine. Aussi, on pourra dans un premier emps définir des aux de change réels bilaéraux de la France e de l Allemagne, ou de la zone euro, vis-à-vis des Eas-Unis. Compe enu de la disponibilié des données de prix, les aux suivans seron calculés 6 ; Deux aux bilaéraux Allemagne Eas-Unis (déflaeur du PIB e prix à l exporaion de l Allemagne 7 ) e France Eas-Unis (déflaeur du PIB e indice de valeur uniaire des exporaions 8 ). Deux aux bilaéraux Zone Euro Eas-Unis : le premier es calculé pour les prix à la consommaion e le second pour les prix de gros de la zone euro. La série des prix de gros de la zone euro n es disponible que depuis 1982 Q4. 6 Cf. le ableau A1 de l annexe 1 pour le déail des calculs. 7 L indice des prix à la consommaion pour l Allemagne réunifiée n es disponible qu à parir de Noons que ce indice n es disponible que depuis 1990Q1. Les prix à l exporaion de la France ne son pas disponibles sur la période.

7 6 Dans un second emps, on consruira un aux de change réel effecif de la France e de l Allemagne vis-à-vis de leurs principaux parenaires. Ce aux es défini comme une moyenne géomérique des aux de change réel bilaéraux : ωj n P n i TCERi = Ei/j. avec j= 1 P ω j = 1 (1) j j= 1 Les pondéraions ω j reflèen la srucure des exporaions hors zone euro de la France e de l Allemagne vers les j principaux parenaires 9. Une augmenaion (diminuion) du TCER es une appréciaion (dépréciaion) réelle. Les graphiques 5 à 7 donnen les évoluions de ces aux sur l ensemble de la période. Dans le cas de l Allemagne (graphique 5), on peu consaer que les aux de change réels bilaéraux on dans l ensemble des comporemens rès similaires selon que l on reien les prix à l exporaion allemands (R_all_eu_px) ou le déflaeur du PIB (R_all_eu_def). Lorsqu on observe le aux de change réel effecif (TCERall), quare phases dans l évoluion de ce aux apparaissen disincemen : Une phase de dépréciaion, moins marquée que pour les aux bilaéraux vis-àvis du seul dollar, duran les années 1970 jusqu au milieu des années 1980, Un phase de fore appréciaion du milieu des années 1980 jusqu au milieu des années 1990, Un mouvemen de dépréciaion du aux effecif duran la seconde parie des années 1990, Suivi d une période de sabilié du aux réel duran la décennie Cee sabilié ranche avec la dynamique des aux réels bilaéraux qui révèlen un mouvemen d appréciaion réelle R_ALL_EU_Px R_ALL_EU_Def TCERall Q1 1974Q1 1977Q1 1980Q1 1983Q1 1986Q1 1989Q1 1992Q1 1995Q1 1998Q1 2001Q1 2004Q1 2007Q1 2010Q1 Graphique 5 : Taux de change réels bilaéraux e effecif de l Allemagne (1987Q1 : 100) 9 Le déail des pondéraions es donné dans le ableau A2 de l annexe 2.

8 7 Dans le cas de la France (graphique 6), des divergences encore plus nees apparaissen enre les aux bilaéraux conre dollar (R_fra_eu_def e R_fra_eu_px) e le aux effecif (TCERfra). Ceci peu s expliquer en pariculier par le poids imporan du commerce avec les PSEM (enre 25 e 30 % des exporaions françaises duran la période). De plus si le aux effecif évolue de manière similaire à celui de l Allemagne depuis le milieu des années 1980, ce qui reflèe le changemen de poliique monéaire de la France (nouveau SME à parir de 1987 selon l expression de Giavazzi e Spavena, 1990), on observe une divergence marquée duran les années 1970, résula d une plus fore inflaion en France R_FRA_EU_Px R_FRA_EU_Def TCERfra Q1 1974Q1 1977Q1 1980Q1 1983Q1 1986Q1 1989Q1 1992Q1 1995Q1 1998Q1 2001Q1 2004Q1 2007Q1 2010Q1 Graphique 6 : Taux de change réels bilaéraux e effecif de la France (1987Q1 : 100) Enfin, le calcul de aux bilaéraux enre la zone euro e les Eas-Unis monre qu en moyenne les aux bilaéraux son assez sables sur les quarane dernières années, que l on reienne les prix à la consommaion (R_ze_eu_pc) ou les prix de gros (R_ze_eu_pg). Mais sur des périodes plus coures, les fores flucuaions du aux de change nominal de l euro conre dollar (Euro/dollar) se répercuen sur le aux de change réel/compéiivié-prix. 140 R_ZE_EU_Pc Euro/dollar R_ZE_EU_Pg 1, ,4 1,2 1 0,8 60 0,6 1971Q1 1974Q1 1977Q1 1980Q1 1983Q1 1986Q1 1989Q1 1992Q1 1995Q1 1998Q1 2001Q1 Taux de change nominal 2004Q1 2007Q1 2010Q1 Graphique 7 : Taux de change réels e aux de change nominal enre le Zone Euro e les Eas Unis (1987 Q1:100)

9 La volailié du aux de change La volailié du aux du change es calculé à parir d un écar ype condiionnel (modèle GARCH) de la différence première du logarihme du aux de change nominal de l euro conre dollar. La volailié (V) peu se définir comme V = se dédui d un processus GARCH (p,q) de la forme ; avec δ > 0, 0 α, β 0 q i= h, h éan la variance condiionnelle qui p h = δ + α ε + β h (2) i j= 1 j, e où ε représene les résidus obenus d un processus sous jacen 10, pour un ensemble Ψ d informaions, el que ε / Ψ 1 1 ~N(0, h ). Le graphique 8 11 présene l évoluion de cee volailié. Celle-ci es fore au milieu des années 1970, ce qui correspond à l abandon du sysème de Breon Woods, e duran les années En revanche la volailié du aux de change de l euro/dollar es relaivemen faible depuis le débu des années 1990, la remonée en fin de période coïncidan avec la crise financière Ecar ype condiionnel Graphique 8 : Volailié du aux de change nominal de l euro conre dollar 3. Les équaions d exporaions 3.1. Le modèle Si Xi représene les exporaions réelles de biens des pays i ; i = France, Allemagne ; Y* le PIB réel des pays parenaires, R le aux de change réel de l'euro e V un indicaeur de la volailié du aux de change de l euro, on aura un modèle de demande de la forme : * X i = X i ( Y, R, V ) (3) 10 Si e es égal à log( E E 1), nous avons e µ + ε informaion passée ( Ψ 1 ). 11 Cf. annexe pour le déail de l esimaion du modèle GARCH. = avec µ la moyenne de e condiionnelle à l

10 9 avec X / * i Y > 0, X i / R < 0 e / V < 0 ou > 0 X i Les exporaions réelles de la France e de l Allemagne son limiées aux exporaions vers les pays parenaires qui n appariennen pas à la zone euro 12. Les exporaions en volume de l Allemagne son obenues en divisan les exporaions en valeur par l indice des prix à l exporaion, andis que pour la France, ne disposan pas de ce indice sur l ensemble de la période, on a divisé les exporaions en valeur par le déflaeur du PIB. Le PIB réel des pays parenaires es quan à lui défini comme un PIB réel mulilaéral/effecif, c es-à-dire une moyenne géomérique des PIB réels des pays parenaires pondérés par les pars de chacun des parenaires dans les exporaions hors zone euro de la France e de l Allemagne. Les pondéraions son ideniques à celles reenues pour le calcul des aux de change réels effecifs. Compe enu de l ouverure des économies des Pays d Europe Cenrale e Orienale (PECO) au débu des années 1990, on disingue deux schémas de pondéraion, le premier sans les PECO pour la période 1971Q1-1992Q2, le second avec les PECO, pour la période 1992Q3-2010Q2 13. On s aend à un effe posiif sur les exporaions d une augmenaion du PIB des parenaires, c es-à-dire de leur demande. Pour chacun des pays, on reiendra alernaivemen le aux de change réel effecif e les différens aux de change réels bilaéraux, ainsi que la variable volailié. Une appréciaion réelle de l euro (accroissemen de R) réduira les exporaions. Une plus fore volailié aura généralemen un impac négaif sur les échanges (aversion au risque) ou plus raremen posiif si les firmes anicipen qu une plus fore volailié augmenera leurs perspecives de profis audelà des coûs d enrée/sorie du marché. «One view mainains ha he capaciy o expor is anamoun o holding an opion and when exchange rae volailiy increases, he value of ha opion also increases, jus as i would for any normal opion» (McKenzie and Brooks, 1997). Après ransformaion logarihmique de oues les variables, le modèle (3) sera esimé par la méhode de coinegraion sous forme log-linéaire Les propriéés saisiques des variables Les propriéés saisiques des séries son analysées à l aide de ess de racine uniaire. Dans la mesure où les variables du modèle d exporaions fon apparaîre des rupures de endances sur l ensemble de la période éudiée, on reien les ess de Saikkonen e Lükepohl (2002) qui admeen rois ypes de changemen de régime e qui permeen de déerminer de manière endogène la dae de rupure. Ces ess examinen l hypohèse nulle de racine uniaire à parir d une forme générale d une série X : X = µ µ. θ γ + z, (4) ' f ( ) 12 Voir l annexe 3 pour le calcul des exporaions hors zone euro. 13 L annexe 3 donne le déail de ces pondéraions.

11 10 où θ e γ son des paramères inconnus, es un erme de endance, le erme d erreur z éan généré par un processus AR(p), e e de la dae de changemen de régime régime. f ( θ ) ' γ es une foncion de changemen qui dépend de θ T B. On considère rois foncions de changemen de La première foncion es une simple variable «dummy» avec changemen à la dae T B, f 1 = d 1, 0, = 1, < T T B B. (5) La deuxième foncion es basée sur une foncion de disribuion exponenielle qui adme un changemen graduel non linéaire vers un nouveau niveau, don le poin de dépar es à la daet B, f 2 0, < TB ( θ ) = (6) 1 exp[ θ ( TB + 1)], TB La dernière foncion s apparene à une foncion raionnelle avec un opéraeur reard appliqué à une variable «dummy» d 1. Le erme de changemen de régime es de la forme [γ 1 (1-θL) -1 +γ 2 (1- θl) -1 L] d 1 ; où θ es un scalaire compris enre 0 e γ=(γ 1,γ 2 ). Soi f 3 0, ' ( θ ) γ = γ 1 γ 1 + TB j= 1 θ j 1 ( θγ + γ ), 1 2 < T = T T B B B Cee dernière foncion offre davanage de possibiliés de changemens non linéaires 14. Le es se déroule en deux emps. Dans une première éape, l équaion (4) es esimée par la méhode des moindres carrés généralisés. Dans une seconde éape, on procède à un es ADF sur les séries X ransformées/filrées, soi ˆ ' X = X ˆ µ ˆ µ. f ( ˆ) θ ˆ γ 0 1 Les résulas des ess son présenés dans le ableau 1. Ils confirmen que les variables son non saionnaires. Le seul doue concerne le aux de change réel avec prix de gros de la zone euro conre dollar pour lequel la non saionnarié es rejeée au seuil de 10%, mais pas à 5 %. Néanmoins il convien de rappeler que pour cee variable la période d esimaion es réduie du fai du manque des données pour les prix de gros de la zone euro. 14 Pour plus de déails, cf. Lükepohl (2004a, p.60).

12 11 Tableau 1: Tess de racine uniaire avec rupure Variables (Log) Trend Tess ADF -sa. Tess SL (dae de rupure inconnue a priori) Break dae Shif dummy -sa Exporaions hors zone euro Exp. disrib. -sa Raional funcion -sa Conclusion XRAllhze oui * 2009q I(1) XRfrahze oui q I(1) PIB effecif PIBeff_all oui q I(1) PIBeff_fra oui q I(1) Taux de change réels Allemagne TCERall non q I(1) R_all_eu_def non q I(1) R_all_eu_px non q I(1) France TCERfra non q I(1) R_fra_eu_def non * 1991q I(1) R_fra_eu_px(a) non * 1991q I(1) Zone euro R_ze_eu_pc non q I(1) R_ze_eu_pg(b) non q * * * I(0) * Volailié de l euro conre dollar (Ecar ype condiionnel) Euro/dollar non Q ** I(1) *Significaif au seuil 10%. ** Significaif au seuil 5%. Les valeurs criiques pour les seuils 1%, 5%, e 10% son respecivemen,-3.48, -2.88, e pour le modèle sans rend, e -3.55,-3.03, e pour le modèle avec rend. (a ) Période 1990Q1-2010Q2 (b ) Période 1982Q4-2010Q2 Les variables du modèle d exporaions éan non saionnaires, les foncions d exporaions seron esimées par la méhode de coinégraion. 4. La coinegraion On procédera dans un premier emps au es du nombre de relaions de coinégraion e on esimera ensuie ces relaions. Suivan la même démarche que pour les ess de racine uniaire, on reiendra les méhodes d esimaion avec variable de rupure développées respecivemen par Saikkonen e Lükepohl (2000) pour les ess de coinégraion, e Ahn e Reinsel (1990) pour l esimaion des veceur à correcion d erreur Pour une présenaion plus complèe on pourra se référer à Lükepohl e Kräzig (2004).

13 Les ess de coinégraion Les résulas des ess son présenés dans le ableau 2. Pour les deux pays on rouve oujours au moins une relaion de coinégraion, quelle que soi la définiion du aux de change réel. Tableau 2:Tess de coinegraion H ( r = r 0 r0 ) : 1 r0 ) : H ( r > r C.V. 5% C.V. 10% Taux de change réel 0 0 Reards Tess SL (sans rend; µ = µ 0 + δ. D ) (a) r 0 =0 r> TCERall ** (0.01) R_all_eu_def ** R_all_eu_px ** R_ze_eu_pc ** (0.04) R_ze_eu_pg * (b) (0.06) TCERfra ** (0.01) R_fra_eu_def ** R_fra_eu_px ** (c) (0.04) R_ze_eu_pc ** R_ze_eu_pg ** (b) (0.04) r 0 =1 r> ** (0.03) 25.58** (0.03) 27.77** (0.01) 24.31** (0.04) (0.11) (0.11) 39.37** (0.50) 37.10** 0.00) (0.16) Saisique LR r 0 =2 r> Allemagne 3.67 (0.75) 7.23 (0.30) 13.04** (0.04) 12.67** (0.04) 5.36 (0.52) France 3.00 (0.84) 17.36** (0.01) 7.57 (0.28) 12.32** (0.04) 9.62 (0.14) r 0 =3 r> (0.41) 1.88 (0.20) 1.69 (0.23) 4.02* (0.06) 2.54 (0.13) 0.13 (0.77) 3.62* (0.07) 0.60 (0.50) 3.46* (0.07) 1.32 (0.29) Termes déerminises Consane, d1981q2, d2001q1, d2009q1 Consane, d1981q2, d1988q3, d2009q1 Consane, d1981q2, d1992q3, d2009q1 Consane, d1981q2, d1992q3, d2009q1 Consane, d1991q2, d2009q1 Consane, d1981q2, d2001q1, d2009q1 Consane, d1981q2, d1991q2, d2009q1 Consane, d1991q2, d2009q1 Consane, d1981q2, d1992q3, d2009q1 Consane, d1991q2, d2009q1 Noes: r es le nombre de veceurs de coinegraion. P-values enre parenhèses. *Reje de H 0 au seuil 5%. ** Reje de 0 H au seuil 10%. d pour variable dummy. (a) Si un rend es orhogonal à la relaion de coinegraion, il es pris en compe par le erme consan. (b ) Période 1982Q4-2010Q2. (c) Période 1990Q1-2010Q2

14 Les relaions de coinégraion sur l ensemble de la période On esime l équaion (3) sous forme log-linéaire. Les résulas son présenés dans le ableau On peu noer qu ils son globalemen cohérens avec ce que prédi le modèle, dans le sens où une appréciaion réelle de l euro, comme une plus grande volailié de l euro, a un effe négaif sur les exporaions de l Allemagne e de la France, andis qu une augmenaion du PIB/demande des pays parenaires a un effe posiif sur ces mêmes exporaions. Néanmoins si on compare les esimaions obenues pour les deux pays, ceraines différences mérien d êre noées : Quelle que soi la définiion du aux de change réel, les élasiciés-prix des exporaions françaises son oujours plus élevées (en moyenne du double) que celles des exporaions allemandes. Ce consa vau aussi pour les coefficiens de la variable volailié. Ce résula es cohéren avec le fai que les exporaeurs français on un pouvoir de marché plus faible que celui des exporaeurs allemands, ce qui les amène à adoper des sraégies de arificaion au marché (Pricing-To-Marke, noé PTM). Gaulier e al. (2006 p.185) noen que «les exporaeurs français comprimen leurs marges pour conserver leurs pars de marché à l exporaion andis que les exporaeurs allemands ransmeen beaucoup plus direcemen les variaions de change dans leurs prix à l exporaion, ce qui leur perme de préserver leurs marges. Lorsque l euro se déprécie, les exporaeurs français reconsiuen leurs marges, quie à perdre en compéiivié-prix». Les résulas obenus dans ce ravail confirmen que le pays qui a des élasiciés-prix plus élevées a égalemen un comporemen de PTM plus marqué. Nos conclusions rejoignen aussi celles de Danninger e Jouz (2007) qui obiennen des élasiciés-prix (aux de change réel effecif calculé à parir des coûs uniaires du ravail dans l indusrie) des exporaions allemandes comprises enre -0.2 e -0.4 selon la spécificaion du modèle, dans une éude poran sur l ensemble des exporaions de biens enre 1993 e Parallèlemen on obien des élasiciés-revenu supérieures pour l Allemagne, puisqu elles son comprises enre 1.8 e 2.4 conre 1.0 à 1.7 pour la France. Néanmoins, compe enu des nombreux événemens survenus duran la période éudiée, il es possible que les comporemens/élasiciés aien changé. On va donc eser la sabilié du modèle. Le ableau 4 fourni les résulas de deux ess de Chow, l un qui perme de eser la présence d une rupure (break-poin es) à une dae déerminée de manière endogène, l aure qui perme de eser la validié d une décomposiion en deux sous échanillons (sample-spli es). 16 Compe enu de la disponnibié des données, le modèle avec R_fra_eu_px n es pas esimé sur la période globale, mais le sera sur la «période euro».

15 14 Tableau 3: Equaions de coinégraion des Exporaions 1971Q1-2010Q2 Variables Taux réels (Log) Reards LogR LogVol LogPIBeff Consane Variables de rupure Allemagne TCERall * (0.07) R_All_eu_def ** (0.01) R_All_eu_px ** R_Ze_eu_pc ** R_Ze_eu_pg (b) ** (0.12) ** (0.01) ** ** (0.03) ** 2.468** 2.045** 1.819** 2.183** 2.047** France ** ** ** (0.004) ** (0.03) * D1981q2, TD2001q1, D2009q1 TD1981q2, D1988q3, D2009q1 D1981q2, D1992q3, D2009q1 D1981q2, D1992q3, D2009q1 D1991q2, D2009q1 TCERfra ** (0.001) R_Fra_eu_def ** R_Ze_eu_pc ** R_Ze_eu_pg (b) ** ** (0.04) * (0.06) ** (0.03) ** 1.674** 1.712** 1.641** 1.042** (0.48) (0.44) (0.14) 2.098** D1981q2,T D2001q1, D2009q1 TD1981q2, D1991q2, D2009q1 TD1981q2, D1992q3, D2009q1 D1991q2, D2009q1 Noes: p-values enre parenhèses. ** Significaif au seuil 5%. * Significaif au seuil 10%. D indique une variable dummy ; TD une variable dummy avec endance. (a) Nombre de reards déerminés à l aide des crières d informaion d Akaike (AIC) e de Schwarz (SIC). (b) Période d esimaion: 1982Q4-2010Q2

16 Pour ous les modèles, les p-values 17 du es du khi-deux, e dans 7 cas sur 9 les p-values obenues par la méhode du boosrap, conduisen au reje de l hypohèse de sabilié. La dae de changemen de régime se siue le plus souven auour de 1980, à l excepion du modèle qui prend en compe les prix de gros de la zone euro e qui es esé, comme cela a déjà éé noé, sur une période plus coure. Tableau 4: Tess de sabilié Taux réels TCERall R_All_eu_def R_All_eu_px R_Ze_eu_pc R_Ze_eu_pg TCERfra R_Fra_eu_def R_Ze_eu_pc R_Ze_eu_pg Dae de rupure 1984Q3 1978Q3 1983Q3 1983Q2 1989Q4 1978Q2 1982Q1 1979Q3 1998Q3 Allemagne Break poin Chow Tes Sample Spli Chow es (1) 0.010** 0.070* (2) 0.000** 0.000* (1) (2) 0.000** 0.10* (1) ** (2) 0.000** 0.000** (1) (2) 0.000** 0.000** (1) 0.032** (2) 0.000** 0.082* France (1) 0.010** (2) 0.009** 0.006* (1) 0.006** 0.000** (2) 0.000** 0.000** (1) 0.020** 0.042** (2) 0.000** 0.000** (1) 0.004** 0.006** (2) 0.000** 0.000** (1) p-values déerminées par la méhode de boosrap (2) p-value pour la saisique du Khi-deux. * e **, reje de l hypohèse nulle de sabilié aux seuils 5% e 10%. Aussi, il apparaî uile de procéder à une nouvelle esimaion du modèle pour les sous périodes. Mais dans la mesure où on s inéresse plus pariculièremen aux effes de l euro sur le commerce, on s en iendra à la seconde sous période révélée par les ess de sabilié. On qualifiera de «période euro» cee sous période, dans la mesure où elle couvre à la fois la période euro srico sensu (à parir de 1999), e la période Sysème Monéaire Européen (à parir de 1979), phase préparaoire au passage à l euro. 17 Pour le déail des saisiques de ess, on pourra se reporer à Lükepohl (2004b).

17 Les relaions de coinégraion sur la «période euro» Le ableau 5 donne les résulas des relaions de coinégraion 18 esimées pour la sous période euro. Les différences observées précédemmen pour les valeurs des élasiciés son encore plus nees duran la «période euro». Les élasiciés-prix resen faibles pour l Allemagne puisqu elles son comprises enre -0.2 e -0.3, à l excepion du aux réel effecif qui donne une élasicié rès faible e non significaivemen différene de zéro. Ceci confirme que c es bien le aux de change de l euro conre dollar qui es perinen pour expliquer les exporaions allemandes. En revanche oues les élasiciés-prix son comprises enre -0.6 e -0.9 pour la France, soi le double de ce que l on rouve pour l Allemagne. De même les coefficiens de la variable volailié son ous négaifs e sysémaiquemen plus élevés (en valeur absolue) pour la France. Les valeurs des élasiciés revenu son aussi mainenan assez différenes enre les deux pays. Les exporaions allemandes son les plus sensibles à la demande exerne. Tous les modèles donnen des résulas similaires avec des coefficiens du PIB des pays parenaires compris enre 2 e 2.2. A l inverse ces élasiciés son deux fois plus faibles pour la France, puisqu elles son comprises enre 0.8 e 1.3, selon les modèles. Les résulas obenus ici son donc clairs ; d une par les exporaions allemandes hors zone euro son rès sensibles à la demande exerne e faiblemen sensibles à la compéiivié-prix ; d aure par les exporaions françaises hors zone euro son plus foremen dépendanes de la compéiivié-prix e moins foremen sensibles à la demande exerne. Ces observaions confirmen en premier lieu que l Allemagne a su, mieux que la France, irer parie de la croissance mondiale. Une augmenaion de 1% de la demande exerne enraîne une hausse de 2% des exporaions allemandes conre seulemen 1% des exporaions françaises. Ce résula s explique par les différences de spécialisaion des deux pays. D une par l Allemagne expore davanage vers les PECO e les Pays scandinaves, voire les Eas Unis, alors que la France es plus foremen ournée vers les PSEM (Cf. ableau A2). D aure par, les allemands disposen d un avanage significaif dans les seceurs de l auomobile e des machines e équipemens (L Angevin e Serravalle, 2005), alors que l avanage de la France se siue pluô dans les seceurs de l agroalimenaire e surou de l aéronauique, (Arus e Fonagné, 2006), ce qui expliquerai les réacions coé français à l appréciaion de l euro. 18 Les ess de coinégraion, non présenés ici, confirmen la présence d au moins une relaion de coinégraion pour chacun des modèles.

18 Tableau 5: Equaions de coinégraion des Exporaions : «Période euro» Variables Taux réels (Log) Période Reards(a) LogR logvol LogPIBeff Consane Variables de rupure Allemagne TCERall 1984Q3-2010Q2 R_All_eu_def 1978Q3-2010Q2 R_All_eu_px 1983Q3-2010Q2 R_Ze_eu_pc 1984Q4-2010Q2 R_Ze_eu_pg 1989Q4-2010Q (0.76) ** ** ** ** * (0.08) ** (0.01) ** ** ** 2.273** (0.02) 2.063** 1.991** (0.01) 2.049** 2.047** ** ** ** ** ** D2001q1, D2009q1 D1981q2, D1988q3, D2009q1 D1992q3, D2009q1 D1992q3, D2009q1 D1991q2, D2009q1 France TCERfra 1978Q2-2010Q2 R_Fra_eu_def 1982Q1-2010Q2 R_Fra_eu_px 1990Q1-2010Q2 R_Ze_eu_pc 1979Q3-2010Q2 R_Ze_eu_pg 1998Q3-2010Q ** ** ** ** ** ** (0.01) ** ** ** ** 1.356** 1.103** 1.127** (0.01) 1.094** 0.863** (0.26) 1.457** 2.899** (0.03) 0.345** (0.460) 2.528** D1981q2, D2001q1, D2009q1 D1991q2, D2009q1 D1991q2,TD2009q1 D1981q2, D1992q3, D2009q1 D2009q1 Noes: p-values enre parenhèses. ** Significaif au seuil 5%l. * Significaif au seuil 10%. D indique une variable Dummy ; TD une variable dummy avec endance. (a) Nombre de reards déerminés à l aide des crières d informaion d Akaike (AIC) e de Schwarz (SBIC).

19 18 En second lieu, il convien de noer que l Allemagne a su profier de l ouverure des PECO pour préserver la compéiivié-prix/coûs de ses produis face à une concurrence inernaionale de plus en plus exacerbée. Avec des coûs horaires du ravail de 27.6 euros en , conre un 1.4 à 4.5 euros dans les PECO (Sinn, 2006), les enreprises allemandes on délocalisé une parie de leurs processus de producion, c es à dire les aciviés en amon qui fon appel à de la main d œuvre peu qualifiée, conservan les aciviés plus en aval qui nécessien davanage de capial e de main d œuvre qualifiée. Elles on en quelques sore «régionaliser» leurs processus de producion. Germany is gradually urning ino a bazaar economy 20 ha is supplying he world wih a broad range of producs bu has a growing share of he value of is goods produced in is Easern hinerland (Sinn, 2006 p.1162). Ceci a eu pour conséquence d accroîre foremen la par des inpus imporés dans la valeur ajouée, par qui es passée de 28 % au débu des années 1990 à 42% en 2005 (Danninger e Jouz, 2007 p.7). Finalemen, les spécialisaions différenes fon que les exporaions de l Allemagne son moins sensibles à l appréciaion de l euro. Une appréciaion de l euro de 10% enraîne une réducion des quaniés exporées par la France de 6 à 9%, suivan les mesures de la compéiivié-prix, conre seulemen 2 % pour l Allemagne. 5. Conclusion A la différence de la plupar des ravaux consacrés aux exporaions des pays européens, noammen ceux qui concernen l Allemagne e de la France, ce ravail a eu pour obje de se focaliser sur les exporaions de marchandises de la France e de l Allemagne en direcion des seuls parenaires hors zone euro. Ceci a permis de mieux mere en évidence l effe aux de change, qui es arificiellemen rédui lorsqu on reien les exporaions vis-à-vis de la oalié des parenaires, dès lors que des pays qui commercen foremen enre eux comme la France e l Allemagne on adopé la même monnaie. On esime les élasiciés-prix e revenu de long erme à l aide d équaions de coinégraion. On monre que les exporaions allemandes son davanage réacives à la demande exerne e qu à l inverse elles son moins sensibles aux variaions du aux de change de l euro. Ce résula es robuse aux différenes définiions du aux de change réel de l euro. Il vau égalemen lorsqu on s inéresse à l impac d une plus fore volailié de la monnaie unique. Pour expliquer ces différences, il peu êre avancé que «la fragmenaion inernaionale de la producion a progressé plus rapidemen en Allemagne qu en France depuis une quinzaine d années. Cee poliique menée par les grandes enreprises a apporé des gains de compéiivié subsaniels à l Allemagne, même si les exporaions ainsi gagnées on un conenu en emplois relaivemen faible» (Arus e Fonagné 2006 p. 65). Au vu de ces résulas, on comprend pourquoi les aceurs économiques français, e au delà les responsables poliiques, s inquièen davanage que leurs homologues allemands de la valeur de l euro. 19 Ce coû es évalué euros pour la France. 20 Ce poin es discué par Boulhol (2006).

20 19 Noons enfin que ce ravail pourrai êre compléé par une analyse de la dynamique de cour erme des exporaions qui permerai en pariculier de mesurer l impac des mésalignemens (sur/sous évaluaion) de l euro sur les exporaions de produis. Bibliographie : Ahn, S. K. e Reinsel, G. C., (1990), «Esimaion of parially nonsaionary mulivariae auoregressive models», Journal of he American Saisical Associaion 85, pp Arus, P. e L. Fonagné, (2006), Évoluion récene du commerce exérieur français, Rappor du Conseil d Analyse Economique, La Documenaion Française. Boulhol, H., (2006), «Le bazar allemand explique--il l écar de performance à l exporaion par rappor à la France?», complémen au rappor Évoluion récene du commerce exérieur français, Arus e Fonagné (eds), pp Danninger, S. e F. Jouz, (2007), «Wha Explains Germany s Rebounding Expor Marke Share?», IMF Working Paper 07/24. Gaulier, G., A. Lahrèche-Révil, e I. Méjean, (2006), «Les élasiciés-prix e revenu des exporaions en France e en Allemagne : une analyse sur données désagrégées», complémen au rappor Évoluion récene du commerce exérieur français, Arus e Fonagné (eds), pp Giavazzi, F. e L. Spavena (1990), «The " New " EM's», in P. De Grauwe e L. Papademos (éds), The European Moneary Sysem in he 1990s, New York, Longman. L Angevin C. e S. Serravalle (2005) : «Performances à l exporaion de la France e de l Allemagne, une analyse par seceur e desinaion géographique», INSEE, Documen de ravail de la Direcion des éudes e synhèses économiques, n G2005/05, mai. Lükepohl, H., (2004a), «Univariae Time Series Analysis», in Lükepohl, H. and Kräzig, M. (eds), Applied Time Series Economerics, Cambridge Universiy Press, Cambridge. Lükepohl, H., (2004b), «Vecor Auoregressive and Vecor error Correcion models», in Lükepohl, H. and Kräzig, M. (eds), Applied Time Series Economerics, Cambridge Universiy Press, Cambridge Lükepohl, H. e Kräzig, M. (eds) (2004), Applied Time Series Economerics, Cambridge Universiy Press, Cambridge Mc Kenzie, M. e R. Brooks, (1997), «The Impac of Exchange Rae Volailiy on German- US Trade Flows», Journal of Inernaional Financial Markes, Insiuions and Money 7, pp Saikkonen, P., e Lükepohl, H., 2000, «Tesing for he Coinegraing Rank of a VAR Process wih an Inercep», Economeric Theory, 16, Saikkonen, P. e H. Lükepohl, (2002), «Tesing for a Uni Roo in a Time Series wih a Level Shif a Unknown Time», Economeric Theory 18, pp Sinn, H-W., (2006), «Pahological Expor Boom and he Bazaar Effec: How o Solve he German Puzzle», The World Economy 29(9), pp

21 20 Annexe 1 : Définiions e calcul des aux de change réels bilaéraux On reien cinq définiions différenes pour les aux de change réels ; deux pour la zone euro, rois pour l Allemagne e deux pour la France. Tableau A1: Définiions des aux de change réels bilaéraux Pays domesique Pays parenaire Période Modèle Allemagne - Eas-Unis R_All_eu_def Déflaeur du PIB Déflaeur du PIB 1971Q1-2010Q2 Allemagne R_All_eu_px Prix à l exporaion Prix de gros 1971Q1-2010Q2 Allemagne France - Eas-Unis R_Fra_eu_def Déflaeur du PIB Déflaeur du PIB 1971Q1-2010Q2 France R_Fra_eu_px IVU des expor. Prix de gros 1990Q1-2010Q2 France R_ze_eu_pc Prix à la consommaion Zone Euro - Eas-Unis Prix à la consommaion 1971Q1-2010Q2 France e Allemagne R_ze_eu_pg Prix de gros Prix de gros 1982Q4-2010Q2 France e Allemagne Annexe 2 : Pondéraions pour les calculs des aux de change réels effecifs e des PIB effecifs (PIB des pays parenaires) On s inéresse aux principaux desinaaires hors zone Euro des exporaions de marchandises de l Allemagne e de la France. En fin de période, les pays reenus compaien respecivemen pour 84% e 83 % des exporaions oales hors zone euro. On disingue deux sous périodes, 1971Q1-1992Q2 e 1992Q3-2010Q2, pour enir compe de l ouverure de l Ex-URSS e des pays d Europe cenrale. Les pondéraions son des moyennes sur chaque période.

22 21 Tableau A2 : Poids des pays parenaires (imporaeurs) hors zone Euro Pays exporaeurs Allemagne France Pays parenaires 1971Q1-1992Q2 1992Q3-2010Q2 1971Q1-1992Q2 1992Q3-2010Q2 Eas-Unis Canada Japon Royaume-Uni Scandinavie Asie PECO PSEM Amérique du Sud Ausralie/N. Zélande Afrique du Sud Scandinavie : Danemark, Suède Asie : Indonésie, Inde, NPI d Asie, e Chine PECO : Ex-URSS, Turquie e pays d Europe cenrale PSEM : Pays du Sud e de l Es Médierranéen Amérique du Sud : Brésil, Mexique e Argenine Sources : Calculs de l aueur à parir de la base Chelem Annexe 3 : Sources des données Taux de change euro/dollar : Daasream de 1971 à 1999 (euro synhéique), IFS Cd-rom depuis 1999, ligne rf. Prix à la consommaion harmonisé de la zone euro; Eurosa, Daasream depuis 1971 e IFS Cd-rom depuis 1998, ligne 64H. Prix de gros (Price Producer Index) : IFS Cd-rom, ligne 63. Données disponibles depuis 1982Q4. Déflaeurs du PIB : IFS Cd-rom, ligne 99BIR. Exporaions en volume : IFS Cd-rom, ligne 72. Prix à l exporaion de l Allemagne : IFS Cd-rom, Ligne 76. Indice de Valeur Uniaire des exporaions de la France : IFS Cd-rom, Ligne 74 PIB en volume : IFS Cd-rom, ligne 99BVR. Calcul des exporaions en volume hors zone euro : Pour les deux pays on s es référé dans un premier emps aux données d exporaions en valeur de la base Chelem e du FMI. Ces données son fournies pour chaque parenaire e sur une fréquence annuelle pour la base Chelem, e pour le oal des exporaions (oal des parenaires), mais en fréquence annuelle e rimesrielle pour le FMI. Aussi, on a pu calculer pour chaque année le raio exporaions oales/exporaions hors zone euro. Les données d exporaions hors zone euro en fréquence rimesrielle on alors éé obenues dans un second

23 22 emps en supposan que pour les 4 rimesres d une année, ce raio rese le même. Les exporaions réelles de l Allemagne seron obenues en divisan les exporaions en valeur par les prix à l exporaion e celles de la France en divisan par le déflaeur du PIB. Annexe 4 : Modèle GARCH pour le aux de change nominal Euro/dollar Le ableau A3 présene les résulas de l esimaion du modèle (2). Table A3: Esimaion du modèle GARCH(1,1) 1971Q1 2010Q2 Variable δ α β Log de la vraisemblance LogE i/j (0.35) (0.28) 0.703** Noes: p-values enre parenhèses. ** reje de l hypohèse nulle au seuil 5%.

La rentabilité des investissements

La rentabilité des investissements La renabilié des invesissemens Inroducion Difficulé d évaluer des invesissemens TI : problème de l idenificaion des bénéfices, des coûs (absence de saisiques empiriques) problème des bénéfices Inangibles

Plus en détail

Le mode de fonctionnement des régimes en annuités. Secrétariat général du Conseil d orientation des retraites

Le mode de fonctionnement des régimes en annuités. Secrétariat général du Conseil d orientation des retraites CONSEIL D ORIENTATION DES RETRAITES Séance plénière du 28 janvier 2009 9 h 30 «Les différens modes d acquisiion des drois à la reraie en répariion : descripion e analyse comparaive des echniques uilisées»

Plus en détail

CHAPITRE 4 RÉPONSES AUX CHOCS D INFLATION : LES PAYS DU G7 DIFFÈRENT-ILS LES UNS DES AUTRES?

CHAPITRE 4 RÉPONSES AUX CHOCS D INFLATION : LES PAYS DU G7 DIFFÈRENT-ILS LES UNS DES AUTRES? CHAPITRE RÉPONSES AUX CHOCS D INFLATION : LES PAYS DU G7 DIFFÈRENT-ILS LES UNS DES AUTRES? Les réponses de la poliique monéaire aux chocs d inflaion mondiaux on varié d un pays à l aure Le degré d exposiion

Plus en détail

Chapitre 2 L investissement. . Les principales caractéristiques de l investissement

Chapitre 2 L investissement. . Les principales caractéristiques de l investissement Chapire 2 L invesissemen. Les principales caracérisiques de l invesissemen.. Définiion de l invesissemen Définiion générale : ensemble des B&S acheés par les agens économiques au cours d une période donnée

Plus en détail

Finance 1 Université d Evry Val d Essonne. Séance 2. Philippe PRIAULET

Finance 1 Université d Evry Val d Essonne. Séance 2. Philippe PRIAULET Finance 1 Universié d Evry Val d Essonne éance 2 Philippe PRIAULET Plan du cours Les opions Définiion e Caracérisiques Terminologie, convenion e coaion Les différens payoffs Le levier implicie Exemple

Plus en détail

CHAPITRE I : Cinématique du point matériel

CHAPITRE I : Cinématique du point matériel I. 1 CHAPITRE I : Cinémaique du poin maériel I.1 : Inroducion La plupar des objes éudiés par les physiciens son en mouvemen : depuis les paricules élémenaires elles que les élecrons, les proons e les neurons

Plus en détail

Pouvoir de marché et transmission asymétrique des prix sur les marchés de produits vivriers au Bénin

Pouvoir de marché et transmission asymétrique des prix sur les marchés de produits vivriers au Bénin C N R S U N I V E R S I T E D A U V E R G N E F A C U L T E D E S S C I E N C E S E C O N O M I Q U E S E T D E G E S T I O N CENTRE D ETUDES ET DE RECHERCHES SUR LE DEVELOPPEMENT INTER NATIONAL Pouvoir

Plus en détail

Les deux déficits, budgétaire et du compte courant, sont-ils jumeaux? Une étude empirique dans le cas d une petite économie en développement

Les deux déficits, budgétaire et du compte courant, sont-ils jumeaux? Une étude empirique dans le cas d une petite économie en développement Les deux déficis, budgéaire e du compe couran, sonils jumeaux? Une éude empirique dans le cas d une peie économie en développemen (Version préliminaire) Aueur: Wissem AJILI Docorane CREFED Universié Paris

Plus en détail

MATHEMATIQUES FINANCIERES

MATHEMATIQUES FINANCIERES MATHEMATIQUES FINANCIERES LES ANNUITES INTRODUCTION : Exemple 1 : Une personne veu acquérir une maison pour 60000000 DH, pour cela, elle place annuellemen au CIH une de 5000000 DH. Bu : Consiuer un capial

Plus en détail

2. Quelle est la valeur de la prime de l option américaine correspondante? Utilisez pour cela la technique dite de remontée de l arbre.

2. Quelle est la valeur de la prime de l option américaine correspondante? Utilisez pour cela la technique dite de remontée de l arbre. 1 Examen. 1.1 Prime d une opion sur un fuure On considère une opion à 85 jours sur un fuure de nominal 18 francs, e don le prix d exercice es 175 francs. Le aux d inérê (coninu) du marché monéaire es 6%

Plus en détail

VA(1+r) = C 1. VA = C 1 v 1

VA(1+r) = C 1. VA = C 1 v 1 Universié Libre de Bruxelles Solvay Business School La valeur acuelle André Farber Novembre 2005. Inroducion Supposons d abord que le emps soi limié à une période e que les cash flows fuurs (les flux monéaires)

Plus en détail

Pour 2014, le rythme de la reprise économique qui semble s annoncer,

Pour 2014, le rythme de la reprise économique qui semble s annoncer, En France, l invesissemen des enreprises reparira--il en 2014? Jean-François Eudeline Yaëlle Gorin Gabriel Sklénard Adrien Zakharchouk Déparemen de la conjoncure Pour 2014, le ryhme de la reprise économique

Plus en détail

Document de travail FRANCE ET ALLEMAGNE : UNE HISTOIRE DU DÉSAJUSTEMENT EUROPEEN. Mathilde Le Moigne OFCE et ENS ULM

Document de travail FRANCE ET ALLEMAGNE : UNE HISTOIRE DU DÉSAJUSTEMENT EUROPEEN. Mathilde Le Moigne OFCE et ENS ULM Documen de ravail 2015 17 FRANCE ET ALLEMAGNE : UNE HISTOIRE DU DÉSAJUSTEMENT EUROPEEN Mahilde Le Moigne OFCE e ENS ULM Xavier Rago Présiden OFCE e chercheur CNRS Juin 2015 France e Allemagne : Une hisoire

Plus en détail

2009-01 EFFICIENCE INFORMATIONNELLE DES 1948-2008 UNE VERIFICATION ECONOMETRIQUE MARCHES DE L OR A PARIS ET A LONDRES, DE LA FORME FAIBLE

2009-01 EFFICIENCE INFORMATIONNELLE DES 1948-2008 UNE VERIFICATION ECONOMETRIQUE MARCHES DE L OR A PARIS ET A LONDRES, DE LA FORME FAIBLE 009-01 EFFICIENCE INFORMATIONNELLE DES MARCHES DE L OR A PARIS ET A LONDRES, 1948-008 UNE VERIFICATION ECONOMETRIQUE DE LA FORME FAIBLE Thi Hong Van HOANG Efficience informaionnelle des marchés de l or

Plus en détail

Séminaire d Économie Publique

Séminaire d Économie Publique Séminaire d Économie Publique Les niveaux de dépenses d'infrasrucure son-ils opimaux dans les pays en développemen? Sonia Bassi, LAEP Discuan : Evans Salies, MATISSE & ADIS, U. Paris 11 Mardi 8 février

Plus en détail

F 2 = - T p K 0. ... F T = - T p K 0 - K 0

F 2 = - T p K 0. ... F T = - T p K 0 - K 0 Correcion de l exercice 2 de l assisana pré-quiz final du cours Gesion financière : «chéancier e aux de renabilié inerne d empruns à long erme» Quesion : rappeler la formule donnan les flux à chaque échéance

Plus en détail

CHELEM Commerce International

CHELEM Commerce International CHELEM Commerce Inernaional Méhodes de consrucion de la base de données du CEPII Alix de SAINT VAULRY Novembre 2013 1 Conenu de la base de données Flux croisés de commerce inernaional (exporaeur, imporaeur,

Plus en détail

Evaluation des Options avec Prime de Risque Variable

Evaluation des Options avec Prime de Risque Variable Evaluaion des Opions avec Prime de Risque Variable Lahouel NOUREDDINE Correspondance : LEGI-Ecole Polyechnique de Tunisie, BP : 743,078 La Marsa, Tunisie, Insiu Supérieur de Finance e de Fiscalié de Sousse.

Plus en détail

Les circuits électriques en régime transitoire

Les circuits électriques en régime transitoire Les circuis élecriques en régime ransioire 1 Inroducion 1.1 Définiions 1.1.1 égime saionnaire Un régime saionnaire es caracérisé par des grandeurs indépendanes du emps. Un circui en couran coninu es donc

Plus en détail

Séquence 2. Pourcentages. Sommaire

Séquence 2. Pourcentages. Sommaire Séquence 2 Pourcenages Sommaire Pré-requis Évoluions e pourcenages Évoluions successives, évoluion réciproque Complémen sur calcularices e ableur Synhèse du cours Exercices d approfondissemen 1 1 Pré-requis

Plus en détail

Impact du vieillissement démographique sur l impôt prélevé sur les retraits des régimes privés de retraite

Impact du vieillissement démographique sur l impôt prélevé sur les retraits des régimes privés de retraite DOCUMENT DE TRAVAIL 2003-12 Impac du vieillissemen démographique sur l impô prélevé sur les rerais des régimes privés de reraie Séphane Girard Direcion de l analyse e du suivi des finances publiques Ce

Plus en détail

COURS GESTION FINANCIERE A COURT TERME SEANCE 3 PLANS DE TRESORERIE. François LONGIN www.longin.fr

COURS GESTION FINANCIERE A COURT TERME SEANCE 3 PLANS DE TRESORERIE. François LONGIN www.longin.fr COURS GESTION FINANCIERE A COURT TERME SEANCE 3 PLANS DE TRESORERIE SEANCE 3 PLANS DE TRESORERIE Obje de la séance 3 : dans la séance 2, nous avons monré commen le besoin de financemen éai couver par des

Plus en détail

Texte Ruine d une compagnie d assurance

Texte Ruine d une compagnie d assurance Page n 1. Texe Ruine d une compagnie d assurance Une nouvelle compagnie d assurance veu enrer sur le marché. Elle souhaie évaluer sa probabilié de faillie en foncion du capial iniial invesi. On suppose

Plus en détail

Les Comptes Nationaux Trimestriels

Les Comptes Nationaux Trimestriels REPUBLIQUE DU CAMEROUN Paix - Travail Parie ---------- INSTITUT NATIONAL DE LA STATISTIQUE ---------- REPUBLIC OF CAMEROON Peace - Work Faherland ---------- NATIONAL INSTITUTE OF STATISTICS ----------

Plus en détail

CARACTERISTIQUES STATIQUES D'UN SYSTEME

CARACTERISTIQUES STATIQUES D'UN SYSTEME CARACTERISTIQUES STATIQUES D'UN SYSTEE 1 SYSTEE STABLE, SYSTEE INSTABLE 1.1 Exemple 1: Soi un sysème composé d une cuve pour laquelle l écoulemen (perurbaion) es naurel au ravers d une vanne d ouverure

Plus en détail

Ecole des HEC Université de Lausanne FINANCE EMPIRIQUE. Eric Jondeau

Ecole des HEC Université de Lausanne FINANCE EMPIRIQUE. Eric Jondeau Ecole des HEC Universié de Lausanne FINANCE EMPIRIQUE Eric Jondeau FINANCE EMPIRIQUE La prévisibilié des rendemens Eric Jondeau L hypohèse d efficience des marchés Moivaion L idée de base de l hypohèse

Plus en détail

Estimation d une fonction de demande de monnaie pour la zone euro : une synthèse des résultats

Estimation d une fonction de demande de monnaie pour la zone euro : une synthèse des résultats Esimaion d une foncion de demande de monnaie pour la zone euro : une synhèse des résulas Ce aricle propose une synhèse des résulas des esimaions d une foncion de demande de monnaie de la zone euro dans

Plus en détail

THÈSE. Pour l obtention du grade de Docteur de l Université de Paris I Panthéon-Sorbonne Discipline : Sciences Économiques

THÈSE. Pour l obtention du grade de Docteur de l Université de Paris I Panthéon-Sorbonne Discipline : Sciences Économiques Universié de Paris I Panhéon Sorbonne U.F.R. de Sciences Économiques Année 2011 Numéro aribué par la bibliohèque 2 0 1 1 P A 0 1 0 0 5 7 THÈSE Pour l obenion du grade de Doceur de l Universié de Paris

Plus en détail

No 1996 13 Décembre. La coordination interne et externe des politiques économiques : une analyse dynamique. Fabrice Capoën Pierre Villa

No 1996 13 Décembre. La coordination interne et externe des politiques économiques : une analyse dynamique. Fabrice Capoën Pierre Villa No 996 3 Décembre La coordinaion inerne e exerne des poliiques économiques : une analyse dynamique Fabrice Capoën Pierre Villa CEPII, documen de ravail n 96-3 SOMMAIRE Résumé...5 Summary...7. La problémaique...9

Plus en détail

Le mécanisme du multiplicateur (dit "multiplicateur keynésien") revisité

Le mécanisme du multiplicateur (dit multiplicateur keynésien) revisité Le mécanisme du muliplicaeur (di "muliplicaeur kenésien") revisié Gabriel Galand (Ocobre 202) Résumé Le muliplicaeur kenésien remone à Kenes lui-même mais il es encore uilisé de nos jours, au moins par

Plus en détail

Risque associé au contrat d assurance-vie pour la compagnie d assurance. par Christophe BERTHELOT, Mireille BOSSY et Nathalie PISTRE

Risque associé au contrat d assurance-vie pour la compagnie d assurance. par Christophe BERTHELOT, Mireille BOSSY et Nathalie PISTRE Ce aricle es disponible en ligne à l adresse : hp://www.cairn.info/aricle.php?id_revue=ecop&id_numpublie=ecop_149&id_article=ecop_149_0073 Risque associé au conra d assurance-vie pour la compagnie d assurance

Plus en détail

GUIDE DES INDICES BOURSIERS

GUIDE DES INDICES BOURSIERS GUIDE DES INDICES BOURSIERS SOMMAIRE LA GAMME D INDICES.2 LA GESTION DES INDICES : LE COMITE DES INDICES BOURSIERS.4 METHODOLOGIE ET CALCUL DE L INDICE TUNINDEX ET DES INDICES SECTORIELS..5 I. COMPOSITION

Plus en détail

Exemples de résolutions d équations différentielles

Exemples de résolutions d équations différentielles Exemples de résoluions d équaions différenielles Table des maières 1 Définiions 1 Sans second membre 1.1 Exemple.................................................. 1 3 Avec second membre 3.1 Exemple..................................................

Plus en détail

Sélection de portefeuilles et prédictibilité des rendements via la durée de l avantage concurrentiel 1

Sélection de portefeuilles et prédictibilité des rendements via la durée de l avantage concurrentiel 1 ASAC 008 Halifax, Nouvelle-Écosse Jacques Sain-Pierre (Professeur Tiulaire) Chawki Mouelhi (Éudian au Ph.D.) Faculé des sciences de l adminisraion Universié Laval Sélecion de porefeuilles e prédicibilié

Plus en détail

N 2008 09 Juin. Base de données CHELEM commerce international du CEPII. Alix de SAINT VAULRY

N 2008 09 Juin. Base de données CHELEM commerce international du CEPII. Alix de SAINT VAULRY N 2008 09 Juin Base de données CHELEM commerce inernaional du CEPII Alix de SAINT VAULRY Base de données CHELEM commerce inernaional du CEPII Alix de SAINT VAULRY N 2008-09 Juin Base de données CHELEM

Plus en détail

Article. «Les effets à long terme des fonds de pension» Pascal Belan, Philippe Michel et Bertrand Wigniolle

Article. «Les effets à long terme des fonds de pension» Pascal Belan, Philippe Michel et Bertrand Wigniolle Aricle «Les effes à long erme des fonds de pension» Pascal Belan, Philippe Michel e Berrand Wigniolle L'Acualié économique, vol 79, n 4, 003, p 457-480 Pour cier ce aricle, uiliser l'informaion suivane

Plus en détail

CAHIER 13-2000 ANALYSE DES CHOCS D'OFFRE ET DE DEMANDE DANS LA ZONE CFA : UNE MÉTHODE STRUCTURELLE D'AUTORÉGRESSION VECTORIELLE

CAHIER 13-2000 ANALYSE DES CHOCS D'OFFRE ET DE DEMANDE DANS LA ZONE CFA : UNE MÉTHODE STRUCTURELLE D'AUTORÉGRESSION VECTORIELLE CAHIER 13- ANALYSE DES CHOCS D'OFFRE ET DE DEMANDE DANS LA ZONE CFA : UNE MÉTHODE STRUCTURELLE D'AUTORÉGRESSION VECTORIELLE Jean-Michel BOSCO N'GOMA CAHIER 13- ANALYSE DES CHOCS D'OFFRE ET DE DEMANDE DANS

Plus en détail

Relation entre la Volatilité Implicite et la Volatilité Réalisée.

Relation entre la Volatilité Implicite et la Volatilité Réalisée. Relaion enre la Volailié Implicie e la Volailié Réalisée. Le cas des séries avec la coinégraion fracionnaire. Rappor de Recherche Présené par : Mario Vázquez Velasco Direceur de Recherche : Benoî Perron

Plus en détail

GESTION DU RÉSULTAT : MESURE ET DÉMESURE 1 2 ème version révisée, août 2003

GESTION DU RÉSULTAT : MESURE ET DÉMESURE 1 2 ème version révisée, août 2003 GESTION DU RÉSULTAT : MESURE ET DÉMESURE 1 2 ème version révisée, aoû 2003 Thomas JEANJEAN 2 Cahier de recherche du CEREG n 2003-13 Résumé : Depuis une vingaine d années, la noion d accruals discréionnaires

Plus en détail

Oscillations forcées en régime sinusoïdal.

Oscillations forcées en régime sinusoïdal. Conrôle des prérequis : Oscillaions forcées en régime sinusoïdal. - a- Rappeler l expression de la période en foncion de la pulsaion b- Donner l expression de la période propre d un circui RLC série -

Plus en détail

Sommaire de la séquence 12

Sommaire de la séquence 12 Sommaire de la séquence 12 Séance 1........................................................................................................ Je prends un bon dépar.......................................................................................

Plus en détail

Documentation Technique de Référence Chapitre 8 Trames types Article 8.14-1

Documentation Technique de Référence Chapitre 8 Trames types Article 8.14-1 Documenaion Technique de Référence Chapire 8 Trames ypes Aricle 8.14-1 Trame de Rappor de conrôle de conformié des performances d une insallaion de producion Documen valide pour la période du 18 novembre

Plus en détail

TRANSMISSION DE LA POLITIQUE MONETAIRE AU SECTEUR REEL AU SENEGAL

TRANSMISSION DE LA POLITIQUE MONETAIRE AU SECTEUR REEL AU SENEGAL REPUBLIQUE DU SENEGAL ------------------ MINISTERE DE L ECONOMIE ET DES FINANCES ------------------ AGENCE NATIONALE DE LA STATISTIQUE ET DE LA DEMOGRAPHIE Direcion des Saisiques Economiques e de la Compabilié

Plus en détail

Rappels théoriques. -TP- Modulations digitales ASK - FSK. Première partie 1 INTRODUCTION

Rappels théoriques. -TP- Modulations digitales ASK - FSK. Première partie 1 INTRODUCTION 2 IUT Blois Déparemen GTR J.M. Giraul, O. Bou Maar, D. Ceron M. Richard, P. Sevesre e M. Leberre. -TP- Modulaions digiales ASK - FSK IUT Blois Déparemen du Génie des Télécommunicaions e des Réseaux. Le

Plus en détail

TD/TP : Taux d un emprunt (méthode de Newton)

TD/TP : Taux d un emprunt (méthode de Newton) TD/TP : Taux d un emprun (méhode de Newon) 1 On s inéresse à des calculs relaifs à des remboursemens d empruns 1. On noera C 0 la somme emprunée, M la somme remboursée chaque mois (mensualié), le aux mensuel

Plus en détail

EVALUATION DE LA FPL PAR LES APPRENANTS: CAS DU MASTER IDS

EVALUATION DE LA FPL PAR LES APPRENANTS: CAS DU MASTER IDS EVALUATION DE LA FPL PAR LES APPRENANTS: CAS DU MASTER IDS CEDRIC TAPSOBA Diplômé IDS Inern/ CARE Regional Program Coordinaor and Gender Specialiy Service from USAID zzz WA-WASH Program Tel: 70 77 73 03/

Plus en détail

L impact de l activisme des fonds de pension américains : l exemple du Conseil des Investisseurs Institutionnels.

L impact de l activisme des fonds de pension américains : l exemple du Conseil des Investisseurs Institutionnels. L impac de l acivisme des fonds de pension américains : l exemple du Conseil des Invesisseurs Insiuionnels. Fabrice HERVE * Docoran * Je iens à remercier ou pariculièremen Anne Lavigne e Consanin Mellios

Plus en détail

Caractéristiques des signaux électriques

Caractéristiques des signaux électriques Sie Inerne : www.gecif.ne Discipline : Génie Elecrique Caracérisiques des signaux élecriques Sommaire I Définiion d un signal analogique page 1 II Caracérisiques d un signal analogique page 2 II 1 Forme

Plus en détail

SURVOL DE LA LITTÉRATURE SUR LES MODÈLES DE TAUX DE CHANGE D ÉQUILIBRE: ASPECTS THÉORIQUES ET DISCUSSIONS COMPARATIVES

SURVOL DE LA LITTÉRATURE SUR LES MODÈLES DE TAUX DE CHANGE D ÉQUILIBRE: ASPECTS THÉORIQUES ET DISCUSSIONS COMPARATIVES Ankara Üniversiesi SBF Dergisi, Cil 66, No. 4, 2011, s. 125-152 SURVOL DE LA LITTÉRATURE SUR LES MODÈLES DE TAUX DE CHANGE D ÉQUILIBRE: ASPECTS THÉORIQUES ET DISCUSSIONS COMPARATIVES Dr. Akın Usupbeyli

Plus en détail

Recueil d'exercices de logique séquentielle

Recueil d'exercices de logique séquentielle Recueil d'exercices de logique séquenielle Les bascules: / : Bascule JK Bascule D. Expliquez commen on peu modifier une bascule JK pour obenir une bascule D. 2/ Eude d un circui D Q Q Sorie A l aide d

Plus en détail

TRAVAUX PRATIQUES N 5 INSTALLATION ELECTRIQUE DE LA CAGE D'ESCALIER DU BATIMENT A

TRAVAUX PRATIQUES N 5 INSTALLATION ELECTRIQUE DE LA CAGE D'ESCALIER DU BATIMENT A UIMBERTEAU UIMBERTEAU TRAVAUX PRATIQUES 5 ISTALLATIO ELECTRIQUE DE LA CAE D'ESCALIER DU BATIMET A ELECTROTECHIQUE Seconde B.E.P. méiers de l'elecroechnique ELECTROTECHIQUE HABITAT Ver.. UIMBERTEAU TRAVAUX

Plus en détail

CHAPITRE 13. EXERCICES 13.2 1.a) 20,32 ± 0,055 b) 97,75 ± 0,4535 c) 1953,125 ± 23,4375. 2.±0,36π cm 3

CHAPITRE 13. EXERCICES 13.2 1.a) 20,32 ± 0,055 b) 97,75 ± 0,4535 c) 1953,125 ± 23,4375. 2.±0,36π cm 3 Chapire Eercices de snhèse 6 CHAPITRE EXERCICES..a), ±,55 b) 97,75 ±,455 c) 95,5 ±,475.±,6π cm.a) 44,, erreur absolue de,5 e erreur relaive de, % b) 5,56, erreur absolue de,5 e erreur relaive de,9 % 4.a)

Plus en détail

MINISTERE DE L ECONOMIE ET DES FINANCES

MINISTERE DE L ECONOMIE ET DES FINANCES Un Peuple - Un Bu Une Foi MINISTERE DE L ECONOMIE ET DES FINANCES DIRECTION DE LA PREVISION ET DES ETUDES ECONOMIQUES Documen d Eude N 08 ENJEUX ECONOMIQUES ET COMMERCIAUX DE L ACCORD DE PARTENARIAT ECONOMIQUE

Plus en détail

Ned s Expat L assurance des Néerlandais en France

Ned s Expat L assurance des Néerlandais en France [ LA MOBILITÉ ] PARTICULIERS Ned s Expa L assurance des Néerlandais en France 2015 Découvrez en vidéo pourquoi les expariés en France choisissen APRIL Inernaional pour leur assurance sané : Suivez-nous

Plus en détail

CONTRIBUTION A L ANALYSE DE LA GESTION DU RESULTAT DES SOCIETES COTEES

CONTRIBUTION A L ANALYSE DE LA GESTION DU RESULTAT DES SOCIETES COTEES CONTRIBUTION A L ANALYSE DE LA GESTION DU RESULTAT DES SOCIETES COTEES Thomas Jeanjean To cie his version: Thomas Jeanjean. CONTRIBUTION A L ANALYSE DE LA GESTION DU RESULTAT DES SOCIETES COTEES. 22ÈME

Plus en détail

Estimation des matrices de trafics

Estimation des matrices de trafics Cédric Foruny 1/5 Esimaion des marices de rafics Cedric FORTUNY Direceur(s) de hèse : Jean Marie GARCIA e Olivier BRUN Laboraoire d accueil : LAAS & QoSDesign 7, av du Colonel Roche 31077 TOULOUSE Cedex

Plus en détail

Mémoire présenté et soutenu en vue de l obtention

Mémoire présenté et soutenu en vue de l obtention République du Cameroun Paix - Travail - Parie Universié de Yaoundé I Faculé des sciences Déparemen de Mahémaiques Maser de saisique Appliquée Republic of Cameroon Peace Wor Faherland The Universiy of Yaoundé

Plus en détail

Un modèle de projection pour des contrats de retraite dans le cadre de l ORSA

Un modèle de projection pour des contrats de retraite dans le cadre de l ORSA Un modèle de proecion pour des conras de reraie dans le cadre de l ORSA - François Bonnin (Hiram Finance) - Floren Combes (MNRA) - Frédéric lanche (Universié Lyon 1, Laboraoire SAF) - Monassar Tammar (rim

Plus en détail

SYSTÈME HYBRIDE SOLAIRE THERMODYNAMIQUE POUR L EAU CHAUDE SANITAIRE

SYSTÈME HYBRIDE SOLAIRE THERMODYNAMIQUE POUR L EAU CHAUDE SANITAIRE SYSTÈME HYBRIDE SOLAIRE THERMODYNAMIQUE POUR L EAU CHAUDE SANITAIRE Le seul ballon hybride solaire-hermodynamique cerifié NF Elecricié Performance Ballon hermodynamique 223 lires inox 316L Plaque évaporarice

Plus en détail

Mathématiques financières. Peter Tankov

Mathématiques financières. Peter Tankov Mahémaiques financières Peer ankov Maser ISIFAR Ediion 13-14 Preface Objecifs du cours L obje de ce cours es la modélisaion financière en emps coninu. L objecif es d un coé de comprendre les bases de

Plus en détail

Le développement de l assurance des catastrophes naturelles: facteur de développement économique

Le développement de l assurance des catastrophes naturelles: facteur de développement économique ARTICLES ARTICLES PROFESSIONNELS ACADÉMIQUES PROFESSIONAL ACADEMIC ARTICLES ARTICLES Assurances e gesion des risques, vol. 79(1-2), avril-juille 2011, 1-30 Insurance and Risk Managemen, vol. 79(1-2), April-July

Plus en détail

Essai surlefficience informationnelle du march boursier marocain

Essai surlefficience informationnelle du march boursier marocain Global Journal of Managemen and Business Research : c Finance Volume 14 Issue 1 Version 1.0 Year 2014 Type: Double Blind Peer Reviewed Inernaional Research Journal Publisher: Global Journals Inc. (USA)

Plus en détail

Copules et dépendances : application pratique à la détermination du besoin en fonds propres d un assureur non vie

Copules et dépendances : application pratique à la détermination du besoin en fonds propres d un assureur non vie Copules e dépendances : applicaion praique à la déerminaion du besoin en fonds propres d un assureur non vie David Cadoux Insiu des Acuaires (IA) GE Insurance Soluions 07 rue Sain-Lazare, 75009 Paris FRANCE

Plus en détail

Sciences Industrielles pour l Ingénieur

Sciences Industrielles pour l Ingénieur Sciences Indusrielles pour l Ingénieur Cenre d Inérê 6 : CONVERTIR l'énergie Compéences : MODELISER, RESOUDRE CONVERSION ELECTROMECANIQUE - Machine à couran coninu en régime dynamique Procédés de piloage

Plus en détail

Programmation, organisation et optimisation de son processus Achat (Ref : M64) Découvrez le programme

Programmation, organisation et optimisation de son processus Achat (Ref : M64) Découvrez le programme Programmaion, organisaion e opimisaion de son processus Acha (Ref : M64) OBJECTIFS LES PLUS DE LA FORMATION Appréhender la foncion achas e son environnemen Opimiser son processus achas Développer un acha

Plus en détail

Annuités. I Définition : II Capitalisation : ( Valeur acquise par une suite d annuités constantes ) V n = a t

Annuités. I Définition : II Capitalisation : ( Valeur acquise par une suite d annuités constantes ) V n = a t Annuiés I Définiion : On appelle annuiés des sommes payables à inervalles de emps déerminés e fixes. Les annuiés peuven servir à : - consiuer un capial ( annuiés de placemen ) - rembourser une dee ( annuiés

Plus en détail

N d ordre Année 2008 THESE. présentée. devant l UNIVERSITE CLAUDE BERNARD - LYON 1. pour l obtention. du DIPLOME DE DOCTORAT. (arrêté du 7 août 2006)

N d ordre Année 2008 THESE. présentée. devant l UNIVERSITE CLAUDE BERNARD - LYON 1. pour l obtention. du DIPLOME DE DOCTORAT. (arrêté du 7 août 2006) N d ordre Année 28 HESE présenée devan l UNIVERSIE CLAUDE BERNARD - LYON pour l obenion du DILOME DE DOCORA (arrêé du 7 aoû 26) présenée e souenue publiquemen le par M. Mohamed HOUKARI IRE : Mesure du

Plus en détail

Files d attente (1) F. Sur - ENSMN. Introduction. 1 Introduction. Vocabulaire Caractéristiques Notations de Kendall Loi de Little.

Files d attente (1) F. Sur - ENSMN. Introduction. 1 Introduction. Vocabulaire Caractéristiques Notations de Kendall Loi de Little. Cours de Tronc Commun Scienifique Recherche Opéraionnelle Les files d aene () Les files d aene () Frédéric Sur École des Mines de Nancy www.loria.fr/ sur/enseignemen/ro/ 5 /8 /8 Exemples de files d aene

Plus en détail

Filtrage optimal. par Mohamed NAJIM Professeur à l École nationale supérieure d électronique et de radioélectricité de Bordeaux (ENSERB)

Filtrage optimal. par Mohamed NAJIM Professeur à l École nationale supérieure d électronique et de radioélectricité de Bordeaux (ENSERB) Filrage opimal par Mohamed NAJIM Professeur à l École naionale supérieure d élecronique e de radioélecricié de Bordeaux (ENSERB) Filre adapé Définiions Filre adapé dans le cas de brui blanc 3 3 Cas d un

Plus en détail

Cours d électrocinétique :

Cours d électrocinétique : Universié de Franche-Comé UFR des Sciences e Techniques STARTER 005-006 Cours d élecrocinéique : Régimes coninu e ransioire Elecrocinéique en régimes coninu e ransioire 1. INTRODUCTION 5 1.1. DÉFINITIONS

Plus en détail

Groupe International Fiduciaire. pour l Expertise comptable et le Commissariat aux comptes

Groupe International Fiduciaire. pour l Expertise comptable et le Commissariat aux comptes Groupe Inernaional Fiduciaire pour l Experise compable e le Commissaria aux compes L imporan es de ne jamais arrêer de se poser des quesions Alber EINSTEIN QUI SOMMES-NOUS? DES HOMMES > Une ÉQUIPE solidaire

Plus en détail

Thème : Essai de Modélisation du comportement du taux de change du dinar algérien 1999-2007 par la méthode ARFIMA

Thème : Essai de Modélisation du comportement du taux de change du dinar algérien 1999-2007 par la méthode ARFIMA République Algérienne Démocraique e Populaire Minisère de l enseignemen Supérieur e de la Recherche Scienifique Universié Abou-Bakr BELKAID Tlemcen- Faculé des Sciences Economique, de Gesion e des Sciences

Plus en détail

MODÈLE BAYÉSIEN DE TARIFICATION DE L ASSURANCE DES FLOTTES DE VÉHICULES

MODÈLE BAYÉSIEN DE TARIFICATION DE L ASSURANCE DES FLOTTES DE VÉHICULES Cahier de recherche 03-06 Sepembre 003 MODÈLE BAYÉSEN DE TARFCATON DE L ASSURANCE DES FLOTTES DE VÉHCULES Jean-François Angers, Universié de Monréal Denise Desardins, Universié de Monréal Georges Dionne,

Plus en détail

NOTE SUR LES METHODES UNIVARIEES

NOTE SUR LES METHODES UNIVARIEES BRUSSELS EONOMI REVIEW - AHIERS EONOMIQUES DE BRUXELLES VOL 5 N 3 AUTUMN 7 NOTE SUR LES METHODES UNIVARIEES D EXTRATION DU YLE EONOMIQUE ANNA SESS ET MIHEL GRUN-REHOMME (UNIVERSITE PARIS, ERMES- NRS- UMR78)

Plus en détail

PREMIÈRE PARTIE LIQUIDITÉ ET MICROSTRUCTURE. La Liquidité - De la Microstructure à la Gestion du Risque de Liquidité

PREMIÈRE PARTIE LIQUIDITÉ ET MICROSTRUCTURE. La Liquidité - De la Microstructure à la Gestion du Risque de Liquidité PREMIÈRE PARTIE LIQUIDITÉ ET MICROSTRUCTURE Erwan Le Saou - Novembre 2000. 13 La microsrucure des marchés financiers ne serai cerainemen pas au cenre d une liéraure abondane si le concep de liquidié n

Plus en détail

DE L'ÉVALUATION DU RISQUE DE CRÉDIT

DE L'ÉVALUATION DU RISQUE DE CRÉDIT DE L'ÉALUAION DU RISQUE DE CRÉDI François-Éric Racico * Déparemen des sciences adminisraives Universié du Québec, Ouaouais Raymond héore Déparemen Sraégie des Affaires Universié du Québec, Monréal RePAd

Plus en détail

3 POLITIQUE D'ÉPARGNE

3 POLITIQUE D'ÉPARGNE 3 POLITIQUE D'ÉPARGNE 3. L épargne exogène e l'inefficience dynamique 3. Le modèle de Ramsey 3.3 L épargne opimale dans le modèle AK L'épargne des sociéés dépend largemen des goûs des agens, de faceurs

Plus en détail

UNIVERSITÉ D ORLÉANS. THÈSE présentée par :

UNIVERSITÉ D ORLÉANS. THÈSE présentée par : UNIVERSITÉ D ORLÉANS ÉCOLE DOCTORALE SCIENCES DE L HOMME ET DE LA SOCIETÉ LABORATOIRE D ECONOMIE D ORLEANS THÈSE présenée par : Issiaka SOMBIÉ souenue le : 5 décembre 2013 à 14h00 pour obenir le grade

Plus en détail

Une assurance chômage pour la zone euro

Une assurance chômage pour la zone euro n 132 Juin 2014 Une assurance chômage pour la zone euro La muualisaion au niveau de la zone euro d'une composane de l'assurance chômage permerai de doer la zone euro d'un insrumen de solidarié nouveau,

Plus en détail

EPARGNE RETRAITE ET REDISTRIBUTION *

EPARGNE RETRAITE ET REDISTRIBUTION * EPARGNE RETRAITE ET REDISTRIBUTION * Alexis Direr (1) Version février 2008 Docweb no 0804 Alexis Direr (1) : Universié de Grenoble e LEA (INRA, PSE). Adresse : LEA, 48 bd Jourdan 75014 Paris. Téléphone

Plus en détail

Les solutions solides et les diagrammes d équilibre binaires. sssp1. sssp1 ssss1 ssss2 ssss3 sssp2

Les solutions solides et les diagrammes d équilibre binaires. sssp1. sssp1 ssss1 ssss2 ssss3 sssp2 Les soluions solides e les diagrammes d équilibre binaires 1. Les soluions solides a. Descripion On peu mélanger des liquides par exemple l eau e l alcool en oue proporion, on peu solubiliser un solide

Plus en détail

Une union pour les employeurs de l' conomie sociale. - grande Conférence sociale - les positionnements et propositions de l usgeres

Une union pour les employeurs de l' conomie sociale. - grande Conférence sociale - les positionnements et propositions de l usgeres Une union pour les employeurs de l' conomie sociale - grande Conférence sociale - les posiionnemens e proposiions de l usgeres Juille 212 1 «développer l emploi e en priorié l emploi des jeunes» le posiionnemen

Plus en détail

Une analyse historique du comportement d épargne des ménages américains

Une analyse historique du comportement d épargne des ménages américains 1 ocobre 1 N. 51 Une analyse hisorique du comporemen d épargne des ménages américains Le aux d épargne des ménages américains a riplé depuis le déclenchemen de la crise, inerrompan un mouvemen de baisse

Plus en détail

Impact des futures normes IFRS sur la tarification et le provisionnement des contrats d assurance vie : mise en oeuvre de méthodes par simulation

Impact des futures normes IFRS sur la tarification et le provisionnement des contrats d assurance vie : mise en oeuvre de méthodes par simulation Impac des fuures normes IFRS sur la arificaion e le provisionnemen des conras d assurance vie : mise en oeuvre de méhodes par simulaion Pierre-Emmanuel Thérond To cie his version: Pierre-Emmanuel Thérond.

Plus en détail

Intégration de Net2 avec un système d alarme intrusion

Intégration de Net2 avec un système d alarme intrusion Ne2 AN35-F Inégraion de Ne2 avec un sysème d alarme inrusion Vue d'ensemble En uilisan l'inégraion d'alarme Ne2, Ne2 surveillera si l'alarme inrusion es armée ou désarmée. Si l'alarme es armée, Ne2 permera

Plus en détail

Thème : Electricité Fiche 5 : Dipôle RC et dipôle RL

Thème : Electricité Fiche 5 : Dipôle RC et dipôle RL Fiche ors Thème : Elecricié Fiche 5 : Dipôle e dipôle Plan de la fiche Définiions ègles 3 Méhodologie I - Définiions oran élecriqe : déplacemen de charges élecriqes q a mesre d débi de charges donne l

Plus en détail

Chapitre 9. Contrôle des risques immobiliers et marchés financiers

Chapitre 9. Contrôle des risques immobiliers et marchés financiers Capire 9 Conrôle des risques immobiliers e marcés financiers Les indices de prix immobiliers ne son pas uniquemen des indicaeurs consruis dans un bu descripif, mais peuven servir de référence pour le conrôle

Plus en détail

L inflation française de 1922-1926, hasards et coïncidences d un policy-mix : les enseignements de la FTPL

L inflation française de 1922-1926, hasards et coïncidences d un policy-mix : les enseignements de la FTPL L inflaion française de 1922-1926, hasards e coïncidences d un policy-mix : les enseignemens de la FTPL Jean-Charles Asselain (Correspondan de l Insiu, Professeur à l Universié Monesquieu-Bordeaux IV,),

Plus en détail

OBJECTIFS LES PLUS DE LA FORMATION

OBJECTIFS LES PLUS DE LA FORMATION Formaion assurance-vie e récupéraion: Quand e Commen récupérer? (Ref : 3087) La maîrise de la récupéraion des conras d'assurances-vie requalifiés en donaion OBJECTIFS Appréhender la naure d un conra d

Plus en détail

Université Technique de Sofia, Filière Francophone d Informatique Notes de cours de Réseaux Informatiques, G. Naydenov Maitre de conférence, PhD

Université Technique de Sofia, Filière Francophone d Informatique Notes de cours de Réseaux Informatiques, G. Naydenov Maitre de conférence, PhD LA COUCHE PHYSIQUE 1 FONCTIONS GENERALES Cee couche es chargée de la conversion enre bis informaiques e signaux physiques Foncions principales de la couche physique : définiion des caracérisiques de la

Plus en détail

Coaching - accompagnement personnalisé (Ref : MEF29) Accompagner les agents et les cadres dans le développement de leur potentiel OBJECTIFS

Coaching - accompagnement personnalisé (Ref : MEF29) Accompagner les agents et les cadres dans le développement de leur potentiel OBJECTIFS Coaching - accompagnemen personnalisé (Ref : MEF29) Accompagner les agens e les cadres dans le développemen de leur poeniel OBJECTIFS LES PLUS DE LA FORMATION Le coaching es une démarche s'inscrivan dans

Plus en détail

LE PARADOXE DES DEUX TRAINS

LE PARADOXE DES DEUX TRAINS LE PARADOXE DES DEUX TRAINS Énoné du paradoxe Déaillons ou d abord le problème dans les ermes où il es souen présené On dispose de deux oies de hemins de fer parallèles e infinimen longues Enre les deux

Plus en détail

TB 352 TB 352. Entrée 1. Entrée 2

TB 352 TB 352. Entrée 1. Entrée 2 enrées série TB logiciel d applicaion 2 enrées à émission périodique famille : Inpu ype : Binary inpu, 2-fold TB 352 Environnemen Bouon-poussoir TB 352 Enrée 1 sories 230 V Inerrupeur Enrée 2 Câblage sur

Plus en détail

MIDI F-35. Canal MIDI 1 Mélodie Canal MIDI 2 Basse Canal MIDI 10 Batterie MIDI IN. Réception du canal MIDI = 1 Reproduit la mélodie.

MIDI F-35. Canal MIDI 1 Mélodie Canal MIDI 2 Basse Canal MIDI 10 Batterie MIDI IN. Réception du canal MIDI = 1 Reproduit la mélodie. / VARIATION/ ACCOMP PLAY/PAUSE REW TUNE/MIDI 3- LESSON 1 2 3 MIDI Qu es-ce que MIDI? MIDI es l acronyme de Musical Insrumen Digial Inerface, une norme inernaionale pour l échange de données musicales enre

Plus en détail

Surface de Volatilité et Introduction au Risque de Crédit

Surface de Volatilité et Introduction au Risque de Crédit Modèles de Taux, Surface de Volailié e Inroducion au Risque de Crédi Alexis Fauh Universié Lille I Maser 2 Mahémaiques e Finance Spécialiés Mahémaiques du Risque & Finance Compuaionelle 214/215 spread

Plus en détail

Vous vous installez en france? Société Générale vous accompagne (1)

Vous vous installez en france? Société Générale vous accompagne (1) Parenaria Sociéé Générale Execuive relocaions Vous vous insallez en france? Sociéé Générale vous accompagne (1) offre valable jusqu au 29/02/2012 offre valable jusqu au 29/02/2012 offre valable jusqu au

Plus en détail

Froid industriel : production et application (Ref : 3494) Procédés thermodynamiques, systèmes et applications OBJECTIFS LES PLUS DE LA FORMATION

Froid industriel : production et application (Ref : 3494) Procédés thermodynamiques, systèmes et applications OBJECTIFS LES PLUS DE LA FORMATION Froid indusriel : producion e applicaion (Ref : 3494) Procédés hermodynamiques, sysèmes e applicaions SUPPORT PÉDAGOGIQUE INCLUS. OBJECTIFS Appréhender les différens procédés hermodynamiques de producion

Plus en détail

Actifs des fonds de pension et des fonds de réserve publics

Actifs des fonds de pension et des fonds de réserve publics Extrait de : Panorama des pensions 2013 Les indicateurs de l'ocde et du G20 Accéder à cette publication : http://dx.doi.org/10.1787/pension_glance-2013-fr Actifs des fonds de pension et des fonds de réserve

Plus en détail

DOCUMENT TECHNIQUE N O 2 GUIDE DE MESURE POUR L INTÉGRATION DES TECHNOLOGIES DE L INFORMATION ET DE LA COMMUNICATION (TIC) EN ÉDUCATION

DOCUMENT TECHNIQUE N O 2 GUIDE DE MESURE POUR L INTÉGRATION DES TECHNOLOGIES DE L INFORMATION ET DE LA COMMUNICATION (TIC) EN ÉDUCATION DOCUMENT TECHNIQUE N O 2 GUIDE DE MESURE POUR L INTÉGRATION DES TECHNOLOGIES DE L INFORMATION ET DE LA COMMUNICATION (TIC) EN ÉDUCATION GUIDE DE MESURE POUR L INTÉGRATION DES TECHNOLOGIES DE L INFORMATION

Plus en détail

CANAUX DE TRANSMISSION BRUITES

CANAUX DE TRANSMISSION BRUITES Canaux de ransmissions bruiés Ocobre 03 CUX DE TRSISSIO RUITES CORRECTIO TRVUX DIRIGES. oyer Canaux de ransmissions bruiés Ocobre 03. RUIT DE FOD Calculer le niveau absolu de brui hermique obenu pour une

Plus en détail