Olympiades Suisses de Mathématiques. Inéquations. Thomas Huber. Actualisé: 25 juin Table des matières
|
|
- Simone Roux
- il y a 8 ans
- Total affichages :
Transcription
1 Olympiades Suisses de Mathématiques Inéquations Thomas Huber Actualisé: 5 juin 04 Table des matières
2 Transformations algébriques. Il n eiste pas de carrés négatifs Nous allons commencer ce script par la plus simple de toutes les inéquations, en l occurrence 0. En fin de compte, toute inéquation peut être ramenée au fait qu il n eiste pas de carrés négatifs. Néanmoins, cela reste un procédé difficilement applicable dans la plupart des cas. Avant de traiter les inéquations classiques dans le chapitre suivant, nous allons montrer ici jusqu où on peut aller avec une observation aussi élémentaire. Eemple. Soit a un nombre réel. Montrer que 4a a 4 3. Solution. L idée est de compléter les carrés et de transformer l epression en une somme de carrés. Après quelques essais, on trouve que l inéquation est équivalente à (a ) + (a ) 0, ce qui est évidemment juste. Le seul cas d égalité est a =. Dans l eemple suivant, nous allons démontrer la fameuse inégalité des quatre moyennes pour le cas spécial de deu variables. Nous y reviendrons dans le chapitre suivant. Eemple. Soient a et b des nombres réels positifs. Alors min(a, b) a + b ab a + b a + b ma(a, b). Solution. La troisième inéquation est par eemple équivalente à 0 a + b ab = ( a b), ce qui est clairement juste. On démontre les autres inégalités de façon similaire. On appelle les epressions de l eemple précédent, dans l ordre, la moyenne harmonique, géométrique, arithmétique et quadratique de a et de b, en abrégé HM, GM, AM, QM.
3 En réalité, l AM et la QM sont définies pour l ensemble des nombres réels et une courte réfleion nous montre que l inéquation AM QM est généralisable. Eemple 3. Montrer que pour tous les nombres réels a, b, c, on a Solution. L inéquation est équivalente à a + b + c ab + bc + ca. (a b) + (b c) + (c a) 0. Eercices. a, b, c, d sont des nombres réels. Montrer que les quatre nombres a b, b c, c d, d a ne peuvent pas tous être plus grands que /4 à la fois.. Soient a, b, c des nombres réels positifs. Alors Quand a-t-on égalité? 3. Pour tout, y, R, a bc + b ca + c ab ( a + b c ). + y + y y 3 4 ( y). 4. Pour les nombres réels a, b, c, on a a + c 4b. Montrer que pour tout nombre réel, 4 + a 3 + b + c Soient a, b, c des nombres réels avec ab c = 3. Trouver la plus petite valeur de l epression a + b + c. 6. Soient a, b, c positifs. Montrer que 7. (Australie 0) Pour tout nombre réel a, ab + bc + ca 3abc(a + b + c). 4a 8 a 7 + a 6 3a 4 + a a + > 0. 3
4 . Factorisation, réarrangement des termes On peut résoudre certaines inéquations parfois même difficiles en réarrangeant les termes impliqués jusqu à ce que la solution devienne évidente. Nous allons commencer par l eercice suivant : Eemple 4. (AUO 75) Pour tout a, b, c 0, a 3 + b 3 + c 3 + 3abc ab(a + b) + bc(b + c) + ca(c + a). Solution. L inéquation est symétrique en a, b, c, on peut donc poser a b c. De plus, elle est homogène de degré 3. Cela signifie que si l on multiplie tous les trois variables par un facteur λ, alors les deu côtés de l inéquation seront multipliés par le facteur λ 3. En particulier, si l inéquation vaut pour a, b, c, alors elle vaut aussi pour λa, λb, λc. On peut donc toujours multiplier les variables par un facteur adéquat pour pouvoir supposer a =. On pose maintenant b = + et c = + y avec, y 0. En remplaçant dans l inéquation initiale et après quelques transformations d équivalence, on obtient 3 + y y y + y + y 3 + y 3 + y + y y( + y) y 3 + ( y) + y y( + y) 0 ( + y)( y + y y) + y + ( y) 0 ( + y + )( y) + y 0. La dernière inéquation est évidente car tous les termes sont plus grands ou égau à 0. Il y a égalité si = y = 0, donc si a = b = c. Le dernier eemple correspond au cas p = de la fameuse inéquation de Schur qui suit et sur laquelle nous allons encore revenir par la suite. Théorèm. (Schur). Soient, y, des nombres réels non-négatifs et p > 0. Alors p ( y)( ) + y p (y )(y ) + p ( )( y) 0. Il y a égalité si = y = ou si deu des trois variables sont égau et le troisième vaut 0. Preuve. Comme l inéquation est symétrique, on peut poser y. Après quelques transformations, l inéquation devient ( y) ( p ( y) y p (y )) + p ( )(y ) 0. À cause de y, toutes les parenthèses du côté gauche sont positives, ce qui prouve l inéquation. 4
5 Attention : Même si cette preuve a l air facile, elle est difficile à trouver. Qui plus est, je ne connais aucune preuve plus élégante qui utiliserait les inéquations usuelles du chapitre suivant. L inéquation de Schur est donc à considérer comme un supplément au sections suivantes. Nous reviendrons encore sur cette question en rapport avec les inéquations symétriques homogènes. Eercices. (OMI 64) Montrer que pour tout a, b, c 0, a (b + c a) + b (c + a b) + c (a + b c) 3abc.. Soit, y,. Prouver l inéquation suivante et déterminer tous les cas d égalité : ( ) y (y ) ( ) y (y) () y (y). 3. (Biélorussie 0) Soit a, b, c > 0. Montrer que et trouver tous les cas d égalité. (a + b)(a + c) abc(a + b + c) 4. Démontrer la généralisation suivante de Schur : si f : R 0 R 0 est une fonction croissante alors on a pour tout, y, 0 l inégalité suivante : f()( y)( ) + f(y)(y )(y ) + f()( )( y) 0. Si f est strictement croissante avec f(0) = 0, alors il y a égalité si et seulement si toutes les variables sont identique ou si deu sont égales et la troisième vaut Soient 0, y des nombres réels. Montrer que ( y) 4( y )(y ). 6. Soient a b c trois nombres réels. Montrer que ab 4 + bc 4 + ca 4 ba 4 + cb 4 + ac 4. Le répertoire standard. HM-GM-AM-QM Le contenu de cette section est l inégalité entre la moyenne harmonique, arithmétique, géométrique et quadratique. Pour les nombres a,..., a n, on définit la 5
6 moyenne harmonique HM n a + a a n moyenne géométrique GM n a a a n moyenne arithmétique moyenne quadratique AM QM a + a a n n a + a a n n La moyenne harmonique et la moyenne géométrique ne sont définies que pour des a k positifs, tandis qu on définit les deu autres pour tout nombre réel. L inéquation suivante est capitale : Théorèm. (Inégalité des moyennes). Pour tout nombre positif a,..., a n, min(a,..., a n ) HM GM AM QM ma(a,..., a n ). Pour chacune des cinq inéquations, il y a égalité si et seulement si a = a =... = a n. Preuve. On montre d abord l inégalité a a n n n a a a n. On part de nombres positifs a k arbitraires et on les transforme de manière à ce que le côté gauche reste constant pendant que le côté droit de l inéquation croît. À la fin, tous les a k sont égau et il y a égalité dans la formule précédente. Il s ensuit directement que l inégalité est correcte, tout comme les conditions d égalité. Soit a la moyenne arithmétique des a k. Si tous les a k ne sont pas égau à a, alors il eiste deu indices i et j tels que a i < a < a j (pourquoi?). On remplace maintenant a i et a j par b i = a, b j = a i + a j a. On a b i + b j = a i + a j et b i b j = a(a i + a j a) = a i a j + (a j a)(a a i ) > a i a j. Par cette substitution, on a augmenté le nombre des a k valant la moyenne arithmétique a. Pendant l opération, le côté gauche de l inéquation est resté constant, tandis que le côté droit croissait. Après un nombre fini de pas, tous les a k sont égau et le côté droit vaut a. Ce qui termine la première partie de la preuve. On montre maintenant HM GM. En substituant b k conséquence directe de GM AM. = /a k, on voit que c est une 6
7 L inéquation AM QM vaut pour des réels a k arbitraires et se démontre de façon analogue à l inéquation GM AM. Je la laisse en eercice, tout comme les deu inégalités restantes. La méthode appliquée lors de cette démonstration est d importance majeure dans l ensemble des mathématiques et nous y reviendrons encore plus en détail. Il est important de garder les conditions d égalité en tête, car elles sont demandées dans la plupart des eercices. Faisons maintenant quelques eemples : Eemple 5. Si a > 0, alors a + /a. Solution. D après le AM-GM, a + /a a /a =. Eemple 6. Pour tout a, b, c 0, (a + b)(b + c)(c + a) 8abc. Solution. En appliquant le AM-GM pour tous les facteurs, on obtient a + b b + c c + a ab bc ca = abc. En multipliant par 8, cela donne l inégalité désirée. Il y a égalité eactement si a = b = c. Eemple 7. Pour trois nombres positifs, y,, on a + y + =. Montrer l inéquation + y y + +. Solution. On a = y + et + = + y +, c est analogue pour les autres termes. D après le AM-HM, + y + y + 4 ( + y) + (y + ) = 4 + y +, avec égalité si et seulement si + y = y +, donc si =. De façon analogue, nous avons aussi y y + +, y y. En additionnant les trois inéquations et en divisant par, on obtient eactement l inégalité cherchée. Il n y a égalité que si = y =. 7
8 Il est souvent nécessaire d appliquer le AM-GM de façon habile pour parvenir à ses fins. À première vue, il n est pas toujours évident quels termes on doit grouper pour faire une estimation. Voici un eemple pour ce cas de figure. Eemple 8. Pour tout a, b, c > 0, Solution. D après le AM-GM, a b + b c + c a a 3 + b 3 + c 3. a 3 + a 3 + b a 3 a 3 b 3 = 3a b. De façon similaire, on montre que b 3 + c 3 3b c et c 3 + a 3 3c a. Une simple addition donne le résultat désiré. Dans de tels cas, il faut se demander comment les eposants sont répartis des deu côtés. De là, on peut reconstruire combien de termes de chaque sorte on doit combiner avec le AM-GM. Eercices. Pour a, b, c, d > 0, ab + cd (a + d)(b + c).. Pour,..., n > 0, n n 3. Montrer que pour, y, > 0, on a ( y + y + y + + ) + 4. Soient a, b, c positifs. À montrer : a + b + c abc 5. (CH 98) Pour tout nombre positif et y, a + b + c. 4 + y + y + y 4 y. + y Pour a, b > 0 et tout nombre naturel m, ( + a ) ( m + + b m b a) m+. 8
9 7. (CH 95) Montrer que pour a, b, c, d > 0, on a a + b + c + d a + b + a + c + a + d + b + c + b + d + c + d 3 4 ( a + b + c + ). d. Cauchy-Schwar Une autre inéquation fondamentale est celle de Cauchy-Schwar (CS). En effet, on peut prouver (ou au moins simplifier) la plupart des inéquations grâce à elle. Toutefois, il eiste de nombreuses possibilités d application de ce théorème et ce n est souvent pas évident pour les débutants de trouver la bonne. Commençons d abord par l écrire. Théorèm. (Cauchy-Schwar). Pour tous les nombres réels a,..., a n et b,..., b n, on a (a + a a n)(b + b b n) (a b + a b a n b n ). Il y a égalité si et seulement si les deu vecteurs (a,..., a n ) et (b,..., b n ) sont colinéaires, c est-à-dire si l un est un multiple scalaire de l autre. Preuve. La différence des deu côtés vaut (calculer!) (a i b j a j b i ), i<j elle n est donc pas négative. Il y a égalité eactement si a i b j = a j b i pour tout i < j. C est équivalent à l eistence d un nombre réel λ avec a i = λb i pour tout i, ou avec b i = λa i pour tout i. Je laisse le soin de vérifier cette affirmation au lecteurs. En définissant les deu vecteurs a = (a,..., a n ) et b = (b,..., b n ), on peut également écrire CS comme a b a b, ce que vous connaisse déjà peut-être pour n = 3 de l école (à gauche, nous avons le produit scalaire de deu vecteurs). Eemple 9. Soient,..., n des nombres réels positifs. Montrer que ( ( n ) ) n. n Solution. Ce n est rien d autre que CS avec a k = k et b k = / k. De la condition d égalité de CS, il s ensuit qu il n y a égalité que si =... = n (vérifier!). Eemple 0. Pour, y, R, on a + y + =. Déterminer la valeur maimale de + y
10 Solution. D après CS, nous avons ( + y + )( ) ( + y + 3), à cause de + y + =, cela devient donc + y Il n y a égalité que si les deu vecteurs (, y, ) et (,, 3) sont colinéaires. Un calcul rapide nous montre que c est le cas pour (, y, ) = ±(/ 4, / 4, 3/ 4). Le maimum 4 n est atteint qu avec le signe +. Eemple. Montrer que pour a, b, c > 0, on a a b + 3c + b c + 3a + c a + 3b 3 5. Solution. Soit A le côté gauche de l inéquation et posons B = a(b + 3c) + b(c + 3a) + c(a + 3b). D après CS, nous avons A B (a + b + c). Nous savons donc que A (a + b + c) /B et il suffit de montrer que le côté droit est 5/3. Faisons le calcul : 3B 5(a + b + c) 3(ab + bc + ca) a + b + c + ab + bc + ca ab + bc + ca a + b + c. La dernière inégalité est correcte, comme on le sait déjà (utiliser par eemple CS ou le AM-GM). Cela termine la preuve. En suivant l argumentation, il est facile de voir qu il n y a égalité que pour a = b = c. Eercices. (Nesbitt) Soient a, b, c > 0. Montrer l inégalité. Pour, y, > 0, on a a b + c + b c + a + y + + y + + c a + b 3. + y + y +. 0
11 3. Soit a, b, c, d 0. Montrer que a + b + 4 c + 6 d 64 a + b + c + d. 4. Soit P un polynôme avec des coefficients positifs. Montrer que si l inégalité ( ) P P () est vraie pour =, alors elle est vraie pour tout > Pour a, b, c > 0, a + b + c a c + b a + c b. 6. (OMI 0) Montrer pour a, b, c > 0 l inéquation a a + 8bc + b b + 8ca + c c + 8ab. 7. Démontrer les relations AM-QM et AM-HM à l aide de CS..3 Suites ordonnées Dans cette section, nous allons présenter deu autres inéquations importantes ayant des applications très variées. Contrairement au résultats présentés jusqu ici, nous allons désormais prendre en considération l ordre des valeurs impliquées, apportant ainsi de nouvelles possibilités (et parfois aussi de nouveau problèmes). Les deu premières inéquations sont intuitivement vraies. Supposons que nous avons à disposition un tas de billets de 0, un autre de billets de 0 et un troisième de billets de 50. Nous pouvons maintenant choisir un billet d un des tas, quatre du deuième, si du tas restant et les garder. Combien de billets prendrait-on de quel tas? Alors...? Voici la traduction mathématique : Théorèm.3 (Théorème principal). Soient a, a,..., a n et b, b,..., b n deu suites de nombres réels, et soit c, c,..., c n un réarrangement de la suite b k. Alors la somme S = n a k c k k= est maimale si a k et c k sont ordonnées dans le même sens, et elle est minimale si a k et c k sont ordonnées en sens opposés. Preuve. Supposons qu il eiste deu indices i et j tels que a i > a j, mais c i < c j. En échangeant les deu termes c i et c j, la somme se voit augmenter : (a i c j + a j c i ) (a i c i + a j c j ) = (a i a j )(c j c i ) > 0.
12 Après un nombre fini de tels changements, la suite c k sera ordonnée eactement comme la suite a k. De plus, la somme croît lors de chaque échange. Ceci démontre la première affirmation (comparer à la preuve du AM-GM). On peut montrer de façon analogue que la somme est minimale si a k et c k sont ordonnées en sens opposés. Avant de faire des eemples, nous allons encore introduire une notation pratique : [ ] a a a n = a b b b b + a b a n b n. n Eemple. Montrer que pour tout a, b, c 0, a 3 + b 3 + c 3 a b + b c + c a. Solution. Les suites a, b, c et a, b, c sont ordonnées dans le même sens. D après le théorème principal, il s ensuit que [ ] [ ] a b c a b c a b c c a b. Ce qui est eactement l inégalité à prouver. Eemple 3. Soient a,..., a n > 0 des nombres réels dont la somme vaut s. Montrer que a + a a n n s a s a s a n n. Solution. Désignons le côté gauche par A. Les suites a,..., a n et /(s a ),..., /(s a n ) sont ordonnées dans le même sens, on peut donc déduire du théorème principal que pour k n, a a n s a s a n a a... a n... s a k s a k+ s a k En faisant la somme de ces n inéquations, on obtient ce qui est le résultat cherché. (n )A = s a s a s a n s a n = n,.
13 Parfois, il est utile de considérer plus que deu suites à la fois. On étend la définition des grands crochets à un nombre arbitraire de suites : a a a n b b b n n S = = a k b k r k. k= r r r n Grâce à l induction sur le nombre de suites, nous pouvons aisément déduire du théorème principal le résultat suivant : Théorèm.4 (Théorème principal, généralisation). La somme S définie ci-haut prend sa valeur maimale si les suites a k, b k,..., r k sont toutes ordonnées dans le même sens. Eemple 4. Soient,..., n des nombres réels positifs. Montrer que n+ + n n+ n n ( n ). Solution. Nous avons n n n..... n n n n n n. Nous allons maintenant démontrer la deuième inéquation importante concernant les suites ordonnées, l inéquation de Chebychef. Théorèm.5 (Chebychef). Si a,..., a n et b,..., b n sont deu suites ordonnées dans le même sens, alors a b a n b n n a a n n b b n. n Si les deu suites sont ordonnées en sens opposés, alors la même inéquation reste valable en inversant le signe d inégalité. 3
14 Preuve. Comme les deu suites sont ordonnées dans le même sens, on peut déduire du théorème principal les estimations suivantes : a b a n b n = a b + a b a n b n, a b a n b n a b + a b a n b, a b a n b n a b 3 + a b a n b,. a b a n b n a b n + a b a n b n. En additionnant ces inéquations, on obtient n(a b a n b n ) (a a n )(b b n ), ce qui est la première affirmation. Le deuième cas se démontre de façon analogue. Eemple 5. Soient, y, des nombres positifs réels avec y =. Montrer que + y + 0. y y Solution. Les suites, y, et / y +, / +, / + y sont ordonnées dans le même sens. Avec Chebychef on obtient ( ) ( ) y + y y y 3 y y 3 ( ) y + +, y y où pour la deuième estimation nous avons appliqué l AM-GM. En soustrayant le côté droit du côté gauche et en utilisant la condition y =, on obtient l inégalité cherchée. Eercices. Soit,..., n une suite positive et y,..., y n une permutation (càd. un réarrangement) de cette suite. Alors. Pour, y, 0, on a y + y n y n n. 3 y + y y + y + y. 4
15 3. Pour tout réel positif a, b, c, on a a a b b c c a b b c c a. 4. (OMI 75) Soient k et y k, k n, des nombres réels tels que... n et y y... y n, et soit,,..., n une permutation de y, y,..., y n. Montrer que n ( k y k ) k= n ( k k ). k= 5. Soient a b c d e f > 0 des nombres réels. Montrer que (a + b)(c + d)(e + f) 4(ace + bdf) (a + f)(b + e)(c + d). 6. (USA 74) Pour tout nombre positif a, b, c on a a a b b c c (abc) a+b+c Démontrer le HM-AM-QM à l aide des inéquations apprises dans cette section. 3 La boîte à astuces Dans ce chapitre on va parler d idées générales qui sont utiles et importantes pour la résolution d inéquations. Souvent une inéquation a des symétries de différents types qui peuvent aider à simplifier la solution considérablement. Ou alors elle ne peut pas être résolu par des méthodes standard car il n y a pas de suites ordonnées, car le signe d inégalité va dans le fau sens pour appliquer Cauchy-Schwar ou encore car AM-GM donne une mauvaise inégalité. Des cas graves. Ici des astuces plus subtiles peuvent aider mais il faut les connaître à l avance pour pouvoir les appliquer dans des cas concrets. On va les présenter dans les paragraphes qui suivent. 3. Symétrie Nous allons commencer par la symétrie. Une epression en n variables est dite symétrique lorsqu elle ne change pas si on permute les variables. Une inéquation est dite symétrique lorsqu un échange de variables ne la modifie pas. La plupart des inéquations traitées jusqu ici sont symétriques. En particulier, le HM-GM-AM-QM est une inégalité symétrique. Cauchy-Schwar n est pas une inéquation tout à fait symétrique. Elle garde toutefois la même forme si l on échange les a k comme on veut et que l on applique le même réarrangement au b k. 5
16 L utilité de la symétrie est la suivante : si l on a une inéquation en n variables,... n, alors on peut supposer, sans perte de généralité, que... n. Autrement dit on peut ordonner les variables selon leur grandeur à volonté. Si elles ne sont pas encore ordonnées, on peut donc échanger les variables en envoyant la plus grande à la place de, la deuième plus grande à la place de etc. et à la fin, on peut renommer les variables (réfléchisse-y!). Même si ce n est pas d utilité immédiate, ce procédé aide à trouver des suites ordonnées dans le même sens, pour lesquelles on peut appliquer le théorème principal ou Chebychef. Voici deu eemples d inégalités non-symétriques : ab + cd (a + c)(b + d), n n + n. Toutefois, la première inéquation garde la même forme si l on échange a avec b et simultanément c avec d. On peut aussi échanger a avec c et b avec d. À cause de ces symétries, on peut supposer sans perte de généralité que a est le plus grand (ou le plus petit) des quatre nombres. Le deuième eemple garde sa forme initiale si l on procède au changement... n autant de fois que l on veut. Les inéquations avec une telle invariance sont dites cycliquement symétriques. La symétrie cyclique joue un rôle important che les inégalités, car elle permet au moins de supposer sans perte de généralité que est le plus grand (plus petit) des n nombres. Ceci peut ensuite être appliqué dans une preuve par induction sur le nombre de variables. On ne peut pas epliquer mathématiquement pourquoi les inéquations symétriques sont plus faciles à résoudre que d autres, même si l epérience le montre clairement. Cela vient peut-être du fait que toutes les inéquations standards sont symétriques, et que pour résoudre une inéquation non-symétrique, on doit souvent avoir recours à une argumentation tout aussi asymétrique. Eemple 6. Soient a, b, c des nombres réels. Montrer que min(a + b c, b + c a, c + a b) min(a b, b c, c a). Solution. Le côté gauche est symétrique, le côté droit seulement cycliquement symétrique. L inéquation ne varie donc pas en faisant le changement a b c a, ce qui nous permet de supposer que a est le plus grand des trois nombres. Nous pouvons ainsi calculer que le côté gauche vaut b + c a. De plus, a b c a, le côté droit vaut donc c a ou b c (les deu cas de figure sont possibles). Dans le premier cas, l inéquation devient b+c a c a, ou en simplifiant b a, ce qui est vrai par hypothèse. Dans le deuième cas, elle devient b + c a b c, donc c a, ce qui est également correct. 6
17 3. Homogénéité Un autre attribut invariant d une inéquation est l homogénéité. On appelle une epression A(,..., n ) en n variables homogène de degré k, si pour tout λ > 0 et pour tout,..., n on a A(λ,..., λ n ) = λ k A(,..., n ). C est-à-dire, si toutes les variables sont multipliées par un facteur λ, l epression change d un facteur λ k. Une inéquation est homogène de degré k si les deu côtés le sont. L avantage des inéquations homogènes est que l on peut multiplier les variables par un facteur sans perdre la généralité car si l inéquation est vérifiée pour,..., n alors elle l est aussi pour λ,..., λ n. On peut donc supposer qu on a n = ou n = 3. Si ce n est pas le cas alors on peut multiplier toutes les variables par un facteur λ > 0 Voir aussi la solution de l eemple 4. Un autre eemple est une démonstration alternative pour CS : Eemple 7. Pour tous les nombres réels a,..., a n et b,..., b n on a (a + a a n)(b + b b n) (a b + a b a n b n ). Démonstration. Si on remplace tous les a k et tous les b k par leur valeur absolue le côté gauche ne change pas et le côté droit peut uniquement augmenter. On peut donc se restreindre au cas a k 0 et b k 0. L inéquation est homogène de degré dans les variables a,..., a n. On peut donc supposer que a a n =. De même on peut supposer que b b n =. On doit maintenant montrer que a b + a b a n b n (l inéquation de départ en découle car toutes les variables sont positives). Mais ceci découle de AM-GM : pour k n on a a k b k (a k + b k )/. En sommant a b + a b a n b n a a n + b b n =. Dans cet eemple on a simplifié l équation en déhomogénisant, donc en supposant que a k = b k =. Une preuve similaire de l inéquation de départ ne marcherait pas. Mais déhomogéniser n est pas toujours un avantage. Considérons l eemple suivant : Pour a, b, c > 0 on a : a a + 8bc + b b + 8ca + c c + 8ab. Cette inéquation est homogène de degré 0, et on peut par eemple supposer que abc =. Avec cette condition supplémentaire l inéquation est équivalente à a a + 8/a + b b + 8/b + c c + 8/c. 7
18 Ceci a peut-être l air plus simple que l inéquation de départ car dans les trois termes à gauche il n y a qu une variable. Mais ceci a couté cher car la condition supplémentaire est difficile à utiliser. De plus toutes les inéquations standard sont homogènes. L inéquation des moyennes est homogène de degré, le théorème principal, Chebychef et CS sont (dans la version présentée ici) homogènes de degré. Si on désire prouver une inéquation avec les moyens présentés dans ce chapitre il est rarement un avantage de la rendre inhomogène. En fait on prend souvent le chemin inverse et on homogénise une inéquation à l aide d une condition supplémentaire. Eemple 8. Soient, y, des nombres réels positifs y =. Montrer que + y + + y +. Solution. Il suffit de montrer que pour tout, y, > 0 on a + y + 3 y( + y + ). Parce que ceci implique l inéquation de départ à cause de la condition supplémentaire y =. Cette nouvelle inéquation est homogène (de degré ) et n a aucune condition supplémentaire. On a homogénisé l inéquation de départ. Pour terminer on utilise AM- QM (ou Chebychef) et puis AM-GM : + y + + y + 3 ( + y + ) 3 y( + y + ). D autres eemples se trouvent dans l eemple 7 et dans la troisième solution de l eemple I. 3.3 Substitutions Dans certains cas une inéquation peut être simplifiée si on remplace les anciennes variables par des nouvelles, voir l eemple 4. On fait alors une substitution. Mais il faut faire attention de bien traduire les conditions supplémentaires ou de voir s il y en a des nouvelles. On doit aussi trouver le domaine de définition des nouvelles variables. Voici des eemples : Eemple 9. Soient, y, des nombres réels positifs avec + y + = y. Prouver l inéquation suivante : y Solution. Le problème est la condition supplémentaire + y + = y. Il est plus que difficile d homogéniser directement l inéquation car la condition n est pas homogène non plus. On va choisir un autre chemin et on introduit des nouvelles variables pour lesquelles la condition supplémentaire a une forme beaucoup plus sympathique. 8
19 Il faut voir que la condition supplémentaire est équivalente à /(y)+/(y)+/() =. On est donc tenté de substituer a = /(y), b = /(y) et c = /(), ainsi on aura a, b, c > 0 et a + b + c =. De plus = b/(ac), y = c/(ba) et = a/(cb), et donc on peut récrire l inéquation avec les nouvelles variables et homogéniser au même temps : + = ac ac + b = = ac ac + b(a + b + c) ac (a + b)(b + c) = ac(a + c) (a + b)(b + c)(c + a). Les calculs analogues pour les autres termes de la somme nous donnent une inéquation homogène sans condition supplémentaire. Après avoir multiplié par le dénominateur commun, elle est équivalente à Simplifier nous donne ce qui suit de AM-GM. ac(a + c) + ba(b + a) + cb(c + b) 3 (a + b)(b + c)(c + a). 4 a b + b c + c a + b a + c c + a c 6abc, Une condition supplémentaire qui apparait relativement souvent dans des inéquations à trois variables est abc = (ou = k pour k > 0). En général ce n est pas très facile à manier mais il y a quelques astuces qu on va présenter maintenant. Tout d abord on peut essayer si une substitution de la forme = /a, y = /b, = /c simplifie l inéquation. L avantage est que la condition supplémentaire reste (presque) la même. Mais beaucoup plus importante est la substitution suivante : a = y, b = y, c =, où, y, > 0. Ceci est justement possible car abc = et clairement, y, sont définis à un facteur commun près, on peut par eemple choisir = a, y =, = /b. Pour les nouvelles variables il n y a plus de condition supplémentaire. Ainsi les inéquations peuvent être homogénisées de manière élégante. Il faut aussi faire la réfleion suivante : cette substitution ne contient qu une symétrie cyclique, ceci peut être un avantage. Si l inéquation à prouver est symétrique elle sera que symétrique cyclique après la substitution. Mais inversement les inéquations cycliques peuvent devenir symétriques. D ailleurs on peut aussi avoir l autre symétrie cyclique en substituant : a = y, b = y, c =. Souvent l une des deu marche bien et l autre pas du tout! Il faut tester pour voir laquelle il faut utiliser, ça dépend de la symétrie de l inéquation. Finalement on aimerait mentionner qu il y a aussi une variante symétrique de tout ça, c est simplement : a = y, b = y, c = 9 y.
20 Eemple! Eemple 0. Soient a, b, c des réels positifs avec abc =. Montrer que a ( ) + a + + b b ( + b + c c ) + ( ) + c + 3. a Solution. On s y attendait, on va substituer a = /y, b = y/ et c = /. Maintenant on a a y ( ) + a + = ( + y + ), b et de même pour les autres termes. Avec cette substitution on a homogénisé l inéquation, on l a rendue symétrique et de plus tous les dénominateurs sont égau, c est l optimum! Il reste à montrer 3(y + y + ) ( + y + ), ce qui est évident après avoir simplifié (eemple 3). En faisant les autres substitutions on peut se convaincre que les termes résultants sont beaucoup plus compliqués. Eemple. Montrer que pour tout a, b, c > 0 on a a + b a + c + b + b + c b + a + c + c + a c + b + a <. Solution. Pour simplifier on va poser = a + b, y = b + c et = c + a. Grâce à la construction, y, sont positifs. L inéquation devient y + + y y <. Mais ceci est fau! Il suffit de poser = y = et = 4. Où est l erreur? Avec ces valeurs de, y, on a a = c =, b = et ceu là ne sont pas tous positifs. Apparemment pas tous les triples (, y, ) proviennent d un triple positif (a, b, c). On a donc introduit une condition supplémentaire : + y >, y + >, + > y, ceci signifie que, y et sont les côtés d un triangle. (voir théorème?? en bas). Maintenant l inéquation est plus simple mais la condition supplémentaire est asse compliquée. On va maintenant prouver l inéquation avec une estimation triviale. On a a + b a + c + b < a + b a + c + b, et avec les deu estimations analogues on peut conclure. La constante est d ailleurs optimale. On peut voir cela en posant a = t, b = t et c = et en choisissant t très grand. 0
21 Le dernier eemple montre un phénomène qu on a ignoré jusqu ici. Il est très important de réfléchir au domaine de définition des nouvelles variables! Réfléchissons au deu eemples qu on vient de voir : Dans l eemple?? la substitution (a, b, c) = (/(y), /(y), /()) est bijective. C est-à-dire que à chaque triple (a, b, c) de nombres réels positifs on peut associer eactement un triple (, y, ) de nombres réels positifs. Avec la condition supplémentaire traduite, l inéquation avec les nouvelles variables est vraiment équivalente à celle de départ. Dans l eemple?? la substitution n est pas bijective dans ce sens, à chaque triple (a, b, c) avec abc = on peut associer un nombre infini de triples (, y, ). La raison pour cela est qu on a aussi éliminé la condition supplémentaire abc =. Malgré ça il est clair que l inéquation de départ est vérifiée pour tous les a, b, c > 0 avec abc = si et seulement si l inéquation transformée est vraie pour tout, y, > 0. De nouveau la substitution est une transformation équivalente. Dans le dernier eemple ce n est plus vrai. Il suffirait de prouver la nouvelle inéquation dans les nouvelles variables, y, > 0. Mais vu qu elle n est pas vraie cette substitution ne sert à rien et les condition supplémentaires qui apparaissent sont très difficiles à manier. Certaines inéquations en trois variables ont la condition supplémentaire que a, b, c sont les longueurs des côtés d un triangle. Dans ces cas la substitution du dernier eemple est utile. On a Théorèm 3.. Pour trois nombres réels positifs a, b, c les conditions suivantes sont équivalentes : (i) Il eiste un triangle dont les longueurs des côtés sont a, b, c. (ii) On a a + b > c, b + c > a, c + a > b. (iii) Il eistent trois nombres réels positifs, y, avec a = + y, b = y +, c = +. La preuve est simple et elle est laissée en eercice. Les trois nombres, y, de (iii) ont un sens géométrique. Considerer un triangle ABC de côtés a, b, c. Le cercle inscrit touche les côtés AB, BC, CA au points P, Q, R. Alors on a y = CR = CQ, y = BQ = BP, = AP = AR. Ceci permet aussi que, y, vaillent 0 (pas tous en même temps), auquel cas on obtient des triangles dégénérés. Dans les inéquations pour les côtés d un triangle il faut toujours essayer la substitution de (iii). Elle ne marche pas toujours et des fois les termes deviennent très compliqués. Mais il faut toujours essayer! 3.4 Changer de sens Il y a des inéquations qui résistent à toutes les attaques car les estimations standard vont dans le mauvais sens. Dans ces cas on aimerait tourner le signe d inégalité d une
22 manière ou d une autre. Une situation qu on rencontre souvent est que d un côté on a une somme de fractions et l autre est très simple, par eemple une constante et on veut borner la somme de fractions par le haut. Alors CS ne peut être utilisé ou seulement dans le mauvais sens ce qui n est pas très commode. L astuce est de tourner le signe d inégalité. Pour montrer cela voici de nouveau l eemple 9 : Eemple. Montrer que pour tout a, b, c > 0 on a a + b a + c + b + b + c b + a + c + c + a c + b + a <. Solution. On l a déjà mentionné, on ne peut faire des estimations avec CS de la forme C.G. (...)... car elles vont dans le mauvais sens. On va donc soustraire toute l inéquation d une constante pour tourner le signe d inégalité. Soit A le côté gauche. L inégalité est équivalente à 3 A >. De plus on a B = 3 A = Avec CS on a = ( a + b ) a + c + b ( + b + c ) + b + a + c c a + c + b + ( c + a c + b + a a b + a + c + ) b c + b + a. B (c(a + c + b) + a(b + a + c) + b(c + b + a)) 4(a + b + c), et il suffit de montrer que 4(a + b + c) > c(a + c + b) + a(b + a + c) + b(c + b + a). Après avoir simplifié on obtient 4(ab + bc + ca) > 0, ce qui est correct. On peut se demander pourquoi on a choisi la constante 3 alors qu on aurait pu essayer de montrer que A > 0. Mais alors il y a des termes négatifs qui apparaissent dans les numérateurs ce qui complique considérablement la chose. On ne voit pas toujours d un coup la bonne constante, des fois il faut epérimenter un peu. 3.5 Induction Si on doit prouver des inéquations en n variables on peut souvent le faire à l aide d une récursion. Le cas de ou 3 variables est d habitude vite prouvé. Ensuite il faut réfléchir comment ajouter une variable. Souvent ces inéquations ont une symétrie cyclique et on peut supposer que la nouvelle variable n+ est la plus grande ou la plus petite parmi les variables. Ceci est généralement très important. L eemple suivant est relativement compliqué mais il montre toutes les difficultés habituelles qui apparaissent.
23 Eemple 3. (CSP 0) Montrer que pour tous les nombres réels positifs a,..., a n, n on a (a 3 + )(a 3 + ) (a 3 n + ) (a a + )(a a 3 + ) (a na + ). Solution. On fait une récursion sur n. Pour n = on trouve dans cet ordre (a 3 + )(a 3 + ) (a a + )(a a + ), a 3 a 3 + a 3 + a 3 + a 3 a 3 + a a + a a +, a (a a ) + a (a a ) 0, (a a )(a a ) 0, (a a ) (a + a ) 0. La dernière inéquation est vraie car a, a > 0. Maintenant supposons que l inéquation soit vraie pour n. On va la prouver pour n +. Une comparaison des inéquations en n et n + variables montre qu il suffit de montrer que a 3 n+ + (a na n+ + )(a n+a + ). a na + L assertion est ensuite prouvé par l hypothèse de récurrence. On transforme pour trouver (a 3 n+ + )(a na + ) (a na n+ + )(a n+a + ), a 3 n+a na + a na + a 3 n+ + a 3 n+a na + a n+ a n + a n+a +, a n(a a n+ ) + a n+(a n+ a ) 0, (a n+ a )(a n+ a n )(a n+ + a n ) 0. La dernière inéquation est fausse en général. Mais puisque l inéquation de départ est cyclique symétrique on peut supposer spdg que a n+ est la variable la plus grande parmi les n + variables. Dans ce cas tous les trois termes à gauche sont plus grands ou égau à 0 et on a fini. 3.6 Estimer terme par terme Certaines inéquations sont particulièrement pénibles et résistent à toutes les attaques par les méthodes standard. Dans ces cas il peut être utile de remplacer certains termes par des termes plus simples, autrement dit de trouver des bornes plus sympathiques pour chaque terme séparément. Ces bornes sont en général très difficiles à voir, elles tombent souvent du ciel. Avec quelques eemples on va epliquer et présenter les types de bornes les plus importants. Eemple 4. (Hongrie 99) Soient 0, y, des nombres réels. Montrer qu on a + y + + y + + y y 3 + y +. 3
24 Solution. C est encore une de ces inéquations où le signe d inégalité va dans le mauvais sens pour appliquer par eemple CS. De plus elle n est pas homogène et seulement cyclique symétrique et en plus il y a une condition supplémentaire un peu obscure. Que faire? Tourner le signe ne sert pas à grande chose car ça complique les choses. On va plutôt montrer la borne suivante pour chaque terme : + y + + y +. Ceci est équivalent à + + et donc à ( )( ) 0, et ceci est vrai à cause de,. Celle-ci et les estimations analogues montrent que le côté gauche vaut au plus + y + + y + y y + =, ce qui implique l inégalité de départ grâce à + y + 3. Le lecteur peut se demander comment on peut bien avoir une telle idée. En effet la difficulté est justement de deviner les bornes et souvent le problème de départ ne donne aucun indice. Mais cette technique est très puissante et mène des fois à des solutions etrêmement courtes. La borne de l eemple précédent et typique et peut souvent être utilisé. Plus généralement on peut essayer d utiliser une borne de la forme α α + y α + α où la constante α reste à déterminer. Le bon choi de α est le point crucial et souvent un petit coup d analyse peut aider. Le graphe de la fonction d une telle borne doit toucher le graphe de la fonction de départ. L eemple suivant va illustrer ceci. Je peu pas résister et je vais citer la solution officielle de l inéquation des OMI de 00. Mais il ne faut pas s inquiéter si on ne trouve pas toute suite l idée, seulement un participant (de Chine) a trouvé cette solution. Eemple 5. (OMI 0) Soient a, b, c des nombres réels positifs. Prouver l inéquation a a + 8bc + b b + 8ca + c c + 8ab. Solution. On essaye de trouver des bornes terme par terme et on utilise une borne de la forme a a + 8bc a r a r + b r + c, () r où il nous reste à déterminer r. Une telle approche a de bonnes chances car dans le problème de départ on a égalité pour a = b = c tout comme dans (??). Pour déterminer r on va poser b = c = dans (??) et on regarde les deu côtés comme fonctions en a. Pour qu une telle estimation puisse être correcte il faut que les deu côtés soient tangents au point a =. Donc la pente (dérivée) des deu côtés doit être égale en ce point. Un 4
25 petit calcul montre que la dérivée du côté gauche vaut 8/7 celle du côté droit r/9. Ceci nous donne r = 4/3. (Attention : toutes ces réfleions donnent juste la motivation de la solution et ne font pas vraiment partie de la preuve, en particulier l utilisation de méthodes analytiques n a pas besoin d être justifiée.) Passons à la vraie preuve de (??) pour r = 4/3. Multiplier par les dénominateurs et simplifier nous donne l inéquation équivalente a 4/3 + b 4/3 + c 4/3 a 8/3 + 8a /3 bc. On met au carré et on simplifie pour trouver b 8/3 + c 8/3 + (ab) 4/3 + (bc) 4/3 + (ca) 4/3 8a /3 bc, et ceci découle de AM-GM. Ainsi la preuve de (??) et donc aussi de l inégalité de départ est terminée et on a égalité eactement si a = b = c. L estimation dans l eemple suivant est légèrement différente. Eemple 6. (États-Unis 03) Soient a, b, c des nombres réels positifs. Montrer qu on a (a + b + c) (b + c + a) (c + a + b) + + a + (b + c) b + (c + a) c + (a + b) 8. Solution. L inéquation est homogène, on peut donc supposer que a + b + c = 3 Avec ça on a (a + b + c) a + (b + c) = (a + 3) a + (3 a) = a + 6a + 9 3a 6a + 9 = f(a). On essaie maintenant d estimer le dernier terme par une fonction linéaire. On cherche alors des constantes α et β tels qu au moins pour 0 t 3 on ait f(t) l(t) = αt + β. Puisque pour a = b = c = on a égalité il faut qu on ait égalité en t =. De plus le graphe de l doit être tangent au graphe de f en t = pour qu une telle estimation puisse être juste (on peut se persuader de cela par un dessin et un peu de gesticulation). Autrement dit, on remplace f par la tangente au point t =. Les constantes α et β peuvent être trouvés par les équations l() = f() et l () = f (). Un petit calcul montre que l(t) = 4/3(t+). Pour prouver que f(t) l(t) on multiplie par les dénominateurs et on met tout d un côté. En factorisant ont trouve l inégalité équivalente (t ) (4t + 3) 0, qui est clairement verifiée pour t 0 (le terme (t ) n apparaît pas par hasard, on l a construit). Ainsi on a pour le côté gauche l estimation 4 3 (a + ) (b + ) (c + ) = 4 (a + b + c) + 4 = 8. 3 Ce dernier eemple a beaucoup d autres solutions mais la plupart d entre eu est nettement plus compliquée que celle qu on vient de présenter. La méthode de calculer la tangente en un certain point peut souvent être appliquée. Plus généralement on peut aussi chercher des estimations quadratiques de la forme α + β/, ça dépend du contete. Des réfleions géométriques aident souvent pour trouver les constantes. 5
26 3.7 Eemple I Dans cette section, nous allons présenter l eemple d une inéquation qui peut être résolue à l aide de plusieurs méthodes traitées jusqu ici. Nous aimerions ainsi montrer qu il eiste en général de nombreuses solutions. Si une méthode donnée ne semble pas fonctionner, on peut l essayer avec une autre. Eemple 7. (CH 03) Montrer, pour des nombres réels positifs, y, tels que +y + =, l inégalité suivante : + y + y y Solution. On pose l abréviation A = + y + y y. D abord CS, ensuite le AM-QM : ( + y A = A =. A = = + y + ) + + ( + y + ) y ( + y + y ) ( + y + y ) = ( ( + y + )) =. + y + y + + y + y ( ) 3 y + y + y + ( ) ( ) 3 y + y + y + + y + y + + =, en appliquant le AM-GM pour chaque parenthèse. 3. Homogéniser, puis de la force brute! A + y + y ( + y + ) y 3 y y 3 + y y ( y + y + y) 6
27 La dernière inégalité est une conséquence du AM-GM, dans lequel on additionne l inéquation 3 y y y 4 4 = y au autres inéquations analogues. 4. Le AM-QM nous donne ( ) + y + + y = + y + 3 = 3 3. De cette inéquation et des autres analogues, il s ensuit que A = en appliquant encore le AM-HM. 5. Le AM-QM nous donne + y ( +y ) 3 + ( 3 + y y y ) ( + y + ) 3 ( + y + ) = 3 =, + y + = ( + y) = ( ) = +. De cette inéquation et des autres analogues, il s ensuit que A + y y + = ( + y + ) y + 5 =, en appliquant encore le AM-HM. 6. Les suites ( + y, y +, + ) et (/, /, /y) sont ordonnées dans le même sens, il s ensuit donc, d après Chebychef, que ( A 3 ( + y + y ) + y + ) = 3 ( + y + + ( + y + )) ( 3 + y + ) 3 ( + y y + y + ) + y + = 3 ( + y + 3 ) + y + =, où le premier facteur de la deuième ligne est minoré grâce au AM-GM ou le théorème principal ou C.S., le deuième grâce au AM-HM. 7
28 7. Les suites ( + y, y +, + ) et (/, /, /y) sont ordonnées dans le même sens, il s ensuit donc, d après le théorème principal, que A + y + y + y + + = + y + + y + y + = + y + y +, et de façon analogue A + y y + y = + y + + y + y + = + y + y +. Une sommation nous donne A + A, par conséquent A. 8. En appliquant le AM-GM pour chaque terme, on obtient A y + y + y. Les suites (y, y, ) et (/, /, /y) sont ordonnées dans le même sens, il s ensuit donc, d après le théorème principal, que A y + y y + = ( + y + ) =. 9. En posant s = + y +, s A = + s + s ( y = s y + y + ) ( + y + ) ( = ( + y + ) + y + ). Les suites (, y, ) et (/, /y, /) sont ordonnées en sens opposés, il s ensuit donc, d après Chebychef, que ( ) A 3 + y y + y = 3/( + y + ) =. y 8
Exo7. Calculs de déterminants. Fiche corrigée par Arnaud Bodin. Exercice 1 Calculer les déterminants des matrices suivantes : Exercice 2.
Eo7 Calculs de déterminants Fiche corrigée par Arnaud Bodin Eercice Calculer les déterminants des matrices suivantes : Correction Vidéo ( ) 0 6 7 3 4 5 8 4 5 6 0 3 4 5 5 6 7 0 3 5 4 3 0 3 0 0 3 0 0 0 3
Plus en détailDOCM 2013 http://docm.math.ca/ Solutions officielles. 1 2 10 + 1 2 9 + 1 2 8 = n 2 10.
A1 Trouvez l entier positif n qui satisfait l équation suivante: Solution 1 2 10 + 1 2 9 + 1 2 8 = n 2 10. En additionnant les termes du côté gauche de l équation en les mettant sur le même dénominateur
Plus en détailComparaison de fonctions Développements limités. Chapitre 10
PCSI - 4/5 www.ericreynaud.fr Chapitre Points importants 3 Questions de cours 6 Eercices corrigés Plan du cours 4 Eercices types 7 Devoir maison 5 Eercices Chap Et s il ne fallait retenir que si points?
Plus en détailLimites finies en un point
8 Limites finies en un point Pour ce chapitre, sauf précision contraire, I désigne une partie non vide de R et f une fonction définie sur I et à valeurs réelles ou complees. Là encore, les fonctions usuelles,
Plus en détailAlgèbre binaire et Circuits logiques (2007-2008)
Université Mohammed V Faculté des Sciences Département de Mathématiques et Informatique Filière : SMI Algèbre binaire et Circuits logiques (27-28) Prof. Abdelhakim El Imrani Plan. Algèbre de Boole 2. Circuits
Plus en détailDéveloppements limités, équivalents et calculs de limites
Développements ités, équivalents et calculs de ites Eercice. Déterminer le développement ité en 0 à l ordre n des fonctions suivantes :. f() e (+) 3 n. g() sin() +ln(+) n 3 3. h() e sh() n 4. i() sin(
Plus en détail* très facile ** facile *** difficulté moyenne **** difficile ***** très difficile I : Incontournable
Eo7 Fonctions de plusieurs variables Eercices de Jean-Louis Rouget Retrouver aussi cette fiche sur wwwmaths-francefr * très facile ** facile *** difficulté moenne **** difficile ***** très difficile I
Plus en détailFctsAffines.nb 1. Mathématiques, 1-ère année Edition 2007-2008. Fonctions affines
FctsAffines.nb 1 Mathématiques, 1-ère année Edition 2007-2008 Fonctions affines Supports de cours de mathématiques de degré secondaire II, lien hpertete vers la page mère http://www.deleze.name/marcel/sec2/inde.html
Plus en détailPlanche n o 22. Fonctions de plusieurs variables. Corrigé
Planche n o Fonctions de plusieurs variables Corrigé n o : f est définie sur R \ {, } Pour, f, = Quand tend vers, le couple, tend vers le couple, et f, tend vers Donc, si f a une limite réelle en, cette
Plus en détailContinuité et dérivabilité d une fonction
DERNIÈRE IMPRESSIN LE 7 novembre 014 à 10:3 Continuité et dérivabilité d une fonction Table des matières 1 Continuité d une fonction 1.1 Limite finie en un point.......................... 1. Continuité
Plus en détailDÉRIVÉES. I Nombre dérivé - Tangente. Exercice 01 (voir réponses et correction) ( voir animation )
DÉRIVÉES I Nombre dérivé - Tangente Eercice 0 ( voir animation ) On considère la fonction f définie par f() = - 2 + 6 pour [-4 ; 4]. ) Tracer la représentation graphique (C) de f dans un repère d'unité
Plus en détailCalcul matriciel. Définition 1 Une matrice de format (m,n) est un tableau rectangulaire de mn éléments, rangés en m lignes et n colonnes.
1 Définitions, notations Calcul matriciel Définition 1 Une matrice de format (m,n) est un tableau rectangulaire de mn éléments, rangés en m lignes et n colonnes. On utilise aussi la notation m n pour le
Plus en détailDe même, le périmètre P d un cercle de rayon 1 vaut P = 2π (par définition de π). Mais, on peut démontrer (difficilement!) que
Introduction. On suppose connus les ensembles N (des entiers naturels), Z des entiers relatifs et Q (des nombres rationnels). On s est rendu compte, depuis l antiquité, que l on ne peut pas tout mesurer
Plus en détailCours d Analyse. Fonctions de plusieurs variables
Cours d Analyse Fonctions de plusieurs variables Licence 1ère année 2007/2008 Nicolas Prioux Université de Marne-la-Vallée Table des matières 1 Notions de géométrie dans l espace et fonctions à deux variables........
Plus en détailAngles orientés et trigonométrie
Chapitre Angles orientés et trigonométrie Ce que dit le programme : CONTENUS CAPACITÉS ATTENDUES COMMENTAIRES Trigonométrie Cercle trigonométrique. Radian. Mesure d un angle orienté, mesure principale.
Plus en détailReprésentation des Nombres
Chapitre 5 Représentation des Nombres 5. Representation des entiers 5.. Principe des représentations en base b Base L entier écrit 344 correspond a 3 mille + 4 cent + dix + 4. Plus généralement a n a n...
Plus en détailEXPLOITATIONS PEDAGOGIQUES DU TABLEUR EN STG
Exploitations pédagogiques du tableur en STG Académie de Créteil 2006 1 EXPLOITATIONS PEDAGOGIQUES DU TABLEUR EN STG Commission inter-irem lycées techniques contact : dutarte@club-internet.fr La maquette
Plus en détailImage d un intervalle par une fonction continue
DOCUMENT 27 Image d un intervalle par une fonction continue La continuité d une fonction en un point est une propriété locale : une fonction est continue en un point x 0 si et seulement si sa restriction
Plus en détailExercices Alternatifs. Une fonction continue mais dérivable nulle part
Eercices Alternatifs Une fonction continue mais dérivable nulle part c 22 Frédéric Le Rou (copyleft LDL : Licence pour Documents Libres). Sources et figures: applications-continues-non-derivables/. Version
Plus en détailChapitre 2 Le problème de l unicité des solutions
Université Joseph Fourier UE MAT 127 Mathématiques année 2011-2012 Chapitre 2 Le problème de l unicité des solutions Ce que nous verrons dans ce chapitre : un exemple d équation différentielle y = f(y)
Plus en détailChapitre 3. Quelques fonctions usuelles. 1 Fonctions logarithme et exponentielle. 1.1 La fonction logarithme
Chapitre 3 Quelques fonctions usuelles 1 Fonctions logarithme et eponentielle 1.1 La fonction logarithme Définition 1.1 La fonction 7! 1/ est continue sur ]0, +1[. Elle admet donc des primitives sur cet
Plus en détailAC AB. A B C x 1. x + 1. d où. Avec un calcul vu au lycée, on démontre que cette solution admet deux solutions dont une seule nous intéresse : x =
LE NOMBRE D OR Présentation et calcul du nombre d or Euclide avait trouvé un moyen de partager en deu un segment selon en «etrême et moyenne raison» Soit un segment [AB]. Le partage d Euclide consiste
Plus en détailFonctions de plusieurs variables
Module : Analyse 03 Chapitre 00 : Fonctions de plusieurs variables Généralités et Rappels des notions topologiques dans : Qu est- ce que?: Mathématiquement, n étant un entier non nul, on définit comme
Plus en détailTOUT CE QU IL FAUT SAVOIR POUR LE BREVET
TOUT E QU IL FUT SVOIR POUR LE REVET NUMERIQUE / FONTIONS eci n est qu un rappel de tout ce qu il faut savoir en maths pour le brevet. I- Opérations sur les nombres et les fractions : Les priorités par
Plus en détailFONCTION EXPONENTIELLE ( ) 2 = 0.
FONCTION EXPONENTIELLE I. Définition Théorème : Il eiste une unique fonction f dérivable sur R telle que f ' = f et f (0) =. Démonstration de l'unicité (eigible BAC) : L'eistence est admise - Démontrons
Plus en détailChapitre 6. Fonction réelle d une variable réelle
Chapitre 6 Fonction réelle d une variable réelle 6. Généralités et plan d étude Une application de I dans R est une correspondance entre les éléments de I et ceu de R telle que tout élément de I admette
Plus en détailReprésentation géométrique d un nombre complexe
CHAPITRE 1 NOMBRES COMPLEXES 1 Représentation géométrique d un nombre complexe 1. Ensemble des nombres complexes Soit i le nombre tel que i = 1 L ensemble des nombres complexes est l ensemble des nombres
Plus en détailExercices Alternatifs. Une fonction continue mais dérivable nulle part
Eercices Alternatifs Une fonction continue mais dérivable nulle part c 22 Frédéric Le Rou (copleft LDL : Licence pour Documents Libres). Sources et figures: applications-continues-non-derivables/. Version
Plus en détailExo7. Limites de fonctions. 1 Théorie. 2 Calculs
Eo7 Limites de fonctions Théorie Eercice Montrer que toute fonction périodique et non constante n admet pas de ite en + Montrer que toute fonction croissante et majorée admet une ite finie en + Indication
Plus en détailExercices - Polynômes : corrigé. Opérations sur les polynômes
Opérations sur les polynômes Exercice 1 - Carré - L1/Math Sup - Si P = Q est le carré d un polynôme, alors Q est nécessairement de degré, et son coefficient dominant est égal à 1. On peut donc écrire Q(X)
Plus en détailFonctions homographiques
Seconde-Fonctions homographiques-cours Mai 0 Fonctions homographiques Introduction Voir le TP Géogébra. La fonction inverse. Définition Considérons la fonction f définie par f() =. Alors :. f est définie
Plus en détailChapitre 1 : Évolution COURS
Chapitre 1 : Évolution COURS OBJECTIFS DU CHAPITRE Savoir déterminer le taux d évolution, le coefficient multiplicateur et l indice en base d une évolution. Connaître les liens entre ces notions et savoir
Plus en détailBac Blanc Terminale ES - Février 2011 Épreuve de Mathématiques (durée 3 heures)
Bac Blanc Terminale ES - Février 2011 Épreuve de Mathématiques (durée 3 heures) Eercice 1 (5 points) pour les candidats n ayant pas choisi la spécialité MATH Le tableau suivant donne l évolution du chiffre
Plus en détailI - PUISSANCE D UN POINT PAR RAPPORT A UN CERCLE CERCLES ORTHOGONAUX POLES ET POLAIRES
I - PUISSANCE D UN POINT PAR RAPPORT A UN CERCLE CERCLES ORTHOGONAUX POLES ET POLAIRES Théorème - Définition Soit un cercle (O,R) et un point. Une droite passant par coupe le cercle en deux points A et
Plus en détail* très facile ** facile *** difficulté moyenne **** difficile ***** très difficile I : Incontournable T : pour travailler et mémoriser le cours.
Eo7 Fonctions de plusieurs variables Eercices de Jean-Louis Rouget Retrouver aussi cette fiche sur wwwmaths-francefr * très facile ** facile *** difficulté moenne **** difficile ***** très difficile I
Plus en détailavec des nombres entiers
Calculer avec des nombres entiers Effectuez les calculs suivants.. + 9 + 9. Calculez. 9 9 Calculez le quotient et le rest. : : : : 0 :. : : 9 : : 9 0 : 0. 9 9 0 9. Calculez. 9 0 9. : : 0 : 9 : :. : : 0
Plus en détailExprimer ce coefficient de proportionnalité sous forme de pourcentage : 3,5 %
23 CALCUL DE L INTÉRÊT Tau d intérêt Paul et Rémi ont reçu pour Noël, respectivement, 20 et 80. Ils placent cet argent dans une banque, au même tau. Au bout d une année, ce placement leur rapportera une
Plus en détailExercices - Fonctions de plusieurs variables : corrigé. Pour commencer
Pour commencer Exercice 1 - Ensembles de définition - Première année - 1. Le logarithme est défini si x + y > 0. On trouve donc le demi-plan supérieur délimité par la droite d équation x + y = 0.. 1 xy
Plus en détailI. Ensemble de définition d'une fonction
Chapitre 2 Généralités sur les fonctions Fonctions de références et fonctions associées Ce que dit le programme : Étude de fonctions Fonctions de référence x x et x x Connaître les variations de ces deux
Plus en détailL ANALYSE EN COMPOSANTES PRINCIPALES (A.C.P.) Pierre-Louis GONZALEZ
L ANALYSE EN COMPOSANTES PRINCIPALES (A.C.P.) Pierre-Louis GONZALEZ INTRODUCTION Données : n individus observés sur p variables quantitatives. L A.C.P. permet d eplorer les liaisons entre variables et
Plus en détailFibonacci et les paquerettes
Fibonacci et les paquerettes JOLY Romain & RIVOAL Tanguy Introduction Quand on entend dire que l on peut trouver le nombre d or et la suite de Fibonacci dans les fleurs et les pommes de pin, on est au
Plus en détailCorrection de l examen de la première session
de l examen de la première session Julian Tugaut, Franck Licini, Didier Vincent Si vous trouvez des erreurs de Français ou de mathématiques ou bien si vous avez des questions et/ou des suggestions, envoyez-moi
Plus en détail2. RAPPEL DES TECHNIQUES DE CALCUL DANS R
2. RAPPEL DES TECHNIQUES DE CALCUL DANS R Dans la mesure où les résultats de ce chapitre devraient normalement être bien connus, il n'est rappelé que les formules les plus intéressantes; les justications
Plus en détailCORRIGE LES NOMBRES DECIMAUX RELATIFS. «Réfléchir avant d agir!»
Corrigé Cours de Mr JULES v3.3 Classe de Quatrième Contrat 1 Page 1 sur 13 CORRIGE LES NOMBRES DECIMAUX RELATIFS. «Réfléchir avant d agir!» «Correction en rouge et italique.» I. Les nombres décimaux relatifs.
Plus en détailSoit la fonction affine qui, pour représentant le nombre de mois écoulés, renvoie la somme économisée.
ANALYSE 5 points Exercice 1 : Léonie souhaite acheter un lecteur MP3. Le prix affiché (49 ) dépasse largement la somme dont elle dispose. Elle décide donc d économiser régulièrement. Elle a relevé qu elle
Plus en détailComplément d information concernant la fiche de concordance
Sommaire SAMEDI 0 DÉCEMBRE 20 Vous trouverez dans ce dossier les documents correspondants à ce que nous allons travailler aujourd hui : La fiche de concordance pour le DAEU ; Page 2 Un rappel de cours
Plus en détailLes indices à surplus constant
Les indices à surplus constant Une tentative de généralisation des indices à utilité constante On cherche ici en s inspirant des indices à utilité constante à définir un indice de prix de référence adapté
Plus en détailPour l épreuve d algèbre, les calculatrices sont interdites.
Les pages qui suivent comportent, à titre d exemples, les questions d algèbre depuis juillet 003 jusqu à juillet 015, avec leurs solutions. Pour l épreuve d algèbre, les calculatrices sont interdites.
Plus en détailReprésentation d un entier en base b
Représentation d un entier en base b 13 octobre 2012 1 Prérequis Les bases de la programmation en langage sont supposées avoir été travaillées L écriture en base b d un entier est ainsi défini à partir
Plus en détailRaisonnement par récurrence Suites numériques
Chapitre 1 Raisonnement par récurrence Suites numériques Terminale S Ce que dit le programme : CONTENUS CAPACITÉS ATTENDUES COMMENTAIRES Raisonnement par récurrence. Limite finie ou infinie d une suite.
Plus en détailCorrection du Baccalauréat S Amérique du Nord mai 2007
Correction du Baccalauréat S Amérique du Nord mai 7 EXERCICE points. Le plan (P) a une pour équation cartésienne : x+y z+ =. Les coordonnées de H vérifient cette équation donc H appartient à (P) et A n
Plus en détailCCP PSI - 2010 Mathématiques 1 : un corrigé
CCP PSI - 00 Mathématiques : un corrigé Première partie. Définition d une structure euclidienne sur R n [X]... B est clairement symétrique et linéaire par rapport à sa seconde variable. De plus B(P, P
Plus en détailProbabilités sur un univers fini
[http://mp.cpgedupuydelome.fr] édité le 7 août 204 Enoncés Probabilités sur un univers fini Evènements et langage ensembliste A quelle condition sur (a, b, c, d) ]0, [ 4 existe-t-il une probabilité P sur
Plus en détailChapitre 2. Matrices
Département de mathématiques et informatique L1S1, module A ou B Chapitre 2 Matrices Emmanuel Royer emmanuelroyer@mathuniv-bpclermontfr Ce texte mis gratuitement à votre disposition a été rédigé grâce
Plus en détailEnoncé et corrigé du brevet des collèges dans les académies d Aix- Marseille, Montpellier, Nice Corse et Toulouse en 2000. Énoncé.
Enoncé et corrigé du brevet des collèges dans les académies d Aix- Marseille, Montpellier, Nice Corse et Toulouse en 2000. Énoncé. I- ACTIVITES NUMERIQUES (12 points) Exercice 1 (3 points) On considère
Plus en détailFonctions de deux variables. Mai 2011
Fonctions de deux variables Dédou Mai 2011 D une à deux variables Les fonctions modèlisent de l information dépendant d un paramètre. On a aussi besoin de modéliser de l information dépendant de plusieurs
Plus en détailLa fonction exponentielle
DERNIÈRE IMPRESSION LE 2 novembre 204 à :07 La fonction exponentielle Table des matières La fonction exponentielle 2. Définition et théorèmes.......................... 2.2 Approche graphique de la fonction
Plus en détailTable des matières. I Mise à niveau 11. Préface
Table des matières Préface v I Mise à niveau 11 1 Bases du calcul commercial 13 1.1 Alphabet grec...................................... 13 1.2 Symboles mathématiques............................... 14 1.3
Plus en détailExercices - Nombres complexes : corrigé. Formes algébriques et trigonométriques, module et argument
Formes algébriques et trigonométriques, module et argument Exercice - - L/Math Sup - On multiplie le dénominateur par sa quantité conjuguée, et on obtient : Z = 4 i 3 + i 3 i 3 = 4 i 3 + 3 = + i 3. Pour
Plus en détailRappels et compléments, première partie : Nombres complexes et applications à la géométrie
Rappels et compléments, première partie : Nombres complexes et applications à la géométrie 1 Définition des nombres complexes On définit sur les couples de réels une loi d addition comme suit : (x; y)
Plus en détailContinuité en un point
DOCUMENT 4 Continuité en un point En général, D f désigne l ensemble de définition de la fonction f et on supposera toujours que cet ensemble est inclus dans R. Toutes les fonctions considérées sont à
Plus en détailLE PRODUIT SCALAIRE ( En première S )
LE PRODUIT SCALAIRE ( En première S ) Dernière mise à jour : Jeudi 4 Janvier 007 Vincent OBATON, Enseignant au lycée Stendhal de Grenoble ( Année 006-007 ) 1 Table des matières 1 Grille d autoévaluation
Plus en détailCONJUGUÉ D'UN POINT PAR RAPPORT À UN TRIANGLE
CONJUGUÉ D'UN POINT PAR RAPPORT À UN TRIANGLE Jean Luc Bovet, Auvernier L'article de Monsieur Jean Piquerez (Bulletin de la SSPMP No 86), consacré aux symédianes me paraît appeler une généralisation. En
Plus en détailGéométrie dans l espace Produit scalaire et équations
Chapitre 11. 2ème partie Géométrie dans l espace Produit scalaire et équations Terminale S Ce que dit le programme : CONTENUS CAPACITÉS ATTENDUES COMMENTAIRES 2ème partie Produit scalaire Produit scalaire
Plus en détailCours 02 : Problème général de la programmation linéaire
Cours 02 : Problème général de la programmation linéaire Cours 02 : Problème général de la Programmation Linéaire. 5 . Introduction Un programme linéaire s'écrit sous la forme suivante. MinZ(ou maxw) =
Plus en détailM2 IAD UE MODE Notes de cours (3)
M2 IAD UE MODE Notes de cours (3) Jean-Yves Jaffray Patrice Perny 16 mars 2006 ATTITUDE PAR RAPPORT AU RISQUE 1 Attitude par rapport au risque Nousn avons pas encore fait d hypothèse sur la structure de
Plus en détailRésolution de systèmes linéaires par des méthodes directes
Résolution de systèmes linéaires par des méthodes directes J. Erhel Janvier 2014 1 Inverse d une matrice carrée et systèmes linéaires Ce paragraphe a pour objet les matrices carrées et les systèmes linéaires.
Plus en détailSouad EL Bernoussi. Groupe d Analyse Numérique et Optimisation Rabat http ://www.fsr.ac.ma/ano/
Recherche opérationnelle Les démonstrations et les exemples seront traités en cours Souad EL Bernoussi Groupe d Analyse Numérique et Optimisation Rabat http ://www.fsr.ac.ma/ano/ Table des matières 1 Programmation
Plus en détailUniversité Paris-Dauphine DUMI2E 1ère année, 2009-2010. Applications
Université Paris-Dauphine DUMI2E 1ère année, 2009-2010 Applications 1 Introduction Une fonction f (plus précisément, une fonction réelle d une variable réelle) est une règle qui associe à tout réel x au
Plus en détailCalcul différentiel sur R n Première partie
Calcul différentiel sur R n Première partie Université De Metz 2006-2007 1 Définitions générales On note L(R n, R m ) l espace vectoriel des applications linéaires de R n dans R m. Définition 1.1 (différentiabilité
Plus en détailChapitre 1 Régime transitoire dans les systèmes physiques
Chapitre 1 Régime transitoire dans les systèmes physiques Savoir-faire théoriques (T) : Écrire l équation différentielle associée à un système physique ; Faire apparaître la constante de temps ; Tracer
Plus en détailIII- Raisonnement par récurrence
III- Raisonnement par récurrence Les raisonnements en mathématiques se font en général par une suite de déductions, du style : si alors, ou mieux encore si c est possible, par une suite d équivalences,
Plus en détail3 Approximation de solutions d équations
3 Approximation de solutions d équations Une équation scalaire a la forme générale f(x) =0où f est une fonction de IR dans IR. Un système de n équations à n inconnues peut aussi se mettre sous une telle
Plus en détailThéorème du point fixe - Théorème de l inversion locale
Chapitre 7 Théorème du point fixe - Théorème de l inversion locale Dans ce chapitre et le suivant, on montre deux applications importantes de la notion de différentiabilité : le théorème de l inversion
Plus en détailANNUITES. Les annuités définissent une suite de versements identiques ou non effectués à intervalles de temps égaux. -annuités non constantes
ANNUITES I Notions d annuités a.définition Les annuités définissent une suite de versements identiques ou non effectués à intervalles de temps égaux. Le processus de versements dépend du montant de l annuité,
Plus en détailSOCLE COMMUN - La Compétence 3 Les principaux éléments de mathématiques et la culture scientifique et technologique
SOCLE COMMUN - La Compétence 3 Les principaux éléments de mathématiques et la culture scientifique et technologique DOMAINE P3.C3.D1. Pratiquer une démarche scientifique et technologique, résoudre des
Plus en détailPrésentation du cours de mathématiques de D.A.E.U. B, remise à niveau
i Présentation du cours de mathématiques de D.A.E.U. B, remise à niveau Bonjour, bienvenue dans votre début d étude du cours de mathématiques de l année de remise à niveau en vue du D.A.E.U. B Au cours
Plus en détailSuites numériques 3. 1 Convergence et limite d une suite
Suites numériques 3 1 Convergence et limite d une suite Nous savons que les termes de certaines suites s approchent de plus en plus d une certaine valeur quand n augmente : par exemple, les nombres u n
Plus en détailBaccalauréat L spécialité, Métropole et Réunion, 19 juin 2009 Corrigé.
Baccalauréat L spécialité, Métropole et Réunion, 19 juin 2009 Corrigé. L usage d une calculatrice est autorisé Durée : 3heures Deux annexes sont à rendre avec la copie. Exercice 1 5 points 1_ Soit f la
Plus en détailPEUT-ON «VOIR» DANS L ESPACE À N DIMENSIONS?
PEUT-ON «VOIR» DANS L ESPACE À N DIMENSIONS? Pierre Baumann, Michel Émery Résumé : Comment une propriété évidente visuellement en dimensions deux et trois s étend-elle aux autres dimensions? Voici une
Plus en détailOptimisation non linéaire Irène Charon, Olivier Hudry École nationale supérieure des télécommunications
Optimisation non linéaire Irène Charon, Olivier Hudry École nationale supérieure des télécommunications A. Optimisation sans contrainte.... Généralités.... Condition nécessaire et condition suffisante
Plus en détailQu est-ce qu une probabilité?
Chapitre 1 Qu est-ce qu une probabilité? 1 Modéliser une expérience dont on ne peut prédire le résultat 1.1 Ensemble fondamental d une expérience aléatoire Une expérience aléatoire est une expérience dont
Plus en détailCalcul différentiel. Chapitre 1. 1.1 Différentiabilité
Chapitre 1 Calcul différentiel L idée du calcul différentiel est d approcher au voisinage d un point une fonction f par une fonction plus simple (ou d approcher localement le graphe de f par un espace
Plus en détailProblème 1 : applications du plan affine
Problème 1 : applications du plan affine Notations On désigne par GL 2 (R) l ensemble des matrices 2 2 inversibles à coefficients réels. Soit un plan affine P muni d un repère (O, I, J). Les coordonnées
Plus en détailActivités numériques [13 Points]
N du candidat L emploi de la calculatrice est autorisé. Le soin, la qualité de la présentation entrent pour 2 points dans l appréciation des copies. Les résultats seront soulignés. La correction est disponible
Plus en détailCOURS EULER: PROGRAMME DE LA PREMIÈRE ANNÉE
COURS EULER: PROGRAMME DE LA PREMIÈRE ANNÉE Le cours de la première année concerne les sujets de 9ème et 10ème années scolaires. Il y a bien sûr des différences puisque nous commençons par exemple par
Plus en détailCHAPITRE VIII : Les circuits avec résistances ohmiques
CHAPITRE VIII : Les circuits avec résistances ohmiques VIII. 1 Ce chapitre porte sur les courants et les différences de potentiel dans les circuits. VIII.1 : Les résistances en série et en parallèle On
Plus en détailArithmétique binaire. Chapitre. 5.1 Notions. 5.1.1 Bit. 5.1.2 Mot
Chapitre 5 Arithmétique binaire L es codes sont manipulés au quotidien sans qu on s en rende compte, et leur compréhension est quasi instinctive. Le seul fait de lire fait appel au codage alphabétique,
Plus en détailIV- Equations, inéquations dans R, Systèmes d équations
IV- Equations, inéquations dans R, Systèmes d équations 1- Equation à une inconnue Une équation est une égalité contenant un nombre inconnu noté en général x et qui est appelé l inconnue. Résoudre l équation
Plus en détail1 radian. De même, la longueur d un arc de cercle de rayon R et dont l angle au centre a pour mesure α radians est α R. R AB =R.
Angles orientés Trigonométrie I. Préliminaires. Le radian Définition B R AB =R C O radian R A Soit C un cercle de centre O. Dire que l angle géométrique AOB a pour mesure radian signifie que la longueur
Plus en détail6. Les différents types de démonstrations
LES DIFFÉRENTS TYPES DE DÉMONSTRATIONS 33 6. Les différents types de démonstrations 6.1. Un peu de logique En mathématiques, une démonstration est un raisonnement qui permet, à partir de certains axiomes,
Plus en détailCorrigé du baccalauréat S Asie 21 juin 2010
Corrigé du baccalauréat S Asie juin 00 EXERCICE Commun à tous les candidats 4 points. Question : Le triangle GBI est : Réponse a : isocèle. Réponse b : équilatéral. Réponse c : rectangle. On a GB = + =
Plus en détailSINE QUA NON. Découverte et Prise en main du logiciel Utilisation de bases
SINE QUA NON Découverte et Prise en main du logiciel Utilisation de bases Sine qua non est un logiciel «traceur de courbes planes» mais il possède aussi bien d autres fonctionnalités que nous verrons tout
Plus en détailChapitre 7. Récurrences
Chapitre 7 Récurrences 333 Plan 1. Introduction 2. Applications 3. Classification des récurrences 4. Résolution de récurrences 5. Résumé et comparaisons Lectures conseillées : I MCS, chapitre 20. I Rosen,
Plus en détailLogique. Plan du chapitre
Logique Ce chapitre est assez abstrait en première lecture, mais est (avec le chapitre suivant «Ensembles») probablement le plus important de l année car il est à la base de tous les raisonnements usuels
Plus en détail1S Modèles de rédaction Enoncés
Par l équipe des professeurs de 1S du lycée Parc de Vilgénis 1S Modèles de rédaction Enoncés Produit scalaire & Corrigés Exercice 1 : définition du produit scalaire Soit ABC un triangle tel que AB, AC
Plus en détailLE PROCESSUS ( la machine) la fonction f. ( On lit : «fonction f qui à x associe f (x)» )
SYNTHESE ( THEME ) FONCTIONS () : NOTIONS de FONCTIONS FONCTION LINEAIRE () : REPRESENTATIONS GRAPHIQUES * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * *
Plus en détailProbabilités sur un univers fini
[http://mp.cpgedupuydelome.fr] édité le 10 août 2015 Enoncés 1 Proailités sur un univers fini Evènements et langage ensemliste A quelle condition sur (a,, c, d) ]0, 1[ 4 existe-t-il une proailité P sur
Plus en détailDate : 18.11.2013 Tangram en carré page
Date : 18.11.2013 Tangram en carré page Titre : Tangram en carré Numéro de la dernière page : 14 Degrés : 1 e 4 e du Collège Durée : 90 minutes Résumé : Le jeu de Tangram (appelé en chinois les sept planches
Plus en détailCH.6 Propriétés des langages non contextuels
CH.6 Propriétés des langages non contetuels 6.1 Le lemme de pompage 6.2 Les propriétés de fermeture 6.3 Les problèmes de décidabilité 6.4 Les langages non contetuels déterministes utomates ch6 1 6.1 Le
Plus en détail