Partie 3 : Risque Infectieux et protection de l'organisme

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1 Partie 3 : Risque Infectieux et protection de l'organisme Chapitre 1 : Se protéger des microbes I Des microbes dans notre environnement L'organisme est constamment confronté à des micro-organismes variés (bactéries, virus, protozoaires) et occupant des milieux divers dans son environnement.

2 II Une première protection contre les micro-organismes L'organisme présente des barrières naturelles : peau et muqueuses, dont les cellules sont jointives (étanches). Cependant, les micro-organismes peuvent franchir ces barrières naturelles soit par rupture, soit en étant reconnus. L'entrée des micro-organismes dans le corps est appelée : contamination. III Le devenir des microbes dans le corps

3 Une fois qu'ils ont pénétré dans le corps, les micro-organismes se multiplient et envahissent l'organisme, produisent des toxines ou détournent le fonctionnement de celui-ci. Ceci s'appelle l'infection. IV Des pratiques pour limiter les risques Les risques sont limités par la pratique de : L'asepsie : travailler dans un milieu exempt de micro-organismes l'antisepsie : utiliser des produits pour détruire les micro organismes dans le corps ou sur une plaie. L'utilisation du préservatif permet de lutter contre les micro-organismes responsables des infections sexuellement transmissibles (IST). Des antibiotiques appropriés permettent d'éliminer les bactéries. Ils sont sans effet sur les virus.

4 Chapitre 2 : La réponse de l'organisme à la contamination pour éviter l'infection I Caractéristiques générales de cette réponse. Quelles sont les caractéristiques générales de la réponse de l'organisme? L'organisme reconnaît en permanence la présence d'éléments étrangers grâce à son système immunitaire. La réponse se caractérise par la multiplication des globules blancs (ou leucocytes) qui sont les acteurs de cette réaction. II Une réaction rapide à la contamination. Comment l'organisme réagit-il à la contamination? Tableau : les symptômes d'une piqûre, signes que le corps réagit Symptôme Rougeur Douleur Gonflement Cause Gonflement des capillaires sanguins Excitation des fibres nerveuses Sortie de liquide sanguin (sérum) hors des vaisseaux. On note que le sérum contient des globules blancs particuliers, les macrophages.

5 Comment agissent les macrophages? Une réaction rapide : la phagocytose, réalisée par certains leucocytes (monocytes, macrophages), permet généralement de stopper l'infection. Ces derniers absorbent les mcro-organismes pour les détruire (digestion) Lors de celle-ci, on constate une inflammation de la plaie : c'est la réaction inflammatoire. Constat : Dans certains cas, la phagocytose ne suffit pas à empêcher l'infection. Il doit exister une autre catégorie de réponse. III Une réaction plus lente. A- Une réponse lente généralisée. Problème ; Comment l'organisme réagit-il? Activité : Cas d'une personne dont les lymphocytes B ne sont pas fonctionnels (ici Rémy) et d'une personne chez qui ils fonctionnent (Marc). Quantité d'anticorps chez Marc et Rémy après une contamination par le virus de l'hépatite On remarque que la quantité d'anticorps reste nulle chez Rémy, dont les lymphocytes B ne fonctionnent pas. Les lymphocytes B fabriquent donc des anticorps

6 Des expériences sur les cobayes. On remarque que seuls survivent les cobayes dont la toxine est celle correspondant à l'anticorps. Les anticorps sont donc spécifiques d'une substance donnée. Comment agissent les anticorps? La structure en 3D d'un anticorps La fixation d'un anticorps sur des bactéries L'agglutination des bactéries (Abs = anticorps) Lors de la réponse immunitaire, les lymphocytes B reconnaissent la présence de micro-organismes grâce à leurs antigènes. Un antigène est une molécule spécifique d'un micro-organisme, permettant son identification par le système immunitaire. Les lymphocytes B produisent des molécules particulières, les anticorps, qui se fixent spécifiquement sur un antigène, ce qui a pour effet une agglutination des micro-organisme et facilite la phagocytose. Il existe une catégorie de micro-organismes qui pourrait échapper à la défense par le biais d'anticorps : les virus, dont la plus grande partie du cycle de vie se déroule à l'intérieur même des propres cellules de l'organisme.

7 B La défense contre les virus Comment l'organisme se défend-t-il des virus? La cellule infectée par un virus exporte vers sa membrane des fragments du virus, ces fragments étant des antigènes spécifiques à ce virus. S'en suit une multiplication de Lymphocytes T spécifiques à ce virus. L'action des Lymphocytes T sur une cellule infectée par un virus (Gauche : Avant, Droite : Après) Certains lymphocytes différents des lymphocytes B, les lymphocytes T, sont capables de reconnaître un antigène spécifiques aux les virus ayant contaminé des cellules de l'organisme, ces dernières exportant les antigènes vers leur membrane. Les lymphocytes T qui ont été sélectionnés (ayant reconnu cet antigène), se multiplient dans l'organisme. Ces lymphocytes détruisent les cellules infectées par des virus par contact.

8 Chapitre 3 : Des stimulations ou dysfonctionnements de la réponse immunitaire I La vaccination et son principe Quel est le principe de la vaccination? La vaccination repose sur le fait que les réactions immunitaires spécifiques sont plus rapides et plus intenses lors de contacts ultérieurs entre l'antigène et l'organisme. La vaccination, puisqu'elle expose à des antigènes sans pouvoir pathogène (ne rendant pas malade) permet à l'organisme d'acquérir préventivement et durablement une mémoire immunitaire relative à un micro-organisme donné grâce au maintien dans le corps de nombreux lymphocytes spécifiques, appelés lymphocytes mémoire. Les rappels de vaccins permettent, par une nouvelle exposition à l'antigène, de maintenir encore plus durablement des anticorps dans le corps, qui sans cette pratique déclineraient, entraînant la perte de l'immunité.

9 II Le SIDA Le SIDA est le stade final d'une infection par le VIH (virus de l'immunodéficience humaine). En moyenne, dix ans après la contamination par le VIH, les maladies opportunistes apparaissent. Le développement de ces maladies opportunistes sont le signe d'un dysfonctionnement du système immunitaire, les cellules-cibles du virus étant les lymphocytes T. Le virus se transmet par les liquides corporels (sang, sécrétions sexuelles). La seule protection efficace lors d'un rapport sexuel est l'utilisation du préservatif.

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