Consommation de viande et risque de cancer?

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1 Consommation de viande et risque de cancer? Etat des lieux et décryptage des éléments mis en avant en santé publique

2 ALIMENTATION ET CANCER Les principaux rapports 2

3 Les rapports du Fonds Mondial contre le Cancer (WCRF) 2007 : Food, Nutrition, Physical Activity, and the Prevention of Cancer : a Global Perspective Colorectal et viande rouge : niveau «convaincant» 4 niveaux de preuve Convaincant Probable Suggéré (limité suggéré) Non concluant (limité non ccl) Improbable Recommandations : Limiter la consommation de viande rouge et éviter les viandes transformées : > Santé publique : pas plus de 300 g en moyenne de viande rouge par semaine > Reco./individus : pas plus de 500 g de viande rouge par semaine Etre aussi mince que possible, dans les limites du poids normal Etre physiquement actif au quotidien Limiter les aliments à forte densité calorique et éviter les boissons sucrées Consommer principalement des aliments d origine végétale Limiter la consommation de boissons alcoolisées Limiter la consommation de sel 2010 : CUP cancer colorectal RR : 17 % /100 g de viande rouge/jour Mêmes recommandations qu en

4 En France : PNNS, etc : Nutrition & Prévention des cancers : des connaissances scientifiques aux recommandations (PNNS) Recommandations viandes : Limiter la consommation de viandes rouges à moins de 500 g/semaine Limiter la consommation de charcuterie CIV : Alimentation et cancer : éclairages pratiques sur les recommandations de consommation de viande 2011 : Rapport nutrition et cancer de l ANSES 3 recommandations prioritaires : Réduire la consommation de boissons alcoolisées Promouvoir une alimentation équilibrée et diversifiée Promouvoir la pratique d activité physique 4 G

5 En France : PNNS, etc. Juin 2015 : InCA - Nutrition et prévention primaire des cancers actualisation des données Etat des connaissances scientifique depuis le rapport WCRF de 2007 Viandes rouges : Association «convaincante» avec le risque de cancer colorectal Association suggérée pour cancers du pancréas, poumon, estomac, vessie, sein Campagne destinée au grand public Sept 2016 : InCA : campagne GP 5

6 Monographie du CIRC (OMS) 26 Octobre 2015 : communication par le Centre International de Recherche sur le Cancer (CIRC) des conclusions de la Monographie Volume 114 : Viande Rouge et Produits Carnés Transformés La synthèse scientifique, publiée en ligne dans The Lancet Oncology : Carcinogenicity of Consumption of Red and processed meat Le communiqué de Presse du CIRC La FAQ sur la cancérogénicité de la consommation de viande rouge et de viande transformée + La FAQ des Monographies du CIRC Rien de nouveau : pas une nouvelle étude mais une analyse des publications épidémiologiques, expérimentales et mécanistiques Monographies du CIRC : Identifient les facteurs environnementaux susceptibles d accroître le risque de cancer chez l Homme 6

7 Rappel sur les différents types d études scientifiques santé-alimentation niveau de preuve croissant Méta-analyses Pas sur le cancer + Etudes expérimentales in vitro ou en modèle animal Essais d intervention Essais contrôlés randomisés Essais de prévention Etudes épidémiologique = études d observation : pas un lien de cause à effet Études prospectives de cohorte Études cas-témoins Études transversales

8 Pour plus d informations scientifiques : Dossier «Viande, alimentation et cancer» 8

9 VOLUME 114 : VIANDE ROUGE ET PRODUITS CARNÉS TRANSFORMÉS Conclusions et réflexions sur la synthèse de la MONOGRAPHIE DU CIRC 9

10 Conclusions de la Monographie Vol 114 «Les viandes transformées sont catégorisées comme cancérogènes pour l Homme (groupe 1), sur la base d indications considérées comme convaincantes.» Viandes transformées : charcuteries et autres viandes fumées, salées, en conserve «Selon des indications limitées, les viandes rouges sont probablement cancérogènes pour l Homme (groupe 2.A).» Viandes rouges : viandes de bœuf, de veau, d agneau ou mouton, chèvres, cheval et porc 10

11 Principe des Monographies du CIRC Les Monographies du CIRC évaluent «le degré de certitude des indications selon lesquelles un agent peut provoquer le cancer (danger) mais ne mesure pas la probabilité qu un cancer surviendra (risque) en raison de l exposition à l agent» (FAQ sur les Monographies) Évaluation du danger Mais pas du risque ni son intensité, ni sa hiérarchie par rapport à d autres facteurs de risque Risque : niveau d exposition : quantités, fréquence) ; autres aliments, hygiène de vie, génétique 11

12 Principe des Monographies du CIRC Classement de chaque facteur en 5 groupes : «Cancérogène pour l Homme» (Groupe 1) «Probablement cancérogène pour l Homme» (Groupe 2a) «Peut-être cancérogène pour l Homme» (Groupe 2b) «Inclassable quant à sa cancérogénicité pour l homme» (Groupe 3) «Probablement pas cancérogène» pour l Homme (Groupe 4) 12

13 Conclusions de la Monographie Vol 114 Les viandes transformées sont catégorisées comme cancérogènes pour l Homme (groupe 1). Les associations observées dans les études épidémiologiques entre la consommation élevée de «charcuterie» et l augmentation du risque de cancer sont considérées comme convaincantes 13

14 Conclusions de la Monographie Vol 114 «Selon des indications limitées, les viandes rouges sont probablement cancérogènes pour l Homme (groupe 2.A).» «Indications limitées : une association positive est observée entre la consommation de viande rouge et le cancer mais d'autres explications pour ces observations (hasard, biais ou facteurs de confusion) ne peuvent être exclues» Viandes rouges non reconnues comme une cause de cancer car : Les associations observées dans les études épidémiologiques entre la consommation élevée de viandes rouges et l augmentation du risque de cancer sont hétérogènes. Facteurs confondants : surpoids, sédentarité, déséquilibres alimentaires, alcool, etc. Biais méthodologiques : Différences selon les études : définition des viandes, taille de population, durée de suivi, fréquences et quantités consommées Difficulté de quantifier précisément les consommations Mais associations soutenues par des indications d ordre mécanistique» 14 Groupe nutrition Commission enjeux sociétaux d INTERBEV

15 Cette relation concerne surtout le cancer colorectal CUP cancer colorectal : Estimation du niveau de risque de cancer colorectal méta-analyse de Chan DS, et al., 2011 : Augmentation du risque dose-réponse significative risque de 14 % pour 100 g de viande (toutes viandes) risque de 17% pour 100 g de viandes rouges / jour (RR = 1,17 (95 % CI 1,05-1,31)) risque de 18 % pour 50 g de viandes transformées /j (RR = 1,18 (95 % CI )) Risque relatif en épidémiologie (RR) Association observée par calculs statistiques Calculé par comparaison : comparaison du nombre de cancers au sein du groupe d individus avec des consommations élevées de viandes rouges vs ceux dont les consommations de viandes sont plus faibles. Augmentation ou diminution du risque relative à un risque "de base" 15 Groupe nutrition Commission enjeux sociétaux d INTERBEV

16 La notion de risque en épidémiologie 17 % de risque supplémentaire de cancer colorectal pour 100 g de viande rouge : ne signifie pas qu on a 17 % de risque à chaque fois qu on mange 100 g de viande rouge. le risque augmente de 17 % pour (chaque incrément de) 100 g de viande rouge par jour (chaque jour). Ex : si un individu consomme x g de viande rouge par jour en moyenne et qu un autre en consomme x g +100 g par jour en moyenne, le second aura un risque de cancer colorectal 1,17 fois plus élevé par rapport au premier. 1,17 fois plus de risque : Ex : si sur 100 personnes, 6 devaient développer un cancer. Si ces 100 personnes mangeaient 100 g de viande rouge par jour toute leur vie, 7 auraient un cancer colorectal au lieu de 6 (JM Lecerf. La Vande. Un peu, beaucoup, passionnément ou pas du tout?ed. Dans le vif. Buchet-Chastel, sept 2016) Risque faible au niveau individuel mais à prendre en compte au niveau de la population en santé publique 16 Groupe nutrition Commission enjeux sociétaux d INTERBEV

17 Mécanismes explicatifs des relations observées (synthèse de la Monographie dans The Lancet) Etudes en modèle animal principalement Pas de réelle conclusion quant à la prédominance d'un mécanisme par rapport à un autre : Le fer héminique, Les composés génotoxiques liés à la cuisson : amines hétérocycliques formées lors des cuissons drastiques des viandes. amines aromatiques polycycliques produites par les cuissons au grill, au BBQ, cuissons à flamme directe ou dans les viandes fumées. Mais peu de preuve directe mettent en cause la consommation des viandes sur les AAP. Les composés N-Nitrosés (charcuteries, notamment) Rôle du microbiote 17

18 Conclusions de ces rapports Pour la viande rouge, le danger est probable mais pas avéré. De plus s il l était, il serait associé à un niveau de risque très faible et à des consommations régulières élevées. Pour la charcuterie, il y a un danger, mais ce danger est associé à un risque très faible et à des consommations régulières et élevées. Pas de remise en cause de l intérêt nutritionnel global des viandes Rappel de l intérêt nutritionnel des viandes dans la FAQ et la synthèse du Lancet Richesse en protéines et en acides aminés indispensables, Fer, zinc, sélénium de bonne biodisponibilité, Plusieurs vitamines B dont notamment la vitamine B12 La seule recommandation en termes de consommation : celle du WCRF 2007 < 500 g viande rouge (cuite) /semaine (soit < g de viande rouge crue/semaine) 18

19 Des conclusions A «décrypter» : Danger risque Examen d études épidémiologiques d observation Notion de risque en épidémiologie Critères de classification A mettre en perspective : Niveaux de consommation de viande réels en France Intérêt nutritionnel des viandes Autres facteurs de risque et facteurs de protection Equilibre global de l alimentation 19

20 MISE EN PERSPECTIVE Vers quelles recommandations? 20

21 Au regard des niveaux de consommation de viande en France WCRF 2007 : moins de 500 g de viande rouge cuite / semaine (< g crus) Le "risque" concerne les "gros consommateurs" de viande rouge ¼ population adulte (ANSES, INCA 2, 2007) 75 % de la population en France n est pas concernée Consommation de viandes de boucherie (CCAF 2013, Crédoc) Consommation moyenne : 52,5 g/jour/adulte Différences de niveaux de consommations : Consommation moyenne de charcuterie : 31g/j 21

22 Cancers : des maladies complexes et multifactorielles Interaction entre de multiples facteurs : sensibilité individuelle, génétique comportementaux : tabagisme, sédentarité, alcool environnementaux, dont l alimentation interaction possible entre plusieurs facteurs alimentaires Un aliment peut-il être la cause d un cancer à lui seul? Risque «Viande et cancer» : prendre en considération les facteurs aggravants : surpoids, sédentarité, tabagisme les facteurs protecteurs : fibres, activité physique, produits laitiers (calcium : chélateur de l hème), les modes de cuisson des viandes, l ajout d antioxydants Prendre en considération le régime alimentaire dans sa globalité 22

23 Quelles recommandations? Equilibre alimentaire «D'une façon générale, la meilleure prévention des risques s appuie sur une alimentation équilibrée et diversifiée permettant d'atteindre les apports nutritionnels conseillés, avec un apport calorique adapté aux dépenses énergétiques pour maintenir un poids normal et stable dans la mesure du possible, ainsi qu une activité physique régulière» (ANSES, 2011). Intérêt nutritionnel des viandes & couverture des besoins Plusieurs apports nutritionnels d intérêt Notamment pour populations plus à risque d avoir des apports insuffisants en certains nutriments : adolescentes (prévalence élevée d inadéquations d apports en zinc, sélénium, fer), femmes (fer), personnes âgées (zinc, protéines), enfants de plus de 10 ans (zinc) (Anses, Avis relatif à l évaluation des apports en vitamines et minéraux, 13 mars 2015). Cibler les gros consommateurs de viande, pas les petits 23

24 Quelles recommandations? Repères de consommation de viande : Différences poids et composition viande crue/cuite La limite de 500 g de viande rouge cuite ( g de viande rouge crue) par semaine peut correspondre à : 70 g chaque jour de viande rouge cuite( 100 g crus à l achat) Ou 140 g un jour sur deux ( 200 g crus à l achat) Ou Conseils en termes de préparation, de cuisson, d association avec d autres aliments 24

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