1/ La pollinisation APICULTURE & AGRICULTURE. Salon AgoBioPro La pollinisation. Les insectes pollinisateurs une grande famille.

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "1/ La pollinisation APICULTURE & AGRICULTURE. Salon AgoBioPro La pollinisation. Les insectes pollinisateurs une grande famille."

Transcription

1 Salon AgoBioPro 2012 APICULTURE & AGRICULTURE 1/ La pollinisation I. La pollinisation II. L apiculture en Alsace III. Ce qui a changé en 20 ans Alexis BALLIS - Conseiller Technique Apicole Octobre 2012 Service Elevage - Chambre d Agriculture Régionale d Alsace La pollinisation Les insectes pollinisateurs une grande famille. Les insectes sont des «missiles à têtes chercheuses», capables de visiter plusieurs dizaines de fleurs par heures. mouches, coléoptères, papillons, syrphes, bourdons et surtout, les abeilles. plus de espèces d abeilles en France Beaucoup sont solitaires : osmies, mégachiles plus de espèces dans le monde (Une seule est connue : l abeille mellifère) L osmie, une abeille solitaire Dolichovespula maculata Aglais urticae Osmia rufa Sphinx colibri Source : Les pages entomologiques d'andré Lequet 1

2 Les insectes pollinisateurs Abeille et bourdon sont les principaux pollinisateurs Un large spectre alimentaire (capacité de visiter un grand nombre de fleurs différentes) Moins sensibles à la détérioration de l environnement (ne dépendent pas de la floraison d une flore spécifique), Ce sont les derniers soldats de la pollinisation! L abeille est une espèce «clé de voûte» de nos écosystème. Le sort de l abeille est lié aux fleurs 100% de son alimentation provient des végétaux : - le NECTAR : transformé en miel, - le POLLEN : sa seule source de protéines. Glandes nectarifères et inversement!! Les fleurs pollinisées par les insectes se reproduisent plus facilement que les autres! Les plantes sont en compétition pour attirer les insectes : Invention du nectar : attirer les insectes et les détourner du pollen Invention de la fleur : rôle de «panneau publicitaire». Adaptation des pollens Le sort de l abeille est lié aux fleurs En retour, les insectes se sont spécialisés : Dépendance alimentaire complète Adaptation de leur corps : Poils branchus «Corbeilles à pollen» Fidélité du butinage à une espèce donnée Viabilité de plusieurs heures de grains de pollen sur le corps des abeilles Une patte arrière Le pollen est collé aux poils de la «corbeille» Grains de pollen vu au microscope 2

3 Abeille collecteuse de pollen Abeille collecteuse de nectar Corbeilles à pollen remplies. Poils branchus = quantités énormes de pollens! Pollen «séquestré» Pollen «disponible» Le sort de l abeille est lié aux fleurs et inversement!! espèces de plantes à fleur sont pollinisées par les abeilles ( qui se porteraient mal sans leur visite) Seules les butineuse de nectar ont une action pollinique! 84% des cultures en Europe dépendent fortement ou totalement d'une pollinisation animale essentiellement : fruits, légumes, oléagineux et protéagineux. soit 35 % du tonnage de ce que nous mangeons 25 % des cultures pourraient s'en passer, mais il s'agit essentiellement de blé, maïs et riz. Au plan mondial, un «travail» estimé à 150 milliards d euros. (et 4 milliards de francs En France) Pollinisation et Agriculture La pollinisation améliore la quantité et la qualité des récoltes! Pollinisation et Agriculture La pollinisation améliore la quantité et la qualité des récoltes! L oignon (étude INRA) =70% de la production de semences +10% de qualité germinative des graines! Abeille Vent Le Colza = 95 % de la production de semences = 30% de la production colza de consommation +10% de rendement en optimisant leur présence sur la parcelle. => des fruits plus gros, mieux formés. 3

4 Pollinisation et Agriculture => des fruits plus gros, mieux formés. Assurer une bonne pollinisation des fruits plus gros, mieux formés. Cela améliore aussi : le nombre de pépins par fruits, la conformation du fruit, l uniformité des grappes, la nouaison, la résistance des fruits à la chute leur dimension leur goût, texture (peau plus ferme) leur capacité de conservation Pour quelles cultures? Pour quelles cultures? Certaines cultures sont tributaires à des degrés variables de l'activité des insectes : depuis 10 % de la pollinisation (vigne, betterave ) jusqu'à une dépendance totale vis-à-vis des insectes pollinisateurs (amandier, pommier, cerisier...). Pollinisation et Agriculture Pour une pollinisation de qualité, un certain nombre de règles sont incontournables Seule une relation étroite entre apiculteur et le multiplicateur permettra de connaître les besoins et les contraintes de chacun. Conseiller Technique Apicole - Alexis BALLIS Chambre d Agriculture Régionale d Alsace a.ballis@haut-rhin.chambagri.fr Des ruches de quelle taille? Bien nourries ou pas? Combien, où, quand et comment?? Trouver un apiculteur fiable en mesure de fournir des colonies vigoureuses et saines! Et au bon moment!! 4

5 Combien de ruches/ ha? Ou les placer? accessibilité, risque d arrosages, vents Les placer selon les règles de l art La période effective de pollinisation est brève : elle peut varier de quelques heures (courgette et melon) à quelques jours (fraise). La date de mise en place est primordiale!! Le nombre de colonies / ha aussi!! Trouver un apiculteur fiable réactif à votre appel Tarifs? : environ par ruche Pour des ruches «prêtes» et disposées où et quand il faut! C est une compensation des coûts, liés aux déplacements et à la main d œuvre et à l affaiblissement des colonies (peu de nectar & pollen) L abeille ne produit de miel (sauf sur colza, tournesol ) L apiculteur prend des risques (traitements) En pratique, les abeilles se révèlent au moins 100 fois plus utiles à l'arboriculteur qu'à l'apiculteur. Et sous abris? Le transport du pollen se fait difficilement (peu de flux d'air, faible présence des insectes pollinisateurs, notamment en culture précoce). 1 ruche à bourdons par serre Renouveler toutes les 4 à 6 semaines Préférer les bourdons 1 boite / serre, à l extrémités du tunnel, côté soleil couchant, Trouer la paroi plastique au niveau de la colonie afin de permettre une libre circulation vers l'extérieur 5

6 Abeilles ou bourdons? Préférer les bourdons pour : Les tomates (ses fleurs n'attirent pas les abeilles!) Les aubergines, les fraises Pour les cultures précoces Un contrôle de l'activité est nécessaire : les fleurs butinées sont "marquées" (présence de "griffures" sur les étamines) A renouveler toutes les 4 à 6 semaines selon leur activité. Puis je traiter? Uniquement si «mention abeille» (certains ttt BIO ne l ont pas!! Ex : spinosad ) proscrire tout traitement en journée éviter les traitements insecticides généralisés, même le soir (ainsi que le soufre poudrage) éviter de vider les restes de bouillie à proximité des ruches REGLEMENTATION Arrêté du 28 novembre 2003 «Les traitements insecticides et acaricides sont interdits pendant la période de floraison et de production d exsudats» C est-à-dire : Lors de la floraison des cultures (colza, fruitiers, légumineuses ) Lorsqu il y a des fleurs sur la parcelle (pissenlits ou autres adventices attractives) ou en bordure (noisetiers, églantiers ) En présence d exsudats d insectes sur la parcelle ou en bordure (pucerons ) Seuls les traitements «mention abeille» sont autorisés, par dérogation, en dehors de la présence des abeilles! La mention «abeilles» 3 mentions peuvent figurer sur l étiquette 1. emploi autorisé durant la floraisonen dehors de la présence des abeilles 2. emploi autorisé au cours des périodes de production d exsudats, en dehors de la présence d abeilles 3. emploi autorisé durant la floraison et au cours des périodes de production d exsudats, en dehors de la présence d abeilles Cela ne signifie pas que le produit est inoffensif!!! mais il a une toxicité moindre! il faut traiter le soir après 20h jamais en journée, et jamais le matin! Résumé «Produits phytosanitaires» 2/ L apiculture en Alsace Il n y a pas de relations claires entre mortalité et proximité avec des zones agricoles ou encore avec l utilisation d un traitement en particulier. Une ruche «échantillonne l environnement» Sont retrouvés fréquemment - Les acaricides «apicoles». - puis les fongicides - puis les herbicides, insecticides (dans 2 à 20% des analyses) Certains usages ou mésusages de produits phytosanitaires sont mis en cause. Eric Tourneret 6

7 2/ L apiculture en Alsace Même si vous ne les voyez pas, il y a forcément des abeilles qui visitent vos parcelles! Il y a plus de ruches! Soit de 4 à 5 ruche par km²!! Une abeille butine dans un rayon de 3 à 4 km autour de sa ruche Même si vous ne les voyez pas, il y a forcément des abeilles qui visitent vos parcelles! recherche de pollen de maïs Abeille sur une vigne Enquête «PERTES HIVERNALES» Enquête «PERTES HIVERNALES» Niveau de perte considéré «normal» (en % du cheptel hiverné) 60% 50% 40% 30% 20% 10% 0% 50% 34% 30% 26% 15% Conclusions Forte influence de l infestation Varroa (et des traitements anti-varroa réalisés)! Influence de la «force des colonies» à l automne D où l intérêt des jachères fleuries et des CIPAN pour améliorer l alimentation des insectes! Les ruches font bien fasse à une «surmortalité» Cet hiver, il y a eu moins de pertes! Il existe de forts écarts entre les ruchers! Les intercultures (CIPAN) (moutarde blanche) Un apport de pollen en automne Avec de telles mortalités du cheptel (parfois plus de 25%, aussi chez les pros!), les objectifs du métier ont changé!! 1 er soucis : reconstituer le cheptel «Faire plus d essaims et faire moins de miel» 2 e soucis : maîtriser Varroa «Cela prend du temps et de l argent» 3 e soucis : baisse de fertilité des mâles, baisse de la durée de vie des reines! 7

8 Avant 1950 : Semi de légumineuses pour enrichir le sol en azote Flore sauvage en bords de culture Depuis 1950 : Ce qui à changé depuis 20 ans Plantes méssicoles, milieux à évolution naturelle = beaucoup de fleurs Ce qui à changé depuis 20 ans Disparition des fleurs (champs, prairies ) Raréfaction des milieux sauvages Raréfaction des cultures mellifères Traitements Insecticides, Herbicides, Fongicides Urbanisation L alimentation de l abeille est en danger! Cultures non-mellifères Engrais + Désherbage Talus fauchés : plantes pionnières (orties, graminées) Les fleurs ne sont pas adaptées aux sols enrichis. Les graminées prolifèrent Développement des transhumances Développement des transhumances Ce qui à changé depuis 20 ans Origine multi-factorielle du déclin des pollinisateurs Complexification des problèmes sanitaires L apiculture des «cueilleurs de miel» n existe plus! Les apiculteurs doivent être de plus en plus techniques! Pathologies Stress énergétique Changements environnementaux Carences et affaiblissements Pollution et produits phytosanitaires Troubles et affaiblissements 8

9 Améliorer la situation? Évolution des pratiques phytosanitaires Plan Ecophyto 2018 Réglementation «Mention Abeille» Évolution de l agriculture Retour des cultures de légumineuses? bords de champs cultivés Réfléchir sur l aspect globale : La lutte contre Varroa expose les abeilles aux résidus... Les cultures sont d autant plus visitées qu il n existe plus de biodiversité autour d elles (exposition aux résidus). Pour plus d information Des bords de champs cultivés? Pour le maintient des pollinisateurs. une flore pérenne = éviter les famines apicoles Veiller à la flore présentes (par des semis). Ne pas trop nettoyer ces espaces recrées (fauche ou broyages répétés). Contactez votre conseiller Consultez les BSV et la note spécifique «abeilles» MERCI POUR VOTRE ATTENTION! a.ballis@haut-rhin.chambagri.fr

Journées portes ouvertes ECOPHYTO 18-11-2013

Journées portes ouvertes ECOPHYTO 18-11-2013 Journées portes ouvertes ECOPHYTO 18-11-2013 Principe: Favoriser la biodiversité fonctionnelle sur l exploitation -Impact très souvent sous estimé de la faune auxiliaire naturellement présente -Importance

Plus en détail

Les abeilles à Bruxelles Défis et opportunités

Les abeilles à Bruxelles Défis et opportunités Les abeilles à Bruxelles Défis et opportunités Présentation en vidéo-conférence Mois de l abeille urbaine à Montréal Marc Wollast marc.wollast@apisbruocsella.be www.apisbruocsella.be Apis Bruoc Sella Bruxelles

Plus en détail

Fiche Technique. Filière Maraichage. Mais doux. Septembre 2008

Fiche Technique. Filière Maraichage. Mais doux. Septembre 2008 Fiche Technique Production Peu Développée en Languedoc-Roussillon Filière Maraichage Mais doux Septembre 2008 Rédigée par : Julien GARCIA Chambre Régionale d Agriculture du Languedoc-Roussillon Potentiel

Plus en détail

Comment utiliser les graines de soja à la cuisine

Comment utiliser les graines de soja à la cuisine Comment utiliser les graines de soja à la cuisine Auteur : Renate Schemp Box 90612 Luanshya Zambie Traduction : SECAAR Service Chrétien d Appui à l Animation Rurale 06 BP 2037 Abidjan 06 Côte d Ivoire

Plus en détail

«L énergie la moins chère et la moins polluante est celle qu on ne consomme pas»

«L énergie la moins chère et la moins polluante est celle qu on ne consomme pas» Énergie «L énergie la moins chère et la moins polluante est celle qu on ne consomme pas» La première fonction de l agriculture est la valorisation de l énergie solaire en énergie alimentaire par la photosynthèse.

Plus en détail

DOSSIER DE PRESSE. Organisateur. Contact. Carolina Cardoso cardoso@bee- life.eu Chargée de communication + 32 (0)10 47 34 16 + 32 496 87 46 85

DOSSIER DE PRESSE. Organisateur. Contact. Carolina Cardoso cardoso@bee- life.eu Chargée de communication + 32 (0)10 47 34 16 + 32 496 87 46 85 DOSSIER DE PRESSE Organisateur CARI asbl Place Croix du Sud, 4 1348 Louvain la Neuve +32 (0)10 47 34 16 www.cari.be Contact Carolina Cardoso cardoso@bee- life.eu Chargée de communication + 32 (0)10 47

Plus en détail

RÉSULTATS DE L OBSERVATOIRE TECHNICO-ÉCONOMIQUE DU RAD Synthèse 2011 - Exercice comptable 2010

RÉSULTATS DE L OBSERVATOIRE TECHNICO-ÉCONOMIQUE DU RAD Synthèse 2011 - Exercice comptable 2010 Les essentiels du Réseau agriculture durable RÉSULTATS DE L OBSERVATOIRE TECHNICO-ÉCONOMIQUE DU Synthèse 2011 - Exercice comptable 2010 Réseau d information comptable agricole du Ministère de l Agriculture,

Plus en détail

Environnement, économie, société : le maïs sur tous les fronts

Environnement, économie, société : le maïs sur tous les fronts Environnement, économie, société : le maïs sur tous les fronts Millions t 3 000 2 500 2 000 1 500 1 000 La demande en grains va augmenter avec la population 500 MAÏS : +76% 0 2000 2010 2015 2020 2030 RIZ

Plus en détail

Enquêtes nationales 2006-2007 sur les utilisations agricoles de pesticides

Enquêtes nationales 2006-2007 sur les utilisations agricoles de pesticides Enquêtes nationales 2006-2007 sur les utilisations agricoles de pesticides Hiérarchisation des substances actives pour la surveillance des expositions alimentaires Alexandre Nougadère Direction de l Evaluation

Plus en détail

CLÉS POUR COMPRENDRE L AGRO-ÉCOLOGIE

CLÉS POUR COMPRENDRE L AGRO-ÉCOLOGIE 10 CLÉS POUR COMPRENDRE L AGRO-ÉCOLOGIE L agro-écologie «Je souhaite engager notre agriculture sur la voie de la double performance économique et écologique, pour faire de l environnement un atout de notre

Plus en détail

Caisse Nationale de Mutualité Agricole

Caisse Nationale de Mutualité Agricole Séminaire national sur la vulgarisation, l appui-conseil et les bonnes pratiques agricoles Le rôle des Assurances Agricole dans le développement de la politique du renouveau Agricole et Rural Présentation

Plus en détail

Ne laissez pas le mauvais temps détruire le fruit de votre travail!

Ne laissez pas le mauvais temps détruire le fruit de votre travail! Ne laissez pas le mauvais temps détruire le fruit de votre travail! Nous vous soutenons dans votre gestion de risques à l aide d une couverture d assurance globale contre les aléas climatiques. AU SERVICE

Plus en détail

http://www.allier.chambagri.fr/fileadmin/documents_ca03/divers_pdf/bon_usage_des_prdts_phyto.pdf A vos cultures

http://www.allier.chambagri.fr/fileadmin/documents_ca03/divers_pdf/bon_usage_des_prdts_phyto.pdf A vos cultures Février 2015 Service Agronomie, Territoire, Equipement Préconisation variétés maïs 2015 Cette plaquette fait partie du Guide annuel «A vos cultures». Celui-ci regroupe, dans un ensemble cohérent et global,

Plus en détail

DIAGNOSTIC DE DURABILITE du Réseau Agriculture Durable

DIAGNOSTIC DE DURABILITE du Réseau Agriculture Durable DIAGNOSTIC DE DURABILITE du Réseau Agriculture Durable Guide de l utilisateur 2010 Si vous êtes amenés à utiliser cet outil, merci d indiquer votre source. Réseau agriculture durable - Inpact Bretagne

Plus en détail

Compte-rendu d activité

Compte-rendu d activité Compte-rendu d activité 2010/2011 ITSAP Institut de l'abeille Institut technique et scientifique de l apiculture et de la pollinisation Avant-propos L ITSAP-Institut de l abeille s installe progressivement

Plus en détail

NOP: Organic System Plan (OSP) / EOS: Description de l Unité Information et documents requis

NOP: Organic System Plan (OSP) / EOS: Description de l Unité Information et documents requis TITRE NOP: Organic System Plan (OSP) / EOS: Description de l Unité Information et documents requis Selon le règlement NOP de l USDA 205.406(a), un opérateur certifié doit transmettre chaque année à son

Plus en détail

La couverture des risques agricoles

La couverture des risques agricoles PACIFICA - ASSURANCES DOMMAGES La couverture des risques agricoles Patrick Degiovanni Directeur Général Adjoint Page 1 Marrakech, Jeudi 28 octobre 2010 Sommaire Le contexte Les risques du métier en Agriculture

Plus en détail

Revenu agricole 2013 : une année délicate pour les productions céréalières

Revenu agricole 2013 : une année délicate pour les productions céréalières Agreste Champagne-Ardenne n 4 - Juillet 2015 Réseau d information comptable agricole En 2013, le Résultat Courant Avant Impôt (RCAI) moyen des exploitations agricoles champardennaises couvertes par le

Plus en détail

«Cette action contribue au PNNS». À CHÂTEAU THIERRY

«Cette action contribue au PNNS». À CHÂTEAU THIERRY «Cette action contribue au PNNS». «IL FAIT BIO À CHÂTEAU THIERRY A Chateau Thierry, la Municipalité souhaite développer les produits BIO et issus de filières de proximité dans les menus de la restauration

Plus en détail

POIS (Famille des haricots) HARICOTS (Famille des haricots)

POIS (Famille des haricots) HARICOTS (Famille des haricots) HARICOTS (Famille des haricots) POIS (Famille des haricots) Pour semer : 9 haricots par Divisez le carré en 9 petits carrés, et puis semez un haricot dans chacun d'eux. Compagnons : Carottes ou radis.

Plus en détail

FAVORISER LA BIODIVERSITÉ DANS LE CIMETIÈRE. Guillaume Larregle (Maison de l Environnement de Seine-et-Marne)

FAVORISER LA BIODIVERSITÉ DANS LE CIMETIÈRE. Guillaume Larregle (Maison de l Environnement de Seine-et-Marne) FAVORISER LA BIODIVERSITÉ DANS LE CIMETIÈRE Guillaume Larregle (Maison de l Environnement de Seine-et-Marne) LA TRAME VERTE ET BLEUE RECONSTITUER UN RÉSEAU DE CONTINUITÉS ÉCOLOGIQUES Permettre à la faune

Plus en détail

Produire avec de l'herbe Du sol à l'animal

Produire avec de l'herbe Du sol à l'animal GUIDE PRATIQUE DE L'ÉLEVEUR Produire avec de l'herbe Du sol à l'animal avril 2011 BRETAGNE PAYS DE LA LOIRE SOMMAIRE Paroles d éleveurs 4 Quelle place donner à l herbe Le choix d un système fourrager 8

Plus en détail

Partie V Convention d assurance des cultures légumières

Partie V Convention d assurance des cultures légumières Partie V Convention d assurance des cultures légumières Légumes de transformation Moyenne du rendement agricole A. Dispositions générales La présente partie s applique à la betterave à sucre, à la betterave

Plus en détail

Moyens de production. Engrais

Moyens de production. Engrais Engrais Moyens de production Lors de la campagne 2012-2013, les tonnages d engrais livrés diminuent de près de 17% en et représentent à peine plus de 1% des livraisons françaises. Cette évolution est principalement

Plus en détail

SECHERESSE PRINTEMPS 2014 N 13681*03

SECHERESSE PRINTEMPS 2014 N 13681*03 SECHERESSE PRINTEMPS 2014 N 13681*03 PROCÉDURE DES CALAMITÉS AGRICOLES DEMANDE D'INDEMNISATION DES PERTES Le régime des calamités agricoles a pour but d indemniser des pertes de récolte et/ou des pertes

Plus en détail

DIRECTIVE NITRATES ZONE VULNERABLE 4ème Programme d Actions

DIRECTIVE NITRATES ZONE VULNERABLE 4ème Programme d Actions DIRECTIVE NITRATES ZONE VULNERABLE 4ème Programme d Actions Novembre 2010 CHAMBRE D AGRICULTURE 47 4ème Programme d Actions ZONE VULNERABLE Quelle zone? 93 communes 2466 exploitations 94425 ha 4ème Programme

Plus en détail

Journal du «Rucher de Félix», Jean. Sébastien. Gros (Mons 83) Rucher «Terre Sauvage» depuis novembre 2009. Le mot de L apiculteur : La météo Varoise

Journal du «Rucher de Félix», Jean. Sébastien. Gros (Mons 83) Rucher «Terre Sauvage» depuis novembre 2009. Le mot de L apiculteur : La météo Varoise Journal du «Rucher de Félix», Jean Sébastien Gros (Mons 83) Rucher «Terre Sauvage» depuis novembre 2009 1 er Semestre 2011 -----------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------

Plus en détail

Techniques agronomiques innovantes de la conduite du maïs fourrage

Techniques agronomiques innovantes de la conduite du maïs fourrage Techniques agronomiques innovantes de la conduite du maïs fourrage Romain LEGERE- Arvalis(station de la Jaillière Collaboration Bruno Couilleau-CA44 (Ferme de Derval) Techniques agronomiques innovantes

Plus en détail

Sorgho grain sucrier ensilage L assurance sécheresses

Sorgho grain sucrier ensilage L assurance sécheresses Sorgho grain sucrier ensilage L assurance sécheresses Sorgho grain sucrier Itinéraire cultural Type de sol et préparation avant semis Le sorgho grain sucrier est relativement peu exigeant par rapport au

Plus en détail

BULLETIN de SANTE du VEGETAL Franche-Comté

BULLETIN de SANTE du VEGETAL Franche-Comté BULLETIN de SANTE du VEGETAL Franche-Comté Bulletin N 11-24 juillet 2015 INSCRIPTIONS Si vous ne recevez pas le BSV Légumes chaque semaine, vous pouvez vous inscrire aux listes diffusion de votre choix

Plus en détail

Association des. Objectifs. convivialité, réunir les habitants autour du jardinage. action sociale, action environnementale,

Association des. Objectifs. convivialité, réunir les habitants autour du jardinage. action sociale, action environnementale, Objectifs Association des convivialité, réunir les habitants autour du jardinage action sociale, création de jardins familiaux action environnementale, promouvoir un jardinage respectueux de l environnement

Plus en détail

1 cadre. 3 c 5 c. 7c 9 c. Actu Api n 19

1 cadre. 3 c 5 c. 7c 9 c. Actu Api n 19 Lors de chaque visite, notre attention se porte sur l âme de la ruche, le couvain. Avec l expérience, on peut y trouver une série d informations qui nous aident dans la conduite des ruches. Pour un nouvel

Plus en détail

LUTTE CONTRE LES ADVENTICES ANNUELLES QUI POSENT PROBLÈME. Période d application. Pré-levée ou sur adventice jeune (FA < 3 f)

LUTTE CONTRE LES ADVENTICES ANNUELLES QUI POSENT PROBLÈME. Période d application. Pré-levée ou sur adventice jeune (FA < 3 f) LUTTE CONTRE LES ADVENTICES ANNUELLES QUI POSENT PROBLÈME Folle avoine La lutte chimique est la méthode qui donne le plus de résultat. Les faux semis ont peu d intérêt avant culture d automne. Le labour

Plus en détail

Désherbage maïs. Synthèse 2014. Présentation des essais. Le protocole

Désherbage maïs. Synthèse 2014. Présentation des essais. Le protocole Désherbage maïs Synthèse 2014 Cette synthèse regroupe les résultats de 9 essais du réseau de désherbage maïs Poitou-Charentes Vendée. L animation du réseau et la synthèse des données brutes sont assurés

Plus en détail

Un expérience pluridisciplinaire de l intensification écologique en Agriculture Familiale

Un expérience pluridisciplinaire de l intensification écologique en Agriculture Familiale Le développement du semis-direct sous couverture végétale pour les agriculteurs des exploitations familiales des biomes Cerrados (2005-2009) et Amazonia (2008-2013) Un expérience pluridisciplinaire de

Plus en détail

Article BTA Région Languedoc Roussillon

Article BTA Région Languedoc Roussillon Article BTA Région Languedoc Roussillon 1. Situation géographique et systèmes agro-pédo-climatiques Le Languedoc-Roussillon compte environ 2,295 millions d'habitants, pour une superficie de 27376km². Il

Plus en détail

Info.pl@ine STRATEGIE AGRONOMIQUE

Info.pl@ine STRATEGIE AGRONOMIQUE Info.pl@ine N 453 20 février 203 5 pages CEREALES BLE Priorité au désherbage STRATEGIE AGRONOMIQUE Les conditions météo idéales sont une forte hygrométrie, des températures dces et un sol suffisamment

Plus en détail

BULLETIN DE SANTÉ DU VÉGÉTAL PAYS DE LA LOIRE >>> MARAICHAGE

BULLETIN DE SANTÉ DU VÉGÉTAL PAYS DE LA LOIRE >>> MARAICHAGE BULLETIN DE SANTÉ DU VÉGÉTAL 2 AOÛT 2012 Retrouvez le Bulletin de santé du végétal sur le Web! www.draaf.pays-de-la-loire.agriculture.gouv.fr www.agrilianet.com - www.fredonpdl.fr Les maladies du feuillage

Plus en détail

Fertiliser le maïs autrement

Fertiliser le maïs autrement Fertiliser le maïs autrement Dans un contexte de renchérissement des ressources en azote organique et de recherche de plus d autonomie, les agriculteurs biologiques picards et leurs conseillers au sein

Plus en détail

Le rôle des haies dans le maintien et le développement des auxiliaires de culture et les pollinisateurs

Le rôle des haies dans le maintien et le développement des auxiliaires de culture et les pollinisateurs Le rôle des haies dans le maintien et le développement des auxiliaires de culture et les pollinisateurs A LES INSECTES UTILES : LES POLLINISATEURS Ce sont essentiellement les insectes de l ordre des Hyménoptères

Plus en détail

Une gamme d outils qui s étoffe

Une gamme d outils qui s étoffe Une gamme d outils qui s étoffe 1 Une gamme d outils à la disposition de tous Tous ces outils sont disponibles sur www.cetiom.fr Gratuits et sans inscription Nouveautés : les 2 premières applications smartphone

Plus en détail

Rucher Ecole Domaine de Blonay

Rucher Ecole Domaine de Blonay Rucher Ecole Domaine de Blonay Jean-Luc Rodriguez MEMENTO DES REGLEMENTATIONS EN APICULTURE Les réglementations quant aux droits et devoirs des apiculteurs amateurs ou professionnels ne sont pas toujours

Plus en détail

Ce qu'il faut retenir

Ce qu'il faut retenir N 26 7 Août 2015 Ce qu'il faut retenir Prairie Quelques chenilles présentes. Soja ANIMATEURS FILIERE Céréales à paille DESIRE Sylvie / FDGDON 64 s.desire@pa.chambagri.fr Suppléance : ARVALIS a.carrera@arvalisinstitutduvegetal.fr

Plus en détail

mon maïs fourrage, (GNIS) rassemble toutes les parties prenantes de la filière semences française, soit 72 entreprises de sélection,

mon maïs fourrage, (GNIS) rassemble toutes les parties prenantes de la filière semences française, soit 72 entreprises de sélection, Ma vache, mon maïs fourrage, et moi 50 ans de progrès! Depuis maintenant 50 ans, le maïs fourrage a bénéficié avec succès du progrès génétique et de l innovation variétale. Il a su s inscrire durablement

Plus en détail

Petit conservatoire dans un jardin des Collines du Paradis

Petit conservatoire dans un jardin des Collines du Paradis Petit conservatoire dans un jardin des Collines du Paradis L espace d un an suffit pour constater la richesse et la diversité des populations d insectes qui prospectent dans le moindre carré de jardin.

Plus en détail

RESULTATS DE L ESSAI VARIETES D ORGES D HIVER EN AGRICULTURE BIOLOGIQUE CAMPAGNE 2007-2008

RESULTATS DE L ESSAI VARIETES D ORGES D HIVER EN AGRICULTURE BIOLOGIQUE CAMPAGNE 2007-2008 C.R.E.A.B. MIDI-PYRENEES CENTRE REGIONAL DE RECHERCHE ET D EXPERIMENTATION EN AGRICULTURE BIOLOGIQUE MIDI-PYRENEES RESULTATS DE L ESSAI VARIETES D ORGES D HIVER EN AGRICULTURE BIOLOGIQUE CAMPAGNE 2007-2008

Plus en détail

Actualité Ecophyto 2010

Actualité Ecophyto 2010 N 12 - Décembre 21 SOMMAIRE Actualité Ecophyto 1 Actualité réglementaire 1 Actualité cultures 3 Résultats essais 3 Actualité Ecophyto 21 Prochaines échéances JANVIER 211 Résultats de la sélection des groupes

Plus en détail

Pesticides. agricoles Moins et Mieux. Cahier d auto- évaluation

Pesticides. agricoles Moins et Mieux. Cahier d auto- évaluation Pesticides agricoles Moins et Mieux Cahier spécifique Cahier d auto- évaluation Maïs sucré 1 re ÉDITION (2004) : Coordination et réalisation : Marie-Hélène April Raymond-Marie Duchesne Stratégie phytosanitaire

Plus en détail

TRANSFORMATION ET CONSERVATION DES PRODUITS Fabrication de confiture et de pâte de fruit. Objectifs. Itinéraire pédagogique.

TRANSFORMATION ET CONSERVATION DES PRODUITS Fabrication de confiture et de pâte de fruit. Objectifs. Itinéraire pédagogique. TRANSFORMATION ET CONSERVATION DES PRODUITS Fabrication de confiture et de pâte de fruit Ce module est l apprentissage du métier de confiseur. La session permettra à ceux qui projettent de mettre en place

Plus en détail

Thème sélection génétique des plantes hybridation et génie génétique

Thème sélection génétique des plantes hybridation et génie génétique Thème sélection génétique des plantes hybridation et génie génétique Exemple d activité : recenser, extraire et exploiter des informations afin de comprendre les caractéristiques et les limites de la modification

Plus en détail

Résultats et impacts

Résultats et impacts Résultats et impacts «Creusement d un puits pour une utilisation maraîchère à Fandène, Sénégal» Village de Diayane Localisation: Village de Diayane dans la commune de Fandene, département de Thiès, à 77

Plus en détail

Applicable à partir de l année d assurance 2014 Assurance récolte Apiculture Section 13,2 - Admissibilité

Applicable à partir de l année d assurance 2014 Assurance récolte Apiculture Section 13,2 - Admissibilité Section 13,2 - Admissibilité Page 1 Les normes générales à toutes les protections d assurance concernant l application des normes d admissibilité se retrouvent à la procédure générale. Cependant, les normes

Plus en détail

RESOLUTION OIV-VITI 469-2012 GUIDE D APPLICATION DU SYSTÈME HACCP (HAZARD ANALYSIS AND CRITICAL CONTROL POINTS) A LA VITICULTURE DE L OIV

RESOLUTION OIV-VITI 469-2012 GUIDE D APPLICATION DU SYSTÈME HACCP (HAZARD ANALYSIS AND CRITICAL CONTROL POINTS) A LA VITICULTURE DE L OIV RESOLUTION OIV-VITI 469-2012 GUIDE D APPLICATION DU SYSTÈME HACCP (HAZARD ANALYSIS AND CRITICAL CONTROL POINTS) A LA VITICULTURE DE L OIV L ASSEMBLÉE GÉNÉRALE, Suivant la proposition de la Commission I

Plus en détail

CHAPITRE 8 PRODUCTION ALIMENTAIRE ET ENVIRONNEMENT

CHAPITRE 8 PRODUCTION ALIMENTAIRE ET ENVIRONNEMENT CHAPITRE 8 PRODUCTION ALIMENTAIRE ET ENVIRONNEMENT 1 Relations alimentaires entre les êtres vivants 1 1 Les chaines alimentaires. Une chaine alimentaire est constituée par une succession d êtres vivants

Plus en détail

Une espèce exotique envahissante: Le Roseau commun. ou Phragmites australis

Une espèce exotique envahissante: Le Roseau commun. ou Phragmites australis Une espèce exotique envahissante: Le Roseau commun ou Phragmites australis Indigène vs exotique Il y a deux sous-espèces de Phragmites australis, L indigène: n envahit pas le milieu, cohabite avec les

Plus en détail

Informations techniques sur la culture de l ananas

Informations techniques sur la culture de l ananas Informations techniques sur la culture de l ananas Conditions de culture favorables (choix de la parcelle) : Sol drainant et plutôt acide. Terrain exposé au soleil. Accès à l eau pour l irrigation durant

Plus en détail

MINISTERE DE L'AGRICULTURE DE L AGROALIMENTAIRE ET DE LA FORÊT (articles L361-1à 21 et D361-1 à R361-37 du Code rural)

MINISTERE DE L'AGRICULTURE DE L AGROALIMENTAIRE ET DE LA FORÊT (articles L361-1à 21 et D361-1 à R361-37 du Code rural) MINISTERE DE L'AGRICULTURE DE L AGROALIMENTAIRE ET DE LA FORÊT (articles L3611à 21 et D3611 à R36137 du Code rural) DEMANDE D INDEMNISATION DES PERTES PROCEDURE DES CALAMITES AGRICOLES PERTES DE RECOLTE

Plus en détail

Résumé du suivi phytosanitaire du canola au Centre-du-Québec de 2009 à 2011

Résumé du suivi phytosanitaire du canola au Centre-du-Québec de 2009 à 2011 Résumé du suivi phytosanitaire du canola au Centre-du-Québec de 2009 à 2011 Brigitte Duval, agronome (MAPAQ Nicolet) et Geneviève Labrie, Ph.D. (CÉROM) en collaboration avec Joëlle Cantin, stagiaire, Mathieu

Plus en détail

Les insectes jardiniers

Les insectes jardiniers Les insectes jardiniers Vous avez dit jardin? Le jardin à la française se caractérise par la régularité et la symétrie. Domptée, la nature ne s y exprime plus, les végétaux acceptés ne sont là que pour

Plus en détail

Qui sont-ils? Pedro. Tamacha. 9 En quantité, Tamacha mange suffisamment, mais son alimentation n est pas satisfaisante en qualité.

Qui sont-ils? Pedro. Tamacha. 9 En quantité, Tamacha mange suffisamment, mais son alimentation n est pas satisfaisante en qualité. Pedro Tamacha 9 Normalement, Pedro devrait consommer 3 100 kcal/jour pour être en bonne santé et avoir une activité normale, il lui manque 800 calories. 9 Son régime alimentaire est composé de riz, pommes

Plus en détail

L agriculture luxembourgeoise en chiffres 2013

L agriculture luxembourgeoise en chiffres 2013 L agriculture luxembourgeoise en chiffres 2013 (données disponibles au 1 ier avril 2013) MINISTERE DE L AGRICULTURE, DE LA VITICULTURE ET DU DEVELOPPEMENT RURAL SERVICE D ECONOMIE RURALE L agriculture

Plus en détail

CONGRES REGIONAL CTA/ ATPS DE LA JEUNESSE EN AFRIQUE

CONGRES REGIONAL CTA/ ATPS DE LA JEUNESSE EN AFRIQUE CONGRES REGIONAL CTA/ ATPS DE LA JEUNESSE EN AFRIQUE Exploiter le Potentiel de la Science, de la Technologie et de l Innovation dans les chaînes Agro-alimentaires en Afrique : Créer emplois et richesse

Plus en détail

Grêle : précipitation de glace avec un diamètre de quelque cm Grésil : grêlon avec un diamètre <5mm peu de dégâts

Grêle : précipitation de glace avec un diamètre de quelque cm Grésil : grêlon avec un diamètre <5mm peu de dégâts 1. 2 CHAPITRE 2 : PROTECTION DES CULTURES CONTRE LES ACCIDENTS CLIMATIQUES 2.1 Grêle Grêle : précipitation de glace avec un diamètre de quelque cm Grésil : grêlon avec un diamètre

Plus en détail

Bien choisir sa variété de maïs ensilage

Bien choisir sa variété de maïs ensilage Bien choisir sa variété de maïs ensilage Le maïs ensilage n est pas une culture difficile à cultiver. Pour choisir sa variété, l agriculteur dispose aujourd hui d une multitude de critères : attention

Plus en détail

les cinq étapes pour calculer les jours d avance

les cinq étapes pour calculer les jours d avance À retenir l expérience, acquise grâce à ces outils, permet également une bonne évaluation de la ressource disponible. une fois les mesures réalisées, la quantité d herbe disponible pour le lot se calcule

Plus en détail

La reconnaissez- vous?

La reconnaissez- vous? La reconnaissez- vous? Qu est ce qu une puce? C est un insecte piqueur sans ailes de couleur brune mesurant quelques millimètres et ayant la capacité de sauter 30 fois sa longueur. L espèce Cténocephalidès

Plus en détail

Qualités nutritives des salades. DOSSIER SPéCIAL BIO F R C magazine FéVRIER 2010 N O 25. Quand la météo s en mêle

Qualités nutritives des salades. DOSSIER SPéCIAL BIO F R C magazine FéVRIER 2010 N O 25. Quand la météo s en mêle DOSSIER SPéCIAL BIO F R C magazine FéVRIER 2010 N O 25 Laitues d hiver Moins de pe Les laitues pommées bio se révèlent exemptes de pesticides. Plus «Bonne nouvelle: toutes les salades sont conformes et

Plus en détail

TALENSIA. Pertes d exploitation Grêle sur récoltes. Dispositions spécifiques

TALENSIA. Pertes d exploitation Grêle sur récoltes. Dispositions spécifiques TALENSIA Pertes d exploitation Grêle sur récoltes Dispositions spécifiques L'introduction et la présentation du plan d assurances Entreprises Les dispositions communes Le lexique sont également d'application.

Plus en détail

introduction de jachères florales en zones de grandes cultures : comment mieux concilier agriculture, biodiversité et apiculture?

introduction de jachères florales en zones de grandes cultures : comment mieux concilier agriculture, biodiversité et apiculture? Courrier de l environnement de l INRA n 54, septembre 2007 33 introduction de jachères florales en zones de grandes cultures : comment mieux concilier agriculture, biodiversité et apiculture? Axel Decourtye

Plus en détail

PROCESSUS DE CERTIFICATION Agriculture Biologique

PROCESSUS DE CERTIFICATION Agriculture Biologique CERTIFICATION AB 10.2012 PROCESSUS DE CERTIFICATION Agriculture Biologique SOMMAIRE I La règlementation II Le processus de certification 1- Les étapes du processus de certification 2- Le plan de correction

Plus en détail

La Bio pour quoi faire? Une vision du monde de la Bio et quelques perspectives

La Bio pour quoi faire? Une vision du monde de la Bio et quelques perspectives La Bio pour quoi faire? Une vision du monde de la Bio et quelques perspectives Juin 2012 Lionel FRANCOIS Sommaire La Bio, pourquoi? La Bio c est quoi? La situation de la Bio Les acteurs du Bio Le paysan

Plus en détail

UTILISATION CONTEMPORAINE DU CHEVAL DE TRAIT

UTILISATION CONTEMPORAINE DU CHEVAL DE TRAIT Le cheval, UTILISATION CONTEMPORAINE DU CHEVAL DE TRAIT un moteur d insertion écologique, durable, économique, créatif... Une énergie renouvelable. Un brin d Histoire... Les années de Gloire et le déclin.

Plus en détail

La production de Semences potagères

La production de Semences potagères La production de Semences potagères Intérêts de l autoproduction de semences Les producteurs qui se lancent dans leur propre production de semences le font pour diverses raisons. Maintien d une biodiversité

Plus en détail

Ak k a Ai t El Mekki. E c o l e n a t i o n a l e d A g r i c u l t u r e d e M e k n e s

Ak k a Ai t El Mekki. E c o l e n a t i o n a l e d A g r i c u l t u r e d e M e k n e s Les Monographies du CIHEAM Edition 2008 L agriculture, l agro-alimentaire, la pêche et le développement rural Ak k a Ai t El Mekki E c o l e n a t i o n a l e d A g r i c u l t u r e d e M e k n e s Cette

Plus en détail

Titre du projet : Contribution à la réhabilitation et à la sauvegarde de

Titre du projet : Contribution à la réhabilitation et à la sauvegarde de Termes de référence pour l évaluation et la capitalisation du projet PMF-FEM Titre du projet : Contribution à la réhabilitation et à la sauvegarde de l'abeille jaune par l'introduction de ruches peuplées

Plus en détail

Normes internationales pour les mesures phytosanitaires (NIMPs)

Normes internationales pour les mesures phytosanitaires (NIMPs) 105 Annexe 3 Normes internationales pour les mesures phytosanitaires (NIMPs) On trouvera ci-après une description succincte des NIMP adoptées. Le texte intégral des NIMP peut être consulté sur le Site

Plus en détail

Agricultures paysannes, mondialisation et développement agricole durable

Agricultures paysannes, mondialisation et développement agricole durable Agricultures paysannes, mondialisation et développement agricole durable Marcel MAZOYER professeur à La Paz juillet 2 007 Contenu 1. Une situation agricole et alimentaire mondiale inacceptable 2. Développement

Plus en détail

Bilan Carbone des interventions viticoles

Bilan Carbone des interventions viticoles Chambre d agriculture de Vaucluse Bilan Carbone des interventions viticoles Silvère DEVEZE Chambre d Agriculture de Vaucluse Tél : 04.90.23.65.65 fax : 04.90.23.65.40 email : accueil@vaucluse.chambagri.fr

Plus en détail

FICHE TECHNIQUE AGRICULTURE BIOLOGIQUE

FICHE TECHNIQUE AGRICULTURE BIOLOGIQUE Maïs FICHE TECHNIQUE AGRICULTURE BIOLOGIQUE - 2013 La plante Le maïs est cultivé pour : - le grain, qui est intéressant notamment pour son apport énergétique dans la ration biologique des animaux mono

Plus en détail

La lutte intégrée contre les ravageurs de sol en grandes cultures. Geneviève Labrie

La lutte intégrée contre les ravageurs de sol en grandes cultures. Geneviève Labrie La lutte intégrée contre les ravageurs de sol en grandes cultures Geneviève Labrie La lutte intégrée Portrait des dommages au Québec Financière agricole du Québec 880 avis de dommages depuis 2008 224 avis

Plus en détail

Les chercheurs volent au secours des abeilles

Les chercheurs volent au secours des abeilles Les chercheurs volent au secours des abeilles Membre fondateur de 01 le déclin des abeilles 4 Abeilles : un déclin préoccupant 6 Une armée d ennemis 7 Des prédateurs venus d ailleurs 8 Les pesticides scrutés

Plus en détail

Les gestes responsables

Les gestes responsables Insecticide céréales, maïs, colza, pomme de terre, betteraves, pois, légumières, arboriculture, vigne Conditionnement(s) Bidon 5 L Bidon 1 L Bidon 5 L Bidon 1 L Bidon 5 L Fiche d'identité Composition :

Plus en détail

DIRECTIVE NITRATES : LES CONTRAINTES SUR LA GESTION DE L INTERCULTURE

DIRECTIVE NITRATES : LES CONTRAINTES SUR LA GESTION DE L INTERCULTURE CHOISIR ET REUSSIR SON COUVERT VEGETAL PENDANT L INTERCULTURE EN AB Cameline (S.Minette, CRA PC) Moutarde, phacélie, avoine, trèfles mais aussi, sarrasin, navette, lentille, moha Tous ces couverts végétaux

Plus en détail

Stratégies gagnantes dans la lutte contre certains insectes ravageurs des cultures maraichères biologiques. Jean Duval, agronome

Stratégies gagnantes dans la lutte contre certains insectes ravageurs des cultures maraichères biologiques. Jean Duval, agronome Stratégies gagnantes dans la lutte contre certains insectes ravageurs des cultures maraichères biologiques Jean Duval, agronome Éléments de stratégies gagnantes Identification et dépistage Lutte culturale

Plus en détail

La lettre électronique du service économie agricole de l'essonne n 3 juillet 2012

La lettre électronique du service économie agricole de l'essonne n 3 juillet 2012 La lettre électronique du service économie agricole de l'essonne n 3 juillet 2012 Cette lettre du service d'économie agricole (SEA) de la DDT de l'essonne est gratuite. Elle peut librement être recopiée

Plus en détail

L INDUSTRIE AGROALIMENTAIRE

L INDUSTRIE AGROALIMENTAIRE L INDUSTRIE AGROALIMENTAIRE I- Champ de l étude L industrie agroalimentaire (IAA) regroupe l ensemble des industries de transformation de matières premières, d origine végétale ou animale, destinées à

Plus en détail

12. À chacun son point de vue

12. À chacun son point de vue 12. À chacun son point de vue Secondaire, cycle 1 Durée : 60 min. L agriculture est en crise partout sur la planète. Alors que certains louent les bénéfices de l agriculture conventionnelle moderne, d

Plus en détail

1st International Workshop on Harmonization of GMO Detection and Analysis in the Middle East and North Africa (MENA) Region

1st International Workshop on Harmonization of GMO Detection and Analysis in the Middle East and North Africa (MENA) Region Université Mentouri Constantine 1st International Workshop on Harmonization of GMO Detection and Analysis in the Middle East and North Africa (MENA) Region Dead Sea, Jordan, 4-5 June 2012. 1 Les OGMen

Plus en détail

Permet plus de souplesse au niveau du raisonnement de la lutte contre les organismes nuisibles

Permet plus de souplesse au niveau du raisonnement de la lutte contre les organismes nuisibles Atelier Biocontrôle Matthieu BENOIT Chambre régionale d agriculture de Normandie - arboriculture Action pilotée par le ministère chargé de l'agriculture, avec l appui financier de l Office national de

Plus en détail

Sport et alpha ANNEXES

Sport et alpha ANNEXES Sport et alpha ANNEXES Edition 2013 TABLE DES MATIERES Table des matières 1 Alimentation 2 Boire, Boire, Boire... 2 Et à l approche des «20 km de Bruxelles»? 3 Et pendant l épreuve? 3 Stretching 4 Avant

Plus en détail

Évaluation du potentiel du semis direct en agriculture biologique au Québec : construction d un «rouleur-crêpeur de couvre-sols» et essais à la ferme

Évaluation du potentiel du semis direct en agriculture biologique au Québec : construction d un «rouleur-crêpeur de couvre-sols» et essais à la ferme Évaluation du potentiel du semis direct en agriculture biologique au Québec : construction d un «rouleur-crêpeur de couvre-sols» et essais à la ferme Projet du Syndicat des producteurs de grains biologiques

Plus en détail

Note récapitulative : culture de Taillis à très Courte Rotation (TtCR) de saules

Note récapitulative : culture de Taillis à très Courte Rotation (TtCR) de saules Convention de production et de vente de TtCR de saule Note récapitulative : culture de Taillis à très Courte Rotation (TtCR) de saules 1. Généralités Le taillis à très courte rotation (TtCR) est une culture

Plus en détail

Agri-stabilité GUIDE DE DÉCLARATION DES UNITÉS PRODUCTIVES 2012

Agri-stabilité GUIDE DE DÉCLARATION DES UNITÉS PRODUCTIVES 2012 Ce guide contient toutes les informations nécessaires pour déclarer vos unités productives pour l année de participation 2012. Guide de déclaration des unités productives...p. 3 Liste des unités productives...p.

Plus en détail

vérifiez leur compatibilité avec nos auxiliaires sur notre site web Bulletin d information sur les cultures fraises Stratégie IPM pour les fraises

vérifiez leur compatibilité avec nos auxiliaires sur notre site web Bulletin d information sur les cultures fraises Stratégie IPM pour les fraises Avant d utiliser des produits chimiques, vérifiez leur compatibilité avec nos auxiliaires sur notre site web www.biobest.be Bulletin d information sur les cultures fraises Stratégie IPM pour les fraises

Plus en détail

Une planète. Six engagements.

Une planète. Six engagements. Une planète. Six engagements. Nous ne pouvons plus continuer ainsi L humanité est confrontée à son plus grand défi Chaque jour, notre planète se réveille avec 200 000 nouvelles bouches à nourrir. 1 Chaque

Plus en détail

avec Lépido Les papillons sont des insectes. RENCONTRE Connais-tu le point commun de tous ces animaux? Ils ont tous.. pattes.

avec Lépido Les papillons sont des insectes. RENCONTRE Connais-tu le point commun de tous ces animaux? Ils ont tous.. pattes. T H E O R I E 1 RENCONTRE avec Lépido Les papillons sont des insectes. Connais-tu le point commun de tous ces animaux? Ils ont tous.. pattes. Recherche et place le nom de chacune des parties du papillon

Plus en détail

BULLETIN DE SANTE DU VEGETAL

BULLETIN DE SANTE DU VEGETAL BULLETIN DE SANTE DU VEGETAL MIDI-PYRENEES Grandes Cultures - n 36 09 juillet 2015 Sésamie : Pic de vol de deuxième génération prévu du 18 au 25 juillet des secteurs les plus chauds aux plus froids de

Plus en détail

Les objectifs du règlement sur l utilisation des engrais et des pesticides sont de :

Les objectifs du règlement sur l utilisation des engrais et des pesticides sont de : GUIDE EXPLICATIF POUR LES CITOYENS RÈGLEMENT SUR L UTILISATION DES ENGRAIS ET DES PESTICIDES Les objectifs du règlement sur l utilisation des engrais et des pesticides sont de : Réduire l apport par ruissellement

Plus en détail

Bienvenue sur la planète des insectes!

Bienvenue sur la planète des insectes! Bienvenue sur la planète des insectes! Les Entomonautes c/o Youssef Guennoun 49 bis rue du Borrégo 75020 Paris entomonautes(at)gmail.com Des milliards de petites bêtes Les insectes constituent 75 % de

Plus en détail

INVETISSEMENTS, PRODUCTION, COMMERCIALISATION, EXPORTATION: FACILITES & CONTRAINTES. CAS DU GROUPE FALY EXPORT

INVETISSEMENTS, PRODUCTION, COMMERCIALISATION, EXPORTATION: FACILITES & CONTRAINTES. CAS DU GROUPE FALY EXPORT INVETISSEMENTS, PRODUCTION, COMMERCIALISATION, EXPORTATION: FACILITES & CONTRAINTES. CAS DU GROUPE FALY EXPORT LA SECURITE ALIMENTAIRE DANS L INDIANOCEANIE INVESTIR DANS LA PRODUCTION AGRICOLE 25-27 MARS

Plus en détail