LES NOMBRES COMPLEXES

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "LES NOMBRES COMPLEXES"

Transcription

1 S.A.Q LES NOMBRES COMPLEXES Aperçu historique Définition Module d'un nombre complexe Argument d'un nombre complexe Nombre complexe et géométrie Ensemble des points M dont l'affixe z vérifie une propriété Résolution d'une équation du premier degré dans l'ensemble Résolution d'une équation du premier degré en z et Résolution d'une équation du second degré à coefficients réels Différentes propriétés sur les nombres complexes Différentes formes d'un nombre complexe Nombres complexes et transformations Inversion complexe ( bac ++ ) Les formules de Moivre et d'euler Racines carrées d'un nombre complexe (bac ++) Résolution d'une équation du second degré à coefficients complexes (bac++) Racines n-èmes d'un nombre complexe (bac ++) Nombres complexes de module 1 ( bac ++) Racines n-èmes de l'unité ( bac++) Racines n-ièmes primitives de l'unité (bac++) Fonction (bac++) Image d'un nombre complexe par une fonction numérique Calcul rapide de distances et mesures d'angle Elhadj Malang DIEDHIOU Apprenti scientifique Document diffusé via le blog 1

2 Aperçu historique formule de cadran C'est par l'étude des équations du troisième degré que les algébristes italiens du 16 ème siècle introduisent les nombres complexes qu'ils vont appeler au début nombres "impossibles". Ils vont écrire des symboles tels que ou a est un réels strictement positif. Soit l'équation du troisième degré : x3 + bx2 + cx + d = 0 Cette équation se transforme en X3 + px + q = 0 En faisant le changement de variable : X = x + b/3 Ensuite, on fait un nouveau changement de variable en posant X = u + v, on obtient u3 + v3 + (3uv + p)(u + v) + q = 0 Le changement de variable X = u + v laisse une liberté pour le choix d'une des variables u ou v, on peut donc imposer que 3uv + p = 0. On obtient deux conditions : Les nombres u3 et v3 sont les solutions de l'équation du second degré : Cette équation admet des solutions dans le cas ou sont discriminant : Ce qui se produit si 27q² + 4 p3 est positif. ce dernier nombre est en quelque sorte un discriminant. ce qui conduit à dans ce cas : il en résulte donc la très esthétique formule de Cardan : Exemple avec l'équation x x x + -3 = 0 2

3 Vous pouvez essayer avec d'autres équations, c'est ce qu'on fait les algébristes Italiens du 16 e siècle ils ont vu que certaines équations admettaient pourtant des solutions comme par exemple l'équation x3 + 6x2-3x - 26 = 0 qui admet 2, comme solution mais le discriminant est négatif. La notation sera finalement remplacée par le nombre i et j en sciences physiques (le problème est que le nombre j en maths est le nombre complexe : j est en maths une des racines cubiques de l'unité c'est à dire j3 =1, les autres racines de l'unité sont 1 et j²) En appliquant les règles algébriques habituelles avec Bombelli, l'un des algébristes remarque que : Il peut alors résoudre l'équation X3-15X - 4 = 0 en appliquant la formule de Cardan et les résultats précédents. En utilisant la formule de Cardan : C'est à dire 4 est une solution de l'équation X3-15X - 4 = 0 (4 est une racine du polynôme X3-15X - 4) Activités d approche 1) Résoudre l équation z² + 1 = 0 d inconnue z dans R 2) On suppose qu il existe un ensemble que l on notera C contenant l ensemble R tel que cette équation admet au moins une solution, soit i cette solution, peut-on donner une valeur réelle pour i?, pour i²? 3) Tout élément de cet ensemble C est un nombre complexe par définition et on admet que la somme, le produit de deux nombres complexes est un nombre complexe. a) Quels sont parmi les nombres suivants ceux qui sont des nombres complexes : 3

4 -3 ; i² ; i ; 5 + i ; 0 b) Quels sont parmi les nombres suivants ceux qui sont des nombres réels : -3 ; i² ; i ; 5 + i ; 0 4) On suppose que toutes les propriétés algébriques dans R peuvent être reprises dans C ( exemples : pour tous nombres z et z appartenant à C on a : * ( z + z )² = z² + 2zz + z ² * (z z )(z + z ) = z² - z ² * z 0 = 0 z = 0 * z 1 = 1 z = z etc. ) Simplifier les expressions suivantes : A = 4i² ; B = (1 i)(1 + i) ; C = (1 + 2i)² a) Quels sont parmi A, B, C, les nombres qui sont des nombres complexes? b) Quels sont parmi A, B, C, les nombres qui sont des nombres réels? c) Quelle est la forme générale d un nombre complexe? 5) Peut-on toujours exprimer un nombre réel quelconque en fonction de i? exemple exprimer en fonction de i les nombres réels suivants : 3 ; -5 ; 2 ; 2 6) Mettre les nombres suivants sous la forme i² où est un nombre réel -1 ; -9 ; - 4 ; -3 ; 1 ; 9 ; 7) On considère l équation z² - 2z + 2 = 0 à résoudre dans C a) Vérifier que cette équation n a pas de solution dans R b) Vérifier que les nombres : z = 1 i et z = 1 + i sont des solutions de cette équation dans C c) Pour montrer que ce sont bien les deux seules solutions dans C Mettre le polynôme z² - 2z + 2 sous la forme canonique Mettre l expression z² - 2z + 2 sous la forme d une différence de deux carrés ( utiliser 6 ) ) et résoudre l équation dans R. Définition L'ensemble des nombres complexes noté C est l'ensemble des nombres de la forme z = a + bi ou a et b sont des réels quelconques et i un nouveau nombre tel que i²= -1. 4

5 Le nombre a est appelé partie réelle de z et noté parfois Re(z) Le nombre b est appelé partie imaginaire de z et noté parfois Im(z). La forme z = a + bi est appelée forme algébrique de z. Si z = bi ou b est un réel, le nombre complexe z est appelé un imaginaire pur, Si z = a ou a est un réel, le nombre complexe est réel. *On admet que l'on peut définir sur cette ensemble C, une addition et une multiplication pour lesquelles les règles de calcul sont les mêmes que dans R, en tenant compte que i² = -1. Module d'un nombre complexe Définition : Soit z = a + b i ( où a et b sont deux nombres réels ) un nombre complexe sous la form algébrique, on appelle module du nombre complexe z, le nombre réel défini par : Remarques : - le module d'un nombre complexe est un réel positif. - deux nombres complexes distincts peuvent avoir le même module. - le module d'un nombre réel est égal à sa valeur absolue, c'est pour cela qu'on conserve la notation avec les deux barres " x ". Exemples de calculs : Argument d'un nombre complexe Définition : Soit z = a + b i ( où a et b sont deux nombres réels non nuls tous deux ) un nombre 5

6 complexe non nul sous la forme algébrique, on appelle argument du nombre complexe z, le nombre réel défini par : où z est le module du nombre complexe z. Remarques : - le nombre complexe 0 n'a pas d'argument. - un nombre complexe non nul admet plusieurs arguments, c'est pour cela que dans u énoncé vous trouverez la question : " déterminer le module et un argument " ( il y a u seul module et plusieurs arguments ) - un argument du nombre complexe z se note arg(z) - l'argument d'un réel non nul est de la forme k où k est un entier relatif. - l'argument d'un imaginaire pur est de la forme k /2 où k est un entier relatif. Exemples de calculs : 6

7 Nombres complexes et géométrie Affixe et image Soit P le plan muni d'un repère orthonormal direct Le point M, de coordonnées (a ; b), est appelé image du nombre complexe z = a + bi, et le vecteur est l'image vectorielle de z. On le note parfois M(z) l'image de z. Le nombre z est appelé affixe du point M(x ; y) et aussi l'affixe du vecteur Addition de deux nombres complexes Soient z et z' deux nombres complexes et s = z + z' leurs sommes. L'image vectorielle de s est la somme vectorielle des image vectorielle de z et z'. Opposé d'un nombre complexe Deux nombres complexes opposés z et -z ont des images symétrique par rapport à l'origine O d repère. 7

8 Multiplication d'un nombre complexe par un réel Si z et z' sont deux nombres complexes et k un réel non nul tels que z' = k z sont les affixes de deux points M et M', le point M ' est l'image du point M par l'homothétie de centre O est de rapport k. Conjugué d'un nombre complexe Si z = a + bi ( ou a et b sont deux réels ), le conjugué de z est le nombre complexe noté = a - b i. Deux nombres complexes conjugués ont leurs images respectives symétrique par rapport à l'axe des réels ( axe des abscisses ) Module et argument d'un nombre complexe Soit z un nombre complexe non nul. On appelle module et argument du module du nombre complexe z = a + bi, les nombres réels et défini par : 8

9 *attention le nombre complexe 0 n'a pas d'argument. Si M est l'image de z alors le module de z est égale à la distance OM et est une mesure de l'angle de vecteurs Distance AB Soient A et B deux points du plan complexes d'affixes respectifs za et zb la distance AB est le module du nombre complexe zb - za : AB= zb - za Pour démontrer qu'un triangle est équilatéral, isocèle ou rectangle, on peut donc calculer les longueurs côtés du triangle et utiliser les définitions ou propriétés géométriques courantes pou conclure. Exemple : on veut calculer la distance AB sachant que A et B ont pour affixes respectivement 1 + i et 3 +i Affixe d'un vecteur Soient A et B deux points du plan complexes d'affixes respectifs za et zb l'affixe du vecteur est le nombre complexe zb - za 9

10 Affixe du milieu d'un segment Soient A et B deux points du plan complexes d'affixes respectifs za et zb l'affixe du milieu K du segment [AB] est le nombre complexe zk d'affixe : Angle orienté : Soient A et B deux points du plan complexes d'affixes respectifs za et zb l'argument du nombre complexe zb - za est égal à la mesure de l'angle de vecteurs 10

11 Plus généralement si et sont deux vecteurs d'affixes non nuls z et z', alors : Ensemble de points dont l'affixe vérifie une propriété On se place dans le plan complexe muni d'un repère orthonormal. Avant tout ce qu'il faut comprendre, c'est la correspondance entre les nombres complexes et le plan. toute propriété sur des nombres complexes corresponds une propriété sur les images de ces nombres complexes. A un nombre complexe correspond un point ou un vecteur. A un module de nombre complexe correspond une distance ou une norme de vecteur. A un argument de nombre complexe correspond une mesure d'angle orienté de vecteurs. Exemples d'ensembles de points : Ensemble des points M d'affixe z tels que : z = R où R est un nombre réel strictement positif. Cet ensemble est le cercle de centre O et de rayon R. 11

12 Explication : Ensemble des points M d'affixe z tels que : où z A est l'affixe d'un point A du plan et R est un nombre réel strictement positif. Cet ensemble de point est le cercle de centre A et de rayon R. Explication : Ensemble des points M d'affixe z tels que où z A et z B sont les l'affixes respectifs de deux points A et B distincts du plan. Cet ensemble d points est la médiatrice du segment [AB] 12

13 Explication : Ensemble des points M d'affixe z tel que A r g (z) = Cet ensemble est une demi droite d'origine O ( O non compris dans la demi droite ) et dont l'angle avec l'axe (O ; ) mesure radians. Explication : z est l'affixe du vecteur Arg(z) est une mesure de l'angle ( ; ) l'ensemble des points M tels que A r g (z) = est l'ensemble des points M tels que mes ( ; ) = Ensemble des points M d'affixe z tels que où z A est l'affixe d'un point A et est un réel. 13

14 Cet ensemble est une demi droite d'origine A (A non compris dans cette demi-droite ) et dont l'angle avec la parallèle à l'axe des réels passant par A mesure radians. Explication : L'ensemble des points M d'affixe z tel que z est réel est l'axe des réels. L'ensemble des points M d'affixe z tel que z est un imaginaire pur est l'axe des imaginaires purs Résolution d'une équation complexe du premier degré ou s'y ramenant La difficulté avec ce type d'équation est la présence du nombre i, sinon les propriétés sont les mêmes dans l'ensemble des nombres réels. Exemple, on veut résoudre l'équation dans l'ensemble : on cherche les conditions de résolution, il faut que z soit différent de i, et ensuite on résoud : 14

15 Résolution d'une équation avec z et le conjugué de z Pour résoudre ce type d'équation, il suffit de poser z = a + bi donc = a - bi ( où a et b sont deux réels ) et d'utiliser la propriété : un nombre complexe est nul si et seulement si sa partie réelle et sa partie imaginaire sont nulle, ou bien la propriété : deux nombres complexes sont égaux si et seulement si ils ont la même partie réelle et la même partie imaginaire. Exemple 15

16 Résolution d'un équation du second degré à coefficients réels dans l'ensemble des nombres complexes Méthode pour résoudre l'équation a z² +b z + c = 0 dans l'ensemble des nombres complexes (ou a, b, c sont trois réels tels que a non nul ), les résultats sont les mêmes que dans sauf dans l cas ou le discriminant est strictement négatif. Si b² - 4ac < 0 l'équation a z² +b z + c = 0 admet deux solutions complexes conjuguées : L'expression " " peut gêner, en pratique vous n'avez pas besoins de le mettre voyez plutôt la méthode ci-dessous : on veut résoudre dans l'équation z² + 2z + 5 = 0 le discriminant de cette équation b2² - 20 = -16 strictement négatif, plutôt que de vous emmêlez les pinceaux, pensez 16 i ² = (4 i )² au lieu de - 16 et appliquez la même méthode que dans : 16

17 que l'on peut simplifier dans ce cas z 1 = -1-2i, z 2 = i Propriétés des nombres complexes Propriétés sur les modules : z et z' sont deux nombres complexes. Remarque : si le nombre z est réel alors son module est égal à sa valeur absolue. Si z 1 et z 2 sont les deux affixes de 2 points A et B alors la distance AB est égale au module de z 2 - z 1 AB = z 2 - z 1 et le vecteur a pour affixe z 2 - z 1 : (z 2 - z 1 ) Propriétés sur les arguments : 17

18 Propriétés sur les conjugués : rentes formes d'un nombre complexe me algébrique : ppelle forme algébrique d'un nombre complexe la forme z = a + bi ou a et b deux réels (on rappelle que i est tel que i² = -1) mples : 2 + 2i, 3i, -5i sont sous forme algébrique. ombres suivants ont été mis sous la forme algébrique 18

19 Forme trigonométrique : (cos + i sin ) ou et sont deux réels mples de forme trigonométrique : Forme exponentielle : ou et sont deux réels mples de forme exponentielle : ment passe -t-on d'une forme à l'autre? forme algébrique à la forme trigonométrique ou à la forme exponentielle : alcule le module et un argument de z = a + bi sinus et le sinus sont en général des valeurs remarquables correspondantes aux angles de res connues. mplace les valeurs dans la première expression ( forme trigonométrique ) ou la seconde expression e exponentielle ) de z 19

20 forme trigonométrique à la forme algébrique : (cos + i sin ) il suffit de remplacer cos et sin par leurs valeurs en général ce sont aleurs remarquables et de développer ensuite. ( voir exemple ci-dessous ) forme trigonométrique à la forme exponentielle et inversement : fit d'utiliser : mple : Nombres complexes et transformation 20

21 Translation Soit b un nombre complexe fixé, f l'application qui à tout point M d'affixe z associe le point M' d'affixe z' = z + b. est la translation de vecteur d'affixe b. Pour comprendre : on a z' - z qui l'affixe du vecteur et b qui est l'affixe d'un vecteur donc = ce qui correspond bien à la définition de M pour image M' par la translation de vecteur Rotation de centre O Soit a un nombre réel fixé, f l'application qui à tout point M d'affixe z associe le point M' d'affixe z tel que z' = z e ia est la rotation de centre O l'origine du repère et d'angle a. Pour comprendre : on a z'/z = e ia, donc z' / z = 1 donc OM' = OM de plus : Arg(z'/z) = a donc ( ; ' ) = a, ce qui correspond bien à la définition de la rotation de centre O. Exercice interactif Rotation de centre ( ) Soit a un nombre réel fixé, l'application f qui à tout point M d'affixe z associe le point M' d'affixe z tel que z' - = (z - )e ia. est la rotation de centre ( ) et d'angle a. 21

22 De façon plus générale, si a est un nombre complexe de module 1 et différent de 1 et b est un nombre complexe quelconque, l'application qui à tout point M d'affixe z associe le point M' d'affi z' = az + b est une rotation de centre le point ( ) tel que = a + b. Homothétie de centre O et de rapport k Soit k un réel non nul, et l'application f qui à tout point M d'affixe z associe le point M' d'affixe z' t que z' = kz est l'homothétie de centre O et de rapport k. Pour comprendre : on a z' = kz or z' est l'affixe du vecteur et z' l'affixe du vecteur ' don on a : ' = k, ce qui correspond bien à la définition d'homothétie de centre O. Homothétie de centre ( ) et de rapport k Soit k un réel non nul, et un nombre complexe, l'application f qui à tout point M d'affixe z associe le point M' d'affixe z' tel que z'- = k(z - ) est l'homothétie de centre ( ) et de rapport k. Pour comprendre : on a z'- = k(z - ) or z'- est l'affixe du vecteur et z - l'affixe du vecteur ' donc on a : ' = k, ce qui correspond bien à la définition d'homothétie de centre. De façon plus générale, si a est un nombre réel différent de 1 et b est un nombre complexe quelconque, l'application qui à tout point M d'affixe z associe le point M' d'affixe z' = az + b est un homothétie de centre le point ( ) tel que = a + b. Similitude directe de centre ( ) de rapport k et d'angle a Soit k un réel positif, un nombre complexe et a un réel, l'application f qui à tout point M d'affix z associe le point M' d'affixe z' tel que z'- = ke ia (z - ) est la similitude directe de centre ( ), de rapport k et d'angle de mesure a. ( il suffit d'utiliser la composée d'une rotation et d'une homothétie de même centre ) De façon plus générale, si a est un nombre complexe non nul l'application qui à tout point M d'affixe z associe le point M' d'affixe z' = az + b est une similitude directe de centre le point ( ) tel que = a + b de rapport a et d'angle a = Arg(a). Exemples Symétrie orthogonale d'axe, l'axe des réels : L'application qui à tout point M du plan d'affixe z associe le point M' d'affixe z' = est la symétrie orthogonale d'axe l'axe des réels. 22

23 Inversion complexe Le plan complexe est muni d'un repère orthonormal (O ; ; ). Définition : C'est l'application du plan qui à tout point M différent de O fait correspondre le points M que : OM OM' = 1 les demi-droites [OM) et [OM') sont symétrique par rapport à l'axe des réels ( axes des abscis Traduction algébrique avec les nombres complexes : C'est l'application du plan qui à tout point M d'affixe z non nul on fait correspondre le point M' d'affi tel que z' = 1/z. Démonstration : si z et z' sont les affixes respectives de M et M' OM OM' = 1 si et seulement si z' z = 1 et Arg(z') = - Arg(z) [modulo 2 ] ce qui est équivalent à z z' = 1 et Arg(z z' ) = 0 [modulo 2 ] ou encore z z' = 1e i0 = 1 Propriétés : L'image d'une droite D ne passant pas par O par une inversion complexe est un cercle C privé point O 23

24 Démonstration : premier cas la droite D est parallèle à l'axe des ordonnées donc d'équation x = a le couple (a ; y) étant différent de (0 ; 0) sinon z' ne serait pas définis, il faut priver le cercle d point O. second cas la droite n'est pas parallèle à l'axe des ordonnées et ne passe pas par l'origine donc d'équation y = ax + b avec b 0 24

25 pour des raisons analogues on exclut l'origine du repère de ce cercle. Cas ou la droite passe par l'origine du repère 25

26 Formules de Moivre et d'euler Formule de Moivre Pour tout entier relatif n et tout réel on a: (cos + i sin ) n = cos n + i sin n Formules d'euler Pour tout réel on a : Exemple : Utilisation pour linéariser un polynôme trigonométrique en utilisant la formule du binôme de New on donne (a + b) 4 = a 4 + 4a 3 b + 6a²b² + 4ab 3 + b 4 26

27 Racine carrée d'un nombre complexe Définition : soit Z un nombre complexe donné, on appelle racine carrée complexe de Z tout nombre complexe z, s'il existe tel que = Z Cette notion n'est surtout pas à confondre avec la racine carrée dans qui est unique contrairement à celle qui vient d'être défini Les écritures suivantes sont fortement déconseillées pour éviter justement l'amalgame entre les deux racines carrées : racine carrée d'un réel positif et racines carrées d'un nombre complexe. Voila une méthode permettant de déterminant les racines éventuelles d'un nombres complexes : le plus simple pour déterminer les racines carrées d'un nombres complexe Z de forme algébrique a + bi est de poser z = x + iy (ou et y sont des réels ) puis de résoudre le sytème d'équation à deux inconnues qui en résulte en effet : il est trés simple alors d'en déduire x² en ajoutant la première et la troisième équation puis en déduire les valeurs de x puis y. Exemple : on veut déterminer les racines carrées de 3 + 4i on en déduit deux racines carrées pour 3 + 4i : -2 - i et 2 + i 27

28 Résolution d'une équation du second degré à coefficients complexes L' équation az² + bz + c = 0 où a, b et c sont trois nombres complexes tels que a est un complexe non nul admet deux solutions : est une racine de qui peut être déterminée connaissant la forme exponentielle de ou en utilisan la méthode pour déterminer les racines carrées du nombre complexe. Nombres complexes de module 1 L'ensemble des nombres complexes de module 1 muni de la multiplication des nombres complexes groupe commutatif ( en effet (, ) est un sous groupe commutatif du groupe ( *, ) ) Propriétés : Pour tout nombre complexe z on a : z z = 1 L'ensemble des points M(x ; y) du plan complexe dont les affixes z appartiennent à est le cercle de centre O et de rayon 1 et réciproquement. Pour tout nombre complexe non nul le nombre complexe : z/ z appartient à. Racines n-ième de l'unité Voir définition de racine n-ième d'un nombre complexe. ( définition générale de racine n-ième ) Soit n un entier naturel au moins égal à 2, on considère l'ensemble des n racines n-ième de l'unité ( racines n-ième du nombre complexe 1) alors cet ensemble noté n est un groupe multiplicatif inclu dans l'ensemble des nombres complexe de module 1 : ( ; ). Le nombre 1 est le nombre de module 1 et dont un argument est 2 donc les racines de 28

29 l'unités sont les nombres tels que : ou k {0; 1;...; n -1} Par conséquent sont les termes consécutifs de la suite géométrique de raison et de premier terme dont la somme est nulle : que les nombres complexes sont les affixes respectifs des Sachant vecteurs on a :, il en résulte O isobarycentre des points M0, M1,...,Mn-1. Racines n-ièmes primitives de l'unité Les racines n-ièmes primitives de l'unité sont des racines n-ièmes particulières de l'unité : où k est premier avec n. Ces racines particulière engendre n l'ensemble des n racines n-ièmes de l'unité, leur nombre est égal à (n) ou est la fonction indicatrice d'euler. Pour comprendre voici des exemples : pour n = 1, (1)= 1, il y a donc une racine primitive de 1 qui est le nombre complexe 1 pour n = 2, il y a deux racines carrées de l'unité qui sont : mais (2)= 1 donc il y a une racine carrée primitive de l'unité qui est ici u 1 = -1, on remarque que u 2 = (u 1 )² ( c'est à dire que u 1 engendre l'autre racine ) pour n = 3, il y a trois racines cubiques de l'unité : les deux dernières u 1 et u 2 sont des racines cubiques primitives de l'unité, on remarque u 0 = (u 1 ) 3 = (u 2 ) 3 29

30 Remarque : Dans le cas ou n est premier, les racines n-ièmes primitives de l'unité sont les racines n-ièmes de l'unités, puisque k < n est toujours premier avec n. Fonction de R dans C Application L'application pour a = i correspond à la notation exponentielle d'un nombre complexe de module 1 et dont t est un argument, cette fonction est une application de dans. De façon plus générale on peut définir des applications f de dans : où les fonctions appelées applications composantes de fsont des fonctions numériques à valeurs dans. Etudier ce type de fonction revient à étudier les fonctions. On admet que la fonction f est continue sur si et seulement si ces applications composantes sont continues sur. On admet que la fonction f est dérivable sur si et seulement si ces applications composantes sont dérivables sur et dans ce cas : Application la définition de cette fonction se fait naturellement : Propriétés de cette fonction En reprenant les notations précédentes on peut déterminer la dérivée de cette fonction, puisque chacune de ces fonctions composantes est dérivables sur. 30

31 Si Re(a) = 0 ( partie réelle de a nulle ) la fonction est 2 -périodique. La fonction est continue sur. Application dans la recherche de certaines primitives On veut déterminer une primitive de la fonction g définie sur Définissons la fonction f de dans : g(x) est la partie réelle de f(x) soit G une primitive de g sur par alors G(x) = Re(F(x)) 31

Représentation géométrique d un nombre complexe

Représentation géométrique d un nombre complexe CHAPITRE 1 NOMBRES COMPLEXES 1 Représentation géométrique d un nombre complexe 1. Ensemble des nombres complexes Soit i le nombre tel que i = 1 L ensemble des nombres complexes est l ensemble des nombres

Plus en détail

Rappels et compléments, première partie : Nombres complexes et applications à la géométrie

Rappels et compléments, première partie : Nombres complexes et applications à la géométrie Rappels et compléments, première partie : Nombres complexes et applications à la géométrie 1 Définition des nombres complexes On définit sur les couples de réels une loi d addition comme suit : (x; y)

Plus en détail

NOMBRES COMPLEXES. Exercice 1 :

NOMBRES COMPLEXES. Exercice 1 : Exercice 1 : NOMBRES COMPLEXES On donne θ 0 un réel tel que : cos(θ 0 ) 5 et sin(θ 0 ) 1 5. Calculer le module et l'argument de chacun des nombres complexes suivants (en fonction de θ 0 ) : a i( )( )(1

Plus en détail

Angles orientés et trigonométrie

Angles orientés et trigonométrie Chapitre Angles orientés et trigonométrie Ce que dit le programme : CONTENUS CAPACITÉS ATTENDUES COMMENTAIRES Trigonométrie Cercle trigonométrique. Radian. Mesure d un angle orienté, mesure principale.

Plus en détail

4. NOMBRES COMPLEXES ET TRIGONOMÉTRIE

4. NOMBRES COMPLEXES ET TRIGONOMÉTRIE 4. NOMBRES COMPLEXES ET TRIGONOMÉTRIE 1 Introduction. 1. 1 Justication historique. La résolution de l'équation du degré (par la méthode de Cardan) amena les mathématiciens italiens du seizième 3ème siècle

Plus en détail

Baccalauréat S Nombres complexes Index des exercices sur les complexes de septembre 1999 à juin 2012 Tapuscrit : DENIS VERGÈS

Baccalauréat S Nombres complexes Index des exercices sur les complexes de septembre 1999 à juin 2012 Tapuscrit : DENIS VERGÈS Baccalauréat S Nombres complexes Index des exercices sur les complexes de septembre 1999 à juin 2012 Tapuscrit : DENIS VERGÈS N o Lieu et date Q.C.M. Algébrique Géométrie 1 Asie juin 2012 2 Métropole juin

Plus en détail

Exercices - Nombres complexes : corrigé. Formes algébriques et trigonométriques, module et argument

Exercices - Nombres complexes : corrigé. Formes algébriques et trigonométriques, module et argument Formes algébriques et trigonométriques, module et argument Exercice - - L/Math Sup - On multiplie le dénominateur par sa quantité conjuguée, et on obtient : Z = 4 i 3 + i 3 i 3 = 4 i 3 + 3 = + i 3. Pour

Plus en détail

1S Modèles de rédaction Enoncés

1S Modèles de rédaction Enoncés Par l équipe des professeurs de 1S du lycée Parc de Vilgénis 1S Modèles de rédaction Enoncés Produit scalaire & Corrigés Exercice 1 : définition du produit scalaire Soit ABC un triangle tel que AB, AC

Plus en détail

Correction du Baccalauréat S Amérique du Nord mai 2007

Correction du Baccalauréat S Amérique du Nord mai 2007 Correction du Baccalauréat S Amérique du Nord mai 7 EXERCICE points. Le plan (P) a une pour équation cartésienne : x+y z+ =. Les coordonnées de H vérifient cette équation donc H appartient à (P) et A n

Plus en détail

a et b étant deux nombres relatifs donnés, une fonction affine est une fonction qui a un nombre x associe le nombre ax + b

a et b étant deux nombres relatifs donnés, une fonction affine est une fonction qui a un nombre x associe le nombre ax + b I Définition d une fonction affine Faire l activité 1 «une nouvelle fonction» 1. définition générale a et b étant deux nombres relatifs donnés, une fonction affine est une fonction qui a un nombre x associe

Plus en détail

1 radian. De même, la longueur d un arc de cercle de rayon R et dont l angle au centre a pour mesure α radians est α R. R AB =R.

1 radian. De même, la longueur d un arc de cercle de rayon R et dont l angle au centre a pour mesure α radians est α R. R AB =R. Angles orientés Trigonométrie I. Préliminaires. Le radian Définition B R AB =R C O radian R A Soit C un cercle de centre O. Dire que l angle géométrique AOB a pour mesure radian signifie que la longueur

Plus en détail

Corrigé du baccalauréat S Pondichéry 12 avril 2007

Corrigé du baccalauréat S Pondichéry 12 avril 2007 Corrigé du baccalauréat S Pondichéry 1 avril 7 EXERCICE 1 Commun à tous les candidats 4 points 1 a Les vecteurs AB et AC ont pour coordonnées AB ; ; ) et AC 1 ; 4 ; 1) Ils ne sont manifestement pas colinéaires

Plus en détail

Pour l épreuve d algèbre, les calculatrices sont interdites.

Pour l épreuve d algèbre, les calculatrices sont interdites. Les pages qui suivent comportent, à titre d exemples, les questions d algèbre depuis juillet 003 jusqu à juillet 015, avec leurs solutions. Pour l épreuve d algèbre, les calculatrices sont interdites.

Plus en détail

LE PRODUIT SCALAIRE ( En première S )

LE PRODUIT SCALAIRE ( En première S ) LE PRODUIT SCALAIRE ( En première S ) Dernière mise à jour : Jeudi 4 Janvier 007 Vincent OBATON, Enseignant au lycée Stendhal de Grenoble ( Année 006-007 ) 1 Table des matières 1 Grille d autoévaluation

Plus en détail

Enoncé et corrigé du brevet des collèges dans les académies d Aix- Marseille, Montpellier, Nice Corse et Toulouse en 2000. Énoncé.

Enoncé et corrigé du brevet des collèges dans les académies d Aix- Marseille, Montpellier, Nice Corse et Toulouse en 2000. Énoncé. Enoncé et corrigé du brevet des collèges dans les académies d Aix- Marseille, Montpellier, Nice Corse et Toulouse en 2000. Énoncé. I- ACTIVITES NUMERIQUES (12 points) Exercice 1 (3 points) On considère

Plus en détail

Structures algébriques

Structures algébriques Structures algébriques 1. Lois de composition s Soit E un ensemble. Une loi de composition interne sur E est une application de E E dans E. Soient E et F deux ensembles. Une loi de composition externe

Plus en détail

TOUT CE QU IL FAUT SAVOIR POUR LE BREVET

TOUT CE QU IL FAUT SAVOIR POUR LE BREVET TOUT E QU IL FUT SVOIR POUR LE REVET NUMERIQUE / FONTIONS eci n est qu un rappel de tout ce qu il faut savoir en maths pour le brevet. I- Opérations sur les nombres et les fractions : Les priorités par

Plus en détail

Exercices - Polynômes : corrigé. Opérations sur les polynômes

Exercices - Polynômes : corrigé. Opérations sur les polynômes Opérations sur les polynômes Exercice 1 - Carré - L1/Math Sup - Si P = Q est le carré d un polynôme, alors Q est nécessairement de degré, et son coefficient dominant est égal à 1. On peut donc écrire Q(X)

Plus en détail

Correction du baccalauréat S Liban juin 2007

Correction du baccalauréat S Liban juin 2007 Correction du baccalauréat S Liban juin 07 Exercice. a. Signe de lnx lnx) : on fait un tableau de signes : x 0 e + ln x 0 + + lnx + + 0 lnx lnx) 0 + 0 b. On afx) gx) lnx lnx) lnx lnx). On déduit du tableau

Plus en détail

Nombres complexes. cours, exercices corrigés, programmation

Nombres complexes. cours, exercices corrigés, programmation 1 Nombres complexes cours, exercices corrigés, programmation Nous allons partir des nombres réels pour définir les nombres complexes. Au cours de cette construction, les nombres complexes vont être munis

Plus en détail

Mathématiques I Section Architecture, EPFL

Mathématiques I Section Architecture, EPFL Examen, semestre d hiver 2011 2012 Mathématiques I Section Architecture, EPFL Chargé de cours: Gavin Seal Instructions: Mettez votre nom et votre numéro Sciper sur chaque page de l examen. Faites de même

Plus en détail

Exercices - Fonctions de plusieurs variables : corrigé. Pour commencer

Exercices - Fonctions de plusieurs variables : corrigé. Pour commencer Pour commencer Exercice 1 - Ensembles de définition - Première année - 1. Le logarithme est défini si x + y > 0. On trouve donc le demi-plan supérieur délimité par la droite d équation x + y = 0.. 1 xy

Plus en détail

Mathématiques Algèbre et géométrie

Mathématiques Algèbre et géométrie Daniel FREDON Myriam MAUMY-BERTRAND Frédéric BERTRAND Mathématiques Algèbre et géométrie en 30 fiches Daniel FREDON Myriam MAUMY-BERTRAND Frédéric BERTRAND Mathématiques Algèbre et géométrie en 30 fiches

Plus en détail

Corrigé du baccalauréat S Asie 21 juin 2010

Corrigé du baccalauréat S Asie 21 juin 2010 Corrigé du baccalauréat S Asie juin 00 EXERCICE Commun à tous les candidats 4 points. Question : Le triangle GBI est : Réponse a : isocèle. Réponse b : équilatéral. Réponse c : rectangle. On a GB = + =

Plus en détail

Items étudiés dans le CHAPITRE N5. 7 et 9 p 129 D14 Déterminer par le calcul l'antécédent d'un nombre par une fonction linéaire

Items étudiés dans le CHAPITRE N5. 7 et 9 p 129 D14 Déterminer par le calcul l'antécédent d'un nombre par une fonction linéaire CHAPITRE N5 FONCTIONS LINEAIRES NOTION DE FONCTION FONCTIONS LINEAIRES NOTION DE FONCTION FONCTIONS LINEAIRES NOTION DE FONCTION Code item D0 D2 N30[S] Items étudiés dans le CHAPITRE N5 Déterminer l'image

Plus en détail

Angles orientés et fonctions circulaires ( En première S )

Angles orientés et fonctions circulaires ( En première S ) Angles orientés et fonctions circulaires ( En première S ) Dernière mise à jour : Jeudi 01 Septembre 010 Vincent OBATON, Enseignant au lycée Stendhal de Grenoble (Année 006-007) Lycée Stendhal, Grenoble

Plus en détail

Géométrie dans l espace Produit scalaire et équations

Géométrie dans l espace Produit scalaire et équations Chapitre 11. 2ème partie Géométrie dans l espace Produit scalaire et équations Terminale S Ce que dit le programme : CONTENUS CAPACITÉS ATTENDUES COMMENTAIRES 2ème partie Produit scalaire Produit scalaire

Plus en détail

PROBLEME(12) Première partie : Peinture des murs et du plafond.

PROBLEME(12) Première partie : Peinture des murs et du plafond. PROBLEME(12) Une entreprise doit rénover un local. Ce local a la forme d'un parallélépipède rectangle. La longueur est 6,40m, la largeur est 5,20m et la hauteur est 2,80m. Il comporte une porte de 2m de

Plus en détail

Mais comment on fait pour...

Mais comment on fait pour... Mais comment on fait pour... Toutes les méthodes fondamentales en Maths Term.S Édition Salutπaths Table des matières 1) GÉNÉRALITÉS SUR LES FONCTIONS...13 1.Comment déterminer l'ensemble de définition

Plus en détail

I - PUISSANCE D UN POINT PAR RAPPORT A UN CERCLE CERCLES ORTHOGONAUX POLES ET POLAIRES

I - PUISSANCE D UN POINT PAR RAPPORT A UN CERCLE CERCLES ORTHOGONAUX POLES ET POLAIRES I - PUISSANCE D UN POINT PAR RAPPORT A UN CERCLE CERCLES ORTHOGONAUX POLES ET POLAIRES Théorème - Définition Soit un cercle (O,R) et un point. Une droite passant par coupe le cercle en deux points A et

Plus en détail

Développements limités. Notion de développement limité

Développements limités. Notion de développement limité MT12 - ch2 Page 1/8 Développements limités Dans tout ce chapitre, I désigne un intervalle de R non vide et non réduit à un point. I Notion de développement limité Dans tout ce paragraphe, a désigne un

Plus en détail

EXERCICE 4 (7 points ) (Commun à tous les candidats)

EXERCICE 4 (7 points ) (Commun à tous les candidats) EXERCICE 4 (7 points ) (Commun à tous les candidats) On cherche à modéliser de deux façons différentes l évolution du nombre, exprimé en millions, de foyers français possédant un téléviseur à écran plat

Plus en détail

Image d un intervalle par une fonction continue

Image d un intervalle par une fonction continue DOCUMENT 27 Image d un intervalle par une fonction continue La continuité d une fonction en un point est une propriété locale : une fonction est continue en un point x 0 si et seulement si sa restriction

Plus en détail

Du Premier au Second Degré

Du Premier au Second Degré Du Premier au Second Degré Première Bac Pro 3 ans November 26, 2011 Première Bac Pro 3 ans Du Premier au Second Degré Sommaire 1 Fonction Polynôme du second degré 2 Fonction Polynôme du Second Degré: Synthèse

Plus en détail

Bac Blanc Terminale ES - Février 2011 Épreuve de Mathématiques (durée 3 heures)

Bac Blanc Terminale ES - Février 2011 Épreuve de Mathématiques (durée 3 heures) Bac Blanc Terminale ES - Février 2011 Épreuve de Mathématiques (durée 3 heures) Eercice 1 (5 points) pour les candidats n ayant pas choisi la spécialité MATH Le tableau suivant donne l évolution du chiffre

Plus en détail

5 ème Chapitre 4 Triangles

5 ème Chapitre 4 Triangles 5 ème Chapitre 4 Triangles 1) Médiatrices Définition : la médiatrice d'un segment est l'ensemble des points équidistants des extrémités du segment (cours de 6 ème ). Si M appartient à la médiatrice du

Plus en détail

Quelques contrôle de Première S

Quelques contrôle de Première S Quelques contrôle de Première S Gilles Auriol auriolg@free.fr http ://auriolg.free.fr Voici l énoncé de 7 devoirs de Première S, intégralement corrigés. Malgré tout les devoirs et 5 nécessitent l usage

Plus en détail

Calcul matriciel. Définition 1 Une matrice de format (m,n) est un tableau rectangulaire de mn éléments, rangés en m lignes et n colonnes.

Calcul matriciel. Définition 1 Une matrice de format (m,n) est un tableau rectangulaire de mn éléments, rangés en m lignes et n colonnes. 1 Définitions, notations Calcul matriciel Définition 1 Une matrice de format (m,n) est un tableau rectangulaire de mn éléments, rangés en m lignes et n colonnes. On utilise aussi la notation m n pour le

Plus en détail

Mesure d angles et trigonométrie

Mesure d angles et trigonométrie Thierry Ciblac Mesure d angles et trigonométrie Mesure de l angle de deux axes (ou de deux demi-droites) de même origine. - Mesures en degrés : Divisons un cercle en 360 parties égales définissant ainsi

Plus en détail

Cours d Analyse. Fonctions de plusieurs variables

Cours d Analyse. Fonctions de plusieurs variables Cours d Analyse Fonctions de plusieurs variables Licence 1ère année 2007/2008 Nicolas Prioux Université de Marne-la-Vallée Table des matières 1 Notions de géométrie dans l espace et fonctions à deux variables........

Plus en détail

I. Ensemble de définition d'une fonction

I. Ensemble de définition d'une fonction Chapitre 2 Généralités sur les fonctions Fonctions de références et fonctions associées Ce que dit le programme : Étude de fonctions Fonctions de référence x x et x x Connaître les variations de ces deux

Plus en détail

Baccalauréat S Antilles-Guyane 11 septembre 2014 Corrigé

Baccalauréat S Antilles-Guyane 11 septembre 2014 Corrigé Baccalauréat S ntilles-guyane 11 septembre 14 Corrigé EXERCICE 1 6 points Commun à tous les candidats Une entreprise de jouets en peluche souhaite commercialiser un nouveau produit et à cette fin, effectue

Plus en détail

La géométrie du triangle III IV - V Cercles remarquables - Lieux géométriques - Relations métriques

La géométrie du triangle III IV - V Cercles remarquables - Lieux géométriques - Relations métriques La géométrie du triangle III IV - V Cercles remarquables - Lieux géométriques - Relations métriques III. Cercles 1. Cercle d'euler 2. Droite d'euler 3. Théorème de Feuerbach 4. Milieux des segments joignant

Plus en détail

I. Polynômes de Tchebychev

I. Polynômes de Tchebychev Première épreuve CCP filière MP I. Polynômes de Tchebychev ( ) 1.a) Tout réel θ vérifie cos(nθ) = Re ((cos θ + i sin θ) n ) = Re Cn k (cos θ) n k i k (sin θ) k Or i k est réel quand k est pair et imaginaire

Plus en détail

Fonctions de plusieurs variables

Fonctions de plusieurs variables Module : Analyse 03 Chapitre 00 : Fonctions de plusieurs variables Généralités et Rappels des notions topologiques dans : Qu est- ce que?: Mathématiquement, n étant un entier non nul, on définit comme

Plus en détail

Limites finies en un point

Limites finies en un point 8 Limites finies en un point Pour ce chapitre, sauf précision contraire, I désigne une partie non vide de R et f une fonction définie sur I et à valeurs réelles ou complees. Là encore, les fonctions usuelles,

Plus en détail

2. RAPPEL DES TECHNIQUES DE CALCUL DANS R

2. RAPPEL DES TECHNIQUES DE CALCUL DANS R 2. RAPPEL DES TECHNIQUES DE CALCUL DANS R Dans la mesure où les résultats de ce chapitre devraient normalement être bien connus, il n'est rappelé que les formules les plus intéressantes; les justications

Plus en détail

DÉRIVÉES. I Nombre dérivé - Tangente. Exercice 01 (voir réponses et correction) ( voir animation )

DÉRIVÉES. I Nombre dérivé - Tangente. Exercice 01 (voir réponses et correction) ( voir animation ) DÉRIVÉES I Nombre dérivé - Tangente Eercice 0 ( voir animation ) On considère la fonction f définie par f() = - 2 + 6 pour [-4 ; 4]. ) Tracer la représentation graphique (C) de f dans un repère d'unité

Plus en détail

De même, le périmètre P d un cercle de rayon 1 vaut P = 2π (par définition de π). Mais, on peut démontrer (difficilement!) que

De même, le périmètre P d un cercle de rayon 1 vaut P = 2π (par définition de π). Mais, on peut démontrer (difficilement!) que Introduction. On suppose connus les ensembles N (des entiers naturels), Z des entiers relatifs et Q (des nombres rationnels). On s est rendu compte, depuis l antiquité, que l on ne peut pas tout mesurer

Plus en détail

Si deux droites sont parallèles à une même troisième. alors les deux droites sont parallèles entre elles. alors

Si deux droites sont parallèles à une même troisième. alors les deux droites sont parallèles entre elles. alors N I) Pour démontrer que deux droites (ou segments) sont parallèles (d) // (d ) (d) // (d ) deux droites sont parallèles à une même troisième les deux droites sont parallèles entre elles (d) // (d) deux

Plus en détail

Exprimer ce coefficient de proportionnalité sous forme de pourcentage : 3,5 %

Exprimer ce coefficient de proportionnalité sous forme de pourcentage : 3,5 % 23 CALCUL DE L INTÉRÊT Tau d intérêt Paul et Rémi ont reçu pour Noël, respectivement, 20 et 80. Ils placent cet argent dans une banque, au même tau. Au bout d une année, ce placement leur rapportera une

Plus en détail

Continuité et dérivabilité d une fonction

Continuité et dérivabilité d une fonction DERNIÈRE IMPRESSIN LE 7 novembre 014 à 10:3 Continuité et dérivabilité d une fonction Table des matières 1 Continuité d une fonction 1.1 Limite finie en un point.......................... 1. Continuité

Plus en détail

Développements limités, équivalents et calculs de limites

Développements limités, équivalents et calculs de limites Développements ités, équivalents et calculs de ites Eercice. Déterminer le développement ité en 0 à l ordre n des fonctions suivantes :. f() e (+) 3 n. g() sin() +ln(+) n 3 3. h() e sh() n 4. i() sin(

Plus en détail

Calcul intégral élémentaire en plusieurs variables

Calcul intégral élémentaire en plusieurs variables Calcul intégral élémentaire en plusieurs variables PC*2 2 septembre 2009 Avant-propos À part le théorème de Fubini qui sera démontré dans le cours sur les intégrales à paramètres et qui ne semble pas explicitement

Plus en détail

Fonctions de plusieurs variables

Fonctions de plusieurs variables Maths MP Exercices Fonctions de plusieurs variables Les indications ne sont ici que pour être consultées après le T (pour les exercices non traités). Avant et pendant le T, tenez bon et n allez pas les

Plus en détail

Corps des nombres complexes, J Paul Tsasa

Corps des nombres complexes, J Paul Tsasa Corps des nombres complexes, J Paul Tsasa One Pager Février 2013 Vol. 5 Num. 011 Copyright Laréq 2013 http://www.lareq.com Corps des Nombres Complexes Définitions, Règles de Calcul et Théorèmes «Les idiots

Plus en détail

Résolution d équations non linéaires

Résolution d équations non linéaires Analyse Numérique Résolution d équations non linéaires Said EL HAJJI et Touria GHEMIRES Université Mohammed V - Agdal. Faculté des Sciences Département de Mathématiques. Laboratoire de Mathématiques, Informatique

Plus en détail

Chapitre 6. Fonction réelle d une variable réelle

Chapitre 6. Fonction réelle d une variable réelle Chapitre 6 Fonction réelle d une variable réelle 6. Généralités et plan d étude Une application de I dans R est une correspondance entre les éléments de I et ceu de R telle que tout élément de I admette

Plus en détail

DOCM 2013 http://docm.math.ca/ Solutions officielles. 1 2 10 + 1 2 9 + 1 2 8 = n 2 10.

DOCM 2013 http://docm.math.ca/ Solutions officielles. 1 2 10 + 1 2 9 + 1 2 8 = n 2 10. A1 Trouvez l entier positif n qui satisfait l équation suivante: Solution 1 2 10 + 1 2 9 + 1 2 8 = n 2 10. En additionnant les termes du côté gauche de l équation en les mettant sur le même dénominateur

Plus en détail

FONCTIONS DE PLUSIEURS VARIABLES (Outils Mathématiques 4)

FONCTIONS DE PLUSIEURS VARIABLES (Outils Mathématiques 4) FONCTIONS DE PLUSIEURS VARIABLES (Outils Mathématiques 4) Bernard Le Stum Université de Rennes 1 Version du 13 mars 2009 Table des matières 1 Fonctions partielles, courbes de niveau 1 2 Limites et continuité

Plus en détail

OLYMPIADES ACADÉMIQUES DE MATHÉMATIQUES

OLYMPIADES ACADÉMIQUES DE MATHÉMATIQUES OLYMPIADES ACADÉMIQUES DE MATHÉMATIQUES ACADÉMIE DE RENNES SESSION 2006 CLASSE DE PREMIERE DURÉE : 4 heures Ce sujet s adresse à tous les élèves de première quelle que soit leur série. Il comporte cinq

Plus en détail

Fonctions de plusieurs variables, intégrales multiples, et intégrales dépendant d un paramètre

Fonctions de plusieurs variables, intégrales multiples, et intégrales dépendant d un paramètre IUFM du Limousin 2009-10 PLC1 Mathématiques S. Vinatier Rappels de cours Fonctions de plusieurs variables, intégrales multiples, et intégrales dépendant d un paramètre 1 Fonctions de plusieurs variables

Plus en détail

Polynômes à plusieurs variables. Résultant

Polynômes à plusieurs variables. Résultant Polynômes à plusieurs variables. Résultant Christophe Ritzenthaler 1 Relations coefficients-racines. Polynômes symétriques Issu de [MS] et de [Goz]. Soit A un anneau intègre. Définition 1.1. Soit a A \

Plus en détail

C f tracée ci- contre est la représentation graphique d une

C f tracée ci- contre est la représentation graphique d une TLES1 DEVOIR A LA MAISON N 7 La courbe C f tracée ci- contre est la représentation graphique d une fonction f définie et dérivable sur R. On note f ' la fonction dérivée de f. La tangente T à la courbe

Plus en détail

Correction : E = Soit E = -1,6. F = 12 Soit F = -6 3 + 45. y = 11. et G = -2z + 4y G = 2 6 = 3 G = G = -2 5 + 4 11

Correction : E = Soit E = -1,6. F = 12 Soit F = -6 3 + 45. y = 11. et G = -2z + 4y G = 2 6 = 3 G = G = -2 5 + 4 11 Correction : EXERCICE : Calculer en indiquant les étapes: (-6 +9) ( ) ( ) B = -4 (-) (-8) B = - 8 (+ 6) B = - 8 6 B = - 44 EXERCICE : La visite médicale Calcul de la part des élèves rencontrés lundi et

Plus en détail

Introduction. Mathématiques Quantiques Discrètes

Introduction. Mathématiques Quantiques Discrètes Mathématiques Quantiques Discrètes Didier Robert Facultés des Sciences et Techniques Laboratoire de Mathématiques Jean Leray, Université de Nantes email: v-nantes.fr Commençons par expliquer le titre.

Plus en détail

Continuité en un point

Continuité en un point DOCUMENT 4 Continuité en un point En général, D f désigne l ensemble de définition de la fonction f et on supposera toujours que cet ensemble est inclus dans R. Toutes les fonctions considérées sont à

Plus en détail

Paris et New-York sont-ils les sommets d'un carré?

Paris et New-York sont-ils les sommets d'un carré? page 95 Paris et New-York sont-ils les sommets d'un carré? par othi Mok (3 ), Michel Vongsavanh (3 ), Eric hin (3 ), iek-hor Lim ( ), Eric kbaraly ( ), élèves et anciens élèves du ollège Victor Hugo (2

Plus en détail

Capes 2002 - Première épreuve

Capes 2002 - Première épreuve Cette correction a été rédigée par Frédéric Bayart. Si vous avez des remarques à faire, ou pour signaler des erreurs, n hésitez pas à écrire à : mathweb@free.fr Mots-clés : équation fonctionnelle, série

Plus en détail

t 100. = 8 ; le pourcentage de réduction est : 8 % 1 t Le pourcentage d'évolution (appelé aussi taux d'évolution) est le nombre :

t 100. = 8 ; le pourcentage de réduction est : 8 % 1 t Le pourcentage d'évolution (appelé aussi taux d'évolution) est le nombre : Terminale STSS 2 012 2 013 Pourcentages Synthèse 1) Définition : Calculer t % d'un nombre, c'est multiplier ce nombre par t 100. 2) Exemples de calcul : a) Calcul d un pourcentage : Un article coûtant

Plus en détail

Dérivation : cours. Dérivation dans R

Dérivation : cours. Dérivation dans R TS Dérivation dans R Dans tout le capitre, f désigne une fonction définie sur un intervalle I de R (non vide et non réduit à un élément) et à valeurs dans R. Petits rappels de première Téorème-définition

Plus en détail

Fonctions de plusieurs variables : dérivés partielles, diérentielle. Fonctions composées. Fonctions de classe C 1. Exemples

Fonctions de plusieurs variables : dérivés partielles, diérentielle. Fonctions composées. Fonctions de classe C 1. Exemples 45 Fonctions de plusieurs variables : dérivés partielles, diérentielle. Fonctions composées. Fonctions de classe C 1. Exemples Les espaces vectoriels considérés sont réels, non réduits au vecteur nul et

Plus en détail

Cours 02 : Problème général de la programmation linéaire

Cours 02 : Problème général de la programmation linéaire Cours 02 : Problème général de la programmation linéaire Cours 02 : Problème général de la Programmation Linéaire. 5 . Introduction Un programme linéaire s'écrit sous la forme suivante. MinZ(ou maxw) =

Plus en détail

* très facile ** facile *** difficulté moyenne **** difficile ***** très difficile I : Incontournable

* très facile ** facile *** difficulté moyenne **** difficile ***** très difficile I : Incontournable Eo7 Fonctions de plusieurs variables Eercices de Jean-Louis Rouget Retrouver aussi cette fiche sur wwwmaths-francefr * très facile ** facile *** difficulté moenne **** difficile ***** très difficile I

Plus en détail

Première partie. Préliminaires : noyaux itérés. MPSI B 6 juin 2015

Première partie. Préliminaires : noyaux itérés. MPSI B 6 juin 2015 Énoncé Soit V un espace vectoriel réel. L espace vectoriel des endomorphismes de V est désigné par L(V ). Lorsque f L(V ) et k N, on désigne par f 0 = Id V, f k = f k f la composée de f avec lui même k

Plus en détail

Problème 1 : applications du plan affine

Problème 1 : applications du plan affine Problème 1 : applications du plan affine Notations On désigne par GL 2 (R) l ensemble des matrices 2 2 inversibles à coefficients réels. Soit un plan affine P muni d un repère (O, I, J). Les coordonnées

Plus en détail

6. Les différents types de démonstrations

6. Les différents types de démonstrations LES DIFFÉRENTS TYPES DE DÉMONSTRATIONS 33 6. Les différents types de démonstrations 6.1. Un peu de logique En mathématiques, une démonstration est un raisonnement qui permet, à partir de certains axiomes,

Plus en détail

Cours arithmétique et groupes. Licence première année, premier semestre

Cours arithmétique et groupes. Licence première année, premier semestre Cours arithmétique et groupes. Licence première année, premier semestre Raphaël Danchin, Rejeb Hadiji, Stéphane Jaffard, Eva Löcherbach, Jacques Printems, Stéphane Seuret Année 2006-2007 2 Table des matières

Plus en détail

Bien lire l énoncé 2 fois avant de continuer - Méthodes et/ou Explications Réponses. Antécédents d un nombre par une fonction

Bien lire l énoncé 2 fois avant de continuer - Méthodes et/ou Explications Réponses. Antécédents d un nombre par une fonction Antécédents d un nombre par une fonction 1) Par lecture graphique Méthode / Explications : Pour déterminer le ou les antécédents d un nombre a donné, on trace la droite (d) d équation. On lit les abscisses

Plus en détail

Commun à tous les candidats

Commun à tous les candidats EXERCICE 3 (9 points ) Commun à tous les candidats On s intéresse à des courbes servant de modèle à la distribution de la masse salariale d une entreprise. Les fonctions f associées définies sur l intervalle

Plus en détail

Chapitre 1 Régime transitoire dans les systèmes physiques

Chapitre 1 Régime transitoire dans les systèmes physiques Chapitre 1 Régime transitoire dans les systèmes physiques Savoir-faire théoriques (T) : Écrire l équation différentielle associée à un système physique ; Faire apparaître la constante de temps ; Tracer

Plus en détail

Etude de fonctions: procédure et exemple

Etude de fonctions: procédure et exemple Etude de fonctions: procédure et exemple Yves Delhaye 8 juillet 2007 Résumé Dans ce court travail, nous présentons les différentes étapes d une étude de fonction à travers un exemple. Nous nous limitons

Plus en détail

Premiers pas avec Mathematica

Premiers pas avec Mathematica Premiers pas avec Mathematica LP206 : Mathématiques pour physiciens I Année 2010/2011 1 Introduction Mathematica est un logiciel de calcul formel qui permet de manipuler des expressions mathématiques symboliques.

Plus en détail

Cours de mathématiques Première année. Exo7

Cours de mathématiques Première année. Exo7 Cours de mathématiques Première année Eo7 2 Eo7 Sommaire Logique et raisonnements 9 Logique 9 2 Raisonnements 4 2 Ensembles et applications 9 Ensembles 20 2 Applications 23 3 Injection, surjection, bijection

Plus en détail

Complément d information concernant la fiche de concordance

Complément d information concernant la fiche de concordance Sommaire SAMEDI 0 DÉCEMBRE 20 Vous trouverez dans ce dossier les documents correspondants à ce que nous allons travailler aujourd hui : La fiche de concordance pour le DAEU ; Page 2 Un rappel de cours

Plus en détail

Chapitre 1 : Évolution COURS

Chapitre 1 : Évolution COURS Chapitre 1 : Évolution COURS OBJECTIFS DU CHAPITRE Savoir déterminer le taux d évolution, le coefficient multiplicateur et l indice en base d une évolution. Connaître les liens entre ces notions et savoir

Plus en détail

Planche n o 22. Fonctions de plusieurs variables. Corrigé

Planche n o 22. Fonctions de plusieurs variables. Corrigé Planche n o Fonctions de plusieurs variables Corrigé n o : f est définie sur R \ {, } Pour, f, = Quand tend vers, le couple, tend vers le couple, et f, tend vers Donc, si f a une limite réelle en, cette

Plus en détail

Cours de mathématiques

Cours de mathématiques DEUG MIAS premier niveau Cours de mathématiques année 2003/2004 Guillaume Legendre (version révisée du 3 avril 2015) Table des matières 1 Éléments de logique 1 1.1 Assertions...............................................

Plus en détail

NOTATIONS PRÉLIMINAIRES

NOTATIONS PRÉLIMINAIRES Pour le Jeudi 14 Octobre 2010 NOTATIONS Soit V un espace vectoriel réel ; l'espace vectoriel des endomorphismes de l'espace vectoriel V est désigné par L(V ). Soit f un endomorphisme de l'espace vectoriel

Plus en détail

Démontrer qu'un point est le milieu d'un segment

Démontrer qu'un point est le milieu d'un segment émntrer qu'un pint est le milieu d'un segment P 1 Si un pint est sur un segment et à égale distance de ses etrémités alrs ce pint est le milieu du segment. P 2 Si un quadrilatère est un alrs ses diagnales

Plus en détail

Les équations différentielles

Les équations différentielles Les équations différentielles Equations différentielles du premier ordre avec second membre Ce cours porte exclusivement sur la résolution des équations différentielles du premier ordre avec second membre

Plus en détail

* très facile ** facile *** difficulté moyenne **** difficile ***** très difficile I : Incontournable T : pour travailler et mémoriser le cours.

* très facile ** facile *** difficulté moyenne **** difficile ***** très difficile I : Incontournable T : pour travailler et mémoriser le cours. Eo7 Fonctions de plusieurs variables Eercices de Jean-Louis Rouget Retrouver aussi cette fiche sur wwwmaths-francefr * très facile ** facile *** difficulté moenne **** difficile ***** très difficile I

Plus en détail

Chapitre 0 Introduction à la cinématique

Chapitre 0 Introduction à la cinématique Chapitre 0 Introduction à la cinématique Plan Vitesse, accélération Coordonnées polaires Exercices corrigés Vitesse, Accélération La cinématique est l étude du mouvement Elle suppose donc l existence à

Plus en détail

Dérivées d ordres supérieurs. Application à l étude d extrema.

Dérivées d ordres supérieurs. Application à l étude d extrema. Chapitre 5 Dérivées d ordres supérieurs. Application à l étude d extrema. On s intéresse dans ce chapitre aux dérivées d ordre ou plus d une fonction de plusieurs variables. Comme pour une fonction d une

Plus en détail

3 Approximation de solutions d équations

3 Approximation de solutions d équations 3 Approximation de solutions d équations Une équation scalaire a la forme générale f(x) =0où f est une fonction de IR dans IR. Un système de n équations à n inconnues peut aussi se mettre sous une telle

Plus en détail

Séquence 10. Géométrie dans l espace. Sommaire

Séquence 10. Géométrie dans l espace. Sommaire Séquence 10 Géométrie dans l espace Sommaire 1. Prérequis 2. Calculs vectoriels dans l espace 3. Orthogonalité 4. Produit scalaire dans l espace 5. Droites et plans de l espace 6. Synthèse Dans cette séquence,

Plus en détail

Logique. Plan du chapitre

Logique. Plan du chapitre Logique Ce chapitre est assez abstrait en première lecture, mais est (avec le chapitre suivant «Ensembles») probablement le plus important de l année car il est à la base de tous les raisonnements usuels

Plus en détail

Exercice numéro 1 - L'escalier

Exercice numéro 1 - L'escalier Exercice numéro 1 - L'escalier On peut monter un escalier une ou deux marches à la fois. La figure de droite montre un exemple. 1. De combien de façons différentes peut-on monter un escalier de une marche?

Plus en détail

* très facile ** facile *** difficulté moyenne **** difficile ***** très difficile I : Incontournable T : pour travailler et mémoriser le cours

* très facile ** facile *** difficulté moyenne **** difficile ***** très difficile I : Incontournable T : pour travailler et mémoriser le cours Exo7 Continuité (étude globale). Diverses fonctions Exercices de Jean-Louis Rouget. Retrouver aussi cette fiche sur www.maths-france.fr * très facile ** facile *** difficulté moyenne **** difficile *****

Plus en détail

Introduction à l étude des Corps Finis

Introduction à l étude des Corps Finis Introduction à l étude des Corps Finis Robert Rolland (Résumé) 1 Introduction La structure de corps fini intervient dans divers domaines des mathématiques, en particulier dans la théorie de Galois sur

Plus en détail