Principe d évaluation des tests diagnostiques

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "Principe d évaluation des tests diagnostiques"

Transcription

1 Principe d évaluation des tests diagnostiques Dr Sandra DAVID TCHOUDA Cellule d évaluation médico-économique des innovation, CHUG sdavidtchouda@chu-grenoble.fr Plan Objectif et contexte de ces études visant à évaluer un test diagnostique Rappel LCA Principe d un test diagnostique Performance diagnostique d un test / application pratique (EP) Se, Sp, rapports de vraisemblance (RV) VPP, VPN Nomogramme de Fagan : P(M) a priori et a postériori Biais / précautions d interprétation Biais de sélection, de classement et de publication, Exemple de calcul Référence bibliographique S David tchouda / Eval test diag / P2 2013/

2 Objectif et contexte de ce type d étude Objectif de ces études Mesurer la performance/ validité d un «test» pour une maladie donnée : critère intrinsèque : Sensibilité, spécificité, RV+, RV-, indice de Youden Recherche d un seuil (courbe ROC, aire sous la courbe) critère extrinsèque : VPP, VPN Le différencier de reproductibilité ou fiabilité (variabilité intra et inter laboratoire) Cout S David tchouda / Eval test diag / P2 2013/

3 Design d étude Le plus souvent, étude observationnelle Cohorte Cas témoins Étude transversale interventionnelle si le test ne fait pas partie de la pratique de soins courante Plus rarement, étude interventionnelle Essai clinique Test rajouté à la pratique habituelle S David tchouda / Eval test diag / P2 2013/ Contexte d étude Respect d un continuum à cette recherche : 1. Mise en évidence de l association entre le test (biologie, imagerie, génétique, SC ) et la maladie Recherche étiologique (étude de cohorte, cas témoins, ) objectif préalable 2. Intérêt de ce test pour diagnostiquer la maladie? Fiabilité / reproductibilité en 1 er lieu objectif préalable qualités diagnostiques du test (Se, Sp) Validité interne 3. Si test «satisfaisant», autres objectifs : Intérêt dans dépistage (stade pré symptomatique), Intérêt dans le pronostic de la maladie Validité externe (VPP, VPN) S David tchouda / Eval test diag / P2 2013/

4 Rappel LCA 24 objectifs pour l ECN Rappel LCA (1) : quels objectifs? Critiquer un article pour modifier sa pratique ou pas! Implication +++ Proposition de grille de LCA en santé Support HAS janvier 2000 grille de l ECN en médecine : LCA des articles épidémiologiques et en recherche clinique Contient 24 objectifs (ci-après) S David tchouda / Eval test diag / P2 2013/

5 Rappel LCA (2) : grille ECN IDENTIFIER 1. l objet d un article médical scientifique parmi les suivants : évaluation d une procédure diagnostique, d un traitement, d un programme de dépistage, estimation d un pronostic, enquête épidémiologique à l exclusion des MA, 2. La question posée par les auteurs (hypothèses). S David tchouda / Eval test diag / P2 2013/ Rappel LCA (3) : grille ECN (suite) ANALYSER LA METHODOLOGIE Population 3. Identifier les caractéristiques de la population source / cible, 4. Analyser les modalités de sélection des sujets, critères inclusion/exclusion 5. Analyser la technique de randomisation, le cas échéant, 6. Discuter la comparabilité des groupes soumis à la comparaison, 7. Discuter l évolution des effectifs étudiés et leur cohérence dans la totalité de l article. Calcul du nombre de sujet fait a priori? S David tchouda / Eval test diag / P2 2013/

6 Rappel LCA (4) : grille ECN (suite) ANALYSER LA METHODOLOGIE (suite) Méthode 8. S assurer que la méthode employée est cohérente avec le projet du travail et qu elle est effectivement susceptible d apporter «une» réponse à la question posée dans l article, 9. Vérifier que les analyses statistiques (en fonction de notions élémentaires) sont cohérentes avec le projet du travail, connaitre les limites de l analyse en sous- groupe, notion de perdus de vue (PDV), 10. Vérifier le respect des règles éthiques. S David tchouda / Eval test diag / P2 2013/ Rappel LCA (5) : grille ECN (suite) ANALYSER LA PRESENTATION DES RESULTATS 11. Analyser la présentation, la précision et la lisibilité des tableaux et des figures, leur cohérence avec le texte et leur utilité, 12. Vérifier la présentation des indices de dispersion (intervalle de confiance, valeurs extrêmes, quantiles, écart-types) permettant d évaluer la variabilité des mesures / l imprécision des estimations. S David tchouda / Eval test diag / P2 2013/

7 Rappel LCA (6) : grille ECN (suite) CRITIQUER L ANALYSE DES RESULTATS ET DE LA DISCUSSION 11. Discuter la nature et la précision des critères de jugement des résultats. 12. Relever les biais qui ont été discutés. Rechercher d autres biais de classement et de sélection éventuels non pris en compte dans la discussion et relever leurs conséquences dans l analyse des résultats. 13. Vérifier la logique de la discussion et sa structure. Reconnaître ce qui relève des données de la littérature et ce qui est opinion personnelle de l auteur. S David tchouda / Eval test diag / P2 2013/ Rappel LCA (7) : grille ECN (suite) CRITIQUER L ANALYSE DES RESULTATS ET DE LA DISCUSSION (suite) 14. Discuter la signification statistique des résultats. 15. Discuter la pertinence clinique des résultats. 16. Vérifier que les résultats offrent une réponse à la question annoncée, 17. Vérifier que les conclusions sont justifiées par les résultats, 18. Indiquer le niveau de preuve de l étude (grille de l HAS). S David tchouda / Eval test diag / P2 2013/

8 Rappel LCA (8) : grille ECN (suite) EVALUER LES APPLICATIONS CLINIQUES 21. Discuter la ou les applications potentielles /décisions médicales auxquelles peuvent conduire les résultats et la conclusion de l article CRITIQUER LA FORME DE L ARTICLE 22. Identifier la structure IMReD (Introduction, Matériels et Méthodes, Résultats, Discussion) et s assurer que les divers chapitres de la structure répondent à leurs objectifs respectifs 23. Faire une analyse critique de la présentation des références 24. Faire une analyse critique du titre S David tchouda / Eval test diag / P2 2013/ Rappel LCA (9) : en bref? Argumenter : Au début, en utilisant une grille d aide à la LCA! En utilisant vos connaissances Sur la structure des articles originaux en général Sur la méthodologie de l article (objectif, exigences dans population, méthodes et résultats) validité interne En discutant la conclusion «Ampleur» des résultats Pertinence clinique et statistique Extrapolation validité externe Replacer l étude dans son contexte S David tchouda / Eval test diag / P2 2013/

9 Principe du raisonnement probabiliste Raisonnement probabiliste (1) Pourquoi en santé, raisonner sur des probabilités? Parce que: Le signe clinique parfait pathognomonique ou l examen complémentaire idéal (non couteux, non douloureux, non invasif ) existe rarement On est rarement en situation de certitude absolu Le vivant n est pas un théorème de maths démontrable S David tchouda / Eval test diag / P2 2013/

10 Raisonnement probabiliste (2) Le but pour un médecin est de transformer une probabilité de maladie a priori probabilité clinique défini avant l information fournie par une exploration suppl. en une probabilité de maladie a posteriori en intégrant dans la démarche diagnostique l information fournie par l exploration! S David tchouda / Eval test diag / P2 2013/ Raisonnement probabiliste (3) : Le raisonnement probabiliste fait partie de la démarche diagnostique : 1. Probabilité de M avant / après le recueil d un signe clinique 2. Probabilité de M avant / après un examen paraclinique Application à l embolie pulmonaire (EP) S David tchouda / Eval test diag / P2 2013/

11 1/ Proba d EP à la clinique Cancer évolutif (tt en cours dans les 6 mois ou palliatif) + 1 Symptômes cliniques de thrombose veineuse + 3 Fréquence cardiaque supérieure à Immobilisation ou chirurgie dans le mois précédent Antécédent thromboembolique veineux Hémoptysie + 1 Absence d alternative diagnostique + 3 Score < 2: probabilité faible Score = 2 à 5: probabilité modérée Score > 5: probabilité forte Wells et al. Thromb Haemost 2000; 83: 416 S David tchouda / Eval test diag / P2 2013/ / Proba d EP Angioscanner D-dimère (ELISA) Écho-doppler des MI S David tchouda / Eval test diag / P2 2013/

12 Raisonnement probabiliste (4) : finalité en santé Quand P(M) est estimée très forte (> 99 %) ou très faible (< 1 %) on décide «malade» ou «non malade on arrête les investigations La démarche diagnostique est une suite d évaluation de la probabilité d une maladie intégrant des informations successives S David tchouda / Eval test diag / P2 2013/ Principe d un test diagnostique 12

13 Test diag (1) : apport Source d information Clinique ou paraclinique Utilisé dans une démarche de décision But : réduire l incertitude clinique S David tchouda / Eval test diag / P2 2013/ Test diag (2) : définition Tout examen anamnestique, clinique ou paraclinique dont le résultat peut être analysé vis à vis d un diagnostic supposé et exprimé en valeurs ordinales : positif / négatif positif / intermédiaire / négatif très forte probabilité / forte probabilité / probabilité intermédiaire / faible probabilité / très faible probabilité transformation d une variable continue S David tchouda / Eval test diag / P2 2013/

14 Test diag (3) : principe Test dg maladie Faux Positifs Vrai Positifs Vrai Négatifs Faux Négatifs S David tchouda / Eval test diag / P2 2013/ Calcul de la performance d un test 14

15 Un mot sur la reproductibilité «Fiabilité» et «reproductibilité» sont synonymes. Un test reproductible est un test qui donne le même résultat sur un sujet, quel que soit l opérateur (reproductibilité inter opérateur) et quel que soit le moment où on l applique (reproductibilité temporelle / intra opérateur). Plus un examen est reproductible, plus il est fiable. La reproductibilité se mesure avec le coefficient kappa (variabilité inter-opérateur ou intra-opérateur) Ne pas confondre avec la validité du test qui est sa capacité à identifier la maladie (efficacité du test / performance) : Se, Sp, VP, RV, courbe ROC S David tchouda / Eval test diag / P2 2013/ Performance (1) Caractéristiques «intrinsèques» : capacité informative propres au test (ne dépendent pas de la prévalence) sensibilité, spécificité, rapports de vraisemblance (RV+, RV-) Caractéristiques «extrinsèques» : caractéristiques intrinsèques + contexte utilisation prévalence (= probabilité pré-test) valeurs prédictives positive / négative (= probabilité post-test) S David tchouda / Eval test diag / P2 2013/

16 Performance (2) Nécessite d être «comparé» au test de référence (gold standard) qui définit les malades et les non malades Elaboration d un tableau de contingence S David tchouda / Eval test diag / P2 2013/ Application pratique du cours : l EP La question : valeur prédictives de l EP par les «D dimères»? Performance diagnostique des D Dimères Cas du critère binaire (seuil D dimères patho 500 µg/l) Cas du critère quantitatif S David tchouda / Eval test diag / P2 2013/

17 Se et Sp Sensibilité et Spécificité Gold standard Résultats du test Malades (M+) Non malades (M-) Test positif (T+) VP FP Test négatif (T-) FN VN Total (VP+FN) (FP+VN) ( + M + ) Se = P T / = VP VP ( + FN ) ( M ) Sp = P T / ( VN + FP) S David tchouda / Eval test diag / P2 2013/ = VN 17

18 Se 1 : test très sensible/ dg «d exclusion» test toujours positif (T+) chez les sujets malades (M+) existence de FP? la négativité du test (T-) écarte la maladie (M-) oui EP non D-dimer 500µg/L D-dimer < 500µg/L Total Se 195 = P( T + / M + ) = 99.5% 195 = ( + 1) S David tchouda / Eval test diag / P2 2013/ Sp 1 : test spécifique/ dg de «confirmation» test toujours négatif (T-) chez les sujets sains (M-) existence de FN? sa positivité (T+) est pathognomonique de la maladie (M+) EP oui non D-dimer 10,000µg/L 20 2 D-dimer < 10,000µg/L Total Sp = P( T / M ) = 99.6% 473 = ( + 2) S David tchouda / Eval test diag / P2 2013/

19 Rapports de vraisemblance Rapports de vraisemblance : définition Regrouper la sensibilité et la spécificité du test en un seul indicateur, le rapport de vraisemblance LR+ = P(T+/M+)/P(T+/M-) Capacité du T+ à distinguer les M des nonm coefficient multiplicateur de la probabilité a priori de la maladie S David tchouda / Eval test diag / P2 2013/

20 Rapports de vraisemblance : calcul Résultats du test Test positif (T+) Test négatif (T-) Total Gold standard Malades (M+) VP FN Non malades (M-) FP VN LR+ = ( + / M + ) Se P( T / M + ) 1 = LR = = ( + / M ) 1 Sp P( T / M ) Sp P T P T Se S David tchouda / Eval test diag / P2 2013/ RV positif : interprétation P T LR+ = P T D-dimère 500 µg/l ( + / M + ) Se = = ( + / M ) ( 1 Sp) ( ) = 1.70 LR+ = (VP/M+) / (FP/M+) Interprétation : les DD sont «quasi 2 fois plus souvent positifs chez les M par rapport aux nonm» Le test est d autant plus informatif que LR+ >>1 (bon test > 5-10 selon la communauté scientifique) S David tchouda / Eval test diag / P2 2013/

21 RV négatif : interprétation LR = ( / M + ) ( / M ) P T P T D-dimer < 500 µg/l = ( 1 Se) ( ) Sp = = 0.01 «LR- = 0.01» signifie que les DD sont «100 fois moins souvent négatifs chez les M par rapport aux nonm» Le test est d autant plus informatif que LRproche de 0 (FN / VN) S David tchouda / Eval test diag / P2 2013/ Application à l EP pour l utilisation des RV 21

22 Application à l EP Probabilité a priori Implicite (raisonnement non formel du médecin par expérience) Explicite (règle prédictive : score de Wells) Prévalence(EP) a priori S David tchouda / Eval test diag / P2 2013/ Rappel : score clinique de Wells Cancer évolutif (tt en cours dans les 6 mois ou palliatif) + 1 Symptômes cliniques de thrombose veineuse + 3 Fréquence cardiaque supérieure à Immobilisation ou chirurgie dans le mois précédent Antécédent thromboembolique veineux Hémoptysie + 1 Absence d alternative diagnostique + 3 Score < 2: probabilité faible Score = 2 à 5: probabilité modérée Score > 5: probabilité forte Wells et al. Thromb Haemost 2000; 83: 416 S David tchouda / Eval test diag / P2 2013/

23 Rappel : D DIMERE RV- = 0.01 D-dimère (ELISA) S David tchouda / Eval test diag / P2 2013/ Rapport de vraisemblance (+) de l angioscanner thoracique spiralé 100% 90% Post-test probability 80% 70% 60% 50% 40% 30% Rapport de vraisemblance positif: % 10% 0% 0% 10% 20% 30% 40% 50% 60% 70% 80% 90% 100% Pre-test probability Roy et al. BMJ 2005 S David tchouda / Eval test diag / P2 2013/

24 Diagramme de Fagan Scanner : LR+= 24.1 D Dimère : LR- = 0.01 S David tchouda / Eval test diag / P2 2013/ Synthèse interprétation RV Coefficient multiplicateur de P(M) Interprétation RV+: un sujet a «RVP fois» plus de risque d'avoir un test positif s'il est atteint de la maladie étudiée que s'il n'est pas atteint de la maladie. Interprétation RV-: un sujet a «RVN fois» moins de risque d'avoir un test négatif s'il est atteint de la maladie étudiée que s'il n'est pas atteint de la maladie. S David tchouda / Eval test diag / P2 2013/

25 Prev (M) et valeurs prédictives (VPP et VPN) dans le cas d une cohorte Probabilité a priori : Prévalence Gold standard Résultats du Malades (M+) Non malades (M-) test Test positif (T+) VP FP Test négatif (T-) FN VN Total m 1 m 0 Prévalence = P ( M + / Total) = m 1 m 1 + m 0 S David tchouda / Eval test diag / P2 2013/

26 Ex : prévalence de l EP EP oui non D-dimer 500µg/L D-dimer < 500µg/L Total Prévalence = P Total = = 29% ( M + / ) ( ) S David tchouda / Eval test diag / P2 2013/ Probabilité a posteriori (+) : VPP Résultats du test Malades (M+) Gold standard Non malades (M-) Test positif (T+) VP FP Test négatif (T-) FN VN Total (VP+FN) (FP+VN) ( M + T + ) VPP = P / = VP ( VP + FP) S David tchouda / Eval test diag / P2 2013/

27 Variation de la VPP en fonction de la prévalence (1) Pulmonary Embolism Yes No D-dimer 500µg/L D-dimer < 500µg/L Total Se = et Sp = Prévalence = 196 / 671 = 29% VPP= 195 / 473 = 41% S David tchouda / Eval test diag / P2 2013/ Variation de la VPP en fonction de la prévalence (2) Pulmonary Embolism Yes No D-dimer 500µg/L D-dimer < 500µg/L Total Se = et Sp = Prévalence = 196 / 4946 = 4% VPP= 195 / 2975 = 6.5% S David tchouda / Eval test diag / P2 2013/

28 Probabilité a posteriori (-) : 1-VPN Gold standard Résultats du test Malades (M+) Non malades (M-) Test positif (T+) VP FP Test négatif (T-) FN VN Total (VP+FN) (FP+VN) VPN ( M T ) = P / = VN ( VN + FN ) S David tchouda / Eval test diag / P2 2013/ Interprétation VP (1) les VP impose de ne parler que de la population concernée. on sait que la VPN augmente quand la P[M] diminue et inversement pour la VPP. 1,00 0,90 0,80 0,70 0,60 0,50 0,40 0,30 0,20 0,10 VPP VPN 0,00 0,00 0,10 0,20 0,30 0,40 0,50 0,60 0,70 0,80 0,90 1,00 Prévalence S David tchouda / Eval test diag / P2 2013/

29 Interprétation VP (2) VPP = Prev*Se / [(Prev *Se) + (1-Prev)*(1-Sp)] = P(M/T+) si cohorte dénominateur VPP = % de tests positifs VPN = (1-Prev)*Sp / [(1-Prev)*Sp + (Prev)*(1-Se)] = P(nonM/T-) si cohorte si la Sp tend vers 1 la VPP tend vers 1 (diagnostic de confirmation quand T+) si la Se tend vers 1 la VPN tend vers 1 (diagnostic d exclusion quand T-) S David tchouda / Eval test diag / P2 2013/ Interprétation VP (3) VPP A Se égale, la VPP croit avec P(M) et décroit avec le % de tests positifs (dénom. VPP). A Se égale, la VPP d'un test est donc d'autant plus forte que la maladie est fréquente ET le test rarement positif. VPN A Sp égale, la VPN d'un test sera d'autant meilleure que la maladie est rare ET que la positivité du test est fréquente (i.e. test rarement négatif ). S David tchouda / Eval test diag / P2 2013/

30 Cas du critère quantitatif Cas d un test quantitatif Quel seuil adopter? Gold standard? Résultats du test Malades (M+) Non malades (M-) Test positif (T+) VP FP Test négatif (T-) FN VN Total (VP+FN) (FP+VN) S David tchouda / Eval test diag / P2 2013/

31 effectif PE = no PE = yes >=10000 Seuil 100 µg/l D-dimer (µg/l) S David tchouda / Eval test diag / P2 2013/ Seuil 100 µg/l Pulmonary Embolism Yes No D-dimer 100µg/L D-dimer < 100µg/L 0 5 Total Se = 1 et Sp = 0.01 S David tchouda / Eval test diag / P2 2013/

32 effectif PE = no PE = yes >=10000 Seuil 500 µg/l D-dimer (µg/l) S David tchouda / Eval test diag / P2 2013/ Seuil 500 µg/l Pulmonary Embolism Yes No D-dimer 500µg/L D-dimer < 500µg/L Total Se = et Sp = S David tchouda / Eval test diag / P2 2013/

33 Courbe ROC (Receiver Operating Characteristics) D-dimer Se Sp S David tchouda / Eval test diag / P2 2013/ Courbe ROC AUC (area under curve) = 1 si test parfait (Se=1 et Sp=1) AUC = 0,5 si test non discriminant (courbe ROC = diagonale) Sp= FP 95% CI [ ] S David tchouda / Eval test diag / P2 2013/

34 Conclusion pratique Moyens diagnostiques EP? nouveau test tests diag à évaluer? S David tchouda / Eval test diag / P2 2013/ Biais / Précautions d interprétation 34

35 1. Biais de sélection (1) Biais de sélection : la population étudiée ne correspond pas à celle que nous prenons en charge Patients aux caractéristiques différentes Panel de patients insuffisamment varié Prévalence de la M plus basse ou plus élevée S David tchouda / Eval test diag / P2 2013/ Biais de sélection Performance modifiée Surestimation des propriétés «intrinsèques» potentielles (i.e. phase symptomatique M) Sur(sous)estimation des valeurs des VP en fonction de la prévalence Extrapolation limitée des résultats : estimations non extrapolables à la pratique courante pour laquelle le test est développé S David tchouda / Eval test diag / P2 2013/

36 2. biais de classement (1) Biais d exclusion/ biais de suivi : au fil de l étude, la population étudiée ne correspond plus à celle que nous prenons en charge (PDV) Biais de subjectivité de l enquêteur / biais d évaluation / biais d interprétation Pour l éviter, la lecture du test doit être Aveugle et/ou indépendante de l examen de référence (R) S David tchouda / Eval test diag / P2 2013/ biais de classement (2) les biais d évaluation sont souvent investigateur dépendant : Expérience du praticien (théorie) habitudes du praticien (caractéristiques en pratique réelle : pragmatique) Pour les éviter, on peut : Standardiser le recueil S David tchouda / Eval test diag / P2 2013/

37 2. biais de classement (3) Biais de vérification : gold standard imparfait Pour l éviter le gold standard doit être : Le plus «parfait» possible exhaustif : réalisé chez tout le monde Biais d incorporation : le test est inclus dans gold standard (perte d indépendance) S David tchouda / Eval test diag / P2 2013/ biais de publication Biais de publication : Les résultats de l étude sont regroupés avec d autres études publiées et seules les études avec des résultats probants ont été publiées. majoration des performances possible? S David tchouda / Eval test diag / P2 2013/

38 6. Exemple de calcul Application en santé Evaluation de la valeur diagnostique du dosage radio-immunologique des phosphatases acides dans le dépistage du cancer de la prostate Étude de cohorte T+ si dosage > 8,0 mg /0,1 ml Cancer Pas cancer Test Test S David tchouda / Eval test diag / P2 2013/

39 calcul Cancer Pas cancer Test Se = P [T+/M+] = 75/115 = 65,2% Test Sp = = P [T-/M-] = 210/240 = 87,5% VPP = P [M+/ T+] = 75/105 = 71,4% VPN = = P [M-/ T-] = 210/250 = 84% RV+ = P [T+/M+] / P [T+/M-] = 5,2 RV- = P [T-/M+] / P [T-/M-] = 0,40 S David tchouda / Eval test diag / P2 2013/ Références bibliographiques 39

40 Pour en savoir plus Delacour H. et al. Critères d évaluation de la validité d un test biologique. Revue francophone des laboratoires 2009;39(412): Knottnerus J.A. et al. Evaluation of diagnostic procedures. BMJ February 23; 324(7335): F Doyon et al. Evaluation des méthodes diagnostiques. J Radiol Feb;82(2): Site internet du CNCI (conseil Scientifique de médecine), onglet «épreuve de Lecture critique d article (objectifs pédagogique, glossaire, exemples, annales ) S David tchouda / Eval test diag / P2 2013/

Chapitre 1 Evaluation des caractéristiques d un test diagnostique. José LABARERE

Chapitre 1 Evaluation des caractéristiques d un test diagnostique. José LABARERE UE4 : Biostatistiques Chapitre 1 Evaluation des caractéristiques d un test diagnostique José LABARERE Année universitaire 2011/2012 Université Joseph Fourier de Grenoble - Tous droits réservés. lan I.

Plus en détail

Prise en charge de l embolie pulmonaire

Prise en charge de l embolie pulmonaire Prise en charge de l embolie pulmonaire Dr Serge Motte Liège 06.12.14 - Laack TA et Goyal DG, Emerg Med Clin N Am 2004; 961-983 2 PLAN Diagnostic Prise en charge: Phase aiguë: analyse de gravité Choix

Plus en détail

DIAGNOSTIC DE L EMBOLIE PULMONAIRE DANS LE CONTEXTE PERI-OPERATOIRE

DIAGNOSTIC DE L EMBOLIE PULMONAIRE DANS LE CONTEXTE PERI-OPERATOIRE DIAGNOSTIC DE L EMBOLIE PULMONAIRE DANS LE CONTEXTE PERI-OPERATOIRE Marc Righini Service d Angiologie et d Hémostase, Département de Médecine Interne Générale, Hôpitaux Universitaires de Genève, Suisse,

Plus en détail

EVALUATION DES TESTS DE DIAGNOSTIC. Vray M Institut Pasteur 1

EVALUATION DES TESTS DE DIAGNOSTIC. Vray M Institut Pasteur 1 EVALUATION DES TESTS DE DIAGNOSTIC Vray M Institut Pasteur 1 Plan de la présentation Introduction Définition Dépistage, D Diagnostique Les ¾ phases de développement d d un d test Phases 1, 2, 3 et 4 Les

Plus en détail

GUIDE DE LECTURE CRITIQUE D'UN ARTICLE MEDICAL ORIGINAL (LCA)

GUIDE DE LECTURE CRITIQUE D'UN ARTICLE MEDICAL ORIGINAL (LCA) GUIDE DE LECTURE CRITIQUE D'UN ARTICLE MEDICAL ORIGINAL (LCA) Coordinateurs : B. GOICHOT et N. MEYER Faculté de Médecine de Strasbourg Septembre 2011 PLAN L épreuve de lecture critique d article original

Plus en détail

Item 169 : Évaluation thérapeutique et niveau de preuve

Item 169 : Évaluation thérapeutique et niveau de preuve Item 169 : Évaluation thérapeutique et niveau de preuve COFER, Collège Français des Enseignants en Rhumatologie Date de création du document 2010-2011 Table des matières ENC :...3 SPECIFIQUE :...3 I Différentes

Plus en détail

ÉTAT DES LIEUX. Niveau de preuve et gradation des recommandations de bonne pratique

ÉTAT DES LIEUX. Niveau de preuve et gradation des recommandations de bonne pratique ÉTAT DES LIEUX Niveau de preuve et gradation des recommandations de bonne pratique Avril 2013 Les recommandations et leur synthèse sont téléchargeables sur www.has-sante.fr Haute Autorité de Santé Service

Plus en détail

Et si c était une embolie pulmonaire? Pierre Baril

Et si c était une embolie pulmonaire? Pierre Baril La thrombo-embolie veineuse dévoilée Pierre Baril M me Élisa T., 53 ans, se présente au service d urgence ambulatoire en raison d une douleur thoracique droite associée à de la dyspnée dont elle souffre

Plus en détail

Lecture critique et pratique de la médecine

Lecture critique et pratique de la médecine 1-00.qxp 24/04/2006 11:23 Page 13 Lecture critique appliquée à la médecine vasculaireecture critique et pratique de la médecine Lecture critique et pratique de la médecine Introduction Si la médecine ne

Plus en détail

Format de l avis d efficience

Format de l avis d efficience AVIS D EFFICIENCE Format de l avis d efficience Juillet 2013 Commission évaluation économique et de santé publique Ce document est téléchargeable sur www.has-sante.fr Haute Autorité de santé Service documentation

Plus en détail

METHODOLOGIE GENERALE DE LA RECHERCHE EPIDEMIOLOGIQUE : LES ENQUETES EPIDEMIOLOGIQUES

METHODOLOGIE GENERALE DE LA RECHERCHE EPIDEMIOLOGIQUE : LES ENQUETES EPIDEMIOLOGIQUES Enseignement du Deuxième Cycle des Etudes Médicales Faculté de Médecine de Toulouse Purpan et Toulouse Rangueil Module I «Apprentissage de l exercice médical» Coordonnateurs Pr Alain Grand Pr Daniel Rougé

Plus en détail

Evalua&on tests diagnos&ques. Arnaud Fontanet

Evalua&on tests diagnos&ques. Arnaud Fontanet Evalua&on tests diagnos&ques Arnaud Fontanet Résultats d un test diagnos&que Maladie «Gold standard» Test expérimental + a b a+b - c d c+d a+c b+d Evaluation tests diagnostiques. Arnaud Fontanet 2 Résultats

Plus en détail

Études épidémiologiques analytiques et biais

Études épidémiologiques analytiques et biais Master 1 «Conception, évaluation et gestion des essais thérapeutiques» Études épidémiologiques analytiques et biais Roxane Schaub Médecin de santé publique Octobre 2013 1 Objectifs pédagogiques Connaitre

Plus en détail

Objectifs pédagogiques Lecture critique d article

Objectifs pédagogiques Lecture critique d article Objectifs pédagogiques Lecture critique d article groupe V Evaluer les applications cliniques Evaluer les applications cliniques 21 ) Discuter la ou les décisions médicales auxquelles peuvent conduire

Plus en détail

I - CLASSIFICATION DU DIABETE SUCRE

I - CLASSIFICATION DU DIABETE SUCRE I - CLASSIFICATION DU DIABETE SUCRE 1- Définition : Le diabète sucré se définit par une élévation anormale et chronique de la glycémie. Cette anomalie est commune à tous les types de diabète sucré, mais

Plus en détail

Principe d un test statistique

Principe d un test statistique Biostatistiques Principe d un test statistique Professeur Jean-Luc BOSSON PCEM2 - Année universitaire 2012/2013 Faculté de Médecine de Grenoble (UJF) - Tous droits réservés. Objectifs pédagogiques Comprendre

Plus en détail

Recherche documentaire et autoformation. Lecture critique d un article médical. Recommandations pour la pratique. Les maladies orphelines

Recherche documentaire et autoformation. Lecture critique d un article médical. Recommandations pour la pratique. Les maladies orphelines 18. Recherche documentaire et autoformation. Lecture critique d un article médical. Recommandations pour la pratique. Les maladies orphelines KARILA LAURENT - APPRENTISSAGE DE L EXERCICE MÉDICAL + Objectifs

Plus en détail

«Une bonne thèse répond à une question très précise!» : comment l enseigner?

«Une bonne thèse répond à une question très précise!» : comment l enseigner? «Une bonne thèse répond à une question très précise!» : comment l enseigner? Congrès du CNGE Angers Novembre 2008 Sébastien Cadier*, Isabelle Aubin**, Pierre Barraine* *Département de médecine générale

Plus en détail

PROGRAMME (Susceptible de modifications)

PROGRAMME (Susceptible de modifications) Page 1 sur 8 PROGRAMME (Susceptible de modifications) Partie 1 : Méthodes des revues systématiques Mercredi 29 mai 2013 Introduction, présentation du cours et des participants Rappel des principes et des

Plus en détail

Test de terrain ou test de laboratoire pour la performance en endurance?

Test de terrain ou test de laboratoire pour la performance en endurance? Test de terrain ou test de laboratoire pour la performance en endurance? Ajaccio 12 mai 2012 F. Carré Université Rennes 1 Hopital Pontchaillou Inserm UMR 1099 Les «tests» chez le sportif Exploration performance

Plus en détail

23. Interprétation clinique des mesures de l effet traitement

23. Interprétation clinique des mesures de l effet traitement 23. Interprétation clinique des mesures de l effet traitement 23.1. Critères de jugement binaires Plusieurs mesures (indices) sont utilisables pour quantifier l effet traitement lors de l utilisation d

Plus en détail

SOMMAIRE I. INTRODUCTION 4 II. SOURCES D INFORMATION 5

SOMMAIRE I. INTRODUCTION 4 II. SOURCES D INFORMATION 5 SOMMAIRE I. INTRODUCTION 4 II. SOURCES D INFORMATION 5 2.1. ETUDES REALISEES PAR LES SERVICES DES CAISSES D ASSURANCE MALADIE 5 2.2. ANALYSE DE LA LITTERATURE 5 2.3. ANALYSE DES VENTES 6 2.4. COMPARAISONS

Plus en détail

Votre guide des définitions des maladies graves de l Assurance maladies graves express

Votre guide des définitions des maladies graves de l Assurance maladies graves express Votre guide des définitions des maladies graves de l Assurance maladies graves express Votre guide des définitions des maladies graves de l Assurance maladies graves express Ce guide des définitions des

Plus en détail

Docteur, est-ce que je fais une phlébite? Alain Beaumier

Docteur, est-ce que je fais une phlébite? Alain Beaumier Docteur, est-ce que je fais une phlébite? Alain Beaumier Trois patients qui vous consultent à votre cabinet ou à l urgence craignent d avoir une thrombophlébite. O M me Lafrance, 52 ans et adepte de la

Plus en détail

Choix méthodologiques pour l évaluation économique à la HAS

Choix méthodologiques pour l évaluation économique à la HAS GUIDE MÉTHODOLOGIQUE Choix méthodologiques pour l évaluation économique à la HAS Octobre 2011 1 Haute Autorité de santé Service communication 2 avenue du Stade de France - F 93218 Saint-Denis La Plaine

Plus en détail

TEST DE DÉTECTION DE LA PRODUCTION D INTERFÉRON γ POUR LE DIAGNOSTIC DES INFECTIONS TUBERCULEUSES

TEST DE DÉTECTION DE LA PRODUCTION D INTERFÉRON γ POUR LE DIAGNOSTIC DES INFECTIONS TUBERCULEUSES TEST DE DÉTECTION DE LA PRODUCTION D INTERFÉRON γ POUR LE DIAGNOSTIC DES INFECTIONS TUBERCULEUSES Classement NABM : non inscrit code : non codé DÉCEMBRE 2006 Service évaluation des actes professionnels

Plus en détail

Intérêt diagnostic du dosage de la CRP et de la leucocyte-estérase dans le liquide articulaire d une prothèse de genou infectée

Intérêt diagnostic du dosage de la CRP et de la leucocyte-estérase dans le liquide articulaire d une prothèse de genou infectée Intérêt diagnostic du dosage de la CRP et de la leucocyte-estérase dans le liquide articulaire d une prothèse de genou infectée C. Rondé-Oustau, JY. Jenny,J.Sibilia, J. Gaudias, C. Boéri, M. Antoni Hôpitaux

Plus en détail

BERTHIER E, CHRISTIANO M, PHILIPPE M O, IEHL J, TATARU N, DECAVEL P, VUILLIER F, ELISEEF A, MOULIN T. Introduction (1). Contexte de l étude

BERTHIER E, CHRISTIANO M, PHILIPPE M O, IEHL J, TATARU N, DECAVEL P, VUILLIER F, ELISEEF A, MOULIN T. Introduction (1). Contexte de l étude REPRODUCTIBILITE INTEROBSERVATEUR DU TEST «NIHSS» (National Institutes of Heath Stroke Scale) RÉALISÉ PAR VIDÉOCONFÉRENCE : EXPÉRIENCE DU RÉSEAU DES URGENCES NEUROLOGIQUES (RUN) BERTHIER E, CHRISTIANO

Plus en détail

Nouveaux anticoagulants oraux (NOAC)

Nouveaux anticoagulants oraux (NOAC) Nouveaux anticoagulants oraux (NOAC) Mécanisme d action Suivi biologique: comment et quand? A.Demulder IRIS-Lab 15/05/2013 1 Anticoagulants «traditionnels»: HNF Parentéral Suivi biologique avec ajustement

Plus en détail

Les tests génétiques à des fins médicales

Les tests génétiques à des fins médicales Les tests génétiques à des fins médicales Les tests génétiques à des fins médicales Nous avons tous hérité d une combinaison unique de gènes de la part de nos parents. Cette constitution originale et l

Plus en détail

Comment se servir de cet ouvrage? Chaque chapitre présente une étape de la méthodologie

Comment se servir de cet ouvrage? Chaque chapitre présente une étape de la méthodologie Partie I : Séries statistiques descriptives univariées (SSDU) A Introduction Comment se servir de cet ouvrage? Chaque chapitre présente une étape de la méthodologie et tous sont organisés selon le même

Plus en détail

Degré de confiance pour les indicateurs de performance : degré de fiabilité du processus de production et écart significatif 1

Degré de confiance pour les indicateurs de performance : degré de fiabilité du processus de production et écart significatif 1 Degré de confiance pour les indicateurs de performance : degré de fiabilité du processus de production et écart significatif 1 L utilisation des indicateurs de performance ne peut se faire de manière pertinente

Plus en détail

Évaluation du risque cardiovasculaire dans le contexte de l hypertension artérielle et de son traitement

Évaluation du risque cardiovasculaire dans le contexte de l hypertension artérielle et de son traitement Évaluation du risque cardiovasculaire dans le contexte de l hypertension artérielle et de son traitement DIU HTA François Gueyffier Service de pharmacologie clinique UMR CNRS 5558 CIC 201, LYON francois.gueyffier@chu-lyon.fr

Plus en détail

Rôle de l ARCl. V Grimaud - UE recherche clinique - 18 mars 2011. Définitions

Rôle de l ARCl. V Grimaud - UE recherche clinique - 18 mars 2011. Définitions Rôle de l ARCl 1 Définitions ARC : Assistant de Recherche Clinique TEC : Technicien d Étude Clinique Promoteur : Personne physique ou morale qui prend l initiative de la recherche Investigateur principal

Plus en détail

CONTROVERSE : IDR OU QUANTIFERON LORS D'UN CONTAGE EN EHPAD?

CONTROVERSE : IDR OU QUANTIFERON LORS D'UN CONTAGE EN EHPAD? CONTROVERSE : IDR OU QUANTIFERON LORS D'UN CONTAGE EN EHPAD? Hélène MANGEARD François MALADRY Tuberculose : infection mycobactérienne Infection mycobactérienne chronique (M. Tuberculosis ++ ou bacille

Plus en détail

admission aux urgences

admission aux urgences Société française de neurologie RÉFÉRENTIEL D AUTO-ÉVALUATION DES PRATIQUES EN NEUROLOGIE Prise en charge hospitalière initiale des personnes ayant fait un accident vasculaire cérébral (AVC) : admission

Plus en détail

ALTO : des outils d information sur les pathologies thromboemboliques veineuses ou artérielles et leur traitement

ALTO : des outils d information sur les pathologies thromboemboliques veineuses ou artérielles et leur traitement Communiqué de presse Bayer HealthCare S.A.S. Parc Eurasanté 220, avenue de la Recherche 59120 LOOS France Tel.+333 28 16 34 00 www.bayerhealthcare.fr Favoriser l observance avec ALTO : l engagement de

Plus en détail

Evidence-based medicine en français

Evidence-based medicine en français Evidence-based medicine en français MÉDECINE FACTUELLE (Office de la langue française) Médecine fondée sur des faits démontrés Médecine fondée sur des preuves Médecine fondée sur des données probantes

Plus en détail

INF6304 Interfaces Intelligentes

INF6304 Interfaces Intelligentes INF6304 Interfaces Intelligentes filtres collaboratifs 1/42 INF6304 Interfaces Intelligentes Systèmes de recommandations, Approches filtres collaboratifs Michel C. Desmarais Génie informatique et génie

Plus en détail

La survie nette actuelle à long terme Qualités de sept méthodes d estimation

La survie nette actuelle à long terme Qualités de sept méthodes d estimation La survie nette actuelle à long terme Qualités de sept méthodes d estimation PAR Alireza MOGHADDAM TUTEUR : Guy HÉDELIN Laboratoire d Épidémiologie et de Santé publique, EA 80 Faculté de Médecine de Strasbourg

Plus en détail

COMMISSION DE LA TRANSPARENCE. Avis. 10 mars 2010

COMMISSION DE LA TRANSPARENCE. Avis. 10 mars 2010 COMMISSION DE LA TRANSPARENCE Avis 10 mars 2010 ARIXTRA 1,5 mg/0,3 ml, solution injectable en seringue pré-remplie - Boîte de 2 (CIP : 363 500-6) - Boîte de 7 (CIP : 363 501-2) - Boîte de 10 (CIP : 564

Plus en détail

EVALUATION DES TECHNOLOGIES DE SANTÉ ANALYSE MÉDICO-ÉCONOMIQUE. Efficacité et efficience des hypolipémiants Une analyse centrée sur les statines

EVALUATION DES TECHNOLOGIES DE SANTÉ ANALYSE MÉDICO-ÉCONOMIQUE. Efficacité et efficience des hypolipémiants Une analyse centrée sur les statines EVALUATION DES TECHNOLOGIES DE SANTÉ ANALYSE MÉDICO-ÉCONOMIQUE Efficacité et efficience des hypolipémiants Une analyse centrée sur les statines Juillet 2010 Mise à jour Septembre 2010 1 Le rapport complet

Plus en détail

Pharmacovigilance des nouveaux anticoagulants oraux

Pharmacovigilance des nouveaux anticoagulants oraux Pharmacovigilance des nouveaux anticoagulants oraux Dr A.Lillo-Le Louët, Centre Régional de Pharmacovigilance (CRPV) Paris-HEGP Avec avec Dr P.Lainé, CRPV - Angers Préambule Directeur du Centre Régional

Plus en détail

Chapitre 3 : Principe des tests statistiques d hypothèse. José LABARERE

Chapitre 3 : Principe des tests statistiques d hypothèse. José LABARERE UE4 : Biostatistiques Chapitre 3 : Principe des tests statistiques d hypothèse José LABARERE Année universitaire 2010/2011 Université Joseph Fourier de Grenoble - Tous droits réservés. Plan I. Introduction

Plus en détail

Revue des données probantes l utilité et les limites des différentes approches

Revue des données probantes l utilité et les limites des différentes approches Revue des données probantes l utilité et les limites des différentes approches LES REVUES SYSTÉMATIQUES Projet financé par l Agence de la santé publique du Canada Affilié à l Université McMaster Donna

Plus en détail

LA NOTATION STATISTIQUE DES EMPRUNTEURS OU «SCORING»

LA NOTATION STATISTIQUE DES EMPRUNTEURS OU «SCORING» LA NOTATION STATISTIQUE DES EMPRUNTEURS OU «SCORING» Gilbert Saporta Professeur de Statistique Appliquée Conservatoire National des Arts et Métiers Dans leur quasi totalité, les banques et organismes financiers

Plus en détail

Les nouveaux anticoagulants ont ils une place aux Urgences?

Les nouveaux anticoagulants ont ils une place aux Urgences? Les nouveaux anticoagulants ont ils une place aux Urgences? Emmanuel Andrès Service de Médecine Interne Diabète et Maladies métabolique Clinique Médicale B - CHRU de Strasbourg Remerciements au Professeur

Plus en détail

Validation probabiliste d un Système de Prévision d Ensemble

Validation probabiliste d un Système de Prévision d Ensemble Validation probabiliste d un Système de Prévision d Ensemble Guillem Candille, janvier 2006 Système de Prévision d Ensemble (EPS) (ECMWF Newsletter 90, 2001) Plan 1 Critères de validation probabiliste

Plus en détail

27 ème JOURNEE SPORT ET MEDECINE Dr Roukos ABI KHALIL Digne Les Bains 23 novembre 2013

27 ème JOURNEE SPORT ET MEDECINE Dr Roukos ABI KHALIL Digne Les Bains 23 novembre 2013 27 ème JOURNEE SPORT ET MEDECINE Dr Roukos ABI KHALIL Digne Les Bains 23 novembre 2013 Les Nouveaux Anticoagulants Oraux (NACO) dans la maladie thrombo embolique veineuse INTRODUCTION Thrombose veineuse

Plus en détail

chronique La maladie rénale Un risque pour bon nombre de vos patients Document destiné aux professionnels de santé

chronique La maladie rénale Un risque pour bon nombre de vos patients Document destiné aux professionnels de santé Document destiné aux professionnels de santé Agence relevant du ministère de la santé La maladie rénale chronique Un risque pour bon nombre de vos patients Clés pour la dépister et ralentir sa progression

Plus en détail

REFERENTIEL D AUTO-EVALUATION DES PRATIQUES EN ODONTOLOGIE

REFERENTIEL D AUTO-EVALUATION DES PRATIQUES EN ODONTOLOGIE REFERENTIEL D AUTO-EVALUATION DES PRATIQUES EN ODONTOLOGIE Janvier 2006 I. PROMOTEURS Association dentaire française (ADF). Haute Autorité de santé (HAS). II. SOURCE Agence nationale d accréditation et

Plus en détail

Les anticoagulants. PM Garcia Sam Hamati. sofomec 2008

Les anticoagulants. PM Garcia Sam Hamati. sofomec 2008 Les anticoagulants PM Garcia Sam Hamati sofomec 2008 1 Les anticoagulants sofomec 2008 point de vue HAS AVK = 13% des hospitalisations pour accidents iatrogènes 17 000 hospitalisations / an /France pas

Plus en détail

LECTURE CRITIQUE 1 ER PAS

LECTURE CRITIQUE 1 ER PAS 1 LECTURE CRITIQUE D UN ARTICLE SCIENTIFIQUE 1 ER PAS FORUM PCI 20,05,14 MJ Thévenin / Inf. EPIAS/ SMPH BUTS ET ORGANISATION DE LA PRÉSENTATION Utiliser une grille de lecture critique d un article Comprendre

Plus en détail

Observation. Merci à l équipe de pharmaciens FormUtip iatro pour ce cas

Observation. Merci à l équipe de pharmaciens FormUtip iatro pour ce cas Cas clinique M. ZAC Observation Mr ZAC ans, 76 ans, 52 kg, est admis aux urgences pour des algies fessières invalidantes, résistantes au AINS. Ses principaux antécédents sont les suivants : une thrombopénie

Plus en détail

Docteur José LABARERE

Docteur José LABARERE UE7 - Santé Société Humanité Risques sanitaires Chapitre 3 : Epidémiologie étiologique Docteur José LABARERE Année universitaire 2010/2011 Université Joseph Fourier de Grenoble - Tous droits réservés.

Plus en détail

admission directe du patient en UNV ou en USINV

admission directe du patient en UNV ou en USINV Société française de neurologie RÉFÉRENTIEL D AUTO-ÉVALUATION DES PRATIQUES EN NEUROLOGIE Prise en charge hospitalière initiale des personnes ayant fait un accident vasculaire cérébral (AVC) : admission

Plus en détail

Classe de première L

Classe de première L Classe de première L Orientations générales Pour bon nombre d élèves qui s orientent en série L, la classe de première sera une fin d étude en mathématiques au lycée. On a donc voulu ici assurer à tous

Plus en détail

F.Benabadji Alger 22.11.13

F.Benabadji Alger 22.11.13 F.Benabadji Alger 22.11.13 ALLERGIE DANS LE MONDE 4ÉME RANG MONDIAL (OMS) PROBLÈME DE SANTÉ PUBLIQUE LES CAUSES Notre environnement (industriel, technologique, scientifique et climatique) * Allergènes

Plus en détail

AJO/ BJO/ Retina Oct 2014 Par Wilfried Minvielle

AJO/ BJO/ Retina Oct 2014 Par Wilfried Minvielle AJO/ BJO/ Retina Oct 2014 Par Service du Professeur E. Souied Ophtalmologie Centre Hospitalier Intercommunal de Creteil Objectif Déterminer l inocuité du laser diode micropulse transfovéolaire dans l'œdème

Plus en détail

Implication des Corevih dans l arrivée des ADVIH: Expérience du Corevih LCA

Implication des Corevih dans l arrivée des ADVIH: Expérience du Corevih LCA Implication des Corevih dans l arrivée des ADVIH: Expérience du Corevih LCA Réunion Icône 2015 STRASBOURG Laurence Boyer - PH -SMIT- CHU Nancy Contexte Plan VIH/Sida/IST- 2010/14: Augmenter le dépistage:

Plus en détail

Pharmacologie des «nouveaux» anticoagulants oraux

Pharmacologie des «nouveaux» anticoagulants oraux Pharmacologie des «nouveaux» anticoagulants oraux Apixaban, Dabigatran, Rivaroxaban Pr D. DEPLANQUE Département de Pharmacologie médicale EA 1046 et CIC 9301 INSERM-CHRU, Institut de Médecine Prédictive

Plus en détail

L hôpital de jour ( HDJ ) en Hôpital général Intérêt d une structure polyvalente? Dr O.Ille Centre hospitalier Mantes la Jolie, Yvelines

L hôpital de jour ( HDJ ) en Hôpital général Intérêt d une structure polyvalente? Dr O.Ille Centre hospitalier Mantes la Jolie, Yvelines L hôpital de jour ( HDJ ) en Hôpital général Intérêt d une structure polyvalente? Dr O.Ille Centre hospitalier Mantes la Jolie, Yvelines Hôpital de jour (HDJ) Permet des soins ou examens nécessitant plateau

Plus en détail

Plan. Introduction. Les Nouveaux Anticoagulants Oraux et le sujet âgé. Audit de prescription au Centre Hospitalier Geriatrique du Mont d Or

Plan. Introduction. Les Nouveaux Anticoagulants Oraux et le sujet âgé. Audit de prescription au Centre Hospitalier Geriatrique du Mont d Or Plan Introduction Les Nouveaux Anticoagulants Oraux et le sujet âgé Audit de prescription au Centre Hospitalier Geriatrique du Mont d Or Introduction NACO: une actualité brûlante! AVK: Plus forte incidence

Plus en détail

GUIDE D ANALYSE DE LA LITTERATURE

GUIDE D ANALYSE DE LA LITTERATURE GUIDE D ANALYSE DE LA LITTERATURE ET GRADATION DES RECOMMANDATIONS JANVIER 2000 Service Recommandations Professionnelles Dans la même collection : Principes d évaluation des réseaux de santé Mai 1999 Évaluation

Plus en détail

Compte Qualité. Maquette V1 commentée

Compte Qualité. Maquette V1 commentée Compte Qualité Maquette V1 commentée Élaborée suite à l expérimentation conduite par la Haute Autorité de santé au second semestre 2013 auprès de 60 établissements testeurs. Direction de l Amélioration

Plus en détail

Document d orientation sur les allégations issues d essais de non-infériorité

Document d orientation sur les allégations issues d essais de non-infériorité Document d orientation sur les allégations issues d essais de non-infériorité Février 2013 1 Liste de contrôle des essais de non-infériorité N o Liste de contrôle (les clients peuvent se servir de cette

Plus en détail

Le dépistage du cancer de la prostate. une décision qui VOUS appartient!

Le dépistage du cancer de la prostate. une décision qui VOUS appartient! Le dépistage du cancer de la prostate une décision qui VOUS appartient! Il existe un test de dépistage du cancer de la prostate depuis plusieurs années. Ce test, appelé dosage de l antigène prostatique

Plus en détail

Essais cliniques de phase 0 : état de la littérature 2006-2009

Essais cliniques de phase 0 : état de la littérature 2006-2009 17 èmes Journées des Statisticiens des Centres de Lutte contre le Cancer 4 ème Conférence Francophone d Epidémiologie Clinique Essais cliniques de phase 0 : état de la littérature 2006-2009 Q Picat, N

Plus en détail

Le Data Mining au service du Scoring ou notation statistique des emprunteurs!

Le Data Mining au service du Scoring ou notation statistique des emprunteurs! France Le Data Mining au service du Scoring ou notation statistique des emprunteurs! Comme le rappelle la CNIL dans sa délibération n 88-083 du 5 Juillet 1988 portant adoption d une recommandation relative

Plus en détail

ECOLE SUPERIEURE DE L EDUCATION NATIONALE

ECOLE SUPERIEURE DE L EDUCATION NATIONALE ECOLE SUPERIEURE DE L EDUCATION NATIONALE Formation des Chefs d Etablissement d Affectation Management adaptatif et délégations Support participants SOMMAIRE La formation dans son contexte p.3 Les facteurs

Plus en détail

e-santé du transplanté rénal : la télémédecine au service du greffé

e-santé du transplanté rénal : la télémédecine au service du greffé e-santé du transplanté rénal : la télémédecine au service du greffé Professeur Michèle Kessler CHU de Nancy et réseau Néphrolor L une des applications de la télémédecine est la télésurveillance à domicile,

Plus en détail

prise en charge paramédicale dans une unité de soins

prise en charge paramédicale dans une unité de soins Société française de neurologie RÉFÉRENTIEL D AUTO-ÉVALUATION DES PRATIQUES EN NEUROLOGIE Prise en charge hospitalière initiale des personnes ayant fait un accident vasculaire cérébral (AVC) : prise en

Plus en détail

Cancer bronchique primitif: données épidémiologiques récentes

Cancer bronchique primitif: données épidémiologiques récentes Cancer bronchique primitif: données épidémiologiques récentes Pr Jean Trédaniel Service de pneumologie et oncologie thoracique Groupe Hospitalier Paris Saint Joseph Université Paris Descartes Sources Données

Plus en détail

choisir H 1 quand H 0 est vraie - fausse alarme

choisir H 1 quand H 0 est vraie - fausse alarme étection et Estimation GEL-64943 Hiver 5 Tests Neyman-Pearson Règles de Bayes: coûts connus min π R ( ) + ( π ) R ( ) { } Règles Minimax: coûts connus min max R ( ), R ( ) Règles Neyman Pearson: coûts

Plus en détail

Sujets présentés par le Professeur Olivier CUSSENOT

Sujets présentés par le Professeur Olivier CUSSENOT ANAMACaP Association Nationale des Malades du Cancer de la Prostate 17, bis Avenue Poincaré. 57400 SARREBOURG Sujets présentés par le Professeur Olivier CUSSENOT Place des nouvelles techniques d imagerie

Plus en détail

«Les lombalgies chroniques communes à la consultation de rhumatologie du CHU de Fès»

«Les lombalgies chroniques communes à la consultation de rhumatologie du CHU de Fès» 2006-2007 Premier Prix : «La voie d abord postérieure mini-invasive modifiée de la hanche» Dr. Chbani Idrissi Badr Deuxième Prix «Éradication de l helicobacter pylori: quelle trithérapie en première intention?»

Plus en détail

eduscol Santé et social Enseignement d'exploration

eduscol Santé et social Enseignement d'exploration eduscol Consultation nationale sur les programmes Projets de programmes de la classe de seconde générale et technologique Santé et social Enseignement d'exploration L'organisation de la consultation des

Plus en détail

Doit on et peut on utiliser un placebo dans la prise en charge de la douleur?

Doit on et peut on utiliser un placebo dans la prise en charge de la douleur? Doit on et peut on utiliser un placebo dans la prise en charge de la douleur? Dr Philippe Poulain Unité Territoriale de Soins Palliatifs Polyclinique de l Ormeau Tarbes phpoulain@wanadoo.fr Placebo: de

Plus en détail

Exploitation et analyse des données appliquées aux techniques d enquête par sondage. Introduction.

Exploitation et analyse des données appliquées aux techniques d enquête par sondage. Introduction. Exploitation et analyse des données appliquées aux techniques d enquête par sondage. Introduction. Etudes et traitements statistiques des données : le cas illustratif de la démarche par sondage INTRODUCTION

Plus en détail

Suivi Biologique des Nouveaux Anticoagulants

Suivi Biologique des Nouveaux Anticoagulants Suivi Biologique des Nouveaux Anticoagulants M.M. Samama, M-H. Horellou, C. Flaujac, J. Conard Groupe Hémostase-Thrombose Hôtel-Dieu L. Le Flem, C. Guinet, F. Depasse Biomnis - Ivry sur Seine TFPI TFPI

Plus en détail

Glossaire. de l assurance complémentaire santé(1) pour vous accompagner. Frais d accompagnement. CMU Tiers payant ...

Glossaire. de l assurance complémentaire santé(1) pour vous accompagner. Frais d accompagnement. CMU Tiers payant ... Glossaire de l assurance complémentaire santé(1) pour vous accompagner Frais d accompagnement CMU Tiers payant... «Bien comprendre et bien choisir votre complémentaire» A...P.3 B...P.4 C...P.4 D...P.7

Plus en détail

PRINTEMPS MEDICAL DE BOURGOGNE ASSOCIATIONS ANTIAGREGANTS ET ANTICOAGULANTS : INDICATIONS ET CONTRE INDICATIONS

PRINTEMPS MEDICAL DE BOURGOGNE ASSOCIATIONS ANTIAGREGANTS ET ANTICOAGULANTS : INDICATIONS ET CONTRE INDICATIONS PRINTEMPS MEDICAL DE BOURGOGNE ASSOCIATIONS ANTIAGREGANTS ET ANTICOAGULANTS : INDICATIONS ET CONTRE INDICATIONS Dr Mourot cardiologue Hôpital d Auxerre le 31 mars 2012 PLAN DE LA PRESENTATION ASSOCIATION

Plus en détail

APS résumé partie III

APS résumé partie III 1 APS résumé partie III Les outils d évaluation de l activité physique Le but est de quantifier/ évaluer les activités physiques habituelles (non-structurées).on a plusieurs méthodes : - Indirectes (subjectives)

Plus en détail

SYNOPSIS INFORMATIONS GÉNÉRALES

SYNOPSIS INFORMATIONS GÉNÉRALES Evaluation de l utilisation d un anticoagulant anti-xa direct oral, Apixaban, dans la prévention de la maladie thromboembolique veineuse chez les patients traités par IMiDs au cours du myélome : étude

Plus en détail

CORRELATION RADIO-ANATOMIQUE DANS LE CARCINOME HEPATOCELLULAIRE TRAITE PAR TRANSPLANTATION HEPATIQUE : IMPACT SUR LA RECIDIVE

CORRELATION RADIO-ANATOMIQUE DANS LE CARCINOME HEPATOCELLULAIRE TRAITE PAR TRANSPLANTATION HEPATIQUE : IMPACT SUR LA RECIDIVE CORRELATION RADIO-ANATOMIQUE DANS LE CARCINOME HEPATOCELLULAIRE TRAITE PAR TRANSPLANTATION HEPATIQUE : IMPACT SUR LA RECIDIVE L. Lecoq, J. Gendre, N. Sturm, C. Letoublon, MN. Hilleret, JP. Zarski, V. Leroy

Plus en détail

L axe 5 du Cancéropole Nord Ouest

L axe 5 du Cancéropole Nord Ouest L axe 5 du Cancéropole Nord Ouest Cancers, Individu id & Société L état des lieux d un pari Le Rapport Cordier 1 Biomarqueurs prédictifs 2 L axe 5 du Cancéropole Nord Ouest Cancers, Individu & Société

Plus en détail

QUALITÉ DE L APPRENTISSAGE DE L INTUBATION ORO-TRACHÉALE EN LABORATOIRE DE SIMULATION, SON INTÉRÊT POUR LES PATIENTS.

QUALITÉ DE L APPRENTISSAGE DE L INTUBATION ORO-TRACHÉALE EN LABORATOIRE DE SIMULATION, SON INTÉRÊT POUR LES PATIENTS. QUALITÉ DE L APPRENTISSAGE DE L INTUBATION ORO-TRACHÉALE EN LABORATOIRE DE SIMULATION, SON INTÉRÊT POUR LES PATIENTS. Mémoire de D.E.S.C. de Médecine d Urgence Olivier Vuillot Matériel et Méthode : Design

Plus en détail

RAPPORT DU CONTROLE DE MARCHE DES DISPOSITIFS MEDICAUX DE DIAGNOSTIC IN VITRO DE DOSAGE DE THYROGLOBULINE

RAPPORT DU CONTROLE DE MARCHE DES DISPOSITIFS MEDICAUX DE DIAGNOSTIC IN VITRO DE DOSAGE DE THYROGLOBULINE Direction de l'evaluation des Dispositifs Médicaux Département Surveillance du Marché Unité Evaluation et Contrôle du Marché - DIV RAPPORT DU CONTROLE DE MARCHE DES DISPOSITIFS MEDICAUX DE DIAGNOSTIC IN

Plus en détail

Développements récents de la méthode des scores de la Banque de France

Développements récents de la méthode des scores de la Banque de France Développements récents de la méthode des scores de la Banque de France Au cours de la décennie quatre-vingt et au début des années quatre-vingt-dix, devant la multiplication des défaillances d entreprises,

Plus en détail

Annales du Contrôle National de Qualité des Analyses de Biologie Médicale

Annales du Contrôle National de Qualité des Analyses de Biologie Médicale Annales du Contrôle National de Qualité des Analyses de Biologie Médicale ARN du virus de l hépatite C : ARN-VHC ARN-VHC 03VHC1 Novembre 2003 Edité : mars 2006 Annales ARN-VHC 03VHC1 1 / 8 ARN-VHC 03VHC1

Plus en détail

EVALUATION DE L AUTOSURVEILLANCE DE

EVALUATION DE L AUTOSURVEILLANCE DE EVALUATION DE L AUTOSURVEILLANCE DE L INR CHEZ LES PATIENTS ADULTES TRAITES PAR ANTIVITAMINES K EN VUE DE LA PRISE EN CHARGE PAR L ASSURANCE MALADIE DES DISPOSITIFS D AUTOMESURE DE L INR OCTOBRE 2008 Service

Plus en détail

L ÉDUCATION THÉRAPEUTIQUE DU PATIENT EN 15 QUESTIONS - RÉPONSES

L ÉDUCATION THÉRAPEUTIQUE DU PATIENT EN 15 QUESTIONS - RÉPONSES L ÉDUCATION THÉRAPEUTIQUE DU PATIENT EN 15 QUESTIONS - RÉPONSES CONTEXTE 1. Pourquoi avoir élaboré un guide sur l éducation thérapeutique du En réponse à la demande croissante des professionnels de santé

Plus en détail

ARRÊTÉ du. Projet d arrêté fixant le programme d'enseignement de santé et social en classe de seconde générale et technologique

ARRÊTÉ du. Projet d arrêté fixant le programme d'enseignement de santé et social en classe de seconde générale et technologique RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Ministère de l Éducation nationale NOR : MENE1007267A ARRÊTÉ du Projet d arrêté fixant le programme d'enseignement de santé et social en classe de générale et technologique Le Ministre

Plus en détail

Le RIVAROXABAN (XARELTO ) dans l embolie pulmonaire

Le RIVAROXABAN (XARELTO ) dans l embolie pulmonaire Le RIVAROXABAN (XARELTO ) dans l embolie pulmonaire Dr Florence Parent Service de Pneumologie et Soins Intensifs de Pneumologie Hôpital Bicêtre, AP-HP Inserm U999. Université Paris-Sud Traitement anticoagulant

Plus en détail

Session Diagnostic. organisme gestionnaire du développement professionnel continu. www.cardiosleep.fr

Session Diagnostic. organisme gestionnaire du développement professionnel continu. www.cardiosleep.fr Session Diagnostic organisme gestionnaire du développement professionnel continu www.cardiosleep.fr UN CONSTAT 1 patient sur 3 est atteint de Troubles Respiratoires du Sommeil (TRS) en cardiologie. Les

Plus en détail

Les définitions des saignements ACS/PCI

Les définitions des saignements ACS/PCI Les définitions des saignements ACS/PCI Les définitions classiques et leurs limites Les nouvelles définitions Des éléments pour de futures définitions François SCHIELE, CHU de BESANCON Définition «classique»,

Plus en détail

Structure typique d un protocole de recherche. Préparé par Johanne Desrosiers dans le cadre d une formation au réseau FORMSAV

Structure typique d un protocole de recherche. Préparé par Johanne Desrosiers dans le cadre d une formation au réseau FORMSAV Structure typique d un protocole de recherche Préparé par Johanne Desrosiers dans le cadre d une formation au réseau FORMSAV Introduction Planification et développement d une proposition de recherche Étape

Plus en détail

Conseil économique et social. Document établi par le Bureau central de statistique d Israël

Conseil économique et social. Document établi par le Bureau central de statistique d Israël Nations Unies Conseil économique et social ECE/CES/GE.2/214/3 Distr. générale 12 février 214 Français Original: russe Commission économique pour l Europe Conférence des statisticiens européens Groupe d

Plus en détail

Mulford C. (1992). The Mother-Baby Assessment(MBA): An Apgar Score for breastfeeding. Journal of Human Lactation, 8(2), 79-82.

Mulford C. (1992). The Mother-Baby Assessment(MBA): An Apgar Score for breastfeeding. Journal of Human Lactation, 8(2), 79-82. MOTHER-BABY ASSESSMENT SCALE Mulford C. (1992). The Mother-Baby Assessment(MBA): An Apgar Score for breastfeeding. Journal of Human Lactation, 8(2), 79-82. Instrument de Mother-Baby Assessment scale mesure

Plus en détail

SOCLE COMMUN - La Compétence 3 Les principaux éléments de mathématiques et la culture scientifique et technologique

SOCLE COMMUN - La Compétence 3 Les principaux éléments de mathématiques et la culture scientifique et technologique SOCLE COMMUN - La Compétence 3 Les principaux éléments de mathématiques et la culture scientifique et technologique DOMAINE P3.C3.D1. Pratiquer une démarche scientifique et technologique, résoudre des

Plus en détail