3.1 Suites mal dénies 3.2 Exercices se ramenant au cas où f est croissante 1.3 Cas où f est décroissante. 1 Résultats principaux du cours
|
|
- Aurélien Ruel
- il y a 7 ans
- Total affichages :
Transcription
1 Application des critères de convergence des suites monotones à l'étude des suites récurrentes du type u n+1 = f(u n ) Plan de ce chapitre 1 Résultats principaux du cours 11 Conditions susantes assurant l'existence de tous les termes de la suite 1 Équation que vérie la limite éventuelle d'une suite récurrente 13 Étude de la monotonie Plan d'étude 3 Exercices 31 Suites mal dénies 3 Exercices se ramenant au cas où f est croissante 13 Cas où f est décroissante 1 Résultats principaux du cours Dans ce chapitre, on va appliquer les théorèmes de convergence monotone, duchapitre 7, à l'étude des suites réelles dénies par la donnée de leur premier terme u 0 R et d'une relation de récurrence du type u n+1 = f(u n ) où f est une fonction réelle donnée 11 Conditions susantes assurant l'existence de tous les termes de la suite 111 Problème d'existence de tous les termes de la suite Soit f une fonction réelle de domaine de dénition D f A quelle(s) condition(s), la relation ( ) u0 D f u n+1 = f(u n ) garantit-elle l'existence de tous les termes de la suite? Si D f = R, la relation (*) permet de dénir tous les termes de suite Si D f est stritement inclus R, la réponse à la question précédente est plutôt dicile Il faut évidemment que u 0 appartienne à D f Mais, ça ne sut pas Il faut également que u 1 = f(u 0 ) appartienne à D f, mais cela ne sut pas encore puisque la suite peut ne pas être dénie à partir du rang 3 comme le montre l'exemple suivant : u 0 = 3 et f(x) = 1 x On a alors u 1 = 1 3 = 1, u = 1 ( 1) = 1, u 3 = 1 1 = 0!!!!!! 1
2 Il est souvent inextricable de prétendre déterminer le plus grand sous-ensemble E de D f pour lequel la relation u0 E u n+1 = f(u n ) C'est pour éviter de calculer le fameux sous-ensemble E de D f qu'on se limite souvent à donner des conditions susantes qui garantissent que tous les termes de la suite sont bien dénis (ce qui revient à déterminer un sous-ensemble F inclus dans E) 11 Conditions susantes d'existence de tous les termes de la suite Commençons par la dénition suivante Dénition 1 Soit I un intervalle de R tel que I D f On dit que I est stable par f si f(i) I ; autrement dit, pour tout x I, f(x) I Théorème assurant l'existence de tous les termes de la suite Théorème 1 Soit I un intervalle inclus dans D f et stable par f Si u 0 I alors pour tout n 0, u n est bien déni et u n I Remarque 1 Soit I un intervalle inclus dans D f et stable par f S'il existe un entier n 0 N tel que u 0,, u n0 1 soient bien dénis, n'appartiennent pas eventuellement à I et u n0 I, alors pour tout n n 0, u n est bien déni et u n I Commentaire : Il est intéressant de rechercher de tels intervalles En eet, ils jouent le rôle d'une trappe pour la suite : dès qu'un terme de la suite tombe dans I, tous les termes qui le suivent y restent Il est préférable de se ramener à un intervalle I fermé, car alors la limite, si elle existe, appartient nécessairement à I 1 Equation que vérie la limite éventuelle d'une suite récurrente Théorème Soit I un intervalle inclus dans D f etbf stable par f On suppose que u 0 I Si f est continue sur I et si la suite (u n ) n 0 converge vers un réel l alors l I et il est solution de l'équation f(l) = l Dénition Les solutions de l'équation f(x) = x s'appellent points xes de f ATTENTION : Le théorème précédent permet de déterminer la limite d'une suite si on sait, par ailleurs, qu'elle est convergente, ou de prouver qu'une suite n'a pas de limite nie D'autre part, l'équation f(x) = x peut avoir plusieurs solutions et il faut savoir déterminer la limite, quand elle existe, de la suite parmi toutes les solutions car une suite ne peut avoir plus d'une limite
3 13 Étude de la monotonie d'une suite récurrente Dans tout ce qui suit, I désigne un intervalle STABLE par f et (u n ) n 0 la suite récurrente dénie par : u0 I Théorème 3 u n+1 = f(u n ) 1 Si pour tout x I, f(x) x alors la suite (u n ) n 0 est croissante Si pour tout x I, f(x) x alors la suite (u n ) n 0 est décroissante Théorème 4 Si f est croissante sur I, alors la suite (u n ) n 0 est monotone, plus précisément si u 0 u 1 alors (u n ) n 0 est croissante ; si u 0 u 1 alors (u n ) n 0 est décroissante Théorème 5 Si f est décroissante sur I, alors la suite (u n ) n 0 n'est pas monotone Par contre les suites extraites (u n ) n 0 et (u n+1 ) n 0 sont monotones et varient en sens contraire Plan d'étude d'une suite dénie par la donnée de u 0 et la relation u n+1 = f(u n ) 1 Tableau de variation de f et graphe de f Brève étude de f(x) x pour préciser : - les points xes de f, - le signe de f(x) x si f est croissante 3 Le graphe de f permet de visualiser le comportement de la suite (u n ) n N et de choisir les intervalles stables intéressants 4 Étude de la suite (u n ) n N Si f est croissante sur un intervalle stable I contenant u 0 ou u n0 alors la suite est monotone et les théorèmes de convergence des suites monotones permettent de conclure Pour la mise en oeuvre, voir exercices Si f est décroissante sur un intervalle stable I contenant u 0 alors la suite (u n ) n N n'est pas monotone mais les sous-suites (u n ) n N et(u n+1 ) n N sont monotones, de sens de montonie contraires On étudie alors les deux suites récurrentes a0 = u 0 a n+1 = g(a n ) et b0 = u 1 b n+1 = g(b n ) où g = f f Pour cela, on - calcule g, - détermine les points xes de g (en remarquant que si α est un point xe de f, c'est aussi un point xe de g mais la réciproque est, en général, fausse), - étudie le signe de g(x) x La suite (u n ) n N est convergente si et seulement si les suites (a n ) n N et (b n ) n N sont adjacentes Pour la mise en oeuvre, voir exercices 3
4 3 Exercices 31 Suites mal dénies Exercice 1 On considère la fonction f dénie sur ]0; + [ par f(x) = ln x et la relation u n+1 = f(u n ) 1 Déterminer u 0 ]0; + [ pour que u 1 soit bien dénie et u ne soit pas bien dénie Déterminer u 0 ]0; + [ pour que u 1, u, u 3 et u 4 soient bien dénis et u 5 ne soit pas bien déni 3 Soit N N ; déterminer u 0 ]0; + [ pour que u 1, u,, u N soient bien dénis et u N+1 ne soit pas bien déni Corrigé Il est clair que la fonction f est une bijection de ]0; + [ sur R et a pour bijection réciproque la fonction exponentielle qu'on notera h De plus, u n+1 = f(u n ) h(u n+1 ) = u n 1 Déterminons u 0 ]0; + [ pour que u 1 soit bien dénie et u ne soit pas bien dénie Comme f(]0; 1]) =], 0[, il sut de choisir u 0 ]0; 1] ; dans ce cas u 1 = ln(u 0 ) ] ; 0] et donc ln(u 1 ) n'a pas de sens Déterminons u 0 ]0; + [ pour que u 1, u, u 3 et u 4 soient bien dénis et u 5 ne soit pas bien déni Il sut de choisir u 0 pour que u 3 ]0; 1] Dans ce cas, u = h(u 3 ), u 1 = h(u ) = h h(u 4 ) et u 0 = h(u 1 ) = h h h(u 3 ) 3 Soit N N ; déterminons u 0 ]0; + [ pour que u 1, u,, u N soient bien dénis et u N+1 ne soit pas bien déni Il sut de choisir u 0 pour que u N ]0; 1] Dans ce cas, u N 1 = h(u N ), u N = h h(u N ),, et enn u 0 = h h(u N ) N fois Exercice 1 La relation u n+1 = u n 1 dénit-elle une suite si u 0 = 1? u n Déterminer u 0 ]0 + [ pour que u 1 et u soient bien dénies et u 3 ne soit pas bien dénie Corrigé On considère la fonction f dénie sur ]0; + [ par f(x) = x 1 x Il est clair que f est une bijection de ]0; + [ sur R et a pour bijection réciproque la fonction h dénie sur R par h(x) = x + x + 4 De plus, u n+1 = f(u n ) h(u n+1 ) = u n 1 Il est clair que si u 0 = 1, u 1 = 0 et donc u n'est pas déni Déterminons u 0 ]0; + [ pour que u 1 et u soient bien dénies et u 3 ne soit pas bien dénie Il sut de choisir u 0 pour que u = 0 Ainsi u 1 = h(u ) = 1 et u 0 = h(u 1 ) = h(1) =
5 3 Exercices se ramenant au cas où f est croissante Exercice 3 On considère la fonction f dénie sur ]0; + [ par f(x) = + ln x 1 Montrer que l'équation + ln x = x admet deux solutions α et β, telles que 0 < α < 1 < β On considère la relation u0 ]0; + [ u n+1 = f(u n ) 1 Montrer que si 0 < u 0 < α, on ne peut dénir u n pour tout n N Montrer que si u 0 > α, alors la suite (u n ) n 0 est bien dénie et converge vers β Corrigé 1 On considère la fonction ϕ : R + R dénie par ϕ(x) = f(x) x = + ln x x La fonction ϕ est dérivable sur ]0; + [ et on a pour tout x ]0; + [ De plus ϕ (x) = 1 x x lim ϕ(x) = lim ϕ(x) =, ϕ(1) = 1 x 0 + x + Nous obtenons donc le tableau de variations suivant x ϕ (x) ϕ(x) La fonction ϕ établit donc une bijection strictement croissante de ]0, 1[ vers ], 1[ et une bijection strictement décroissante de ]1, + [ vers ], 1[ Le réel 0 a donc deux antécédents par g : l'un, α, dans ]0, 1[ et l'autre, β, dans ]1, + [ 1 Si u 0 ]0, α[, alors u 1 ], α[ Si u 1 > 0, on peut dénir u et u ], α[, Montrons qu'on ne peut avoir pour tout n N, u n ]0, α[ En eet, si c'était le cas, la suite (u n ) n 0 serait minorée et décroissante (car f(x) < x sur cet intervalle), donc convergente, mais aucune des deux limites α et β ne convient, d'où une absurdité Il existe donc un rang N pour lequel u N < 0 et alors, on ne peut dénir u N+1 L'intervalle ]α, + [ est stable par f, donc, si u 0 > α, alors u n est déni pour tout n et u n > α La fonction f étant croissante, nous savons aussi que la suite (u n ) n 0 est monotone Précisons en considérant deux cas, et en notant que chacun des deux intervalles ]α, β[ et ]β, + [ est stable par f : Si u 0 ]α, β[, alors pour tout n N, u n ]α, β[, comme f(x) > x sur cet intervalle, la suite est croissante et puisqu'elle est majorée, elle converge La seule limite envisageable est β, donc lim u n = β n + 5
6 Si u 0 ]β, + [, alors pour tout n N, u n ]β, + [, comme f(x) < sur cet intervalle, la suite est déoissante et puisqu'elle est minée, elle converge vers β si u 0 = β alors u n = β pour tout n N Évidemment, si u 0 = α alors u n = α pour tout n N Exercice 4 u0 R Étudier la suite récurrente (u n ) n 0 dénie par u n+1 = u n + 9 Corrigé 1 Étude de la fonction f(x) = x + 9 Étude de la fonction ϕ(x) = f(x) x x 0 + f (x) f(x) /9 ϕ(x) = 0 x x + 9 = 0 ( x 1 ) ( x ) 3 3 = 0 6
7 1 La fonction f possède donc deux points xes : 3 et 3 3 Puisque f(r) = [ 9, + [, il sut d'étudier la suite (u n ) n 0 lorsque u 0 0 On peut visualiser à partir du graphe de f le comportement de la suite (u n ) n 0 en fonction de la donnée initiale u 0 4 Étude de la suite (u n ) n 0 Premier cas : u 0 0 Si u 0 = 1 3 alors pour tout n N, u n = 1 3 Si u 0 = 3 alors pour tout n N, u n = 3 Si u 0 [ 0, 3[ 1 L'intervalle [ 0, 1 3] est stable par f donc pour tout n N, 0 un 1 3, autrement dit la suite (u n ) n 0 est bornée D'autre part, pour x [ 0, 1 3[, f(x) > x, donc la suite (un ) n 0 est strictement croissante Étant croissante et majorée, la suite (u n ) n 0 est donc convergente et sa limite est 1 3, l'unique point xe de f sur [ 0, 1 3] Si u 0 ] 1 3, 3[ L'intervalle [ 1 3, ] 3 est stable par f donc pour tout n N, 1 3 u n 3, autrement dit la suite (u n ) n 0 est bornée D'autre part, pour x ] 1 3, 3[, f(x) < x, donc la suite (un ) n 0 est strictement décroissante Étant décroissante et minorée, la suite (u n ) n 0 est donc convergente, et sa limite est 1 3, l'unique point xe de f sur [ 1 3, u 0] Si u 0 ] 3, + [ L'intervalle [ 3, + [ est stable par f donc pour tout n N, u n 3, autrement dit la suite (u n ) n 0 est minorée D'autre part, pour x ] 3, + [, f(x) > x, donc la suite (u n ) n 0 est strictement croissante Si la suite (u n ) n 0 était majorée, elle convergerait vers l'un des points xes de f sur 7
8 [u 0, + [ Or, f n'a pas de point xe dans cet intervalle donc (u n ) n 0 n'est pas majorée et par conséquent elle tend vers + Deuxième cas : u 0 ], 0[ La fonction f étant paire, on en déduit que : si u 0 = 1 3, alors pour tout n N, u n = 1 3 ; si u 0 = 3 alors pour tout n N, u n = 3 ; si u 0 ] 1 3, 0[ alors pour tout n N, u n ] 0, 3[ 1, et donc converge vers 1 3 ; si u 0 ] 3, 3[ 1 alors pour tout n N, u n ] 1 3, [ 3, et donc converge vers 1 3 ; si u 0 ], 3[ alors pour tout n N, u n ] 3, + [, et donc tend vers + Exercice 5 u0 [0, + [ Étudier la suite récurrente (u n ) n 0 dénie par u n+1 = u n 1 + u n Corrigé 1 Étude de la fonction x f(x) = x x sur [0, + [ +1 La fonction f est dérivable sur [0, + [ et on a pour tout x [0, + [, f (x) = d'où le tableau de variation de f sur [0, + [ 1 x (x + 1), x f (x) + 0 1/ f(x) 0 0 Ainsi, f([0, + [) = [ 0, 1 ] et donc pour tout n N, u n [ 0, 1 ] Étude du signe de f(x) x Il est clair que pour tout x [0, + [, f(x) x et que f(x) = x si et seulement si x = 0 3 On peut visualiser à partir du graphe de f le comportement de la suite (u n ) n 0 en fonction de la donnée initiale u 0 Si u 0 = 0 alors pour tout n N, u n = 0 8
9 Si u 0 ]0, 1] L'intervalle [0, 1] est stable par f donc pour tout n N, 0 u n 1 En d'autres termes, la suite (u n ) n 0 est bornée D'autre part, pour tout x ]0, 1], f(x) < x, donc la suite (u n ) n 0 est strictement décroissante Étant décroissante et minorée, la suite (u n ) n 0 est donc convergente, et sa limite est 0, l'unique point xe de f sur [0, 1] Si u 0 ]1, + [ Nous avons f(]1, + [) = ] 0, 1 [, on en déduit que pour tout u0 ]1, + [, u n ] 0, 1 [ pour tout n N et donc on se trouve dans le cas précédent Ainsi, la suite (u n ) n 1 est strictement décroissante, minorée et converge vers 0 Exercice 6 Étudier la suite (u n ) n 0 dénie par Corrigé u0 [0, + [ u n+1 = ln(1 + u n ) 1 Étude de la fonction x f(x) = ln(1 + x) La fonction f est dérivable sur ] 1, + [ et on a pour tout x ] 1, + [, f (x) = 1 + x, 9
10 d'où le tableau de variation de f Étude de la fonction ϕ(x) = f(x) x x 1/ 0 + f (x) + + f(x) 0 La fonction ϕ est dérivable sur ] 1, + [ et a pour fonction dérivée d'où le tableau de variation de ϕ ϕ (x) = 1 x 1 + x, x 1/ 0 1/ 1 α + ϕ (x) + 0 ln() 1/ ϕ(x) est une racine évidente de ϕ Le tableau de variation de la fonction ϕ montre qu'elle admet une autre racine appartenant à l'intervalle ]1, [ 3 On peut visualiser à partir du graphe de f le comportement de la suite (u n ) n 0 4 Étude de la suite 10
11 Si u 0 = 0 alors pour tout n N, u n = 0 Si u 0 = α alors pour tout n N, u n = α Si u 0 ]0, α[ L'intervalle [0, α] est stable par f donc si u 0 ]0, α[ alors pour tout n N, 0 < u n < α, en particulier la suite (u n ) n 0 est bornée D'autre part, pour tout x ]0, α[, f(x) > x donc la suite (u n ) n 0 est strictement croissante Étant croissante et majorée, la suite (u n ) n 0 est convergente et sa limite est α, l'unique point xe de f sur [u 0, α] Si u 0 > α L'intervalle [α, + [ est stable par f Donc si u 0 ]α, + [ alors pour tout n N, u n > α, en particulier la suite (u n ) n 0 est minorée par α D'autre part, pour tout x ]α, + [, f(x) < x, donc la suite (u n ) n 0 est strictement décroissante Étant décroissante et minorée, la suite (u n ) n 0 converge et a pour limite l'unique point xe de f sur [α, + [, soit α Remarques : 1 On vient de voir que pour tout u 0 ]0, + [, la suite (u n ) n 0 converge et a pour limite α On dit que α est un point attractif On ne peut, avec cette méthode, déterminer une valeur approchée de α 33 Cas où f est décoissante Exercice 7 u 0 = 0 Étudier la suite récurrente u n+1 = 1 + u, n N n Corrigé 1a Tableau de variation de la fonction f Soit la fonction f dénie par f : [0, + [ [0, + [ x f(x) = 1 + x La fonction f est dérivable sur [0, + [ et nous avons f (x) = 4x (1 + x, x [0, + [ ) 11
12 D'où le tableau de variation de la fonction f x f (x) f(x) 1 0 1b La suite (u n ) n 0 est bien dénie La fonction f est continue et strictement décroissante sur [0, + [ donc f([0, + [) =] lim x + f(x), f(0)] =]0, ] [0, + [ Ainsi l'intervalle [0, + [ est stable par f On en déduit que la suite (u n ) n 0 est bien dénie et qu'elle est bornée Plus précisément, pour tout entier naturel n, 0 u n 1c Point(s) xe(s) de f sur [0, + [ f(x) = x x 3 + x = 0 x 3 x + x = 0 x(x 1) + (x 1) = 0 (x 1)(x + x + ) = 0 x = 1 La fonction f admet donc 1 comme seul point xe sur l'intervalle [0, + [ (u n ) n 0 converge, sa seule limite possible sera 1 1d Nous avons u 0 = 0, u 1 =, u = 5, u 3 = 50 9, u 4 = Donc si la suite 1
13 1e On en déduit donc que la sous-suite (u n ) n 0 est strictement croissante et que la sous-suite (u n+1 ) n 0 est strictement décroissante, ce qui se voit clairement sur le dessin Néanmoins, on va redémontrer ce résultat à la main et étudier la convergence de ces deux sous-suites dans les questions 4 et 5 a On a, pour tout x R, f f(x) = f(f(x)) = 1 + (f(x)) = 1 + ( 1 + x ) = (1 + x ) (1 + x ) + 4 b On a, pour tout x [0, + [, g(x) x = x5 x 4 + x 3 4x + 5x (1 + x ) + 4 = (x 1)3 (x + x + ) (1 + x ) + 4 Signe de g(x) x g(x) x est du même signe que 1 x, d'où le tableau de signe de g(x) x x g(x) x Étude de la convergence de la suite extraite des termes de rang pair 3a On a pour tout n N, a n+1 = u (n+1) = u n+ = g(u n ) d'après la question a, mais u n = a n, d'où a n+1 = g(a n ) 3b La fonction g est continue et strictement croissante donc g([a 0, 1]) = g([0, 1]) = [g(0), g(1)] = [/5, 1] [0, 1] Ainsi l'intervalle [0, 1] est stable par g et la suite (a n ) n 0 est bornée, plus précisément pour tout n N, 0 a n 1 3c D'après l'étude du signe de g(x) x (question c), on a pour tout réel x [0, 1[, g(x) > x Donc la suite (a n ) n 0 est strictement croissante 3d La suite (a n ) n 0 est strictement croissante et majorée donc converge et a pour limite 1, qui est l'unique point xe de la fonction g sur l'intervalle [0, 1] 4 Étude de la convergence de la suite extraite des termes de rang impair 4a On a pour tout n N, b n+1 = u (n+1)+1 = u (n+1)+ = g(u n+1 ) d'après la question a, mais u n+1 = b n, d'où b n+1 = g(b n ) 4b La fonction g est continue et strictement croissante donc g([1, b 0 ]) = g([1, ]) = [g(1), g()] = [1, 50/9] [1, ] Ainsi, l'intervalle [1, ] est stable par g et donc la suite (b n ) n 0 est bornée, plus précisément, pour tout n N, 1 b n 4c D'après la question c, pour tout réel x ]1, ], g(x) < x donc la suite (b n ) n 0 est strictement décroissante 4d La suite (b n ) n 0 est strictement décroissante et minorée donc converge et a pour limite 1, l'unique point xe de la fonction g sur l'intervalle [1, ] (question b) En résumé, nous avons : 13
14 (i) a n 1, 1 b n et par conséquent a n b n en vertu de la transitivité de la relation dans R ; (ii) la suite (a n ) n 0 est strictement croissante ; (iii) la suite (b n ) n 0 est strictement décroissante ; (iv) lim (b n a n ) = n + lim b n lim a n = 1 1 = 0 n + n + On en déduit donc que les suites (a n ) n 0 et (b n ) n 0 sont adjacentes Puisque les sous-suites (u n ) n 0 et (u n+1 ) n 0 convergent et ont la même limite 1, la suite (u n ) n 0 converge et a pour limite 1 Exercice 8 Étudier la suite récurrente u0 = 1 u n+1 = 1 u n, n N Corrigé 1 Étude de la monotonie de la fonction f sur [0, 1] La fonction x f(x) = 1 x est dérivable sur [0, 1] et on a f (x) = x, x [0, 1] La suite (u n ) n 0 est bien dénie En eet, comme f est continue et strictement décroissante sur [0, 1], nous avons f([0, 1]) = [f(1), f(0)] = [0, 1] [0, 1] Ainsi l'intervalle [0, 1] est stable par f et donc la suite (u n ) n 0 est bien dénie et on a pour tout n N, 0 u n 1 3 Point(s) xe(s) de f sur [0, 1] f(x) = x 1 x = x x + x 1 = 0 x = 1 5 ou x = Seul appartient à l'intervalle [0, 1], donc f admet un seul point xe appartenant à l'intervalle [0, 1] On note désormais α = 1+ 5 Remarquons que si la suite (u n ) n 0 converge, sa seule limite possible sera a Premiers termes de la suite Nous avons u 0 = 1, u 1 = 3 4, u = 7 16, u 3 = On constate que u 0 = 1 = 8 16 > 7 16 = u et u 3 = > 3 4 = = u 1 4b Remarque importante : On voit clairement sur le dessin que la sous-suite (u n ) n 0 est strictement décroissante et minorée par 0 alors que la sous-suite (u n+1 ) n 0 est strictement croissante et majorée par 1 C'est ce qu'on va démontrer dans les points 6 et 7 Pour ce faire, on va étudier le signe de la fonction x f f(x) x sur [0, 1] dans la quesion qui suit 5 Étude du signe de f f(x) x 5a Calcul de f f On a, pour tout x [0, 1], f(f(x)) = 1 (f(x)) = 1 (1 x ) = 1 (1 x + x 4 ) = x x 4 14
15 D'où pour tout x [0, 1], g(x) = x x 4 5b Factorisation de g(x) x sur R Première méthode : on utilise le fait que si α est un point xe de f alors il est point xe de f f Ainsi, il existe trois constantes réelles a, b et c telles que g(x) x = (x + x 1)(ax + bx + c) On peut déterminer ces trois constantes en eectuant la division de g(x) x par x + x 1 ou bien par analogie Deuxième méthode : on factorise "à la main" g(x) x = x 4 + x x = x(x 3 x + 1) = x(x 3 x x + 1) 5c Points xes de g sur R D'après la question ci-dessus, nous avons = x[x(x 1) (x 1)] = x[x(x 1)(x + 1) (x 1)] = x(x 1)[x(x + 1) 1] = x(x 1)(x + x 1) g(x) x = 0 x = 0 ou x = 1 ou x = 1 5 ou x = d Points xes de g sur l'intervalle [0, 1] D'après la question 5c, la fonction g admet trois points xes sur l'intervalle [0, 1], à savoir 0, 1 et α 5e Signe de g(x) x sur l'intervalle [0, 1] 15
16 Le signe de g(x) x est résumé dans le tableau suivant x 0 α 1 x 0 x 1 0 x + x g(x) x Étude de la suite (a n ) n 0 6a Tout d'abord, on a pour tout n N, a n+1 = g(a n ) En eet, pour tout n N, a n+1 = u (n+1) = u n+ = u (n+1)+1 = f(u n+1 ) Par ailleurs, u n+1 = f(u n ), d'où a n+1 = f(f(u n )) = (f f)(u n ) = g(u n ) et de plus, u n = a n, donc a n+1 = g(a n ) a On est ainsi amené à étudier la suite récurrente 0 = 1 a n+1 = g(a n ), n N 6b Montrons que l'intervalle [0, a 0 ] est stable par g En eet, comme g est continue et strictement croissante et g(a 0 ) = a 1 = 7 16 < 8 16 = 1 = a 0, nous avons g([0, a 0 ]) = [g(0), g(a 0 )] = [0, a 1 ] [0, a 0 ] Ainsi l'intervalle [0, a 0 ] est stable par g On en déduit que la suite (a n ) n 0 est bien dénie (ce qu'on savait déjà) et qu'elle est bornée Plus précisément, pour tout n N, 0 < a n a 0 6c D'après l'étude du signe de g(x) x sur [0, 1] (question 5e), on a pour tout réel x ]0, α[, g(x) < x La suite (a n ) n 0 est donc strictement décroissante 6d La suite (a n ) n 0 est strictement décroissante (question 6c) et minorée (question 6b) donc converge et a pour limite 0, l'unique point xe de la fonction f sur l'intervalle [0, 1 ] (question 5d) 7a Tout d'abord on a pour tout n N, b n+1 = g(b n ) En eet, pour tout n N, b n+1 = u (n+1)+1 = u (n+)+1 = f(u n+ ), par ailleurs, u n+ = u (n+1)+1 = f(u n+1 ), d'où De plus, u n+1 = b n et donc b n+1 = g(b n ) b n+1 = f(f(u n+1 )) = (f f)(u n+1 ) = g(u n+1 ) b On est ainsi amené à étudier la suite récurrente 0 = 3 4 b n+1 = g(b n ), n N 7b Montrons que l'intervalle [b 0, 1] est stable par g En eet, comme g est continue et strictement croissante et g(b 0 ) = b 1 = 07 nous avons g([b 0, 1]) = [g(b 0 ), g(1)] = [b 1, 1] [b 0, 1] 56 > = 3 4 = b 0, 16
17 Ainsi l'intervalle [b 0, 1] est stable par g On en déduit que la suite (b n ) n 0 est bien dénie (ce qu'on savait déjà) et qu'elle est bornée Plus précisément pour tout n N, 0 < b 0 b n 1 6c D'après l'étude du signe de g(x) x sur [0, 1] (question 5e), on a pour tout réel x ]α, 1[, g(x) > x La suite (b n ) n 0 est donc strictement croissante 6d La suite (b n ) n 0 est strictement croissante (question 7c) et majorée (question 7b) donc converge et a pour limite 1 l'unique point xe de la fonction g sur l'intervalle [b 0, 1] = [ 3 4, 1] (question 5b) Comme les sous-suites (u n ) n 0 et (u n+1 ) n 0 convergent et ont des limites diérentes, la suite (u n ) n 0 diverge Exercice 9 Étudier la suite réelle (u n ) n N dénie par u 0 > 0 et n N, u n+1 = e un u n Corrigé Il s'agit d'une suite récurrente associée à la fonction f dénie sur ]0, + [ par f(x) = e x x 1 Une brève étude de la fonction f La fonction f est dérivable sur ]0, + [ et on a pour tout x ]0, + [, f (x) = e x (x + 1) x La fonction f est donc strictement décroissante sur ]0, + [ Tableau de variation de f : x 0 + f (x) + f(x) 0 D'après 1, f(]0, + [) =]0, + [ donc la suite est bien dénie 3 Point(s) xe(s) de f Posons pour tout x ]0, + [, ϕ(x) = f(x) x La fonction ϕ est strictement décroissante sur ]0, + [, comme somme de deux fonctions strictement décroissantes Tableau de variation de ϕ : x ϕ(x) 17
18 La fonction ϕ est une bijection de ]0, + [ sur ], + [ donc il existe α ]0, + [ unique tel que ϕ(α) = 0 De plus ϕ(1) = 1 1 0, 63 < 0, ( ) e 1 ϕ = 1 e = 4 e 0, 71 > 0 e On en déduit donc que α ]1/, 1[ 4 Représentation graphique de f et conjectures sur la suite (u n ) On constate sur le graphe de f que si u 0 ]0, + [\α}, u n s'écarte de α 18
19 5 Étude du signe de f f(x) x On a pour tout x ]0, + [, f f(x) = e f(x) f(x) = xe f(x) xf(x) = xe f(x) e x = xe x f(x), donc f f(x) x = x(e x f(x) 1) Ainsi le signe de f f(x) x est celui de x f(x) et α est l'unique point xe de f f 6 Étude de la convergence de la suite (u n ) n 0 avec u 0 ]0, α[ Étude de la suite (u n ) n 0 Posons a n = u n, nous devons donc étudier la suite dénie par a0 = u 0 ]0, α[, a n+1 = g(a n ), n N Puisque g(]0, α[) =]0, α[, la suite (a n ) n 0 est bien dénie et bornée De plus pour tout x ]0, α[, g(x) < x donc la suite (a n ) n 0 est strictement décroissante Décroissante et minorée, la suite (a n ) n 0 est convergente, appelons l sa limite l est positif car chaque a n est strictement positif Si l était strictement positif, l serait nécessairement point xe de g, cependant, g n'admet pas de point xe dans ]0, u 0 [ donc l = 0 Étude de la suite (u n+1 ) n 0 Posons b n = u n+1, nous devons étudier la suite dénie par b0 = u 1 ]α, + [, b n+1 = g(b n ), n N Comme g(]α, + [) =]α, + [, la suite (b n ) n 0 est bien dénie et minorée De plus pour tout x ]α, + [, g(x) > x donc la suite (b n ) n 0 est strictement croissante Si la suite (b n ) n 0 convergeait, sa limite l appartiendrait à l'intervalle ]u 1, + [ et ce serait un point xe de g Étant donné que g n'admet pas de point xe sur ]u 1, + [, lim b n = + n + En conclusion, la suite (u n ) n 0 n'a pas de limite 7 On montre de la même façon que si u 0 ]α, + [, la sous-suite (u n ) n 0 tend vers + et la sous-suite (u n+1 ) n 0 tend vers 0 Remarque importante : Il est facile de vérier que f (α) = 1 α donc f (α) = 1 + α > 3 et par conséquent f ne peut être contractante sur tout intervalle contenant α Pour déterminer une valeur approchée de α, on applique l'algorithme de Newton 19
EXERCICE 4 (7 points ) (Commun à tous les candidats)
EXERCICE 4 (7 points ) (Commun à tous les candidats) On cherche à modéliser de deux façons différentes l évolution du nombre, exprimé en millions, de foyers français possédant un téléviseur à écran plat
Plus en détailContinuité en un point
DOCUMENT 4 Continuité en un point En général, D f désigne l ensemble de définition de la fonction f et on supposera toujours que cet ensemble est inclus dans R. Toutes les fonctions considérées sont à
Plus en détailDéveloppements limités. Notion de développement limité
MT12 - ch2 Page 1/8 Développements limités Dans tout ce chapitre, I désigne un intervalle de R non vide et non réduit à un point. I Notion de développement limité Dans tout ce paragraphe, a désigne un
Plus en détailImage d un intervalle par une fonction continue
DOCUMENT 27 Image d un intervalle par une fonction continue La continuité d une fonction en un point est une propriété locale : une fonction est continue en un point x 0 si et seulement si sa restriction
Plus en détail3 Approximation de solutions d équations
3 Approximation de solutions d équations Une équation scalaire a la forme générale f(x) =0où f est une fonction de IR dans IR. Un système de n équations à n inconnues peut aussi se mettre sous une telle
Plus en détailLeçon 01 Exercices d'entraînement
Leçon 01 Exercices d'entraînement Exercice 1 Etudier la convergence des suites ci-dessous définies par leur terme général: 1)u n = 2n3-5n + 1 n 2 + 3 2)u n = 2n2-7n - 5 -n 5-1 4)u n = lnn2 n+1 5)u n =
Plus en détailLimites finies en un point
8 Limites finies en un point Pour ce chapitre, sauf précision contraire, I désigne une partie non vide de R et f une fonction définie sur I et à valeurs réelles ou complees. Là encore, les fonctions usuelles,
Plus en détail* très facile ** facile *** difficulté moyenne **** difficile ***** très difficile I : Incontournable T : pour travailler et mémoriser le cours
Exo7 Continuité (étude globale). Diverses fonctions Exercices de Jean-Louis Rouget. Retrouver aussi cette fiche sur www.maths-france.fr * très facile ** facile *** difficulté moyenne **** difficile *****
Plus en détailCommun à tous les candidats
EXERCICE 3 (9 points ) Commun à tous les candidats On s intéresse à des courbes servant de modèle à la distribution de la masse salariale d une entreprise. Les fonctions f associées définies sur l intervalle
Plus en détailCCP PSI - 2010 Mathématiques 1 : un corrigé
CCP PSI - 00 Mathématiques : un corrigé Première partie. Définition d une structure euclidienne sur R n [X]... B est clairement symétrique et linéaire par rapport à sa seconde variable. De plus B(P, P
Plus en détailLa fonction exponentielle
DERNIÈRE IMPRESSION LE 2 novembre 204 à :07 La fonction exponentielle Table des matières La fonction exponentielle 2. Définition et théorèmes.......................... 2.2 Approche graphique de la fonction
Plus en détailSuites numériques 3. 1 Convergence et limite d une suite
Suites numériques 3 1 Convergence et limite d une suite Nous savons que les termes de certaines suites s approchent de plus en plus d une certaine valeur quand n augmente : par exemple, les nombres u n
Plus en détailSuites numériques 4. 1 Autres recettes pour calculer les limites
Suites numériques 4 1 Autres recettes pour calculer les limites La propriété suivante permet de calculer certaines limites comme on verra dans les exemples qui suivent. Propriété 1. Si u n l et fx) est
Plus en détailÉquations non linéaires
Équations non linéaires Objectif : trouver les zéros de fonctions (ou systèmes) non linéaires, c-à-d les valeurs α R telles que f(α) = 0. y f(x) α 1 α 2 α 3 x Equations non lineaires p. 1/49 Exemples et
Plus en détailI. Ensemble de définition d'une fonction
Chapitre 2 Généralités sur les fonctions Fonctions de références et fonctions associées Ce que dit le programme : Étude de fonctions Fonctions de référence x x et x x Connaître les variations de ces deux
Plus en détailRaisonnement par récurrence Suites numériques
Chapitre 1 Raisonnement par récurrence Suites numériques Terminale S Ce que dit le programme : CONTENUS CAPACITÉS ATTENDUES COMMENTAIRES Raisonnement par récurrence. Limite finie ou infinie d une suite.
Plus en détailExercices - Fonctions de plusieurs variables : corrigé. Pour commencer
Pour commencer Exercice 1 - Ensembles de définition - Première année - 1. Le logarithme est défini si x + y > 0. On trouve donc le demi-plan supérieur délimité par la droite d équation x + y = 0.. 1 xy
Plus en détailCapes 2002 - Première épreuve
Cette correction a été rédigée par Frédéric Bayart. Si vous avez des remarques à faire, ou pour signaler des erreurs, n hésitez pas à écrire à : mathweb@free.fr Mots-clés : équation fonctionnelle, série
Plus en détailChp. 4. Minimisation d une fonction d une variable
Chp. 4. Minimisation d une fonction d une variable Avertissement! Dans tout ce chapître, I désigne un intervalle de IR. 4.1 Fonctions convexes d une variable Définition 9 Une fonction ϕ, partout définie
Plus en détailPlanche n o 22. Fonctions de plusieurs variables. Corrigé
Planche n o Fonctions de plusieurs variables Corrigé n o : f est définie sur R \ {, } Pour, f, = Quand tend vers, le couple, tend vers le couple, et f, tend vers Donc, si f a une limite réelle en, cette
Plus en détailCompte rendu des TP matlab
Compte rendu des TP matlab Krell Stella, Minjeaud Sebastian 18 décembre 006 1 TP1, Discrétisation de problèmes elliptiques linéaires 1d Soient > 0, a R, b 0, c, d R et f C([0, 1], R). On cerce à approcer
Plus en détailConstruction de l'intégrale de Lebesgue
Université d'artois Faculté des ciences Jean Perrin Mesure et Intégration (Licence 3 Mathématiques-Informatique) Daniel Li Construction de l'intégrale de Lebesgue 10 février 2011 La construction de l'intégrale
Plus en détailStructures algébriques
Structures algébriques 1. Lois de composition s Soit E un ensemble. Une loi de composition interne sur E est une application de E E dans E. Soient E et F deux ensembles. Une loi de composition externe
Plus en détailÉquations non linéaires
CHAPTER 1 Équations non linéaires On considère une partie U R d et une fonction f : U R d. On cherche à résoudre { x U 1..1) f x) = R d On distinguera les cas d = 1 et d > 1. 1.1. Dichotomie d = 1) 1.1.1.
Plus en détailExo7. Limites de fonctions. 1 Théorie. 2 Calculs
Eo7 Limites de fonctions Théorie Eercice Montrer que toute fonction périodique et non constante n admet pas de ite en + Montrer que toute fonction croissante et majorée admet une ite finie en + Indication
Plus en détailI. Polynômes de Tchebychev
Première épreuve CCP filière MP I. Polynômes de Tchebychev ( ) 1.a) Tout réel θ vérifie cos(nθ) = Re ((cos θ + i sin θ) n ) = Re Cn k (cos θ) n k i k (sin θ) k Or i k est réel quand k est pair et imaginaire
Plus en détailOPTIMISATION À UNE VARIABLE
OPTIMISATION À UNE VARIABLE Sommaire 1. Optimum locaux d'une fonction... 1 1.1. Maximum local... 1 1.2. Minimum local... 1 1.3. Points stationnaires et points critiques... 2 1.4. Recherche d'un optimum
Plus en détailChapitre III : Fonctions réelles à une variable réelle. Notion de Limite (ses variantes) et Théorèmes d'analyse
Université Mohammed V - Agdal Faculté des Sciences Département de Mathématiques et Informatique Avenue Ibn Batouta, B.P. 1014 Rabat, Maroc Filière DEUG : Sciences Mathématiques et Informatique (SMI) et
Plus en détailRésolution d équations non linéaires
Analyse Numérique Résolution d équations non linéaires Said EL HAJJI et Touria GHEMIRES Université Mohammed V - Agdal. Faculté des Sciences Département de Mathématiques. Laboratoire de Mathématiques, Informatique
Plus en détailChapitre 2 Le problème de l unicité des solutions
Université Joseph Fourier UE MAT 127 Mathématiques année 2011-2012 Chapitre 2 Le problème de l unicité des solutions Ce que nous verrons dans ce chapitre : un exemple d équation différentielle y = f(y)
Plus en détailEtude de fonctions: procédure et exemple
Etude de fonctions: procédure et exemple Yves Delhaye 8 juillet 2007 Résumé Dans ce court travail, nous présentons les différentes étapes d une étude de fonction à travers un exemple. Nous nous limitons
Plus en détailContinuité et dérivabilité d une fonction
DERNIÈRE IMPRESSIN LE 7 novembre 014 à 10:3 Continuité et dérivabilité d une fonction Table des matières 1 Continuité d une fonction 1.1 Limite finie en un point.......................... 1. Continuité
Plus en détailExercices - Polynômes : corrigé. Opérations sur les polynômes
Opérations sur les polynômes Exercice 1 - Carré - L1/Math Sup - Si P = Q est le carré d un polynôme, alors Q est nécessairement de degré, et son coefficient dominant est égal à 1. On peut donc écrire Q(X)
Plus en détailFonctions de plusieurs variables, intégrales multiples, et intégrales dépendant d un paramètre
IUFM du Limousin 2009-10 PLC1 Mathématiques S. Vinatier Rappels de cours Fonctions de plusieurs variables, intégrales multiples, et intégrales dépendant d un paramètre 1 Fonctions de plusieurs variables
Plus en détailBaccalauréat S Antilles-Guyane 11 septembre 2014 Corrigé
Baccalauréat S ntilles-guyane 11 septembre 14 Corrigé EXERCICE 1 6 points Commun à tous les candidats Une entreprise de jouets en peluche souhaite commercialiser un nouveau produit et à cette fin, effectue
Plus en détailUniversité Paris-Dauphine DUMI2E 1ère année, 2009-2010. Applications
Université Paris-Dauphine DUMI2E 1ère année, 2009-2010 Applications 1 Introduction Une fonction f (plus précisément, une fonction réelle d une variable réelle) est une règle qui associe à tout réel x au
Plus en détailMais comment on fait pour...
Mais comment on fait pour... Toutes les méthodes fondamentales en Maths Term.S Édition Salutπaths Table des matières 1) GÉNÉRALITÉS SUR LES FONCTIONS...13 1.Comment déterminer l'ensemble de définition
Plus en détailExercice autour de densité, fonction de répatition, espérance et variance de variables quelconques.
14-3- 214 J.F.C. p. 1 I Exercice autour de densité, fonction de répatition, espérance et variance de variables quelconques. Exercice 1 Densité de probabilité. F { ln x si x ], 1] UN OVNI... On pose x R,
Plus en détailIntégration et probabilités TD1 Espaces mesurés Corrigé
Intégration et probabilités TD1 Espaces mesurés Corrigé 2012-2013 1 Petites questions 1 Est-ce que l ensemble des ouverts de R est une tribu? Réponse : Non, car le complémentaire de ], 0[ n est pas ouvert.
Plus en détailDéveloppements limités, équivalents et calculs de limites
Développements ités, équivalents et calculs de ites Eercice. Déterminer le développement ité en 0 à l ordre n des fonctions suivantes :. f() e (+) 3 n. g() sin() +ln(+) n 3 3. h() e sh() n 4. i() sin(
Plus en détailFONCTIONS DE PLUSIEURS VARIABLES (Outils Mathématiques 4)
FONCTIONS DE PLUSIEURS VARIABLES (Outils Mathématiques 4) Bernard Le Stum Université de Rennes 1 Version du 13 mars 2009 Table des matières 1 Fonctions partielles, courbes de niveau 1 2 Limites et continuité
Plus en détailCours d Analyse I et II
ÉCOLE POLYTECHNIQUE FÉDÉRALE DE LAUSANNE Cours d Analyse I et II Sections Microtechnique & Science et génie des matériaux Dr. Philippe Chabloz avril 23 Table des matières Sur les nombres. Les nombres
Plus en détailIV- Equations, inéquations dans R, Systèmes d équations
IV- Equations, inéquations dans R, Systèmes d équations 1- Equation à une inconnue Une équation est une égalité contenant un nombre inconnu noté en général x et qui est appelé l inconnue. Résoudre l équation
Plus en détailThéorème du point fixe - Théorème de l inversion locale
Chapitre 7 Théorème du point fixe - Théorème de l inversion locale Dans ce chapitre et le suivant, on montre deux applications importantes de la notion de différentiabilité : le théorème de l inversion
Plus en détailExercice 3 (5 points) A(x) = 1-e -0039' -0 156e- 0,039x A '() -'-,..--,-,--,------:-- X = (l_e-0,039x)2
Les parties A et B sont indépendantes. Partie A Exercice 3 (5 points) Commun à tous les candidats On considère la fonction A définie sur l'intervalle [1 ; + 00 [ par A(x) = 1-e -0039' ' x 1. Calculer la
Plus en détailMoments des variables aléatoires réelles
Chapter 6 Moments des variables aléatoires réelles Sommaire 6.1 Espérance des variables aléatoires réelles................................ 46 6.1.1 Définition et calcul........................................
Plus en détailCouples de variables aléatoires discrètes
Couples de variables aléatoires discrètes ECE Lycée Carnot mai Dans ce dernier chapitre de probabilités de l'année, nous allons introduire l'étude de couples de variables aléatoires, c'est-à-dire l'étude
Plus en détailChapitre 3. Quelques fonctions usuelles. 1 Fonctions logarithme et exponentielle. 1.1 La fonction logarithme
Chapitre 3 Quelques fonctions usuelles 1 Fonctions logarithme et eponentielle 1.1 La fonction logarithme Définition 1.1 La fonction 7! 1/ est continue sur ]0, +1[. Elle admet donc des primitives sur cet
Plus en détailChapitre 6. Fonction réelle d une variable réelle
Chapitre 6 Fonction réelle d une variable réelle 6. Généralités et plan d étude Une application de I dans R est une correspondance entre les éléments de I et ceu de R telle que tout élément de I admette
Plus en détailBaccalauréat ES/L Métropole La Réunion 13 septembre 2013 Corrigé
Baccalauréat S/L Métropole La Réunion 13 septembre 2013 Corrigé A. P. M.. P. XRCIC 1 Commun à tous les candidats Partie A 1. L arbre de probabilité correspondant aux données du problème est : 0,3 0,6 H
Plus en détailCondition de stabilité d'un réseau de les d'attente à deux stations et N classes de clients 1
General Mathematics Vol. 18, No. 4 (2010), 85108 Condition de stabilité d'un réseau de les d'attente à deux stations et N classes de clients 1 Faiza Belarbi, Amina Angelika Bouchentouf Résumé Nous étudions
Plus en détailChapitre 7 : Intégration sur un intervalle quelconque
Universités Paris 6 et Paris 7 M1 MEEF Analyse (UE 3) 2013-2014 Chapitre 7 : Intégration sur un intervalle quelconque 1 Fonctions intégrables Définition 1 Soit I R un intervalle et soit f : I R + une fonction
Plus en détailThéorèmes du Point Fixe et Applications aux Equations Diérentielles
Université de Nice-Sophia Antipolis Mémoire de Master 1 de Mathématiques Année 2006-2007 Théorèmes du Point Fixe et Applications aux Equations Diérentielles Auteurs : Clémence MINAZZO - Kelsey RIDER Responsable
Plus en détailDéveloppement décimal d un réel
4 Développement décimal d un réel On rappelle que le corps R des nombres réels est archimédien, ce qui permet d y définir la fonction partie entière. En utilisant cette partie entière on verra dans ce
Plus en détailComparaison de fonctions Développements limités. Chapitre 10
PCSI - 4/5 www.ericreynaud.fr Chapitre Points importants 3 Questions de cours 6 Eercices corrigés Plan du cours 4 Eercices types 7 Devoir maison 5 Eercices Chap Et s il ne fallait retenir que si points?
Plus en détail* très facile ** facile *** difficulté moyenne **** difficile ***** très difficile I : Incontournable
Eo7 Fonctions de plusieurs variables Eercices de Jean-Louis Rouget Retrouver aussi cette fiche sur wwwmaths-francefr * très facile ** facile *** difficulté moenne **** difficile ***** très difficile I
Plus en détailFONCTIONS À CROISSANCE RÉGULIÈRE
P. LEVY (Paris - Francia) FONCTIONS À CROISSANCE RÉGULIÈRE ET ITÉRATION D'ORDRE FRACTIONNAIRE 1. - Une fonction teue que ^c+e~ x sin log x, malgré la lenteur et la petitesse de ses osciuations, nous apparaît
Plus en détailProblème : Calcul d'échéanciers de prêt bancaire (15 pt)
Problème : Calcul d'échéanciers de prêt bancaire (15 pt) 1 Principe d'un prêt bancaire et dénitions Lorsque vous empruntez de l'argent dans une banque, cet argent (appelé capital) vous est loué. Chaque
Plus en détailSur certaines séries entières particulières
ACTA ARITHMETICA XCII. 2) Sur certaines séries entières particulières par Hubert Delange Orsay). Introduction. Dans un exposé à la Conférence Internationale de Théorie des Nombres organisée à Zakopane
Plus en détailRappels sur les suites - Algorithme
DERNIÈRE IMPRESSION LE 14 septembre 2015 à 12:36 Rappels sur les suites - Algorithme Table des matières 1 Suite : généralités 2 1.1 Déition................................. 2 1.2 Exemples de suites............................
Plus en détailContinuité d une fonction de plusieurs variables
Chapitre 2 Continuité d une fonction de plusieurs variables Maintenant qu on a défini la notion de limite pour des suites dans R n, la notion de continuité s étend sans problème à des fonctions de plusieurs
Plus en détailIntroduction a l'algorithmique des objets partages. Robert Cori. Antoine Petit. Lifac, ENS Cachan, 94235 Cachan Cedex. Resume
Introduction a l'algorithmique des objets partages Bernadette Charron{Bost Robert Cori Lix, Ecole Polytechnique, 91128 Palaiseau Cedex, France, charron@lix.polytechnique.fr cori@lix.polytechnique.fr Antoine
Plus en détailDe même, le périmètre P d un cercle de rayon 1 vaut P = 2π (par définition de π). Mais, on peut démontrer (difficilement!) que
Introduction. On suppose connus les ensembles N (des entiers naturels), Z des entiers relatifs et Q (des nombres rationnels). On s est rendu compte, depuis l antiquité, que l on ne peut pas tout mesurer
Plus en détailCalcul différentiel sur R n Première partie
Calcul différentiel sur R n Première partie Université De Metz 2006-2007 1 Définitions générales On note L(R n, R m ) l espace vectoriel des applications linéaires de R n dans R m. Définition 1.1 (différentiabilité
Plus en détailSimulation de variables aléatoires
Chapter 1 Simulation de variables aléatoires Références: [F] Fishman, A first course in Monte Carlo, chap 3. [B] Bouleau, Probabilités de l ingénieur, chap 4. [R] Rubinstein, Simulation and Monte Carlo
Plus en détail6. Les différents types de démonstrations
LES DIFFÉRENTS TYPES DE DÉMONSTRATIONS 33 6. Les différents types de démonstrations 6.1. Un peu de logique En mathématiques, une démonstration est un raisonnement qui permet, à partir de certains axiomes,
Plus en détailOptimisation non linéaire Irène Charon, Olivier Hudry École nationale supérieure des télécommunications
Optimisation non linéaire Irène Charon, Olivier Hudry École nationale supérieure des télécommunications A. Optimisation sans contrainte.... Généralités.... Condition nécessaire et condition suffisante
Plus en détailchapitre 4 Nombres de Catalan
chapitre 4 Nombres de Catalan I Dénitions Dénition 1 La suite de Catalan (C n ) n est la suite dénie par C 0 = 1 et, pour tout n N, C n+1 = C k C n k. Exemple 2 On trouve rapidement C 0 = 1, C 1 = 1, C
Plus en détailCorrection du Baccalauréat S Amérique du Nord mai 2007
Correction du Baccalauréat S Amérique du Nord mai 7 EXERCICE points. Le plan (P) a une pour équation cartésienne : x+y z+ =. Les coordonnées de H vérifient cette équation donc H appartient à (P) et A n
Plus en détail2. RAPPEL DES TECHNIQUES DE CALCUL DANS R
2. RAPPEL DES TECHNIQUES DE CALCUL DANS R Dans la mesure où les résultats de ce chapitre devraient normalement être bien connus, il n'est rappelé que les formules les plus intéressantes; les justications
Plus en détailChapitre VI Fonctions de plusieurs variables
Chapitre VI Fonctions de plusieurs variables 6. 1 Fonctions différentiables de R 2 dans R. 6. 1. 1 Définition de la différentiabilité Nous introduisons la différentiabilité sous l angle des développements
Plus en détailDOCM 2013 http://docm.math.ca/ Solutions officielles. 1 2 10 + 1 2 9 + 1 2 8 = n 2 10.
A1 Trouvez l entier positif n qui satisfait l équation suivante: Solution 1 2 10 + 1 2 9 + 1 2 8 = n 2 10. En additionnant les termes du côté gauche de l équation en les mettant sur le même dénominateur
Plus en détailBaccalauréat ES Pondichéry 7 avril 2014 Corrigé
Baccalauréat ES Pondichéry 7 avril 204 Corrigé EXERCICE 4 points Commun à tous les candidats. Proposition fausse. La tangente T, passant par les points A et B d abscisses distinctes, a pour coefficient
Plus en détailFonctions de plusieurs variables et changements de variables
Notes du cours d'équations aux Dérivées Partielles de l'isima, première année http://wwwisimafr/leborgne Fonctions de plusieurs variables et changements de variables Gilles Leborgne juin 006 Table des
Plus en détailLogique. Plan du chapitre
Logique Ce chapitre est assez abstrait en première lecture, mais est (avec le chapitre suivant «Ensembles») probablement le plus important de l année car il est à la base de tous les raisonnements usuels
Plus en détailCorrection du baccalauréat S Liban juin 2007
Correction du baccalauréat S Liban juin 07 Exercice. a. Signe de lnx lnx) : on fait un tableau de signes : x 0 e + ln x 0 + + lnx + + 0 lnx lnx) 0 + 0 b. On afx) gx) lnx lnx) lnx lnx). On déduit du tableau
Plus en détailO, i, ) ln x. (ln x)2
EXERCICE 5 points Commun à tous les candidats Le plan complee est muni d un repère orthonormal O, i, j Étude d une fonction f On considère la fonction f définie sur l intervalle ]0; + [ par : f = ln On
Plus en détailFonctions de plusieurs variables
Module : Analyse 03 Chapitre 00 : Fonctions de plusieurs variables Généralités et Rappels des notions topologiques dans : Qu est- ce que?: Mathématiquement, n étant un entier non nul, on définit comme
Plus en détailFonctions de plusieurs variables : dérivés partielles, diérentielle. Fonctions composées. Fonctions de classe C 1. Exemples
45 Fonctions de plusieurs variables : dérivés partielles, diérentielle. Fonctions composées. Fonctions de classe C 1. Exemples Les espaces vectoriels considérés sont réels, non réduits au vecteur nul et
Plus en détailCours d Analyse. Fonctions de plusieurs variables
Cours d Analyse Fonctions de plusieurs variables Licence 1ère année 2007/2008 Nicolas Prioux Université de Marne-la-Vallée Table des matières 1 Notions de géométrie dans l espace et fonctions à deux variables........
Plus en détailChapitre 4: Dérivée d'une fonction et règles de calcul
DERIVEES ET REGLES DE CALCULS 69 Chapitre 4: Dérivée d'une fonction et règles de calcul Prérequis: Généralités sur les fonctions, Introduction dérivée Requis pour: Croissance, Optimisation, Études de fct.
Plus en détailEspérance conditionnelle
Espérance conditionnelle Samy Tindel Nancy-Université Master 1 - Nancy Samy T. (IECN) M1 - Espérance conditionnelle Nancy-Université 1 / 58 Plan 1 Définition 2 Exemples 3 Propriétés de l espérance conditionnelle
Plus en détailOptimisation des fonctions de plusieurs variables
Optimisation des fonctions de plusieurs variables Hervé Hocquard Université de Bordeaux, France 8 avril 2013 Extrema locaux et globaux Définition On étudie le comportement d une fonction de plusieurs variables
Plus en détailFONCTION EXPONENTIELLE ( ) 2 = 0.
FONCTION EXPONENTIELLE I. Définition Théorème : Il eiste une unique fonction f dérivable sur R telle que f ' = f et f (0) =. Démonstration de l'unicité (eigible BAC) : L'eistence est admise - Démontrons
Plus en détaila et b étant deux nombres relatifs donnés, une fonction affine est une fonction qui a un nombre x associe le nombre ax + b
I Définition d une fonction affine Faire l activité 1 «une nouvelle fonction» 1. définition générale a et b étant deux nombres relatifs donnés, une fonction affine est une fonction qui a un nombre x associe
Plus en détailCalcul fonctionnel holomorphe dans les algèbres de Banach
Chapitre 7 Calcul fonctionnel holomorphe dans les algèbres de Banach L objet de ce chapitre est de définir un calcul fonctionnel holomorphe qui prolonge le calcul fonctionnel polynômial et qui respecte
Plus en détailCorrection du baccalauréat ES/L Métropole 20 juin 2014
Correction du baccalauréat ES/L Métropole 0 juin 014 Exercice 1 1. c.. c. 3. c. 4. d. 5. a. P A (B)=1 P A (B)=1 0,3=0,7 D après la formule des probabilités totales : P(B)=P(A B)+P(A B)=0,6 0,3+(1 0,6)
Plus en détailDate : 18.11.2013 Tangram en carré page
Date : 18.11.2013 Tangram en carré page Titre : Tangram en carré Numéro de la dernière page : 14 Degrés : 1 e 4 e du Collège Durée : 90 minutes Résumé : Le jeu de Tangram (appelé en chinois les sept planches
Plus en détailLa persistance des nombres
regards logique & calcul La persistance des nombres Quand on multiplie les chiffres d un nombre entier, on trouve un autre nombre entier, et l on peut recommencer. Combien de fois? Onze fois au plus...
Plus en détail9 5 2 5 Espaces probabilisés
BCPST2 9 5 2 5 Espaces probabilisés I Mise en place du cadre A) Tribu Soit Ω un ensemble. On dit qu'un sous ensemble T de P(Ω) est une tribu si et seulement si : Ω T. T est stable par complémentaire, c'est-à-dire
Plus en détailNOTATIONS PRÉLIMINAIRES
Pour le Jeudi 14 Octobre 2010 NOTATIONS Soit V un espace vectoriel réel ; l'espace vectoriel des endomorphismes de l'espace vectoriel V est désigné par L(V ). Soit f un endomorphisme de l'espace vectoriel
Plus en détailDérivation : cours. Dérivation dans R
TS Dérivation dans R Dans tout le capitre, f désigne une fonction définie sur un intervalle I de R (non vide et non réduit à un élément) et à valeurs dans R. Petits rappels de première Téorème-définition
Plus en détailNombre de marches Nombre de facons de les monter 3 3 11 144 4 5 12 233 5 8 13 377 6 13 14 610 7 21 15 987 8 34 16 1597 9 55 17 2584 10 89
Soit un escalier à n marches. On note u_n le nombre de façons de monter ces n marches. Par exemple d'après l'énoncé, u_3=3. Pour monter n marches, il faut d'abord monter la première. Soit on la monte seule,
Plus en détailSeconde Généralités sur les fonctions Exercices. Notion de fonction.
Seconde Généralités sur les fonctions Exercices Notion de fonction. Exercice. Une fonction définie par une formule. On considère la fonction f définie sur R par = x + x. a) Calculer les images de, 0 et
Plus en détail108y= 1 où x et y sont des entiers
Polynésie Juin 202 Série S Exercice Partie A On considère l équation ( ) relatifs E :x y= où x et y sont des entiers Vérifier que le couple ( ;3 ) est solution de cette équation 2 Déterminer l ensemble
Plus en détail* très facile ** facile *** difficulté moyenne **** difficile ***** très difficile I : Incontournable T : pour travailler et mémoriser le cours.
Eo7 Fonctions de plusieurs variables Eercices de Jean-Louis Rouget Retrouver aussi cette fiche sur wwwmaths-francefr * très facile ** facile *** difficulté moenne **** difficile ***** très difficile I
Plus en détailn N = u N u N+1 1 u pour u 1. f ( uv 1) v N+1 v N v 1 1 2 t
3.La méthode de Dirichlet 99 11 Le théorème de Dirichlet 3.La méthode de Dirichlet Lorsque Dirichlet, au début des années 180, découvre les travaux de Fourier, il cherche à les justifier par des méthodes
Plus en détailChapitre 1 : Évolution COURS
Chapitre 1 : Évolution COURS OBJECTIFS DU CHAPITRE Savoir déterminer le taux d évolution, le coefficient multiplicateur et l indice en base d une évolution. Connaître les liens entre ces notions et savoir
Plus en détailDualité dans les espaces de Lebesgue et mesures de Radon finies
Chapitre 6 Dualité dans les espaces de Lebesgue et mesures de Radon finies Nous allons maintenant revenir sur les espaces L p du Chapitre 4, à la lumière de certains résultats du Chapitre 5. Sauf mention
Plus en détailFonctions holomorphes
Université Joseph Fourier, Grenoble Maths en Ligne Fonctions holomorphes Christine Laurent-Thiébaut Ceci est le second volet de l étude des fonctions d une variable complexe, faisant suite au chapitre
Plus en détail