UNIVERSITÉ PARIS XI FACULTÉ DE MÉDECINE PARIS SUD. Année : Thèse pour le Doctorat en médecine

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "UNIVERSITÉ PARIS XI FACULTÉ DE MÉDECINE PARIS SUD. Année : 2010. Thèse pour le Doctorat en médecine"

Transcription

1 UNIVERSITÉ PARIS XI FACULTÉ DE MÉDECINE PARIS SUD Année : 2010 N : Thèse pour le Doctorat en médecine Présentée par Élodie BAUDRY Née le 16 juin 1981 à Enghien les Bains Les patientes sont-elles satisfaites de leur contraception? Président : Professeur René Frydman Directeur : Professeur Patrice Marie

2 REMERCIEMENTS

3 SOMMAIRE Sommaire 1 Table des figures 3 Table des tableaux 4 Table des abréviations 6 Introduction 7 Matériel & méthode Description de l étude Ce que l étude cherchait à évaluer Première partie : étude des caractéristiques générales de la population et 22 de la prévalence de la contraception 2.2. Deuxième partie : étude des patientes qui avaient une contraception lors 23 de l étude 2.3. Troisième partie : étude des patientes qui n avaient pas de contraception 24 lors de l étude 2.4. Quatrième partie ; étude des échecs de la contraception : IVG et 25 contraception d urgence 3. Saisie et exploitation du recueil de données 25 Résultats Généralités Étude de l usage (ou non) de la contraception en fonction de l âge Étude de l usage (ou non) de la contraception en fonction du nombre d enfants 1.3. Étude de l usage (ou non) de la contraception en fonction de la profession 1.4. Étude de l usage (ou non) de la contraception en fonction de la situation familiale 1.5. La prévalence de la contraception Étude des patientes ayant une contraception Page 1

4 2.1. Les moyens contraceptifs utilisés Étude du choix du moyen contraceptif Étude de l information des patientes Étude de la satisfaction des patientes envers leur contraception Étude des changements de contraception Étude des patientes n ayant pas de contraception Causes de non contraception Étude de la contraception antérieure Étude du choix du moyen contraceptif utilisé antérieurement Étude de l information des patientes Étude de la satisfaction des patientes envers leur contraception Étude de l arrêt du moyen contraceptif utilisé antérieurement Étude des contraceptions d échec : IVG et contraception d urgence L IVG La contraception d urgence 49 Discussion Qualités et biais de l étude Étude des prévalences Étude du choix et de la satisfaction Étude de l information et de la satisfaction Raisons du choix, du changement ou de l arrêt Différence entre les femmes qui avaient une contraception régulière et celles 59 qui n en utilisaient pas 7. Étude du recours à la contraception d urgence et l IVG Ouverture 61 Conclusion 63 Références 65 Annexe 67 Page 2

5 TABLE DES FIGURES Figure 1 : Contraception : principales méthodes selon les âges 10 Figure 2 : Campagne de promotion de la contraception lancée le 15 septembre 2007 par le ministère de la santé et l INPES Figure 3 : Documents de l INPES : «Comment aider une femme à choisir sa contraception?» Figure 4 : Méthodes de contraception les plus utilisées dans quelques pays du monde (OMS) Page 3

6 TABLE DES TABLEAUX Tableau I : La contraception en fonction des différentes tranches d âges 27 Tableau II : La contraception en fonction du nombre d enfants 28 Tableau III : La contraception en fonction de la catégorie socioprofessionnelle 29 Tableau IV : La contraception en fonction de la situation familiale 30 Tableau V : La prévalence de la contraception 31 Tableau VI : Les moyens contraceptifs utilisés 32 Tableau VII : Les patientes avaient-elles choisi elles-mêmes leur moyen contraceptif 33 Tableau VIII : Les raisons du choix du moyen contraceptif 33 Tableau IX : Les patientes avaient-elles eu suffisamment d informations? 34 Tableau X : Le choix du moyen contraceptif et l information 34 Tableau XI : Satisfaction des patientes de leur contraception 35 Tableau XII : Satisfaction en fonction du moyen contraceptif employé 35 Tableau XIII : Tableau XIV : Tableau XV : Les patientes qui avaient choisi leur moyen contraceptif ellesmêmes étaient-elles plus satisfaites? Les patientes qui avaient eu une information sur leur moyen contraceptif elles-mêmes étaient-elles plus satisfaites? Le fait de vouloir changer de moyen contraceptif était-il en rapport avec la satisfaction de ce moyen contraceptif? Tableau XVI : Les raisons du changement de moyen contraceptif 37 Tableau XVII : Tableau XVIII : Les raisons du changement étaient-elles en rapport avec la satisfaction des patientes envers leur moyen contraceptif? Pourquoi les patientes avaient-elles abandonné leur contraception? Tableau XIX : Les causes de non-contraception? 39 Tableau XX : Les moyens contraceptifs utilisés antérieurement 40 Page 4

7 Tableau XXI : Tableau XXII : Tableau XXIII : Tableau XXIV : Les femmes s exposant aux risques d une grossesse indésirée avaient-elles choisi elles-mêmes leur moyen contraceptif antérieur? Les raisons du choix du moyen contraceptif antérieur chez les femmes s exposant aux risques d une grossesse indésirée Les patientes s exposant aux risques d une grossesse indésirée avaient-elles été suffisamment informées au sujet de leur contraception? Satisfaction de leur contraception antérieure des femmes qui s exposaient ainsi à un risque de grossesse indésirée Tableau XXV : Les raisons de l arrêt de la contraception antérieure 45 Tableau XXVI : Les raisons de l arrêt de la contraception antérieure en fonction de la contraception antérieure 46 Tableau XXVII : Prévalence de l IVG 47 Tableau XXVIII : Prévalence de l IVG en fonction des différentes tranches d âges 47 Tableau XXIX : Tableau XXX : Les femmes qui avaient subi une IVG avaient-elle une contraception au moment de l IVG? La contraception des femmes qui avaient subi une IVG au moment de l IVG? Tableau XXXI Prévalence de la contraception d urgence 49 Tableau XXXII : Prévalence de la contraception d urgence en fonction des différentes tranches d âges 49 Tableau XXXIII : Causes du recours de la contraception d urgence 50 Tableau XXXIV : La population de femmes qui a utilisé une contraception d urgence a-t-elle fait plus d IVG? 50 Page 5

8 TABLE DES ABRÉVIATIONS DOM : HAS : INPES Insee : IST IVG : OMS : QCM : Départements outre-mer Haute autorité de santé Institut national de prévention et d éducation pour la santé Institut national de la statistique et des études économiques Infection sexuellement transmissible Interruption volontaire de grossesse Organisation mondiale de la santé Questions à choix multiples Page 6

9 INTRODUCTION Page 7

10 Au fil des années, le choix des méthodes contraceptives s est considérablement élargi. Certes, la contraception idéale n existe pas, mais le large éventail des méthodes contraceptives disponibles actuellement doit permettre à chaque femme de trouver une méthode qui lui convient. Pour cela, un véritable dialogue «médecin-patiente» doit être l instigateur d une information de qualité sur les différentes options possibles. Ce dialogue doit être d autant plus présent que les sources d informations sont de plus en plus nombreuses, pas toujours crédibles et souvent mal comprises. Actuellement, chaque femme bien informée et guidée par son médecin, devrait pouvoir trouver la méthode contraceptive qui sera la plus adaptée à sa vie, à ses croyances, à ses aspirations afin d être pleinement tolérée et acceptée, et permettre ainsi une efficacité optimale. Les moyens contraceptifs en 2009 En 2005, un sondage réalisé par l Institut national de prévention et d éducation pour la santé (INPES) montrait que 3/4 (73 %) des personnes âgées de 15 à 54 ans et sexuellement actives, utilisaient un moyen de contraception. Les méthodes contraceptives médicales étaient les plus répandues et parmi elles la pilule. [1,2] Parmi les 26,2 % de femmes qui déclaraient n utiliser aucune méthode contraceptive, 91 % de ces femmes n étaient pas concernés par la contraception soit parce qu elles ne pouvaient pas avoir d enfants, soit qu elles souhaitaient un enfant, soit elles n avaient pas de partenaire. [2] Depuis 40 ans, l emploi de la pilule a augmenté à tous les âges. C était, dans ce sondage, le moyen contraceptif le plus utilisé et ce quel que soit l âge (mises à part les ans qui étaient plus nombreuses à porter un stérilet). Au fur et à mesure du temps, son emploi n a fait qu augmenter. Près de 60 % des femmes (57,4 %) parmi celles qui déclaraient «faire quelque chose pour éviter une grossesse» utilisaient la pilule en C était chez les jeunes que l usage de la pilule était le plus important, puisque près de 80,8 % des femmes de ans l utilisaient. En revanche, son utilisation diminuait à partir de 35 ans au profit du stérilet. [1,2] La composition des pilules contraceptives a évolué afin d'améliorer leur tolérance tout en maintenant l'objectif principal : rester une méthode efficace. Actuellement, le seul estrogène utilisé en contraception est l éthynyl-estradiol, molécule de synthèse dont le radical éthinyl résiste à la dégradation hépatique et est responsable des éventuels effets secondaires métaboliques, vasculaires et veineux des pilules estro-progestatives. L éthynyl-estradiol est un facteur de cholestase ; il favorise l insulinorésistance ; il augmente l angiotensinogène, Page 8

11 facteur d hypertension artérielle ; il élève le taux de VLDL et de triglycérides, avec des répercussions métaboliques ; il augmente le HDL cholestérol enfin il modifie l équilibre de la coagulation avec une majoration du risque thrombo-embolique veineux. Les contraceptifs estroprogestatifs ont vu progressivement diminuer leur dosage en éthynyl-estradiol de 50 gamma pour les normodosés jusqu'à 15 gamma pour les mini-dosés, visant ainsi à restreindre les risques thromboembolique et artériel. Les progestatifs norstéroïdes qui leur sont associés ont permis cette baisse des doses d éthynyl-estradiol en tendant parallèlement, de la première à la troisième génération, vers des profils le moins androgéniques possible et de plus en plus antigonadotropes (norgestimate, désogestrel ou gestodène) et faiblement androgéniques (avec peu ou pas d impact sur l insulinorésistance, la prise de poids et l acné). Il existe également d'autres progestatifs non norstéroïdes, comme les dérivés prégnane ou ceux de la spironolactone, qui entrent également dans la composition des estroprogestatifs. La contraception estroprogestative ne se limite pas à la pilule ; elle existe sous forme de patches (patch à coller soi-même sur la peau une fois par semaine, à renouveler chaque semaine pendant trois semaines. La 4 e semaine, sans patch, provoque l apparition des règles) ou d anneaux vaginaux (porté en continu trois semaines avec une semaine d arrêt). Ces deux formes de contraception correspondent à des pilules faiblement dosées en s affranchissant de la contrainte de la prise quotidienne et du risque d oubli. La contraception progestative pure, ne contenant pas d estrogènes de synthèse, fait, pour le moment, essentiellement appel aux micropilules progestatives ou à l implant progestatif qui représentent une alternative intéressante chez les femmes à risque cardio-vasculaire artériel et thromboembolique veineux. L implant, bâtonnet de 4 cm de long et de 2 mm de diamètre, inséré sous la peau du bras sous anesthésie locale, ne concernait que 1,3 % des femmes en Il est efficace trois années d affilée. Il peut être retiré par un médecin dès que la femme le désire. [1] L emploi du stérilet a également évolué : c était, en 2005, le deuxième moyen de contraception le plus utilisé en France puisqu il concernait 24,8 % des françaises. Le recours au stérilet restait le fait des femmes plus âgées et ayant déjà eu des enfants : son utilisation était marginale (4,3 %) chez les moins de 30 ans et ne concernait que 2,4 % des femmes sans enfant. [1] Le stérilet était encore principalement perçu comme méthode de contraception d arrêt (quand le nombre final d enfants souhaités est atteint) et non comme méthode d espacement des naissances [3] Son usage était «réservé» aux femmes plus âgées, ayant eu Page 9

12 le nombre d enfants qu elles désirent, plutôt comme une «dernière» contraception. Ceci en a longtemps fait une particularité française. La Haute Autorité de Santé (HAS), dans la «stratégie de choix des méthodes contraceptives chez la femme» souligne qu il s agit d une méthode pouvant être proposée aux femmes sans enfant. [4] Le stérilet peut être prescrit à toutes les femmes dès lors qu elles n ont pas d infection sexuellement transmissible au moment de la pose, ce qui en fait une méthode de choix de première intention selon les recommandations de l Organisation Mondiale de la Santé (OMS). [5] En 2005, 14 % des femmes utilisaient une méthode de contraception liée à l acte, qu il s agisse du préservatif (80 %), d une méthode locale ou naturelle. L emploi du préservatif était maximum entre 15 et 19 ans (20 % des françaises l utilisaient comme moyen de contraception). Les méthodes naturelles de contraception (abstinence périodique, ou retrait) ont sensiblement diminué au fil des ans, et n étaient pratiquées que par 2,8 % des femmes en Le recours à ces méthodes de contraception non médicales était plus fréquent chez les femmes qui vivaient seules, sans enfant ou qui avaient eu plusieurs partenaires au cours de l année : clairement, la situation affective des femmes influençait le choix de ces pratiques. [1,2] * Source : Baromètre santé de l INPES publié en 2005 Fig 1 : Contraception : principales méthodes selon les âges Page 10

13 L évolution de la sexualité des Françaises et de leur contraception Ce même sondage réalisé en 2005 par INPES montrait que 93,1 % des personnes interrogées (15 à 75 ans) avaient déjà eu des rapports sexuels au cours de leur vie. L âge moyen du premier rapport sexuel était d environ 17,5 ans. Si ce chiffre était resté stable au cours de la dernière décennie, l âge moyen des mères à la naissance de leur premier enfant était en constante augmentation. En 1977, il était de 26,5 ans et en 2004, il était près de 30 ans. [1] La durée de la période entre le premier rapport sexuel et la première maternité était donc en constante augmentation ce qui impliquait, ou ce qui traduisait, l utilisation d une contraception efficace avant le premier enfant plus longue qu auparavant. Toutefois, si dans ce même sondage, 71 % des personnes âgées de 15 à 54 ans qui avaient eu une activité sexuelle l année précédente déclaraient utiliser un moyen de contraception, cette proportion était équivalente à celle déclarée en 2000 (71,0 % vs 69,5 %). [6] Il n en restait pas moins que le taux de recours et de diffusion de la contraception était l un des plus élevés du monde. [2] Malgré la diffusion de la contraception le taux d interruption volontaire de grossesse (IVG) reste stable En dépit d une diffusion massive de la contraception médicale, le recours à l IVG est resté stable depuis 1975 : le taux oscille autour de 14 avortements annuels pour 1000 femmes de ans, soit environ IVG chaque année [7]. Dans l étude INPES de 2005, 17,4 % des femmes âgées de 15 à 54 ans déclaraient avoir déjà eu recours à une IVG. [2] Vilain et Mouquet en 2002 estimaient que près de 40 % des femmes y auraient recours dans leur vie. [7] Peut-on en déduire que la contraception n a aucun effet sur le recours à l IVG? Certainement pas, mais le recours à l IVG est un processus résultant de la succession de plusieurs événements : o en premier lieu, il faut que la femme ait des rapports sexuels alors qu elle ne souhaite pas être enceinte, ensuite, qu elle n utilise pas de méthode contraceptive ou qu elle connaisse un échec de contraception. Face à une grossesse non prévue, elle doit choisir de l interrompre plutôt que de la poursuivre. En 2005, Sophie Champollion interrogeait, dans les mêmes conditions que ce travail, des femmes qui avaient oublié leur pilule et qui n avaient pas eu une attitude correcte pour éviter une grossesse après cet oubli. Si une femme interrogée sur deux n aurait pas laissé évoluer une grossesse accidentelle (attitude, a priori, normale pour une femme prenant une contraception), une sur trois l aurait laissée Page 11

14 évoluer et une sur cinq ne savait pas qu elle aurait été son attitude. Certes les circonstances de survenue d une grossesse non désirée sont très différentes et influent grandement sur la décision mais ces chiffres montraient bien l ambivalence du désir de d enfant et le désarroi de ces femmes. Face à leurs responsabilités dans de telles conditions elles étaient le plus souvent déchirées entre d une part l IVG et d autre part laisser évoluer une grossesse non désirée. [8] Le nombre de grossesses non désirées consciemment, malgré une méthode contraceptive mais dont les modalités de prise n ont pas été respectées, témoigne bien de la force du désir d enfant chez la femme, même si les conditions d accueil de l enfant ne semblent pas réunis. o Après ce choix, souvent douloureux, il convient qu elle accède à temps au système de soins dans le contexte prévu par la loi : terme de la grossesse, lieu de l intervention, etc. Dans une telle succession d événements, la stabilité du nombre d IVG peut traduire soit la stabilité de chacun de ces événements, soit des évolutions contraires qui se compenseraient globalement. Les femmes exposées au risque de grossesse ne sont pas plus nombreuses aujourd hui que dans les années 1970 : l âge au premier rapport sexuel n a que légèrement diminué, la fréquence des rapports sexuels est restée stable et la proportion de femmes sans enfant également. [9] Quant aux femmes exposées au risque de grossesse non prévue, elles sont moins nombreuses qu il y a quelques années en raison d une plus grande diffusion de la contraception moderne : en 1978, 52 % des femmes utilisaient une méthode de contraception médicale (pilule ou stérilet) et la proportion était de 82 % au début des années Ces grossesses non prévues représentaient 46 % des grossesses vers 1975, 36 % quinze ans plus tard et 33 % en [10] Mais, en dépit d une couverture contraceptive fortement médicalisée en France, pour un tiers des femmes, la dernière grossesse, intervenue dans les cinq dernières années, n était pas souhaitée. Parmi ces femmes qui n avaient pas choisi leur dernière grossesse, un tiers n utilisait pas de contraception. Mais, phénomène préoccupant, près de deux grossesses non prévues sur trois survenaient chez des femmes qui déclaraient utiliser un moyen contraceptif au moment de la survenue de la grossesse (23,1 % prenaient la pilule, 19,3 % utilisaient un préservatif, et 7 % le stérilet). La moitié de ces grossesses non souhaitées se terminait par une IVG. [11,12] Les périodes de transition contraceptive (changement de contraception, post partum ), exposaient particulièrement les femmes au Page 12

15 risque d échec de la contraception : en 2004, une femme sur deux avait changé de situation contraceptive dans les six mois précédant le rapport ayant conduit à l IVG. [10] Pourquoi ce paradoxe? o Un nombre important d'ivg était probablement dû à des difficultés de gestion quotidienne de la pratique contraceptive. Ce constat est corroboré par les résultats de l enquête BVA- INPES «Contraception : que savent les Français?» 1 de [13] Ces femmes, en échec de contraception, évoquaient une utilisation incorrecte de la méthode ou la survenue d une difficulté lors de son utilisation : oubli de pilule, mauvaise utilisation ou rupture de préservatif, échec des méthodes naturelles. Parmi les femmes utilisant actuellement la pilule, plus d une sur cinq (21 %) déclaraient l oublier au moins une fois par mois. L étude de Sophie Champollion retrouvait des chiffres d oublis élevés puisque 34 % des patientes interrogées avaient oubliés leur pilule au moins une fois dans les trois derniers mois et 82 % de ces dernières avaient eu un risque de grossesse en ne prenant pas les mesures recommandées en telles circonstances. [8] o Par ailleurs, l âge moyen des femmes au moment de la naissance de leur enfant ne cesse de reculer : il atteint presque 30 ans (29,9 ans) en [14] Le «bon moment pour être mère» nécessite d avoir une relation stable, un logement, une situation professionnelle pour soi et son conjoint, or les études sont de plus en plus longues. Ces raisons pouvaient, elles aussi, expliquer en partie que les femmes aient recours plus fréquemment et plus facilement à une IVG en cas de grossesse non désirée qu avant, notamment chez les plus jeunes. o Le recours à la contraception d urgence était encore inégal. Certes, il augmente régulièrement : en 2005, plus d une femme sur sept (13,7 %) avait eu recours à la contraception d urgence au cours de sa vie (contre 8,4 % en 2000). C est aux âges les plus jeunes (15-24 ans) que ce recours y était le plus fréquent, du fait d un problème de préservatif le plus souvent. En revanche le niveau de connaissance sur la contraception d urgence était assez hétérogène : il était nettement plus élevé dans les classes d âge les plus jeunes, en milieu scolaire. Ceci pouvait s expliquer par l existence d un dispositif 1 Enquête téléphonique auprès d un échantillon national représentatif de la population Française âgée de 15 à 75 ans, de 2004 personnes interrogées du 27 janvier au 7 février 2007 (échantillon construit selon la méthode des quotas appliquée aux variables suivantes : sexe, âge, CSP du chef de famille après stratification par région et catégorie d agglomération). Page 13

16 permettant aux infirmières de délivrer rapidement la contraception d urgence. Par ailleurs, les données du Baromètre santé 2005 [1,2] montraient que les femmes en situation financière difficile, sans travail et/ou avec un niveau d étude bas étaient les moins bien informées sur la contraception d urgence. Les modalités d usage, ainsi que les dispositifs permettant de délivrer la contraception d urgence, étaient relativement méconnus. Seules 11,7 % des femmes de 15 à 54 ans (et 7,1 % des hommes) connaissaient le délai d efficacité reconnue de 72 heures pour prendre la contraception d urgence. Un quart de la population âgée de 15 à 54 ans interrogée ne savait pas qu il est inutile d avoir une ordonnance pour se procurer la contraception d urgence. [6] o Selon l enquête BVA-INPES «Contraception : que savent les Français?» [13], plus de 50 % des Français, et dans la très grande majorité des femmes, choisissaient leur méthode contraceptive seuls sans avoir toujours suffisamment d informations sur les différentes méthodes de contraception. Elles étaient également démunies lorsqu un accident de méthode survenait, car étant insuffisamment informées, elles n adoptaient pas la conduite adéquate à tenir pour éviter la survenue d une grossesse. o Si en 40 ans les méthodes contraceptives ont connu une large diffusion dans la population, elles ont également connu une médicalisation importante. Une «norme médicale contraceptive» s est peu à peu imposée. Progressivement les médecins ont privilégié la prescription des méthodes qu ils jugeaient très efficaces alors que ces méthodes pouvaient ne pas être adaptées aux attentes et au mode de vie des femmes et des couples. En conséquence elles étaient moins bien utilisées et donc moins efficaces. Le fait de permettre aux personnes de choisir leur mode de contraception est associé à une plus grande satisfaction ainsi qu à une meilleure utilisation des méthodes : un choix adapté améliore l efficacité des méthodes contraceptives. Pour être bien acceptée et bien utilisée par les femmes, la méthode contraceptive doit être choisie avec l aide et les conseils d un professionnel de santé. [15] Dès 2004, la Direction générale de la santé a demandé à la HAS d émettre une recommandation de pratique clinique en matière de contraception. Le document intitulé «Stratégies de choix des méthodes contraceptives chez la femme». [4] Destiné aux professionnels de santé, ce document établissait notamment un état des connaissances sur les méthodes contraceptives disponibles. La recommandation s appuyait sur l idée centrale que pour être bien acceptée et bien utilisée, une méthode contraceptive devait être adaptée à la vie affective et sexuelle de chaque femme. Elle Page 14

17 présentait des arguments en faveur de l aide au choix par la femme de sa méthode contraceptive, et préconisait d y associer le couple. Elle proposait enfin des modèles d accompagnement permettant au médecin d amener la femme et le couple à choisir leur contraception. Sur la base de l état des lieux et des recommandations disponibles, la Direction générale de la santé a élaboré une stratégie d actions en matière de contraception. L objectif de cette campagne était d initier une nouvelle «culture contraceptive» en présentant les différents modes de contraception, afin d encourager une démarche de choix réfléchi de la part des utilisateurs comme des prescripteurs. Ceci devrait favoriser une meilleure adaptation et une meilleure utilisation des méthodes contraceptives, et donc contribuer à réduire le nombre de grossesses non désirées. Le public pouvait accéder à la présentation de la campagne sur Internet ( et un numéro vert était mis en place à partir du 15 septembre 2007 pour permettre au public de trouver une réponse aux questions qu il se posait à ce sujet. Cette campagne reposait sur quatre axes : Le premier axe visait à améliorer l information du grand public et de publics cibles (adolescents, notamment sortis du milieu scolaire, population des DOM), ainsi que professionnels de santé. La campagne «la meilleure contraception, c est celle que l on choisit» s inscrivait dans ce cadre. Fig 2 : Campagne de promotion de la contraception lancée le 15 septembre 2007 par le ministère de la santé et l INPES Page 15

18 En outre, des messages d information sur les différentes méthodes contraceptives avaient été intégrés dans le nouveau carnet de santé de la maternité ainsi que dans le dossier guide IVG remis à chaque femme qui demande une IVG. Ces deux situations constituant des périodes de vulnérabilité pour les femmes. Le second axe visait à agir sur la pratique des professionnels de santé, tout particulièrement les médecins, généralistes et gynécologues, les sages-femmes, les pédiatres mais aussi, les pharmaciens et les infirmières scolaires. Des outils étaient mis à leur disposition pour les aider à accompagner les femmes et les couples dans leur demande de contraception. C était le cas des recommandations de pratique clinique intitulées «Stratégies de choix des méthodes contraceptives», des documents de l INPES (Repères pour votre pratique) et de la création d une rubrique spécifique sur le site Internet de la campagne. Page 16

19 Fig 3: Documents de l INPES : «Comment aider une femme à choisir sa contraception?» Page 17

20 L amélioration de l accès à la contraception, notamment pour les mineur(e)s dans les centres de planification ou d éducation familiale entrait dans le troisième axe de cette stratégie qui invitait les professionnels de santé à prendre en compte la situation socio-économique de leurs patientes lors de la prescription d une méthode contraceptive. Le dernier axe concernait l amélioration des connaissances en matière d utilisation des moyens contraceptifs. Les Français, en 2007, étaient satisfaits de leur contraception et s estimaient bien informés L enquête BVA-INPES «Contraception : que savent les Français?» [13], mettait en évidence une très grande satisfaction des Français envers leur contraception puisque 95 % des utilisateurs d un moyen de contraception se déclaraient satisfaits voire même très satisfaits (79 %) du moyen qu ils utilisaient. Les Français sont également nombreux à connaître une diversité de méthodes contraceptives. Sans surprise, la pilule et le préservatif masculin étaient connus par plus de 97 % des Français, et le stérilet par 93 %. Presque les trois quarts des personnes interrogées connaissaient également le préservatif féminin et le diaphragme. La plupart des autres moyens étaient connus par environ un Français sur deux : spermicides 52 %, patch 48 %, implant 44 %, et anneau vaginal 44 %. Au total Les données du Baromètre santé 2005 [1,2] et de l enquête BVA-INPES «Contraception : que savent les Français?» [13], à laquelle ce travail se réfère, semblaient indiquer une stabilisation des pratiques contraceptives. Pourtant la maîtrise de la fécondité soulevait toujours de nombreuses questions, a l égard de la fréquence des échecs contraceptifs. La France, détentrice le record mondial de la contraception médicale réversible, enregistrait près d un tiers de grossesses imprévues. Deux grossesses non voulues sur trois survenaient chez des femmes ayant une contraception. L interrogatoire de ces femmes en «échec de contraception» révélait qu elles attribuaient ces échecs au fait : o qu elles n aient pas choisi leur contraception ; Page 18

21 o d un manque d information ; o d une utilisation incorrecte (ou difficulté : oubli, rupture préservatif, etc.). Ce n était donc probablement pas un problème d accès à la maîtrise de la fécondité mais plutôt un problème d inadéquation entre la prescription médicale et la vie au quotidien, voire une insuffisance d explications. La littérature scientifique internationale le démontre : le fait de permettre aux personnes de choisir leur mode de contraception est associé à une plus grande satisfaction ainsi qu à une meilleure utilisation des méthodes : un choix adapté améliore l efficacité des méthodes contraceptives. Pour être bien acceptée et bien utilisée par les femmes, la méthode contraceptive doit être choisie avec l aide et les conseils d un professionnel de santé. Justification de ce travail - Objectifs Une enquête, sur les mêmes thèmes, pendant le stage chez le praticien, pouvait permettre une comparaison avec le sondage téléphonique de l INPES. En particulier, il semblait intéressant de voir si, quatre ans après, les réponses des patientes venant consulter leur médecin généraliste étaient : o différentes de celles interrogés par téléphone par INPES? (Y avait-il eu des évolutions dans la prévalence des moyens contraceptifs, des IVG, de la contraception d urgence, etc.) o avaient-elles une contraception et l avaient-elles choisie elles-mêmes? Pourquoi n avaient-elles pas choisi elles-mêmes et est-ce que le fait de n avoir pas choisi influait sur la satisfaction? o estimaient-elles avoir eu suffisamment d informations sur leur moyen contraceptif? Est-ce que le fait de n avoir pas eu assez d informations influait sur la satisfaction? o pourquoi avaient-elles choisi tel ou tel moyen de contraception et pourquoi étaientelles amenées à changer de contraception? o existaient-il une différence entre les femmes ayant une contraception régulière et celles qui n utilisaient pas de contraception? Page 19

22 o enfin qui avait recours à la contraception d urgence ou l IVG et dans quelles circonstances. Les réponses à toutes ces interrogations devaient permettre de cerner si la contraception en 2009 posait encore des problèmes aux patientes suivies par leur médecin généraliste. Page 20

23 MATÉRIEL et MÉTHODE Page 21

24 1. Description de l étude Cette étude a été réalisée entre le 3 novembre 2008 et le 30 avril 2009 dans les cabinets de deux médecins généralistes installés en zone urbaine à Châtillon dans les Hauts de Seine. Ces deux médecins étaient mes maîtres de stage durant cette même période correspondant aux six mois de «stage chez le praticien». Il s agissait d un couple marié installé ensemble en secteur II. Les données ont été recueillies de façon prospective sans distinction des deux patientèles. Toutes les femmes qui venaient consulter au cabinet en ma présence ont été sollicitées pour participer à l étude (sauf quelques unes lorsque le tact ou le motif de la consultation rendaient impossible un tel interrogatoire). Elles ont été interrogées quel que fût le motif de consultation, y compris celles qui accompagnaient un autre patient (souvent des mamans qui accompagnaient leur enfant) ; mais chaque femme n a été interrogée qu une seule fois même si elle s était présentée en consultation à plusieurs reprises durant ces six mois de recueil de données. Il n a pas été demandé de consentement écrit mais une information orale sur les objectifs de l étude a été systématiquement donnée. De même, à l issue du questionnaire, une information sur la contraception a été systématiquement délivrée. 2. Ce que l étude cherchait à évaluer Cette étude a été menée grâce à un questionnaire élaboré préalablement et testé par deux médecins généralistes entraînés à ce type d études. Le questionnaire comprenait quatre parties La première partie : étude des caractéristiques générales de la population et de la prévalence de la contraception. Pour cela, il a été demandé : o Quelle est votre situation familiale? Cette question croisée avec celle relative à l utilisation d un moyen contraceptif permettait de voir s il existait une différence dans l usage (ou non) de la contraception en fonction de leur situation familiale. Page 22

25 o Quel âge avez-vous? Cette question croisée avec celle relative à l utilisation d un moyen contraceptif permettait de voir s il existait une différence dans l usage (ou non) de la contraception en fonction de l âge. o Quelle profession exercez-vous? Cette question croisée avec celle relative à l utilisation d une contraception permettait de voir s il existait une différence dans l usage (ou non) de la contraception en fonction de la profession. o Combien avez-vous d enfants? Cette question croisée avec celle relative à l utilisation d un moyen contraceptif permettait de voir s il existait une différence dans l usage (ou non) de la contraception en fonction du nombre d enfants. o Avez-vous une contraception? Cette question permettait d étudier la prévalence de la contraception et de dégager deux bras dans l étude : 1. les femmes qui avaient une contraception au moment du questionnaire ; 2. les femmes qui n avaient pas de contraception Deuxième partie : étude des patientes qui avaient une contraception lors de l étude. Cette partie permettait d étudier : o La fréquence d utilisation des différents moyens contraceptifs. Le préservatif pouvait être employé conjointement à un autre moyen contraceptif dans un but de protection contre les IST. Dans ce cas, il n a pas été considéré comme moyen contraceptif. Page 23

26 o D après les données du Baromètre santé 2005 [1,2], les échecs de contraception étaient dus au fait que les femmes n avaient pas choisi leur contraception et qu elles manquaient d informations. Le questionnaire permettait d étudier : comment avait été fait le choix du moyen contraceptif et les raisons de ce choix ; si les patientes avaient reçu suffisamment d informations sur leur moyen contraceptif et si les informations délivrées avaient jouer un rôle dans ce choix. o La satisfaction des patientes envers leur contraception était également étudiée : globalement, les patientes étaient-elles satisfaites de leur moyen contraceptif? la satisfaction était-elle différente selon les moyens contraceptifs utilisés? est-ce que les patientes qui avaient choisi leur moyen contraceptif étaient plus satisfaites que celles à qui le médecin l avait imposé? est-ce que les patientes qui avaient reçu une information étaient plus satisfaites de leur contraception que les autres? est-ce que le fait de vouloir changer de moyen contraceptif était-il en rapport avec la satisfaction de ce moyen contraceptif? o Le chapitre des femmes ayant une contraception se terminait par l étude des changements de moyen contraceptif : quelles étaient les raisons des changements? les motifs de changement étaient-ils différents suivant les moyens contraceptifs? 2.3. Troisième partie : étude des patientes qui n avaient pas de contraception lors de l interrogatoire. Cette partie permettait d étudier : o Les causes de non contraception et les moyens contraceptifs utilisés antérieurement. Page 24

27 o Le choix de ce moyen contraceptif antérieur et l information qu elles avaient reçue. avaient-elles choisi elles-mêmes? pourquoi ce choix? o La satisfaction des patientes envers leur contraception antérieure était également étudiée. o Les motifs de l arrêt de cette contraception ont également été étudiés Quatrième partie : étude des échecs de la contraception. o L IVG sa prévalence ; sa prévalence en fonction de l âge des patientes ; est-ce que les femmes ayant subi une IVG utilisaient une contraception à ce moment et qu elle était cette contraception? o La contraception d urgence sa prévalence ; sa prévalence en fonction de l âge des patientes ; pourquoi les femmes y avaient eu recours? est-ce que les femmes qui avaient utilisé une contraception d urgence faisaient plus d IVG que les autres? 3. Saisie et exploitation du recueil de données La saisie et l analyse, incluant des méthodes statistiques (indice de confiance à 95%, χ2 et p), des réponses au questionnaire ont été réalisées à l aide du logiciel Sphinx. Les deux maîtres de stage étant informatisés, le questionnaire était installé dans l ordinateur et ouvert en permanence. Les données ont donc été saisies directement lors des consultations. Page 25

28 RÉSULTATS Page 26

29 1. Généralités L étude a été conduite sur 341 femmes. Pour ce chapitre «généralités», les pilules estroprogestatives, les pilules progestatives, les pilules microprogestatives et les autres pilules ont été regroupées sous la dénomination : «contraception orale». Les spermicides, le patch, la contraception d urgence n ont été cités par aucune femme : ils n ont pas été inscrits dans les tableaux de résultats Étude de l usage (ou non) de la contraception en fonction de l âge Tableau I : La contraception en fonction des différentes tranches d âges Moyen contraceptif Âge ans ans ans Plus de 46 ans Total Absence de contraception % % % % % Contraception orale % % % % % Stérilet 1 1.5% % % % % Préservatif 4 5.9% % % 2 6.7% % Implant 0 0.0% 1 0.6% 1 1.4% 1 3.3% 3 0.9% Anneau 2 2.9% 1 0.6% 0 0.0% 0 0.0% 3 0.9% Ligature de trompes 0 0.0% 0 0.0% 0 0.0% 1 3.3% 1 0.3% Total % % % % 341 χ 2 = 53 ; degré de liberté = 18 ; p = La dépendance est très significative. Les valeurs en pourcentages du tableau (blanc) sont les pourcentages en colonne. Page 27

30 1.2. Étude de l usage (ou non) de la contraception en fonction du nombre d enfants? Tableau II : La contraception en fonction du nombre d enfants Nombre d enfants Moyen contraceptif Aucun Un Deux Trois Quatre Total Absence de contraception % % % % % 94 Contraception orale % % % % % 173 Stérilet 1 0.5% % % 0 0.0% % 32 Préservatif % % 5 7.4% % 0 0.0% 35 Implant 1 0.5% 1 1.4% 1 1.5% 0 0.0% 0 0.0% 3 Anneau 3 1.6% 0 0.0% 0 0.0% 0 0.0% 0 0.0% 3 Ligature de trompes 0 0.0% 0 0.0% 1 1.5% 0 0.0% 0 0.0% 1 Total % % % % 3 0.9% 341 χ 2 = 65 ; degré de liberté = 30 ; p = La dépendance est très significative. Les valeurs en pourcentages du tableau (blanc) sont les pourcentages en colonne Étude de l usage (ou non) de la contraception en fonction de la profession? Page 28

31 Tableau III : La contraception en fonction de la catégorie socioprofessionnelle Cat. socioprofessionnelle Moyen contraceptif Femme au foyer Étudiante Ouvrière Commerce Employée Cadre moyen Cadre supérieur Profession libérale Chômage Total Absence de contraception % % % % % % % % % 94 Contraception orale % % % 0 0.0% % % % % % 173 Stérilet 1 4.8% 0 0.0% % 0 0.0% % % % 0 0.0% 0 0.0% 32 Préservatif % 2 5.3% 0 0.0% % % % 0 0.0% 0 0.0% % 35 Implant 0 0.0% 0 0.0% 0 0.0% 0 0.0% 1 0.6% 1 1.3% 1 5.0% 0 0.0% 0 0.0% 3 Anneau 0 0.0% 1 2.6% 0 0.0% 0 0.0% 1 0.6% 1 1.3% 0 0.0% 0 0.0% 0 0.0% 3 Ligature de trompes 0 0.0% 0 0.0% 0 0.0% 0 0.0% 1 0.6% 0 0.0% 0 0.0% 0 0.0% 0 0.0% 1 Total χ 2 = 43 ; degré de liberté = 48 ; p = La dépendance n est pas significative. Les valeurs en pourcentages du tableau (blanc) sont les pourcentages en colonne. Page 29

32 1.4. Étude de l usage (ou non) de la contraception en fonction de la situation familiale? Tableau IV : La contraception en fonction de la situation familiale Situation familiale Moyen contraceptif Célibataire Mariée Concubinage Séparée Divorcée Veuve Total Absence de contraception % % % % % 0 0.0% 94 Contraception orale % % % 0 0.0% % 2 100% 173 Stérilet 1 1.0% % 8 8.0% % % 0 0.0% 32 Préservatif % % 8 8.0% % 1 8.3% 0 0.0% 35 Implant 0 0.0% 2 1.6% 1 1.0% 0 0.0% 0 0.0% 0 0.0% 3 Anneau 3 3.1% 0 0.0% 0 0.0% 0 0.0% 0 0.0% 0 0.0% 3 Ligature de trompes 0 0.0% 1 0.8% 0 0.0% 0 0.0% 0 0.0% 0 0.0% 1 Total χ 2 = 52 ; degré de liberté = 30 ; p = La dépendance est très significative. Les valeurs en pourcentages du tableau (blanc) sont les pourcentages en colonne. Page 30

33 1.5. La prévalence de la contraception Tableau V : La prévalence de la contraception Contraception Citations Intervalle de confiance à 95% Oui %<72.4<77.2% Non %<27.6<32.3% Total 341 χ 2 = 69 ; Degré de liberté = 1 ; p= La différence avec la répartition de référence est très significative. Le χ 2 est calculé avec des effectifs théoriques égaux pour chaque modalité. L intervalle de confiance à 95% est donné pour chaque modalité. Page 31

34 2. Étude des patientes ayant une contraception Cette étude a été conduite sur 247 femmes (IC 95% : 67.7%<72.4<77.2%) 2.1. Les moyens contraceptifs utilisés Tableau VI : Les moyens contraceptifs utilisés Moyens contraceptifs Citations Intervalle de confiance à 95% Pilule estroprogestative %<53.8<60.1% Pilule progestative 9 1.3%<3.6<6.0% Pilule microprogestative %<4.5<7.0% Autre pilule %<8.1<11.5% Stérilet %<13.0<17.1% Préservatif %<14.2<18.5% Implant 3 0.0%<1.2<2.6% Anneau 3 0.0%<1.2<2.6% Ligature de trompes 1 0.0%<0.4<1.2% Total 247 χ 2 = 502 ; degré de liberté = 9 ; p = La différence avec la répartition de référence est très significative. Le χ 2 est calculé avec des effectifs théoriques égaux pour chaque modalité. L intervalle de confiance à 95% est donné pour chaque modalité. Le préservatif utilisé conjointement avec un autre moyen contraceptif dans un but de prévention des IST n a pas été considéré comme étant un moyen de contraception. La «contraception orale» (pilule estroprogestative, pilule progestative, pilule microprogestative et autres pilules) a été utilisée par 173 femmes (IC 95% : 64.3% <70.0<75.8%). Page 32

35 2.2. Étude du choix du moyen contraceptif Tableau VII : Les patientes avaient-elles choisi elles-mêmes leur moyen contraceptif Les patientes ont-elles eu le choix Citations Intervalle de confiance à 95% J ai choisi moi-même %<47.0<53.2% J ai choisi moi-même après information %<23.9<29.2% Je n ai pas choisi %<29.1<34.8% Total 247 χ 2 = 22 ; degré de liberté = 2 ; p = La différence avec la répartition de référence est très significative. Le χ 2 est calculé avec des effectifs théoriques égaux pour chaque modalité. L intervalle de confiance à 95% est donné pour chaque modalité. Sur les 247 patientes, 175 (65.2%<70.9<76.5%) avaient choisi leur moyen contraceptif. Tableau VIII : Les raisons du choix du moyen contraceptif Les raisons du choix Citations Intervalle de confiance à 95% Je ne sais pas %<5.1<7.5% Commodité %<41.8<47.2% Fiabilité %<13.3<17.0% Tolérance %<5.4<7.9% Absence d hormones %<4.1<6.3% Prévention des IST %<7.0<9.8% Raisons médicales %<23.4<28.1% Total des citations 316 χ 2 = 257 ; degré de liberté = 7 ; p = La différence avec la répartition de référence est très significative. Le χ 2 est calculé avec des effectifs théoriques égaux pour chaque modalité. L intervalle de confiance à 95% est donné pour chaque modalité. Plusieurs réponses étaient possibles. Sur les 247 patientes qui avaient une contraception, 72 (29.1%) ont déclaré ne pas avoir choisi elles-mêmes leur moyen contraceptif (voir tableau VII). Parmi ces patientes, 41 (56.9%) ont évoqué des raisons médicales pour expliquer qu elles n avaient pas choisi elles-mêmes. Page 33

36 2.3. Étude de l information des patientes Tableau IX : Les patientes avaient-elles eu suffisamment d informations? Manque d informations Citations Intervalle de confiance à 95% Oui %<23.5<28.8% Non %<76.5<81.8% Total 247 χ 2 = 69 ; degré de liberté = 1 ; p = La différence avec la répartition de référence est très significative. Le χ 2 est calculé avec des effectifs théoriques égaux pour chaque modalité. L intervalle de confiance à 95% est donné pour chaque modalité. Tableau X : Le choix du moyen contraceptif et l information Manque d informations Oui Non Total Choix J ai choisi moi-même % % % J ai choisi moi-même après information 5 8.6% % % Je n ai pas choisi % % % Total % % 247 χ 2 = ; degré de liberté = 2 ; p = La dépendance est très significative. Les valeurs en pourcentages du tableau (blanc) sont les pourcentages en colonne. Sur les 58 patientes qui déclaraient avoir manqué d informations, 28 ont déclaré ne pas avoir choisi elles-mêmes leur moyen contraceptif. Au total, 28 patientes, c'est-à-dire 11.3% (IC 95% : 7.4% <11.3<15.3%) de l ensemble des patientes ayant une contraception avaient à la fois un manque d informations et n avaient pas choisi leur contraception. Page 34

37 2.4. Étude de la satisfaction des patientes envers leur contraception Tableau XI : Satisfaction des patientes de leur contraception Satisfaction contraception actuelle Citations Intervalle de confiance à 95% Insatisfaites %<16.2<20.8% Satisfaites %<83.8<88.4% Total 247 χ 2 = 113 ; degré de liberté = 1 ; p = La différence avec la répartition de référence est très significative. Le χ 2 est calculé avec des effectifs théoriques égaux pour chaque modalité. L intervalle de confiance à 95% est donné pour chaque modalité. Tableau XII : Satisfaction en fonction du moyen contraceptif employé Satisfaction contraception actuelle Insatisfaites Satisfaites Total Moyen contraceptif Pilule estroprogestative 4 3.0% % % Pilule progestative 0 0.0% % 9 3.6% Pilule microprogestative 1 9.1% % % Autre pilule % % % Stérilet % % % Préservatif % % % Implant % % 3 1.2% Anneau 0 0.0% % 3 1.2% Ligature de trompes 0 0.0% % 1 0.4% Total % % 247 χ 2 = ; degré de liberté = 8 ; p = La dépendance est très significative. Les valeurs en pourcentages du tableau (blanc) sont les pourcentages en ligne. Sur les 173 patientes qui déclaraient utiliser une contraception par voie orale, 166 ont déclaré être satisfaites (IC 95% : 93.0%<96.0<98.9%). Page 35

38 Choix Tableau XIII : Les patientes qui avaient choisi leur moyen contraceptif elles-mêmes étaientelles plus satisfaites? Satisfaction contraception actuelle Insatisfaites Satisfaites J ai choisi moi-même % % % J ai choisi moi-même après information % % % Je n ai pas choisi % % % Total % % 247 χ 2 = 7 ; degré de liberté = 2 ; p = La dépendance est significative. Les valeurs en pourcentages du tableau (blanc) sont les pourcentages en colonne. Total Tableau XIV : Les patientes qui avaient eu une information sur leur moyen contraceptif ellesmêmes étaient-elles plus satisfaites? Satisfaction contraception actuelle Insatisfaites Satisfaites Total Manque d informations Oui 3 7.5% % % Non % % % Total % % 247 χ 2 = 7 ; degré de liberté = 1 ; p = La dépendance est très significative. Les valeurs en pourcentages du tableau (blanc) sont les pourcentages en colonne. Tableau XV : Le fait de vouloir changer de moyen contraceptif était-il en rapport avec la satisfaction de ce moyen contraceptif? Désir de changement Satisfaction Insatisfaites Satisfaites Oui % % % Non % % % Total % % 247 χ 2 = 32 ; degré de liberté = 1 ; p = La dépendance est très significative. Les valeurs en pourcentages du tableau (blanc) sont les pourcentages en colonne. Total Page 36

39 2.5. Étude des changements de contraception Sur les 247 patientes qui avaient une contraception, 53 (21.4%) ont déclaré vouloir changer leur moyen contraceptif (voir tableau XV). Tableau XVI : Les raisons du changement de moyen contraceptif Les raisons du changement Citations Intervalle de confiance à 95% Manque de fiabilité 8 1.0%<3.2<5.4% Manque de confort %<10.1<13.9% Désir de grossesse %<4.5<7.0% Plus de rapports 1 0.0%<0.4<1.2% Troubles physiques %<6.1<9.0% Raisons médicales 6 0.5%<2.4<4.3% Total des citations 53 χ 2 = 31 ; degré de liberté= 6 ; p = La différence avec la répartition de référence est très significative. Le χ 2 est calculé avec des effectifs théoriques égaux pour chaque modalité. L intervalle de confiance à 95% est donné pour chaque modalité. Tableau XVII : Les raisons du changement étaient-elles en rapport avec la satisfaction des patientes envers leur moyen contraceptif? Les raisons du changement Satisfaction Insatisfaites Satisfaites Manque de fiabilité % % % Manque de confort % % % Désir de grossesse 2 6.9% % % Plus de rapports 0 0.0% 1 2.7% 1 1.5% Troubles physiques % % % Raisons médicales 0 0.0% % 6 9.1% Total des citations % % 66 χ 2 = 12 ; degré de liberté = 5 ; p = La dépendance est significative. Les valeurs en pourcentages du tableau (blanc) sont les pourcentages en colonne. Total Page 37

La mienne est. La mienne est. en comprimés

La mienne est. La mienne est. en comprimés La mienne est dans mon bras La mienne est au cuivre La mienne est en latex La mienne est sans ordonnance La mienne dure 3 ans La mienne n est pas contraignante La mienne est remboursée La mienne est en

Plus en détail

Protocole. [anonyme et gratuit] Avec la Région, on en parle, on agit.

Protocole. [anonyme et gratuit] Avec la Région, on en parle, on agit. Protocole [anonyme et gratuit] Avec la Région, on en parle, on agit. 1. 2. Descriptif du dispositif Le contexte... p. 4 Les objectifs... p. 5 Les bénéficiaires... p. 5 Le chéquier et les coupons... p.

Plus en détail

Contraception après 40 ans

Contraception après 40 ans Contraception après 40 ans Stratégies de choix des méthodes contraceptives chez la femme. Recommandations pour la pratique clinique Décembre 2004. ANAES/AFSSAPS Un vaste choix contraceptif Contraception

Plus en détail

P.S.E. 1 ère situation d évaluation

P.S.E. 1 ère situation d évaluation Lycée X Ville Session 201 P.S.E. 1 ère situation d évaluation Première Bac Professionnel Spécialité du diplôme Académie de Nancy-Metz Durée : 55 minutes NOM :. Prénom :. NOTE : / 18 NOTE : / 09 FOLIO :

Plus en détail

ETUDE DE MARCHE : LA CONTRACEPTION

ETUDE DE MARCHE : LA CONTRACEPTION ETUDE DE MARCHE : LA CONTRACEPTION INTRODUCTION Autrefois, l'avortement était prohibé par l'apanage des familles nombreuses et par l'influence de l'église qui classaient la contraception au rang de délit.

Plus en détail

LA CONTRACEPTION SUR L INFORMATION REÇUE EN

LA CONTRACEPTION SUR L INFORMATION REÇUE EN LA CONTRACEPTION 1 SATISFACTION DES PATENTES SUR L INFORMATION REÇUE EN POST PARTUM INTRODUCTION Contexte : 2 Élargissement des compétences de SF (contraception & gynécologie de prévention) (1) Rôle dans

Plus en détail

Un Pass santé contraception. pour les jeunes francilien-ne-s

Un Pass santé contraception. pour les jeunes francilien-ne-s Un Pass santé contraception pour les jeunes francilien-ne-s Mardi 26 avril 2011 Lycée Elisa Lemonnier Contacts Presse Emmanuel Georges-Picot 01.53.85.57.33 emmanuel.georges-picot@iledefrance.fr Véronique

Plus en détail

_GUIDE À L ATTENTION DES PROFESSIONNELS DE SANTÉ_

_GUIDE À L ATTENTION DES PROFESSIONNELS DE SANTÉ_ _GUIDE À L ATTENTION DES PROFESSIONNELS DE SANTÉ_ INTRODUCTION L accès à la contraception, sans autorisation parentale, est un droit pour les mineur(e)s. Néanmoins, dans la réalité, les jeunes ayant besoin

Plus en détail

La mienne est. en comprimés

La mienne est. en comprimés La mienne est dans mon bras La mienne est au cuivre La mienne est en latex La mienne est La mienne sans ordonnance dure 3 ans La mienne n est La mienne est pas contraignante hebdomadaire La mienne est

Plus en détail

Les jeunes non mariés

Les jeunes non mariés Les jeunes non mariés et les grossesses non désirées Introduction Il est important de veiller à ce que les jeunes non mariés disposent d informations et de services de contraception. Les grossesses non

Plus en détail

region guide sante bis:mise en page 1 05/03/13 09:24 Page1 Guide pratique à l attention des professionnels de santé URPS DE BIOLOGIE MÉDICALE PACA

region guide sante bis:mise en page 1 05/03/13 09:24 Page1 Guide pratique à l attention des professionnels de santé URPS DE BIOLOGIE MÉDICALE PACA region guide sante bis:mise en page 1 05/03/13 09:24 Page1 Guide pratique à l attention des professionnels de santé URPS DE BIOLOGIE MÉDICALE PACA region guide sante bis:mise en page 1 05/03/13 09:24 Page2

Plus en détail

FP2020 Estimations pour les Indicateurs de base CAMEROUN

FP2020 Estimations pour les Indicateurs de base CAMEROUN FP2020 Estimations pour les Indicateurs de base CAMEROUN Publié en novembre 2014 Afin de bien former des interventions, évaluer les progrès, et selon le cas, raffiner leurs stratégies, les décideurs ont

Plus en détail

Chez les étudiantes consommatrices de cannabis, 2 fois plus de recours à la pilule du lendemain et 4 fois plus d IVG

Chez les étudiantes consommatrices de cannabis, 2 fois plus de recours à la pilule du lendemain et 4 fois plus d IVG Dossier de presse 11 février 2014 Enquête santé / Vie étudiante / Chiffres clés La sexualité des étudiants en 2013 8 ème enquête nationale Chez les étudiantes consommatrices de cannabis, 2 fois plus de

Plus en détail

LA PROPOSITION DE LA VACCINATION ANTI-PAPILLOMAVIRUS: INFORMATIONS TRANSMISES ET VECU DE LA PROPOSITION

LA PROPOSITION DE LA VACCINATION ANTI-PAPILLOMAVIRUS: INFORMATIONS TRANSMISES ET VECU DE LA PROPOSITION LA PROPOSITION DE LA VACCINATION ANTI-PAPILLOMAVIRUS: INFORMATIONS TRANSMISES ET VECU DE LA PROPOSITION ETUDE QUALITATIVE REALISEE AUPRES DE MEDECINS GENERALISTES DU JURA ET DE COUPLES ADOLESCENTES/ REPRESENTANTS

Plus en détail

Santé des étudiants et précarité : éléments de contexte

Santé des étudiants et précarité : éléments de contexte Santé des étudiants et précarité : éléments de contexte Dossier de synthèse documentaire et bibliographique Réactualisation - novembre 2011 Marseille : 18, rue Stanislas Torrents 13006 Marseille Tél. :

Plus en détail

LE DOSSIER PHARMACEUTIQUE

LE DOSSIER PHARMACEUTIQUE LE DOSSIER PHARMACEUTIQUE Septembre 2011 Arnaud ZEGIERMAN Amandine MESSINA www.institut-viavoice.com Viavoice Tel : +33(0)1 40 54 13 71 Mieux comprendre l opinion pour agir 9 rue Huysmans 75006 Paris +33

Plus en détail

PROMOUVOIR LA SANTÉ ET LES DROITS SEXUELS ET REPRODUCTIFS

PROMOUVOIR LA SANTÉ ET LES DROITS SEXUELS ET REPRODUCTIFS PROMOUVOIR LA SANTÉ ET LES DROITS SEXUELS ET REPRODUCTIFS Positionnement en vue de la session spéciale des (22 septembre 2014) 2 1. FACE À UN AVENIR INCERTAIN, LES GOUVERNEMENTS DOIVENT SE REMOBILISER

Plus en détail

Les micro-entrepreneurs, les travailleurs non-salariés, la crise et l assurance

Les micro-entrepreneurs, les travailleurs non-salariés, la crise et l assurance Septembre 2013 Contact: Frédéric Dabi 01 45 84 14 44 Frederic.dabi@ifop.com Les micro-entrepreneurs, les travailleurs non-salariés, la crise et l assurance pour Note méthodologique Etude réalisée pour:

Plus en détail

0.232.112.21. Liste des règles 1. Texte original. (Etat le 1 er septembre 2008)

0.232.112.21. Liste des règles 1. Texte original. (Etat le 1 er septembre 2008) Texte original 0.232.112.21 Règlement d exécution commun à l arrangement de Madrid concernant l enregistrement international des marques et au protocole relatif à cet arrangement Adopté par l Assemblée

Plus en détail

La planification familiale

La planification familiale La planification familiale après l avortement spontané ou provoqué Introduction Les grossesses non désirées sont l une des principales raisons pour lesquelles les femmes choisissent d avorter. Beaucoup

Plus en détail

Dossier de suivi de stage d observation en entreprise en classe de 3 ème

Dossier de suivi de stage d observation en entreprise en classe de 3 ème Année scolaire 2014 2015 Dossier de suivi de stage d observation en entreprise en classe de 3 ème STAGE 3 ème Du 02/02/2015 au 06/02/2015 Nom et prénom de l élève : Classe de : Projet d orientation : Nom

Plus en détail

Le guide du bon usage des médicaments

Le guide du bon usage des médicaments Le guide du bon usage des médicaments Les médicaments sont là pour vous aider mais......ils ont parfois du mal à vivre ensemble. Votre médecin et votre pharmacien peuvent adapter votre traitement pour

Plus en détail

PARTIE 1. Phénoménologie

PARTIE 1. Phénoménologie TABLE DES MATIÈRES Du même auteur........................................ Table des matières....................................... Abréviations........................................... Sigles.................................................

Plus en détail

1. Les comptes de dépôt et d épargne

1. Les comptes de dépôt et d épargne 1. Les comptes de dépôt et d épargne 1.1 Les comptes de dépôt 1.1.1 Le taux de possession d un compte de dépôt Le premier constat est celui d un accès important aux comptes de dépôt, quelle que soit la

Plus en détail

LA CAISSE PRIMAIRE D ASSURANCE MALADIE (CPAM) COMMENT ÇA MARCHE?

LA CAISSE PRIMAIRE D ASSURANCE MALADIE (CPAM) COMMENT ÇA MARCHE? LA CAISSE PRIMAIRE D ASSURANCE MALADIE (CPAM) COMMENT ÇA MARCHE? La CPAM (sécurité sociale) permet d être remboursé entre 15 et 100% en fonction des soins donnés. Une mutuelle peut prendre en charge le

Plus en détail

Les prérogatives du mineur sur sa santé

Les prérogatives du mineur sur sa santé 5e Rencontres médico-juridico-sociales autour de l enfant Protection de l enfance et santé Les prérogatives du mineur sur sa santé Claire Quennesson - Doctorante CERFAP Introduction Mineur Personne âgée

Plus en détail

Des soins après avortement : Amis des Jeunes. Cartes à conseils 1-6

Des soins après avortement : Amis des Jeunes. Cartes à conseils 1-6 Des soins après avortement : Amis des Jeunes Cartes à conseils 1-6 SAA: Avant l intervention Accueillir cordialement la cliente et la mettre à l aise Garantir la confidentialité et l intimité Prendre les

Plus en détail

les travailleurs non-salari

les travailleurs non-salari Septembre 2013 Contact: Frédéric Dabi 01 45 84 14 44 Frederic.dabi@ifop.com Les micro-entrepreneurs, les travailleurs non-salari salariés, s, la crise et l assurancel pour Note méthodologique Etude réalisée

Plus en détail

Livret des nouveaux anticoagulants oraux. Ce qu il faut savoir pour bien gérer leur utilisation

Livret des nouveaux anticoagulants oraux. Ce qu il faut savoir pour bien gérer leur utilisation Livret des nouveaux anticoagulants oraux Ce qu il faut savoir pour bien gérer leur utilisation DONNÉES DU PATIENT Nom Adresse Tél MÉDECIN TRAITANT Nom Adresse Tél SPÉCIALISTE Nom Hôpital Tél MÉDICAMENT

Plus en détail

info ROACCUTANE Brochure d'information sur la contraception destinée aux patientes traitées par Roaccutane Roaccutane

info ROACCUTANE Brochure d'information sur la contraception destinée aux patientes traitées par Roaccutane Roaccutane Roaccutane isotrétinoïne Brochure d'information sur la contraception destinée aux patientes traitées par Roaccutane info ROACCUTANE RM SM MANAGEMENT Programme de prévention de la grossesse SOMMAIRE 3.

Plus en détail

DIPLOME D'ETAT DE SAGE-FEMME

DIPLOME D'ETAT DE SAGE-FEMME Université d'angers, École de Sages-femmes René ROUCHY DIPLOME D'ETAT DE SAGE-FEMME Première prescription de contraception chez les adolescentes : pratique des médecins généralistes et gynécologues des

Plus en détail

LIGNES DIRECTRICES CLINIQUES TOUT AU LONG DU CONTINUUM DE SOINS : Objectif de ce chapitre. 6.1 Introduction 86

LIGNES DIRECTRICES CLINIQUES TOUT AU LONG DU CONTINUUM DE SOINS : Objectif de ce chapitre. 6.1 Introduction 86 LIGNES DIRECTRICES CLINIQUES TOUT AU LONG DU CONTINUUM DE SOINS : ÉTABLISSEMENT DE LIENS ENTRE LES PERSONNES CHEZ QUI UN DIAGNOSTIC D INFECTION À VIH A ÉTÉ POSÉ ET LES SERVICES DE SOINS ET DE TRAITEMENT

Plus en détail

BSM 9.0 ESSENTIALS. Nouveaux utilisateurs de Business Service Management (BSM) 9.0, parmi lesquels :

BSM 9.0 ESSENTIALS. Nouveaux utilisateurs de Business Service Management (BSM) 9.0, parmi lesquels : BSM 9.0 ESSENTIALS PUBLIC CIBLE Nouveaux utilisateurs de Business Service Management (BSM) 9.0, parmi lesquels : Administrateurs de base de données Administrateurs système Administrateurs réseau Directeurs

Plus en détail

Les Français et l assurance santé

Les Français et l assurance santé Mai 2013 Contacts : 01 45 84 14 44 Jérôme Fourquet Magalie Gérard prénom.nom@ifop.com Les Français et l assurance santé pour Note méthodologique Etude réalisée pour : Groupama Assurances Echantillon :

Plus en détail

BAROMÈTRE DE LA PROTECTION SOCIALE DES AGENTS TERRITORIAUX

BAROMÈTRE DE LA PROTECTION SOCIALE DES AGENTS TERRITORIAUX BAROMÈTRE DE LA PROTECTION SOCIALE DES AGENTS TERRITORIAUX Avril 2009 SOMMAIRE 1. La méthodologie 3 A. L évolution du système de protection sociale 5 B. Les pratiques en matière de protection sociale 9

Plus en détail

Focus sur les pratiques de consolidation des groupes en France. Restitution de l étude ESCP-Fidanza 2012"

Focus sur les pratiques de consolidation des groupes en France. Restitution de l étude ESCP-Fidanza 2012 Focus sur les pratiques de consolidation des groupes en France Restitution de l étude ESCP-Fidanza 2012" SOMMAIRE 1 Structure de l échan0llon p. 3 4 2 Acteurs comptables p. 5 6 3 Organisa0on et ou0ls de

Plus en détail

LES CONDITIONS D ACCÈS AUX SERVICES BANCAIRES DES MÉNAGES VIVANT SOUS LE SEUIL DE PAUVRETÉ

LES CONDITIONS D ACCÈS AUX SERVICES BANCAIRES DES MÉNAGES VIVANT SOUS LE SEUIL DE PAUVRETÉ 3. Les crédits 3.1 Les crédits en cours 3.1.1 Les ménages ayant au moins un crédit en cours Un peu plus du quart, 31%, des ménages en situation de déclarent avoir au moins un crédit en cours. Il s agit

Plus en détail

PLANIFICATION FAMILIALE 5

PLANIFICATION FAMILIALE 5 PLANIFICATION FAMILIALE 5 El-Arbi Housni Le Programme National de Planification Familiale a été établi au Maroc sous l'entière responsabilité du ministère de la Santé en 1966. Ce programme a gagné beaucoup

Plus en détail

Les Français et les nuisances sonores. Ifop pour Ministère de l Ecologie, du Développement Durable et de l Energie

Les Français et les nuisances sonores. Ifop pour Ministère de l Ecologie, du Développement Durable et de l Energie Les Français et les nuisances sonores Ifop pour Ministère de l Ecologie, du Développement Durable et de l Energie RB/MCP N 112427 Contacts Ifop : Romain Bendavid / Marion Chasles-Parot Département Opinion

Plus en détail

TEST DE DÉPISTAGE DE L IMMUNITÉ CONTRE LE

TEST DE DÉPISTAGE DE L IMMUNITÉ CONTRE LE TEST DE DÉPISTAGE DE L IMMUNITÉ CONTRE LE 14 TÉTANOS ET LA ROUGEOLE 14.1 INTRODUCTION Soumaïla MARIKO Comme on l a déjà précisé au chapitre 1, des tests de dépistage de l immunité contre le tétanos et

Plus en détail

NOUS SOIGNONS CEUX QUE LE MONDE OUBLIE PEU A PEU

NOUS SOIGNONS CEUX QUE LE MONDE OUBLIE PEU A PEU 1/ Résultats de l enquête sur la couverture vaccinale et l accès aux soins de santé des populations roms sur Bruxelles 2/ Quelques bonnes pratiques: «film» 3/ Piste pour la suite NOUS SOIGNONS CEUX QUE

Plus en détail

THÈSE POUR LE DIPLÔME D ÉTAT DOCTEUR EN MÉDECINE

THÈSE POUR LE DIPLÔME D ÉTAT DOCTEUR EN MÉDECINE 1 Année 2013 UNIVERSITÉ PARIS DIDEROT - PARIS 7 FACULTÉ DE MÉDECINE THÈSE POUR LE DIPLÔME D ÉTAT DE DOCTEUR EN MÉDECINE PAR n LAPASSET (LAPASSET-HAFID) AURORE MAGALI PIERRETTE Née le 13 Janvier 1985, à

Plus en détail

41% LA PRISE DE DÉCISION DES MÉNAGES ET L UTILISATION DE LA CONTRACEPTION EN ZAMBIE. Note de recherche

41% LA PRISE DE DÉCISION DES MÉNAGES ET L UTILISATION DE LA CONTRACEPTION EN ZAMBIE. Note de recherche Note de recherche NOVEMBRE 2013 PAR KATE BELOHLAV ET MAHESH KARRA LA PRISE DE DÉCISION DES MÉNAGES ET L UTILISATION DE LA CONTRACEPTION EN ZAMBIE Les besoins non satisfaits en planification familiale correspondent

Plus en détail

Les personnes âgées et le système de santé : quelles sont les répercussions des multiples affections chroniques?

Les personnes âgées et le système de santé : quelles sont les répercussions des multiples affections chroniques? Janvier 2011 Les personnes âgées et le système de santé : quelles sont les répercussions des multiples affections chroniques? Introduction Les soins dispensés aux patients souffrant d affections chroniques

Plus en détail

Regards croisés sur l auto-entrepreunariat

Regards croisés sur l auto-entrepreunariat Regards croisés sur l auto-entrepreunariat Septembre 2013 Toute publication totale ou partielle doit impérativement utiliser la mention complète suivante : «Sondage OpinionWay pour l Union des Auto-Entrepreneurs

Plus en détail

ENQUÊTE SALARIÉS. VIAVOICE Mieux comprendre l opinion pour agir 178 rue de Courcelles 75 017 Paris + 33 (0)1 40 54 13 90 www.institut-viavoice.

ENQUÊTE SALARIÉS. VIAVOICE Mieux comprendre l opinion pour agir 178 rue de Courcelles 75 017 Paris + 33 (0)1 40 54 13 90 www.institut-viavoice. Délégation interministérielle à la Famille ENQUÊTE SALARIÉS Baromètre de l Observatoire de la parentalité en entreprise, en partenariat avec la Délégation interministérielle à la famille et l Union nationale

Plus en détail

Observatoire Gleeden de l infidélité

Observatoire Gleeden de l infidélité 16 janvier 2014 N 111 730 Enquêtes auprès d un échantillon national représentatif de 804 Français âgés de 18 ans et plus Contacts : 01 72 34 94 64 / 94 13 François Kraus / Anne-Sophie Vautrey Prenom.nom@ifop.com

Plus en détail

Sondage sur le phénomène de la cyberintimidation en milieu scolaire. Rapport présenté à la

Sondage sur le phénomène de la cyberintimidation en milieu scolaire. Rapport présenté à la Sondage sur le phénomène de la cyberintimidation en milieu scolaire Rapport présenté à la Mars 2008 Tables des matières Contexte et objectifs.... 2 Page Méthodologie.3 Profil des répondants...6 Faits saillants..10

Plus en détail

Malgré une image des banques entachée par la crise, les Français restent très attachés à leur agence bancaire

Malgré une image des banques entachée par la crise, les Français restent très attachés à leur agence bancaire Résultats de l enquête Ifop/Wincor sur les relations des Français à leur agence bancaire Malgré une image des banques entachée par la crise, les Français restent très attachés à leur agence bancaire -

Plus en détail

L évolution des modes de communication, comment adapter les enquêtes en population générale? L expérience de l enquête KABP VIH/sida 2010

L évolution des modes de communication, comment adapter les enquêtes en population générale? L expérience de l enquête KABP VIH/sida 2010 L évolution des modes de communication, comment adapter les enquêtes en population générale? L expérience de l enquête KABP VIH/sida 2010 Session 2 : Méthodes Nathalie Beltzer, ORS Île-de-France Et le

Plus en détail

CE QU IL FAUT SAVOIR PARTICIPATION À UN ESSAI CLINIQUE SUR UN MÉDICAMENT

CE QU IL FAUT SAVOIR PARTICIPATION À UN ESSAI CLINIQUE SUR UN MÉDICAMENT CE QU IL FAUT SAVOIR PARTICIPATION À UN ESSAI CLINIQUE SUR UN MÉDICAMENT Sommaire Comment se fait la recherche sur un nouveau médicament? (page 1) A quoi sert la recherche sur un nouveau médicament? (page

Plus en détail

hôpital handicap Santé mutuelle aide médicale d urgence médecin de garde carte SIS maison médicale pharmacie planning familial

hôpital handicap Santé mutuelle aide médicale d urgence médecin de garde carte SIS maison médicale pharmacie planning familial carte SIS mutuelle aide médicale d urgence handicap planning familial maison médicale hôpital pharmacie médecin de garde Santé Je vis en Belgique. Ai-je droit aux soins de santé? En Belgique, tout le monde

Plus en détail

VIH : Parlons-en franchement!

VIH : Parlons-en franchement! VihCouv_vert(2011_02) 08/02/11 13:27 Page1 DESSINS PHILIPPE DELESTRE VIH : Parlons-en franchement! VIH : Parlons-en franchement! LE VIH C EST QUOI? Le VIH est un virus. C est le virus du Sida. VIH ÇA VEUT

Plus en détail

Précarité sociale et recours aux soins dans les établissements de soins du Tarn-et-Garonne

Précarité sociale et recours aux soins dans les établissements de soins du Tarn-et-Garonne O B S E R V A T O I R E R E G I O N A L D E L A S A N T E D E M I D I - P Y R E N E E S Précarité sociale et recours aux soins dans les établissements de soins du Tarn-et-Garonne Novembre 2007 SYSTEME

Plus en détail

Trouver un job grâce au numérique : les défis du marché du recrutement en ligne

Trouver un job grâce au numérique : les défis du marché du recrutement en ligne Observatoire Orange - Terrafemina Trouver un job grâce au numérique : les défis du marché du recrutement en ligne Sondage de l institut CSA avec Fiche technique du sondage L institut CSA a réalisé pour

Plus en détail

Sociologie des joueurs en ligne

Sociologie des joueurs en ligne Mars 2013 Sociologie des joueurs en ligne Enquête ARJEL 2012 Autorité de régulation des jeux en ligne 2 Propos introductifs à l enquête sur la sociologie des joueurs Au-delà de la publication trimestrielle

Plus en détail

Une forte dynamique des prescriptions de ces nouveaux anti-coagulants oraux

Une forte dynamique des prescriptions de ces nouveaux anti-coagulants oraux 27 novembre 2013 Nouveaux anti-coagulants oraux : une étude de l Assurance Maladie souligne la dynamique forte de ces nouveaux médicaments et la nécessité d une vigilance accrue dans leur utilisation Les

Plus en détail

1 ère manche Questions fermées

1 ère manche Questions fermées Quiz VIH 2011 1 ère manche Questions fermées Crips Ile-de-France / Mise à jour : août 2015 Thème : Dépistage Un test VIH négatif indique toujours que la personne qui a fait le test n est pas contaminée

Plus en détail

SUPER GO UN PROGRAMME DE RENFORCEMENT DES JEUNES FILLES

SUPER GO UN PROGRAMME DE RENFORCEMENT DES JEUNES FILLES SUPER GO UN PROGRAMME DE RENFORCEMENT DES CAPACITES DES JEUNES FILLES CONTEXTE DU PROGRAMME SUPER GO Féminisation du VIH : quelques chiffres clés (EIS-2005) 0,4% des filles de 15 à 19 ans sont infectées

Plus en détail

LES FRANÇAIS ET LA COMPLEMENTAIRE SANTE

LES FRANÇAIS ET LA COMPLEMENTAIRE SANTE Centre de Recherche pour l Etude et l Observation des Conditions de Vie LES FRANÇAIS ET LA COMPLEMENTAIRE SANTE Anne LOONES Marie-Odile SIMON Août 2004 Département «Evaluation des Politiques Sociales»

Plus en détail

La couverture complémentaire santé des jeunes

La couverture complémentaire santé des jeunes La couverture complémentaire santé des jeunes en France et dans les Pays de la Loire 2013 Décembre www.santepaysdelaloire.com Auteur Sandrine David, Dr Anne Tallec, Observatoire régional de la santé (ORS)

Plus en détail

Un nouveau regard de l assurance au féminin : la «Hub Decider Woman» Paris, le 8 juin 2011

Un nouveau regard de l assurance au féminin : la «Hub Decider Woman» Paris, le 8 juin 2011 Résultats du premier Observatoire des femmes et l assurance Un nouveau regard de l assurance au féminin : la «Hub Decider Woman» Paris, le 8 juin 2011 Fiche méthodologique Cible : Hommes et femmes âgés

Plus en détail

Le cadre général de la loi du 21 Germinal An XI

Le cadre général de la loi du 21 Germinal An XI Le cadre général de la loi du 21 Germinal An XI par Eric Fouassier 1 Mars 2003 La pharmacie sous l Ancien Régime et la Révolution Avant la Révolution, la réglementation de la profession pharmaceutique

Plus en détail

Les internautes et les comparateurs de prix

Les internautes et les comparateurs de prix FM N 19410 Contact L Atelier : Sandra Edouard Baraud Tél : 01 43 16 90 22 sandra.edouardbaraud@atelier.net, Contact Ifop : Frédéric Micheau Tél : 01 45 84 14 44 frederic.micheau@ifop.com pour Les internautes

Plus en détail

L OBSERVATOIRE LCL EN VILLE - RÉALISÉ PAR BVA L ÉCONOMIE DU PARTAGE, ZOOM SUR LES JEUNES URBAINS. Juin 2014

L OBSERVATOIRE LCL EN VILLE - RÉALISÉ PAR BVA L ÉCONOMIE DU PARTAGE, ZOOM SUR LES JEUNES URBAINS. Juin 2014 L OBSERVATOIRE LCL EN VILLE - RÉALISÉ PAR BVA L ÉCONOMIE DU PARTAGE, ZOOM SUR LES JEUNES URBAINS Juin 2014 Contacts BVA : Céline BRACQ Directrice BVA Opinion Lilas BRISAC Chargée d études 01 71 16 88 00

Plus en détail

Les Français et leur sommeil Dossier de presse Mars 2008

Les Français et leur sommeil Dossier de presse Mars 2008 Les Français et leur sommeil Dossier de presse Mars 2008 1 Sommaire Enquête sur les représentations, les attitudes, les connaissances et les pratiques du sommeil des jeunes adultes en France...3 Les durées

Plus en détail

NOTORIETE DE L ECONOMIE SOCIALE SOLIDAIRE ET ATTENTES DE LA JEUNESSE

NOTORIETE DE L ECONOMIE SOCIALE SOLIDAIRE ET ATTENTES DE LA JEUNESSE NOTORIETE DE L ECONOMIE SOCIALE SOLIDAIRE ET ATTENTES DE LA JEUNESSE - Note de synthèse de l'institut CSA - N 1100760 Juin 2011 2, rue de Choiseul CS 70215 75086 Paris cedex 02 Tél. (33) 01 44 94 59 11

Plus en détail

Sondage national auprès des primo-votants à l élection présidentielle 2012

Sondage national auprès des primo-votants à l élection présidentielle 2012 Sondage national auprès des primo-votants à l élection présidentielle 2012 Un sondage Anacej / Ifop L Anacej a lancé en novembre 2011 la campagne 2012, je vote pour inciter les jeunes à vérifier leur inscription

Plus en détail

EVALUATION DES TECHNOLOGIES DE SANTÉ ANALYSE MÉDICO-ÉCONOMIQUE. Efficacité et efficience des hypolipémiants Une analyse centrée sur les statines

EVALUATION DES TECHNOLOGIES DE SANTÉ ANALYSE MÉDICO-ÉCONOMIQUE. Efficacité et efficience des hypolipémiants Une analyse centrée sur les statines EVALUATION DES TECHNOLOGIES DE SANTÉ ANALYSE MÉDICO-ÉCONOMIQUE Efficacité et efficience des hypolipémiants Une analyse centrée sur les statines Juillet 2010 Mise à jour Septembre 2010 1 Le rapport complet

Plus en détail

Fiche Action 6.D.6. ACTIV G (Fédération des Centres sociaux de la Nièvre)

Fiche Action 6.D.6. ACTIV G (Fédération des Centres sociaux de la Nièvre) Fiche Action 6.D.6 ACTIV G (Fédération des Centres sociaux de la Nièvre) Axe Schéma Régional de Prévention 3.1. LES ADOLESCENTS ET JEUNES ADULTES : Développement dès l enfance des capacités des adolescents

Plus en détail

étud Expat LMDE/CFE 2011-2012 études à l étranger (hors programme d échanges universitaires) www.lmde.com

étud Expat LMDE/CFE 2011-2012 études à l étranger (hors programme d échanges universitaires) www.lmde.com étud Expat LMDE/CFE 2011-2012 études à l étranger (hors programme d échanges universitaires) www.lmde.com étud Expat LMDE/CFE Vous avez décidé de poursuivre vos études à l étranger et vous vous inscrivez

Plus en détail

LES FRANÇAIS, L ÉPARGNE & LA RETRAITE

LES FRANÇAIS, L ÉPARGNE & LA RETRAITE 201 LES FRANÇAIS, L ÉPARGNE & LA RETRAITE Jérôme JAFFRÉ Directeur du Centre d Études et de Connaissances sur l Opinion Publique Jean-Pierre GAILLARD Président du Cercle des Epargnants Philippe CREVEL Secrétaire

Plus en détail

Sommaire. - 1 - La méthodologie... 1. - 2 - Les résultats de l'étude... 4

Sommaire. - 1 - La méthodologie... 1. - 2 - Les résultats de l'étude... 4 FM N 111528 Contact Ifop : Frédéric Micheau Département Opinion et Stratégies d'entreprise frederic.micheau@ifop.com 35 rue de la gare 75019 Paris Tél : 01 45 84 14 44 Fax : 01 45 85 59 39 pour Les Français

Plus en détail

PARTICIPATION À UN ESSAI CLINIQUE SUR UN MÉDICAMENT CE QU IL FAUT SAVOIR

PARTICIPATION À UN ESSAI CLINIQUE SUR UN MÉDICAMENT CE QU IL FAUT SAVOIR PARTICIPATION À UN ESSAI CLINIQUE SUR UN MÉDICAMENT CE QU IL FAUT SAVOIR SOMMAIRE COMMENT SE FAIT LA RECHERCHE SUR UN NOUVEAU MÉDICAMENT?...p. 3 À QUOI SERT LA RECHERCHE?...p. 4 QUELLES SONT LES GARANTIES?...p.

Plus en détail

La Mutuelle Des Etudiants, 10 ans de lutte contre le VIH

La Mutuelle Des Etudiants, 10 ans de lutte contre le VIH La Mutuelle Des Etudiants, 10 ans de lutte contre le VIH www.lmde.com La Mutuelle des Étudiants - LMDE : mutuelle soumise aux dispositions du livre II du code de la Mutualité. SIREN 431 791 672. Siège

Plus en détail

Le bilan comparatif des médicaments (BCM): où en sommes-nous?

Le bilan comparatif des médicaments (BCM): où en sommes-nous? Promouvoir l utilisation sécuritaire des médicaments Le bilan comparatif des médicaments (BCM): où en sommes-nous? My-Lan Pham-Dang, MSc. Formatrice ISMP Canada 10 juin 2010 Hôpital Général Juif Institute

Plus en détail

Formulaire de demande(s) auprès de la MDPH

Formulaire de demande(s) auprès de la MDPH Tampon dateur de la MDPH Formulaire de demande(s) auprès de la MDPH N 13788*01 A - Identification de l enfant ou de l adulte concerné par la demande Nom de naissance : Nom d épouse ou nom d usage : Prénom(s)

Plus en détail

R.C. Professionnelle Proposition

R.C. Professionnelle Proposition R.C. Professionnelle Proposition AMMA ASSURANCES a.m. Association d assurance mutuelle à cotisations fixes conformément à l article 2, 2 de la Loi du 25.06.1992 (M.B. 20.08.1992) agréée sous le code 0126

Plus en détail

Définition, finalités et organisation

Définition, finalités et organisation RECOMMANDATIONS Éducation thérapeutique du patient Définition, finalités et organisation Juin 2007 OBJECTIF Ces recommandations visent à présenter à l ensemble des professionnels de santé, aux patients

Plus en détail

Questionnaire destiné aux parents Médiation

Questionnaire destiné aux parents Médiation Questionnaire destiné aux parents Médiation Si vous êtes intéressé/e par une médiation ou si vous souhaitez en savoir plus sur ce que peut vous apporter une médiation, les informations suivantes vous concernant

Plus en détail

Crédit à la consommation, un bon outil pour la rentrée?

Crédit à la consommation, un bon outil pour la rentrée? Crédit à la consommation, un bon outil pour la rentrée? Contexte Empruntis intervient sur le crédit depuis 15 ans 370 000 ménages nous sollicitent chaque année pour leur besoin en crédit à la consommation

Plus en détail

Plan. Introduction. Les Nouveaux Anticoagulants Oraux et le sujet âgé. Audit de prescription au Centre Hospitalier Geriatrique du Mont d Or

Plan. Introduction. Les Nouveaux Anticoagulants Oraux et le sujet âgé. Audit de prescription au Centre Hospitalier Geriatrique du Mont d Or Plan Introduction Les Nouveaux Anticoagulants Oraux et le sujet âgé Audit de prescription au Centre Hospitalier Geriatrique du Mont d Or Introduction NACO: une actualité brûlante! AVK: Plus forte incidence

Plus en détail

APPEL D UNE DÉCISION RENDUE SUR L OBLIGATION DE RÉSIDENCE DEVANT LA SECTION D APPEL DE L IMMIGRATION

APPEL D UNE DÉCISION RENDUE SUR L OBLIGATION DE RÉSIDENCE DEVANT LA SECTION D APPEL DE L IMMIGRATION APPEL D UNE DÉCISION RENDUE SUR L OBLIGATION DE RÉSIDENCE DEVANT LA SECTION D APPEL DE L IMMIGRATION INTRODUCTION Objectif et importance de la liste de contrôle Cette liste de contrôle est principalement

Plus en détail

L ASSURANCE EN LIGNE. Etat des lieux et prospective

L ASSURANCE EN LIGNE. Etat des lieux et prospective L ASSURANCE EN LIGNE Etat des lieux et prospective www.audirep.fr Restitution des résultats d une étude menée par Internet sur un échantillon de 908 ménages représentatifs de la population française AUDIREP

Plus en détail

Interruption volontaire de grossesse

Interruption volontaire de grossesse Interruption volontaire de grossesse Dossier - guide La loi - les principales dispositions Avant l IVG : les démarches à entreprendre L interruption de la grossesse La contraception après une IVG Sommaire

Plus en détail

DÉTERMINANTS COMPORTEMENTAUX DE LA SANTÉ SEXUELLE ET REPRODUCTIVE DES JEUNES EN MILIEU URBAIN

DÉTERMINANTS COMPORTEMENTAUX DE LA SANTÉ SEXUELLE ET REPRODUCTIVE DES JEUNES EN MILIEU URBAIN DÉTERMINANTS COMPORTEMENTAUX DE LA SANTÉ SEXUELLE ET REPRODUCTIVE DES JEUNES EN MILIEU URBAIN Analyse secondaire des données des enquêtes démographiques et de santé réalisées au Bénin et à Madagascar Avril

Plus en détail

Votre guide 2015 Régime enregistré d épargne-retraite (REER)

Votre guide 2015 Régime enregistré d épargne-retraite (REER) Votre guide 2015 Régime enregistré d épargne-retraite (REER) en termes simples Présenté par ept notions simples pour mieux comprendre le REER : 1 2 3 4 5 6 7 Qu est-ce qu un REER? Combien pouvez-vous verser

Plus en détail

Campagne nationale pour l élimination des fistules obstétricales en Mauritanie

Campagne nationale pour l élimination des fistules obstétricales en Mauritanie Campagne nationale pour l élimination des fistules obstétricales en Mauritanie Contexte de la fistule obstétricale Situation en Mauritanie Progrès au niveau Pays/ Mise en œuvre Défis pour les années à

Plus en détail

Programme «maladie» - Partie II «Objectifs / Résultats» Objectif n 2 : développer la prévention

Programme «maladie» - Partie II «Objectifs / Résultats» Objectif n 2 : développer la prévention Programme «maladie» - Partie II «Objectifs / Résultats» Objectif n 2 : développer la prévention Indicateur n 2-3 : Indicateurs sur le dépistage du cancer 1 er sous-indicateur : taux de participation au

Plus en détail

Item 169 : Évaluation thérapeutique et niveau de preuve

Item 169 : Évaluation thérapeutique et niveau de preuve Item 169 : Évaluation thérapeutique et niveau de preuve COFER, Collège Français des Enseignants en Rhumatologie Date de création du document 2010-2011 Table des matières ENC :...3 SPECIFIQUE :...3 I Différentes

Plus en détail

RÉSUMÉ DU PROGRAMME. Octobre 2014 - Police n o 53072. Programme d assurance de l Association des jeunes médecins du Québec, administré par

RÉSUMÉ DU PROGRAMME. Octobre 2014 - Police n o 53072. Programme d assurance de l Association des jeunes médecins du Québec, administré par Prix compétitifs Couverture à valeur ajoutée Service personnalisé RÉSUMÉ DU PROGRAMME Octobre 2014 - Police n o 53072 Programme d assurance de l Association des jeunes médecins du Québec, administré par

Plus en détail

La planification familiale pour les femmes et couples après une réparation de la fistule

La planification familiale pour les femmes et couples après une réparation de la fistule La planification familiale pour les femmes et couples après une réparation de la fistule Fistula Care à EngenderHealth 440 Ninth Avenue, 13th Floor New York, NY, USA 10001 Tel: 212-561-8000 E-mail: fistulacare@engenderhealth.org

Plus en détail

Ce qu attendent les salariés et les employeurs français de leur complémentaire santé

Ce qu attendent les salariés et les employeurs français de leur complémentaire santé Département Évaluation des Politiques Sociales Ce qu attendent les salariés et les employeurs français de leur complémentaire santé Anne Loones Février 2009 2 Sommaire CONTEXTE ET MÉTHODOLOGIE DE L ÉTUDE...

Plus en détail

Les Français ais et l assurance l

Les Français ais et l assurance l Mai 2013 Contacts: 01 45 84 14 44 Jérôme Fourquet Magalie Gérard prénom.nom@ifop.com Les Français ais et l assurance l santé pour Note méthodologique Etude réalisée pour : Groupama Assurances Echantillon

Plus en détail

LES ENSEIGNEMENTS DE L OBSERVATOIRE DE L ENDETTEMENT DES MENAGES. LES CREDITS DE TRESORERIE AUX PARTICULIERS EN FRANCE

LES ENSEIGNEMENTS DE L OBSERVATOIRE DE L ENDETTEMENT DES MENAGES. LES CREDITS DE TRESORERIE AUX PARTICULIERS EN FRANCE LES ENSEIGNEMENTS DE L OBSERVATOIRE DE L ENDETTEMENT DES MENAGES. LES CREDITS DE TRESORERIE AUX PARTICULIERS EN FRANCE Michel MOUILLART Directeur Scientifique de l Observatoire de l Endettement des Ménages

Plus en détail

QU EST-CE QUE LA PROPHYLAXIE?

QU EST-CE QUE LA PROPHYLAXIE? QU EST-CE QUE LA PROPHYLAXIE? TABLES DES MATIÈRES Publié par la Fédération mondiale de l hémophilie (FMH) Fédération mondiale de l hémophilie, 2014 La FMH encourage la traduction et la redistribution de

Plus en détail

DES SUPERVISEURS DES SERVICES A BASE COMMUNAUTAIRE (AC/SBC) EN GESTION DES INFORMATIONS DE LA PLANIFICATION FAMILIALE ET DE LA SANTE MATERNELLE

DES SUPERVISEURS DES SERVICES A BASE COMMUNAUTAIRE (AC/SBC) EN GESTION DES INFORMATIONS DE LA PLANIFICATION FAMILIALE ET DE LA SANTE MATERNELLE MSHP MODULE D ORIENTATION DES SUPERVISEURS DES SERVICES A BASE COMMUNAUTAIRE (AC/SBC) EN GESTION DES INFORMATIONS DE LA PLANIFICATION FAMILIALE ET DE LA SANTE MATERNELLE Réalisé en mai 2012 avec l appui

Plus en détail

Utilisation des médicaments au niveau des soins primaires dans les pays en développement et en transition

Utilisation des médicaments au niveau des soins primaires dans les pays en développement et en transition 09-0749 1 WHO/EMP/MAR/2009.3 Utilisation des médicaments au niveau des soins primaires dans les pays en développement et en transition Synthèse des résultats des études publiées entre 1990 et 2006 Organisation

Plus en détail

DONNER NAISSANCE NE DOIT PAS ÊTRE UNE QUESTION DE VIE OU DE MORT

DONNER NAISSANCE NE DOIT PAS ÊTRE UNE QUESTION DE VIE OU DE MORT DONNER NAISSANCE NE DOIT PAS ÊTRE UNE QUESTION DE VIE OU DE MORT Mise à jour avec rétroinformation technique de décembre 2012 Chaque jour, près de 800 femmes meurent durant la grossesse ou l accouchement

Plus en détail

Le Baromètre de l économie. BVA - BFM - La Tribune - The Phone House

Le Baromètre de l économie. BVA - BFM - La Tribune - The Phone House Mai 2008 Le Baromètre de l économie BVA - BFM - La Tribune - The Phone House Les indices de confiance BVA - BFM - La Tribune - The Phone House Impact de la crise financière internationale sur l attitude

Plus en détail