Culture. Maïs culture sèche 2015

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1 Culture Maïs culture sèche Présentation essai : Agriculteur Philippe LAGARDE Lieu Saint Martial Date semis 08/04/14 Dispositif Alpha plan Date récolte 10/10/14 Nb repet 4 blocs Précédent Tournesol Sol Terre de Champagne Résultats :

2 Eléments marquants : Le semis de cet essai a été réalisé dans de bonnes conditions début avril. La levée a été rapide et homogène. Les précipitations vers le 10 juin ont été les bienvenues après une fin mai et un début juin secs et chauds. Les conditions très estivales du début d été ont impacté le développement des maïs. Les maïs ont eu très chaud et très soif au moment de la floraison ce qui a affecté la fin du cycle. Le retour des pluies et de températures moins extrêmes début août a permis aux maïs de se refaire une santé et de terminer leur développement sur une note moins catastrophique que ce à quoi nous nous attendions. La fumure est de 180 UN d azote. Au final les rendements sont au-delà des objectifs (avec une moyenne de rendement à 15 % de 94 qx/ha) avec quand même une certaine disparité (presque 25 qx/ha séparent les rendements de la meilleure et de la moins bonne variété). Rdt économique en Qx/ha 90 Corrélation entre rendement économique et humidité *(RN : rendement aux normes) R² = 0, RN 98,6 qx/ha RN 95,8 qx/ha RN 99,1qx/ha RN 93,7 qx/ha RN 100,2 qx/ha RN 100,2 qx/ha RN 97,1 qx/ha RN 100,1 qx/ha RN 101,8 qx/ha RN 99,5 qx/ha 80 RN 92 qx/ha 75 RN 86,6 qx/ha , , , , ,5 25 Humidité en % Ce graphique montre l absence de corrélation (R² = 0.045) entre le rendement économique et l humidité à la récolte. Cette année les humidités sont basses (moyenne de l essai à 22%) ce qui permet de limiter l impact du coût de séchage (11.8 qx contre 30 qx l an passé) sur le rendement obtenus aux normes. Ces frais modifient tout de même le classement des variétés. Trois variétés ressortent en tête dans cet essai, (une nouveauté), MAS 51 G (variété déjà testée) et (Témoin). Elles se démarquent par leur rusticité et leur potentiel en conditions sèches. Nous retrouvons également et (deux témoins), qui ne font que confirmer leur intérêt en culture sèche, et deux variétés déjà testées l an passé (plus tardive) et qui valident avec succès cette deuxième année d essai avec de bons potentiels.

3 Vient ensuite (tardive), qui s en sort mieux que l an passé, qui conserve son milieu de classement et (précoce) qui a perdu quelques places dans le classement comparé à Rdt à 15% (Qx/ha) 110 Corrélation entre le PMG et le rendement aux normes R² = 0, PMG (g) Ce graphique montre la corrélation entre le PMG et le rendement aux normes (15%). Nous voyons que dans 21 % des situations (R² = 0.214) le PMG permet d expliquer le rendement. Ceci peut s expliquer par des conditions favorables (pas de stress hydrique et/ou thermique) au moment du remplissage du grain. Les variétés affichant les meilleurs rendements ont l aptitude à faire des gros PMG, associée très certainement à la capacité de programmer un grand nombre de grains/m².

4 Humidité (%) Corrélation entre date de floraison et humidité à la récolte 25 R² = 0, juil. 06-juil. 07-juil. 08-juil. 09-juil. 10-juil. 11-juil. 12-juil. Date de Floraison Ce graphique nous permet de visualiser la précocité des variétés à la floraison et à la récolte. L humidité à la récolte est corrélée (R²= 0.416) à la date de floraison. Ce qui signifie que l humidité à la récolte est liée, à presque 42 %, à la date de floraison. Les variétés les plus précoces à floraison terminent leur cycle avec une avance en maturité donc une humidité plus faible. PMG (g) Corrélation entre la date de floraison et le PMG R² = 0, juil. 06-juil. 07-juil. 08-juil. 09-juil. 10-juil. 11-juil. 12-juil. Date de Floraison

5 Nous retrouvons également une faible corrélation entre la date de floraison et le PMG (R² = 0.23) mais il n en existe pas entre la date de floraison et le rendement (R²= ). La sensibilité au stress thermique et hydrique du maïs est très forte pendant toute la phase de fabrication du grain : de la floraison au remplissage. La sécheresse et les fortes températures du mois de juillet ont certainement entraîné une diminution de la vitesse et de la durée de croissance des grains, qui associée à une senescence des feuilles plus précoce et une remobilisation prématurée des réserves a pu pénaliser les variétés à floraison plus précoce. Commentaire : Graphique représentant les résultats pluriannuels de quelques variétés sur les 4 dernières récoltes Ce graphique nous permet de visualiser le comportement des variétés sur plusieurs années. Les données sont exprimées en fonction de la moyenne de quatre variétés témoins :,, et, qui correspond à la valeur 100 du graphique. Ces variétés sont référencées pour avoir un bon potentiel, ce qui place la barre haute pour les autres produits dont la plupart sont en dessous de la moyenne. Dans les variétés connues MAS 51 G et DKC 5190 sont légèrement en retrait et montrent une grande irrégularité dans l expression de leur potentiel. Dans les variétés en deuxième année d expérimentation,, et sont trois variétés qui retiennent toute notre attention. Leur potentiel les positionne au niveau des meilleurs témoins et elles ont l avantage d être régulières. Ces produits devront être revus une troisième année pour confirmer leur bon comportement en culture sèche et peut être en faire des futurs références.

6 Deux autres nouveautés, et, tirent elles aussi leur épingle du jeu avec des potentiels au-dessus la moyenne des témoins. Nous les retiendrons une deuxième année en expérimentation pour pouvoir estimer leur régularité. Dans les variétés que nous avons évaluées depuis plusieurs années, nous pourrions retenir en culture sèche pour les semis de la prochaine campagne,,,,, et DKC Cette liste n est toutefois pas exhaustive. En culture sèche, a été une année qui a réellement mis les variétés en concurrence entre elles notamment vis-à-vis de leur sensibilité aux stress hydrique et thermique. Ainsi les variétés à privilégier sont celles qui ont un potentiel régulier dans le temps.