Facteurs de risque et prévention
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- Marie-Madeleine Audy
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1 Facteurs de risque et prévention Congrès s sur le cancer de la prostate Montréal, 18 novembre 2005 François Meyer
2 Taux d incidence d et de mortalité pour le cancer de la prostate au Canada par CB ALB SAS MAN ONT QC NB NE IPE TNL CAN
3 Taux d incidence d et de Sous estimation de l incidence du cancer de la prostate au Québec : Environ 1 cas sur 3 n est pas 80 rapporté au 60 fichier des 40 tumeurs mortalité pour le cancer de la prostate au Canada 2005 CB ALB SAS MAN ONT QC NB NE IPE TNL CAN
4 Taux d incidence d et de mortalité pour le cancer de la prostate Ratio au mortalité Canada 2005 par sur incidence pour les cancers: Prostate = 0,21 Poumon = 0,89 Colorectal = 0,43 Sein = 0,23 CB ALB SAS MAN ONT QC NB NE IPE TNL CAN
5 Taux d incidence d et de mortalité pour le cancer de la prostate par
6 Taux d incidence d et de mortalité pour le cancer de Augmentation de l incidence due aux RTUP pour HBP la prostate Augmentation de l incidence due au dépistage par Le dépistage par APS se poursuit 0 APS
7 Taux d incidence d et de mortalité pour le cancer de la prostate par Le taux de mortalité a augmenté de 1976 à 1991 Le taux de mortalité diminue depuis
8 Quelques nombres Nouveaux cas de cancer de la prostate: Décès s par cancer de la prostate: 4300 Années de vie perdues à cause du cancer de la prostate: Années de vie perdues pour chaque décès: d 8 Personnes vivant avec le cancer de la prostate: Prévalence du cancer de la prostate chez les hommes de 40 ans et +: 1,5%
9 Quelques risques Avoir un diagnostic de cancer de la prostate au cours de la vie: 14,1% (1 sur 7) Avoir un diagnostic de cancer de la prostate dans les 10 ans pour un homme de 65 ans: 5,6% Mourir d un d cancer de la prostate: 3,9% Avoir un cancer de la prostate au décès d (autopsie): > 40% Avoir un cancer de la prostate à la biopsie si PSA < 4 et TR normal: 15%
10 Quelques facteurs de risque non modifiables Prédisposition génétique g Gènes nombreux 10% des cas Histoire familiale 1 parent: RR: parents: RR=5 Race Américains d origine d africaine: RR=1,5 Américains d origine d asiatique: RR=0,75 Age
11 Incidence et mortalité pour le cancer de la prostate par âge au Canada par incidence mortalité
12 Incidence et mortalité pour le cancer de la prostate par âge au Québec par incidence 1993 mortalité 1995 incidence 1989 mortalité 2002
13 Quelques facteurs de risque modifiables Obésit sité Activité physique Nutrition (énergie,( lipides, alcool, calcium, vitamine D, ) Tabac Prise de médicaments m (aspirine et AINS) Diabète (risque diminué) Vasectomie
14 Prévention du cancer de la prostate Chimioprévention par Sélénium Vitamine E Finastéride Évaluation de l efficacitl efficacité des interventions dans des études randomisées Tenir compte des effets secondaires Identifier les personnes susceptibles de bénéficier des interventions
15 Sélénium Nutrition prevention trial 927 hommes avec antécédents de cancer cutané 200 µg sélénium versus placebo Sélénium: 457 / Placebo: 470 Intervention et suivi: 7,4 ans Objectif principal: prévention des cancers cutanés Cancer de la prostate: Sélénium: 22 / Placebo: 42
16 RR cancer de la prostate en fonction du séléniums Sélénium plasmatique <107 ng/ml RR 0,14 IC 95% 0,03-0,61 0, ng/ml 0,33 0,13-0,82 0,82 >123 ng/ml 1,14 0,51-2,59
17 RR cancer de la prostate en fonction de l APSl APS au début d de l étude 4,0 ng/ml RR 0,33 IC 95% 0,14-0,79 0,79 > 4,0 ng/ml 0,95 0,42-2,14 2,14
18 α-tocopherol, β-carotene prevention trial (ATBC) hommes fumeurs 50 mg α-tocophérol (50 UI vitamine E) 20 mg β-carotène Intervention: 5 à 8 ans, suivi poursuivi après s l interventionl Objectif principal: prévention du cancer du poumon Cancer de la prostate pendant l intervention: l Vitamine E: 99 / pas de vitamine E: 149 β-carotène: 138 / pas de β-carotène: 110
19 ATBC : RR de cancer de la prostate 1,4 1,2 1 0,8 0,6 0,4 0,2 0 pendant l'intervention 0-3 ans après l'intervention 4-6 ans après l'intervention vitamine E b-carotène vitamine E + b-carotène placebo
20 Heart Outcome Prevention Evaluation (HOPE) 9541 patients à risque élevé d infarctus du myocarde, AVC et décès d s par MCV Vitamine E 400 UI Intervention: 4,5 ans Objectif principal: prévention des évènements cardiovasculaires Cancer de la prostate : Vitamine E: 116 / placebo: 119 RR=0,98, IC 95%: 0,76-1,26
21 SU.VI.MAX 5141 hommes en bonne santé ans Suppléments à petites doses pendant 8 ans: Vitamine E 33 UI β-carotène 6 mg Vitamine C 120 mg Sélénium 100 µg Zinc 20 mg Objectif principal: prévention des MCV et cancers Cancer de la prostate : Suppléments: 49 / placebo: 54 RR=0,88, IC 95%: 0,60-1,29
22 RR cancer de la prostate en fonction de l APSl APS au début d de l étude < 3,0 ng/ml RR 0,52 IC 95% 0,29-0,92 0,92 3,0 ng/ml 1,54 0,87-2,72
23 Heart protection study patients MCV ou diabète Suppléments à fortes doses pendant 5 ans: Vitamine E 660 UI β-carotène 20 mg Vitamine C 250 mg Objectif principal: prévention des évènements cardiovasculaires Cancer de la prostate : Suppléments: 138 / placebo: 152 RR=0,91, IC 95%: 0,72-1,14
24 SELECT hommes Étude randomisée e 2x2 Vitamine E 400 UI Sélénium 200 µg Objectif principal: prévention du cancer de la prostate Suivi de 8 à 12 ans Résultats à venir
25 Prostate Cancer Prevention Trial (PCPT) Finastéride ride: : un inhibiteur de la 5α-reductase, 5 enzyme qui convertit la testostérone en dihydrotestostérone rone hommes 55 ans et APS 3,0 ng/ml Finastéride 5mg / j versus placebo Suivi annuel par APS et TR Durée e prévue 7 ans (81%) Biopsie prostatique en fin de suivi (61%) Analyse finale sur 9060 hommes
26 % de participants avec un cancer de la prostate dans l él étude PCPT % 0,3 0,25 0,2 0,15 0,1 0, fin Finasteride Placebo
27 % de participants avec un cancer de la prostate de grade 7 à 10 % 0,07 0,06 0,05 0,04 0,03 0,02 0, fin Finasteride Placebo
28 Conclusion La Finastéride et les suppléments de sélénium ou de vitamine E pourraient permettre la prévention du cancer de la prostate Avant de recommander de telles interventions, il est nécessaire n de peser les avantages et les inconvénients nients de ces interventions préciser les doses et durées optimales connaître les groupes dans lesquels ces interventions sont plus efficaces
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