LE SUJET DE CETTE LEÇON EST : VOUS PRESENTER LES BLESSURES OCCASIONNÉES PAR LES VESTIGES DE GUERRE. LES TRAUMATISMES BALISTIQUES SONT LA CONSÉQUENCE

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1 LE SUJET DE CETTE LEÇON EST : VOUS PRESENTER LES BLESSURES OCCASIONNÉES PAR LES VESTIGES DE GUERRE. LES TRAUMATISMES BALISTIQUES SONT LA CONSÉQUENCE DE LA PÉNÉTRATION DANS L'ORGANISME D'UN PROJECTILE QUI PEUT AUSSI BIEN PROVENIR D UNE ARME À FEU QUE D UN ENGIN EXPLOSIF OU ENCORE ÊTRE LE RÉSULTAT DE PROJECTION D ÉLÉMENTS DIVERS PROJETÉS PAR UNE EXPLOSION OU RÉSULTANT D UN EFFET D ONDE DE CHOC (CAILLOUX, MORCEAUX DE BLINDAGE ETC.)

2 Les traumatismes balistiques sont la conséquence de la pénétration dans l'organisme d'un projectile qui peut aussi bien provenir d une arme à feu que d un engin explosif ou encore être le résultat de projection d éléments divers projetés par une explosion ou résultant d un effet d onde de choc (cailloux, morceaux de blindage etc.). Diapo suivante résume en un schéma cette phrase.

3 Les traumatismes balistiques sont la conséquence de la pénétration dans l'organisme d'un projectile.

4 Les données succinctes développées sur ce diaporama sont basées sur une série de travaux expérimentaux consacrés au comportement balistique des projectiles et sur des observations cliniques de traumatismes de guerre.

5 Nous verrons dans un premier temps : Les effets des projectiles d armes légères Les effets des armes déflagrantes légères antipersonnel Les effets des armes antichars ou anti véhicules Les effets antipersonnel des armes déflagrantes lourdes

6 Le comportement balistique terminal permet de différencier les balles blindées à usage militaire et les balles expansives de chasse ou de police. L usage de balles non déformables, non fragmentables et ne contenant pas de substance explosive, inflammable ou toxique fut imposé aux armées régulières par des conventions internationales (Genève et de La Hayes). Nous distinguons : Les projectiles blindés Les projectiles non blindés Les munitions à projectiles multiples.

7 Les projectiles blindés Tous les projectiles à enveloppe non déformable (en acier, tombac, ou laiton) n ont pas le même comportement. De nombreux facteurs restent accessibles à la créativité, à l imagination des concepteurs pour obtenir des particularités balistiques terminales.

8 Les projectiles blindés Tous les projectiles à enveloppe non déformable (en acier, tombac, ou laiton) n ont pas le même comportement. De nombreux facteurs restent accessibles à la créativité, à l imagination des concepteurs pour obtenir des particularités balistiques terminales. Par exemple : La 7.62 mm OTAN : balle de fusil standard de l organisation militaire occidentale. De forme pointue, une relative lourdeur (9,7 gr) un fort blindage (enveloppe intégrale d acier plaqué de tombac) et une vitesse initiale de 862 m/s la rendent indéformable, infragmentable dans les tissus mous. La 7.62 courte : La 7.62 M 43 utilisée dans le fusil d assaut type AK 47 est très voisine de la 7.62 OTAN, mais sa charge moindre lui affère une vitesse initiale de 710 m/s.

9 La 5.56 mm : Créée en 1968 pour le fusil d assaut M 16 (223 Remington). Elle se caractérise par sa haute vélocité. (Le terme de haute vélocité est retenu, par convention, pour les projectiles dont la vitesse initiale est supérieure à 750 m/s). Cette vitesse initiale crée une onde de choc qui provoque une explosion tissulaire et une fragmentation avoisinant 36% du projectile.

10 La 5.45 mm : Afin d éviter un «long neck» (effet long cou) des projectiles précédents, l instabilité du projectile dés l impact a été recherchée dans la munition M 74 du fusil d assaut type AK 74. Sous une enveloppe de cuivre et de zinc le projectile possède un vide en tête d ogive, pour déplacer le centre de gravité vers l arrière, ce qui provoque une bascule à l impact. L effet vulnérant se produit dès les premiers centimètres après un neck très court (3 cm). La légèreté du projectile (3,41 gr), sa grande vitesse (900 m/s) explique les trajectoires intra tissulaires fantaisistes. La balle THV : Les forces de police recherchent une balle avec un fort pouvoir d arrêt et perforant mais ne traversant pas la cible afin d éviter les effets collatéraux. La balle «THV» semble remplir ces exigences. Dotée d un très fort pouvoir de pénétration sur plaques de tôles, cette balle reste très légère (de 1 à 3,9 gr). Sa forme «paraboloïde négatif concave» et une vitesse avoisinant les 1000/s, engendrent à l impact une blessure très large dès l orifice d entrée.

11 Les projectiles non blindés. Ce sont essentiellement des projectiles de chasse ou de police. IL existe une multitudes de projectiles expansifs : pointe évidée, aplatie, déformable, semi blindée etc. Les armes de police reprennent les profils de chasse et les déclinent dans différents calibres d armes de poing : 6.35, 7.65, 7.32, 9 mm, 38 spécial, 357 magnum etc. A égalité de calibre, d énergie et de poids, la forme du projectile a une grande influence sur le résultat. t

12 Les munitions à projectiles multiples. Depuis la guerre du Viêtnam, le riotgun est de plus en plus souvent utilisé dans les combats rapprochés ou les actions commando. Plusieurs facteurs balistiques interfèrent pour déterminer l efficacité lésionnelle : La masse des projectiles, il sont en plomb durci ou nickelé, chaînette, sphériques ou asphériques La vitesse des projectiles qui est relativement lente (elle varie de 350 m/s à 400 m/s selon la charge de la cartouche) et tombe beaucoup plus rapidement qu un projectile d arme à canon rayé. Le nombre d impacts est le troisième facteur. Leur gerbe forme un nuage en trois dimensions dont la densité est fonction du nombre initial de projectiles de leur dispersion et de la distance de tir. L aspect lésionnel apparent est fonction de la dispersion ou de la densité des impacts, leur gravité est en relation avec la taille et la vitesse. On peut les classifier en trois types, qui sont fonction de la distance de tir.

13 Leurs efficacités dépendent de: La masse des projectiles, il sont en plomb durci ou nickelé, chaînette, sphériques ou asphériques La vitesse des projectiles qui est relativement lente (elle varie de 350 m/s à 400 m/s selon la charge de la cartouche) et tombe beaucoup plus rapidement qu un projectile d arme à canon rayé. Le nombre d impacts est le troisième facteur. Leur gerbe forme un nuage en trois dimensions dont la densité est fonction du nombre initial de projectiles de leur dispersion et de la distance de tir.

14 L aspect lésionnel apparent est fonction de la dispersion ou de la densité des impacts, leur gravité est en relation avec la taille et la vitesse. On peut les classifier en trois types, qui sont fonction de la distance de tir. Type 1 tir à grande distance Type 2 tir à courte distance Type 3 tir à bout portant. Sur chaque type de tir les effets sont différents.

15 Type 1 : Tir à grande distance : supérieur à 12 mètres. Pénétration de la peau et de l aponévrose superficielle. Polycriblage superficiel, plus impressionnant que grave.

16 Type 2 : Tir à courte distance : de 3 à 12 mètres. Pénétration des plans profonds. Au niveau des membres, les vaisseaux et nerfs peuvent être touchés. Polycriblage profond.

17 Type 3 : Tir à bout portant : moins de 3 mètres. Les plombs se comporte comme une masse compacte entraînant la bourre ainsi que des fragments vestimentaires. Les liaisons associent arrachement, contusion et blast tissulaire. Orifice d entrée à l emporte pièce.

18 Conclusion: On peut conjuguer des facteurs statiques (forme, calibre, poids, structure) et des facteurs dynamiques (vitesse, déformabilité, instabilité, fragmentation) pour obtenir des effets balistiques variés (fort pouvoir d arrêt, sans transfixion de la cible). Le corps humain ne se comporte pas comme une cible et l effet s individualisera en fonction du site de l impact et du trajet du projectile. Toutefois, ces éléments peuvent aider dans sa prise en charge d'un blessé victime d'un traumatisme ti pénétrant. ét t Laconnaissanced du type ped'arme, du type pede munitions, de la distance d'impact, du port d'un gilet pare-balles lui permettra d'estimer le pouvoir lésionnel potentiel. Il faut toutefois rappeler que la gravité de la blessure va surtout dépendre de l'organe touché, plus que du type de projectile vulnérant. La prévention de l'infection dans les traumatismes balistiques est un élément capital de leur prise en charge. En effet, l'infection est actuellement la première cause de mortalité secondaire.

19 Sont caractérisés sous cette appellation, les engins conçus pour une atteinte individuelle ou collective limitée dont le pouvoir vulnérant repose sur la détonation d une charge explosive légère comme les grenades, les mines et pièges divers.

20 Dans le cas des mines à action locale c est l énergie libérée par la charge explosive au contact du membre qui provoque des dommages corporels. Ces mines produisent des lésions limitées au membre qui provoque la détonation et aux régions anatomiques avoisinantes. On décrit au niveau du membre atteint quatre niveaux de lésions.

21 On décrit au niveau du membre atteint quatre niveaux de lésions : - zone de volatilisation des tissus avec amputation complète du membre - zone d arrachage avec déchiquetage des parties molles, pulvérisation osseuse et amputation incomplète du membre -zone de contusion des tissus et de la peau et la zone de commotion. L onde de choc, la brûlure, le criblage conjuguent leurs effets essentiellement sur le membre ayant déclenché l explosion.

22 Zone de volatilisation des tissus avec amputation complète du membre.

23 Zone d arrachage avec déchiquetage des parties molles, pulvérisation osseuse et amputation incomplète du membre.

24 Zone de contusion des tissus et de la peau ; zone de commotion. L onde de choc, la brûlure, le criblage conjuguent leurs effets essentiellement sur le membre ayant déclenché l explosion.

25 Elles sont les plus utilisées des mines antipersonnel à usage militaire. Elles agissent par la «projectilisation» d éclats multiples dont la vitesse, la taille et la forme déterminent les caractéristiques des effets vulnérants. L aspect clinique des blessés par mine à fragmentation est très différent. Très souvent, les victimes les plus proches notamment celles ayant déclenché l explosion décèdent et les blessés présentent de multiples blessures. La conception de l engin, la forme, la taille, le nombre, la cinétique des projectiles permet de différencier i dans le polycriblage trois situations ti différentes en fonction du type de mine : - Mine à action de zone fixe - Mine à action de zone bondissante - Mine à effet dirigé

26 Les mines à action de zone fixe : Les éclats sont constitués par la fragmentation de l enveloppe d acier ou de fonte, parfois pré dessinés par un quadrillage. Les blessés sont atteints de façon aléatoire par de gros éclats de relativement faible vélocité, très vulnérants mais de faible portée.

27 Les mines à action de zone bondissante : Elles se distinguent par la propulsion verticale de la charge afin d augmenter la dispersion des éclats et par une puissance élevée. Lorsque la victime se tient à une distance suffisante ou accroupie les lésions majeures se situent à la tête, au cou, sur le tronc et aux extrémités supérieures. Si la victime se tient à proximité de l explosion les lésions majeures se porteront aux membres inférieurs épargnant la partie supérieure du corps.

28 Les mines à effets dirigés : L effet de la projection de quelques centaines de billes ou fragments d acier a été comparé à un polycriblage par chevrotines de riotgun. Chaque atteinte doit être considérée comme le serait une blessure par projectile de 22 LR.

29 Le piégeage est né au cours de la seconde guerre mondiale. Ces engins artisanaux ou réglementaires ont été largement utilisés dans les conflits. Les différentes opérations extérieures ont montré que plus le conflit dure et plus le "mineur" va acquérir de l aisance dans la mise en oeuvre des «booby trap». Les effets vulnérants des pièges sont liés à la vitesse, la forme, la taille des éclats. Très souvent la victime ayant déclenché l explosion décède.

30 Les grenades : Elles sont divisées selon leur mode de lancement et l effet recherché. Il convient de séparer les grenades anciennes dans lesquelles le pré découpage ou pas de l enveloppe est à l origine de gros éclats, et les grenades de nouvelles génération à fragmentation contrôlée ou l enveloppe est faite de micro fragments noyés dans la résine.

31 Ces atteintes rendent compte des difficultés rencontrées pour le traitement des victimes, de la lenteur et des aléas de la cicatrisation au niveau des moignons ou dans les traitements conservateurs.

32 Nous allons voir les effets des projectiles anti chars tels que : L obus HEAT (high explosive anti-tank) ; L obus KE (kinetic énergie) ; L obus HESH (high energy squash head) ; Puis les effets des mines antichars.

33 L obus KE (kinetic énergie) : L obus flèche réalisé dans un métal dur tel que le carbure de tungstène ou l uranium appauvri, il est tiré à haute vélocité initiale de 1500 à 1600 m/s ce qui est suffisant pour pénétrer le blindage par combinaison de forces de déformation et de déchirement. Cette pénétration s accompagne d un pic de pression et de température créant des brûlures, des troubles auditifs et atteintes pulmonaires de l équipage. Des débris qui résultent du projectile lui-même, accompagnés de fragments de blindage sont projetés à haute vélocité dans l habitacle.

34 L obus HEAT: Le principe de l obus a charge creuse consiste à mouler la charge sur un cone métallique creux, le plus souvent en cuivre. A l impact, la charge explose à une certaine distance du blindage qui est pénétré par un jet de gaz chaud et de fine particule de métal, créant une onde de pression et de température. Des effets pulmonaires dommageables sont générés par l onde de pression, les gaz explosifs, les fumées et les combustibles secondaires.

35 L obus HESH (high energy squash head) : Dans ce mode d action, une charge d explosif est écrasée contre le blindage et mise à feu. L explosion crée une onde de pression brutale générant à la face interne du blindage des fragments de haute vélocité, criblant l équipage, et provoquant des incendies secondaires. Sans franchir la paroi du blindage, l équipage peut être atteint grièvement par des projectiles secondaires.

36 Mine antichars : Un certain nombre d effets vulnérants sur les personnes dans les véhicules peuvent être individualisés. Ces effets sont les suivants (diapo suivante).

37 effets brisants de l onde de choc sur les structures osseuses et les viscères pleins ; effets de blast en espace confiné sur l oreille, le poumon, les structures encéphaliques, les viscères creux ; chaleur et flammes responsables de brûlures ; gaz chauds susceptibles de créer des brûlures bucco-pharyngo-trachéales et d aggraver les troubles respiratoires ; effets des fumées toxiques nées de l explosif et des combustions secondaires et de la privation d oxygène dans l habitacle ; flash lumineux crée un aveuglement passager incapacitant réduisant la réactivité de l équipage ; projectiles métalliques naissant du projectile, ou de projectiles secondaires nés du blindage.

38 Mais les effets sont différents selon que le blindage a été perforé ou non par l explosion. En l absence de perforation du blindage : La sévérité des lésions dépend de plusieurs facteurs, dont les plus importants sont la puissance de l explosif, la configuration et la résistance de l habitacle ainsi que la position des victimes par rapport à la zone d impact. En l absence de destruction du blindage, l effet essentiel est constitué par une onde de choc explosive suivie ii de multiples ltil ondulations dlti transmises par les surfaces métalliques. étlli Les lésions sont représentées par de multiples fractures fermées mais aussi parfois ouvertes, associées à des contusions des organes internes, de la moelle épinière et du cerveau. La sommation des lésions évoque celle des chutes de très grandes hauteurs et des défenestrations. La réaction biomécanique du corps humain affecté par une onde de choc est double : déplacement e de l organisme projeté sur son environnement, e e d une part, et, d autre part, réaction intrasystémique de l organisme avec effets sur le squelette, déplacement et déformations des organes internes et des vaisseaux, conséquence sur le sang circulant.

39 En cas de perforation du blindage : Les aspects lésionnels son différents lorsque le blindage ou l habitacle ont été franchis par l effet de l explosion. Les lésions osseuses et les contusions des parties molles deviennent alors plus nombreuses et plus graves. Apparaissent des blessures dues aux projectiles primaires ou secondaires, des incrustations profondes de combustible et de lubrifiant dans les tissus. Les lésions les plus sévères sont situées du côté de l explosion l et les atteintes t les plus graves sont liées aux lésions des organes internes dues à l effet direct d un blast aérien frappant l organisme ou le projetant à l intérieur de l habitacle.

40 Les effets antipersonnels des armes déflagrantes lourdes : Ces armes sont représentées par les obus, roquettes et bombes de tous types, classiques ou à guidage laser, les missiles de croisières porteurs de charges explosives conventionnelles. Ces engins sont le plus souvent destinés aux destructions matérielles mais sont responsables de tous les effets collatéraux humains imaginables. Certains sont plus spécifiquement conçus pour un effet antipersonnel. Ces sous-munitions à effet collectif, destinées à blesser ou à tuer le plus grand nombre d individus sur un large périmètre sont l évolution du shrapnel. Non explosées, elle sont responsables d effet ultérieurs aux conflits et constituent les UXOs.

41 CONCLUSION : LES DEMINEURS BLESSES DOIVENT RECEVOIR LE PLUS RAPIDEMENT POSSIBLE UNE AIDE MEDICALE. LES PROCEDURES D EVACUATION DOIVENT ETRE PARFAITEMENT ETABLIES ET REGULIEREMENT PRATIQUEES, ON NE PEUT PASSER A COTE DE CES PROCEDURES, IL FAUT PREVOIR LE PIRE DE FACON A ETRE PRÊT LE MOMENT VENU. LA CONNAISSANCE DES EFFETS DES ARMES EST DONC NECESSAIRE, ET PERMET AUX DEMINEURS SE S ADAPTER A TOUT TYPE D ACCIDENT. A LA FIN DE SA FORMATION INITIALE LES STAGIAIRES OBTIENNENT UN MINIMUM DE QUALIFICATION EN SECOURISME (AFPS). L ATTESTATION DE FORMATION AUX PREMIERS SECOURS EST TOUTEFOIS BASÉE SUR DES ACCIDENTS DE LA VIE COURANTE QUI SURVIENNENT DANS DES CIRCONSTANCES VOISINES DU TEMPS DE PAIX (ACCIDENTS EN RELATION AVEC LA CONDUITE OU LE MANIEMENT D ENGINS, TRAUMATOLOGIE SPORTIVE). LE SAPEUR SERA CONFRONTÉ, EN CAS D INCIDENT OU D ACCIDENT À DE LA TRAUMATOLOGIE DE GUERRE ET DEVRA AVOIR UNE RÉACTION PARTICULIÈREMENT RAPIDE. L AFPS NE PRENNANT PAS EN COMPTE L ASPECT TECHNIQUE PARTICULIER DE LA TRAUMATOLOGIE DE GUERRE, IL EST IMPORTANT QUE TOUS LES SAPEURS SOIENT SENSIBILISES A CE TYPE DE RISQUE.

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