1 er TEXTE : L air que nous respirons
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- Huguette Labranche
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1 1 er TEXTE : L air que nous respirons Par Gaston Cohen 2 e TEXTE : L atmosphère, composition physique Par André Berroir Lecture supplémentaire : Pollution au dioxyde de soufre dans les Bouches du Rhône Le Monde 16 septembre 2003 TEXTES et TESTS
2 2 DICTÉE : QUESTION L atome d oxygène est, cela est reconnu, particulièrement réactif. Il ne recule devant aucune occasion de s unir avec à peu près tous les atomes qu il lui est donné de rencontrer. Les exemples de ces unions sont innombrables: l eau H 2 O est le plus connu, mais on peut dire que la très grande majorité des roches et des minerais de l écorce terrestre sont, à quelque degré, des oxydes, à tel titre que l oxygène représente environ 46 pour 100 de la masse de la lithosphère. Pourquoi donc n y aurait-il pas union presque obligatoire, automatique, entre l oxygène et le carbone, ce dernier corps étant, lui aussi, particulièrement liant? Enoncer les phrases suivantes d une autre manière : - Les exemples de ces unions sont innombrables ; (vous pouvez changer innombrables) - Pourquoi n y aurait-il pas union entre l oxygène et le carbone? (vous pouvez éliminer l inversion verbe-sujet) - Ce dernier corps étant, lui aussi, particulièrement liant. (vous pouvez utiliser puisque)
3 3 1 er TEXTE TEST n 1 : L air que nous respirons 1 ) Compléter ce texte en choisissant le mot qui convient dans la liste suivante et en conjugant les verbes au temps indiqué : L air que nous respirons désormais a quelque chose d inhabituel, (1) il rappelle un peu celui des atmosphères confinées. Nous (2) même tentés de dire qu il est affreusement pollué. Affirmation que nous ne pouvons nous permettre, (3) enfin la pollution - on nous l a répété à maintes reprises - est un fait strictement moderne. Il n en est pas moins vrai que, (4) nos critères, l air des premiers âges (5) impur et n (6) vers la pureté qu à une époque relativement récente, géologiquement parlant. De cela, nous n avons aucune preuve absolue, bien sûr! Mais (7) de très fortes présomptions. La plus significative est fournie (8) les astronomes. (9), au spectroscope, les atmosphères de Mars et de Vénus, ils (10) ont vainement recherché les traces de l oxygène pur, alors que, sans la moindre hésitation, ils ont (11) déceler la présence du gaz carbonique. Même observation, toute récente, concernant la planète Mercure. Il (12) étrange, vraiment, que nos voisines se soient singularisées en possédant une atmosphère de CO 2, (13) ce gaz (14) existe dans notre air terrestre qu à des doses relativement faibles. Ne serait-ce pas plutôt la Terre qui s est singularisée après coup, en transformant le CO 2 en oxygène? D après : L air, un monde en péril, Gaston COHEN Liste : puisque / alors que / par / selon / y / bien que (1, 3, 4, 8, 10, 13) Verbes / conjugaisons : (2) être au conditionnel présent (5) être au passé-composé (6) évoluer au passé-composé (7) avoir forme impersonnelle (9) examiner au gérondif (11) pouvoir au participe passé (12) être au conditionnel présent (14) forme restrictive (du verbe exister)
4 4 2 ) Trouver une question pour chacune des phrases suivantes (cf. texte) (chacune de ces phrases étant la réponse à cette question) A) l air des premiers âges... impur ; B) (il)... vers la pureté qu à une époque relativement récente ; C) ils... ont vainement recherché les traces de l oxygène ; D) ils... déceler la présence de gaz carbonique. A) B) C) D)
5 5 Corrigé L air que nous respirons désormais a quelque chose d inhabituel, bien qu il rappelle un peu celui des atmosphères confinées. Nous serions même tentés de dire qu il est affreusement pollué. Affirmation que nous ne pouvons nous permettre, puisque enfin la pollution - on nous l a répété à maintes reprises - est un fait strictement moderne. Il n en est pas moins vrai que, selon nos critères, l air des premiers âges a été impur et n a évolué vers la pureté qu à une époque relativement récente, géologiquement parlant. De cela, nous n avons aucune preuve absolue, bien sûr! Mais il y a de très fortes présomptions. La plus significative est fournie par les astronomes. En examinant, au spectroscope, les atmosphères de Mars et de Vénus, ils y ont vainement recherché les traces de l oxygène pur, alors que, sans la moindre hésitation, ils ont pu déceler la présence du gaz carbonique. Même observation, toute récente, concernant la planète Mercure. Il serait étrange, vraiment, que nos voisines se soient singularisées en possédant une atmosphère de CO 2, alors que ce gaz n existe dans notre air terrestre qu à des doses relativement faibles. Ne serait-ce pas plutôt la Terre qui s est singularisée après coup, en transformant le CO 2 en oxygène? D après : L air, un monde en péril, Gaston COHEN
6 6 2 e TEXTE : L ATMOSPHÈRE Composition physique L atmosphère, couche gazeuse qui entoure notre planète, est constituée d une masse d air d environ kg, dont 80 % est contenue dans les dix premiers kilomètres d épaisseur. L air sec est un mélange de gaz dont la composition, déterminée pour la première fois par Lavoisier, est connue avec précision depuis les travaux de Lord Rayleigh et Ramsay et reste remarquablement constante jusque vers 80 km d altitude (tableau 1). Tableau 1. - Composition volumique de l air sec Composants % en volume % en masse Azote (N 2 ) 78,08 75,52 Oxygène (O 2 ) 20,94 23,14 Argon (Ar) 0,93 1,29 Gaz carbonique (CO 2 ) ~ 0,03 (variable) ~ 0,05 Néon 0,0018 0,0012 Hélium, krypton, hydrogène, méthane, ainsi que de nombreux autres gaz sont aussi présents, à l état de trace. Les seuls composants gazeux dont la teneur varie de façon notable dans l espace et le temps sont la vapeur d eau et, dans une moindre mesure, le gaz carbonique et l ozone. La teneur en vapeur d eau de l air atmosphérique peut varier de 0 à 7 %, ces fluctuations étant dues à la complexité du cycle hydrologique évaporation-condensation-précipitations; les variations de la concentration du gaz carbonique sont dues essentiellement aux processus de photosynthèse et de respiration dans la biomasse, à la combustion, aux émissions volcaniques, à l absorption et l émission par les océans. L ozone (O 3 ) bien qu en proportion faible (0,00006 % en volume) joue, à cause de sa capacité à absorber les rayonnements solaire et terrestre, un rôle important dans la tranche d atmosphère entre 15 et 50 km d altitude où elle est principalement localisée et où sa teneur peut atteindre 0,001 % en volume. L air atmosphérique contient aussi, en proportion variable mais toujours faible, des particules en suspension, ou aérosols, d origine naturelle ou produits par l activité humaine. Ces aérosols sont formés de sel marin, de poussières, de fines particules de sable, de fumées, de matières organiques. Dans les nuages et les précipitations, l eau est présente sous ses formes liquide ou solide. La météorologie, André Berroir (PUF, 1991)
7 7 Transformer : TEST n 2. L air sec est un mélange de gaz dont la composition, déterminée pour la première fois par Lavoisier, est connue avec précision depuis les travaux de Lord Rayleigh et Ramsey. en écrivant 2 phrases et en éliminant DONT, et DEPUIS :. Les seuls composants gazeux dont la teneur varie de façon notable dans l espace et le temps sont la vapeur d eau et, dans une moindre mesure, le gaz carbonique et l ozone. en commençant par Le gaz carbonique et l ozone La teneur en vapeur d eau de l air atmosphérique peut varier de 0 à 7 %, ces fluctuations étant dues à la complexité du cycle hydrologique évaporation-condensationprécipitations;.. en transformant étant dues : L air atmosphérique contient aussi, en proportion variable mais toujours faible, des particules en suspension, ou aérosols, d origine naturelle ou produits par l activité humaine. en commençant par Des particules en suspension
8 8 Ecrire en toutes lettres : w = t2 = t1 t t1 y 1 = a cos (t - 3) Traduire de l italien au français : - un muro alto 9 metri : esso avrà tra i due mesi e mezzo e i tre mesi : ---
9 9 Lecture supplémentaire : Pollution au dioxyde de soufre dans les Bouches-du-Rhône AFP h24 Les Bouches-du-Rhône ont connu mardi un nouveau pic de pollution, par le dioxyde de soufre, dans la région très industrialisée de l'étang de Berre, selon les associations agréées de surveillance de la qualité de l'air. La région PACA a enregistré ainsi son 58ème jour de pollution, à l'ozone ou au dioxyde de soufre, depuis le début de l'année. Le premier niveau "d'information-recommandation" a été atteint mardi à Martigues car la concentration en dioxyde de soufre dans l'air a dépassé le seuil de recommandation à la population fixé à 300 microgrammes par mètre-cube d'air en moyenne sur une heure, à moins de trois heures d'intervalle, sur au moins deux capteurs de la zone. Le premier capteur a atteint 405 microgrammes, le second 346.Le dioxyde de soufre provient essentiellement de la combustion des fiouls et des charbons et de certains procédés industriels.
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