Conférence internationale «Démocratie et Droits de l Homme en Afrique : Rôle des institutions des droits de l Homme»

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1 Conférence internationale «Démocratie et Droits de l Homme en Afrique : Rôle des institutions des droits de l Homme» Discours de Son Excellence Monsieur Abdou DIOUF Secrétaire général de la Francophonie Le Caire, 3 décembre 2007 Seul le texte prononcé fait foi

2 Je suis particulièrement heureux et honoré d avoir été invité à participer à cette cérémonie d ouverture, aux côtés de la Première Dame d Egypte, Madame Suzanne Moubarak, et des éminentes personnalités présentes à cette tribune. Je sais, Madame la Présidente, votre engagement déterminé pour que le statut et le rôle des femmes soit reconnu comme il se doit, singulièrement au service de la paix. Et je tenais, ici, à rendre un hommage appuyé à votre action, car nous n avons pas encore pris toute la mesure de l apport irremplaçable que pourrait être celui des femmes en faveur de la promotion de la démocratie, des droits de l Homme, de la paix. Nous n en avons pas encore tiré toutes les conséquences, loin s en faut. C est dire que je me réjouis vivement que l on ait choisi d inscrire au programme de cette conférence une séance de travail spécifiquement consacrée au rôle de la femme dans la promotion de la démocratie et des droits de l Homme. A cet égard, permettez-moi, de remercier celui qui a présidé, en collaboration avec l Unesco, à l organisation de cette importante réunion, je veux parler de mon ami, de mon frère, Boutros Boutros-Ghali. Monsieur le Président, Mon Cher Boutros, nos chemins se sont croisés à maintes reprises et nous avons, dans maintes circonstances, conjugué nos efforts, au nom de l amitié, mais aussi des idéaux qui nous unissent. La promotion de la démocratie et des droits de l Homme est de ceux-là. Et on ne dira jamais assez les efforts inlassables que vous avez déployés, tout au long de votre carrière universitaire, politique, diplomatique, pour faire reconnaître, respecter, progresser ces valeurs universelles. Vous savez donc, mieux que quiconque, qu il nous faut, dans le domaine de la démocratie et des droits de l Homme, plus qu ailleurs sans doute, faire preuve d humilité, de volonté, mais aussi de solidarité. Faire preuve d humilité, c est reconnaître que, malgré l effondrement de la quasi-totalité des dictatures idéologiques ou militaires, malgré la progression, quantitativement établie, de la démocratie et de l Etat de droit, nous ne sommes pas à l abri de ruptures, de retours en arrière parfois brutaux, qui plus est dans un contexte où l on a vu se multiplier les conflits à l intérieur même des Etats. Faire preuve d humilité, c est reconnaître que, malgré le travail et les progrès importants accomplis depuis la Déclaration universelle de 1948, malgré l action normative et 2

3 institutionnelle foisonnante des Nations unies qui a permis, au fil de ces soixante années, de préciser toujours plus les domaines de protection, de mieux définir les destinataires des droits, d élargir la notion même de droits de l Homme, malgré ces avancées indéniables, nous restons encore trop souvent impuissants face aux génocides, face à ces minorités que l on persécute, face aux violations persistantes des droits de l Homme, face à ces dizaines de millions de personnes réfugiées ou déplacées, face à ces centaines de millions d hommes, de femmes, d enfants, privés du premier des droits, le droit à la vie. En d autres termes, produire de nouveaux textes ne suffit pas, même si de nouveaux défis surgissent sans cesse. Il faut, surtout, pour reprendre les mots même de la Déclaration de Bamako, adoptée par la Francophonie, en 2000, amener les Etats à «ratifier les principaux instruments internationaux et régionaux relatifs aux droits l Homme», mais aussi à «honorer et à parfaire les engagements ainsi contractés.» Faire preuve de volonté, dans ces conditions, c est donc se donner les moyens de mettre en adéquation les principes et la réalité des faits, d assurer, aussi, par-delà la proclamation d une liste de droits, des mécanismes de contrôle et des systèmes de protection efficaces. Cette volonté, l Afrique a démontré qu elle l avait faite sienne, en posant des gestes forts, et ce malgré la persistance d un contexte politique, économique, social souvent difficile, malgré une pauvreté chronique, malgré l instabilité politique, les crises ou les conflits qui déchirent encore nombre de pays. Parmi ces gestes forts, je pense, bien sûr, à l adoption le 30 janvier dernier, par les Etats de membres de l Union africaine, de la Charte africaine de la démocratie, des élections et de la gouvernance. Mais cette volonté doit aussi demeurer celle de l ensemble de la Communauté internationale. En d autres termes, les efforts entrepris par les Africains, ne doivent pas être prétexte à un désengagement ou à un désintérêt international. Il y va de notre devoir de solidarité. Une solidarité à laquelle nous appelait, dès 1948, René Cassin lorsqu il déclarait: «Il n y aura pas de droits de l Homme tant que l Homme ne respectera pas, lui, les droits d autrui, et tant qu il ne voudra pas s associer à tous les efforts qui sont faits ( ). Aucun de nous n a le droit d être en repos en face de l oppression et de la misère. Aucun de nous n a le droit de dire : «Les Nations unies sont défaillantes, donc nous n y pouvons rien». 3

4 Les Nations unies, c est nous! C est pourquoi toute grande injustice commise dans un pays offense en tout lieu le droit et l Humanité.» Mais soyons clairs! S associer aux efforts qui sont faits, ne veut pas dire se contenter de juger, de dénoncer, de condamner! Cela ne veut pas dire, non plus, se substituer aux acteurs concernés. La démocratie et les droits de l Homme ne sauraient s imposer par la force, encore moins par les armes! La démocratie et les droits de l Homme ne sauraient s exporter clefs en mains. Disant cela, il ne s agit nullement, dans mon esprit, de remettre en cause le caractère universel et indivisible des droits de l Homme qui doit être, sans cesse, réaffirmé. Il s agit, bien plutôt, de nous donner les moyens de réfuter cette critique, dangereuse, selon laquelle l universalité des droits de l Homme ne serait que l universalisation des droits occidentaux, en démontrant, notamment, que la promotion de valeurs universelles peut se faire dans le respect de l identité, dans le respect de la diversité des cultures. Cette approche de la solidarité, tant dans les principes affirmés que dans l accompagnement déployé, est au fondement de l action de la Francophonie en matière de démocratie et de droits de l Homme. C est dans cet état d esprit, en effet, que nous avons adopté ces deux textes normatifs exigeants que sont la Déclaration de Bamako et la Déclaration de Saint Boniface, dans lesquels la Francophonie s engage sans réserve en faveur de la promotion de la démocratie, en faveur de la protection et de la promotion des droits de l Homme, en faveur de la prévention des conflits et de la sécurité humaine, dans lesquels elle s engage, aussi, à créer, à généraliser et à renforcer, tant les institutions de promotion de droits de l Homme, qu à soutenir l action de leurs défenseurs. C est dire que nous sommes pleinement conscients du rôle essentiel qu ont à jouer les institutions nationales de droits de l Homme, dans la mesure où elles sont tout à la fois gardiennes des normes universelles et ancrées dans les sociétés, et par-là même les mieux placées pour garantir l appropriation et l intériorisation, dans le temps, d une véritable culture de la démocratie et des droits de l Homme. 4

5 Nous en avons tiré toutes les conséquences, en participant activement à la mise en œuvre des Commissions nationales des droits de l Homme, en mettant en place, en 2002, l Association francophone des Commissions nationales des droits de l Homme, en créant, un an plus tard, le réseau des structures gouvernementales chargées des droits de l Homme dans l espace francophone. Mais nous sommes aussi pleinement conscients des difficultés qu il reste à surmonter. Cette mobilisation, je le disais, doit donc être celle de la communauté internationale toute entière, et dans l esprit que j évoquais. A cet égard, la récente institution, par l Assemblée générale des Nations Unies, du Conseil des droits de l Homme, doit être l occasion, notamment à travers l Examen périodique universel, de dépasser les divergences régionales, de rapprocher les points de vue, dans un esprit de dialogue, de médiation, de concertation. Il doit être l occasion, pour l Afrique, de prouver à la communauté internationale sa volonté de relever les défis qu elle rencontre, de la convaincre de l urgence de lui fournir un appui et un accompagnement véritablement solidaires. Soyez assurés, en tout cas, que c est dans cette direction que la Francophonie a engagé ses concertations au sein du Conseil. Madame la Présidente, Excellences, Mesdames, Messieurs, Telles sont les quelques réflexions que je souhaitais partager, aujourd hui, avec vous, tout en vous réaffirmant que la Francophonie est à vos côtés, qu elle est aussi aux côtés de l Union africaine, de la Ligue des Etats arabes, de l Union européenne, du Commonwealth, des Nations unies, parce que le droit international ne doit plus être seulement un ensemble de normes, mais devenir véritablement une langue commune au service de la démocratie, des droits de l Homme et de la paix. 5

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