Sous thème 3 Quelques notions de cancérologie

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1 La cancérologie ou oncologie est l étude des tumeurs. Une tumeur est le résultat d une prolifération cellulaire anormale aboutissant à ce que l on appelle une «néo-formation» ou formation néoplasique (équivalent à tumeur). Cette tumeur peut être bénigne ou maligne ; la dénomination de cancer est réservée uniquement aux tumeurs malignes. Les tumeurs les plus fréquentes sont : * pour les tumeurs bénignes : - les tumeurs épithéliales (développées aux dépens du tissu épithélial), - les adénomes* (prostate), polypes (colon), - les tumeurs conjonctives (développées aux dépens du tissu conjonctif), - les fibromes* (utérus), ostéomes* et chondromes*. pour les tumeurs malignes : - les tumeurs épithéliales ou carcinomes* (bronches, utérus, œsophage). - les tumeurs conjonctives ou sarcomes * (liposarcomes*, chondrosarcomes*), Remarque : chez l enfant on trouve des tumeurs embryonnaires (néphroblastome* du rein par exemple) 37

2 Fréquence : Les cancers représentent la 2 éme cause de mortalité après les affections cardio vasculaires. 28 % des décès sont dus aux cancers. L âge critique se situe entre 50 et 60 ans. Chez l homme, le cancer le plus fréquent est celui des voies aéro-digestives supérieures (cancer des VADS), puis bronches, prostate, colon et rectum. Chez la femme prédominent les cancers du sein, du colon, du rectum et de l utérus. Facteurs de cancérisation : Il existe des facteurs cancérigènes qui sont dus à des agressions : - chimiques : les hydrocarbures, amiante, alcool... - physiques : rayons X, radioactivité, - infectieuses : on dit que l infection fait le lit du cancer ; exemple : les virus de l hépatite B et C sont des facteurs de risque pour un cancer du foie. Il existe d autres facteurs plus particuliers : - génétiques : ils expliqueraient le caractère familial de certains cancers (cancer du sein ou du colon), - immunitaires : par affaiblissement des défenses (immunodéficience du SIDA) La connaissance de ces facteurs de risque permet de mieux cerner certaines populations à risque et donc de proposer des dépistages systématiques dans des familles où existent des antécédents de cancer. LE DIAGNOSTIC Le cancer est souvent longtemps asymptomatique (sans signe clinique), parfois de découverte fortuite lors d un examen systématique. Les signes d alerte sont variables, les plus courants sont : - apparition d une tuméfaction, d un nodule plus ou moins douloureux, 38

3 - apparition d une adénopathie axillaire*, inguinale*, - altération de l état général, avec les 4 A : Anorexie, Anémie, Amaigrissement, Aphagie* sont des signes tardifs de la maladie. - hémorragies, hématomes, hématuries*, hémoptysies *, métrorragies* sont des signes plus évidents. EXAMENS COMPLEMENTAIRES Ils se font essentiellement par : - la radiologie :. radio simple. tomographies. échographies. scanner ; IRM - l endoscopie réalise une visualisation directe de la tumeur avec prélèvements biopsiques, en vue d un examen histologique, permettant de classer la tumeur. - les examens biologiques : ils permettent de déterminer des signes d évolution de la maladie : Numération Formule Sanguine avec recherche de cellules immatures, Vitesse de sédimentation, - La biopsie peut être pratiquée dans diverses circonstances : - soit lors d une endoscopie (estomac), - soit par ponction directe sur l organe (sein), - soit au cours d une intervention chirurgicale : on parle alors de biopsie extemporanée, l examen histologique étant pratiqué pendant l intervention (cancer du sein, de la thyroïde). L examen histologique en fin de compte est l examen clé affirmant à coup sur le diagnostic de cancer. 39

4 - Les marqueurs tumoraux : Il s agit de stigmates biologiques qui permettent de détecter très précocement avant parfois les signes cliniques, l évolution d un processus tumoral. Il en existe de nombreux mais il existe surtout des marqueurs spécifiques à certains cancers. Citons (à titre indicatif) parmi les plus connus : -HCG (Hormone chorionique gonadotrope) : cancer de l ovaire et testicule, -A.C.E. (Antigènes carcino embryonnaires) : cancers digestifs, -P.S.A. (Phosphatases Acides) : spécifiques de la prostate, -C.A. 125 : cancer de l ovaire -CA 15-3 : cancer du sein -A.F.P. (Alpha foeto protéine) : cancer du foie. EVOLUTION La maladie étant par définition évolutive, il convient pour chaque malade d apprécier l extension du processus tumoral, ce qui aura une incidence sur le traitement. L évolution se fait : - par voie locale : le cancer s étend aux cellules voisines, - par voie régionale aux organes voisins, aux ganglions avoisinants, - à distance : ce sont les métastases (en particulier : foie, cerveau, os et poumons). 40

5 CLASSIFICATION Pour traiter correctement un cancer, il faut pouvoir le classer pour établir un protocole. On utilise la classification T N M : - T signifiant Tumeur, suivi d un chiffre correspondant à la taille, - N est l envahissement ganglionnaire : No pas de ganglion N1 : ganglion, - M correspond à l envahissement métastatique : M0 pas d envahissement. M+ envahissement par des métastases. Ainsi une tumeur classée T1 NI MO signifie : une tumeur de 1 à 3 cm avec un envahissement ganglionnaire avec absence de métastases. LE TRAITEMENT Il peut être : La chirurgie - curatif : il vise à l éradication du cancer et éviter l apparition des métastases, - palliatif : c est un adjuvant, simplement pour soulager le malade. Elle peut être : * Curative : elle consiste à enlever la tumeur (on réalise une exérèse) dans sa totalité et passer au large de la lésion pour ne pas laisser des cellules tumorales en place : c est la tumorectomie*. Parfois, pour des raisons anatomiques, on est obligé d enlever davantage de tissu sain, on dit que l on réalise une tumorectomie élargie (ex. pour le cancer du colon, on est obligé d enlever la moitié du colon : on fait une hémi colectomie* gauche ou droite). Cette tumorectomie est complétée par l ablation des chaînes ganglionnaires avoisinantes qui sont les voies de propagation du cancer : on fait ce que l on appelle un curage ganglionnaire. 41

6 * Palliative : on ne réalise que l ablation de la tumeur à un stade avancé quand les chances de guérison sont infimes ou que l intervention risque d être trop lourde pour les résultats escomptés. * Réparatrice : c est le cas d une chirurgie reconstructrice d un sein après mammectomie chez une femme. La radiothérapie Elle consiste à atteindre les cellules cancéreuses par rayonnement. Celui-ci peut être : Externe : la source de rayonnement est à l extérieur du malade ; la dose va dépendre du type histologique de la tumeur ainsi que de son volume. On utilise soit la contact-thérapie, la cobalto-thérapie ou les accélérations de particules (cyclotron). La radiothérapie est utilisée : - soit en préopératoire pour faire diminuer le volume tumoral et faciliter ainsi l exérèse, - soit en postopératoire en association plus ou moins avec la chimiothérapie. Interne : c est la curiethérapie, par application de sources radio actives au contact même de la tumeur. La chimiothérapie Elle utilise de nombreux produits ; les plus courants sont les antimitotiques* (empêchent le développement des cellules) et les cytotoxiques* agissent sur les cellules cancéreuses, mais aussi sur les cellules normales, d où l apparition fréquente d effets secondaires très désagréables : nausées, vomissements, alopécie (perte des cheveux) qui nécessitent un traitement adjuvant. Les autres méthodes de traitement On y regroupe : - l hormonothérapie : dans les cancers hormonodépendants (utilisation des œstrogènes ; ovariectomie dans le cancer du sein par exemple), 42

7 - l immunothérapie pour stimuler les défenses de l organisme (interféron), - la thérapie génique est à l étude et espérons-le promise à un grand avenir. Les traitements palliatifs Ils utilisent des adjuvants pour soulager les douleurs des cancéreux en fin de vie : - les antalgiques : on utilise de préférence les antalgiques avec autocontrôle (pompes portables) qui sont activés à la demande du malade, permettent en général d éviter la souffrance et de diminuer la quantité d antalgiques. - un soutien psychologique est bien sûr absolument nécessaire. Les Unités de soins palliatifs, développées depuis quelques années, reçoivent les malades en phase terminale et grâce à des équipes spécialisées, permettent un meilleur soutien psychologique du malade et de sa famille et d effectuer un travail de deuil dans de bonnes conditions. PREVENTION Il ne faut surtout pas oublier que le meilleur traitement du cancer est la prévention. Celle-ci doit s exercer très tôt. Les campagnes de dépistage sont le meilleur garant de la prévention du cancer et l éducation est aussi un gage de réussite. Un cancer pris au début de son évolution à un stade infra-clinique serait susceptible de guérir dans 90 % des cas. 43

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