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1 BT_ Fmc 4/04/05 17:07 Page I la du généraliste vendredi 8 avril 2004 n 2327 dossier Les céphalées cahier détachable Insuffisamment diagnostiquée, cette nouvelle entité nosologique a fait l objet de recommandations Anaes en septembre dernier. Cette pathologie détériore considérablement la qualité de vie des patients qui en souffrent. Ces céphalées relèvent d une prise en charge très spécifique. par le DR CHRISTIAN LUCAS, PH, secrétaire général de la Société française d études des migraines et des céphalées (clinique neurologique, hôpital Roger-Salengro, CHRU de Lille). PHOTOS : PHANIE BIBLIO DU MG La douleur comme on aurait aimé l apprendre P. VIII objectifs > Établir le diagnostic de céphalée chronique quotidienne > Connaître la responsabilité de l abus des traitements de crise dans la chronicisation des céphalées > Connaître la prise en charge des CCQ Les CCQ sont une entité nosologique insuffisamment connue des professionnels de santé et du grand public. Cette méconnaissance induit une insuffisance de diagnostic, qui expose les patients à une prise en charge inadaptée. La méconnaissance du rôle de l abus médicamenteux dans la genèse des CCQ fait obstacle à leur prévention efficace et facilite leur apparition. La prévalence de cette affection est tout à fait considérable puisque les CCQ concernent 3 % de la population générale. ÉPIDÉMIOLOGIE > La prévalence des CCQ en France a pu être évaluée à 3 % par une étude épidémiologique transversale qui a été réalisée à partir

2 BT_ Fmc 4/04/05 17:07 Page II dossier fmc les céphalées d un large échantillon représentatif de la population générale française adulte en 1999 (1). La prévalence était plus élevée chez les femmes (4,18 %) que chez les hommes (1,62 %) [ratio 3/1]. Cette prévalence semblait stable chez les plus de 65 ans. > Dans la majorité des cas, il s agissait d une céphalée initialement épisodique (le plus souvent la migraine), qui avait évolué vers une CCQ sous l influence de deux principaux facteurs : l abus médicamenteux et les facteurs psychopathologiques. > Les CCQ représentent 40 % des motifs de consultation spécialisée. Les céphalées par abus médicamenteux sont plus fréquentes dans cette population (80 %) qu en population générale. > Il n existe aucune étude sur la prévalence des CCQ chez l enfant ou l adolescent en population générale. À défaut, des données sont disponibles concernant la prévalence des «céphalées fréquentes», ou de céphalées «psychogènes» chez l enfant, estimée entre 0,2 et 1 %. La prévalence des CCQ en consultation pédiatrique spécialisée céphalée varie de 35 % à 47 %. ASPECTS CLINIQUES La durée, notion essentielle à la définition Les CCQ constituent un ensemble hétérogène défini par la présence de céphalées plus de 15 jours par mois et plus de 4 heures par jour en l absence de traitement, depuis plus de 3 mois, sans substratum lésionnel ou symptomatique. Il s agit le plus souvent d une céphalée initialement épisodique, migraine ou céphalée de tension, qui évolue vers une céphalée chronique sous l influence notamment d un abus médicamenteux et de facteurs psychopathologiques (schéma 1). 1. principaux modes d évolution vers une ccq Migraine +++ CCQ ± ± Abus médicamenteux Facteurs psychopathologiques Facteurs hormonaux Facteurs musculo-squelettiques Céphalée de tension épisodique Tableaux cliniques Trois tableaux cliniques sont possibles : les céphalées ont les caractéristiques sémiologiques de la migraine (voir encadré p. III) ; les céphalées ont les caractéristiques sémiologiques de céphalées de tension ; il existe un fond céphalalgique permanent, auquel s ajoutent des crises d allure migraineuse. > Une migraine peut évoluer vers une CCQ sous l influence d un abus médicamenteux : on parle alors de céphalée par abus médicamenteux. > Mais une migraine peut aussi se transformer en CCQ sans l influence d un abus médicamenteux : c est la migraine chronique. Cette appellation désigne donc aussi les CCQ d allure migraineuse, qui persistent malgré la réalisation d un sevrage médicamenteux. > Une céphalée de tension peut aussi évoluer vers une CCQ sous l influence ou sans l influence des deux facteurs précédemment cités : c est la céphalée de tension chronique (CTC). > Enfin, deux céphalées beaucoup plus rares appartiennent au groupe des CCQ : - l Hemicrania continua, appartenant au groupe des céphalées avec manifestations dysautonomiques. - la céphalée chronique quotidienne de novo, sans rémission dès le début de son évolution, survenant habituellement chez un sujet sans antécédent de céphalée. > Sont exclues du cadre des CCQ les céphalées chroniques secondaires à une affection symptomatique ou lésionnelle et les CCQ dont la durée est inférieure à 4 heures par jour. LA PREMIÈRE CONSULTATION Chez un patient souffrant d une CCQ, la première consultation permet d analyser la céphalée initiale et la céphalée actuelle, de rechercher un abus médicamenteux, d évaluer les facteurs psychopathologiques et le retentissement de la CCQ. Diagnostic positif La céphalée doit être présente plus de 15 jours par mois, évoluer depuis plus de 3 mois et avoir une durée quotidienne supérieure à 4 heures sans traitement. > Lors de la première consultation, il est recommandé de demander au patient de tenir un agenda de ses céphalées précisant leur date de survenue, leur durée et les médicaments utilisés. Cet agenda, rapporté lors de la consultation suivante, permet de confirmer le diagnostic de CCQ. > La CCQ est un diagnostic d interrogatoire. Il est cependant nécessaire de pratiquer un examen général et neurologique, et éventuellement des examens complémentaires, pour éliminer une céphalée symptomatique. II

3 BT_ Fmc 4/04/05 17:07 Page III Diagnostic différentiel Pour éliminer une CCQ symptomatique, des investigations complémentaires (imagerie encéphalique IRM, à défaut de TDM cérébrale et recherche d un syndrome inflammatoire biologique en fonction du contexte clinique) s imposent dans les circonstances suivantes : apparition depuis moins d un an d une CCQ chez un sujet antérieurement céphalalgique ou non ; découverte d une anomalie à l examen neurologique ou général. QUALITÉ DE VIE ET HANDICAP La qualité de vie des patients souffrant de CCQ est nettement altérée. Cette altération est encore plus marquée si un abus médicamenteux existe et si la CCQ a des caractéristiques sémiologiques migraineuses. La qualité de vie peut aussi être altérée par les facteurs psychopathologiques et par les effets iatrogènes directs de l abus médicamenteux. Trois hypothèses expliquant l altération de la qualité de vie chez les patients souffrant de CCQ sont avancées : fréquence des céphalées, prise de médicaments qui aggravent les céphalées, troubles psychiatriques qui participent à l altération de la qualité de vie. Le handicap décrit par les patients souffrant de CCQ est plus important que celui des patients migraineux. Le retentissement de la CCQ peut être appréhendé au moyen de questions simples (sphères familiale, sociale, professionnelle) et de l agenda tenu par le patient. CONSÉQUENCES ÉCONOMIQUES > En population générale, le nombre moyen de consultations par an chez les patients souffrant de CCQ est supérieur à 10, les spécialistes étant plus fréquemment consultés que les généralistes. Les psychiatres et les ophtalmologistes sont les plus consultés. >La consommation médicamenteuse est 6 fois plus importante que celle des patients migraineux. >De même, des examens complémentaires sont plus fréquemment réalisés pour les CCQ (7). La différence n est pas significative pour le nombre d hospitalisations. L étude Grim 2000 (7) s était intéressée, entre autres, aux coûts globaux des céphalées en 2000, en France : alors que la migraine (stricte et probable) représente près de 20 % de la population générale, son coût était estimé à près d un milliard d euros en 2000, tandis que les CCQ représentant 3 % de la population avaient un coût de près de 2 milliards d euros (schéma 2). FACTEURS ASSOCIÉS Abus médicamenteux > Les critères IHS actuels des céphalées définissent critères IHS (6) de la migraine chronique A - Céphalée ayant les critères C et D de la migraine sans aura, présente plus de 15 jours par mois depuis plus de 3 mois. B - Non attribuée à un autre trouble. L histoire, les examens physique et neurologique ne suggèrent pas une céphalée symptomatique. RAPPEL DES CRITÈRES DE LA MIGRAINE SANS AURA* : A. Au moins 5 crises répondant aux critères B à D. B. Crises de céphalées durant de 4 à 72 heures (sans traitement). C. Céphalées ayant au moins deux des caractéristiques suivantes : unilatérales ; pulsatiles ; modérées ou sévères ; aggravation par les activités physiques de routine, telles que montée ou descente d escaliers. D. Durant les céphalées, au moins l un des caractères suivants : nausées et/ou vomissements ; photophobie et phonophobie. E. Non attribué à un autre trouble. *D après la classification de l IHS 2. Coût total des céphalées en france réparti par groupe diagnostique Coût total : millions d euros CENM * 124 millions Céphalées chroniques quotidiennes millions * CENM : céphalées épisodiques non migraineuses. ** Migraine probable : tous les critères IHS de migraine moins un. Migraine probable** 409 millions Migraine 635 millions cet abus de médicaments de la façon suivante : - la prise médicamenteuse est régulière et dure depuis plus de 3 mois ; - elle est présente plus de 15 jours par mois pour les antalgiques non opioïdes (paracétamol, aspirine, AINS) ; - plus de 10 jours par mois pour les autres traitements de crise (opioïdes, ergotés, triptans, spécialités antalgiques associant plusieurs principes actifs). > Les antalgiques en vente libre sont 2 fois plus utilisés que ceux sur prescription médicale (1). Tous les traitements de crise peuvent être en cause. Dans les structures spécialisées, les molécules actuellement les plus utilisées en cas de CCQ par abus médicamenteux sont le paracétamol, la caféine, la codéine et les triptans. Le paracétamol, la caféine, la codéine sont souvent utilisés sous forme de spécialités associant plusieurs principes actifs. D autres abus peuvent être associés, notamment un abus en hypnotiques et tranquillisants (benzodiazépines). > Plusieurs facteurs influent sur la nature de l abus médicamenteux : l effet psychotrope de certaines molécules (caféine, codéine, dextropropoxyphène, tramadol), l automédication et la facilité à se procurer le traitement, la susceptibilité individuelle au développement d une addiction. > Dans la population générale, 1/3 des patients souffrant de CCQ ont des céphalées par abus médicamenteux. Dans les populations issues de consultations spécialisées, l abus est beaucoup plus fréquent : il concerne 60 à 80 % des patients souffrant de CCQ. La qualité de vie des patients souffrant de CCQ étant plus altérée et leur handicap plus marqué quand il y a un abus médicamenteux, ils ont recours plus fréquemment à des consulta- numéro 2327 vendredi 8 avril 2005 III

4 BT_ Fmc 4/04/05 17:07 Page IV dossier fmc les céphalées physiopathologie des céphalées par abus médicamenteux Les céphalées par abus médicaux (CAM) ne surviennent que chez des patients souffrant au préalable de céphalées primaires, et plusieurs études ont montré que la consommation régulière d antalgiques chez des sujets qui n étaient pas céphalalgiques n était pas associée à l apparition d une CCQ. Ainsi, il est intéressant de rapprocher les CAM d autres situations cliniques au cours desquelles un traitement symptomatique entretient le symptôme qu il est censé traiter. C est le cas des congestions nasales entretenues par l abus de vasoconstricteurs nasaux, de l aggravation de l insomnie par l excès d hypnotiques, de l aggravation de la constipation par l excès de laxatifs ou, encore, des œdèmes cycliques induits par les diurétiques. Plusieurs hypothèses ont été émises afin d expliquer la transformation de céphalées primaires. La multiplicité des principes actifs en cause a fait envisager des mécanismes cognitivocomportementaux simples et non spécifiques. L obtention rapide d un soulagement après la prise d un antalgique ou d un antimigraineux spécifique agirait comme un conditionnement aboutissant à la répétition de sa prise, même en l absence de symptomatologie ou dans la crainte de l apparition de cette dernière. Une autre hypothèse cognitivocomportementale s articule autour des effets psychoactifs (sédatifs ou stimulants) de plusieurs des principes actifs incriminés (opioïdes, caféine). Cette hypothèse a particulièrement été avancée pour la caféine, dont l effet psychostimulant induirait alors un renforcement positif. Sur le versant neurobiologique, il a été envisagé une hypersensibilité à la douleur qui serait induite par la prise répétée d antalgiques et qui aboutirait à la récidive des céphalées avec installation du cercle vicieux de l abus médicamenteux. Cette hypothèse fait intervenir les opioïdes endogènes, qui seraient diminués sous l effet des antalgiques avec, à l arrêt de l effet de ces derniers, un déficit relatif et, par voie de conséquence, un abaissement du seuil douloureux. Une hypothèse assez proche fait intervenir une déplétion en sérotonine qui s accompagnerait d une augmentation de la densité en récepteurs sérotoninergiques postsynaptiques. Cette hypothèse est supportée par la constatation, chez les sujets souffrant de CAM, d une diminution de la concentration plaquettaire en sérotonine, d une diminution de la recapture de sérotonine et d une augmentation de la densité en récepteurs 5 HT2 au niveau de la membrane plaquettaire. Il est très probable que les CAM reposent sur une physiopathologie qui résulte de l intrication de facteurs neurobiologiques et de facteurs psychosociaux. Certains patients se mettent à prendre l antalgique de manière préventive, à la moindre circonstance susceptible d entraîner des céphalées, comme si la maladie était devenue «la voie finale commune» de tous les événements psychiques et émotionnels de leur vie. Cette vision psychopathologique a le mérite d intégrer comorbidité anxiodépressive à la physiopathologie des CAM. L IRM cérébrale (ou la TDM) est indispensable si la CCQ est apparue depuis moins d un an et en cas d anomalie neurologique à l examen. tions spécialisées, ce qui peut expliquer les différences observées entre population générale et consultation spécialisée. Seule l efficacité du sevrage permet d affirmer le rôle causal de l abus dans l entretien de la CCQ. > Les CCQ par abus médicamenteux sont issues de la rencontre entre un terrain susceptible (le patient ayant un antécédent de migraine ou de céphalée de tension) et un facteur favorisant : le médicament. En effet, l abus médicamenteux n est pas suffisant pour expliquer une évolution vers une CCQ. Chez des sujets non céphalalgiques, l usage abusif d antalgiques pour des douleurs chroniques autres que des céphalées n entraîne pas de CCQ. Le terrain le plus à risque de développement de céphalées par abus médicamenteux est la maladie migraineuse. > La sémiologie de la CCQ est influencée par le médicament responsable de l abus. Il semble pouvoir influencer la présentation clinique de la céphalée : les CCQ par abus de triptans gardent plus souvent des aspects sémiologiques de céphalées migraineuses, alors que les CCQ par abus d antalgiques comportent le plus souvent un fond douloureux continu de type «tensif». Facteurs psychopathologiques > Les troubles anxieux et dépressifs doivent être systématiquement recherchés, en raison de leur fréquence élevée chez les patients souffrant de CCQ. Un trouble anxieux est présent chez 1 patient sur 2, et un trouble de l humeur chez 1 patient sur 2 ou sur 3, en population consultant en spécialité. Il est probable que les patients souffrant de CCQ en population générale soient moins souvent anxieux et dépressifs. Les CCQ issues de migraines et les CCQ par abus médicamenteux sont associées, plus souvent que les autres types de CCQ, à des troubles anxieux et dépressifs. La présence d un trouble anxieux ou dépressif a un impact important sur le handicap, la qualité de vie et le pronostic. > L addiction. Sous ce terme sont regroupés tous les comportements pathologiques de consommation de substances, caractérisés par la perte de contrôle de la consommation et la poursuite de la consommation en dépit de la connaissance de ses conséquences néfastes. L abus médicamenteux des patients présentant des CCQ comporte souvent ces deux aspects et peut alors être considéré comme une addiction, d autant IV

5 BT_ Fmc 4/04/05 17:07 Page V que les produits utilisés contiennent des substances à effet psychotrope : caféine (très souvent associée aux antalgiques), opioïdes (la codéine est souvent utilisée par les céphalalgiques). Chez les patients présentant des CCQ par abus médicamenteux, il faut rechercher une addiction à un autre médicament (en particulier les benzodiazépines), au café, au tabac, à l alcool, aux drogues. > Les troubles de la personnalité. Certains patients souffrant de CCQ présentent un trouble de la personnalité (2/3 en consultation spécialisée). Ces troubles sont soit de type névrotique, soit plus complexes. > Les événements de vie sont souvent à l origine de l évolution vers la CCQ et de la demande de soins des CCQ. Ces événements sont souvent négatifs (deuil, divorce), mais peuvent aussi être positifs (promotion professionnelle, mariage, etc.). > La ménopause et la périménopause. Une maladie migraineuse et des céphalées de tension peuvent s aggraver à l occasion de la ménopause, mais il persiste beaucoup d inconnu au plan médico-scientifique et des études complémentaires sont en cours. >Des tensions musculaires peuvent être un facteur d entretien des CCQ. La palpation des muscles du scalp, de la face et de la musculature cervicale permet de mettre en évidence ces tensions. Si de telles tensions musculaires existent, plusieurs facteurs étiologiques méritent d être recherchés : facteurs posturaux, notamment professionnels, facteurs traumatiques, dysfonctionnement de l articulation temporo-mandibulaire... Les facteurs psychopathologiques tels que l anxiété, en augmentant le tonus musculaire, favorisent également l évolution chronique de ces facteurs musculo-squelettiques. PRISE EN CHARGE DES CCQ PAR ABUS MÉDICAMENTEUX L évaluation constitue un préalable indispensable pour la prise en charge du patient. Elle nécessite une implication relationnelle du soignant. Elle comprend : l évaluation et la quantification de l abus médicamenteux, l évaluation des facteurs psychopathologiques, l évaluation des facteurs musculosquelettiques et l évaluation du handicap dans ses 3 dimensions (professionnelle, familiale et sociale). Le sevrage médicamenteux La prise en charge des CCQ par abus médicamenteux doit comporter un sevrage. Le sevrage peut se faire en ambulatoire ou en hospitalisation. Il est préférable de proposer une hospitalisation en cas d abus multiple et sévère, d abus associé en psychotropes, de comorbidité psychiatrique sévère, d environnement familial défavorable. La durée de l hospitalisation est en général de 5 à 10 jours. Le syndrome de sevrage Il peut comporter des céphalées de rebond, des troubles digestifs (nausées et/ou vomissements), une hyperesthésie sensorielle, des troubles du sommeil, une exacerbation de l anxiété avec irritabilité. La sévérité et la durée du syndrome de sevrage varient en fonction du patient et de la molécule incriminée. Le syndrome de sevrage est plus long dans le cas d un abus d antalgique, plus court dans le cas d un abus de triptans. > Si le sevrage est hospitalier, l Anaes propose un accompagnement pharmacologique par amitriptyline en première intention (25 à 100 mg/j), par voie veineuse IV. D autres options thérapeutiques peuvent être envisagées, notamment en cas d intolérance ou de contre-indication à l amitriptyline, telles que le valproate de sodium. D autres anticomitiaux sont en cours d évaluation. > Si le sevrage est ambulatoire, l accompagnement pharmacologique recommandé par l Anaes est seulement l amitriptyline en première intention (25 à 100 mg/j per os). > Pour la prise en charge de la céphalée de rebond, il est recommandé d utiliser des moyens non médicamenteux. Les traitements médicamenteux doivent être réservés aux céphalées de rebond d allure migraineuse particulièrement intenses. Dans ce cas, les recommandations 2002 de l Anaes pour le traitement de la crise migraineuse (AINS, triptans) seront appliquées, et la période de sevrage sera prolongée d autant (4, 5). L accompagnement psychothérapeutique du sevrage La prise en charge psychothérapique est nécessaire, en particulier lorsque le rôle des facteurs psychopathologiques est important : présence de troubles anxieux, dépressifs, ou de troubles de la personnalité, facteurs de stress conséquents. Le suivi La première consultation de suivi doit être réalisée dans les 2 à 6 semaines après le sevrage hospitalier. Elle est plus rapide en cas de sevrage ambulatoire. Un suivi régulier en consultation est ensuite assuré, tout particulièrement durant les 6 premiers mois qui suivent le sevrage, période la plus risquée en rechute. Il est utile que le patient ait la possibilité d avoir un contact téléphonique avec le ou les soignants. > En cas de maladie migraineuse préexis- L examen neurologique et général est indispensable lors du diagnostic de CCQ. V

6 BT_ Fmc 4/04/05 17:07 Page VII dossier fmc les céphalées tante, un traitement prophylactique antimigraineux sera débuté à la fin du sevrage (l amitriptyline utilisée pour le sevrage ayant par ailleurs un niveau de grade A en traitement de fond de la migraine). Le patient bénéficie d une «éducation» concernant la gestion de ses crises de migraine. Elle comporte notamment l utilisation du traitement des crises : l ordonnance délivrée à la fin du sevrage doit préciser la nécessité de ne pas dépasser régulièrement 2 prises par semaine. Parallèlement, la prise en charge de la comorbidité psychiatrique est poursuivie, si elle le justifie. PRISE EN CHARGE DES CCQ SANS ABUS MÉDICAMENTEUX La prise en charge passe par le traitement de fond de la migraine ou de la céphalée de tension. On utilisera en première intention les tricycliques : amitriptyline 25 à 100 mg par jour per os. Le traitement des facteurs associés psychopathologiques et musculo-squelettiques repose sur la thérapie cognitivocomportementale. PRÉVENTION PRIMAIRE DES CCQ En présence d une maladie migraineuse ou de céphalées de tension épisodiques, les situations laissant craindre le développement d une CCQ sont les suivantes : augmentation de la fréquence des céphalées ; surconsommation de traitements de crise ; inefficacité successive de plusieurs traitements prophylactiques de la migraine ; facteurs psychopathologiques, notamment événements de vie à forte composante émotionnelle ; association de migraines ou céphalées de tension pourquoi une nouvelle entité nosologique Le cadre nosologique hétérogène des CCQ a été introduit en 1994 par Silberstein avec ses quatre sous-cadres nosologiques : migraine transformée ou chronique, céphalée de tension chronique, céphalée chronique quotidienne de novo et hémicrânie continue) en indiquant une éventuelle association à un abus médicamenteux. La migraine chronique représente 3/4 des cas (sans ou avec abus médicamenteux), les céphalées de tension chroniques un peu moins d 1/4 des cas. Les CCQ de novo et l hémicrânie continue sont exceptionnelles. La céphalée par abus avec une pathologie psychiatrique ; association de céphalées chroniques avec d autres douleurs chroniques, notamment des douleurs musculo-squelettiques, localisées ou diffuses ; troubles du sommeil. > La prévention primaire est fondamentale et le médecin généraliste a un rôle primordial de dépistage des céphalalgiques (notamment les migraineux) «à risque» d évoluer vers des CCQ. Son rôle, outre celui d induire une relation empathique pour la prise en charge et le suivi de ces patients, est de mettre en route un traitement de fond, de prescrire des traitements de crise efficaces, d expliquer ce qu est la maladie migraineuse, de conseiller la tenue d un agenda des crises et de faire état du large arsenal thérapeutique à notre disposition pour que ces patients recouvrent une qualité de vie normale (4, 5). médicamenteux (CAM) est une céphalée secondaire affectant des sujets préalablement céphalalgiques, le plus souvent migraineux, chez lesquels la prise excessive et régulière d antalgiques et/ou d antimigraineux spécifiques conduit à l induction et à l entretien d une CCQ. références bibliographiques > (1) Lantéri-Minet M., Auray J.-P., El Hasnaoui A., Dartigues J.-F., Duru G., Henry P., Lucas C., Pradalier A., Chazot G., Gaudin A.-F., «Prevalence and Description of Chronic Daily Headache in the General Population in France», Pain, 2003 ; 102 (1-2) : > (2) Henry P., Auray J.-P., Gaudin A.-F. et al., «Prevalence and Clinical Characteristics of Migraine in France», Neurology, 2002 ; 59 : > (3) Lucas C., Chaffaut C., Artaz M.-A., Lantéri-Minet M., «Framig 2000 : Medical and Therapeutic Management of Migraine in France», Cephalalgia, 2005 (in press). >(4) Agence nationale d accréditation et d évaluation en santé (Anaes). «Recommandations pour la pratique clinique. Prise en charge diagnostique et thérapeutique de la migraine chez l adulte et chez l enfant», Rev. Neurol., 2003 ; 159 : > (5) Géraud G., Lantéri-Minet M., Lucas C., Valade D. «French Guidelines for the Diagnosis and Management of Migraine in Adults and Childrens», Clin Ther. 2004;26: > (6) Headache Classification Committee of the International Headache Society. The International Classification of Headache Disorders, 2nd edition. Cephalalgia 2004 ; 24 (suppl. 1) : > (7) Pradalier A., Auray J.-P., El Hasnaoui A., Dartigues J.-F., Duru G., Henry P., Lantéri-Minet M., Lucas C., Chazot G., Gaudin A.-F., «Socio-Economic Impact of Migraine and other Episodic Headaches in France», Data from the Grim 2000 Study. Pharmacoeconomics Pour en savoir plus : VII

7 SR_ fmc 4/04/05 15:37 Page VIII ZAPPING BIBLIO DU MG La douleur comme on aurait aimé l apprendre Le corps médical s est assez longtemps ému du peu de cas donné à l enseignement de la prise en charge de la douleur sur les bancs de la Faculté pour ne pas se réjouir qu aujourd hui le module 6 de la réforme du second cycle contienne, dans ses objectifs pédagogiques, «douleur» et «soins palliatifs et accompagnement». C est à ce titre que la deuxième édition de cet ouvrage, Douleurs aiguës, douleurs chroniques, soins palliatifs, rédigé par un collège d auteurs français de référence sous l égide des principales sociétés savantes du domaine de la douleur et des soins palliatifs, s adresse aux étudiants de médecine de Dcem 1 jusqu en Dcem 4. Mais c est aussi aux médecins en exercice que ce livre se destine, et ce pour plusieurs raisons. Son contenu a été conçu pour le futur médecin, qui va exercer en ville comme à l hôpital. En ce sens, l étude de cet ouvrage volumineux plus de 450 pages et complet permet au médecin généraliste de bénéficier du panorama des concepts actuels de prise en charge de la douleur, lesquels ont considérablement évolué au cours des vingt dernières années. L effort des auteurs à présenter les liens nécessaires avec les autres domaines de la médecine est clairement perceptible. Au-delà des recettes des protocoles, c est aussi les cultures «douleur» et «soins palliatifs» qui sont présentées dans cet ouvrage. L évaluation et la prise en charge du malade douloureux, comme la mise en œuvre de soins palliatifs réclament un savoir-faire à la fois médical et psychologique, voire social. Ce travail tente de rendre cette complexité aussi accessible que possible. Complet, documenté, illustré, pratique et cultivé, ce livre est à lire et à apprendre pour sa propre pratique, et à faire lire et faire apprendre à ses résidents. DR LINDA SITRUK Boureau F., Blond S., Calvino B., Cesselin F., Desfosses G., Lassaunière J.-M., Pichard E., Queneau P., Salamagne M. : Douleurs aiguës, douleurs chroniques, soins palliatifs, 2e éd. France, éditions Med-Line (collection Modules transdisciplinaires), Le «Dorosz» des analyses médicales Rédigée sous la houlette du Dr Pascal Dieusart, voici la quatrième édition du Guide pratique des analyses médicales, issue de la célèbre collection dirigée par le Dr Dorosz, dont la simple évocation du nom rappelle les fines pages de papier bible, la richesse en informations et l aspect éminemment pratique des ouvrages qu il édite. La magie opère encore, on ne s y trompe toujours pas! Le lecteur trouvera toutes les informations indispensables à la bonne prescription des examens biologiques ainsi qu à leur interprétation. Pour chaque paramètre figurent les variations physiopathologiques, les valeurs de référence et les modalités de prélèvements. Dans cette dernière édition, enrichie de nombreuses analyses spécialisées, de multiples thèmes ont été revus et corrigés tels les indices d exposition aux risques toxiques, les maladies métaboliques, le virus du Sras, la grippe aviaire, etc. En annexe du livre, une foule de renseignements utiles sur la nomenclature des actes, la liste des maladies à déclaration obligatoire, la transmission des résultats, bref, le parfait manuel pour dialoguer avec son biologiste. DR L. S. Dieusart P., Guide pratique des analyses médicales, 4e éd., Paris, éditions Maloine, La vulve sous l œil du dermatologue En dermatologie, le plus difficile est de reconnaître les lésions. Le meilleur moyen consiste à les avoir vues de ses propres yeux. Et si cela n a pu se faire, alors les photos permettent de compenser ce manque. Dans son livre, La Vulve, de la clinique au traitement, le Dr Monique Pelisse, dermatologue et attaché consultant aux Hôpitaux de Paris, nous propose un recueil complet et rigoureux de photos sur les affections dermatologiques de cette partie du corps de la femme. Cet ouvrage débute par un chapitre sur la vulve normale, avec différentes variations physiologiques. Ensuite, un classement sémiologique (lésions rouges, blanches, papuleuses, érosives ) permet une orientation diagnostique. Enfin, chaque pathologie est exposée en détail, et rangée en fonction de la catégorie à laquelle elle appartient : dermatoses, pathologies infectieuses, néoplasies, vulvodynies, maladies systémiques... Ce livre se termine sur une partie concernant les affections propres aux enfants et une autre sur les kystes et les tumeurs bénignes. L auteur décrit aussi les aspects cliniques, la démarche diagnostique ainsi que les traitements. Chaque chapitre est illustré de très nombreuses photos. Ainsi, il suffit de feuilleter ce recueil pour retrouver facilement la partie qui nous intéresse. Et ses illustrations de haute qualité pourront nous aider dans la pratique quotidienne. DR PIERRE MICHAEL Pelisse M., La Vulve, de la clinique au traitement, éditions Med com, France, collection Guide pratique de dermatologie, VIII

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