D. POUILLE et J.M. RICHARD.
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- Damien Sévigny
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1 Diagnostic archéologique de la maison médicale. Carhaix, 10 rue de l'église Opération D. POUILLE et J.M. RICHARD. RENNES S.R.A. BRETAGNE. / A.F.A.N /m
2 FICHE SIGNALETIQUE LOCALISATION DE L'OPERATION SITE Département: 23.. COMMUNE: CACHAI A Lieu dit ou adresse : Année cadastre : Am Coordonnées Lambert Zone : >?. t'fçluc Section(s) et parcelle(s): Ae>3.s..-.«ié> Altitude xl =..Ml.!>QO x2= x3= yl=.^q.w.spo. y2= y3= IDENTITE DE L'OPERATION Autorisation n : valable du llloi au.4/0^195.^ Nature: (Ev) SP ' SU TITULAIRE (nom et prénom) :.lpo»w^ç..oofll H Organisme de rattachement : 4 PA 1^". Propriétaire du terrain.heoltal Protection juridique : 8$ ".' Motif de l'opération : (bnitfcoaiort Maître d'ouvrage : Coût global de l'opération : Contraintes techniques particulières : Surface fouillée : :.. "y. m2 Surface estimée du site : 4$Q.. m2 (dans la ou les parcelles concernées par l'opération) Emprise menacée entièrement fouillée : oui (non^ Fouille menée jusqu'au substrat : OUI ( NON * Sinon, altitude du fond de fouille : y/^. RESULTATS SCIENTIFIQUES MOTS CLES : (3 à 5 par rubrique) -Chronologie : 6AW0-.ftfiHAltf! - Vestiges immobiliers.tl^.ft» - Vestiges mobiliers : Tpitf $. ntqo.es COMMENTAIRE:...Ç.rtfM^.tfi.lîS.^.T..pLCOPC. MK ûo^si^cttoml /^Ti^uê S, H^i...tûnfutTt?nFftçTRJUl.TÇS.A.Sfc'UU... y.m..afi.rr Uto^wWie... «né. fifir&t+i iti (UtKâLACS littenounoo LIEU DE DEPOT : du mobilier :.ft^^tf..^'k^.. des fonds documentaires:..{sx'ndwêi. j N des 10 à 20 diapo. les plus représentatives fouille et mobilier) : REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES DU DFS ANNEE :.Ift.fc AUTEUR (nom, prénom) : POdlUjfc* Ofil^i!STV«Uf COLLABORATEUR(s) :... RxCrt^. «.J-fi. TITRE : 3i.ft^vQ.ffr*-.. «L../^àxudU... Sous titre : Nombre de volumes :.A nbre de pages : lr nbre fig. : l\ - nb. planches
3 igoarenimou\ Kergroaï Zone Induslr". oste'pectc. j(roaz-men 7one Induslr; ;Jîer,ampfv 'Kerdanrel ;sivien Ferme-Je Ker'àmpuil.de Retr. Kérampuil MPojiiiiartôfl TîTfMadeleinèX \ :! V! "Kerléon.-.vi Maréchal Kerlédan Crec'hHénanr. KerléonMian 'Z^? / N^^'Médico-educalif <>lnstitul Poulriou 1500 m Fig.1 : Localisation du site dans la ville de Carhaix.
4 En vertu de la législation en vigueur, le service régional de l'archéologie participe à l'instruction du dossier et donne un avis sur toutes les opérations soumises à autorisation de lotir, au permis de construire, au permis de démolir ou à l'autorisation des installations ou des travaux divers, lorsqu'elles peuvent en raison de leur localisation et de leur nature, compromettre la conservation ou la mise en valeur d'un site archéologique. Du point de vue de l'archéologie, certaines zones sont plus sensibles que d'autres. C'est notamment le cas des agglomérations anciennes. En ce qui concerne la ville de Carhaix, un zonage archéologique inscrit au plan d'occupation des sols a été déterminé. Un projet d'agrandissement d'un bâtiment avec fondations profondes et vide sanitaire portant atteinte au sous sol a été déposé au 10 rue de l'église fig. 1, dans les parcelles AB. 95 et AB. 96. (cadastre de 1984) fig. 2. Ce projet étant situé dans un secteur archéologiquement sensible où de plus une anomalie cadastrale ancienne a été repérée fig. 3, une réserve a été émise par le service régional de l'archéologie. Une opération de sondages archéologiques destinés à déterminer l'existence ou non de vestiges archéologiques sur l'emprise du projet et des aménagements annexes a été entreprise du 23 au 25/06/1997. Sa réalisation a été confiée à D.Pouille et J.M. Richard, archéologues de l'a.f.a.n., directement placés sous la responsabilité du Conservateur Régional de l'archéologie. 5 tranchées totalisant 45m de sondage linéaire ont été effectuées elles couvrent une surface d'environ 450 m2 affectée par le projet. Les tranchées 1 et 2 ont été implantée sur la zone concernée par l'agrandissement du bâtiment existant. Dans ce secteur le terrain a semble-t-il été remanié en profondeur à une époque récente, puisque une couche de terre végétale épaisse en moyenne d' 1,30m et comportant quelques rares fragments de tegulae repose directement sur le substrat. Dans la tranchée 1, à la surface de ce dernier les restes d'un alignement de petits blocs de schiste ont pu être détectés CI.1. Il pourrait s'agir de l'emplacement d'un solin. Aucune trace de vestiges n'a été retrouvée au niveau de la tranchée 2 dont l'extrémité nord a écorné un puisard ou puits perdu fonctionnant avec le bâtiment existant. Les tranchées 3,4 et 5 ont été effectuées sur les 360m2 restant. Cette zone seulement concernée par des aménagements de surface; parking et cheminement n'est donc pas directement menacée par le projet. A cet emplacement un niveau de démolition complètement hétérogène mais comportant essentiellement des matériaux antiques tegulae mortier, moellons bien taillés, plaquettes de schiste et couches d'arène granitique, recouvre le sol naturel sur
5 ECHELLE : 1/1000 Section A-B Parcelles n" (97)
6 &
7 PLAN DE MASSE ECHELLE : 1/200 M
8 Fig. 3 : Localisation du site sur le cadastre ancien
9 une épaisseur allant de 0,30m à 0,70m. Le tout est recouvert par une couche de terre à dominante végétale mais contenant également quelques matériaux de démolition. Dans la tranchée 4 un reste de maçonnerie composé d'un unique lit de moellons de schiste liés au mortier a été mis en évidence. Ce radier de fondation repose directement sur le substrat et n'est en relation avec aucun niveau archéologique à cet emplacement Cl. 2. A quelques mètres de là une zone de piétinement associée à un emplacement de foyer a été détectée à la surface d'un reste de niveau de démolition mêlé à des plaquettes de schiste Cl. 3. Aucun élément ne permet de dater cette trace d'occupation qui doit toutefois être assez tardive si elle est antique, voire même nettement postérieure. Quelques rares fragments de mobilier en céramique antique ont été découverts dans ces niveaux de démolition, toutefois seuls deux fragments en pâte sombre méritent d'être présentés cf. Planche. On notera également la présence de quelques fragments de céramique moderne ainsi que d'un double tournois datant du XVI 0 ou du début du XVII 0 siècle qui laissent penser que les récupérations de matériaux peuvent être relativement récentes. La présence de quelques blocs de schiste rectangulaires dont la face de parement est extrêmement bien taillée laisse supposer qu'une construction antique de qualité existait à cet emplacement 1. Il est possible que ces matériaux aient fait l'objet de récupérations à l'époque moderne, lors de la construction de l'église et des maisons voisines. En conclusion il semble clair que le potentiel archéologique du site est minime et ne nécessite pas d'intervention archéologique spécifique. On déplorera toutefois que les sondages n'aient pu être effectués qu'avec une micro-pelle (1,2 tonne) équipée d'un godet lisse de 0,85m de large gracieusement mise à notre disposition par la municipalité. Au moment du diagnostic, seul ce type d'engin pouvait pénétrer dans la parcelle en raison de l'existence d'un haut mur de clôture et d'un problème d'accès au terrain non réglé par le propriétaire. Il est en effet probable que l'utilisation d'un tracto-pelle nettement plus puissant et efficace aurait permis de mieux cerner le potentiel archéologique résiduel de cette parcelle. Il s'agit d'un matériel du même type que celui qui a pu être observé dans certaines maçonneries étudiées sur la fouille de l'hôpital.
10 remblai de terre comportant des matériaux de démolition plaquette de schiste compacté '/////// ///////) démolition eaux >\uvia\esv i puisard? radier de fondation CARHAIX, 10 rue de l'église implantation des sondages et localisation des vestiges
11 10cm uni 51 A un m ut i <y \ i 5cm CARHAIX, 10 rue de l'église céramique tranchée 5
12 CI. 3. Zone de piétinement perceptible à la surface du niveau de démolition. On distingue un emplacement de foyer situé à droite de la flèche nord.
13 Cl. 1 Restes d'alignement de blocs de schiste reposant directement sur le sol naturel. CI. 2 Restes d'une maçonnerie liée au mortier.
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