SOMMAIRE PRO. Travaux de construction de la 3 ème tranche de Saint-Jean-d Angély - Nice CCTP lot 06 Doublages - Cloisons sèches

Transcription

1 SOMMAIRE A. GENERALITES...2 A.1 ÉTENDUE DES PRESTATIONS...2 A.2 DOCUMENTS DE REFERENCE...2 A.3 ISOLATION ACOUSTIQUE...3 A.4 SECURITE INCENDIE...3 A.5 QUALITE DES MATÉRIAUX ET DUITS...3 A.5.1 Plaques de plâtre - Panneaux isolants...3 A.5.2 Pièces métalliques et fixations...4 A.5.3 Carreaux de plâtre...4 A.6 MISE EN OEUVRE...4 A.6.1 Doublages...4 A.6.2 Cloisons sèches...5 A.6.3 Carreaux de plâtre...7 A.6.4 Renforts des cloisons, raccords et scellements...7 B. DESCRIPTION ET LOCALISATION DES OUVRAGES...8 B.1 DOUBLAGES...8 B.1.1 Doublage isolant thermique...8 B.1.2 Doublage isolant thermo-acoustique...9 B.1.3 Doublage isolant acoustique...9 B.1.4 Contre-cloison de doublage...10 B.2 CLOISONS EN CARREAUX DE PLÂTRE B.2.1 Carreaux de plâtre de 7 cm...11 B.3 CLOISONS SĖCHES A BASE DE PLAQUES DE PLÂTRE B.3.1 Cloisons sèches d épaisseur 72 mm...11 B.3.2 Cloisons sèches d épaisseur 98 mm...12 B.3.3 Cloisons sèches d épaisseur 140 mm...12 B.3.4 Cloisons sèches d épaisseur 160 mm...13 R. DOTTELONDE & ASSOCIES Architecte 1

2 A. GENERALITES Le présent Cahier des Clauses Techniques Particulières (C.C.T.P.) a pour objet de définir les travaux de fournitures et de pose des ouvrages décrits, en complément des dispositions prévues aux autres pièces du marché énoncées au C.C.A.P. Il constitue le complément indissociable du Cahier des Clauses Techniques Communes à tous les lots (C.C.T.C.). A.1 ÉTENDUE DES PRESTATIONS L entrepreneur a à sa charge : - les études de synthèse, de coordination, d'exécution et de détails telles que définies dans le DCE, - les notes de calcul justifiant l isolation thermique concernant ses ouvrages (suivant les demandes formulées par le lot chauffage), - les implantations, le tracé de ses ouvrages, - la fourniture des outillages, matériels, échelles, échafaudages nécessaires à l'exécution de ses travaux, - la fourniture et la pose de tous les matériaux décrits dans le présent document et nécessaires au complet achèvement des travaux relatifs au présent marché, - les découpes et réservations nécessaires pour incorporation dans ses ouvrages des équipements prévus aux différents lots techniques ou autres, - le contrôle de la bonne exécution des réservations qu'elle réclamera des autres corps d'état, - les poses et déposes des parties ou éléments de ses ouvrages qui seront indispensables à la bonne réalisation du projet ou rendus nécessaires pour permettre le passage ou les ajustements des autres corps d'état, et ceci, jusqu'à la réception des travaux, - les reprises et raccords rendus nécessaires par des dégradations dues à son intervention sur les revêtements et équipements divers déjà mis en œuvre au moment de son intervention, - l'enlèvement, hors du chantier, de tous les déchets et gravois résultant de ses travaux. A.2 DOCUMENTS DE REFERENCE L entrepreneur doit se conformer aux prescriptions du C.C.T.C. Les travaux et matériaux mis en œuvre devront répondre aux prescriptions générales et techniques contenues dans les documents réglementaires en vigueur applicables au moment de la consultation et notamment : - décrets et règlements relatifs à la protection contre les risques d incendie et de panique dans les ERP, - Documents Techniques Unifiés, en particulier les DTU : : Ouvrages verticaux de plâtrerie (cloisons en carreaux de plâtre à parements lisses), : Ouvrages en plaques de parement en plâtre (plaques à faces cartonnées), : Doublages et habillages en complexes et sandwiches plaques de parement en plâtre-isolant, 26.1 : Enduits aux mortiers de ciments, de chaux et de mélange plâtre et chaux aérienne, - normes Françaises et Européennes, - documents publiés par le CSTB, en particulier le classement des locaux en fonction de leur exposition à l eau (cahier du CSTB n 3335 d Avril 2001), R. DOTTELONDE & ASSOCIES Architecte 2

3 - les recommandations professionnelles du S.N.F.A pour la liaison et la coordination des façades, cloisons démontables, habillages intérieurs. Ils devront également être strictement conformes aux préconisations du fabricant, précisées notamment dans les différents avis techniques. A.3 ISOLATION ACOUSTIQUE L entrepreneur doit se conformer aux prescriptions de la notice acoustique. Il est rappelé à l entrepreneur : - que celles-ci priment, pour ce qui concerne l acoustique uniquement, sur l ensemble de celles des CCTP en cas de contradiction avec elles, - que les critères acoustiques et les performances des matériels et matériaux constituent des obligations de résultats et de moyens. A.4 SECURITE INCENDIE L entrepreneur doit se conformer aux prescriptions de la Notice de Sécurité Incendie. Les matériaux mis en œuvre doivent avoir un classement de comportement au feu selon leur emplacement et en fonction de la destination des locaux dans lesquels ils sont mis en œuvre. Lorsqu un matériau ou matériel fait l objet d un procès-verbal d essais du CSTB de résistance et/ou de comportement au feu, l entrepreneur doit impérativement : - respecter les spécifications de mise en œuvre consignées dans les PV d essai, - mettre en œuvre les composants ou équipements du même fabricant que ceux qui ont été utilisés pour l essai ou qui seraient préconisés dans les PV d essai. Si l entrepreneur ne respecte pas ces clauses, il sera tenu de remplacer les ouvrages mis en œuvre ou de faire procéder à de nouveaux essais à ses frais. A.5 QUALITE DES MATÉRIAUX ET DUITS L entrepreneur doit se conformer aux prescriptions du C.C.T.C., en particulier il est tenu de produire toutes justifications de provenance ou de qualité de matériaux et de fournir tous les échantillons qui lui seraient demandés en vue d'essais conformes aux règles de normalisation. De même, il s'engage à proposer au Maître d œuvre le remplacement des matériaux prévus au cas où cela s avérerait nécessaire. Les sanitaires, accessibles au public, sont classés «EB+ collectifs» (locaux humides à usage collectif). A.5.1 Plaques de plâtre - Panneaux isolants Les plaques de parement en plâtre doivent répondre à la norme NF P Les panneaux et plaques sont soigneusement triés avant la pose. Toutes les plaques endommagées, épaufrées, cassées, fendues ou chargées d humidité seront éliminées. R. DOTTELONDE & ASSOCIES Architecte 3

4 Leurs caractéristiques thermique et phonique doivent rester fiables dans le temps. Les plaques utilisées pour les pièces humides (que ce soit sous forme de cloison, doublage sur ossature, ou doublage collé) doivent être hydrofuges, et posséder un Avis Technique adapté à la destination du local (cf. chapitre A.2). La mise en œuvre de ces plaques devra strictement respecter les prescriptions de cet Avis Technique, en particulier en ce qui concerne le traitement de protection en pied de cloison, le traitement des joints, des liaisons avec les huisseries, des traversées de cloison, le dimensionnement de l ossature, son entraxe, etc A.5.2 Pièces métalliques et fixations Les parties métalliques, en contact avec le plâtre, doivent être protégées contre la corrosion par un traitement du métal par galvanisation à chaud, conformément à la norme NF A sur les spécifications de classe de fabrication 1 ou 2. Les fixations de l'ossature entre elles sont réalisées par vis cadmiées à tête ronde. A.5.3 Carreaux de plâtre Les carreaux de plâtre doivent répondre à la norme NF P Leur parement dur et lisse dispense de la réalisation d un enduit de lissage. A.6 MISE EN OEUVRE A.6.1 Doublages Sauf indication contraire expresse, les doublages sont mis en œuvre toute hauteur de dalle à dalle (ou couverture), et ne doivent pas interrompre les cloisons. Ils sont donc posés après celles-ci, mais avant toute chape éventuelle et fauxplafonds. Dans les locaux humides, les doublages hydrofuges et leur mise en œuvre devront posséder un Avis Technique adapté à la destination du local (cf. chapitre A.2). Mise en œuvre des doublages collés : après traçage et implantation le complexe est mis en œuvre par collage de la façon suivante : le support doit être sain, sec, non pulvérulent et ne pas présenter de traces de graisse, le collage se fait exclusivement avec le mortier adhésif préconisé par le fabricant, et préparé selon les instructions figurant au dos des sacs, les plots de 10 cm de diamètre environ sont répartis à raison de 10 plots au m 2, le panneau est appliqué contre le mur à isoler et dressé à l aide d une règle y compris toutes les suggestions de rattrapages des écarts éventuels d alignements verticaux et faux aplombs. l alignement avec certains ouvrages (menuiseries extérieures, habillages, etc.), nécessite la mise en œuvre d éléments particuliers, notamment ossature et ½ ossature métallique de reprise compris parement en plaque de plâtre. Pour les détails généraux de mise en œuvre des ossatures et des plaques des doublages sur ossature, cf. articles suivants A.6.2 Cloisons sèches et A.6.3 Renforts des cloisons. R. DOTTELONDE & ASSOCIES Architecte 4

5 A.6.2 Cloisons sèches A Généralités Les cloisons doivent être mises en œuvre : - toute hauteur sous plancher, sous couverture, ou sous charpente le cas échéant, donc avant pose des fauxplafonds ; en particulier, au RdC, R+1, et R+2 de la MSH, les cloisons parallèles aux files alphabétiques devront comporter un calfeutrement en tête (pour l acoustique et la résistance au feu), dans l emprise des voûtains, et au R+4 de la MSH (combles), les cloisons parallèles aux files alphabétiques sont posées sous chevrons, celles parallèles aux files numériques devront comporter un calfeutrement en tête (pour l acoustique et la résistance au feu), entre chevrons ; - avant toutes chapes, sèches ou humides (sauf pour les cloisons de distribution de sanitaires, qui peuvent être posées après) ; - et avant pose des doublages. Dans les locaux humides, les plaques hydrofuges et leur mise en œuvre devront posséder un Avis Technique adapté à la destination du local (cf. chapitre A.5). A De l ossature La fixation par pistoscellement ne devra pas être utilisée lorsque l'ossature est soumise à des sollicitations en traction. Elle devra recevoir l agrément du bureau de contrôle avant exécution (plus particulièrement en cas de fixation dans les dalles alvéolaires). A En partie basse Les éléments doivent être fixés mécaniquement au sol tous les 50 cm ou 60 cm par : - chevilles et vis dans les chapes rapportées adhérentes, - par pistoscellement, clouage par pointe acier ou par vis et cheville dans les dalles en béton armé brutes. Lors des fixations de l'ossature basse sur le béton brut, l entrepreneur du présent lot devra la fourniture et la pose d'un feutre bitumé 27 S ou feuille plastique souple (polyéthylène de 100 µm) de largeur suffisante pour dépasser, après le relevé, le niveau du sol fini d'environ 2 cm, ainsi que la mise en œuvre d un cordon étanche sous le rail (suivant DTU). L'ossature devra se retourner sur 15 à 20 cm pour former équerre de fixation des huisseries. A En partie haute Les éléments doivent être fixés au plafond mécaniquement tous les 60 cm au plus par chevilles et vis ou fixation par pistoscellement. A En partie verticale L'ossature sera constituée par un réseau de montants verticaux simples ou doubles disposés tous les 40 ou 60 cm. Les montants sont ajustés au plus près de la hauteur sous dalle. Ils sont posés de telle façon que l'ouverture des montants est placée dans le sens de pose des plaques. Les perforations de passage des gaines seront placées en partie basse en partie courante, et en partie haute le long des huisseries. En cas d'un aboutage nécessaire, les montants seront éclissés sur 20 cm et solidarisés par vissage sur les 2 ailes. Ces raccords ne devront pas être alignés d'un montant à l'autre. Lorsque les montants seront doublés ou adossés, ils devront être solidarisés par vissage environ tous les mètres. R. DOTTELONDE & ASSOCIES Architecte 5

6 A Points particuliers Les départs sur murs, raccords d'angle et en té seront réalisés par fixation des montants. L'espacement des fixations sera au plus de 60 cm. Les montants et les huisseries devront être solidarisés à l'aide de montants d'ossature solidarisés du bâti dormant par vissage. Avant montage, l'entreprise veillera à mettre en place tous les renforts nécessaires pour les autres corps d'état. A Du parement Les plaques devront être butées en tête, de façon à réserver en pied un espace de 1 cm environ. Les plaques sont posées dans le cas général «verticales» ; dans le cas de cloisons de grande hauteur, elles seront posées horizontalement, de manière à mieux faire participer les ossatures. Les joints verticaux entre plaques devront être placés au droit d'un montant et être alternés d'un parement à l'autre ainsi que entre deux couches successives d'un même parement. De même, les joints horizontaux devront être décalés, et si un classement au feu est exigé, les éventuels joints horizontaux seront protégés à l'aide de languettes et portes-languettes clipsés sur les montants. Les incorporations devront être réalisées avant la pose du second parement. A Fixation des plaques Au droit d'un joint, les fixations de deux plaques adjacentes devront être face à face. Le premier parement sera fixé sur l'ossature en parties haute et basse. Dans le cas de montants doubles adossés, le vissage des plaques sera effectué sur les deux montants. L'espacement des fixations sera de 60 cm pour les premières plaques. Pour les suivantes ou les parements simple peau, l'espacement sera de 30 cm maximum, la longueur des vis étant adaptée afin d'être impérativement fixées dans l'ossature. A Traitement des parements a) travaux préparatoires Avant traitement des joints proprement dits, il devra être procédé au garnissage entre les plaques accidentellement non jointives et aux rebouchages divers à l'aide de produits adaptés de type adhésif à base de plâtre. b) joints entre plaques En partie courante, la dissimulation des joints sera exécutée suivant les opérations ci-après : - collage et serrage de la bande à l'aide de l'enduit correspondant, - remplissage de l'aminci à l'aide du même produit arasé au niveau du parement des plaques, - lissage des joints par deux couches successives d'enduit. c) points particuliers Les angles rentrants seront réalisés suivant le principe cité ci-dessus, en pliant au préalable la bande. Les angles saillants seront protégés soit par une bande spéciale armée renforcée par deux bandes flexibles métalliques, soit par une cornière métallique au choix du Maître d'œuvre. Le recouvrement de la bande peut toutefois être exécuté en deux temps, d'un côté de l'angle puis de l'autre. R. DOTTELONDE & ASSOCIES Architecte 6

7 Dans le cas de bords non revêtus, les joints seront traités de façon courante, mais en élargissant l'application des couches successives d'enduit. Dans le cas d'intersection de joints, les bandes de renfort ne seront pas superposées. Par conséquent, la bande qui renforcera le joint sur les bords coupés, sera interrompue. En ce qui concerne le traitement des joints avec les matériaux adjacents, le support devra être sec et débarrassé de toute pulvérulence ou produit insuffisamment adhérent. La dissimulation des têtes de vis, ainsi que le ragréage de blessures légères du parement, seront exécutés en deux passes successives de l'enduit utilisé pour les joints avec séchage entre les deux passes. A Tolérances Conformément au D.T.U et aux avis techniques du fabricant, les tolérances de mise en oeuvre et de finitions sont : - pour la planéité générale, un écart de 5 mm maximum sous une règle de 2,00 ml, - pour la planéité verticale, un écart de 1 mm maximum sous une règle de 0,20 ml sans faire apparaître de changement brutal de plan, - pour la verticalité, le faux-aplomb devra être inférieur à 5 mm sur une hauteur d'étage. A.6.3 Carreaux de plâtre Les carreaux de plâtre utilisés pour servir d encoffrement coupe-feu 1 heure pour les gaines (métalliques) de désenfumage (prévues au lot 04), doivent bénéficier d un procès-verbal visant cette utilisation. A.6.4 Renforts des cloisons, raccords et scellements L entrepreneur du présent lot doit prévoir la fourniture et pose des renforts, précadres, nécessaires afin que ses cloisons et doublages supportent les surcharges engendrées par les portes, les châssis vitrés incorporés, les meubles suspendus (tableaux, écrans, supports de moniteur vidéo, etc., des salles de classe), les panneautages d agencement, les appareils de chauffage, la plomberie, les appareils sanitaire (cuvettes suspendues de WC, réservoirs de chasse d eau, lavabos, ), etc., la fourniture de chacun de ces équipements étant à la charge du lot concerné. En revanche la fourniture et pose des bâti-supports de WC est prévue au lot 04. Néanmoins l attention de l entrepreneur est attirée sur la mise en œuvre des plaques de plâtre, qui doivent être parfaitement appliquées contre les bâti-supports (pas d espace entre plaques et bâti-supports). Les huisseries et bâtis des portes et châssis sont mis en place par l entrepreneur du lot fournissant. L entrepreneur du présent lot doit en vérifier l aplomb. Il a également à sa charge les scellements des ouvrages métalliques et bois en général : huisseries, poteaux de têtes, châssis et bâtis de trappes de visites. Toutes les réservations, découpes, renforts de cloisons et autres sont effectuées par lui aux dimensions et emplacements indiqués par les autres corps d état. R. DOTTELONDE & ASSOCIES Architecte 7

8 B. DESCRIPTION ET LOCALISATION DES OUVRAGES Les ouvrages décrits ci-après sont repérés sur les plans généraux du Maître d œuvre. Notas : Planchers voûtains : L'attention de l'entreprise est attirée sur la composition des planchers existants de la Maison des Sciences de l'homme du type "planchers voûtains". Ils sont constitués de poutrelles en acier, espacées de 70 cm, posées suivant le sens longitudinal du bâtiment et inclues dans une dalle en béton non armé avec des gravillons et des galets dont la sous-face présente une forme concave entre chaque poutrelle comme figuré sur le plan d'architecte N 207 représentant des coupes transversales sur le bâtiment. Localement la sous-face de la voûte est constituée de briques creuses de 4 cm d'épaisseur. D'une part, les sujétions spécifiques de fixation des cloisons en tête dans les planchers voûtains sont à prévoir. D'autre part le calfeutrement entre les cloisons et les planchers devra être particulièrement soigné pour garantir les performances acoustiques requises. En l'absence de faux plafond général, le calfeutrement devra présenter un aspect visuel soigné. Ceci est valable tant pour les cloisons transversales raccordées à une surface de contact en forme de festons, que pour les cloisons longitudinales dont la surface de contact peut être biaise. Carrelage existant : Le carrelage existant dans la Maison des Sciences de l'homme est conservé et sera revêtu d'un sol souple. Sa surface représente environ 1000 m 2. La chape du carrelage d'une épaisseur de 8 cm est très pauvre en ciment et de ce fait inappropriée pour l'ancrage de chevilles ou autre mode de fixation. En conséquence, des sujétions spécifiques de fixation en pied de cloisons sont à prévoir. B.1 DOUBLAGES B.1.1 Doublage isolant thermique Isolation thermique réalisée par complexe de doublage composé d un isolant en polystyrène expansé élastifié de 80 mm d épaisseur et d une plaque de plâtre de 13 mm d épaisseur, mis en œuvre par collage au mortier adhésif, et possédant les caractéristiques techniques suivantes : - résistance thermique R = 2,55 m 2.K / W, - réaction au feu du parement : M 1. BU Doublage des murs extérieurs en maçonnerie des locaux chauffés. MSH Nota : les murs extérieurs, suffisamment épais, ne sont pas doublés. R. DOTTELONDE & ASSOCIES Architecte 8

9 B.1.2 Doublage isolant thermo-acoustique B Doublage intérieur, à base d aggloméré de fibres Isolation thermique et absorption acoustique réalisées par complexe de doublage composé d un isolant en laine de roche de 85 mm d épaisseur et d une plaque constituée de fibres longues de bois résineux, minéralisées et enrobées d un liant ciment, spécialement séchées et stabilisées, de 15 mm d épaisseur. Les panneaux sont fixés mécaniquement au support. Caractéristiques techniques : - résistance thermique R = 2,15 m 2.K / W, - absorption acoustique : cf. notice acoustique, - réaction au feu du parement : M 1. BU Doublage toute hauteur, des murs du local transfo (RdC). B Doublage extérieur, à base d aggloméré de fibres Isolation thermique et absorption acoustique réalisées par panneau composite composé d une âme en polystyrène expansé de 90 mm d épaisseur avec 2 parements de 5 mm d épaisseur constitués de fibres longues de bois résineux, minéralisées et enrobées d un liant ciment, spécialement séchées et stabilisées. Les panneaux sont fixés mécaniquement au support. - résistance thermique R = 2,05 m 2.K / W, - absorption acoustique : cf. notice acoustique, - réaction au feu du parement : M 1. BU Doublage du mur file b3, côté extérieur, dans la hauteur de la terrasse technique (R+3). B.1.3 Doublage isolant acoustique Doublage constitué par l assemblage de 2 plaques de plâtre cartonnée standard de 13 mm d épaisseur vissées d un même côté sur un réseau de rails et fourrures en acier galvanisé de 6/10è mm d épaisseur, et d une laine minérale de 70 mm d épaisseur, possédant les caractéristiques techniques suivantes : - résistance thermique : sans objet, - affaiblissement acoustique pondéré : suivant notice acoustique, - réaction au feu du parement : M 1. Positionnement du doublage (du côté du local «bruyant», ou du côté du local à protéger) : cf. plans du maître d œuvre. R. DOTTELONDE & ASSOCIES Architecte 9

10 MSH Doublage des murs existants des sanitaires, et des murs neufs et existants de la cage d ascenseur (tous niveaux), ainsi que des murs existants du logement (R+1) et des locaux techniques (R+4). B.1.4 Contre-cloison de doublage B Doublage coupe-feu ½ heure Doublage constitué par l assemblage de 2 plaques de plâtre cartonnées standard de 13 mm d épaisseur, vissées d un même côté sur un réseau de rails et fourrures en acier galvanisé de 6/10è mm d épaisseur, compris laine de verre d épaisseur 75 mm, et possédant les caractéristiques techniques suivantes : - résistance au feu : CF ½ heure (dans les 2 sens, certifié par procès-verbal d un organisme agréé), - réaction au feu : M 1, - affaiblissement acoustique pondéré : sans objet. Mise en œuvre : toute hauteur de plancher à plancher. MSH Encoffrement des gaines de ventilation. B Doublage standard Doublage constitué par l assemblage d une plaque de plâtre cartonnée de 13 mm d épaisseur, hydrofuge dans les locaux humides (sanitaires), vissée sur un réseau de rails et fourrures en acier galvanisé de 6/10è mm d épaisseur, compris laine minérale épaisseur 50 mm. Mise en œuvre : toute hauteur de dalle à dalle (ou couverture), et de plancher à faux-plafond seulement pour les gaines techniques des sanitaires. BU et MSH Gaines techniques des sanitaires. Encoffrement des descentes EP, EU-EV (indiqué «coffre bois» sur les plans de la MSH). BU Habillage des faces vues (non adossées à un mur béton) des gaines de désenfumage des circulations. R. DOTTELONDE & ASSOCIES Architecte 10

11 B.2 CLOISONS EN CARREAUX DE PLÂTRE B.2.1 Carreaux de plâtre de 7 cm Réalisation de cloisons en carreaux de plâtre pré-enduits d épaisseur 7 cm, type Hydro plus des Ets Lafarge, collés à la colle spéciale (faisant l objet d un avis technique) y compris baguettes métalliques d angles en acier galvanisé, pattes à scellement à chaque rang, façon d arêtes, réservations, raidisseurs suivant hauteur. Caractéristiques : résistance au feu : CF 1 heure (suivant localisation). BU et MSH MSH Recoupement des gaines techniques. Tablier de la baignoire du logement (R+1). Gaine CF 1 heure pour VH de la gaine d ascenseur (jusque sous couverture). Imposte CF 1 heure des portes PF de recoupement des circulations, compris traverse bois les supportant. B.3 CLOISONS SĖCHES A BASE DE PLAQUES DE PLÂTRE B.3.1 Cloisons sèches d épaisseur 72 mm Cloison à ossature métallique comprenant : - une ossature métallique constituée de rails et montants en acier galvanisé de 6/10è mm d épaisseur, largeur 48 mm, entraxe des montants (éventuellement doublés) compris entre 40 et 60 cm suivant prescriptions du fabricant en fonction de la hauteur requise, - parements constitués d une plaque de plâtre cartonnée type BA 13 hydrofuge à chaque face, - isolant par laine minérale d épaisseur 45 mm, et possédant les caractéristiques techniques suivantes : - résistance au feu : sans objet, - réaction au feu : M 1, - affaiblissement acoustique pondéré : sans objet. Mise en œuvre : sur une hauteur de 2,90 m environ (au-dessus du faux-plafond). BU et MSH Cloisons de distribution des sanitaires, tous niveaux. R. DOTTELONDE & ASSOCIES Architecte 11

12 B.3.2 Cloisons sèches d épaisseur 98 mm Cloison à ossature métallique comprenant : - une ossature métallique constituée de rails et montants en acier galvanisé de 6/10è mm d épaisseur, largeur 48 mm, entraxe des montants (éventuellement doublés) compris entre 40 et 60 cm suivant prescriptions du fabricant en fonction de la hauteur requise, - parements constitués de 2 plaques de plâtre cartonnées type BA 13 standard (cas général), ou hydrofuge (face côté sanitaires, ou plus généralement pour murs carrelés cf. lot 01 Carrelage), ou haute dureté (face côté halls et circulations), - isolant par laine minérale d épaisseur 50 mm, et possédant les caractéristiques techniques suivantes : - résistance au feu : CF 1 heure, - réaction au feu : M 1, - affaiblissement acoustique pondéré : R A = 46 db. Pour les cloisons sur circulation de la MSH, prévoir l incorporation d un joint creux (profil aluminium prélaqué) au niveau de la traverse haute de l huisserie des portes des locaux adjacents à un local en second jour uniquement (sur toute la longueur du panneau), ainsi que dans le prolongement vertical des 2 montants des portes donnant sur la circulation (uniquement celles situées dans un plan parallèle à la file 2) (cf. détails du Maître d œuvre). BU et MSH Suivant plans architecte, et notice acoustique, essentiellement cloisons sur halls et circulations, entre blocs sanitaires et sur locaux inoccupés (excepté au RdC et au R+1 de la BU, et au R+4 de la MSH (partie centrale), où la hauteur impose des cloisons de constitution renforcée). B.3.3 Cloisons sèches d épaisseur 140 mm Cloison à ossature métallique comprenant : - une ossature métallique constituée de rails et montants en acier galvanisé de 6/10è mm d épaisseur, largeur 90 mm, entraxe des montants (éventuellement doublés) compris entre 40 et 60 cm suivant prescriptions du fabricant en fonction de la hauteur requise, - parements constitués de 2 plaques de plâtre cartonnées type BA 13 standard à chaque face, ou hydrofuge (face des murs carrelés cf. lot 01 Carrelage), ou haute dureté (face côté circulations), - isolant par laine minérale d épaisseur 80 mm, - pièce de raccordement avec façade vitrée assurant l isolation acoustique (cf. notice acoustique), le cas échéant, et possédant les caractéristiques techniques suivantes : - résistance au feu : CF 1 heure, - réaction au feu : M 1, - affaiblissement acoustique pondéré : R A = 51 db. Pour le local (au R+4 MSH), sur la face intérieure, la plaque constituant le 1 er parement est doublée d une feuille de plomb. Dans le cas de butée sur un châssis en menuiserie extérieure métallique (châssis type F5, au R+2 de la BU cf. lot 02), le titulaire du présent lot doit la mise en œuvre du calfeutrement acoustique prévu par la notice acoustique (habillage en R. DOTTELONDE & ASSOCIES Architecte 12

13 tôle prélaquée aux 2 faces, visco-élastique collé en face intérieure des tôles, remplissage du vide par laine minérale), en raccordement avec les profils de réception spécifiques prévus sur la châssis par le lot 02. BU et MSH Suivant plans architecte, et notice acoustique, essentiellement cloisons entre bureaux ou salles de travail, plus toutes cloisons du RdC et du R+1 de la BU de hauteur supérieure à 4 m, ainsi que toutes cloisons comprises entre les files G et H, au R+4 de la MSH. B.3.4 Cloisons sèches d épaisseur 160 mm Cloison à ossature métallique comprenant : - une ossature métallique constituée d un double réseau d ossatures en acier galvanisé de 6/10è mm d épaisseur, désolidarisées, et composées de rails (cornières) et de montants de 70 mm de largeur, entraxe des montants (éventuellement doublés) compris entre 40 et 60 cm suivant prescriptions du fabricant en fonction de la hauteur requise, - parements constitués de 2 x 2 plaques de plâtre cartonnées type BA 13 standard ou hydrofuge (face côté sanitaires), - isolant par laine minérale d épaisseur 2 x 50 mm, et possédant les caractéristiques techniques suivantes : - résistance au feu : CF 1 heure, - réaction au feu : M 1, - affaiblissement acoustique pondéré : R A = 61 db. BU et MSH Suivant plans architecte, et notice acoustique, cloisons entre sanitaires et bureaux ou salles de travail, et cloisons du local CTA au R+5 de la MSH. à le signature et cachet de l entreprise Fin du document. R. DOTTELONDE & ASSOCIES Architecte 13