Atelier 1 - Circuit économique et comptabilité nationale

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "Atelier 1 - Circuit économique et comptabilité nationale"

Transcription

1 Atelier 1 - Circuit économique et comptabilité nationale Fabio Panzera, MA in Economics Université de Fribourg,

2 Question 1 Les macroéconomistes étudient toutes les questions suivantes, à l exception : 1. des déterminants de l inflation ; 2. des parts de marché relatives de Carrefour et de Migros ; 3. du taux de croissance du niveau de production suisse ; 4. de la quantité des importations et exportations entre la Suisse et la France.

3 Question 1 La macroéconomie analyse des données qui permettent de mesurer la performance globale d un pays. Carrefour et Migros sont des entreprises particulières; leur comportement fait l objet d une analyse microéconomique.

4 Question 1 Les macroéconomistes étudient toutes les questions suivantes, à l exception : 1. des déterminants de l inflation ; 2. despatsde parts marché ac relatives eat esdeca Carrefour eou etde Migros ; 3. du taux de croissance du niveau de production suisse ; 4. de la quantité des importations et exportations entre la Suisse et la France.

5 Question 2 La composante la plus importante du PIB d un pays est : a) la consommation ; b) l investissement ; c) les dépenses publiques ; d) les exportations ti nettes.

6 Question 2 Données en CH (2009) : Consommation = 58% PIB Investissements = 21% PIB Dép. publique = 12% PIB Exp. nettes = 9% PIB

7 Question 2 Source : SECO (2009)

8 Question 2 La composante la plus importante du PIB d un pays est : a) la consommation ; b) l investissement ; c) les dépenses publiques ; d) les exportations nettes.

9 Question 3 Produit Intérieur Brut (PIB) Le PIB mesure le revenu total gagné sur le territoire d'un pays. Il comprend donc le revenu gagné sur ce territoire par des nonrésidents, mais non celui que gagnent à l'étranger des résidents du pays considéré. é Produit National Brut (PNB) Le PNB mesure le revenu total gagné par les résidents d'un pays. Il comprend donc le revenu gagné à l'étranger par les résidents de ce pays, mais non celui que gagnent sur le territoire de celui-ci des non-résidents.

10 1 Question 3 Événement PNB PIB Madonna donne un concert de rock à New York. Oui Oui Madonna donne un concert de rock à Londres. Oui Non Toyota perçoit des profits de sa filiale de voitures sise en Non Oui Californie. Ford perçoit des profits de sa filiale de voitures sise en Oui Non Angleterre. Un groupe rock des Etats-Unis qui réside à Londres donne Non Oui un concert à New York. Un groupe rock des Etats-Unis qui réside à Londres donne un concert à Londres. Non Non

11 Question 4a Supposez que Smart achète de l acier pour une valeur de francs à l entreprise suisse AcierSuisse, afin de produire une voiture que Smart vendra par la suite à Amag pour une valeur de francs. Amag, à son tour, vend cette même voiture à une famille pour francs. Les salaires suivants ont été versés : AcierSuisse 2'000, Smart 4'000, Amag 1'000. a) Quelle est la variation du PIB de cette économie selon la méthode de la production des biens finaux? Selon la méthode de la production des biens finaux, le PIB n inclut que la valeur des biens finaux qui ont été produits au cours de la période à laquelle il se réfère. La valeur des biens intermédiaires n est pas recensée afin d éviter des doubles comptages. Le bien final dans notre exemple est la voiture vendue par Amag. Par conséquent, le PIB de la Suisse augmente de francs, ce qui correspond au prix de vente de la voiture.

12 Question 4b b) Quelle est la valeur ajoutée à chaque stade de la production? Méthode de la valeur ajoutée La valeur ajoutée d une entreprise est égale à la valeur de sa production diminuée de la valeur des biens intermédiaires qu elle achète. Le tableau suivant nous aide à calculer le PIB avec la méthode de la valeur ajoutée : Acteur économique Achat Vente Valeur ajoutée AcierSuisse Smart Amag Variation du PIB

13 Question 4c c) Calculez la variation du PIB à l aide des revenus distribués (salaires & profits). Revenus distribués Les revenus distribués ib correspondent à la somme des salaires et des profits. À l aide de ces revenus, nous pouvons calculer la variation du PIB de la manière suivante : Acteur économique Salaires Profits Revenus distribué AcierSuisse Smart Amag Variation du PIB

14 Question 5 Si le déflateur du PIB augmente de 4% d une année à l autre et si le PIB réel augmente de 3%, le PIB nominal va : a) augmenter approximativement de 1% ; b) diminuer approximativement de 1% ; c) augmenter approximativement t de 7% ; d) augmenter entre 1% et 7%. Cela dépend du niveau initial du PIB.

15 Question 5 La variation en pourcentage du produit de deux variables est approximativement égale à la somme de la variation en pourcent de chacune de ces variables. Par ailleurs : PIBnom déflateur PIB = d où : PIBréel déflateur PIB PIBréel =PIBnom On peut donc écrire : déflateur PIB + PIBréel PIBnom 0.07 Le PIB nominal va augmenter approximativement de 7%.

16 Question 5 Si le déflateur du PIB augmente de 4% d une année à l autre et si le PIB réel augmente de 3%, le PIB nominal va : a) augmenter approximativement de 1% ; b) diminuer approximativement de 1% ; c) augmenter approximativement t de 7% ; d) augmenter entre 1% et 7%. Cela dépend du niveau initial du PIB.

17 Question 6 Indice des prix à la consommation (Laspeyres ; biens importés) L IPC mesure le niveau des prix à partir d un panier de biens et services achetés par le consommateur moyen. Il tend à surestimer le taux d inflation. Étant t basé sur un panier constant de biens et services, il ne considère ni la possibilité de substitution entre les biens, ni la possibilité d amélioration de la qualité des biens, ni la possibilité d apparition de nouveaux produits sur les marchés. Or, ces éléments contribuent à améliorer le bien-être du consommateur. l IPC surestime le 2% effectif du taux d inflation ; pour cela les banques centrales visent une augmentation ti du taux d inflation entre 0 et 2%! Déflateur du PIB (Paasche ; pas bien importés) Contrairement à l IPC, le déflateur du PIB sous-estime le taux d inflation car il ne tient compte que des biens et services produits dans le territoire national. Une augmentation du prix des biens importés ne sera pas considérée dans le calcul du déflateur du PIB, alors que cette augmentation frappe directement le consommateur et contribue à la réduction de son bien-être économique.

18 Question 6 Faut-il mesurer le taux d inflation à travers le déflateur du PIB? Quel indicateur choisiriez-vous et pourquoi? Il vaut mieux surestimer le niveau des prix que le sous-estimer, notamment lorsqu on doit décider des interventions de politique monétaire. En effet : Sur-estimation : réelle des allocations, dépenses, demande, prix = inflation Sous-estimation : réelle des allocations, dépenses, demande, prix = déflation et chômage l IPC tient compte des prix des biens et services importés qui sont consommés par les agents qui résident dans le pays. Il reflète mieux les comportements de consommation des agents économiques d un pays.

19 Question 7 Si le gouvernement désire augmenter les allocations de sécurité sociale pour les personnes âgées d une certaine somme afin de pouvoir maintenir constant le niveau de vie de ces agents, le pourcentage de variation doit être : a) égal à la variation en pourcentage de l IPC ; b) inférieur à la variation en pourcentage de l IPC ; c) supérieur à la variation en pourcentage de l IPC ; d) égal à la variation en pourcentage du déflateur du PIB

20 Question 7 Mesurer l inflation L inflation représente la perte de pouvoir d achat de la monnaie. Afin de maintenir le pouvoir d achat constant, il est donc important d indexer les revenus au taux d inflation annoncé par la banque centrale. Comment la banque centrale mesure-t-elle elle l inflation? Elle utilise les indices de prix qui comparent les prix (pondérés) d un panier représentatif de biens ou services dans l année courante par rapport au prix du même panier dans l année de base. Les économistes utilisent différents indices qui mesurent l évolution lévolution des prix : l Indice des Prix à la Consommation (IPC), l Indice des Prix à la Production (IPP), le déflateur du Produit Intérieur Brut, et ainsi de suite.

21 Question 7 Si le gouvernement désire augmenter les allocations de sécurité sociale pour les personnes âgées d une certaine somme afin de pouvoir maintenir constant le niveau de vie de ces agents, le pourcentage de variation doit être : a) égal à la variation en pourcentage de l IPC ; b) inférieur à la variation en pourcentage de l IPC ; inférieur, mais pas excessivement inférieur, au taux d inflation mesuré par l IPC c) supérieur à la variation en pourcentage de l IPC ; d) égal à la variation en pourcentage du déflateur du PIB.

22 Question 8 Supposez une économie produisant seulement deux types de biens : les ordinateurs et les voitures. Le tableau suivant indique les prix en francs et les quantités vendues pour ces deux produits durant deux années consécutives : Année Q Ordinateurs P Ordinateurs Q Voitures P Voitures a) Calculez le PIB nominal pour les deux années indiquées dans le tableau plus haut : PIBnom (1) = ' '000 6'000 = 8'000'000 PIBnom (2) = 1'500 2' '500 10' = 18'000'000

23 Question 8b Année Q Ordinateurs P Ordinateurs Q Voitures P Voitures b) Calculez le PIB réel pour les deux années en utilisant l année 1 comme année de base. PIBréel (1) = PIBnom (1) = 8'000'000 PIBréel (2) = 1'500 10' '500 6'000 = 24'000'000

24 Question 8c Année Q Ordinateurs P Ordinateurs Q Voitures P Voitures c) Calculez le taux de croissance du PIB réel entre ces deux années en utilisant l année 1 comme année de base. PIBréel (2) PIBréel (1) = = 2 PIBréel (1) Le PIB réel a augmenté de 200%.

25 Question 8d Année Q Ordinateurs P Ordinateurs Q Voitures P Voitures d) Calculez le PIB réel pour chaque année en considérant l année 2 comme année de base. PIBréel (1) = 200 2' '000 10'000 = 10'400'000 PIBréel (2) = PIBnom (2) = 18'000'000

26 Question 8e Année Q Ordinateurs P Ordinateurs Q Voitures P Voitures e) Calculez le taux de croissance du PIB réel entre ces deux années en utilisant l année 2 comme année de base. PIBréel (2) PIBréel (1) = = 0.73 PIBréel (1) Le PIB réel a augmenté de 73%.

27 Question 8f f) Expliquez pourquoi les réponses aux points c) et e) ne sont pas les mêmes. Point c): le PIB réel augmente de 200% Point e): le PIB réel augmente de 73% Lorsqu on utilise l année 1 comme année de base (point c), l augmentation drastique de la quantité d ordinateurs produits entre ces deux années est multipliée par un prix élevé (10'000) 000), ce qui conduit à une augmentation importante du PIB réel. Dans l année 2, le prix des ordinateurs est inférieur à celui des voitures. Lorsqu on utilise l année 2 comme année de base (point e), la quantité considérable d ordinateurs produits durant cette période est multipliée par un prix relativement faible (2'000), ce qui conduit à une augmentation bien inférieure du PIB réel.

28 Question 9 Utilisez les données suivantes (exprimées en milliards de dollars) pour calculer le PIB, l investissement net, les exportations nettes, le revenu disponible et l épargne du pays considéré. Consommation (C) 600 Impôts (T) 400 Transferts (TR) 250 Exportations (X) 240 Importations (M) 220 Dépenses publiques (G) 200 Investissement brut (1) 150 Dépréciation (Dpr) 60

29 Question 9 a) PIB = C + I + G + (X M) = 970 Consommation (C) 600 b) Inet = Ibrut Dpr = 90 c) NX = X M = 20 d) Ydisp = PIB Dpr + Tr T = 760 e) S = Ydisp C = 160 Impôts (T) 400 Transferts (TR) 250 Exportations (X) 240 Importations (M) 220 Dépenses publiques (G) 200 Investissement brut (I) 150 Dépréciation (Dpr) 60

30 Question 10 Année PIB nominal Déflateur (2005) a) Quel était le taux de croissance du PIB nominal entre 2009 et 2010? tx croiss. PIBnom = = = 6.22% b) Quel était le taux de croissance du déflateur entre 2009 et 2010? tx croiss. déflateur = = = 1.61% 124

31 Question 10c-10d c) Quel était le PIB réel en 2009 mesuré en termes de prix de 2005? PIBnom 2009 PIBnom 2009 Déflateur 2009 = => PIBréel 2009 = = PIBréel 2009 Déflateur 2009 d) Quel était le PIB réel en 2010 mesuré en termes de prix de 2005? PIBnom 2010 PIBnom 2010 Déflateur 2010 = => PIBréel 2010 = = PIBréel 2010 Déflateur 2010

32 Question 10e-10f e) Quel était le taux de croissance du PIB réel entre 2009 et 2010? tx croiss. PIBréel = = = 4.555% e) Le taux de croissance du PIB nominal a-t-il été supérieur ou inférieur au taux de croissance du PIB réel? Qu est-ce que cela signifie économiquement? tx croiss. PIBnom = 6.22% question a) tx croiss. PIBréel = 4.555% question e) Economiquement cela signifie qu une partie de l augmentation du PIB nominal entre 2009 et 2010 ( ¼) est due à une augmentation des prix ( 1.61%, cf. question b)), tandis que les restants ¾ de l augmentation du PIB nominal sont dus à une effective augmentation de la production ( 4.55%, cf. question e)).

33 Question 11 Les donnés suivantes sont disponibles pour le pays A : PNB nominal 2009 = 150 ; PNB nominal 2010 = 160. En 2010, le taux de croissance du PNB en termes réels a été de 1.5%. Le taux d inflation attendu pour 2011 correspond au taux d inflation observé pendant la période précédente. éd Un taux de croissance de 2% du PIB réel est attendu pour Estimez le PNB nominal de Etapes: 1) On prend 2009 comme année de base. Le PNB nominal en 2009 (=150) est donc égal au PNB réel de ) PNBréel 2010 = PNBréel 2009 (1 + r) = 150 ( ) = PNBnom ) Déflateur 2010 = = = 1.05 PNBréel Le taux d inflation sur la période est donc 5%.

34 Question 11 4) Grace au taux de croissance attendu pour 2011, on calcule le PNBréel 2011 : PNBréel 2011 = ( ) = ) Enfin PNBnom 2011 : Déflateur 2011 = PNBnom 2011 / PNBréel 2011 PNBnom = =

Chapitre 6. Le calcul du PIB, de l inflation et de la croissance économique. Objectifs d apprentissage. Objectifs d apprentissage (suite)

Chapitre 6. Le calcul du PIB, de l inflation et de la croissance économique. Objectifs d apprentissage. Objectifs d apprentissage (suite) Chapitre 6 Le calcul du PIB, de l inflation et de la croissance économique 1 Objectifs d apprentissage Faire la distinction entre le stock de capital et de la richesse et le flux de production, de revenu,

Plus en détail

L Equilibre Macroéconomique en Economie Ouverte

L Equilibre Macroéconomique en Economie Ouverte L Equilibre Macroéconomique en Economie Ouverte Partie 3: L Equilibre Macroéconomique en Economie Ouverte On abandonne l hypothèse d économie fermée Les échanges économiques entre pays: importants, en

Plus en détail

Dépenses nationales totales 3.0 3.4 2.3

Dépenses nationales totales 3.0 3.4 2.3 Chiffres clés pour l'économie belge Pourcentages de variation en volume - sauf indications contraires Dépenses de consommation finale des particuliers 2.0 2.6 1.4 Dépenses de consommation finale des pouvoirs

Plus en détail

Revue des grandes tendances macroéconomiques pour le secteur de l'assurance au Québec en 2013

Revue des grandes tendances macroéconomiques pour le secteur de l'assurance au Québec en 2013 Revue des grandes tendances macroéconomiques pour le secteur de l'assurance au Québec en 2013 Daniel Denis kpmg.ca L environnement externe ÉCONOMIE CONSOMMATEUR TECHNOLOGIE DÉMOGRAPHIE Secteur de l assurance

Plus en détail

Présentation des termes et ratios financiers utilisés

Présentation des termes et ratios financiers utilisés [ annexe 3 Présentation des termes et ratios financiers utilisés Nous présentons et commentons brièvement, dans cette annexe, les différents termes et ratios financiers utilisés aux chapitres 5, 6 et 7.

Plus en détail

TD de Macroéconomie 2011-2012 Université d Aix-Marseille 2 Licence 2 EM Enseignant: Benjamin KEDDAD

TD de Macroéconomie 2011-2012 Université d Aix-Marseille 2 Licence 2 EM Enseignant: Benjamin KEDDAD TD de Macroéconomie 2011-2012 Université d Aix-Marseille 2 Licence 2 EM Enseignant: Benjamin KEDDAD 1. Balance des paiements 1.1. Bases comptable ˆ Transactions internationales entre résident et non-résident

Plus en détail

Chapitre 4 Comment s opère le financement de l économie mondiale?

Chapitre 4 Comment s opère le financement de l économie mondiale? CONCEPTION ET MISE EN PAGE : PAUL MILAN 18 décembre 2014 à 14:22 Chapitre 4 Comment s opère le financement de l économie mondiale? Ce chapitre ne fait plus partie du programme, mais il est conseillé de

Plus en détail

Le nouvel indice de taux de change effectif du dollar canadien

Le nouvel indice de taux de change effectif du dollar canadien Le nouvel indice de taux de change effectif du dollar canadien Janone Ong, département des Marchés financiers La Banque du Canada a créé un nouvel indice de taux de change effectif du dollar canadien,

Plus en détail

La révision des indices du cours du franc suisse, nominaux et réels, pondérés par les exportations

La révision des indices du cours du franc suisse, nominaux et réels, pondérés par les exportations La révision des indices du cours du franc suisse, nominaux et réels, pondérés par les exportations par Robert Fluri et Robert Müller, Direction de la statistique, Banque nationale suisse, Zurich BNS 42

Plus en détail

CHAPITRE VI - LES SOLDES COMPTABLES ET LES INDICATEURS DE REVENU

CHAPITRE VI - LES SOLDES COMPTABLES ET LES INDICATEURS DE REVENU CHAPITRE VI - LES SOLDES COMPTABLES ET LES INDICATEURS DE REVENU 1. Le compte de production... 129 2. Le compte d exploitation... 129 3. Le compte de revenu d entreprise... 130 4. Les indicateurs de revenu

Plus en détail

L équilibre Ressources Emplois de biens et services schématisé par une balance

L équilibre Ressources Emplois de biens et services schématisé par une balance IV) l équilibre ressources - emplois et son interprétation Cet article fait suite à ceux du 19 janvier et du 18 février 2013. Il en est le complément logique sur les fondamentaux macro- économiques d un

Plus en détail

RAPPORT TECHNIQUE CCE 2014-2415

RAPPORT TECHNIQUE CCE 2014-2415 RAPPORT TECHNIQUE CCE 2014-2415 CCE 2014-2415 Rapport technique 2014 22 décembre 2014 2 CCE 2014-2415 3 CCE 2014-2415 Le tableau 1 présente les principaux indicateurs du contexte macro-économique belge

Plus en détail

Table des matières. Le long terme... 45. Partie II. Introduction... 1. Liste des figures... Liste des tableaux...

Table des matières. Le long terme... 45. Partie II. Introduction... 1. Liste des figures... Liste des tableaux... Liste des figures... Liste des tableaux... XI XV Liste des encadrés.... XVII Préface à l édition française... XIX Partie I Introduction... 1 Chapitre 1 Un tour du monde.... 1 1.1 La crise.... 1 1.2 Les

Plus en détail

Banque de la République d Haïti. Bulletin Statistique 36 Juillet - Septembre 2000

Banque de la République d Haïti. Bulletin Statistique 36 Juillet - Septembre 2000 Banque de la République d Haïti Bulletin Statistique 36 Juillet - Septembre 2000 Table des matières Avertissement...5 I- Statistiques monétaires et financières Tableau 1.1 Principaux indicateurs monétaires...10

Plus en détail

TD n 1 : la Balance des Paiements

TD n 1 : la Balance des Paiements TD n 1 : la Balance des Paiements 1 - Principes d enregistrement L objet de la Balance des Paiements est de comptabiliser les différentes transactions entre résidents et non-résidents au cours d une année.

Plus en détail

75 ANS D HISTOIRE EN CHIFFRES : 1935-2010

75 ANS D HISTOIRE EN CHIFFRES : 1935-2010 75 ANS D HISTOIRE EN CHIFFRES : 1935-21 L économie canadienne depuis la fondation de la Banque du Canada Première édition : le 11 mars 21 Mise à jour : le 16 decembre 21 1 La Banque du Canada, fondée en

Plus en détail

Chiffres-clés relatifs à la place financière suisse Mis à jour en décembre 2008

Chiffres-clés relatifs à la place financière suisse Mis à jour en décembre 2008 Chiffres-clés relatifs à la place financière suisse Mis à jour en décembre 2008 O:\Ifw-daten\IFW-FF\14 FinMaerkte_FinPlatzPolitik\143.2 FM CH Statistik\Publ Kennzahlen\Kennzahlen_Dezember08\Internet\Kennzahlen_CD-

Plus en détail

Les perspectives économiques

Les perspectives économiques Les perspectives économiques Les petits-déjeuners du maire Chambre de commerce d Ottawa / Ottawa Business Journal Ottawa (Ontario) Le 27 avril 2012 Mark Carney Mark Carney Gouverneur Ordre du jour Trois

Plus en détail

INSTITUT DE LA STATISTIQUE DU QUÉBEC ÉCONOMIE. Comptes économiques des revenus et dépenses du Québec

INSTITUT DE LA STATISTIQUE DU QUÉBEC ÉCONOMIE. Comptes économiques des revenus et dépenses du Québec INSTITUT DE LA STATISTIQUE DU QUÉBEC ÉCONOMIE Comptes économiques des revenus et dépenses du Québec Édition 2013 Pour tout renseignement concernant l ISQ et les données statistiques dont il dispose, s

Plus en détail

COMPRENDRE LA BOURSE

COMPRENDRE LA BOURSE COMPRENDRE LA BOURSE Les principaux indicateurs économiques Ce document pédagogique n est pas un document de conseils pour investir en bourse. Les informations données dans ce document sont à titre informatif.

Plus en détail

Macroéconomie. Monnaie et taux de change

Macroéconomie. Monnaie et taux de change Macroéconomie Monnaie et taux de change Marché des changes Le taux de change de en $ correspond au nombre de $ que l on peut acheter avec un exemple: 1 = 1,25 $ Une appréciation/dépréciation du taux de

Plus en détail

Annexe - Balance des paiements et équilibre macro-économique

Annexe - Balance des paiements et équilibre macro-économique Annexe - Balance des paiements et équilibre macro-économique Les échanges de marchandises (biens et services), de titres et de monnaie d un pays avec l étranger sont enregistrés dans un document comptable

Plus en détail

ELEMENTS DE COMPTABILITE NATIONALE

ELEMENTS DE COMPTABILITE NATIONALE ELEMENTS DE COMPTABILITE NATIONALE Cours de M. Di Roberto Université Victor Segalen Bordeaux 2 Bibliographie Ce cours s inspire largement des ouvrages essentiels suivants. Merci à leurs auteurs. BOSSERELLE

Plus en détail

Perspectives économiques régionales du Moyen-Orient et de l Afrique du Nord

Perspectives économiques régionales du Moyen-Orient et de l Afrique du Nord Perspectives économiques régionales du Moyen-Orient et de l Afrique du Nord Mise à jour - Janvier 2015 Giorgia Albertin Représentante Résidente pour la Tunisie Fonds Monétaire International Plan de l exposé

Plus en détail

Institut National de la Statistique - Annuaire Statistique du Cameroun 2010. Chapitre 26 : LE CAMEROUN DANS LA ZONE CEMAC

Institut National de la Statistique - Annuaire Statistique du Cameroun 2010. Chapitre 26 : LE CAMEROUN DANS LA ZONE CEMAC Institut National de la Statistique - Annuaire Statistique du Cameroun 2010 Chapitre 26 : LE CAMEROUN DANS LA ZONE CEMAC 1. Présentation... 328 2. Méthodologie... 328 3. Définitions... 328 4. Sources de

Plus en détail

ENSAE, 1A Maths. Roland Rathelot roland.rathelot@ensae.fr. Septembre 2010

ENSAE, 1A Maths. Roland Rathelot roland.rathelot@ensae.fr. Septembre 2010 Initiation à l économie ENSAE, 1A Maths Roland Rathelot roland.rathelot@ensae.fr Septembre 2010 Les ménages (1/2) Les ressources des ménages La consommation L épargne Les ménages comme agents économiques

Plus en détail

L économie ouverte. Un modèle de petite économie ouverte. V2.0 Adaptépar JFB des notes de Germain Belzile. Quelques définitions

L économie ouverte. Un modèle de petite économie ouverte. V2.0 Adaptépar JFB des notes de Germain Belzile. Quelques définitions L économie ouverte Un modèle de petite économie ouverte V2.0 Adaptépar JFB des notes de Germain Belzile Quelques définitions Économie fermée Économie ouverte Exportations et importations Exportations nettes

Plus en détail

CONSOMMATION FINALE. Matérialité de l usage. Productivité de l usage. Effet de l usage. Satisfaction. Usage d un bien SANS effet productif ultérieur

CONSOMMATION FINALE. Matérialité de l usage. Productivité de l usage. Effet de l usage. Satisfaction. Usage d un bien SANS effet productif ultérieur CONSOMMATION FINALE Matérialité de l usage Productivité de l usage Effet de l usage Usure d un bien Usage d un bien SANS effet productif ultérieur Satisfaction Gaspillage Champagne School of Management

Plus en détail

Le FMI conclut les consultations de 2008 au titre de l article IV avec le Maroc

Le FMI conclut les consultations de 2008 au titre de l article IV avec le Maroc Note d information au public (NIP) n 08/91 POUR DIFFUSION IMMÉDIATE Le 23 juillet 2008 Fonds monétaire international 700 19 e rue, NW Washington, D. C. 20431 USA Le FMI conclut les consultations de 2008

Plus en détail

Les politiques de réduction du coût salarial en Belgique

Les politiques de réduction du coût salarial en Belgique Les politiques de réduction du coût salarial en Belgique Mars 2015 Luc Masure Plan de la présentation 1. Le Bureau fédéral du Plan 2. Cadre historique de la politique salariale et des dispositifs d exonération

Plus en détail

Chapitre 3. La répartition

Chapitre 3. La répartition Chapitre 3. La répartition 1. La répartition de la valeur ajoutée La valeur ajoutée (1) Valeur ajoutée : solde du compte de production = > VA = P CI = > Richesse effectivement créée par les organisations

Plus en détail

Nobody s Unpredictable

Nobody s Unpredictable Connaissance qu a le public de la Banque du Canada (Comparaison des résultats de l enquête téléphonique et de l enquête en ligne) Enquête de décembre 2010 commandée par la Banque du Canada Nobody s Unpredictable

Plus en détail

EXERCICES - ANALYSE GÉNÉRALE

EXERCICES - ANALYSE GÉNÉRALE EXERCICES - ANALYSE GÉNÉRALE OLIVIER COLLIER Exercice 1 (2012) Une entreprise veut faire un prêt de S euros auprès d une banque au taux annuel composé r. Le remboursement sera effectué en n années par

Plus en détail

Economie Générale Initiation Ecole des Ponts - ParisTech

Economie Générale Initiation Ecole des Ponts - ParisTech Economie Générale Initiation Ecole des Ponts - ParisTech Stéphane Gallon Caisse des Dépôts stephane.gallon@caissedesdepots.fr https://educnet.enpc.fr/course/view.php?id=2 1 Macroéconomie : croissance à

Plus en détail

FIN-INTER-01 LE CONTEXTE

FIN-INTER-01 LE CONTEXTE FIN-INTER-01 LE CONTEXTE Public concerné : Etudiants niveau Bac + 2. Durée indicative : 2 heures Objectifs : Positionner le domaine de la finance internationale dans son contexte. Pré requis : Néant. Modalités

Plus en détail

10. L épargne, l investissement et le système financier

10. L épargne, l investissement et le système financier 10. L épargne, l investissement et le système financier 1. Le système financier Un système financier = ensemble des institutions financières qui ont pour objet de mettre en relation les besoins de financement

Plus en détail

COMBIEN UN MÉDECIN A-T-IL BESOIN D ARGENT POUR SA RETRAITE?

COMBIEN UN MÉDECIN A-T-IL BESOIN D ARGENT POUR SA RETRAITE? COMBIEN UN MÉDECIN A-T-IL BESOIN D ARGENT POUR SA RETRAITE? Des tableaux inédits, pour tous les médecins, quel que soit l âge ou le revenu Par Eric F. Gosselin, Adm.A, Pl.Fin. ericg@finances-etc.com Avec

Plus en détail

A Comment passe-t-on des revenus primaires au revenu disponible?

A Comment passe-t-on des revenus primaires au revenu disponible? 32 LES FACTEURS ECONOMIQUES DE LA CONSOMMATION A Comment passe-t-on des revenus primaires au revenu disponible? 1 De la production aux revenus primaires 1. Une fois la richesse produite dans les entreprises

Plus en détail

La monnaie, les banques et les taux d intérêt

La monnaie, les banques et les taux d intérêt Chapitre 10 La monnaie, les banques et les taux d intérêt 1 Objectifs Définir ce qu est la monnaie et décrire ses fonctions Expliquer les fonctions économiques des banques canadiennes et des autres intermédiaires

Plus en détail

Quels sont les grands déséquilibres macroéconomiques? Durée : maximum 4h30

Quels sont les grands déséquilibres macroéconomiques? Durée : maximum 4h30 Quels sont les grands déséquilibres macroéconomiques? Durée : maximum 4h30 Raphaël Pradeau (Académie de Nice) et Julien Scolaro (Académie de Poitiers) Programme : NOTIONS : Demande globale, inflation,

Plus en détail

La comptabilité nationale en économie ouverte (rappels) et la balance des paiements

La comptabilité nationale en économie ouverte (rappels) et la balance des paiements La comptabilité nationale en économie ouverte (rappels) et la balance des paiements Identité fondamentale: Y= C + I + G + EX - IM Y: PIB (Produit Intérieur Brut) C: Consommation I: Investissement G: Dépenses

Plus en détail

pays tributaires des exportations de minéraux

pays tributaires des exportations de minéraux La viabilité de la politique budgétaire dans les pays tributaires des exportations de minéraux Kirk Hamilton Groupe de recherche sur l économie du développement Banque mondiale Séminaire de haut niveau

Plus en détail

Conseil économique et social

Conseil économique et social Nations Unies E/ESCAP/CST(2)/4 Conseil économique et social Distr. : Générale 7 octobre 2010 Français Original : Anglais Commission économique et sociale pour l Asie et le Pacifique Comité de statistique

Plus en détail

Les perspectives mondiales, les déséquilibres internationaux et le Canada : un point de vue du FMI

Les perspectives mondiales, les déséquilibres internationaux et le Canada : un point de vue du FMI Présentation à l Association des économistes québécois Le 19 mai 25 Les perspectives mondiales, les déséquilibres internationaux et le Canada : un point de vue du FMI Kevin G. Lynch Administrateur Fonds

Plus en détail

DEVOIR N 1 économie générale

DEVOIR N 1 économie générale PROGRAMME : DEVOIR N 1 économie générale L économie et son domaine Le circuit économique comme méthode d'analyse La production marchande et non marchande Le travail Le capital et le progrès technique Le

Plus en détail

Note méthodologique. Les principales différences avec les TES sont mentionnées dans l encadré 1.

Note méthodologique. Les principales différences avec les TES sont mentionnées dans l encadré 1. Version intégrale Note méthodologique 1. Les tableaux des ressources et des emplois dans les comptes nationaux L élaboration des comptes nationaux de la Belgique s effectue conformément à la méthodologie

Plus en détail

mais on suppose maintenant que ses préférences sont représentées par la fonction

mais on suppose maintenant que ses préférences sont représentées par la fonction Ecole Nationale de la Statistique et de l Administration Economique 2ème année, 1er semestre, 2007/2008 Examen de Macroéconomie Stéphane Gauthier 2 heures, sans document ni calculatrice 1. Questions de

Plus en détail

Simulation d impact de l augmentation des salaires du personnel de l administration publique et du SMIG et du SMAG dans le secteur privé

Simulation d impact de l augmentation des salaires du personnel de l administration publique et du SMIG et du SMAG dans le secteur privé Simulation d impact de l augmentation des salaires du personnel de l administration publique et du SMIG et du SMAG dans le secteur privé L augmentation des salaires du personnel de l administration publique

Plus en détail

Ressources pour le lycée général et technologique

Ressources pour le lycée général et technologique Ressources pour le lycée général et technologique éduscol Sciences économiques et sociales - Terminale ES Enseignement spécifique Science économique Thème n 2 : Mondialisation, finance internationale et

Plus en détail

Table des Matières. 2 Secteur monétaire et bancaire (sources : BRH) Finances Publiques. (sources : BRH / MEF)

Table des Matières. 2 Secteur monétaire et bancaire (sources : BRH) Finances Publiques. (sources : BRH / MEF) Table des Matières 2 Secteur monétaire et bancaire (sources : BRH) 6 Finances Publiques (sources : BRH / MEF) 7 Secteur réel (sources : IHSI / BRH / EDH) 10 Secteur externe (sources : BRH / AGD / Maison

Plus en détail

IMPÔT SUR LES SOCIÉTÉS ET IMPÔT SUR LE REVENU DES PERSONNES PHYSIQUES

IMPÔT SUR LES SOCIÉTÉS ET IMPÔT SUR LE REVENU DES PERSONNES PHYSIQUES 13. Système fiscal Le système fiscal tchèque, décrit ci-après en conformité avec la législation tchèque en vigueur, peut être modifié par un traité destiné à éviter la double imposition. Le système fiscal

Plus en détail

Epargne et investissement

Epargne et investissement Epargne et investissement Nature du sujet : Sujet de type «mise en relation». Mots-clés / Définitions : Tous! «Epargne» : Part du revenu qui n est pas consommée Epargne des ménages : - Concept le plus

Plus en détail

Tendances sur le plan de l'épargne et du prêt net dans les comptes nationaux

Tendances sur le plan de l'épargne et du prêt net dans les comptes nationaux N o 13-604-MIF au catalogue N o 049 ISSN: 1707-1844 ISBN: 0-662-70787-7 Document de recherche Comptes des revenus et dépenses série technique Tendances sur le plan de l'épargne et du prêt net dans les

Plus en détail

MÉTHODOLOGIE POUR LE CALCUL DE L AMORTISSEMENT ET DE LA VALEUR DU STOCK NET DOMICILIAIRE DIVISION DE L INVESTISSEMENT ET DU STOCK DE CAPITAL

MÉTHODOLOGIE POUR LE CALCUL DE L AMORTISSEMENT ET DE LA VALEUR DU STOCK NET DOMICILIAIRE DIVISION DE L INVESTISSEMENT ET DU STOCK DE CAPITAL MÉTHODOLOGIE POUR LE CALCUL DE L AMORTISSEMENT ET DE LA VALEUR DU STOCK NET DOMICILIAIRE DIVISION DE L INVESTISSEMENT ET DU STOCK DE CAPITAL STATISTIQUE CANADA 15 FÉVRIER 2002 1 MÉTHODOLOGIE POUR LE CALCUL

Plus en détail

2.1.2. La fixation du taux de change sur le marché

2.1.2. La fixation du taux de change sur le marché 2.1.2. La fixation du taux de change sur le marché La loi de l'offre et de la demande Comme tout marché concurrentiel, le marché des changes est régi par la loi de l'offre et de la demande. Les offres

Plus en détail

Chapitre X : Monnaie et financement de l'économie

Chapitre X : Monnaie et financement de l'économie Chapitre X : Monnaie et financement de l'économie I. Le financement de l'économie Financement = fait d'apporter des fonds à un individu, une entreprise, ou à soi-même. A) Les différents types de financement

Plus en détail

2014-2015 DS n 3 Chap 1-2h. Épreuve composée

2014-2015 DS n 3 Chap 1-2h. Épreuve composée Épreuve composée Pour la partie 3 (Raisonnement s appuyant sur un dossier documentaire), il est demandé au candidat de traiter le sujet : en développant un raisonnement ; en exploitant les documents du

Plus en détail

DISPOSITIF EN FAVEUR DU POUVOIR D ACHAT DES FONCTIONNAIRES GIPA 2008

DISPOSITIF EN FAVEUR DU POUVOIR D ACHAT DES FONCTIONNAIRES GIPA 2008 DISPOSITIF EN FAVEUR DU POUVOIR D ACHAT DES FONCTIONNAIRES GIPA 2008 Eric WOERTH Ministre du Budget, des Comptes publics et de la Fonction publique et André SANTINI Secrétaire d État chargé de la Fonction

Plus en détail

ECONOMIE. DATE: 16 Juin 2011

ECONOMIE. DATE: 16 Juin 2011 BACCALAUREAT EUROPEEN 2011 ECONOMIE DATE: 16 Juin 2011 DUREE DE L'EPREUVE : 3 heures (180 minutes) MATERIEL AUTORISE Calculatrice non programmable et non graphique REMARQUES PARTICULIERES Les candidats

Plus en détail

POUR COMPRENDRE L INDICE DES PRIX. Édition 1998

POUR COMPRENDRE L INDICE DES PRIX. Édition 1998 POUR COMPRENDRE L INDICE DES PRIX Édition 1998 «Pour comprendre l indice des prix» a été rédigé par A. Caillaud qui a réalisé la synthèse du travail collectif de la division «Prix à la consommation» de

Plus en détail

EPARGNE, INVESTISSEMENT, SYSTEME FINANCIER

EPARGNE, INVESTISSEMENT, SYSTEME FINANCIER EPARGNE, INVESTISSEMENT, SYSTEME FINANCIER Chapitre 25 Mankiw 08/02/2015 B. Poirine 1 I. Le système financier A. Les marchés financiers B. Les intermédiaires financiers 08/02/2015 B. Poirine 2 Le système

Plus en détail

Le point sur les marchés des pensions. des pays de l OCDE OCDE

Le point sur les marchés des pensions. des pays de l OCDE OCDE CONSEIL D ORIENTATION DES RETRAITES Séance plénière du 17 décembre 2013 à 14h30 «Etat des lieux sur l épargne en prévision de la retraite» Document N 13 Document de travail, n engage pas le Conseil Le

Plus en détail

1. La fonction de règlement ne peut être assurée au niveau international que dans des conditions bien différentes. D une part, les agents concernés

1. La fonction de règlement ne peut être assurée au niveau international que dans des conditions bien différentes. D une part, les agents concernés Introduction La notion de système évoque l idée d organisation. Un système monétaire national est l organisation des relations monétaires dans un pays : comment les agents économiques peuvent-ils utiliser

Plus en détail

Le FMI et son rôle en Afrique

Le FMI et son rôle en Afrique Le FMI et son rôle en Afrique M a r k P l a n t, V a l e r i a F i c h e r a, N o r b e r t F u n k e D a k a r, l e 3 n o v e m b r e 2 0 1 0 Sommaire Comment fonctionne le FMI? Comment l Afrique a-t-elle

Plus en détail

Bienvenue. Procure.ch. Jeudi 26 avril 2012. Haute école de gestion Fribourg www.heg-fr.ch. Haute école de gestion Fribourg

Bienvenue. Procure.ch. Jeudi 26 avril 2012. Haute école de gestion Fribourg www.heg-fr.ch. Haute école de gestion Fribourg Bienvenue Procure.ch Jeudi 26 avril 2012 Haute école de gestion Fribourg www.heg-fr.ch 1 ère question (thème) C est grave docteur? Les principaux indicateurs économiques En préambule.. Qu est-ce qu un

Plus en détail

Macroéconomie. Monnaie et taux de change

Macroéconomie. Monnaie et taux de change Macroéconomie Monnaie et taux de change Marché des changes Le taux de change de en $ correspond au nombre de $ que l on peut acheter avec un exemple: 1 = 1,25 $ (1 $ = 0,8 ) Une appréciation du taux de

Plus en détail

Qu est-ce que la croissance économique? Quels sont ses moteurs?

Qu est-ce que la croissance économique? Quels sont ses moteurs? Qu est-ce que la croissance économique? Quels sont ses moteurs? En ces temps de crise économique et de crise des dettes souveraines (ou publiques), tous les hommes politiques de gauche comme de droite

Plus en détail

Analyse par la direction des résultats d exploitation et de la situation financière

Analyse par la direction des résultats d exploitation et de la situation financière Analyse par la direction des résultats d exploitation et de la situation financière Cette section du Rapport annuel présente l analyse par la direction des résultats d exploitation et de la situation financière

Plus en détail

Faculté de sciences économiques et de gestion Nabeul. 1ère année Sciences économiques et Gestion COURS DE MACROECONOMIE. Enseignant Dr Jalel BERREBEH

Faculté de sciences économiques et de gestion Nabeul. 1ère année Sciences économiques et Gestion COURS DE MACROECONOMIE. Enseignant Dr Jalel BERREBEH Faculté de sciences économiques et de gestion Nabeul 1ère année Sciences économiques et Gestion COURS DE MACROECONOMIE Enseignant Dr Jalel BERREBEH Année Universitaire 2010/2011 Thème I. Eléments de la

Plus en détail

La politique monétaire. Lionel Artige HEC Université de Liège

La politique monétaire. Lionel Artige HEC Université de Liège La politique monétaire Lionel Artige HEC Université de Liège La politique monétaire d hier et d aujourd hui Hier Autrefois, les Etats battaient monnaie et les banques centrales dépendaient directement

Plus en détail

Du produit intérieur brut (PIB) au revenu national (2010)

Du produit intérieur brut (PIB) au revenu national (2010) Du produit intérieur brut (PIB) au revenu national (2010) En 2010, le revenu moyen avant impôt des Français était de 33 000 par adulte et par an (2 800 par mois) Produit intérieur brut (PIB) (2010): 1

Plus en détail

ECONOMIE GENERALE G. Carminatti-Marchand SEANCE III ENTREPRISE ET INTERNATIONALISATION

ECONOMIE GENERALE G. Carminatti-Marchand SEANCE III ENTREPRISE ET INTERNATIONALISATION ECONOMIE GENERALE G. Carminatti-Marchand SEANCE III ENTREPRISE ET INTERNATIONALISATION On constate trois grandes phases depuis la fin de la 2 ème guerre mondiale: 1945-fin 50: Deux blocs économiques et

Plus en détail

Canada-Inde Profil et perspective

Canada-Inde Profil et perspective Canada-Inde Profil et perspective Mars 2009 0 L Inde et le Canada : un bref profil Vancouver Calgary Montréal Toronto INDE 3 287 263 km² 1,12 milliard 1 181 milliards $US 1 051 $US Source : Fiche d information

Plus en détail

et Financier International

et Financier International MACROECONOMIE 2 Dynamiques Economiques Internationales PARTIE 2 : Le Système Monétaire et Financier International UCP LEI L2-S4: PARCOURS COMMERCE INTERNATIONAL PLAN DU COURS I - LE SYSTEME MONETAIRE INTERNATIONAL

Plus en détail

ANNEXE VII EFFETS MACROECONOMIQUES DE LA REFORME PIECE JOINTE N 2 SIMULATIONS REALISEES A PARTIR DU MODELE MACROECONOMETRIQUE MESANGE

ANNEXE VII EFFETS MACROECONOMIQUES DE LA REFORME PIECE JOINTE N 2 SIMULATIONS REALISEES A PARTIR DU MODELE MACROECONOMETRIQUE MESANGE ANNEXE VII, PJ n 2, page 1 ANNEXE VII EFFETS MACROECONOMIQUES DE LA REFORME PIECE JOINTE N 2 SIMULATIONS REALISEES A PARTIR DU MODELE MACROECONOMETRIQUE MESANGE ANNEXE VII, PJ n 2, page 2 Les simulations

Plus en détail

Banque Zag. Troisième pilier de Bâle II et III Exigences de divulgation. 31 décembre 2013

Banque Zag. Troisième pilier de Bâle II et III Exigences de divulgation. 31 décembre 2013 Banque Zag Troisième pilier de Bâle II et III Exigences de divulgation 31 décembre 2013 Le présent document présente les informations au titre du troisième pilier que la Banque Zag (la «Banque») doit communiquer

Plus en détail

LA FINANCE EST-ELLE DEVENUE TROP CHERE? ESTIMATION DU COUT UNITAIRE D INTERMEDIATION FINANCIERE EN EUROPE 1951-2007

LA FINANCE EST-ELLE DEVENUE TROP CHERE? ESTIMATION DU COUT UNITAIRE D INTERMEDIATION FINANCIERE EN EUROPE 1951-2007 LA FINANCE EST-ELLE DEVENUE TROP CHERE? ESTIMATION DU COUT UNITAIRE D INTERMEDIATION FINANCIERE EN EUROPE 1951-2007 Les notes de l IPP n 10 Juin 2014 Guillaume Bazot www.ipp.eu Résumé La finance a pris

Plus en détail

Interpréter correctement l évolution de la part salariale.

Interpréter correctement l évolution de la part salariale. Interpréter correctement l évolution de la part salariale. Gilles Saint-Paul Université de Toulouse I et Ministère de l Ecologie En, la part des salaires dans la valeur ajoutée (ou dans le PIB) est un

Plus en détail

Les mécanismes de transmission de la politique monétaire

Les mécanismes de transmission de la politique monétaire Chapitre 5 Les mécanismes de transmission de la politique monétaire Introduction (1/3) Dans le chapitre 4, on a étudié les aspects tactiques de la politique monétaire Comment la BC utilise les instruments

Plus en détail

Chapitre 3 : INFERENCE

Chapitre 3 : INFERENCE Chapitre 3 : INFERENCE 3.1 L ÉCHANTILLONNAGE 3.1.1 Introduction 3.1.2 L échantillonnage aléatoire 3.1.3 Estimation ponctuelle 3.1.4 Distributions d échantillonnage 3.1.5 Intervalles de probabilité L échantillonnage

Plus en détail

Chapitre 1 Quelles sont les sources de la croissance?

Chapitre 1 Quelles sont les sources de la croissance? CONCEPTION ET MISE EN PAGE : PAUL MILAN 18 mars 2015 à 13:38 Chapitre 1 Quelles sont les sources de la croissance? Notions : PIB, IDH, investissement, progrès technique, croissance endogène, productivité

Plus en détail

2014 Renseignements sur l impôt et les gains en capital

2014 Renseignements sur l impôt et les gains en capital 2014 Renseignements sur l impôt et les gains en capital VOS FONDS COMMUNS DE PLACEMENT SPC La présente brochure renferme des renseignements fi scaux afférents à vos investissements et gains en capital

Plus en détail

3. Agrégats, ratios et équilibres macroéconomiques

3. Agrégats, ratios et équilibres macroéconomiques 3. Agrégats, ratios et équilibres macroéconomiques Le calcul du PIB (1) PIB : Résultat final de l activité de production des unités productrices résidentes 3 façons de le mesurer : Par la production Par

Plus en détail

6.0 Dépenses de santé et situation budgétaire des gouvernements provinciaux et territoriaux

6.0 Dépenses de santé et situation budgétaire des gouvernements provinciaux et territoriaux 6.0 Dépenses de santé et situation budgétaire des gouvernements provinciaux et territoriaux En 2013, on prévoit que les dépenses de santé des gouvernements provinciaux et territoriaux atteindront 138,3

Plus en détail

L assurance française : le bilan de l année 2012

L assurance française : le bilan de l année 2012 L assurance française : le bilan de l année 2012 1 L assurance française : le bilan de l année 2012 1 2 L environnement économique et financier : accalmie et incertitude Le bilan d activité : résistance

Plus en détail

Calcul et gestion de taux

Calcul et gestion de taux Calcul et gestion de taux Chapitre 1 : la gestion du risque obligataire... 2 1. Caractéristique d une obligation (Bond/ Bund / Gilt)... 2 2. Typologie... 4 3. Cotation d une obligation à taux fixe... 4

Plus en détail

Méthodologie statistique

Méthodologie statistique Méthodologie statistique N M0503 INTRODUCTION A LA PRATIQUE DES INDICES STATISTIQUES Note de cours Jean-Pierre BERTHIER Document de travail Institut National de la Statistique et des Etudes Economiques

Plus en détail

Méthodes de la gestion indicielle

Méthodes de la gestion indicielle Méthodes de la gestion indicielle La gestion répliquante : Ce type de gestion indicielle peut être mis en œuvre par trois manières, soit par une réplication pure, une réplication synthétique, ou une réplication

Plus en détail

Automne 2014 LE POINT SUR LA SITUATION ÉCONOMIQUE ET FINANCIÈRE DU QUÉBEC

Automne 2014 LE POINT SUR LA SITUATION ÉCONOMIQUE ET FINANCIÈRE DU QUÉBEC Automne 2014 LE POINT SUR LA SITUATION ÉCONOMIQUE ET FINANCIÈRE DU QUÉBEC Automne 2014 Le point sur la situation économique et financière du québec NOTE La forme masculine utilisée dans le texte désigne

Plus en détail

P A P 1 D 1 -S 1 S 1 D 1

P A P 1 D 1 -S 1 S 1 D 1 Les instruments de la politique commerciale - tarifs: source de revenu et protection des industries nationales -pécifiques : montant fixe par unité de bien importé (exemple: 100 par voiture) -Ad-valorem:

Plus en détail

LA DETTE PUBLIQUE DU QUÉBEC ET LE FARDEAU FISCAL DES PARTICULIERS

LA DETTE PUBLIQUE DU QUÉBEC ET LE FARDEAU FISCAL DES PARTICULIERS LA DETTE PUBLIQUE DU QUÉBEC ET LE FARDEAU FISCAL DES PARTICULIERS FÉVRIER 2002 DOSSIER 02-02 La dette publique du Québec et le fardeau fiscal des particuliers Le premier ministre du Québec se plaisait

Plus en détail

CHAPITRE 1 : DE LA FONCTION DE DEMANDE DU CONSOMMATEUR À LA DEMANDE DE MARCHÉ

CHAPITRE 1 : DE LA FONCTION DE DEMANDE DU CONSOMMATEUR À LA DEMANDE DE MARCHÉ CHAPITRE : DE LA FONCTION DE DEMANDE DU CONSOMMATEUR À LA DEMANDE DE MARCHÉ..Introduction.2. Le point de départ de l analyse micro-économique du consommateur.3. La fonction de demande individuelle.4. Effets

Plus en détail

CHAPITRE 17. Opérations relatives aux titres. - Les bourses sont des marchés qui fonctionnent dans le cadre du jeu de l offre et de la demande.

CHAPITRE 17. Opérations relatives aux titres. - Les bourses sont des marchés qui fonctionnent dans le cadre du jeu de l offre et de la demande. CHAPITRE 17 Opérations relatives aux titres - Les bourses sont des marchés qui fonctionnent dans le cadre du jeu de l offre et de la demande. - Il y a par ex: o Bourses des valeurs pour le commerce des

Plus en détail

Les indices à surplus constant

Les indices à surplus constant Les indices à surplus constant Une tentative de généralisation des indices à utilité constante On cherche ici en s inspirant des indices à utilité constante à définir un indice de prix de référence adapté

Plus en détail

La crise de 1929. Lionel Artige. Introduction à la Macroéconomie HEC Université de Liège

La crise de 1929. Lionel Artige. Introduction à la Macroéconomie HEC Université de Liège La crise de 1929 Lionel Artige Introduction à la Macroéconomie HEC Université de Liège Expliquer la crise de 1929? La crise de 1929 a été l objet de nombreuses publications tentant d expliquer ses causes,

Plus en détail

Chapitre 4 - La valeur de l argent dans le temps et l'actualisation des cash-flows

Chapitre 4 - La valeur de l argent dans le temps et l'actualisation des cash-flows Chapitre 4 - La valeur de l argent dans le temps et l'actualisation des cash-flows Plan Actualisation et capitalisation Calculs sur le taux d intérêt et la période Modalités de calcul des taux d intérêts

Plus en détail

Épargne et investissement. L épargne...

Épargne et investissement. L épargne... Épargne et investissement Les marchés financiers en économie fermée Basé sur les notes de Germain Belzile L épargne... Une personne désire se lancer en affaires (bureau de services comptables) Elle fait

Plus en détail

PROGRAMME INTERNATIONAL POUR LE SUIVI DES ACQUIS DES ÉLÈVES QUESTIONS ET RÉPONSES DE L ÉVALUATION PISA 2012 DE LA CULTURE FINANCIÈRE

PROGRAMME INTERNATIONAL POUR LE SUIVI DES ACQUIS DES ÉLÈVES QUESTIONS ET RÉPONSES DE L ÉVALUATION PISA 2012 DE LA CULTURE FINANCIÈRE PROGRAMME INTERNATIONAL POUR LE SUIVI DES ACQUIS DES ÉLÈVES QUESTIONS ET RÉPONSES DE L ÉVALUATION PISA 2012 DE LA CULTURE FINANCIÈRE TABLE DES MATIÈRES INTRODUCTION... 3 QUESTION NIVEAU 1: FACTURE... 4

Plus en détail

Francais. La double filière. Caisse commune des pensions du personnel des Nations Unies. New York et Genève Septembre 2003 NATIONS UNIES

Francais. La double filière. Caisse commune des pensions du personnel des Nations Unies. New York et Genève Septembre 2003 NATIONS UNIES Francais La double filière Caisse commune des pensions du personnel des Nations Unies New York et Genève Septembre 2003 NATIONS UNIES Introduction Les statuts et le règlement de la Caisse commune des pensions

Plus en détail