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1 Observatoire du crédit aux sociétés non financières boulevard de Berlaimont 14 BE-1000 Bruxelles Tel Fax TVA BE RPM Bruxelles Liens: observatoire du crédit Executive summary Au deuxième trimestre de 2015, l octroi de crédits aux entreprises par les banques résidentes a légèrement augmenté en Belgique. À la fin de juin, le taux de variation sur une base annuelle s est établi à 0,5 %, contre 0,2 % en mars. Le taux de croissance des crédits à long terme (plus de cinq ans) a continué de croître (1,6 % à la fin de juin, contre 1,5 % au trimestre précédent), mais la régression de l'octroi de crédits s est poursuivie, quoique dans une moindre mesure qu au trimestre précédent, tant pour les prêts à court terme (moins d un an) (-1,1 % à la fin de juin, contre -1,5 % à la fin de mars 2015) que pour ceux à moyen terme (entre un et cinq ans) (-0,7 % à la fin du deuxième trimestre de 2015, contre -1,3 % à la fin du premier). Malgré la remontée des taux à long terme sur les marchés des capitaux au deuxième trimestre de 2015, les taux d intérêt à long et à moyen termes appliqués aux nouveaux crédits bancaires se sont stabilisés ou ont quelque peu baissé. Le taux sur les crédits à long terme est demeuré inchangé par rapport au trimestre précédent, à 2,33 %, tandis que celui à moyen terme s est infléchi de 4 points de base (à 2,04 %). En revanche, suivant les évolutions des taux de référence sur le marché monétaire, les taux d intérêt à court terme ont continué de diminuer, modestement (-2 points de base tant pour ceux dont la valeur était inférieure à un million d euros, à 1,83 %, que pour ceux supérieurs à ce montant, à 1,62 %). Les quatre grandes banques belges ont rapporté avoir à nouveau assoupli leurs critères d octroi de crédits au deuxième trimestre de 2015, vis-à-vis tant des grandes entreprises que des PME, pour les crédits à court terme comme pour ceux à long terme. Elles ont motivé ce relâchement par une exacerbation de la pression concurrentielle, principalement entre établissements bancaires, ainsi que par une atténuation de la perception des risques, attribuable essentiellement à une amélioration des prévisions concernant l activité économique générale. Par ailleurs, les banques ont de nouveau fait état d un accroissement de la demande de crédits, de la part tant des grandes firmes que des PME. Selon les établissements de crédit, cette hausse serait imputable à l augmentation des besoins de financement. Par contre, le recours à des financements alternatifs (en particulier les ressources internes et les financements obtenus sur les marchés des capitaux) aurait bridé la demande de crédits. Pour le troisième trimestre de 2015, les banques tablent, d une part, sur un nouvel assouplissement de leurs critères d octroi de crédits et, d autre part, sur une expansion de la demande de prêts. Du point de vue des entreprises, les conditions globales de crédit ont été considérées comme favorables, et ce pour le cinquième trimestre consécutif. Dans la zone euro, pour la première fois depuis mai 2012, le taux de variation annuelle des crédits bancaires aux entreprises est redevenu positif au deuxième trimestre de 2015, ressortant à 0,1 %, contre -0,2 % au trimestre précédent. S agissant de l'évolution des crédits au sein de la zone euro, l'hétérogénéité perdure cependant entre les États membres. Par ailleurs, les banques de l union monétaire ont, comme en Belgique, fait mention d un léger relâchement de leurs critères d'octroi de crédits aux entreprises durant cette période, ainsi que d un raffermissement de la demande de crédits. Elles prévoient un maintien de leurs conditions de prêt et une progression nette de la demande de crédits au troisième trimestre de

2 ÉVOLUTION DES CRÉDITS AUX ENTREPRISES AU DEUXIEME TRIMESTRE DE Volume des crédits Au deuxième trimestre de , le taux de variation annuelle de l octroi de crédits aux entreprises par les banques résidentes en Belgique est demeuré légèrement positif. Corrigé de l effet des fluctuations des cours de change, le taux de variation annuelle s'est établi à 0,5 % à la fin de juin 2015, contre 0,2 % à la fin de mars. Parallèlement à cette évolution, le flux net de crédits, après désaisonnalisation, s est redressé sur l'ensemble des quatre derniers trimestres, se chiffrant à 0,6 milliard d euros. En revanche, au cours du deuxième trimestre de 2015, l octroi de nouveaux crédits a été parfaitement compensé par les remboursements. Malgré la modeste accélération du taux de croissance des crédits durant le deuxième trimestre de l année, il subsiste une discordance avec les développements conjoncturels. L encadré qui suit plus loin dans ce commentaire approfondit l analyse en la matière. 1 Les données relatives à l évolution des crédits bancaires octroyés par les banques résidentes aux sociétés non financières en Belgique sont à présent établies selon la méthodologie du SEC L introduction de nouvelles définitions pour les secteurs des sociétés financières et non financières, conformément à cette nouvelle méthodologie, le reclassement d unités institutionnelles dans le secteur des administrations publiques à la suite d une recommandation d Eurostat et la modification du format de transmission des séries dans le cadre d une nouvelle réglementation de la BCE ont engendré des changements dans les données de crédit et l apparition d une rupture de série dans les données d encours entre novembre et décembre

3 Une ventilation par maturité des crédits fait apparaître des évolutions divergentes. Le taux de variation à un an d écart des crédits à long terme (plus de cinq ans) était positif pour le troisième trimestre consécutif, s établissant à 1,6 % à la fin de juin, contre 1,5 % le trimestre précédent. En revanche, le volume des crédits à court (moins d un an) et à moyen termes (entre un et cinq ans) a continué de se dégrader, bien que plus modérément qu au trimestre précédent. À la fin de juin, le taux de variation annuelle des crédits à court terme est ressorti à -1,1 %, contre -1,5 % à la fin de mars, tandis que celui des crédits à moyen terme a affiché une valeur de -0,7 % (contre -1,3 % un trimestre auparavant). Dans la zone euro, l octroi de crédits aux entreprises est redevenu positif au deuxième trimestre de 2015, et ce pour la première fois depuis mai Bien que le taux de croissance de ces crédits dans la zone euro reste légèrement inférieur à celui enregistré en Belgique, on note toutefois une vive amélioration par rapport au creux enregistré au premier trimestre de 2014 (-3,1 %). En juin 2015, le taux de variation annuelle s est fixé à 0,1 %, contre -0,2 % à la fin du trimestre précédent. Cette moyenne pour la zone euro continue cependant de masquer une forte hétérogénéité et une nette fragmentation des marchés du crédit : alors que la moitié des pays, parmi lesquels la Finlande (5,7 %) et la France (4,6 %), continuent d'afficher une croissance annuelle positive de l'octroi de crédits bancaires aux entreprises, celle-ci demeure négative, parfois de manière significative, dans les autres États. C est le cas, notamment, en Irlande (-7,4 %), au Portugal (-4,3 %), en Espagne (-3,6 %) et aux Pays-Bas (-2,3 %). Pour ces États, on constate néanmoins dans l ensemble une amélioration par rapport au trimestre précédent. 3

4 Les statistiques issues de la Centrale des crédits aux entreprises 2, qui concernent tant les ouvertures de lignes de crédit que l'utilisation de celles-ci auprès des banques résidentes, permettent d'apprécier non seulement l'évolution des crédits en fonction de la taille des entreprises emprunteuses, mais aussi celles au sein de leur secteur d'activité et de la région où elles sont installées. 2 Les données relatives à la Centrale des crédits aux entreprises sont alimentées en continu par les institutions participantes. Les séries sont susceptibles d être révisées, et ce sur une période d un an. Dans les graphiques présentés pour ce commentaire, seules les données antérieures à mai 2014 sont considérées comme définitives. Ces données sont pour le moment toujours établies selon la méthodologie du SEC 95. 4

5 Au total, selon les statistiques de la Centrale des crédits, le montant des lignes de crédit aux sociétés non financières autorisé par les établissements de crédit résidents atteignait 176,2 milliards d euros à la fin de juin Le volume des crédits effectivement utilisés par les entreprises s établissait quant à lui à 123 milliards d'euros. Ces prêts ont en grande partie été accordés à des petites entreprises, qui s arrogeaient, à la fin de juin, 68,9 milliards d euros de crédits autorisés et 57,5 milliards d'euros de crédits utilisés. Par ailleurs, des crédits avaient été octroyés à des entreprises de taille moyenne pour un montant de 43,6 milliards d euros, dont 29,7 milliards d euros de crédits utilisés. Enfin, les entreprises de grande taille comptabilisaient pour leur part 51,8 milliards d euros de crédits autorisés et 25,9 milliards d'euros de crédits utilisés 3. Le montant moyen des crédits utilisés - calculé pour les entreprises qui avaient effectivement contracté des crédits - se chiffrait à 12,8 millions d'euros par grande entreprise, à 2,4 millions par société de taille moyenne et à 0,2 million par petite entreprise. Le taux d utilisation des crédits, qui rapporte le montant des crédits utilisés à celui des crédits autorisés, illustre l intensité avec laquelle les entreprises sollicitent leurs lignes de crédit. De manière générale, il est inversement proportionnel à la taille de l entreprise. Ce constat pourrait s expliquer par le fait que les petites sociétés ne peuvent guère recourir à d'autres moyens de financement, mais 3 La somme des prêts accordés aux petites, moyennes et grandes entreprises est inférieure au total des crédits autorisés ou utilisés répertoriés. Un certain nombre d entre eux sont en effet octroyés à des entreprises pour lesquelles on ne dispose pas d information relative à la taille (parce qu elles n ont pas encore déposé de bilan ou qu elles ne sont pas tenues de le faire). Au total, les crédits octroyés à ces entreprises se chiffraient, en juin 2015, à 11,8 milliards d euros pour les crédits autorisés et à 9,9 milliards d'euros pour les crédits utilisés. 5

6 il peut également être le signe d'une corrélation négative entre la taille de la firme emprunteuse et l appréciation du risque par les établissements de crédit. À la fin de juin 2015, le taux d utilisation des crédits était de 83,5 % pour les petites entreprises, de 68 % pour celles de taille moyenne et de 49,9 % pour les grandes. Par rapport à la situation qui prévalait un an auparavant (fin de juin 2014), ces taux correspondent à une chute du degré d'utilisation par toutes les catégories d entreprises, de l'ordre de 1,6 point de pourcentage pour les petites firmes et de 1,5 point de pourcentage pour les autres. Le taux d utilisation varie aussi considérablement en fonction de la branche d activité. Ainsi, les entreprises de l industrie manufacturière disposent des plus grandes marges en matière de crédits «non utilisés», comme le donne à penser un taux d utilisation structurellement bas. En revanche, les sociétés de l horeca ou du secteur de l'immobilier souvent des PME se servent généralement d une plus grande partie des lignes de crédit mises à leur disposition. À la fin de juin 2015, le taux d utilisation des crédits était de 88,5 % pour les firmes de l horeca et de 88,1 % pour celles du secteur de l immobilier. Il affichait une valeur intermédiaire pour les entreprises du commerce (71 %) et était le plus faible pour les secteurs de la construction et de l industrie (respectivement 62,4 et 56,4 %). Par rapport à la fin de juin 2014, le taux d utilisation a diminué dans les secteurs de l industrie (-2,6 points de pourcentage), de l horeca (-1,9 point de pourcentage), ainsi que du commerce (-1,7 point de pourcentage). Il a en revanche légèrement augmenté dans ceux de l immobilier (0,4 point de pourcentage) et de la construction (0,3 point de pourcentage). En ce qui concerne les régions, le taux d utilisation est en moyenne plus élevé en Wallonie et en Flandre qu à Bruxelles, principalement en raison de la concentration des sièges sociaux de grandes 6

7 entreprises sur le territoire de la Région de Bruxelles-Capitale. À la fin de juin 2015, il atteignait 75,8 % au Sud du pays et 73 % au Nord. À Bruxelles, il se chiffrait à 54,1 %. Comparativement à la situation qui prévalait en juin 2014, le taux d utilisation des crédits a baissé en Flandre (-0,6 point de pourcentage), tandis qu il a légèrement progressé en Wallonie (+0,3 point de pourcentage) et à Bruxelles (+0,2 point de pourcentage). La sensibilité conjoncturelle de l octroi de crédits bancaires et l incidence de la crise L évolution de l octroi de crédits bancaires aux entreprises est le plus souvent parallèle à celle de la conjoncture. Cette procyclicité de l octroi de crédits s explique principalement par les fluctuations de la demande de crédits : les entreprises demandent généralement moins (plus) de crédits en période de faible (forte) croissance économique. Durant les périodes de basse conjoncture, la plupart des entreprises doivent en effet revoir à la baisse leurs perspectives de croissance et de bénéfices, si bien que leur propension à investir s amenuise et que la charge de remboursement de leurs dettes s alourdit. En outre, des facteurs d offre sont eux aussi susceptibles de contribuer (dans une mesure limitée) au caractère procyclique de l évolution de l octroi de crédits. En effet, les banques se montrent d ordinaire plus exigeantes durant les périodes de basse conjoncture que durant les périodes d expansion, puisque, dans l ensemble, les risques de crédit sont alors plus importants tandis que les actifs qui peuvent être donnés en garantie affichent généralement une valeur affaiblie. Cela ne se traduit toutefois pas que par une contraction des volumes de crédits ; souvent les marges d intérêt sont également plus élevées et des garanties supplémentaires sont réclamées. L octroi de crédits par les banques belges à des sociétés non financières résidentes se comporte lui aussi de manière procyclique, comme le montre le graphique ci-après, qui relie, pour les 16 dernières années, la croissance des crédits sur une base annuelle à l indicateur de conjoncture qui prévalait trois trimestres auparavant. La réaction différée de la croissance des crédits à l évolution conjoncturelle s explique par le fait que d une part, les entreprises attendent parfois durant plusieurs mois qu un retournement de conjoncture se confirme avant de se mettre en quête de nouvelles sources de financement, et que d autre part, il faut du temps aux banques pour traiter les demandes de crédit. Enfin, cela tient également au constat qu une partie de l encours des crédits bancaires a une duration de plusieurs années. Cela signifie que les volumes des crédits ne peuvent être adaptés à la (dégradation de la) conjoncture qu à leur échéance, ce qui rend l évolution des crédits plus persistante. 7

8 La sensibilité conjoncturelle des évolutions du crédit s avère plus marquée pour les grandes entreprises que pour les petites. Cette divergence de sensibilité est étroitement liée à l évolution différente de la demande de crédits au cours du cycle conjoncturel. D après l enquête trimestrielle réalisée auprès des banques belges ( BLS), la demande de crédits bancaires par les grandes entreprises lors des deux périodes les plus récentes de basse conjoncture a diminué plus vivement que celle des PME. Les banques indiquent même que la demande de crédits des PME au cours de la période 2011T4-2012T3 s est stabilisée, voire accrue. Par ailleurs, les banques ont signalé que la demande de crédits des grandes entreprises avait progressé plus fortement, depuis le début de 2014, que celle des PME dont la demande de crédits au cours de 2014 a poursuivi sa baisse en dépit de la reprise conjoncturelle qui s était amorcée. De même, l offre de crédits a également enregistré des différences entre les grandes entreprises et les PME. C est ainsi que les banques belges ont indiqué que la hausse de leurs coûts de financement et l aggravation de leurs contraintes bilancielles les avaient incitées à durcir principalement les conditions d octroi de crédits applicables aux grandes entreprises au cours de la période 2008T4-2012T3, alors que cela avait moins été le cas pour les PME. Une seconde différence notable est que, dans la foulée de la reprise conjoncturelle à la fin de 2013, la baisse de la perception des risques et la hausse de la pression concurrentielle ont encouragé les banques à assouplir surtout les conditions pour les grandes entreprises. Ces deux éléments ont contribué à ce que l offre de crédits se rapproche davantage de l évolution conjoncturelle pour les grandes entreprises que pour les PME. Étant donné que les résultats de l enquête sur la distribution du crédit bancaire ventilés par taille d entreprise ne sont disponibles qu à partir de 2008, ils ne peuvent être utilisés pour examiner dans quelle mesure la sensibilité conjoncturelle du crédit bancaire en Belgique a été influencée par la crise financière mondiale au cours de la période 2008T3-2009T2, ou par la crise de la dette souveraine 8

9 qui a touché la zone euro au cours de la période 2009T4-2012T3. L on peut cependant obtenir une approximation de l incidence de ces deux périodes de crise successives en estimant une régression simple pour les trois groupes d entreprises à l aide d une variable muette équivalant à 1 sur l ensemble de la période 2008T3-2012T3. INCIDENCE DE LA CRISE FINANCIERE MONDIALE ET DE LA CRISE DE LA DETTE SOUVERAINE DANS LA ZONE EURO¹ (coefficients de régression; la période d estimation est 2000T1-2015T2) Petites entreprises Moyennes entreprises Grandes entreprises Constante (en pourcentage) 6,67 *** 5,51 *** 3,68 *** Conj(-3) 0,35 *** 0,65 *** 0,92 *** Conj(-3)*Dummy(-3) -0,18 ** -0,46 *** -0,26 1 «Conj» correspond à la moyenne trimestrielle de la courbe synthétique de conjoncture (indicateur lissé) et «Dummy» est une variable muette pour la crise financière mondiale et la crise de la dette souveraine dans la zone euro qui équivaut à 1 durant la période 2008T3-2012T3. Pour ce qui est des seuils de significativité, «***» (**) indique que le coefficient estimé est différent de zéro avec une significativité de 1 % (5 %). Ces régressions confirment que la sensibilité conjoncturelle du crédit bancaire augmente avec la taille de l entreprise. Pendant les périodes 2000T1-2008T2 et , une augmentation d un point de pourcentage de l indicateur conjoncturel a en moyenne fait augmenter la croissance du crédit de 0,3 point de pourcentage pour les petites entreprises, de 0,6 point de pourcentage pour les moyennes entreprises et de 0,9 point de pourcentage pour les grandes entreprises. Dans l intervalle couvert par les deux crises, soit 2008T3-2012T3, les écarts se sont par ailleurs encore creusés. Ainsi, la sensibilité conjoncturelle de l octroi de crédits aux petites et moyennes entreprises est revenue à 0,2, tandis que le recul de 0,3 pour les grandes entreprises est statistiquement non significatif. Le pourcentage de variation annuelle des crédits aux petites entreprises a certes fortement diminué durant la période de crise, mais les résultats ci-dessus suggèrent que le recul de la croissance des crédits était moins prononcé que ce à quoi l on pouvait s attendre sur la base de l évolution conjoncturelle. Cette situation est peut-être liée au fait que les petites entreprises ont besoin d un minimum de crédits bancaires pour pouvoir poursuivre leurs activités (en l absence de sources de financement alternatives) et que la demande de crédits devient donc moins élastique en cas de conjoncture exceptionnellement faible, comme durant la période 2008T4-2009T3. C est moins le cas des grandes entreprises qui, elles, peuvent trouver des sources de financement alternatives. D autre part, il s avère également que le resserrement de l offre de crédit aux PME durant la période de crise a surtout été dicté par une perception du risque accrue ce qui a donné lieu à l application de marges d intérêt plus élevées et à une demande de garanties supplémentaires, plutôt qu à une diminution des volumes de crédit. Pour les grandes entreprises, en revanche, le resserrement a surtout été provoqué par des coûts de financement plus importants et des contraintes bilancielles, ce qui s est traduit par un accroissement des marges d intérêt et par la limitation du montant et de la durée des crédits. 9

10 2. Taux d intérêt Les taux appliqués par les banques belges et par celles de la zone euro aux nouveaux crédits aux entreprises constituent l un des principaux déterminants du coût des crédits proposés aux sociétés non financières. Ils sont collectés au travers de l enquête MIR (cf. Au deuxième trimestre de 2015, les taux de référence à court terme sur le marché monétaire se sont généralement stabilisés. Le taux d intérêt directeur de la BCE a été maintenu à 0,05 %. L OIS à trois mois s établissait à -0,12 % à la fin de juin (contre -0,10 % à la fin de mars 2015). En revanche, pour ce qui est des taux à long terme sur les marchés des capitaux, en particulier sur les marchés des emprunts publics, les rendements se sont redressés au cours du deuxième trimestre. À la fin de juin 2015, le rendement des emprunts publics belges à cinq ans s affichait à 0,34 % (contre 0 % à la fin de mars). S agissant des emprunts publics à dix ans, ce taux était de 1,26 % à la fin de juin, contre 0,47 % à la fin de mars. Les taux d intérêt à court terme appliqués aux nouveaux crédits bancaires ont suivi les mouvements des taux du marché monétaire, contrairement aux taux à moyen et à long termes. Les taux d intérêt à court terme se sont globalement stabilisés en Belgique au deuxième trimestre de l année: par rapport au trimestre précédent, tant ceux dont la valeur des crédits était inférieure à un million d euros que ceux dont la valeur des prêts était supérieure à cette somme ont en moyenne reculé de 2 points de base. En juin, ces taux étaient de 1,83 % sur les montants faibles et de 1,62 % sur les montants plus élevés. Le coût des crédits d échéance moyenne (c est-à-dire assortis d'un taux fixe, d une durée comprise entre un et cinq ans et d un montant inférieur à un million d euros) a légèrement diminué, de 4 points de base, se fixant à 2,04 %, tandis que celui des prêts d échéance longue (c est-à-dire assortis d un taux fixe, d une durée supérieure à cinq ans et d un montant inférieur à un million d euros) s est stabilisé, à 2,33 %, soit un niveau historiquement bas en terme nominal. Hormis les évolutions des taux de référence, les marges des banques (approximées par les écarts entre les taux des crédits aux entreprises et les taux OIS 4 ) se sont réduites au cours du trimestre, principalement pour les crédits à long et à moyen termes (-41 et -13 points de base, respectivement). Elles se sont également resserrées, mais très modérément, pour les crédits à court terme (-2 points de base), qu ils soient de faible montant ou supérieurs à un million d euros. Dans la zone euro, les tarifs appliqués aux crédits bancaires se sont contractés dans toutes les catégories. Le taux des prêts d échéance courte et de faible montant (moins d'un million d euros) a baissé de 20 points de base, à 2,77 %, tandis que celui des crédits de montant plus important (plus d'un million d euros) s est tassé de 3 points de base, revenant à 1,66 % en juin Le tarif bancaire des crédits assortis d un taux fixe d'une durée comprise entre un et cinq ans et d une valeur inférieure à un million d euros s est replié de 16 points de base, à 2,86 %. Enfin, celui des crédits d'une durée supérieure à cinq ans et d une valeur inférieure à un million d euros s est établi à 2,29 % (-16 points de base par rapport au trimestre précédent). 4 Taux swaps au jour le jour (Overnight Index Swap - OIS). Il s agit des taux sur les prêts à des banques très bien notées (prime banks). Les taux sur les crédits à court terme ont été comparés à l OIS à un an, ceux à moyen terme à l OIS à trois ans et ceux à long terme à l OIS à sept ans. 10

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12 3. Enquêtes sur les conditions de crédit L'enquête de l'eurosystème sur la distribution du crédit bancaire (cf. fournit des informations qualitatives sur l évolution des critères d octroi de crédits et de la demande, ainsi que sur les facteurs qui les soustendent. Au deuxième trimestre de 2015, les quatre grandes banques belges interrogées dans le cadre de cette enquête ont rapporté que les critères d octroi de crédits aux entreprises ont été assouplis, qu il s agisse des crédits à long terme ou de ceux à court terme et qu ils soient destinés aux grandes entreprises ou aux PME. Les établissements de crédit de la zone euro ont également signalé un relâchement modéré de leurs critères sur toutes les catégories de crédits. L hétérogénéité en la matière est restée contenue entre les États de la zone euro. Dans la plupart d entre eux, les banques ont globalement assoupli ou maintenu constants leurs critères d octroi de crédits. Parmi les grands pays, seule l Italie les a durcis de manière significative. S agissant des déterminants de ces évolutions en Belgique, les banques participantes identifient la pression concurrentielle (principalement celle qu elles ressentent de la part des autres établissements bancaires et, de manière plus modérée, les possibilités de financement par le biais des marchés des capitaux) ainsi que la perception des risques (en particulier l amélioration des perspectives liées à l activité économique générale) comme des facteurs qui auraient contribué à 12

13 détendre les conditions de crédit aux entreprises. Leurs coûts de financement et leurs contraintes de bilan (et plus spécifiquement leur position de liquidité) auraient également eu une influence, mais plus réduite, en la matière. Les banques disposent de plusieurs outils pour moduler leur offre de crédits aux entreprises. Ainsi, elles peuvent l étendre (la restreindre) en procédant à un resserrement (élargissement) des marges, mais aussi en assouplissant (durcissant) les critères non monétaires, et en particulier les exigences de garanties, les clauses des contrats de crédit ou les frais divers inhérents à la prise de crédit. Le relâchement des critères d octroi de crédits au deuxième trimestre de 2015 s est traduit par des évolutions positives pour la plupart des déterminants monétaires et non monétaires. Les banques déclarantes ont en effet rapporté un rétrécissement des marges, tant sur les crédits standard que sur les prêts les plus risqués, qu ils soient proposés aux grandes entreprises ou aux PME. En outre, les établissements de crédit ont, dans l ensemble, allégé les conditions relatives aux clauses dans les contrats de crédit, au volume des lignes de crédit et à leurs garanties. Pour le troisième trimestre de 2015, les banques belges s attendent à un nouvel assouplissement de leurs critères d octroi de crédits, tandis que celles de la zone euro anticipent un maintien global des leurs. Par ailleurs, en Belgique, les banques ont fait état d'un accroissement de la demande de crédits au deuxième trimestre de Celui-ci serait attribuable tant aux grandes entreprises qu aux PME. Selon les établissements de crédit interrogés, la hausse de la demande est imputable à une série de facteurs : augmentation des besoins de financement liés aux investissements et aux activités de fusion et d acquisition, niveau des taux d intérêt, gestion des stocks et du fonds de roulement et restructuration des dettes. En revanche, la disponibilité de financement interne, les prêts accordés par d autres institutions bancaires et le recours aux financements de marché via des émissions 13

14 d actions auraient exercé une influence inverse en contenant la demande. Pour le troisième trimestre de 2015, les banques belges prévoient une nouvelle expansion de la demande de prêts, tant par les grandes entreprises que par les PME. Les banques de la zone euro ont également rapporté une hausse de la demande de crédits au deuxième trimestre de 2015, soutenue à la fois par les grandes entreprises et par les PME. Comme en Belgique, elle serait due à l accroissement des besoins de financement liés à une pléthore de facteurs (niveau des taux d intérêt, investissements, gestion des stocks et du fonds de roulement), ainsi qu aux autres besoins financiers (restructuration des dettes et activités de fusion et d acquisition). Elle aurait toutefois été modérée par les financements alternatifs disponibles. Les établissements de crédit de la zone euro anticipent une nouvelle accélération de la demande de crédits au troisième trimestre de 2015, tant par les grandes entreprises que par les PME. 14

15 Il ressort de l'enquête réalisée par la Banque 5 en juillet 2015 que les chefs d entreprise avaient, pour le cinquième trimestre consécutif, une perception positive des conditions générales d'accès aux crédits bancaires. La part des entreprises de l industrie manufacturière, de la construction et des services aux entreprises qui jugeaient favorables les conditions d accès à de nouveaux crédits bancaires a atteint 30,1 %, tandis que 9,1 % d entre elles les ont considérées comme défavorables. Au total, le solde net des réponses des chefs d entreprise s'élevait à 21 % (contre 25,2 % au trimestre précédent). Ce sentiment positif des chefs d entreprise découle d une appréciation toujours bonne 5 Dans le cadre de cette enquête, on demande aux entreprises de se prononcer sur deux questions. La première porte sur les conditions de crédit au moment de l enquête («Les conditions auxquelles vous pourriez faire appel au crédit auprès des banques vous semblent-elles actuellement: favorables, neutres ou défavorables?»). Dans le commentaire, les réponses à cette question sont traitées sous l intitulé «Conditions générales». La seconde question porte sur les évolutions constatées au cours du trimestre précédant l enquête (amélioration, stabilisation ou dégradation des conditions), et les réponses sont ventilées selon des critères spécifiques (taux d intérêt, autres frais, volume de crédit, garanties exigées). Les réponses à cette question sont commentées critère par critère. 15

16 de l évolution des conditions d'accès aux crédits au cours des trois mois antérieurs à l'enquête. L estimation, toujours légèrement positive, relative à l évolution du taux d intérêt est en net recul par rapport à la période précédente (2 %, contre 34 % en avril), la grande majorité des chefs d entreprise (72 %) évaluant ce critère comme stabilisé lors de la dernière vague d enquête. En ce qui concerne les conditions non monétaires d'octroi de crédits (frais, volume et garanties exigées), les chefs d entreprise ont globalement fait état d'une dégradation légèrement moindre qu au trimestre précédent. Les résultats par branche d activité montrent que les conditions de crédit sont à nouveau jugées favorables dans toutes les branches d activité interrogées. Le solde des réponses était de 25 % dans l industrie manufacturière, de 20 % dans la construction et de 12 % dans les services. Ces développements sont sous-tendus par une relative stabilisation, au deuxième trimestre de 2015, des opinions des chefs d entreprise quant à l évolution du taux d intérêt sur les nouveaux crédits, et ce dans les trois branches d activité. Les autres conditions de crédit (autres frais, volume et garanties exigées) se sont moins détériorées qu au trimestre précédent dans la branche de la construction, tandis qu elles sont demeurées stables ou se sont modérément dégradées dans les secteurs des services et de l industrie. S'agissant des différences par classe de taille, toutes les catégories d entreprises portaient, en juillet 2015, un jugement favorable sur les conditions générales de crédit: le solde des réponses était de 16 % pour les petites entreprises (de 1 à 49 employés), de 24 % pour les entreprises de taille moyenne (de 50 à 249 travailleurs), de 28 % pour les grandes (de 250 à 499 employés) et de 35 % pour les très grandes (500 travailleurs ou plus). L appréciation des conditions liées aux fluctuations des taux d intérêt a tendu vers la neutralité pour toutes les catégories d entreprises, sauf pour les 16

17 plus grandes d entre elles, qui portaient toujours un avis positif sur ce critère. Les évaluations relatives aux évolutions des frais annexes et du volume de crédit n ont guère varié par rapport à la période précédente, tandis que celle portée sur les garanties exigées s est, dans l ensemble, encore améliorée par rapport au premier trimestre de l année. En conséquence, le niveau global de satisfaction demeure historiquement élevé. 17

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