Bulletin statistique régional

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1 Bulletin statistique régional Volume 4 numéro 1 Montérégie

2 Équipe de rédaction : Francine Bernèche Olivier Blouin Stéphane Ladouceur Brigitte Poussart Christine Routhier Marion Vincens Avec l assistance technique de : Marie-Ève Cantin Rémi Thivierge Révision linguistique : Geneviève Laplante Sous la coordination de : Yrène Gagné Sous la direction de : Camille Courchesne Nos coordonnées : Institut de la statistique du Québec Direction des statistiques économiques et sociales 200, Chemin Ste-Foy, 3 e étage Québec (Québec), G1R 5T4 Téléphone : (418) Télécopieur : (418) Courriel : regions@stat.gouv.qc.ca Visitez notre site Web : Signes conventionnels.. Donnée non disponible... N ayant pas lieu de figurer - Néant ou zéro p Donnée provisoire r Donnée révisée e Donnée estimée x Donnée confidentielle Pour mille % Pour cent n Nombre $ En dollars k En milliers M En millions Dépôt légal Bibliothèque du Canada Bibliothèque du Québec 2 e trimestre 2007 ISSN (version imprimée) ISSN (en ligne) Gouvernement du Québec Table des matières Territoire 2 Démographie 3 Population 3 Structure d âge de la population 3 Évolution de la population 4 Naissances, décès et accroissement naturel 5 Migrations 6 Perspectives démographiques 7 Activité économique 8 Produit intérieur brut 8 Investissements 9 Exportations 10 Permis de bâtir 12 Marché du travail 13 Emploi 13 Chômage 14 Marché du travail par MRC et TE 15 Revenu 16 Revenu personnel 16 Rapport de dépendance économique 18 Mesure du faible revenu 19 Revenu médian des familles 20 Santé 21 Ressources institutionnelles 21 Ressources humaines 21 Consultation de professionnels de la santé 22 Science et technologie 23 Recherche et développement industrielle 23 Publications scientifiques en sciences naturelles et génie 23 Diplomation au baccalauréat 25 Culture et communications 25 Concepts et définitions 27 Tableaux comparatifs 28

3 Bulletin statistique régional 1 Territoire La région de la Montérégie est située dans la partie sud du Québec, bornée à l est par l Estrie et le Centre-du-Québec, au sud par les États-Unis, à l ouest par l Ontario et au nord par le fleuve Saint- Laurent. Le territoire se divise en 15 municipalités régionales de comté (MRC) et territoire équivalent (TE) : Brome-Missisquoi, La Haute-Yamaska, Acton, Le Bas-Richelieu, Les Maskoutains, Rouville, Le Haut-Richelieu, La Vallée-du-Richelieu, Lajemmerais, Roussillon, Les Jardins-de- Napierville, Le Haut-Saint-Laurent, Beauharnois-Salaberry, Vaudreuil-Soulanges et Longueuil. Avec une superficie en terre ferme de ,8 km² pour habitants en 2006, la région de la Montérégie est la troisième région la plus densément peuplée du Québec (124,8 hab./km²), derrière Laval (1 532,0 hab./km²) et devant la Capitale-Nationale (36,0 hab./km²). En 2006, 28,3 % de la population se regroupe dans les trois principales municipalités de la région : Longueuil ( hab.), Saint-Jean-sur-Richelieu ( hab.) et Brossard ( hab.). Situé dans la zone tempérée nordique, le territoire de la Montérégie se partage essentiellement entre les domaines agricoles (forêts comprises) et les terrains forestiers (érablières), couvrant respectivement 62,3 % et 33,7 % du sol en

4 Montérégie 2 Démographie Population En 2006, la population de la Montérégie s établit à individus, soit 18,1 % de la population totale du Québec. On y compte femmes (50,5 %) et hommes (49,5 %). Longueuil est un TE qui se démarque tant du point de vue de sa population ( habitants, 28,1 % de la population de la région) que de sa densité (1 381,5 hab./km²), suivi par la MRC Roussillon où l on dénombre habitants (11,6 %), soit une densité de 382,5 hab./km². À l inverse, Les Jardins-de-Napierville et Le Haut-Saint-Laurent comptent respectivement et habitants (1,8 % de la population de la région chacune), soit des densités de 30,4 et 21,5 hab./km². Acton est la MRC la moins populeuse ( habitants et 1,1 %), soit une densité de 26,7 hab./ km². Tableau 1 - Population, densité et âge moyen, MRC et TE de la Montérégie et ensemble du Québec, 2006 Population Part régionale Densité Âge moyen n % hab./km 2 années Brome-Missisquoi ,4 30,9 42,3 La Haute-Yamaska ,3 116,1 39,6 Acton ,1 26,7 39,7 Le Bas-Richelieu ,7 86,0 43,7 Les Maskoutains ,9 62,9 40,4 Rouville ,3 66,6 39,6 Le Haut-Richelieu ,9 117,7 39,1 La Vallée-du-Richelieu ,8 184,1 37,7 Longueuil , ,5 40,2 Lajemmerais ,0 200,7 35,6 Roussillon ,6 382,5 36,8 Les Jardins-de-Napierville ,8 30,4 38,8 Le Haut-Saint-Laurent ,8 21,5 40,5 Beauharnois-Salaberry ,4 130,3 41,9 Vaudreuil-Soulanges ,8 142,8 37,1 Montérégie ,8 39,2 Ensemble du Québec ,8 39,9 Source : Institut de la statistique du Québec, Direction de la méthodologie, de la démographie et des enquêtes spéciales Structure d âge de la population La Montérégie affiche la septième plus faible moyenne d âge au Québec. En effet, en 2006, l âge moyen dans la région est de 39,2 ans, derrière l Abitibi-Témiscamingue (39,1 ans) et devant Laval (39,3 ans). En comparaison, l âge moyen au Québec est de 39,9 ans. Parmi les MRC et TE, Le Bas-Richelieu affiche la moyenne d âge la plus élevée, soit 43,7 ans. À l opposé, Lajemmerais et Roussillon enregistrent les âges moyens les plus faibles, soit 35,6 ans et 36,8 ans respectivement. L âge moyen est moins élevé en Montérégie que dans l ensemble du Québec. 3

5 Bulletin statistique régional Tableau 2 - Répartition de la population selon le groupe d'âge et rapport de dépendance démographique, MRC et TE de la Montérégie et ensemble du Québec, ans ans 65 ans et plus Rapport de dépendance démographique n % Brome-Missisquoi ,2 La Haute-Yamaska ,8 Acton ,7 Le Bas-Richelieu ,9 Les Maskoutains ,9 Rouville ,5 Le Haut-Richelieu ,4 La Vallée-du-Richelieu ,4 Longueuil ,6 Lajemmerais ,4 Roussillon ,6 Les Jardins-de-Napierville ,9 Le Haut-Saint-Laurent ,3 Beauharnois-Salaberry ,1 Vaudreuil-Soulanges ,6 Montérégie ,2 Ensemble du Québec ,4 Source : Institut de la statistique du Québec, Direction de la méthodologie, de la démographie et des enquêtes spéciales. Le Haut-Saint- Laurent affiche le rapport de dépendance démographique le plus élevé de la région. Pour la même année, la structure de la population par grands groupes d âge montre que la proportion occupée dans la région par les 0-14 ans (17,5 %) est supérieure à celle qu ils occupent dans l ensemble du Québec (16,2 %), contrairement aux 65 ans et plus (12,7 % contre 14,1 %). Par ailleurs, le rapport de dépendance démographique de la région (43,2 %) est légèrement inférieur à celui qu on observe dans la province (43,4 %). Les Maskoutains et Longueuil affichent les plus faibles proportions de 0-14 ans (16,2 % et 15,8 % respectivement), contrairement à Lajemmerais qui culmine à 21,2 %. Beauharnois-Salaberry (16,7 %), Brome-Missisquoi (16,8 %) et Le Bas-Richelieu (17,3 %) enregistrent les plus fortes proportions de personnes âgées de 65 ans et plus, tandis que Lajemmerais n en compte que 7,6 %. Par ailleurs, cette dernière affiche le rapport de dépendance démographique le plus faible de la région (40,4 %), contrairement à la MRC Le Haut-Saint-Laurent où il est de 48,3 % Évolution de la population Le poids démographique de la Montérégie continue d augmenter. Depuis 1996, la population de la Montérégie a augmenté de 8,1 %, et celle de l ensemble du Québec, de 5,6 %. En conséquence, le poids démographique de la région a augmenté et atteint 18,1 % en La MRC Vaudreuil-Soulanges a enregistré la plus forte hausse de population pendant cette période (+ 26,3 %). À l opposé, Acton et Le Bas-Richelieu sont les deux seules MRC de la Montérégie qui ont connu une baisse de leur population ( 0,4 % et 3,5 % respectivement) depuis

6 Montérégie Graphique 1 - Pyramide des âges, Montérégie, Homme Femme Groupes d'âge Effectif du groupe d'âge Source : Institut de la statistique du Québec, Direction de la méthodologie, de la démographie et des enquêtes spéciales Naissances, décès et accroissement naturel Selon les données provisoires de 2005, le nombre de naissances est de en Montérégie. Le taux de natalité atteint 10,0, le même que celui qu on observe dans l ensemble du Québec. Notons que l indice synthétique de fécondité de la région (1,61 enfant par femme) est plus élevé que dans l ensemble du Québec (1,51 enfant par femme). L âge moyen des mères de la Montérégie est de 29,1 ans en 2005, comparativement à 29,3 ans dans la province. Le nombre de décès s élève à dans la région en 2005, et le taux de mortalité atteint 6,4, inférieur à celui de l ensemble du Québec (7,3 ). Pour la période , l espérance de vie des femmes en Montérégie est la même que dans l ensemble du Québec, à savoir 81,9 ans. Chez les hommes, elle est de 76,8 ans, légèrement supérieure à la moyenne provinciale (76,3 ans). Indice synthétique de fécondité de la Montérégie plus élevé que dans l ensemble du Québec. Graphique 2 - Naissances, décès, accroissement naturel, Montérégie, Naissances Décès Accroissement naturel Source : Institut de la statistique du Québec, Direction de la méthodologie, de la démographie et des enquêtes spéciales. 5

7 Bulletin statistique régional L accroissement naturel demeure positif en Montérégie. En 2005, l accroissement naturel de la Montérégie, soit les naissances moins les décès, montre un solde positif de individus. Le taux d accroissement naturel de la région atteint donc 3,6 en 2005, comparativement à 2,8 dans l ensemble du Québec. En 1991, ce taux atteignait 5,6, soit une baisse de 2,0 points pour mille. Longueuil est le TE qui a connu en 2005 l accroissement naturel le plus élevé ( individus), devant les MRC Roussillon (+ 845), Vaudreuil-Soulanges (+ 830) et La Vallée-du-Richelieu (+ 828). Par ailleurs, notons que, une quatrième année consécutive, Le Bas-Richelieu connaît un accroissement naturel négatif ( 123 individus) Migrations Gains migratoires importants dans la région, particulièrement chez les ans. Au chapitre des migrations interrégionales, de juillet 2005 à juin 2006, on dénombre en Montérégie entrants et sortants, ce qui résulte en un solde positif de individus. Les trois principales régions de destination des sortants et d origine des entrants sont, dans l ordre, Montréal, les Laurentides et l Estrie. Vaudreuil-Soulanges affiche un taux migratoire interrégional de 1,61 %, soit le plus élevé de la région, devant Les Maskoutains (1,38 %). Seules deux MRC enregistrent des taux migratoires interrégionaux nets négatifs : Les Jardins-de-Napierville ( 0,10 %) et Roussillon ( 0,26 %). Carte 1 - Migration interrégionale, Montérégie, Sources : Institut de la statistique du Québec, Direction de la méthodologie, de la démographie et des enquêtes spéciales, exploitation du Fichier d'inscription des personnes assurées de la Régie de l assurance maladie du Québec; Ministère des Ressources naturelles et de la Faune. Le solde migratoire de la quasi-totalité des tranches d âge est positif, particulièrement chez les ans ( individus). Seuls les ans affichent un solde migratoire négatif ( individus), dont 97,0 % ont entre 20 et 24 ans. En , la région a accueilli un total de immigrants, ce qui représente 8,0 % de l ensemble des immigrants admis au Québec. La région se classe ainsi au deuxième rang, derrière Montréal ( immigrants). 6

8 Montérégie Tableau 3 - Migration interrégionale annuelle selon le groupe d'âge, Montérégie, Entrants Sortants Solde Taux d'entrée n % Taux de sortie Taux net Total ,91 2,40 0, ans ,33 1,88 1, ans ,73 1,72 1, ans ,01 1,47 0, ans ,42 2,46-0, ans ,95 6,44-1, ans ,09 6,13 0, ans ,69 3,69 2, ans ,77 2,48 1, ans ,55 1,93 0, ans ,91 1,66 0, ans ,70 1,54 0, ans ,66 1,53 0, ans ,53 1,45 0, ans ,42 1,19 0, ans ,22 0,95 0, ans ,40 1,18 0,22 80 ans et plus ,33 1,37 0,96 Source : Institut de la statistique du Québec, Direction de la méthodologie, de la démographie et des enquêtes spéciales, exploitation du Fichier d'inscription des personnes assurées de la Régie de l assurance maladie du Québec Perspectives démographiques Selon le scénario de référence des perspectives démographiques de l Institut de la statistique du Québec, la population de la région devrait croître et atteindre individus en 2026, soit un gain de 11,1 % par rapport à Au Québec, on prévoit une hausse de la population de 9,3 % pendant la même période. Le poids démographique de la région augmentera et atteindra 18,0 % de l ensemble du Québec. Seule la MRC Le Bas-Richelieu connaîtra une décroissance démographique d ici 2026 ( 12,2 %). En revanche, les 14 autres MRC et TE verront leur population croître à des degrés divers, Vaudreuil-Soulanges vient en tête (+ 28,1 %), suivie par Lajemmerais (+ 19,0 %) et Roussillion (+ 16,3 %). D ici 2026, la population devrait continuer de croître de façon soutenue dans la Montérégie. 7

9 Bulletin statistique régional Tableau 4 - Perspectives démographiques projetées, MRC et TE de la Montérégie et ensemble du Québec, n Variation 2026/2001 % Brome-Missisquoi ,7 La Haute-Yamaska ,3 Acton ,9 Le Bas-Richelieu ,2 Les Maskoutains ,8 Rouville ,4 Le Haut-Richelieu ,2 La Vallée-du-Richelieu ,8 Longueuil ,2 Lajemmerais ,0 Roussillon ,3 Les Jardins-de-Napierville ,0 Le Haut-Saint-Laurent ,3 Beauharnois-Salaberry ,2 Vaudreuil-Soulanges ,1 Montérégie ,1 Ensemble du Québec ,3 Source : Institut de la statistique du Québec, Direction de la méthodologie, de la démographie et des enquêtes spéciales. 3 Activité économique Produit intérieur brut Hausse du PIB dans la région. Le produit intérieur brut (PIB) aux prix de base de la Montérégie atteint 37,4 milliards de dollars, soit 14,7 % du PIB québécois. En 2005, le PIB de la région a augmenté de 3,9 % en comparaison de 4,9 % en Affichant un taux de croissance annuel moyen (TCAM) de 4,4 % entre 2001 et 2005, la région se classe au huitième rang à ce chapitre, ex-æquo avec celui de la Côte-Nord et derrière celui de l Outaouais (+ 4,9 %). Dans l ensemble du Québec, durant la même période, le TCAM du PIB atteint 4,2 %. En comparaison, le TCAM du nombre d emplois dans la Montérégie atteint seulement 1,1 % depuis Dans la Montérégie, le PIB par habitant atteint dollars, en hausse de 2,7 % par rapport à À l échelle du Québec, le PIB par habitant augmente de 3,3 % durant la même période et s élève à dollars. Les habitants de la Montérégie ont connu la onzième plus importante hausse du PIB par habitant au Québec, à égalité avec ceux de la Chaudière-Appalaches et du Saguenay Lac-Saint-Jean. 8

10 Montérégie Graphique 3 - Produit intérieur brut par habitant, régions administratives et ensemble du Québec, 2005 Montréal Nord-du-Québec Côte-Nord Capitale-Nationale Ensemble du Québec Centre-du-Québec Saguenay Lac-Saint-Jean Abitibi-Témiscamingue Estrie Chaudière-Appalaches Montérégie Laval Mauricie Laurentides Bas-Saint-Laurent Outaouais Gaspésie Îles-de-la-Madeleine Lanaudière $ Sources : Institut de la statistique du Québec, Direction des statistiques économiques et sociales; Ministère des Affaires municipales et des Régions; Ministère du Revenu du Québec; Pêches et Océans Canada; Statistique Canada Investissements En 2006, les dépenses en immobilisation atteindront, selon les perspectives, 9,5 milliards de dollars en Montérégie, soit une hausse attendue de 4,5 % par rapport à l année 2005 (+ 0,9 % au Québec). La Montérégie recevra donc 18,7 % de l ensemble des immobilisations québécoises en De 2002 à 2006, la région affiche une croissance annuelle moyenne de 7,9 %, comparativement à 5,6 % pour le Québec. Les dépenses en immobilisation des secteurs primaire ( 6,4 %) et du logement ( 3,1 %) enregistrent une baisse par rapport à 2005, tandis que celles du secteur secondaire, avec la hausse de 69,7 % du sous-secteur de la première transformation des métaux, augmentent de 19,9 %. Le secteur tertiaire, en hausse de 8,1 %, représente 45,1 % de l ensemble des investissements de la Montérégie. Cette augmentation est due, en grande partie, aux hausses importantes des dépenses en immobilisation dans les sous-secteurs des services publics (+ 18,9 %), des services d enseignement (+ 90,5 %) et des administrations publiques (+ 13,7 %). Hausse marquée des dépenses en immobilisation dans le secteur secondaire en

11 Bulletin statistique régional En 2006, selon les perspectives de la Montérégie, les dépenses annuelles moyennes en immobilisation du secteur public s établissent à 1,6 milliard de dollars (12,2 % des dépenses publiques québécoises) et celles du secteur privé s élèvent à 7,9 milliards (21,0 % des dépenses privées québécoises). De 2002 à 2006, les dépenses en immobilisation du secteur public de la région affichent une croissance annuelle moyenne de 9,9 % (+ 7,8 % au Québec) et celles du secteur privé augmentent de 7,5 % (+ 4,9 % au Québec). En comparant avec le poids démographique de la région, on observe que 12,2 % des investissements publics sont faits en Montérégie, bien que sa population représente 18,1 % de la population totale du Québec. Tableau 5 - Dépenses en immobilisation des secteurs primaire, secondaire, tertiaire et du logement, public et privé, Montérégie, k$ Taux de croissance annuel moyen % Secteur Primaire ,4 Secondaire ,9 Tertiaire ,1 Logement ,9 Provenance Public ,9 Privé ,5 Total , : dépenses réelles; 2005 : dépenses réelles provisoires; 2006 perspectives. Source : Institut de la statistique du Québec, Direction des statistiques économiques et sociales Exportations Les exportations grimpent de 14,8 % dans la région en En 2004, la région de la Montérégie a exporté des biens d une valeur totale de 11,9 milliards de dollars, soit une augmentation de 14,8 % par rapport à l année précédente. Au Québec, pendant la même période, les exportations ont augmenté de 5,2 %. De 2000 à 2004, la croissance annuelle moyenne de la région atteint 2,0 %, comparativement à 2,1 % pour le Québec. Les exportations de la région représentent 17,9 % de celles de la province. On compte établissements exportateurs dans la Montérégie en 2004, soit 69 de moins qu en Seulement 99 d entre eux comptent plus de 200 employés, mais génèrent 52,1 % des exportations totales de la région. De plus, 57,8 % des établissements exportateurs de la région sont à caractère manufacturier. Ces derniers ont d ailleurs vu leurs exportations passer de 8,4 à 9,3 milliards de dollars entre 2003 et 2004 (+ 10,4 %), ce qui représente 78,1 % de toutes les exportations de la région. Les trois secteurs manufacturiers les plus importants de la Montérégie sont les aliments et boissons et produits du tabac (1,0 milliard de dollars), la première transformation des métaux (1,6 milliard) et le matériel de transport (2,5 milliards). Ces derniers ont tous enregistré des hausses entre 2003 et 2004, dont la plus importante est la première transformation des métaux qui affiche + 25,0 %. 10

12 Montérégie Les États-Unis sont la principale destination des exportations de la Montérégie. En 2004, un total de 9,5 milliards de dollars, soit 79,6 % de la valeur des biens exportés, y est expédié. Plus précisément, la Côte-Est 1 des États-Unis reçoit 41,8 % de ces exportations, tandis que les destinations hors des États-Unis en obtiennent 20,4 %. Notons que la répartition des exportations par région est faite selon le lieu de résidence de l établissement exportateur, et non selon l origine des marchandises exportées. 1 - Côte-Est des États-Unis : Connecticut, Delaware, District de Columbia, Maine, Maryland, Massachusetts, New Hampshire, New Jersey, New York, Caroline du Nord, Pennsylvanie, Rhode Island, Vermont, Virginie, Virginie occidentale. Tableau 6 - Valeur des exportations de marchandises, selon le groupe d'industries, Montérégie, 2000 à r 2001 r 2002 r 2003 r 2004 M$ Agriculture, foresterie, pêche et chasse, Extraction minière et extraction du pétrole et du gaz, Services publics et Construction 86,3 88,6 104,0 87,3 105,1 Fabrication 8 649, , , , ,5 Aliments et Boissons et produits du tabac 565,5 696,8 747,9 863, ,3 Usines de textiles 403,0 388,0 344,3 283,7 247,0 Usines de produits textiles 91,2 92,0 90,5 81,7 100,6 Vêtements et Produits en cuir et produits analogues 47,4 54,9 64,8 62,4 70,8 Produits en bois 273,7 280,0 322,1 302,0 290,0 Papier 166,6 256,9 210,3 140,2 136,8 Impression et activités connexes de soutien 96,6 95,3 101,8 112,1 107,0 Produits du pétrole et du charbon 1,9 2,9 3,1 3,4 1,7 Produits chimiques 699,0 702,4 754,1 683,3 702,2 Produits en caoutchouc et en plastique 464,8 618,2 737,3 672,8 680,1 Produits minéraux non métalliques 110,9 138,0 152,2 160,9 141,6 Première transformation des métaux 1 636, , , , ,8 Fabrication de produits métalliques 393,7 355,5 416,2 387,9 500,1 Machinerie 425,3 429,5 406,3 362,3 424,0 Produits informatiques et électroniques 94,6 69,6 99,7 92,2 133,7 Produits, appareils et composants électroniques 208,4 254,4 233,0 175,8 223,8 Matériel de transport 2 617, , , , ,9 Meubles et produits connexes 185,3 210,7 200,3 184,9 171,7 Activités diverses de fabrication 167,5 189,9 154,4 165,6 153,6 Commerce de gros et Commerce de détail 2 062,2 557,7 552, , ,6 Transport et entreposage 28,4 17,7 20,4 25,9 25,5 Information et industries culturelles 3,4 13,4 10,2 4,6 3,7 Finances et assurances 74,6 40,2 29,0 35,9 101,3 Services aux entreprises 48,6 98,6 126,0 131,4 221,0 Autres 6,2 13,2 13,1 10,4 13,8 Total , , , , ,6 Source : Statistique Canada, Registre des exportateurs canadiens. Compilation : Institut de la statistique du Québec, Direction des statistiques économiques et sociales; Ministère du Développement économique, de l Innovation et de l Exportation. 11

13 Bulletin statistique régional Permis de bâtir La valeur des permis de bâtir de la Montérégie totalise 2,5 milliards de dollars en 2005, soit une hausse de 2,2 % par rapport à De 2001 à 2005, la valeur des permis de bâtir a augmenté de 90,2 % dans la région comparativement à 49,1 % au Québec. Le TE Longueuil est celui qui, en 2005, récolte la plus grosse part des permis de la région (22,6 %), suivie par la MRC Vaudreuil- Soulanges (17,7 %). Tableau 7 - Valeur des permis de bâtir selon le type de construction, MRC et TE de la Montérégie, 2005 Résidentiel Commercial Industriel Institutionnel k$ Var. (%) 05/04 k$ Var. (%) 05/04 k$ Var. (%) 05/04 k$ Var. (%) 05/04 Brome-Missisquoi , , , ,5 La Haute-Yamaska , , , ,3 Acton , , , ,6 Le Bas-Richelieu , , , ,0 Les Maskoutains , , , ,8 Rouville , , , Le Haut-Richelieu , , , ,7 La Vallée-du-Richelieu , , , ,6 Longueuil , , , ,0 Lajemmerais , , , ,7 Roussillon , , , ,8 Les Jardins-de-Napierville , , , ,0 Le Haut-Saint-Laurent , , , ,6 Beauharnois-Salaberry , , , ,9 Vaudreuil-Soulanges , , , ,6 Montérégie , , , ,7 Source : Statistique Canada, Enquête sur les permis de bâtir. Depuis 2001, la valeur des permis de bâtir a plus que doublé dans le secteur résidentiel. Le secteur résidentiel, avec 1,8 milliard de dollars, représente 72,3 % de la valeur totale des permis de bâtir et il enregistre une hausse de 2,7 % par rapport à De 2001 à 2005, la valeur de ce type de permis a plus que doublé dans la région, suivant ainsi la tendance québécoise. Le TE Longueuil (396,5 millions de dollars) et la MRC Vaudreuil-Soulanges (322,6 millions) représentent 40,3 % du secteur résidentiel de la région. Ce secteur a été marqué par des augmentations dans Longueuil (+ 61,6 millions) et La Haute-Yamaska (+ 22,6 millions), ainsi que par des baisses importantes dans Vaudreuil-Soulanges ( 37,4 millions), La Vallée-du-Richelieu ( 26,8 millions) et Le Haut-Richelieu ( 18,5 millions). Les secteurs non résidentiels ont enregistré une hausse combinée de seulement 1,4 % pendant la dernière année. Seul le secteur commercial (+ 13,4 %) a connu une hausse, tandis que les secteurs industriel ( 12,6 %) et institutionnel ( 3,7 %) ont reculé. L augmentation dans le secteur commercial a été influencée par les hausses dans les MRC La Haute-Yamaska (+ 12,5 millions) et Vaudreuil-Soulanges (+ 37,0 millions) ainsi que par les baisses dans Les Maskoutains ( 19,3 millions) et dans le TE Longueuil ( 12,3 millions). Avec une baisse de 107,9 millions de dollars dans Le Bas-Richelieu, le secteur industriel de la Montérégie a reculé en 2005, et ce, malgré des haus- 12

14 Montérégie ses dans presque toutes les MRC, notamment Vaudreuil-Soulanges (+ 33,3 millions) et Lajemmerais (+ 18,2 millions). Enfin, les MRC La Haute-Yamaska (+ 38,5 millions), Brome-Missisquoi (+ 16,8 millions) et Le Haut-Saint-Laurent (+ 5,1 millions) ont connu des augmentations de la valeur des permis de bâtir dans tous les secteurs, tandis que, dans Le Haut-Richelieu ( 27,1 millions) et Acton ( 3,2 millions), ce sont plutôt des baisses qui ont été enregistrées dans tous les secteurs. Tableau 8 - Valeur des permis de bâtir selon le type de construction, Montérégie et ensemble du Québec, r Variation 2005/2004 k$ % Montérégie ,2 Commercial ,4 Industriel ,6 Institutionnel ,7 Résidentiel ,5 Ensemble du Québec ,9 Commercial ,6 Industriel ,3 Institutionnel ,4 Résidentiel ,1 Source : Statistique Canada, Enquête sur les permis de bâtir. 4 Marché du travail Emploi En 2006, le nombre d emplois dans la région de la Montérégie atteint , soit une hausse de 2,3 % depuis Les emplois à temps plein (+ 3,6 %) sont les seuls responsables de l augmentation, puisque ceux à temps partiel ( 3,4 %) ont diminué par rapport à En comparaison, le nombre d emplois dans l ensemble du Québec a connu une hausse de 1,3 % durant la même période. Dans le secteur de la production de biens, qui regroupe emplois (26,9 % de l emploi total), le sous-secteur de la fabrication ( emplois) connaît une diminution de 8,2 % en Le secteur des services, avec ses emplois (73,0 % de l emploi total), connaît une augmentation de 5,0 %. Cette dernière est grandement influencée par la hausse dans le commerce ( emplois) et dans les soins de santé et assistance sociale ( emplois) qui ont enregistré des hausses respectives de 5,5 % et de 11,5 %. La croissance de l emploi en 2006 s est manifestée dans le secteur des services. La population active de la région a enregistré la deuxième plus importante hausse du Québec en 2006 et s établit maintenant à individus (+ 2,7 %). La croissance de l emploi et de la population active a permis une hausse des taux d activité et d emploi de 0,9 et 0,6 point de pourcentage. Ces taux ont vu leur proportion s accroître pour atteindre respectivement 67,6 % et 62,7 %. 13

15 Bulletin statistique régional Tableau 9 - Principaux indicateurs du marché du travail selon le groupe d'âge, Montérégie, Unité ans Nombre d'emplois k 100,4 106,3 103,2 96,6 96,0 Temps plein k 56,6 55,9 55,8 53,9 52,6 Temps partiel k 43,8 50,5 47,4 42,7 43,4 Taux d'emploi % 60,4 62,3 60,7 59,9 57,9 Taux d'activité % 69,9 72,2 69,8 69,6 66,7 Taux de chômage % 13,7 13,7 13,0 13,8 13, ans Nombre d'emplois k 580,5 568,1 573,6 571,6 587,9 Temps plein k 510,7 497,2 503,9 495,8 516,1 Temps partiel k 69,7 70,9 69,7 75,8 71,8 Taux d'emploi % 77,0 75,8 76,5 75,1 75,5 Taux d'activité % 81,9 81,1 81,4 79,6 80,6 Taux de chômage % 5,9 6,5 6,0 5,7 6,3 Source : Statistique Canada, Enquête sur la population active. Le nombre d emplois chez les jeunes de 15 à 24 ans de la Montérégie est resté sensiblement le même qu en 2005, soit emplois. Ce sont uniquement les emplois des ans qui ont augmenté (+ 2,9 %) en Au Québec, le nombre d emplois occupés par les jeunes est aussi resté pratiquement le même qu en 2005, tandis que ceux qu occupent les ans ont augmenté de 1,4 %. La diminution de la population active des ans ( 1,3 %) a entraîné une baisse du taux d activité de 2,9 points de pourcentage, il se situe à 66,7% en Chômage Le taux de chômage s élève à 7,3 % en 2006 dans la Montérégie. Le nombre de chômeurs dans la région a connu une augmentation de en 2006 et s établit maintenant à , soit une hausse de 8,9 % depuis En comparaison, l ensemble du Québec a connu une baisse de 2,2 %. Bien que le nombre d emplois dans la région ait augmenté (+ 2,3 %), le taux de chômage a crû de 0,4 point en 2006 et atteint 7,3 %. Dans l ensemble du Québec, le chômage recule de 0,3 point de pourcentage et atteint 8,0 %, son plus bas niveau depuis Notons que, dans la région, seules les femmes ont vu leur taux de chômage augmenter (7,1 % et + 1,1 point de pourcentage), puisque celui des hommes (7,5 % et 0,3 point) a diminué en En ce qui a trait aux jeunes, leur taux de chômage atteint 13,2 % ( 0,6 point). 14

16 Montérégie Graphique 4 - Population active et taux de chômage, Montérégie et ensemble du Québec, % k 14,0 750,6 755,0 12,0 10,0 8,0 6,0 7,1 739,8 8,6 7,6 739,0 9,1 739,8 730,7 8,5 8,3 7,2 6,9 7,3 8,0 745,0 735,0 725,0 715,0 705,0 4,0 695,0 2,0 685,0 0, ,0 Montérégie Ensemble du Québec Population active (région) Source : Statistique Canada, Enquête sur la population active Marché du travail par MRC et TE En 2004, le nombre de travailleurs de 25 à 64 ans croît dans l ensemble des territoires supralocaux de la région, à l exception des MRC du Haut-Saint-Laurent et de Brome-Missisquoi où il recule respectivement de 0,7 % et de 0,5 %. Dans le cas de Brome-Missisquoi, il s agit d une deuxième Tableau 10 - Nombre, taux et revenu d'emploi moyen des travailleurs de 25 à 64 ans, MRC et TE de la Montérégie, ensemble du Québec, 2004 Nombre Taux Revenu d'emploi moyen Var. (%) Écart (point Var. (%) n 04/03 % de %) 04/03 $ 04/03 Brome-Missisquoi ,5 68,4-0, ,1 La Haute-Yamaska ,6 72,8-1, ,0 Acton ,2 74,3 0, ,2 Le Bas-Richelieu ,0 64,7-0, ,9 Les Maskoutains ,3 76,9 0, ,7 Rouville ,9 81,3 0, ,2 Le Haut-Richelieu ,5 75,3 0, ,8 La Vallée-du-Richelieu ,0 80,7 0, ,1 Longueuil ,9 73,1 0, ,0 Lajemmerais ,1 82,8 0, ,6 Roussillon ,0 75,0-0, ,2 Les Jardins-de-Napierville ,8 75,0 0, ,1 Le Haut-Saint-Laurent ,7 62,2-1, ,5 Beauharnois-Salaberry ,1 70,3 0, ,8 Vaudreuil-Soulanges ,8 80,4 0, ,9 Montérégie ,8 74,9 0, ,9 Ensemble du Québec ,6 71,3 0, ,4 Sources : Institut de la statistique du Québec, Direction des statistiques économiques et sociales; Ministère du Revenu du Québec. 15

17 Bulletin statistique régional Forte hausse du nombre de travailleurs dans Vaudreuil- Soulanges et La Vallée-du- Richelieu en baisse consécutive du nombre de travailleurs. Ce sont dans les MRC de Vaudreuil-Soulanges (+ 4,8 %) et de La Vallée-du-Richelieu (+ 4,0 %) que la croissance du nombre de travailleurs est la plus forte en regard de Par ailleurs, 4 des 15 territoires supralocaux de la région présentent un taux de travailleurs inférieur à celui de l ensemble du Québec (71,3 %), dont les MRC du Haut- Saint-Laurent (62,2 %) et du Bas-Richelieu (64,7 %). À l inverse, les MRC de Lajemmerais (82,8 %) et de Rouville (81,3 %) se distinguent, puisqu elles se classent respectivement aux premier et deuxième rangs au chapitre du taux de travailleurs parmi les 103 MRC et TE qui composent le Québec. En ce qui a trait au revenu d emploi moyen des travailleurs, il est en hausse en 2004 dans l ensemble des territoires supralocaux de la région, plus particulièrement dans Lajemmerais où il croît de 4,6 %. En fait, seule la MRC de Vaudreuil-Soulanges (+ 2,9 %) présente un taux de croissance du revenu d emploi inférieur à celui qu on observe au Québec (+ 3,4 %). Les territoires supralocaux situés à proximité de Montréal affichent tous les revenus d emploi les plus élevés de la région, tels que Lajemmerais ( $), Longueuil ( $) et Vaudreuil-Soulanges ( $). À l inverse, c est dans la MRC d Acton ( $) que le revenu d emploi est le plus faible. 5 Revenu Revenu personnel Le revenu personnel c est-à-dire l ensemble des revenus avant impôt des particuliers atteint dans la région 42,6 milliards de dollars en 2005, ce qui représente une hausse de 4,7 % qui suit celle de 4,3 % en À titre comparatif, dans l ensemble du Québec, il augmente en 2005 dans une moindre mesure, soit de 4,0 %. L accroissement en Montérégie en 2005 est attribuable, entre autres, à l augmentation combinée de la rémunération des salariés (+ 4,5 %), principale composante du revenu personnel, du revenu net des entreprises individuelles non agricoles (+ 6,7 %), ainsi que des intérêts, dividendes et revenus divers de placement (+ 5,5 %). À l instar des autres régions, les revenus nets des exploitants agricoles de la Montérégie ( 11,4 %) sont en forte baisse par rapport à La Montérégie se classe au deuxième rang au chapitre du revenu personnel par habitant. Par habitant, le revenu personnel s apprécie de 3,5 % en Montérégie, soit à un rythme similaire à ce qu on observe dans l ensemble du Québec (+ 3,4 %). Grâce à un revenu personnel par habitant de $ en 2005, la Montérégie se classe au deuxième rang parmi les 17 régions administratives, tout juste derrière Laval ( $) et devant la Capitale-Nationale ( $). Quant au revenu personnel disponible par habitant, il est estimé dans la région à $, soit une hausse de 2,3 % en regard de Toutefois, en tenant compte de l évolution des prix, l enrichissement réel des résidants de la région n est que de 0,4 %. La croissance du revenu personnel par habitant en Montérégie se reflète sur l ensemble des territoires supralocaux, à l exception de Roussillon où il fait du surplace. Les MRC des Jardins-de- Napierville (+ 7,3 %) et d Acton (+ 7,1 %) sont celles qui enregistrent les hausses les plus rapides. Les disparités de revenu sont relativement fortes dans la région, notamment entre les MRC situées 16

18 Montérégie Tableau 11 - Revenu personnel et ses principales composantes, Montérégie, p 2005 p Variation 05/04 M$ % Rémunération des salariés , ,1 4,5 Revenu net des exploitants agricoles au titre de la production agricole 159,4 141,2-11,4 Revenu net des entreprises individuelles non agricoles, loyers compris 2 615, ,4 6,7 Intérêts, dividendes et revenus divers de placement 4 537, ,2 5,5 Transferts courants en provenance des administrations publiques 5 155, ,4 4,5 Transferts courants en provenance des sociétés 55,4 60,7 9,6 Transferts courants en provenance des non-résidents 65,9 66,1 0,3 Revenu personnel , ,0 4,7 Moins: Impôts directs, cotisations et autres transferts aux administrations , ,1 8,3 Égale : Revenu personnel disponible , ,9 3,5 Source : Institut de la statistique du Québec, Direction des statistiques économiques et sociales. près de l île de Montréal et de la frontière états-unienne. Par exemple, les territoires supralocaux de Lajemmerais ( $), de La Vallée-du-Richelieu ( $) et de Vaudreuil-Soulanges ( $) sont ceux qui occupent le haut du pavé au chapitre du revenu personnel par habitant. À l opposé, la MRC du Haut-Saint-Laurent ( $) est celle qui occupe le bas du classement. Ainsi, le revenu personnel par habitant de cette dernière MRC correspond à 56,8 % de celui de Lajemmerais où il est le plus élevé. Tableau 12 - Indicateurs du revenu personnel par habitant, MRC et TE de la Montérégie, ensemble du Québec, Revenu personnel 2004 p 2005 p Var. 05/04 Revenu personnel disponible 2004 p 2005 p Var. 05/04 Transferts des administrations publiques 2004 p 2005 p Var. 05/04 $ % $ % $ % Brome-Missisquoi , , ,1 La Haute-Yamaska , , ,1 Acton , , ,1 Le Bas-Richelieu , , ,2 Les Maskoutains , , ,5 Rouville , , ,2 Le Haut-Richelieu , , ,9 La Vallée-du-Richelieu , , ,5 Longueuil , , ,3 Lajemmerais , , ,7 Roussillon , , ,5 Les Jardins-de-Napierville , , ,6 Le Haut-Saint-Laurent , , ,7 Beauharnois-Salaberry , , ,8 Vaudreuil-Soulanges , , ,5 Montérégie , , ,3 Ensemble du Québec , , ,7 Sources : Institut de la statistique du Québec, Direction des statistiques économiques et sociales; Statistique Canada. 17

19 Bulletin statistique régional Rapport de dépendance économique La Montérégie est la région, après l Outaouais, qui dépend le moins des transferts gouvernementaux comme source de revenu. En 2004, les résidants de cette région reçoivent en moyenne 15,60 $ en paiements de transfert par tranche de 100 $ de revenu d emploi, comparativement aux 19,16 $ reçus dans l ensemble du Québec. Il s agit pour la région d une deuxième baisse consécutive de son rapport de dépendance économique qui avait atteint 15,76 $ en Tableau 13 - Rapport de dépendance économique, MRC et TE de la Montérégie, ensemble du Québec, $ par 100 $ de revenu d'emploi Variation 2004/2000 % Brome-Missisquoi 21,89 22,96 23,11 23,36 22,88 4,5 La Haute-Yamaska 18,22 19,45 19,65 19,43 19,10 4,8 Acton 25,03 26,18 26,54 26,61 26,04 4,0 Le Bas-Richelieu 23,12 24,64 25,15 25,30 25,63 10,9 Les Maskoutains 20,35 21,08 20,99 21,01 20,94 2,9 Rouville 16,40 17,39 17,48 17,26 16,98 3,5 Le Haut-Richelieu 19,43 20,02 19,97 19,59 19,21-1,1 La Vallée-du-Richelieu 11,30 11,46 11,90 11,68 11,55 2,2 Longueuil 13,05 13,40 13,96 14,17 14,21 8,9 Lajemmerais 8,29 8,53 8,87 9,04 9,00 8,6 Roussillon 12,40 12,92 13,36 13,34 13,17 6,2 Les Jardins-de-Napierville 20,64 21,42 21,61 21,28 20,82 0,9 Le Haut-Saint-Laurent 29,12 29,88 30,94 30,80 30,45 4,6 Beauharnois-Salaberry 22,87 24,39 24,39 24,68 24,51 7,2 Vaudreuil-Soulanges 10,83 11,19 11,80 11,58 11,41 5,4 Montérégie 14,85 15,37 15,76 15,74 15,60 5,1 Ensemble du Québec 18,70 19,25 19,44 19,32 19,16 2,5 Source : Statistique Canada. La dépendance économique envers les paiements de transfert est plus élevée chez les femmes. Compte tenu du vieillissement de la population dans la région, les pensions versées par les administrations publiques aux particuliers représentent une part de plus en plus importante des paiements de transfert. En effet, la part que représentent les prestations du Régime de pensions du Canada, du Régime des rentes du Québec et de la Sécurité de la vieillesse dans les transferts gouvernementaux passe de 55,7 % en 2000 à 57,9 % en À l instar des autres régions, la dépendance envers les paiements de transfert en Montérégie est plus élevée chez les femmes que chez les hommes. En 2004, les femmes reçoivent en moyenne 23,92 $ en transferts gouvernementaux par tranche de 100 $ de revenu d emploi, comparativement aux 10,66 $ reçus par les hommes. En regard de 2003, la dépendance économique vis-à-vis des transferts gouvernementaux diminue plus fortement chez les femmes ( 1,2 %) que chez les hommes ( 0,9 %). 18

20 Montérégie Le niveau de dépendance économique envers les transferts gouvernementaux varie énormément d un territoire supralocal à l autre. En 2004, le rapport de dépendance économique du Haut-Saint- Laurent (30,45 $) est trois fois plus élevé que celui de Lajemmerais (9,00 $) où il est le plus faible. La dépendance vis-à-vis des transferts gouvernementaux dans la MRC du Haut-Saint-Laurent s explique, d une part, par un revenu d emploi faible et, d autre part, par des prestations d assuranceemploi, d assistance-emploi et de la Sécurité de la vieillesse élevées. Par ailleurs, le rapport de dépendance économique est en baisse en regard de 2003 partout en Montérégie, sauf à Longueuil et dans Le Bas-Richelieu où il augmente faiblement. D ailleurs, dans ces deux MRC, le rapport de dépendance économique ne cesse d augmenter depuis 2000 en raison, notamment, de la hausse soutenue des pensions versées par les deux ordres de gouvernement. La MRC du Haut-Saint- Laurent est celle qui présente la plus grande dépendance vis-àvis des transferts gouvernementaux Mesure du faible revenu La Montérégie est la région, après la Chaudière-Appalaches et la Capitale-Nationale, où il y a, en proportion, le moins de familles en situation de faible revenu. Selon les données de 2004, le taux de faible revenu s établit à 7,6 %, soit une baisse de deux dixièmes de point en regard de l année précédente. À titre comparatif, le taux de faible revenu dans l ensemble du Québec demeure quasi inchangé et se fixe à 10,0 %. Dans l ensemble des territoires supralocaux de la région, le taux de faible revenu est inférieur à celui du Québec, à l exception du Haut-Saint-Laurent où il atteint 18,3 %. En raison d un revenu familial particulièrement élevé, la MRC de Lajemmerais est celle où l on trouve, en proportion, le moins de familles à faible revenu (3,6 %) au Québec. Par ailleurs, le taux de faible revenu des familles est en hausse en regard de 2003 dans seulement deux MRC de la région, à savoir Rouville (+ 0,2 point de pourcentage) et Le Bas-Richelieu (+ 0,1 point). Lajemmerais est la MRC où il y a, en proportion, le moins de familles à faible revenu au Québec. Tableau 14 - Taux de faible revenu de l'ensemble des familles, MRC et TE de la Montérégie, ensemble du Québec, Écart 2004/2000 % point de pourcentage Brome-Missisquoi 9,1 8,8 9,2 9,2 8,6-0,5 La Haute-Yamaska 7,7 7,5 7,8 8,0 7,6-0,1 Acton 9,4 7,8 8,7 9,6 8,5-0,9 Le Bas-Richelieu 9,6 9,7 9,8 9,5 9,6 0,0 Les Maskoutains 7,4 7,2 7,3 7,5 7,4 0,0 Rouville 7,2 6,7 6,8 6,4 6,6-0,6 Le Haut-Richelieu 8,2 8,0 7,9 7,9 7,9-0,3 La Vallée-du-Richelieu 5,2 4,6 4,5 4,5 4,3-0,9 Longueuil 9,1 8,6 9,0 9,2 9,1 0,0 Lajemmerais 4,6 3,9 4,1 3,9 3,6-1,0 Roussillon 7,6 6,7 7,1 6,9 6,6-1,0 Les Jardins-de-Napierville 8,2 7,7 7,8 8,3 7,3-0,9 Le Haut-Saint-Laurent 17,4 16,8 18,3 18,5 18,3 0,9 Beauharnois-Salaberry 9,5 9,4 9,4 9,0 8,9-0,6 Vaudreuil-Soulanges 5,8 4,8 5,3 5,3 5,3-0,5 Montérégie 8,0 7,5 7,8 7,8 7,6-0,4 Ensemble du Québec 10,1 9,7 10,2 10,1 10,0-0,1 Source : Statistique Canada. 19

21 Bulletin statistique régional Près d une famille monoparentale sur quatre est à faible revenu. À l instar des autres régions, le taux de faible revenu varie énormément selon le type de familles en Montérégie. En 2004, près de une famille monoparentale (24,4 %) sur quatre est en situation de faible revenu, comparativement à une proportion de 4,6 % chez les familles comptant un couple. Néanmoins, la situation des familles monoparentales s améliore puisque, par rapport à 2000, leur taux de faible revenu diminue de 1,4 point de pourcentage. En 2004, on compte dans la région familles à faible revenu dont sont monoparentales. Quant au nombre d enfants de moins de 18 ans vivant dans des familles à faible revenu, il s élève à , soit une baisse de 1,3 % en regard de Revenu médian des familles En 2004, le revenu médian avant impôt des familles, exprimé en dollars constants, augmente en Montérégie de 1,5 %, soit au même rythme que la moyenne québécoise. D ailleurs, l ensemble des territoires supralocaux bénéficie de cette croissance, plus particulièrement Acton (+ 3,0 %), Le Haut-Richelieu (+ 2,7 %) et La Haute-Yamaska (+ 2,7 %). Le revenu médian des familles atteint $ en Montérégie. Quant à l importance du revenu médian des familles en 2004, la Montérégie ( $) se classe au deuxième rang parmi les 17 régions administratives, tout juste derrière Laval ( $) et devant l Outaouais ( $). À l échelle des 15 territoires supralocaux de la région, 8 MRC présentent un revenu médian inférieur à celui du Québec ( $) dont Le Haut-Saint-Laurent ( $) et Acton ( $). Parmi les 103 MRC et TE de la province, Lajemmerais ( $) et La Vallée-du-Richelieu ( $) se distinguent en se classant respectivement aux deuxième et troisième rangs au chapitre du revenu médian familial. Elles ne sont devancées que par la MRC de Caniapiscau ( $), située dans la région de la Côte-Nord. Tableau 15 - Revenu médian de l'ensemble des familles, MRC et TE de la Montérégie, ensemble du Québec, Variation 2004/2003 $ constants de 2004 % Brome-Missisquoi ,5 La Haute-Yamaska ,7 Acton ,0 Le Bas-Richelieu ,6 Les Maskoutains ,5 Rouville ,7 Le Haut-Richelieu ,7 La Vallée-du-Richelieu ,1 Longueuil ,9 Lajemmerais ,7 Roussillon ,2 Les Jardins-de-Napierville ,7 Le Haut-Saint-Laurent ,7 Beauharnois-Salaberry ,4 Vaudreuil-Soulanges ,4 Montérégie ,5 Ensemble du Québec ,5 Source : Statistique Canada. 20

22 Montérégie 6 Santé Ressources institutionnelles : établissements, installations et lits Au 1er avril 2005, le réseau sociosanitaire de la Montérégie compte 35 établissements publics et privés, soit 11,0 % du réseau québécois. Ces établissements chapeautent 212 installations au total, ce qui représente 11,9 % de l ensemble du Québec. Le réseau local de services (RLS) du Vieux- Longueuil Lajemmerais en regroupe le plus grand nombre, soit 34. Cinq RLS comptent une vingtaine d installations chacun : Richelieu-Yamaska (28), Jardins-Roussillon (26), Champlain (24), Haut-Richelieu Rouville (22) et Haute-Yamaska (20). Les cinq autres RLS en ont une dizaine : Pommeraie (16), Suroît (12), Vaudreuil-Soulanges (12), Sorel-Tracy (10) et Haut-Saint-Laurent (8). Tableau 16 - Quelques indicateurs des ressources institutionnelles, région sociosanitaire de la Montérégie, Unité Var. de à Région Ens. du Québec Lits dressés 1 Soins de santé physique et de gériatrie n ,4-1,7 Hébergement et soins de longue durée n ,6-1,1 Taux d occupation des lits dressés 2 Soins de santé physique et de gériatrie % 88,7 88,6 88,9 90,8 88,9 0,2-1,2 Hébergement et soins de longue durée % 96,4 95,7 96,6 97,3 97,6 1,2 0,3 1. Nombre observé au 31 mars de chaque année financière dans les installations publiques et privées conventionnées. 2. Nombre de jours-présence réels divisé par le nombre de jours-présence théoriques (nombre de lits dressés observé au 31 mars dans une unité de services pour une année financière donnée multiplié par 365). Source : Ministère de la Santé et des Services sociaux (MSSS), Service du développement de l information (SDI), avril 2006; Éco-Santé Québec % En 2005, la région sociosanitaire de la Montérégie bénéficie de lits dressés dans les unités de soins de santé physique et de gériatrie (SSPG) et de dans les unités d hébergement et de soins de longue durée (HSLD). Le nombre de ces lits s est très légèrement accru dans les unités HSLD (+ 2,6 %) entre 2001 et Par ailleurs, les taux d occupation des lits dressés dans ces deux unités de services n ont guère varié depuis 2001, tant dans la région que dans l ensemble du réseau québécois Ressources humaines : personnel infirmier, médecins et dentistes De façon générale, le réseau sociosanitaire de la Montérégie a connu un léger accroissement de son effectif au cours des dernières années. Depuis 2001, la hausse est surtout manifeste chez les médecins (+ 6,7 %), particulièrement les spécialistes (+ 8,9 %). D autre part, le nombre de dentistes s est accru de 4,4 %. Dans l ensemble du Québec, l augmentation est moins importante chez les dentistes (+ 2,9 %) comparativement aux médecins (+ 6,2 %), principalement les spécialistes (+ 7,5 %). Hausse du nombre de médecins spécialistes dans la région. 21