Inventaire des cavités souterraines du département du Tarn-et-Garonne

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1 Inventaire des cavités souterraines du département du Tarn-et-Garonne Rapport final BRGM/RP FR novembre 2006

2 Inventaire des cavités souterraines du département du Tarn-et-Garonne Rapport final BRGM/RP FR novembre 2006 Étude réalisée dans le cadre des opérations de Service public du BRGM 2005-RIS-B03 et de la convention MEDD/BRGM n CV I. Bouroullec, R. Lagoin Vérificateur : Original signé par : Nom : C. LAMBEZAT Date : Signature : Approbateur : Original signé par : Nom : Ph. DUTARTRE Date : Signature : Le système de management de la qualité du BRGM est certifié AFAQ ISO 9001:2000.

3 Mots clés : Cavités souterraines, Carrières souterraines, Cavités naturelles, Karst, Ouvrages civils abandonnés, Inventaire, Base de données, Système d information géographique, Tarn-et-Garonne. En bibliographie, ce rapport sera cité de la façon suivante : Bouroullec I., Lagoin R. (2006) Inventaire des cavités souterraines du département du Tarnet-Garonne (82). Rapport final. BRGM/RP FR. 75 p., 22 ill., 3 ann. BRGM, 2006, ce document ne peut être reproduit en totalité ou en partie sans l autorisation expresse du BRGM.

4 Synthèse À la demande du Ministère de l Écologie et du Développement Durable (MEDD), le BRGM, dans le cadre de ses activités de service public, est chargé de réaliser un inventaire des cavités souterraines sur une quarantaine de départements sur la période Le Tarn-et-Garonne fait partie des départements concernés, dans le cadre de la convention MEDD/BRGM n CV L inventaire départemental des cavités souterraines abandonnées (hors mines) a pour objectif de recenser, localiser et caractériser les principales cavités souterraines présentes sur ce territoire, puis d intégrer l ensemble de ces informations dans la base de données nationale (BDCavité : Base de Données sur les Cavités souterraines abandonnées en France métropolitaine). Cette dernière s intègre dans la politique de prévention des risques naturels mise en place depuis 1981, en permettant le recueil, l'analyse et la restitution des informations de base nécessaires à la connaissance et à l'étude préalable des phénomènes liés à la présence de cavités. Pour réaliser ce recensement, selon une notice commune à l échelle nationale, le projet a comporté les différentes phases suivantes : - la collecte des données ; - la validation sur le terrain ; - la valorisation des données et saisie ; - la synthèse des données. Le présent rapport et les documents cartographiques qu il contient ont été réalisés à partir d un ensemble de données mises à jour à fin octobre Ce travail a permis de recencer un total de cavités représentées par les ouvrages souterrains d'origine anthropique -à l'exclusion des mines de matériaux concessibles- et les cavités naturelles. Sur le département du Tarn-et-Garonne, ces cavités sont réparties en cinq catégories : - les cavités naturelles ; - les ouvrages de génie civil abandonnés ; - les carrières souterraines abandonnées ; - les caves abandonnées ; - et les ouvrages militaires abandonnés. La majorité des occurrences étant des cavités naturelles liées aux zones karstiques, on observe une répartition préférentielle des vides dans les grands ensembles carbonatés du département. BRGM/RP FR Rapport final 3

5 L analyse de la densité surfacique des cavités a permis de mettre en évidence douze communes présentant des densités moyennes à fortes. Dans le cadre de l étude, plusieurs occurrences de désordres associés à des cavités (effondrement, affaissement...) ont pu être mises en évidence, la majorité d entre elles correspondant à des cavités anthropiques de type souterrains refuges et/ou à des dolines liées aux circulations d eau dans les massifs carbonatés. L ensemble des informations a été intégré dans la base de données nationale consultable sur Internet ( 4 BRGM/RP FR Rapport final

6 Sommaire 1. Introduction Cadre général de l'étude OBJECTIF DES INVENTAIRES Généralités Objectifs à l'échelle locale (départementale) Objectifs à l'échelle nationale CADRE CONTRACTUEL BASE DE DONNÉES NATIONALE BDCAVITÉ Présentation Architecture et champs de base de BDCavité PRINCIPALES ÉTAPES DE LA MÉTHODOLOGIE DES INVENTAIRES Typologie Recueil des données Validation sur le terrain. Valorisation des données et saisie Synthèse des données Contexte géographique et géologique GÉOGRAPHIE GÉOLOGIE ET TECTONIQUE Géologie Tectonique UNITÉS GÉOLOGIQUES PROPICES À L'EXISTENCE DE CAVITÉS SOUTERRAINES Recueil des données DONNÉES D'ARCHIVES ENQUÊTES COMMUNALES VISITES DE TERRAIN MOUVEMENTS DE TERRAIN SYNTHÈSE DE LA PHASE DE RECUEIL DE DONNÉES...35 BRGM/RP FR Rapport final 5

7 5. Validation et valorisation des données ÉLIMINATION DES DOUBLONS ÉLIMINATION DES DONNÉES INEXPLOITABLES VALIDATION DE TERRAIN Validation des données d archives sur le terrain Diagnostics de stabilité Intégration dans la base cavités Analyse des résultats QUALITÉ ET REPRESENTATIVITÉ DES DONNÉES Exhaustivité des données Qualité des données TYPOLOGIE DES CAVITÉS Les caves abandonnées Les ouvrages militaires Les carrières souterraines abandonnées Les ouvrages de génie civil abandonnés Les cavités naturelles CAVITÉS ET GÉOLOGIE Recommandations en matière de prévention des risques LES SUPPORTS INFORMATIFS OU RÉGLEMENTAIRES RÉPARTITION DES CAVITÉS ET RECOMMANDATIONS EN TERME DE PRÉVENTION DES RISQUES Répartition générale des cavités Recommandations en termes de prévention des risques Conclusions Bibliographie BRGM/RP FR Rapport final

8 Liste des illustrations Illustration 1 - Présentation du site Internet Illustration 2 - Situation géographique du Tarn-et-Garonne Illustration 3 - Illustration 4 - Régions naturelles du Tarn-et-Garonne...22 Localisation des coupures géologique à 1/ sur fond de carte géologique au million...23 Illustration 5 - Formations géologiques propices aux cavités souterraines Illustration 6 - Illustration 7 - Répartition des cavités par rapport à la géologie...28 Tableau des organismes consultés...30 Illustration 8 - Réponses à l'enquête communale Illustration 9 - Typologie des cavités signalées par l'enquête communale Illustration 10 - Communes sélectionnées pour les visites Illustration 11 - Communes visitées Illustration 12 - Répartition des cavités à fin octobre 2006 sur fond de modèle numérique de terrain Illustration 13 - Typologie des cavités recencées Illustration 14 - Répartition en pourcentage des cavités par type...43 Illustration 15 - Plan de la carrière souterraine en 1949 et état actuel, commune d Auvillar...44 Illustration 16 - Aqueduc souterrain, commune d Auvillar...44 Illustration 17 - Tunnel ferroviaire, commune de Castelsagrat Illustration 18 - Souterrain refuge, commune de l Honor-de-Cos Illustration 19 - Souterrain refuge, commune de Montalzat Illustration 20 - Exemple de cavités naturelles, commune de Roquecor...47 Illustration 21 - Tableau des communes à densité de cavités forte à moyenne...52 Illustration 22 - Densité de cavités par commune...53 Liste des annexes Annexe 1 - Lettre du Ministère de l'aménagement du Territoire et de l'environnement...59 Annexe 2 - Courrier de relance destiné aux communes avec notice et questionnaire...63 Annexe 3 - Exemple de courrier envoyé aux mairies concernées par des cavités susceptibles d être dangereuses...69 BRGM/RP FR Rapport final 7

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10 1. Introduction L e présent rapport constitue une synthèse finale de l'opération d'inventaire des cavités souterraines abandonnées (hors mines de matériaux concessibles) du département du Tarn-et-Garonne, cofinancée par le Ministère de l Écologie et du Développement Durable (convention MEDD/BRGM n CV signée le 25 avril 2005). Il s'agit d'un inventaire dont la validité s'applique à la date à laquelle il a été réalisé et qui ne peut prétendre à l exhaustivité, dans la mesure où certaines données (essentiellement privées) n'étaient pas accessibles, et d'autres sont totalement inconnues. Le présent rapport et les documents cartographiques qu il contient ont donc été réalisés à partir d un ensemble de données mises à jour à fin octobre Le sous-sol du département du Tarn-et-Garonne appartient essentiellement à l extrémité orientale du Bassin aquitain. Les formations sédimentaires sont prédominantes et occupent plus des trois-quarts du département. Parmi les différentes lithologies rencontrées dans le département, deux présentent un grand nombre de cavités : - les calcaires, affectés de phénomènes karstiques, entraînent la formation de cavités naturelles isolées ou en réseaux ; - les formations molassiques, qui de part leur nature tendre, ont favorisé le développement de souterrains refuges. La suite du présent rapport présentera tout d abord le programme d inventaire et la banque de données associée, ensuite le contexte géographique et géologique du département et enfin la synthèse des résultats. BRGM/RP FR Rapport final 9

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12 2. Cadre général de l'étude 2.1. OBJECTIF DES INVENTAIRES Généralités Il s agit de recenser, localiser et caractériser les principales cavités souterraines abandonnées (hors mines de matériaux concessibles) présentes dans le département du Tarn-et-Garonne, puis d intégrer l ensemble de ces données factuelles dans la base de données nationale sur les cavités souterraines ( Cette base est gérée par le BRGM à la demande du Ministère de l Ecologie et du Développement Durable (cf. ann. 1). Les organismes associés à ce programme sont à ce jour l'ineris (Institut National de l Environnement industriel et des Risques), le LCPC (Laboratoire Central des Ponts et Chaussées) et les services RTM (Restauration des Terrains en Montagne). Les objectifs de cette opération sont multiples Objectifs à l'échelle locale (départementale) Ils consistent en un premier lieu à conserver la mémoire des carrières souterraines, désormais pour la plupart abandonnées. Les archives écrites concernant ces anciennes exploitations sont généralement incomplètes et dispersées. L information est le plus souvent transmise oralement, par des témoins concernés à des titres divers (propriétaires fonciers, élus communaux, anciens carriers, producteurs de champignons, etc.), ce qui la rend fragile et difficilement accessible. Les mouvements de population et la pression foncière conduisent à construire ou aménager dans des sites autrefois délaissés, car sous-cavés, mais dont l historique n est plus connu. Il est donc primordial, pour prévenir les accidents qui pourraient résulter de tels aménagements, de maintenir la mémoire de ces carrières souterraines abandonnées et de diffuser aussi largement que possible une information fiable et homogène les concernant. Par extension, cette démarche s'applique également aux autres types de cavités souterraines anthropiques abandonnées (abris civils ou militaires, caves, ouvrages civils ). Une telle information concernant la localisation et l extension des cavités souterraines, lorsqu elle est disponible, permet, en un second lieu, une meilleure connaissance du risque, lié aux mouvements de terrain qui peuvent en être la conséquence, et donc sa prévention, ainsi que l organisation des secours en cas de crise. Cette même information peut en particulier permettre l élaboration de cartes de l aléa associé à la présence des cavités souterraines et ainsi participer, en tant que telle, à la BRGM/RP FR Rapport final 11

13 réalisation de documents à usage réglementaire, de type PPR, tout comme à l information préventive du public (DDRM, DICRIM, DCS) Objectifs à l'échelle nationale Ils s inscrivent dans une démarche globale de recensement des cavités souterraines abandonnées, d origine anthropique (hors mines) ou naturelle, ce qui suppose de réaliser ce travail d inventaire départemental sur l ensemble du territoire (ou au moins sur les secteurs potentiellement les plus concernés). La connaissance des zones souscavées est jusqu à présent diffuse, hétérogène et incomplète. Il convient donc de rassembler la totalité des informations disponibles (sans qu il soit possible de prétendre à l exhaustivité en la matière) et de la stocker, sous forme homogène, dans une base unique et fédérative de données géoréférencées : la Base de données nationale dont les développements informatiques ont été cofinancés par le MEDD de 1999 à L opération d inventaire départemental des cavités souterraines anthropiques abandonnées et des cavités naturelles permettra d alimenter cette base avec l ensemble des phénomènes connus dans le département à la date de l étude. L organisation de cette connaissance, sous forme d une base de données informatique gérée par un organisme public pérenne, permettra de la mettre régulièrement à jour, au fur et à mesure de l acquisition de nouvelles informations (l existence de certaines cavités non mentionnées dans les archives et inconnues des acteurs locaux peut être révélée fortuitement à l occasion d un effondrement en surface). L accès à cette base de données étant libre et gratuit, une large diffusion de cette connaissance sera possible, ce qui facilitera les politiques d information et de prévention du risque CADRE CONTRACTUEL Cette étude s inscrit dans le cadre d un programme pluriannuel (2001 à 2006) demandé par le MEDD, visant à réaliser un bilan aussi exhaustif que possible de la présence de cavités souterraines abandonnées sur le territoire métropolitain. La programmation, en termes de choix, des départements à inventorier, tout comme le calendrier de leur traitement, résulte d'une démarche logique s'appuyant sur l'inventaire National de 1994 et la cartographie de l'aléa qui en a découlé, ainsi que sur divers épisodes événementiels, en matière d effondrements de terrain, tels ceux de l hiver La méthodologie de ces inventaires est présentée dans le cahier des charges type. Elle permet d homogénéiser la représentation des résultats obtenus BASE DE DONNÉES NATIONALE BDCAVITÉ Présentation En parallèle aux inventaires départementaux, le BRGM finalise le développement de l outil informatique Base de Données nationale sur les Cavités souterraines, BDCavité. 12 BRGM/RP FR Rapport final

14 La base s.s. est gérée par le BRGM en collaboration, pour ce qui concerne la fourniture de données, avec l INERIS, le LCPC et les services RTM, avec le soutien du ministère de l Éducation Nationale, de la Recherche et de la Technologie et de celui de l Écologie et du Développement Durable. Ce projet doit répondre à la fois à un besoin national et local, et a pour objectif de centraliser et de mettre à disposition, via Internet et dans le réseau d agences régionales du BRGM, l'information concernant les cavités souterraines sur le territoire métropolitain Architecture et champs de base de BDCavité Parmi les outils informatiques développés, se distinguent, dans la base centrale (sous Oracle) à partir de laquelle sont faites les interrogations du site Internet, l interface Web du site correspondant et un applicatif local permettant les saisies régionales, ainsi qu une interface de saisie centralisée via le réseau interne BRGM. Le contenu thématique sera évidemment variable en fonction du type de cavité étudié et en l occurrence, deux grands types sont à distinguer, les cavités d origine naturelle et les cavités d origine anthropique : - cavités souterraines d origine naturelle, pour l essentiel liées à des phénomènes karstiques ; - cavités souterraines abandonnées d origine anthropique, déclinées selon les variantes suivantes : carrières (intègrent les différents modes d exploitation, la présence éventuelle de plusieurs étages, leur état ), caves (cavités à usage industriel ou agricole), ouvrages souterrains spécifiques à usage civil (abris, souterrains refuges, tunnels, aqueducs...), ouvrages souterrains militaires. Pour modéliser ces différents types de cavités, deux modes de représentation ont été dégagés : - une entité localisée par l enveloppe simplifiée (polygone) de son emprise au sol (carrière, cave) ou par un réseau de segments (réseau de cavités naturelles) ; - une entité localisée par un seul point (ouvrage de carrière, de cave, orifice de cavité naturelle, ouvrage souterrain civil ou militaire). L utilisation de ces deux modes permet une identification et une localisation par entité, indépendamment du type de cavité. Le thème «identification/localisation» est le «tronc commun» du modèle conceptuel de données des divers types de cavités souterraines. Bien évidemment chacun de ces modes peut être décrit par des informations spécifiques à chaque type de cavité. Peuvent être cités par exemple : - existence d évènements en surface ; BRGM/RP FR Rapport final 13

15 - occupation du sol ; - hydrogéologie du site ; - le cas échéant, une description géométrique et technique de chaque niveau ; - etc. La base BDCavité, dont il est question ici, ne concerne pas les cavités d origine minière Acquisition des données L acquisition des données se fait à partir d inventaires effectués par le BRGM complétés par d'autres sources de données publiques (archives départementales ) ou privées (associations ). L origine des informations est diverse, leur provenance peut aller d un simple dépouillement d archives plus ou moins complètes, à des visites de terrain. La saisie des données est réalisée par le Service géologique régional Midi-Pyrénées du BRGM Mise à disposition de l'information La mise à disposition de l information s effectue grâce au site Internet L illustration 1 montre l interface d accueil du site, ainsi que ses principales fonctionnalités. Illustration 1 - Présentation du site Internet. 14 BRGM/RP FR Rapport final

16 2.4. PRINCIPALES ÉTAPES DE LA MÉTHODOLOGIE DES INVENTAIRES Typologie Les cavités souterraines concernées par cet inventaire départemental sont : - les carrières abandonnées : cavités ou sites anthropiques dont l'activité principale fut l'extraction de matériaux, à savoir les exploitations souterraines de substances non concessibles (pierre de taille, craie, gypse, ardoise, argile, etc.) et dont l exploitation est désormais arrêtée ; - les caves abandonnées : cavités, sites naturels ou anthropiques dont l'usage principal était soit le remisage ou le stockage, soit une activité industrielle (hors extraction de matériaux) ou agricole (champignonnière), soit un abri civil (abri souterrain, refuge troglodyte) ; - les ouvrages abandonnés de génie civil : cavités à usage de transport (aqueducs, tunnels routiers, tunnels ferroviaires, souterrains pour piétons) ou des souterrains refuges, très répandus dans le département du Tarn-et-Garonne ; - les ouvrages militaires abandonnés ; - les cavités naturelles (karsts calcaires, grottes ) ; - les cavités abandonnées indéterminées : s'applique aux cavités pour lesquelles on ne connaît ni l'origine, ni l'utilisation principale Recueil des données La collecte des données se fait en trois étapes : - recherche bibliographique de base ; - questionnaires d enquête auprès des communes ; - recueil de données auprès des services techniques concernés, d organismes, d associations ou de particuliers. a) Recherche bibliographique de base Le but de cette phase est de rassembler toutes les informations déjà publiées concernant des cavités anthropiques abandonnées ou des cavités naturelles dans le département. Une première recherche bibliographique a été réalisée, avec l aide des services de documentation du BRGM : interrogation des bases de données bibliographiques internes (rapports du BRGM dans le cadre de sa mission de service public) et externes. Cette recherche a été complétée par la consultation des archives «papier» et numériques, en particulier la banque de données du sous-sol du Service géologique régional de Midi-Pyrénées. BRGM/RP FR Rapport final 15

17 Les archives départementales du Tarn-et-Garonne, ainsi que d autres ressources bibliographiques départementales, ont aussi été également consultées dans le cadre de l étude. b) Questionnaire d'enquête auprès des communes Un questionnaire d enquête type est adressé à l ensemble des communes du département, sous couvert de la Préfecture (sous réserve de l accord de cette dernière). Les maires sont invités à fournir au BRGM tous les éléments dont ils ont connaissance concernant les cavités souterraines abandonnées anthropiques et les cavités naturelles présentes dans leur commune. Un extrait de carte topographique est joint au questionnaire, afin de faciliter leur repérage par les maires (ou leurs services techniques). Une relance postale est effectuée par le BRGM après envoi du questionnaire et ensuite à intervalles réguliers, par téléphone, jusqu à obtenir un nombre de réponses jugé représentatif à l échelle départementale. c) Recueil des données auprès d organismes compétents, d associations, voire de particuliers D autres données ont été exploitées auprès d organismes compétents, notamment : - au niveau départemental ; - au niveau régional ; - et au niveau national. Les archives des anciens services des mines (détenues par les DRIRE ou versées aux archives départementales) sont systématiquement dépouillées, tout comme les archives départementales. Selon le contexte local, d autres organismes sont aussi consultés : DDE, le service de la protection civile, Conseil général, DIREN, DRAC, etc. Enfin, des enquêtes orales sont menées auprès de personnes-ressources susceptibles de fournir des informations pertinentes en raison de leur connaissance du milieu souterrain : anciens carriers, conservateurs de musée, archéologues, etc. Les associations locales et départementales de spéléologie (dont le comité départemental de spéléologie) sont aussi sollicitées Validation sur le terrain. Valorisation des données et saisie La validation sur le terrain consiste à caractériser les cavités recensées et à localiser les cavités non archivées, repérées de manière fortuite. La valorisation et la saisie des données consistent à décrire ces cavités, à les géoréférencer et à les saisir dans BDCavité. Chacune de ces étapes est décrite ci-après. 16 BRGM/RP FR Rapport final

18 a) Validation sur le terrain. Caractérisation des cavités recensées Les cavités souterraines recensées par l intermédiaire de la recherche bibliographique, des enquêtes auprès des communes et des contacts avec les différents interlocuteurs locaux font l objet d une visite sur le terrain, hormis celles pour lesquelles la documentation disponible est jugée suffisante pour permettre une localisation et une description fiable. Pour les visites de carrières souterraines, la DRIRE est tenue au courant. Cette visite sur le terrain a pour objectif principal de localiser précisément la situation des cavités (repérage sur carte topographique à 1/25 000), soit à partir de l observation directe lorsque des accès sont encore praticables, ou au moins visibles, soit à partir de témoignages concordants recueillis sur place. Il s agit aussi de compléter, par une observation rapide, les informations déjà disponibles sur l environnement du site (nature de l occupation du sol en surface et position des éléments éventuellement exposés). Lorsque des accès sont connus, qu il s agisse d orifices karstiques ou de bouches de cavages/puits de carrière, leur position exacte est notée par rapport à des repères fixes à long terme et déterminée quand c est possible à l aide d un GPS. Les éléments sont accompagnés d une description (géométrie, état, accessibilité, etc.). Lorsque la cavité est encore accessible, une visite rapide des galeries est effectuée afin d évaluer, globalement, l extension des zones sous-cavées et leur état général de stabilité. La finalité d une telle visite n est pas d aboutir à un diagnostic complet de stabilité, mais de permettre une caractérisation globale des cavités (validation des plans quand ils sont disponibles). b) Validation sur le terrain. Repérage de cavités non archivées À l occasion des visites de terrain et de rencontres avec des témoins locaux, il peut arriver que des cavités souterraines abandonnées non signalées dans les archives soient repérées. Ces cavités sont également localisées sur carte topographique à 1/ et à l aide du GPS et font l objet des observations minimales comme définies ci-dessus. c) Valorisation des données et saisie. Géoréférencement des cavités Toutes les cavités recensées font l objet d un géoréférencement (calcul des coordonnées dans un système de projection Lambert), à partir des cartes topographiques IGN à 1/ ou de mesures GPS quand c est possible. d) Valorisation des données et saisie. Descriptif (fiches de saisie) Pour chacune des cavités recensées, une fiche de saisie est remplie afin de renseigner les différents champs la décrivant dans la BDCavité, soit (énumération non exhaustive) : type d exploitation, localisation (commune, lieu-dit, coordonnées géographiques, etc.), origine de l information, descriptif (géométrie, contexte géologique, nature des matériaux exploités, photos du site, état de stabilité apparent, utilisation actuelle, etc.), nature, localisation et date d occurrence des désordres BRGM/RP FR Rapport final 17

19 éventuels associés (fontis, effondrement généralisé, débourrages de karst, chute de blocs près des entrées, etc.), dommages éventuels causés, nature des études et travaux éventuellement réalisés (avec références bibliographiques). e) Valorisation des données et saisie. Saisie dans BDCavité Les fiches ainsi remplies servent de support pour la saisie des informations dans la base de données nationale sur les cavités souterraines (BDCavité) Synthèse des données La synthèse des données est réalisée en trois étapes décrites ci-dessous. a) Analyse critique des données Une fois les phases de recueil, de validation et de valorisation des données achevées pour l ensemble du département, une synthèse des cavités recensées est effectuée. Une analyse critique des données recueillies est menée pour déterminer la représentativité des résultats de l inventaire, en tenant compte des spécificités du département et des éventuelles difficultés rencontrées (défaut de réponse de certains acteurs lors des enquêtes, absence d information dans certains secteurs, imprécision dans la localisation de carrières dont les traces ne sont plus visibles sur le terrain, etc.). Cette analyse critique est indispensable pour évaluer la fiabilité des résultats de l opération et la représentativité de l échantillon recueilli (qui ne pourra en aucun cas être considéré comme définitivement exhaustif). b) Caractérisation des cavités recensées Une typologie -caractérisation quand il s agit de cavités naturelles- des cavités recensées dans le département est effectuée à l aide des résultats de l inventaire départemental. La typologie s appuiera non seulement sur le mode d exploitation employé, mais tiendra compte aussi de la nature des matériaux extraits, de l extension des cavités, de leur mode d utilisation passé (voire actuel), de leur état de stabilité apparente et de la nature des éléments exposés. La caractérisation des cavités naturelles se fait sur la base de critères tels que l extension et le régime hydraulique. c) Carte de synthèse L ensemble des cavités recensées est reporté sur une carte synthétique sur laquelle figurent, outre les cavités elles-mêmes (classées par type), les principaux repères géographiques nécessaires (limites départementales et communales, villes principales, voies de communication et cours d eau principaux). Cette carte synthétique permettra de visualiser les zones a priori les plus exposées au vu des connaissances actuelles et pour lesquelles des analyses plus spécifiques devront être menées, pour aboutir à l élaboration de cartes d aléa. 18 BRGM/RP FR Rapport final

20 Le chapitre suivant donne une description synthétique de l état final de l étude concernant l inventaire des cavités souterraines pour le département du Tarn-et- Garonne. BRGM/RP FR Rapport final 19

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22 3. Contexte géographique et géologique 3.1. GÉOGRAPHIE Le département du Tarn-et-Garonne est l un des huit départements de la région Midi- Pyrénées. Il est limitrophe des départements du Lot, du Tarn, de l Aveyron, de la Haute-Garonne, du Gers et du Lot-et-Garonne (cf. ill. 2 ci-dessous). En 1999, sa population était estimée à habitants pour une superficie de km², soit une densité de 56 hab./km², ce qui est inférieur de moitié à la moyenne française. Il comprend deux arrondissements (Montauban et Castelsarrasin), 30 cantons et 195 communes. Le Tarn-et-Garonne n a pas toujours été une entité géographique unique, il a été formé par la réunion de plusieurs portions de régions naturelles prises sur le Languedoc, la Guyenne et la Gascogne. Illustration 2 - Situation géographique du Tarn-et-Garonne. Malgré sa superficie, le département possède une grande diversité de paysages et de reliefs. D ouest en est, on traverse les régions suivantes (cf. ill. 3 suivante) : - le Lomagne qui prolonge le Pays Gersois en culminant à 220 m, c est un pays de coteaux molassiques mollement ondulés ; - les vallées et terrasses de la Garonne, du Tarn et de l Aveyron qui forment un ensemble alluvial de grande extension et qui occupe la partie méridionale du département. La richesse du sol et la disposition en terrasses étagées à bonne exposition en font une région agricole privilégiée ; - le Quercy Blanc ou Bas-Quercy avec d est en ouest, le Quercy de Monclar, régions de coteaux comprises entre les vallées du Tarn et de l Aveyron ; le Quercy de Montpezat, soit tout le nord-ouest du département, il s agit d un paysage de coteaux BRGM/RP FR Rapport final 21

23 à reliefs accusés, avec des corniches calcaires atteignant parfois 280 m. Les cultures s y étendent sur plus de 50 % du territoire ; - le nord-ouest du département est largement occupé par le Pays de Serres, région de coteaux qui marque la transition entre les Causses du Quercy et la vallée de la Garonne. Les coteaux s y étirent en lanières étroites appelées Serres ; - le Causse de Lomagne : paysage calcaire karstique typique constitué par l extrémité sud des Causses du Quercy. C est une région à relief accidenté, sauvage, formée par des plateaux d une altitude de 350 à 400 m, couverte d une maigre végétation arbustive ; - la Limargue, parfois appelée Terrefort, est une bande séparant le Causse de Limogne du Ségala. C est un pays de bocages verdoyants avec de nombreuses prairies ; - le Ségala est formé par des roches éruptives et métamorphiques du Massif central, c est un paysage de montagne, avec des prairies, de la forêt et très peu de terres cultivées. Illustration 3 - Régions naturelles du Tarn-et-Garonne. 22 BRGM/RP FR Rapport final

24 3.2. GÉOLOGIE ET TECTONIQUE Géologie Quatorze cartes géologiques régulières à 1/ (ill. 4) utilisées en entier ou pour partie, sont nécessaires pour couvrir le département. Toutes les formations qui y affleurent, à l exception des dépôts alluvionnaires quaternaires, sont susceptibles d être concernées par la présence de cavités souterraines. Il faut noter que les phosphatières ou «trous à phosphate» (vides issus de la karstification des calcaires et remplis d argiles riches en phosphates intensivement extraites au XIX e comme engrais naturel) ne sont pas concernées par cet inventaire, car il s agit d exploitations minières. Illustration 4 - Localisation des coupures géologique à 1/ sur fond de carte géologique au million. Les formations susceptibles d être concernées par la présence de cavités souterraines, sont pour une minorité, métamorphiques, et, pour la grande majorité, sédimentaires. Elles sont datées du Primaire au Tertiaire (ill. 5). BRGM/RP FR Rapport final 23

25 Illustration 5 - Formations géologiques propices aux cavités souterraines. Illustration 5 - Formations géologiques propices aux cavités souterraines. 24 BRGM/RP FR Rapport final

26 a) Formations primaires Terrains métamorphiques Ces terrains ne représentent que 0,5 % du territoire (amphibolite, gneiss...). Ils sont susceptibles d abriter des carrières, notamment en ce qui concerne l amphibolite. Même si la probabilité d existence d une carrière souterraine dans cette zone est faible, elle ne doit pas être exclue par principe de précaution. Formations gréso-pélitiques du Permien La lithologie qui est globalement gréso-pélitique se décline en une alternance de grès et de pélites à base conglomératique avec une intercalation de schistes noirs. Les grès induisent potentiellement la présence de carrières éventuellement souterraines. Cependant, la forte hétérogénéité de la formation est peu propice à l exploitation des grès. b) Formations secondaires Les argiles bariolées et les dolomies rousses du Trias La série comprend une alternance de conglomérats, d argiles bariolées, de grès, d argiles rougeâtres et de dolomies rousses. Les dolomies, sujettes à la dissolution, peuvent générer des karsts mais leur faible importance et leur forte teneur en argile laissent à penser que ce phénomène est limité. En revanche, les argiles rouges et blanches sont utilisées pour la poterie : des carrières souterraines peuvent donc être implantées dans ces formations. Les marno-calcaires du Lias Ce sont les calcaires de la base à l opposé des marnes sommitales qui sont propices aux cavités. En effet, le Lias calcaire regroupe un ensemble d aquifères karstiques dont le principal est représenté par les niveaux du Sinémurien (calcaires micritiques de 30 mètres d épaisseur). Les calcaires du Jurassique moyen et supérieur Ces calcaires de forte puissance (600 à m) constituent à l affleurement les Causses du Quercy. Le réseau hydrographique de surface y est quasiment inexistant traduisant la présence d un système karstique très développé. Ces calcaires forment l aquifère principal du Jurassique, siège de circulations d eaux souterraines importantes. Le Quercy à l ouest est la zone la plus concernée par la présence de cavités notamment naturelles. BRGM/RP FR Rapport final 25

27 c) Formations tertiaires Les molasses de l Éocène-Oligocène Les molasses d une puissance de plus de 200 m occupent la majorité du département. Elles sont principalement constituées de marnes à lentilles gréseuses ou argileuses et parfois de quelques bancs de calcaire crayeux. Compte tenu de leurs propriétés mécaniques les rendant faciles à creuser tout en garantissant une cohésion suffisante au maintien des parois, elles sont susceptibles d abriter des cavités anthropiques (caves, souterrains refuges, silos à grain). Les calcaires lacustres de l Oligo-Miocène Ces calcaires lacustres arment les corniches et surplombent les molasses. Ces plateaux calcaires sont le siège d une karstification : on y observe de nombreuses dolines. Ces calcaires sont propices aux cavités souterraines d origine naturelle Tectonique L activité tectonique dans les calcaires a provoqué des déformations cassantes. Ces failles favorisent l infiltration d eau et la dissolution des formations carbonatées affectées. Elles peuvent donc accentuer le développement de vides par action mécanique et/ou par dissolution chimique. Les failles sont concentrées dans les terrains secondaires du Quercy où deux directions prédominent : - la direction armoricaine (NW-SE à NNW-SSE) ; - et la direction du faisceau tectonique de Villefranche (NNE-SSW). À ces lignes majeures, viennent s ajouter des failles de direction pyrénéenne (WNW- ESE) UNITÉS GÉOLOGIQUES PROPICES À L'EXISTENCE DE CAVITÉS SOUTERRAINES L existence et la répartition des cavités sont intimement liées à la nature lithologique du sous-sol (ill. 6) : - les cavités naturelles sont ainsi essentiellement liées aux roches carbonatées du fait de leur sensibilité au mécanisme d altération karstique. Cette altération est responsable de la formation de grottes et de conduits dont l évolution ultime correspond aux dolines et aux effondrements. Ces cavités naturelles sont pour la majorité concentrées dans le nord-ouest (calcaires de l Oligo-Miocène) et dans le nord-est (calcaires jurassiques). Il en existe également plus au nord-est du département, dans les calcaires du Lias et les dolomies du Trias ; 26 BRGM/RP FR Rapport final

28 - les cavités anthropiques du type «souterrain» se rencontrent dans les formations tendres molassiques tertiaires. Des cavités d origine minière sont aussi présentes sur le département : surtout des phosphatières et parfois des gisements non industriels métalliques. Ces cavités minières ne sont pas comptabilisées dans le présent inventaire dans la mesure où, générées par l exploitation de matériaux concessibles, elles sont inventoriées par un organisme spécialisé, complémentaire du BRGM : GEODERIS. BRGM/RP FR Rapport final 27

29 Illustration 6 - Répartition des cavités par rapport à la géologie. Illustration 6 - Répartition des cavités par rapport à la géologie. 28 BRGM/RP FR Rapport final

30 4. Recueil des données 4.1. DONNÉES D'ARCHIVES La collecte et l analyse des données préexistantes ont constitué la première étape du recueil des informations. Les sources suivantes ont été consultées : - recherches bibliographiques : archives du Service géologique régional de Midi-Pyrénées du BRGM : cette recherche correspond à la consultation des archives papier et numériques. La Banque de données du sous-sol (BSS) a permis d identifier des cavités naturelles en particulier des sources karstiques, autres archives : Archives départementales du Tarn-et-Garonne, bibliothèques municipales, librairies du département et Société Archéologique du Midi de la France. Cette recherche a surtout porté sur des documents décrivant des cavités naturelles et anthropiques type souterrain refuge ; - clubs de spéléologie : les différentes associations de spéléologie du département ont été contactées relativement aux cavités karstiques. Ces organismes ont montré une réticence certaine à la transmission de leur information et des négociations sont encore en cours avec la FFS. Des informations intéressantes ont été cependant acquises grâce aux sites Internet des associations de spéléologues et grâce à la consultation de revues spécialisées (Spéléoc, Karstologia, Spelunca) ; - cartes topographiques à 1/ de l IGN : l examen des cartes topographiques à l échelle du 1/ du département a permis de compléter les informations obtenues par les recherches précédentes, en particulier quant à la localisation des cavités naturelles. Parallèlement, de nombreux désordres liés aux cavités souterraines ont pu être repérés : il s agit majoritairement de dolines liées aux dissolutions karstiques qui affectent les massifs calcaires ; - cartes géologiques au 1/ du BRGM : comme pour les cartes topographiques, cette recherche avait pour but de compléter les informations déjà en notre possession. Certaines cavités naturelles ont ainsi été localisées à partir des zones de désordres de surface potentielles ainsi qu une ancienne carrière abandonnée sur Auvillar ; - enfin, un certain nombre d organismes susceptibles de détenir de l information a par ailleurs été consulté. La liste suivante (ill. 7) résume les informations qui ont pu en être obtenues. BRGM/RP FR Rapport final 29

31 Conseil général DDAF DDE DRIRE subdivision Préfecture Organismes consultés Archives départementales Comité départemental de spéléologie Agence de l'eau Adour-Garonne SDIS (Service départemental d'incendie et de secours) DRE DIREN DRAC DRAF Laboratoire régional des Ponts et Chaussées UNICEM - Carrières et Matériaux Midi- Pyrénées Comité régional de spéléologie SNCF CETE du sud-ouest Centre d étude des tunnels EDF Midi-Pyrénées Service historique de l armée de terre Société des amis du vieux Saint-Antonin Société spéléo-archéologique de Caussade Société archéologique et historique du Tarn-et-Garonne Société méridionale de spéléologie et de préhistoire Documents récupérés ou en cours de récupération Documents récupérés Pas de données Pas de données Pas de données Étude de M. Galan Validation prévue en fin d inventaire Documents récupérés Pas de réponse Données récupérées sur l «Inventaire des sources potentielles de pollution de l'eau en zone karstique», 2 e version, 2002, FFS et CSR Étude de M. Galan Pas de réponse «Liste nationale des cavités protégées» récupérée. Indication d ouvrages à consulter et de personnes à consulter. Validation prévue en fin d inventaire Validation des données en fin d inventaire Pas de réponse Pas de réponse Pas de données, après transmission à la profession Attente de la fin des négociations entre le BRGM et la FFS, en vue d établir une convention cadre Pas de données Pas de réponse Pas de données Pas de données : EDF entreprend de recenser ses anciens travaux pour les conforter. Pas de données Pas de réponse Attente de la fin des négociations entre le BRGM et la FFS en vue d établir une convention cadre Pas de données Pas de réponse Illustration 7 - Tableau des organismes consultés. 30 BRGM/RP FR Rapport final

32 4.2. ENQUÊTES COMMUNALES L ensemble des communes du département a été sollicité avec l aide de la préfecture, afin de compléter éventuellement les informations fournies par les données d archives. La procédure d enquête a été réalisée en deux temps : - un premier envoi a été réalisé en mars 2005 par le SIDPC de la préfecture, ce qui a permis d obtenir la réponse de 111 communes ; - une relance a été envoyée en octobre 2005, dans le but de permettre aux communes n ayant pas encore répondu de compléter le formulaire. 70 nouvelles communes se sont alors manifestées. Dans les deux cas, outre la lettre de couverture de M. le Préfet, le courrier adressé aux maires contenait une notice explicative, une fiche de renseignements (ann. 3) et un extrait de la carte topographique à 1/ de l IGN correspondant à la commune. À fin octobre 2006, 181 mairies, sur les 195 que compte le département, ont répondu aux attentes du BRGM (ill. 8), soit un taux de réponse de 93 %. Ce taux peut être considéré comme élevé. Illustration 8 - Réponses à l'enquête communale. Ainsi, 39 communes sur les 181 ont déclaré 85 cavités rentrant dans le cadre de l inventaire. Le tableau (ill. 9) décrit leur répartition typologique. BRGM/RP FR Rapport final 31

33 Nombres de cavités signalées Cavités Naturelles Caves Ouvrage de Génie Civil Ouvrages militaires Soit 85 cavités recensées sur 39 communes Illustration 9 - Typologie des cavités signalées par l'enquête communale. L enquête communale est considérée comme terminée, même si des relances par courrier et par téléphone sont toujours à envisager, afin d obtenir des informations complémentaires (localisation, domaine public ou privé, etc.) sur des cavités recensés par le biais des recherches bibliographiques. Le choix des communes faisant l objet de relances, téléphoniques ou par courriers, est fortement influencé par l existence d informations incomplètes, de désordres signalés et/ou par la nature géologique du sous-sol dans lequel se développent les cavités pour lesquelles un complément d information est souhaité. En effet, les cavités situées sur les communes dont le sous-sol géologique (calcaire fracturé, molasse, etc.) est susceptible de favoriser des dommages en surface ou en sous-sol, sont prioritaires. À fin octobre 2006, le nombre d occurrences de cavité déclarées par les communes s élève à 85, dont 20 souterrains refuges pour la seule commune de l'honor-de-cos : le sous-sol, en majorité molassique, justifie cette densité VISITES DE TERRAIN Les visites de terrains avaient pour but de valider les informations issues des actions précédentes, ainsi que de poser un premier diagnostic quant au degré de danger représenté par les cavités. Dans cette optique, les cavités souterraines anthropiques telles que les carrières et les ouvrages civils abandonnés ont été privilégiées, puisque les plus susceptibles de révéler des instabilités du fait de fréquentes défaillances dans leur mise en sécurité à l arrêt de leur activité. De nombreux appels téléphoniques ont été passés auprès des communes pour valider l information. Au final, douze communes ont été identifiées pour faire l objet de visites de terrain. Les illustrations 10 et 11 rendent compte de ces communes. Il s agit de : - de cavités naturelles à Gasques et à Roquecor ; - de souterrains refuges répartis sur Saint-Vincent, Durfort-Lacapelette, l Honor-de- Cos, Monclar-de-Quercy et Montalzat ; - d un aqueduc souterrain et d une carrière souterraine à Auvillar, une carrière-grotte utilisée pour la chaux à Saint-Antonin-Noble-Val, des égouts et des silos sur Verdunsur-Garonne ; - d un ancien tunnel ferroviaire à Castelsagrat et à Varen. 32 BRGM/RP FR Rapport final

34 Illustration 10 - Communes sélectionnées pour les visites. Illustration 10 - Communes sélectionnées pour les visites. BRGM/RP FR Rapport final 33

35 Neuf communes ont fait l objet de visite après une prise de rendez-vous auprès des services de la mairie (ill. 11). Les cavités signalées par le conseil général (division départementale) sur Saint-Antonin-Noble-Val et Varen n ont à ce jour pas pu faire l objet d une prise de rendez-vous. Après renseignements pris auprès de la mairie de Verdun-sur-Garonne, les cavités signalées (égouts et silos) sont inaccessibles (soit elles sont comblées, soit les effondrements sont maîtrisés s il y en avait) et leur visite est par conséquent abandonnée. Sur place, les informations complémentaires obtenues auprès des propriétaires et des riverains des sites susmentionnés ont très utilement complété les observations de terrain. Nom de Date de la commune la visite Type de visite et suivi L HONOR-DE-COS 2/06/06 Visite de souterrains refuges avec un représentant de la commune et envoi d un courrier préconisant un diagnostic complémentaire GASQUES 11/07/06 Visite d une cavité naturelle avec un représentant de la commune et envoi d un courrier préconisant un diagnostic complémentaire CASTELSAGRAT 11/07/06 Visite d un ancien tunnel ferroviaire avec un représentant de la commune et envoi d un courrier DURFORT- LACAPELETTE 11/07/06 Visite de souterrains refuges avec un représentant de la commune et envoi d un courrier préconisant un diagnostic complémentaire SAINT-VINCENT 13/07/06 Visite de souterrains refuges avec un représentant de la commune et envoi d un courrier préconisant un diagnostic complémentaire AUVILLAR 21/07/06 Visite d un aqueduc souterrain et d une carrière avec un représentant de la commune et envoi d un courrier. ROQUECOR 5/10/06 Visite de cavités naturelles avec un représentant de la commune et envoi d un courrier préconisant un diagnostic complémentaire MONCLAR-DE- QUERCY 6/10/06 Visite de souterrains refuges avec un représentant de la commune et envoi d un courrier MONTALZAT 6/10/06 Visite d un souterrain refuge avec un représentant de la commune et envoi d un courrier Illustration 11 - Communes visitées. Chaque cavité identifiée sur le terrain a été localisée géographiquement sur un support cartographique à 1/ et a fait l objet d une fiche de recensement. Les cavités les plus préoccupantes ont fait l objet d un courrier de signalement à la mairie et copie à la préfecture. Cinq communes sont dans ce cas : Gasques, Saint- Vincent, l Honor-de-Cos, Durfort-Lacapelette et Roquecor. Dans ces courriers, pour le cas de souterrains aménagés visités, il a été conseillé aux communes, au titre de la préservation du patrimoine, de prendre contact avec le 34 BRGM/RP FR Rapport final

36 Service régional de l archéologie de la DRAC (Direction Régionale des Affaires Culturelles). La visite d une carrière souterraine sur Auvillar a fait l objet d un courrier auprès de la subdivision de la DRIRE. Les travaux de terrain ont été satisfaisants dans la mesure où ils ont permis : - de préciser l information géologique et contextuelle ; - d informer les mairies (et la préfecture, si nécessaire) en cas d identification d un danger éventuel lié à une cavité ; - d inventorier de nouvelles cavités MOUVEMENTS DE TERRAIN La carte des communes à risques «mouvements de terrain», établie en 1997 dans le rapport RP FR, comprend cinq communes prioritaires au titre de l information préventive : Auvillar, Boudou, Lafrançaise, Saint-Antonin-Noble-Val et Varen/Lexos. Deux autres communes, Reyniès et Corbarieur, qui, en vue de réviser leur POS, ont demandé au préalable des études géologiques, peuvent également être considérées comme prioritaires. Ces évènements correspondent pour 60 % à des glissements de terrain localisés sur les talus molassiques et pour 30 % à des effondrements liés à des cavités souterraines liées à la présence de karsts ou liées au creusement de calcaires pour l exploitation ou pour l aménagement d un lieu de vie (troglodyte, cave, refuge ) SYNTHÈSE DE LA PHASE DE RECUEIL DE DONNÉES Les informations collectées au cours du présent inventaire ont été saisies au fur et à mesure dans la base de données des cavités souterraines. Au total, la phase de recueil de données a permis de recenser occurrences potentielles de cavités souterraines (ill. 12). BRGM/RP FR Rapport final 35

37 Illustration 12 - Répartition des cavités à fin octobre 2006 sur fond de modèle numérique de terrain. 36 BRGM/RP FR Rapport final

38 5. Validation et valorisation des données 5.1. ÉLIMINATION DES DOUBLONS Lors de la collecte des données, les multiples sources d informations utilisées ont parfois entraîné une répétition des informations recueillies. Un tri de ces doublons a donc dû être réalisé, afin de rendre compte au plus juste de la répartition des cavités souterraines sur le territoire. Les problèmes posés pour réaliser ce travail sont liés notamment à l imprécision de certaines sources de données. Ainsi, une cavité a pu être localisée différemment par diverses sources de données. De même, il arrive que certaines cavités soient connues sous des noms différents, notamment pour les grottes et autres cavités naturelles. Là encore, une attention toute particulière a dû être apportée ÉLIMINATION DES DONNÉES INEXPLOITABLES Au cours de la recherche de données, quelques informations nous ont été rapportées sous forme de «on-dit», ces données se révélant non valides après vérification. Certaines données ont dû être actualisées. Pour cause de confidentialité, d autres informations sont localisées au centroïde des communes et restent anonymes. Elles ne sont de ce fait que difficilement exploitables VALIDATION DE TERRAIN Validation des données d archives sur le terrain Le travail de terrain a pour but essentiel de compléter les informations sur certaines cavités jugées a priori dangereuses. Le but principal de ces visites consiste en un diagnostic succinct, géologique et morphologique, des cavités susceptibles de présenter un risque. Ont été ainsi prioritairement visités les ouvrages anthropiques dont il était nécessaire de vérifier l état de vétusté (stabilité, altération des fondations ), ainsi que ceux dont la localisation n était pas précise. De fait, cette validation a été principalement réalisée sur la base des informations provenant des mairies (cf. 4.2.). Cette étude de terrain des cavités, a priori à risque, a deux objectifs principaux : - localiser précisément ces cavités : le repérage se fait soit sur carte topographique à 1/ (ou par le biais d un GPS classique, précision ~ 10/15 m, si un tel repérage sur carte est impossible). Le géoréférencement initial est, au besoin, corrigé à l issue de cette localisation ; BRGM/RP FR Rapport final 37

39 - réaliser une description rapide de la cavité (ou la compléter si des informations sont déjà disponibles), concernant en particulier : la nature de la ou des roches encaissantes (la nature exacte du matériau exploité dans le cas de carrières), son extension géométrique (largeur de l orifice, de la cavité, etc.), les caractéristiques du contexte géologique (lithologie des terrains concernés, pendage et puissance des couches, degré de fracturation, granulométrie des blocs, etc.), l évolution probable des parois de l ouvrage (risques d effondrements, épaisseur et stabilité de la couverture, etc.), la position des éléments exposés (routes, maisons, voies ferrées, etc.) et tout particulièrement l accessibilité au site (mesures de protection existante ou non, signalisation du danger, etc.), afin d évaluer le risque aux personnes. Cette visite de terrain est essentielle car elle permet une authentification des phénomènes décrits, même si elle ne permet pas d'aboutir à un diagnostic de stabilité avec préconisations. En effet, elle ne correspond pas à une étude géotechnique mais a pour principal but de permettre une caractérisation du risque potentiel. Chaque phénomène est illustré à l aide de photographies. Il est apparu au cours de ces travaux de terrain que certaines cavités souterraines sont méconnues de la population comme des élus locaux. En effet, certaines sont issues de recherches bibliographiques et n ont pas été déclarées par les communes. Ce constat justifie donc pleinement la réalisation de cet inventaire Diagnostics de stabilité Neuf communes ont été visitées à la date du rapport (cf. 4.3.), le plus souvent en présence d un représentant de la municipalité. Parmi celles-ci, cinq ont été averties que certaines cavités présentaient un risque éventuel, le plus souvent lié à l effondrement possible du recouvrement (toit peu épais ou faillé) ou lié à la morphologie abrupte et mal visible de l entrée susceptible de provoquer la chute de personnes non informées (ann. 3). Les orifices visités ont ainsi permis de distinguer deux sites présentant des risques liés à des cavités naturelles. Trois autres sites présentant des risques liés à des cavités anthropiques (type souterrains) ont également pu être identifiés. Ces différents sites ont fait l objet d un courrier aux mairies concernées, à la préfecture et à la DIREN, afin de les avertir des risques liés à ces cavités et de préconiser la réalisation d études détaillées, visant à la définition de mesures conservatoires, ou à l isolement des zones à risque. 38 BRGM/RP FR Rapport final

40 Intégration dans la base cavités Les différentes données collectées au cours de l étude ont été d abord localisées avec précision en vue d une représentation cartographique. Elles ont ensuite été intégrées dans une base de données locale. Cette dernière reproduit la base nationale BD Cavité et permet une vérification des données et leur validation, via différentes simulations avant leur intégration définitive dans BDCavité. BRGM/RP FR Rapport final 39

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42 6. Analyse des résultats Une fois, les phases de recueil, de validation et de valorisation des données achevées pour l ensemble du département, une synthèse des événements recensés est effectuée. Cette phase comprend une analyse de la qualité et de la représentativité des informations recueillies ainsi que la réalisation de cartes de synthèse. L analyse critique est menée, afin de déterminer l exhaustivité et la représentativité des résultats de l étude, en tenant compte des spécificités du département et des éventuelles difficultés rencontrées (défaut de réponse de certains acteurs lors des enquêtes, absence d information dans des secteurs faiblement urbanisés, imprécision dans la localisation d événements dont les traces ne sont plus visibles sur le terrain, etc.). Cette analyse critique est indispensable, afin d évaluer la fiabilité des résultats de l étude et la représentativité des informations recueillies QUALITÉ ET REPRESENTATIVITÉ DES DONNÉES Le présent travail de recensement permet de rassembler les informations récoltées à partir de diverses sources de données. C est pourquoi il semble nécessaire d évaluer la représentativité des résultats et la pertinence de chacune des informations fournies, tant d un point de vue quantitatif que qualitatif Exhaustivité des données Comme évoqué précédemment, le résultat du présent travail vise à être aussi exhaustif que possible. Toutefois, dans la mesure où il repose essentiellement sur des enquêtes (municipalité, services techniques et associations divers, etc.) et non sur une connaissance continue du territoire, il reste toujours potentiellement incomplet. L inventaire présenté ici doit être donc vu comme une mise à jour très importante de l enquête précédente réalisée en 1994 et devrait être, dans le futur, à son tour actualisé au fur et à mesure des découvertes et constatations qui ne manqueront pas d avoir lieu. Toutefois, le taux de réponse des communes (93 %), ainsi que la densité des résultats de l ensemble des recherches effectuées en parallèle, laisse supposer une bonne représentativité des résultats en termes de quantité : - pour les cavités naturelles, la consultation de nombreux ouvrages bibliographiques, les cartes géologiques et IGN et sites internet (spéléologie) permet de penser que l essentiel de l information relative aux grands réseaux karstiques du Tarn-et- Garonne a pu être récupérée ; - pour les cavités anthropiques, la densité de l information rassemblée augure d une bonne représentativité de la donnée. BRGM/RP FR Rapport final 41

43 Qualité des données La principale difficulté réside dans la disparité des données relatives à la présence de cavités souterraines, certainement due à une absence d informations archivées ou même à la réticence de certaines communes à vouloir fournir les informations. a) Qualité de la localisation Elle se traduit soit par l absence de localisation ou une localisation imprécise (zone de plusieurs dizaines de m², où se situerait une cavité souterraine), soit par l'extrême inverse, la fourniture d un plan détaillé, à l échelle cadastrale, sans repérage au niveau communal. La consultation de BDCavité pourra laisser une impression contrastée. En effet, si certaines cavités sont localisées précisément, d autres, pour des raisons de confidentialité, ont été représentées volontairement au centroïde des communes. Cette imprécision n est qu apparente et ne nuira pas dans le futur à la gestion des risques, puisque la localisation exacte des sites est conservée par le BRGM et pourra être mise à disposition des autorités locales qui la demanderaient (préfecture, SDIS, DDE, etc.). b) Qualité de la description La nature des cavités, ainsi que leur taille, est souvent mal évaluée (cavités bouchées, mention de «trous» d origine naturelle, alors qu il s agit de souterrains refuges, mauvaise évaluation des dimensions de carrières souterraines, etc.). Par ailleurs, la qualité de l information dépend de la nature de la cavité concernée, et peut aller de l absence complète de données à la fourniture de dossier complet comme par exemple dans le cas de souterrains refuges explorés à des fins archéologiques. L intérêt de la personne contactée quant à la problématique conditionne fortement la qualité des réponses. L intérêt communal intervient également : les secteurs à forts enjeux actuels sont généralement bien décrits alors que les zones non urbanisées sont négligées. Seules les cavités qui ont été visitées sont décrites de façon normalisée dans la BDCavité. Dans les autres cas, le parti a été pris de ne prendre en compte que les descriptions obtenues par le biais des enquêtes, quitte à préciser sur la fiche qu elles n ont pas été contrôlées et que leur fiabilité reste sujette à caution TYPOLOGIE DES CAVITÉS Les cavités souterraines du département du Tarn-et-Garonne sont majoritairement représentées par les cavités naturelles et les ouvrages de génie civil du type souterrain refuge, comme le montre le tableau ci-dessous (ill. 13). 42 BRGM/RP FR Rapport final

44 Cavités Naturelles Caves Ouvrages de Génie Civil Ouvrages militaires Carrières ,4 % 0,2 % 20 % 0,2 % 0,2 % cavités réparties sur 95 communes Illustration 13 - Typologie des cavités recencées. Caves 0,2% Ouvrage de Génie Civil 20% Ouvrages militaires 0,2% Carrières 0,2% Cavités naturelles 79,4% Illustration 14 - Répartition en pourcentage des cavités par type. Ainsi, dans le département du Tarn-et-Garonne, 79,4 % des cavités sont des cavités naturelles et 20 % sont des ouvrages de génie civils (ill. 14). Les carrières souterraines abandonnées sont présentes en nombre limité sur le département (0,2 %), il en est de même pour les caves abandonnées qui représentent seulement 0,2 % et les ouvrages militaires qui représentent aussi 0,2 % Les caves abandonnées Elles sont au nombre de 2 (soit 0,2 % des cavités du département). Ces cavités identifiées grâce à l enquête communale semblent être d anciens silos utilisés pour le stockage des denrées alimentaires Les ouvrages militaires Les ouvrages militaires représentent aussi 0,2 % des cavités du département. Les constructions concernées sont des blockhaus, des souterrains militaires identifiés grâce à l enquête communale et un ouvrage bibliographique de Les carrières souterraines abandonnées Les anciennes carrières souterraines du département ne sont visiblement pas déclarées car aucune n a pu être trouvée dans les archives de la DRIRE. Grâce à BRGM/RP FR Rapport final 43

45 l enquête communale complétée par d autres sources, deux carrières (soit 0,2 %), qui exploitaient le calcaire pour la chaux a priori par piliers tournants, ont pu être identifiées. Elles ont fait l objet de prise de rendez-vous, mais une seule a pu être visitée dans le temps imparti par l étude. Cette dernière (ill. 15) est à surveiller bien qu elle soit en zone forestière et peu accessible. Les entrées sont foudroyées et des désordres (fontis) sont apparents en surface. Illustration 15 - Plan de la carrière souterraine en 1949 et état actuel, commune d Auvillar Les ouvrages de génie civil abandonnés Ces cavités se rencontrent à hauteur de 20 % dans le département. Elles sont surtout représentées par 239 anciens «souterrains refuges» sur 267 (soit 90 %). Dans une moindre mesure (soit 10 %), les autres ouvrages de génie civil sont entre autres des aqueducs comme à Auvillar (ill. 16) ou d anciens tunnels ferroviaires comme à Castelsagrat (ill. 17) Illustration 16 - Aqueduc souterrain, commune d Auvillar. 44 BRGM/RP FR Rapport final

46 Illustration 17 - Tunnel ferroviaire, commune de Castelsagrat. Les souterrains refuges n ayant pas fait l objet d inventaires ne sont connus que par la tradition orale et leur existence n est pas toujours démontrée. On parle aussi de «souterrains aménagés», sans connaître exactement leur origine et leur utilisation. Ils sont tous creusés dans des roches tendres (comme les molasses) directement à la main. D après la littérature, les galeries sont étroites (60-80 cm) et peuvent être uniques, linéaires ou annulaires, et comporter quelques embranchements secondaires. Sauf exception, le développement total est de l ordre de 20 à 50 m, avec des salles de 4 à 10 m carrés. Le nombre de salles est variable ; les plus anciens en comportent le moins. Les toits des salles sont généralement voûtés, arrondis, en continuité des parois légèrement inclinées. Ces souterrains comportent parfois des silos, probablement pour conserver des provisions. Plusieurs cheminées d aérations les rendent vivables. Ils sont creusés sur un seul étage relativement proche de la surface. Ils sont généralement découverts à la faveur d un effondrement affectant la voûte d une salle, zone de plus grande faiblesse de part sa proximité avec la surface. Plusieurs de ces souterrains ont été visités sur le terrain suite à des effondrements (cf. 4.3.) comme à l Honor-de-Cos (ill. 18) ou à Montalzat (ill. 19). Le Tarn-et-Garonne étant agricole, il peut se produire des effondrements à la faveur de labours profonds ou de passages récurrents d engins agricoles. BRGM/RP FR Rapport final 45

47 Illustration 18 - Souterrain refuge, commune de l Honor-de-Cos. Illustration 19 - Souterrain refuge, commune de Montalzat Les cavités naturelles Elles constituent la majorité des occurrences inventoriées dans le département (79,4 %) et sont concentrées dans les formations carbonatées du nord-ouest et du nord-est du département. L ensemble de ces cavités est réparti comme suit : grottes, gouffres et abris sous roches (exemple de Roquecor, ill. 20) ; sources karstiques (résurgences, émergences, exsurgences) et pertes ; dolines. 46 BRGM/RP FR Rapport final

48 Illustration 20 - Exemple de cavités naturelles, commune de Roquecor. Ces formations sont affectées par une altération karstique qui ménage grottes et réseaux de tunnels au sein de ces formations. La traduction de ces phénomènes à la surface du sol correspond à des dolines, voire des gouffres, qui se sont formés au cours du temps et qui sont en évolution constante. Il est indéniable que l activité humaine, avec l extension des zones bâties et l intensification des activités industrielles et touristiques pourront avoir un rôle non négligeable dans cette évolution. Deux exemples allant dans le même sens illustrent ce propos : - le développement des cavités karstiques pourra être accéléré par les rejets d eau en sous-sol ; - le pompage d eau entraînant l abaissement du toit de nappes karstiques pourra provoquer une diminution de pression interne pouvant aboutir à l effondrement de cavités ouvertes sous des roches peu cohérentes. Une nouvelle fois, la prévention du risque de désordres rend nécessaire la reconnaissance de l emplacement et de l importance des cavités CAVITÉS ET GÉOLOGIE a) Les cavités naturelles La présence de cavités naturelles est liée à deux facteurs principaux : - les formations géologiques carbonatées et, en particulier, celles affectées par des phénomènes karstiques concentrées au nord-est et au nord-ouest du territoire ; - l existence de fractures et failles localisées au nord-est qui affectent ces formations et favorisent les infiltrations et écoulements des eaux météoritiques qui dissolvent les carbonates. BRGM/RP FR Rapport final 47

49 Ainsi le secteur le plus affecté par ces cavités est au nord-est du département dans les calcaires du Causse de Limogne et les Causses du Quercy Lotoises. Le second secteur le plus affecté de cavités naturelles est constitué par les calcaires lacustres du Quercy Blanc, au nord-ouest du département. Des cavités naturelles se rencontrent dans d autres formations carbonatées, mais dans une moindre mesure. b) Les ouvrages de génie civil Les ouvrages de génie civil abandonnés sont pour la plupart des souterrains refuges et se rencontrent dans des zones où la lithologie offre les conditions nécessaires au creusement manuel et à la bonne tenue des ouvrages dans le temps : ces ouvrages sont surtout localisés sur les molasses du Pays de Serres au nord du département et sur les coteaux de Monclar au sud de la vallée de l Aveyron. Il est intéressant de noter que deux souterrains aménagés sont taillés dans des tufs dans la vallée de la Bonnette sur la commune de Caylus. 48 BRGM/RP FR Rapport final

50 7. Recommandations en matière de prévention des risques 7.1. LES SUPPORTS INFORMATIFS OU RÉGLEMENTAIRES D une manière générale, la présence de cavités naturelles ou anthropiques dans le sous-sol est associée à un aléa, qui en fonction des enjeux de surface, constitue un risque non négligeable pour les biens et les personnes. Les cartes de répartition des cavités souterraines permettent de faire une hiérarchisation préliminaire des communes sur lesquelles il conviendrait d envisager des mesures de prévention au travers des documents d urbanisme ou d information. À ce titre, plusieurs types de documents officiels servent directement ou indirectement à la prévention des risques naturels. Certains d entre eux ont uniquement un but d information, tandis que d autres ont un impact direct sur l aménagement du territoire. On citera cinq documents officiels, ainsi qu un texte de loi essentiel pour la prévention des risques : - Le Dossier Départemental des Risques Majeurs (DDRM) : il s agit d un document de sensibilisation, illustré par des cartes d aléas (atlas des risques) et fixant les priorités communales. Il regroupe les principales informations sur les risques majeurs naturels et technologiques du département. Il peut comprendre : un rapport de présentation justifiant les mesures envisagées, une carte par bassin de risque et type de risque, l historique des évènements antérieurs principaux, la réglementation relative aux risques (périmètre de risque, plans d urgence), les mesures collectives prises (aménagement, surveillance, alerte, plans de secours ), les mesures individuelles à connaître. - Les Documents Communaux Synthétiques (DCS) : ces documents spécifiques à chaque commune ont exclusivement une vocation d information et de sensibilisation des populations. Ils constituent un document de base du droit à l information fixé par la loi. Ils présentent les risques naturels et technologiques encourus par les habitants d une commune. Généralement, à partir du DDRM, sont extraits les éléments relatifs à la commune (information, cartes), avec éventuellement des ajouts (particularisme de la commune). BRGM/RP FR Rapport final 49

51 Les DCS, élaborés par les services de l État, sont notifiés au maire par arrêté préfectoral. Dans la pratique, une fois le DDRM établi, les DCS sont généralement dressés assez rapidement pour les communes exposées du département. - Les Documents d Information Communal sur les Risques Majeurs (DICRIM) correspondent aux DCS, enrichis de mesures de prévention ou de protection qui auraient été prises par les communes, complétés par des informations nécessaires à la mise en œuvre de l information préventive dans la commune ou des fiches ou plaquettes d information destinées aux citoyens. Les DICRIM sont établis par les maires. Il s agit alors, en plus de sensibiliser les citoyens, d établir un catalogue de recommandations de base permettant de limiter les risques en matière de désordres afférents aux cavités souterraines (périmètres de sécurité autour des cavités connues, protection des accès, entretien de la signalisation préventive, maîtrise des rejets d eau, inspections régulières, rappel des techniques de recherches de cavités...). Dans la pratique, dans la mesure où les DICRIM sont directement élaborés par les mairies, relativement peu de municipalités en ont rédigé. Cet outil est généralement réservé aux municipalités importantes possédant des moyens conséquents ou à des municipalités particulièrement exposées aux risques naturels ou technologiques. - Les plans de Prévention des Risques (PPR) : ce type de document, promulgué par la loi n du 2 février 1995, permet de prévenir les risques naturels en s appuyant sur une politique précise d aménagement du territoire. Il a une portée réglementaire. En effet, à partir d une évaluation détaillée de l aléa (1/ ou 1/5 000), il conduit à établir un zonage réglementaire sur chaque commune concernée. Chaque zone est associée à un règlement qui prescrit les mesures de prévention retenues. Celles-ci vont d un simple rappel des règles de l art en matière de construction dans les zones blanches, à une interdiction de construire la plupart des édifices neufs en zone rouge, en passant par des obligations en terme de dispositions constructives en zone bleu (reconnaissances géotechniques obligatoires, fondations sur radier, interdiction de piscines ou de bassins, etc.). Les PPR se déclinent en trois parties : la note de présentation, le zonage graphique, le règlement. Les PPR sont prescrits par arrêté sur l initiative du préfet. Ils sont instruits par l État et soumis à enquête publique. Après avis des communes concernées, les PPR sont approuvés par arrêté préfectoral et obligatoirement annexés au PLU. Les PPR peuvent s étendre à plusieurs communes. On notera que le passage du DDRM aux PPR peut se faire via des études d aléa plus précises sur les bassins de risques permettant d affiner d une part les contours 50 BRGM/RP FR Rapport final

52 des zones exposées et d autre part la quantification de l aléa en procédant à des visites systématiques des cavités visitables ce qui permettra d apprécier la tenue des souterrains. Une fois cette étape intermédiaire achevée, l État pourra plus précisément choisir ses priorités en terme de lancement de PPR et soulager d autant le travail d évaluation de l aléa au 1/ Les Plans Locaux d Urbanisme (PLU) : ces documents, entrés en vigueur en avril 2001, se substituent progressivement aux Plans d Occupation des Sols (POS). Ils expriment le projet d aménagement et de développement durable de la commune. Ils fixent les affectations du sol au regard des prévisions économiques et démographiques et des besoins répertoriés en matière de développement économique, d aménagement de l espace, d environnement, d équilibre social de l habitat, de transport, d équipements et de services. La prévention des risques naturels prévisibles reste un des objectifs des documents d urbanisme au terme de l article L du code d urbanisme. À ce titre, les PPR, qui valent servitudes d utilité publique, doivent être annexés aux POS, révisés en PLU, en vertu de l article L du Code de l Environnement. De même, les POS, révisés en PLU, doivent permettre de déterminer les conditions dans lesquelles les risques naturels peuvent être prévenus, conformément à l article L De plus, conformément à l article R du code de l urbanisme, les maires peuvent assujettir à certaines contraintes la construction dans les zones exposées aux risques majeurs. - La loi n du 30 juillet 2003 relative à la prévention des risques technologiques et naturels et à la réparation des dommages titre II article 42 : Article L du code de l environnement : I Les communes ou leurs groupements compétents en matière de documents d urbanisme élaborent, en tant que besoin, des cartes délimitant les sites où sont situées des cavités souterraines et des marnières susceptibles de provoquer l effondrement du sol. II Toute personne qui a connaissance de l existence d une cavité souterraine ou d une marnière dont l effondrement est susceptible de porter atteinte aux personnes ou aux biens, ou d un indice susceptible de révéler cette existence, en informe le maire, qui communique, sans délai, au représentant de l État dans le département et au président du conseil général, les éléments dont il dispose à ce sujet. La diffusion d informations manifestement erronées, mensongères ou résultantes d une intention dolosive relatives à l existence d une cavité souterraine ou d une marnière, est punie d une amende de III Le représentant de l État dans le département publie et met à jour, selon les modalités fixées par décret en Conseil d État, la liste des communes pour lesquelles il a été informé par le maire de l existence d une cavité souterraine ou d une marnière et de celles où il existe une présomption réelle de l existence d une telle cavité. On notera que ce texte de loi avait déjà au préalable été présenté dans la loi «Démocratie de proximité» du 27 février BRGM/RP FR Rapport final 51

53 7.2. RÉPARTITION DES CAVITÉS ET RECOMMANDATIONS EN TERMES DE PRÉVENTION DES RISQUES Répartition générale des cavités L identification et la hiérarchisation des communes les plus exposées aux conséquences possibles de la présence de cavités souterraines peuvent être approchées par le calcul de la densité de cavités par unité de surface et par commune, aux limitations près de l inventaire. Cette hiérarchisation est indicative et ne saurait se substituer à une évaluation de l aléa. Le calcul réalisé a permis toutefois de mettre en évidence cinq communes présentant une forte densité, c'est-à-dire des communes ayant plus de trois cavités au km² (ill. 21 et 22), à savoir : Loze, Cazals, Saint-Antonin-Noble-Val, Lacapelle-Livron, Saint-Projet. Les densités de plus de 0,5 cavités au km² sont considérées comme moyennes. N INSEE NOM COMMUNE Nombre de Densité cavités (cavités/km 2 ) LOZE 56 5, CAZALS 39 3, SAINT-ANTONIN-NOBLE-VAL 350 3, LACAPELLE-LIVRON 43 3, SAINT-PROJET 80 3, SAINT-BEAUZEIL 17 1, CAYLUS 152 1, ROQUECOR 30 1, BRUNIQUEL 43 1, GASQUES 16 1, ESPINAS 19 1, SAINT-CLAIR 9 1, LAMOTHE-CAPDEVILLE 11 0, MONTFERMIER 5 0, LACOUR 11 0, TOUFFAILLES 17 0, AUTY 5 0, MONTAIGU-DE-QUERCY 51 0, CASTELSAGRAT 15 0, PERVILLE 6 0, PIQUECOS 5 0, L'HONOR-DE-COS 20 0, BELVEZE 8 0, PUYLAGARDE 13 0, MOLIERES 21 0, VALEILLES 7 0,51 Illustration 21 - Tableau des communes à densité de cavités forte à moyenne. 52 BRGM/RP FR Rapport final

54 Illustration 22 - Densité de cavités par commune. Illustration 22 - Densité de cavités par commune. BRGM/RP FR Rapport final 53

55 Recommandations en termes de prévention des risques Afin d avoir une vision plus argumentée du degré d exposition des communes et de pouvoir ainsi mieux hiérarchiser les démarches de prévention, il serait vivement souhaitable de procéder à une cartographie de l aléa lié aux cavités souterraines de l ensemble du département, en prenant en compte les causes tant naturelles qu anthropiques. Une attention particulière serait toutefois portée aux formations géologiques carbonatées karstifiables qui sont le siège d une très forte densité de cavités naturelles. En fonction des résultats d une telle étude, pourraient être sélectionnées les communes susceptibles de faire l objet d un PPR, document réglementaire permettant une meilleure gestion de l urbanisation face à l aléa. À défaut de cette cartographie, les mesures suivantes pourraient être prises : - les communes à très forte et forte densité (plus de 3 cavités/km²) de cavités bénéficieraient d un PPR, pour autant que leur densité de population le justifie. En ce qui concerne le Tarn-et-Garonne, cinq communes sont concernées : Loze, Cazals, Saint-Antonin-Noble-Val, Lacapelle-Livron, Saint-Projet ; - les communes de moyenne et faible densité (de 0,1 à < 3 cavités/km²), mais possédant plus de 10 cavités, ne pourraient disposer que de documents informatifs comme les DCS ou DICRIM, annexés aux plans d urbanisme et accompagnés d une carte au 1/ Seulement 18 communes sont concernées : Bruniquel, Castelsagrat, Caylus, Espinas, Gasques, L'Honor-de-Cos, Lacour, Lamothe- Capdeville, Moissac, Molières, Montaigu-de-Quercy, Parisot, Puylagarde, Puylaroque, Roquecor, Saint-Beauzeil, Touffailles, Vazerac ; - enfin, les communes possédant moins de 10 cavités seraient informées, via un DCS accompagné d une carte à 1/ montrant les orifices et les centres des cavités. Dans le Tarn-et-Garonne, 71 communes sont concernées. Les déclarations CATNAT (catastrophes naturelles) sont issues des données du site «prim.net.fr». Les 195 communes du département sont concernées par les évènements déclarés en CATNAT au titre des mouvements de terrain. Il existe à ce jour 192 PPR «mouvements de terrain». On remarquera que les déclarations de CATNAT ne sont pas suffisamment précises pour établir des liens avec les cavités souterraines. 54 BRGM/RP FR Rapport final

56 8. Conclusions L inventaire départemental des cavités souterraines (hors cavités minières) du Tarnet-Garonne a permis de recenser occurrences dont la grande majorité correspond à des cavités naturelles. Il est à noter que le Tarn-et-Garonne est un des départements français qui regroupe le plus de souterrains aménagés. Les différentes représentations de la donnée n ont pas permis de mettre en évidence un bassin prépondérant des risques liés aux vides souterrains. Néanmoins, il existe une relation claire entre les cavités et la géologie : le karst et/ou la présence de failles en zone calcaire, ainsi que les formations tendres molassiques propices au creusement induisent des occurrences de vides. Les informations concernant la présence et l extension des ouvrages anthropiques restent, à l issue du présent travail, au mieux très incomplètes. Il serait en ce sens nécessaire d approfondir cette recherche, afin de dégager des informations qui permettraient de mieux cartographier les galeries souterraines. Les cavités naturelles connues par les associations départementales et locales de spéléologie bénéficient d une information souvent complète et précise. La transmission de cette information aux services du BRGM n est toutefois pas directe et elle ne se fera que dans le cadre d un accord général, toujours en discussion, avec la fédération nationale française de spéléologie. Cette importante difficulté a toutefois pu être pour partie contournée via la consultation des sites internet. Il n en reste pas moins probable que la quantité de données collectées par ce moyen est très inférieure à celle qui est réellement connue. Par ailleurs, il est probable qu un nombre non négligeable de cavités ne présentant pas d intérêt spéléologique reste totalement ignoré à cette date. Les cavités naturelles et les souterrains refuges, mis au jour régulièrement au cours de labours ou de travaux, restent encore à découvrir et ne figurent pas encore dans cet inventaire. Enfin, l étude a permis, à l occasion des visites de terrain, d identifier cinq occurrences de désordres dont deux liées aux cavités naturelles et trois liées aux ouvrages de génie civil abandonnés dits souterrains refuges. L ensemble des informations sera mis à disposition du public en 2007, après validation par la Préfecture, la DIREN et la DRAC, à travers la base de données Bdcavité ( prochainement BRGM/RP FR Rapport final 55

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58 9. Bibliographie Arnal C. (1994) Cartographie des cavités souterraines abandonnées et des risques qui leur sont liés en France métropolitaine. BRGM/RR FR. Astruc J.G., Monge O., Tilloloy F. (1997) Cartographie des risques du département du Tarn-et-Garonne : phénomènes et principaux enjeux. Volume 1. Rapport BRGM R 39775, 55 p., 3 fig., 20 cartes, 16 tabl. Astruc J.G., Monge O., Tilloloy F. (1997) Cartographie des risques du département du Tarn-et-Garonne : phénomènes et principaux enjeux. Volume 2. Rapport BRGM R 39775, 57 p. Astruc J.G., Monge O., avec la collaboration de Tilloloy F. (1995) Inventaire des mouvements de terrains du Tarn-et-Garonne. Rapport BRGM R 38666, 13 p. Astruc J.G., Soule J.C. (1977) Hydrogéologie du Quercy, Inventaire des cavités actives et notice explicative de la carte hydrogéologique du Quercy au 1/ Co- Edition BRGM - Quercy Recherche, 110 p. Blanchet A. (1923) Les souterrains refuges de France. Bouroullec I., Domergue S. (2005) Inventaire départemental des cavités souterraines du Tarn-et-Garonne (82). Rapport d'avancement. BRGM/RP FR, 3 tabl., 5 fig., 2 ann., 26 p. Cavaille A. (1956) Les souterrains refuges du Quercy. Acte du X e congrès de la fédération des sociétés savantes et académiques de Montauban, 10 p. Chabert C. (1981) Les grandes cavités françaises. Devals A. (1863) Mémoire sur les habitations troglodytiques en général et spécialement sur celles du département du Tarn-et-Garonne. Acte du XXX e Session du Congrès Archéologique de France. Galan A. (1998) Cavités du bassin inférieur de l Aveyron (CD-ROM). Gauchon C. (1996) Grottes et gouffres des montagnes françaises : essai de géographie culturelle et patrimoniale du karst profond. AEAG et FFS (2002) Inventaire des sources potentielles de pollution de l'eau en zone karstique (CD-ROM). Inventaire national des cavités naturelles Rapport BRGM DS.66.A1 BRGM (1966). BRGM/RP FR Rapport final 57

59 Obereiner J.L. Notes d architecture rurale en Quercy. Fascicule n 6, recueil d articles parus dans Quercy Recherche, p Vire A. (1923) Les souterrains refuges et les souterrains aquifères de la commune de Moissac. Extrait du Bulletin de la section de Géographie. BRGM Cartes géologiques du Tarn-et-Garonne à l échelle du 1/ et notices géologiques associées. IGN Cartes topographiques du Tarn-et-Garonne à l échelle du 1/ BRGM/RP FR Rapport final

60 Annexe 1 Lettre du Ministère de l'aménagement du Territoire et de l'environnement BRGM/RP FR Rapport final 59

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62 Extraits de la lettre adressée par Madame le Ministre de l'aménagement du Territoire et de l'environnement au BRGM, en date du 6 juin 2000 Monsieur le Président, La politique que le gouvernement entend mener concernant la prévention des risques naturels fait appel à plusieurs démarches de recensement et d évaluation des risques auxquelles le BRGM est associé. La mise en place d outils de référence destinés à garder une mémoire sur les phénomènes et les aléas naturels d origine géologique constitue une nécessité pour mener à bien toute politique de prévention : connaissance des aléas, information du citoyen, prise en compte des risques dans l aménagement du territoire, développement de mesures de réduction de la vulnérabilité, retour d expérience sur les événements passés. Votre établissement peut jouer un rôle essentiel en ce domaine et a déjà engagé, en relation avec mes services, plusieurs actions à cet effet. Je me réjouis que plusieurs réunions aient permis de dégager un accord entre toutes les parties prenantes et au premier chef avec votre établissement afin de compléter et de pérenniser les actions déjà engagées. Il s agit en particulier du recueil et de l analyse de données, de la gestion et de la diffusion des quatre bases de données nationales relatives aux aléas géologiques : La base de données nationale sur les mouvements de terrain, avec notamment les services de restauration des terrains en montagne, le laboratoire central des ponts et chaussées et le réseau scientifique et technique de l équipement ; La base de données nationale sur les cavités souterraines abandonnées, en liaison avec notamment l INERIS, les services d inspection des carrières, les DRIRE ; La base de données SIRENE sur les séismes historiques en liaison avec l IPSN et EDF ; La base de données NEPAL sur les indices néotectoniques et paléosismiques, en liaison notamment avec le CEA, EDF, l IPSN, et l IPGP. Fondées sur l examen d archives ou sur la collecte d informations tant privées que publiques, ces bases ont pour finalité première la diffusion des données vers les citoyens et les différents acteurs professionnels de la prévention des risques aménageurs, services déconcentrés en charge de la réalisation des plans de prévention des risques, bureaux d études, etc. Si vous en êtes d accord, il me semblerait utile que cette diffusion des données soit généralisée via Internet et qu elle soit gratuite. J ai bien noté que les données diffusées seront disponibles sous forme brute ou sous forme analysée, et qu une représentation cartographique conviviale permettra d y accéder facilement. Il m apparaîtrait par ailleurs souhaitable que le BRGM, dans le cadre de ses activités de service public et en coordination avec les partenaires concernés, puisse terminer les actions de modernisation et de mise à disposition en cours, et établir un programme à deux ans visant à assurer une couverture géographique ou thématique exhaustive pour le recueil et l intégration de l ensemble de l information existante. Je vous prie de croire, Monsieur le président, à l assurance de ma considération distinguée. Dominique VOYNET BRGM/RP FR Rapport final 61

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64 Annexe 2 Courrier de relance destiné aux communes avec notice et questionnaire BRGM/RP FR Rapport final 63

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67 66 BRGM/RP FR Rapport final

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70 Annexe 3 Exemple de courrier envoyé aux mairies concernées par des cavités susceptibles d être dangereuses BRGM/RP FR Rapport final 69

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