Prépa Scientifique Leçon 20 Exercices
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- Claudette Jean
- il y a 6 ans
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1 [Tapez ici] Prépa Scientifique Leçon 20 Exercices Exercice : Les clichés ci-dessous représentent deux coupes du même ovaire. Identifiez les structures visibles des documents A et B : faites un schéma légendé. Indiquez ensuite le rôle de ces structures dans la fonction reproductrice. Dites enfin en quelle phase du cycle se trouve cet ovaire. ELIANE FOULON 1
2 Exercice : On se propose d'étudier certains aspects du cycle sexuel chez des femelles de mammifères. La figure 4 montre deux coupes transversales d'utérus de souris, à la même échelle, à deux stades différents du cycle. 1. Comparer les aspects de l'utérus présentés dans la figure Indiquer la phase du cycle correspondant à chacun. 3. Pour préciser l'origine des différences entre ces deux utérus, on réalise les expériences suivantes : - la castration (ablation des ovaires) chez une souris pubère entraîne une diminution de la masse de l'utérus; - chez les souris castrées, la greffe d'un fragment d'ovaire en un endroit quelconque du corps est suivie d'une augmentation de la masse de l'utérus; - l'injection d'extraits ovariens chez ces souris castrées aboutit au même résultat. Interpréter les résultats de ces expériences. 4. Chez une rate castrée, on injecte maintenant des œstrogènes marqués par des isotopes radioactifs. La radioactivité s'accumule dans les cellules de la muqueuse utérine. Ces résultats confirment-ils les précédents? Comment qualifie-t-on les cellules marquées? ELIANE FOULON 2
3 Exercice : À l'intérieur de l'ovaire, les follicules subissent une transformation cyclique. On a représenté sur la figure 9 deux follicules ovariens à deux stades d'évolution différents. 1. À partir des différences relevées entre ces deux follicules, décrire les transformations du follicule au cours de la phase folliculaire. 2. La figure 10 représente l'évolution du nombre de cellules folliculaires d'un follicule cavitaire en cours de maturation jusqu'à l'ovulation. Les variations des taux des hormones ovariennes au cours d'un cycle sont par ailleurs indiquées dans la figure 11. Expliquer les transformations subies par le follicule au cours de la phase folliculaire. Établir une relation entre ces transformations et la variation du taux d œstrogènes au cours de la phase folliculaire. 3. Indiquer l'origine des œstrogènes et de la progestérone sécrétés pendant la phase lutéale. ELIANE FOULON 3
4 Exercice : Pour comprendre comment l'ovaire et la muqueuse utérine évoluent de manière cyclique et coordonnée, différentes expériences sont réalisées. Des injections d'œstradiol sont pratiquées sur des lots de souris pubères préalablement ovariectomisées, puis la masse de l'utérus est mesurée. Le graphique de la figure 12 présente les résultats obtenus pour différentes doses d'œstradiol. 1. Expliquer pourquoi on procède à une ovariectomie avant l expérience. 2. Établir une relation entre la masse de l'utérus et la quantité d'œstradiol injectée. 3. Après une injection d'œstradiol marqué au tritium (isotope radioactif de l'hydrogène) à une femelle ovariectomisée, on réalise au bout d'une à deux heures une autoradiographie sur une coupe de muqueuse utérine (figure 13). À partir de la localisation de la radioactivité, en déduire l'organe cible de l'œstradiol. ELIANE FOULON 4
5 4. On suit l'évolution du taux de certains composés dans les cellules de la muqueuse utérine, à la suite d'une injection d'œstradiol à une femelle de rat ovariectomisée (figure 14). Décrire et expliquer la variation de ces constituants cellulaires. 5. On mesure enfin l'évolution de la concentration en récepteurs à la progestérone au niveau des cellules de la muqueuse utérine, à la suite d'une injection d'œstradiol à une femelle ovariectomisée (figure 15). Décrire et expliquer ces résultats ELIANE FOULON 5
6 Exercice : On s'interroge sur la relation qui existe entre les ovaires et l hypophyse. Différentes expériences sont pratiquées chez des femelles de mammifères. 1. Chez une rate, on mesure le taux de LH (figure 9) après une ovariectomie. Indiquer quelle information fournit le résultat de cette expérience. 2. Chez une femelle de macaque Rhésus ovariectomisée, on introduit sous la peau un implant d'œstradiol au temps t0 de telle sorte que le taux de cette hormone soit voisin de celui existant en phase folliculaire. Seize jours après l'implantation (t1) on injecte une forte dose d œstradiol. Parallèlement, le taux de LH plasmatique est dosé (figure 10). Comparer les conséquences de l'implant et de l'injection d'œstradiol sur la sécrétion de LH. Expliquer la différence. 3. Replacer dans le cycle de la femme les deux phénomènes mis ici en évidence. ELIANE FOULON 6
7 Exercice : Chez une guenon témoin, on dose les taux de LH et d'œstradiol au cours d'un cycle ovarien (figure 11 a et b). Par ailleurs, le dosage de LH est effectué chez une guenon soumise à des injections rapprochées d'œstradiol du 7ème jour au 10ème jour du cycle (figure 11c). On détermine chez les deux guenons la date de l'ovulation. Montrer à partir de l'analyse des résultats que le signal à l'origine de l'ovulation est donné par le follicule ovarien. ELIANE FOULON 7
8 Exercice : On dispose de 4 lots A, B, C et D de souris adultes femelles. Les individus des lots B, C et D subissent une ovariectomie. Les souris du lot C subissent en plus une greffe des ovaires sous la peau, alors que celles du lot D reçoivent des injections intraveineuses quotidiennes d'extraits ovariens. Interprétez les résultats : expliquez quelle est la nature des liens entre ovaires et muqueuse utérine. ELIANE FOULON 8
9 Exercice : A partir des documents 1 à 3 proposés, montrez comment les facteurs de l'environnement (la présence du bélier) peuvent influencer l'activité reproductrice chez la brebis. ELIANE FOULON 9
10 ELIANE FOULON 10
11 Exercice : Au milieu du cycle sexuel de la femme, on observe un pic de sécrétion de l'hormone LH. Exposez les causes de ce pic. Expliquez ensuite quelles conséquences directes et indirectes produit ce pic sur l'organisme féminin. Exercice : 1. Le cycle utérin chez la femme se caractérise par : a. des modifications importantes du myomètre. b. un épaississement de la muqueuse en phase folliculaire. c. un épaississement de l'endomètre en phase lutéale. d. des modifications structurales et fonctionnelles permettant l'implantation de l'embryon. e. des modifications structurales et fonctionnelles interdisant une éventuelle nidation en phase lutéale. f. une dentellisation de l'endomètre grâce à l'action complémentaire de l'œstradiol et de la progestérone 2. Dans le système de régulation des taux d'hormones sexuelles femelles, il existe des rétroactions: a. du taux élevé d'œstradiol en fin de phase folliculaire sur la sécrétion de LH. b. de la progestérone sur le complexe hypothalamo-hypophysaire en phase lutéale. c. du faible taux d'œstradiol en début de phase folliculaire sur l'hypophyse. d. entre les sécrétions ovariennes et la neurosécrétion hypothalamique. e. globalement négative des ovaires sur le complexe hypothalamo-hypophysaire. f. hiérarchisées de l'hypothalamus vers l'hypophyse vers les ovaires. 3. Au cours du cycle menstruel de la femme : a. pendant la phase lutéale, le taux de progestérone est sensiblement le même que taux d'œstrogènes. b. le follicule tertiaire sélectionné termine son développement au cours de la phase folliculaire. c. l'œstradiol intervient en stimulant la phase sécrétrice du cycle utérin pendant la première phase du cycle ovarien. d. pendant la phase lutéale, les gonadostimulines sont inhibées par les œstrogènes mais stimulées par la progestérone. e. pendant la phase lutéale, les deux hormones ovariennes exercent un rétrocontrôle négatif sur LH et FSH. 4. L'ovulation est déclenchée à la fin du cycle menstruel car à la date de l'ovulation, la muqueuse utérine a été préparée sous l'action de la progestérone: a. Les 2 propositions sont vraies et la relation de cause à effet est justifiée. b. Les 2 propositions sont vraies et la relation de cause à effet n'est pas justifiée. c. La première proposition est fausse. d. La deuxième proposition est fausse. e. Les 2 propositions sont fausses. ELIANE FOULON 11
12 5. La muqueuse utérine: a. évolue sous le contrôle d'œstrogènes et de la progestérone, hormones ovariennes sécrétées de manière cyclique. b. se détériore s'il y a eu fécondation. c. est maintenue au-delà de la phase lutéale, car les cellules lutéales du corps jaunes continuent de sécréter de la progestérone. d. est maintenue car les cellules lutéales sont stimulées par l'hormone HCG produite par le jeune embryon. 6. L'ovulation: a. est directement déclenchée par le pic d'œstradiol. b. déclenche le pic d'œstradiol. c. déclenche le pic de LH. d. est la conséquence indirecte du pic d'œstradiol. e. est due au rétrocontrôle négatif de l'œstradiol sur l'hypophyse. 7. L ablation des ovaires chez l adulte entraine : a. la disparition des caractères sexuels secondaires mais non les primaires b. la stérilité c. La disparition des règles d. L allongement des cycles 8. L œstradiol : a. est l hormone de l utérus b. Stimule le développement de l endomètre pendant la phase lutéale c. provoque l épaississement de la muqueuse utérine pendant la phase folliculaire. d. Fait monter légèrement la température corporelle. 9. La progestérone : a. n agit sur l utérus qu après action préalable de l œstradiol b. est hyperthermique c. hypothermique d. favorise les contractions utérines e. n est présente qu avant la phase lutéale. 10. L ovulation : a. a lieu pendant la phase lutéale du cycle ovarien b. est déclenchée par un pic de LH c. est activée par la progestérone d. permet l expulsion du follicule mûr e. marque le début du cycle utérin ELIANE FOULON 12
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