Humidité du sol et télédétection

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "Humidité du sol et télédétection"

Transcription

1 Humidité du sol et télédétection L humidité du sol : en quoi est ce important? La connaissance de l'humidité du sol est un élément clé pour : (1) suivre et comprendre la croissance de la végétation. point de flétrissement capacité au champ (2) pouvoir améliorer la prévision des caractéristiques de ruissellement (modélisation) dont dépendent les risques d'inondation ainsi que la gestion des ressources en eau (3) L humidité du sol est aussi un paramètre d alerte pour la désertification L'humidité du sol joue un rôle important dans le maintien de la vie sur la Terre, sa première "utilisation" est de permettre la croissance de la végétation. Elle conditionne également la mise en place du peuplement végétal (germination des semences, émergence, implantation du système racinaire, etc.). Son évaluation est donc importante en hydrologie et en agronomie, et constitue un paramètre d'alerte pour la désertification. la valeur du point de flétrissement de la végétation présente sur le sol (les plantes extraient l'eau du sol, cette extraction est possible jusqu'à une certaine valeur limite de la teneur en eau du sol; les racines doivent vaincre la force qui retient l'eau et qui augmente avec le départ de l'eau; au delà d'une certaine valeur, la plante ne peut plus vaincre la tension et satisfaire son besoin, elle flétrit. Le point de flétrissement d'une plante varie d'une espèce à l'autre. Le volume d'eau disponible pour les plantes est appelé "réserve utile") et de la capacité au champ (volume maximal d'eau qu'un sol peut retenir). En fait, l'eau stockée dans le sol a de nombreuses autres fonctions. Par exemple, elle contrôle la partition des précipitations entre les eaux de ruissellement et d'infiltration. L infiltration signifie généralement la reconstitution de la nappe aquifère, tandis que les eaux de ruissellement vont recharger d autres réservoirs tout en dégradant les sols par lessivage et l'érosion. Lorsqu'ils sont saturés, les sols favorisent la transformation de fortes précipitations en inondations Par conséquent Mieux connaître les transferts de masse et de chaleur entre la Terre et l'atmosphère Améliorer les prévisions météorologiques L humidité de surface du sol conditionne les échanges avec l'atmosphère par l'intermédiaire du bilan d'énergie à la surface du sol (très différent sur une surface sèche ou sur une surface humide), elle est importante en raison de son impact sur l'évaporation du sol et de sa transpiration. Ce qui conditionne les transferts de masse et de chaleur entre la Terre et l'atmosphère. La connaissance de l'humidité du sol est donc très utile dans les modèles de prévision météo via des modèles de circulation générale. Enfin, une surveillance continue de l'humidité du sol sur une grande échelle, et sur de longues périodes de temps, donne un aperçu des modifications éventuelles du climat.

2 L'humidité du sol est généralement exprimée en unités gravimétriques (g/cm3) ou unités volumétriques (m3/m3). Cependant, l'humidité du sol est un terme très vague et il est important de le définir. La définition la plus commune de ce terme est la quantité totale d'eau présente dans la zone insaturée. Pour des raisons pratiques, cette humidité est souvent séparée en deux composantes, l'humidité du sol de surface, correspondant aux premiers centimètres (5 cm en général), et l'humidité de la zone racinaire du sol (deuxième réservoir). Ce qui existe la surveillance mondiale de l'humidité des sols ne peut s appuyer que sur des approches utilisant la télédétection depuis l espace Pour atteindre les objectifs de gestion des risques mentionnés ci-dessus, il est nécessaire d'avoir accès à des estimations de l'humidité du sol. À l'échelle locale et à un moment donné, cela est relativement facile avec un échantillonnage gravimétrique. Cependant, pour avoir des mesures représentatives d'une grande surface, la procédure est déjà complexe car elle implique une stratégie d'échantillonnage dédiée. En outre, comme ces mesures sont très consommatrices de temps, la couverture régionale, sans parler de celle à l échelle mondiale est hors de question. Il est bien sur possible d utiliser des sondes automatiques, ce qui élargit le champ d action, mais cette approche ne peut être utilisée que pour des sites très bien équipés, ce qui nécessite des soins et une maintenance assez lourde. Enfin, ces systèmes ne sont pas exempts de problèmes et d inexactitudes. Télédétection de l'humidité du sol, les principales approches Pas possible dans le domaine optique dans l infrarouge thermiqu, ddes effets «cutanés» imposent de connaître les forçages Un grand nombre de méthodes de télédétection ont été testées. Pour l'humidité de surface du sol, les premières se sont appuyées sur le domaine optique (courtes longueurs d ondes) et sur le fait que les sols deviennent foncés lorsqu'ils sont humides. Évidemment, en raison des effets atmosphériques et de la présence de nuages, ainsi que la couverture végétale (effets de masquage), cette approche est vouée à l'échec dans la plupart des cas. Une approche plus prometteuse est liée aux effets de la chaleur latente. Les sols humides présentent une plus grande inertie thermique et sont plus «refroidissants» que les sols secs. Ces propriétés ont conduit à divers essais (suivi de l inertie thermique, mesure du réchauffement dans la matinée, mesure de l'amplitude de la température de surface, etc ) en vue d évaluer l'humidité du sol de façon indirecte. Toutes ces approches se sont avérées quelque peu décevantes en raison de facteurs inhérent à la télédétection optique (les effets atmosphériques, le masque des nuages, l opacité de la couverture végétale), mais aussi par le fait que (1) les sondes dans l'infrarouge thermique ne prennent en compte que «la peau» des sols et (2) que ces «effets cutanés» sont largement dominés par des échanges avec l'atmosphère. Par conséquent, pour déduire l'humidité du sol à partir de telles mesures, il faut connaître exactement les forçages (par exemple, le vent va considérablement modifier la température apparente d'un sol humide).

3 Le domaine micro-onde permet de travailler dans toutes les conditions météorologiques et même la nuit Comme les systèmes micro-ondes mesurent la constante diélectrique des sols, qui est directement liée à la teneur en eau, les recherches se sont rapidement portées sur l'évaluation de l'humidité du sol avec le radar, les diffusiomètres ou bien des radiomètres. Ces systèmes offrent, lorsqu ils sont utilisés à basse fréquence, l'avantage supplémentaire : - d'être opérationnels dans toutes les conditions météorologiques (les mesures ne sont pas beaucoup affectées par l'atmosphère et les nuages) - et d être capables de pénétrer la végétation, et de fonctionner pendant la nuit. Enfin, dans le soucis d'être exhaustif, une nouvelle approche, s'appuyant sur des mesures du champ de gravité de l'espace, indiquerait les changements de la colonne d'eau avec une résolution spatiale de 500 km ou davantage. Lorsqu'elle est appliquée, cette méthode montre que le champ de gravité évolue dans plusieurs domaines, mais sa relation avec le stockage de l'eau doit encore être clairement démontré et validé (Han et al. 2005). Micro-ondes : un outil de surveillance de l'humidité du sol: état actuel Pourtant les SAR n ont jamais été utilisés en routine - fréquence temporelle trop faible - effets de speckle - sensibilité élevée à la distribution géométrie des éléments diffusants L approche la plus répandue repose sur l'utilisation de radars à synthèse d'ouverture(sar). Ces systèmes permettent des mesures par tous les temps avec une résolution spatiale fine (dizaines de mètres). Toutefois, ils sont contraints, comme la plupart des systèmes à haute résolution, par l'obligation de fonctionner à une fréquence temporelle assez faible (c'est-àdire, 35 jours pour le satellite européen ERS-1, lancé en 1991), ce qui n'est pas vraiment compatible avec des exigences hydrologique ou bien par l utilisation des modèles de prévisions météorologiques. La caractéristique la plus indésirable du SAR est liée à la nature cohérente du signal à cause de la conception du système lui-même. En conséquence, les images SAR sont soumises à de fortes et rapides variations du signal : effets de "speckle" ainsi qu à une sensibilité élevée à la distribution géométrie des éléments diffusants (feuilles, troncs, surface du sol, etc) de la surface. La diffusion peut être due à la couverture végétale (distribution de l'eau dans la canopée) ou à la surface du sol (diffusion des surface lorsqu'elles sont mouillées, et diffusion de volume lorsque l onde pénètre à l'intérieur resté sec et est rediffusée à une plus grande profondeur). La conséquence directe de ces perturbations est que le signal est au moins autant sensible à la rugosité de la surface qu à son l'humidité (voir aussi Wigneron et al. 1999). Ces effets sont aussi tributaires de la fréquence utilisée. Toutes ces difficultés inhérente à l instrument peuvent expliquer pourquoi, bien que plusieurs vols SAR aient été entrepris depuis 1977, ils n ont jamais été utilisé ni dans un mode standard et de routine, ni pour fournir des cartes de l'humidité du sol. Pour éviter les perturbations de rugosité et de la végétation, une approche reposant sur la détection des changements a été utilisées avec un succès relatif (Moran et al. 2002).

4 plusieurs auteurs produisent régulièrement des cartes de l'humidité des sols avec un diffusiomètre dans de nombreuses régions du globe, mais surtout dans des zone arides et semi-arides. Les sondeurs microondes passifs permettent de déduire l'humidité du sol, mais dans une bande : -protégée - sensible à l'humidité du sol lorsque l'atmosphère est transparente et que la végétation joue un rôle limité sensibilité 1 K Dans la bande L, la résolution spatiale est proportionnelle au diamètre de l'antenne ce qui est un défi technique très important Toutefois, la couverture temporelle est encore souvent un problème. L'utilisation de diffusiomètres offre un compromis intéressant. La résolution spatiale est beaucoup plus grossière (des dizaines de kilomètres), mais avec une plus large fauchée permettant raisonnablement d obtenir une couverture tous les 4-6 jours en moyenne. De plus Il offre l avantage d'être beaucoup moins soumis au speckle (en moyenne). L'effet de la végétation est dans ce cas encore significative et correspond en gros à la réponse de la bande C (ERS-1), cette bande est la fréquence la plus basse actuellement disponible pour les diffusiomètres en orbite. Ainsi, la plupart des résultats intéressants ont été obtenus sur les zones arides et semi-arides où la végétation et l'humidité des sols sont de toute façon très fortement corrélés. L'influence de la rugosité de surface est également importante et il est préférable d opérer en utilisant la détection des changements. La dernière possibilité dans le domaine micro-ondes est d utiliser des radiomètres. La technique est ancienne et bien maîtrisée, de nombreux capteurs s'appuient sur des sondeurs micro-ondes passifs. Pour en déduire l'humidité du sol, ces systèmes offrent le meilleur compromis s ils sont utilisés dans les basses fréquences, comme cela a été démontré au début des années 1970 avec la très courte mission Skylab. Toutefois, pour être efficace, il faut travailler dans une bande protégée pour éviter les fréquences radio indésirables (RFI) et les émissions humaines ; cette bande doit aussi être sensible à l'humidité du sol lorsque l'atmosphère est transparente et que la végétation joue un rôle limité. Dans la bande L, les émissivités peuvent varier de près de 0,5 pour un sol très humide à près de 1 pour un très sec, ce qui correspond à une fourchette de K en termes de température de brillance. Pour un instrument typique, la sensibilité est généralement de l'ordre de 1 K, ce qui donne un équivalent de niveaux d'humidité du sol discernables. Comme les températures émises ne sont pas mesurées de façon cohérente, la rugosité de surface et la structure de la végétation jouent un rôle réduit par rapport à un système actif. Donc, on se demande pourquoi la bande L n a pas été utilisée largement avant lorsqu il a été prouvé qu elle était la plus efficace pendant les campagnes de mesure terrain et aéroportées (Schmugge et al. 1988). La raison est liée à une limitation inhérente: la résolution spatiale est proportionnelle au diamètre de l'antenne et inversement proportionnelle à la longueur d'onde. Pour une longueur d'onde de 21 cm, parvenir à 40-km de résolution à une altitude de 750 km, nécessite une antenne d'environ 8 m de diamètre, ce qui est un très important défi technique. Ainsi, les recherches se sont poursuivies avec fréquence plus élevée, comme sur le Scanning Multichannel Microwave Radiometer (SMMR, exploité entre 1978 et 1987, 6,6 GHz; Kerr et Njoku 1990), le capteur spectral Microwave Imager (SSM / I, une série de satellites disponible à partir de 1987, 19 GHz) et maintenant de l'advanced Microwave Scanning Radiometer (AMSR, exploité régulièrement depuis 2002, 6,8 GHz; Njoku et Li 1999). Même si la fréquence n'était pas adaptée, de bons résultats ont été obtenus avec SMMR et AMSR-E (Njoku et Li 1999). Les limitations sont principalement liés au fait que la végétation devient rapidement opaque à ces fréquences et aux fréquences supérieures, ce qui signifie que le signal du sol (c'est-à-dire, l'humidité du sol) n'est plus

5 discernable. Par ailleurs, la fréquence n'est pas protégée et ce qui est lié, peut être polluée par des fréquences radio indésirables ; de plus la mesure sur un seul angle rend difficile, dans plusieurs cas, la séparation entre les contributions de la végétation et des sols sur le signal Le pas en avant Comment surmonter la question de la taille de l antenne? Les premiers essais ne sont pas satisfaisants Vers une antenne à plusieurs dimensions Proposition de SMOS et sélection à l ESA dans le cadre de l'earth Explorer Opportunity Mission (1998). Considérant la nécessité de faire des mesures de la bande L, plusieurs approches ont été testées pour surmonter la question de la taille de l antenne. Le premier a été lancé au début des années 1990 avec l'idée d'appliquer les techniques de la radio-astronomie (très grands tableaux et très grands interféromètres de référence) à la télédétection de la Terre. Le concept une-dimension, Electronically Scanned Thinned Array Radiometer (ESTAR) a été mis en œuvre dans une version aéroportée et a prouvé sa capacité à remplir les exigences (Le Vigne et al. 1994). Il s'agit d'un système déployable dans l'espace comme un ensemble de long bâtons parallèle offrant une résolution spatiale acceptable, mais au prix d une sensibilité réduite. En parallèle, une autre approche utilise une antenne gonflable (ou un parapluie déployable) à été étudiée au Jet Propulsion Laboratory (JPL) au Etats-Unis. Ces deux concepts ont été proposés à plusieurs reprises aux agences spatiales sans succès. Le concept semble être complexe à déployer et à terme offre un éventail trop limité de mesures (un seul angle et une seule fréquence). En 1991, un petit groupe de scientifiques et d experts en antennes a commencé à travailler pour l'agence spatiale européenne (ESA) sur le développement d'un instrument similaire, mais un travail en deux dimensions (Goutoule et al. 1996). Le concept a été nommée microwave imaging radiometer with aperture synthesis (MIRAS), un prototype a été construit et exploités (Bayle et al. 2002). Dès lors, le concept a évolué vers un instrument de mesure qui a été proposé à l'esa (Kerr 1998), sous le nom de Soil Moisture and Ocean Salinity (SMOS) Mission. La mission a été sélectionnée et est actuellement en cours. Il s'agit d'un projet de l'esa conduit avec des contributions de la France et l'espagne. SMOS est prévu pour un lancement en 2009, dans un avenir très proche (Kerr et al. 2001). De façon similaire, une proposition de mission a été soumise à la National Aeronautics and Space Administration (NASA) aux Etats-Unis :Hydrospheric Mission (Hydros; Entekhabi et al. 2004). Cette mission s'est appuyée sur une antenne déployable pouvant tourner, celle-ci est reliée à la fois à un radiomètre et à un diffusiomètre.

6 Spécifications de l instrument SMOS SMOS est un instrument en forme de Y constitué de 69 antennes élémentaires régulièrement espacées le long des bras, fournissant à chaque étape d'intégration, une image complète de la surface de la Terre (environ km) à (1) 2 polarisations ou (2) en polarisation totale (Kerr et al. 2001). La résolution spatiale moyenne au sol est de 43 km et le globe est entièrement traduit en images deux fois (orbites ascendante et descendante) tous les 3 jours à 6 AM et 6 PM heure solaire locale. Comme le satellite se déplace en orbite, tout point de la surface est traduit en image sous plusieurs angles, fournissant ainsi la signature angulaire du pixel. La beauté du concept est ainsi qu'une résolution spatiale raisonnable est obtenue; toutefois, cela se fait au prix d'une sensibilité réduite. De plus, les pixels sont souvent considérés sous des angles et des polarisations différentes. L'information angulaire est ensuite utilisée pour séparer les différentes contributions (sol-végétation) du signal (Wigneron et al. 2000). Humidité du sol de la zone racinaire L approche directe avec des fréquences basses permet d atteindre la couche en profondeur mais est pénalisée par la résolution spatiale L'approche indirecte s appuie sur des techniques d'assimilation La principale objection faite à la télédétection de l'humidité du sol est que la mesure directe ne concerne que la couche en surface.. Par exemple, pour la bande X, les seuls premiers mm sont sondés. Pour la bande L, 4-5 cm sont sondés en moyenne (en fonction des caractéristiques et de l'état selon les sols. Comme il est toutefois nécessaire de connaître la valeur totale disponible d'eau dans la zone non saturée, une approche directe a été envisagée avec des fréquences encore plus basses (longueurs d'onde de plusieurs mètres) de manière à atteindre des couches plus profondes. Cela pose de gros problèmes en termes de résolution spatiale (quelques centaines de km) et d effets ionosphériques. Ainsi, cette option n'est pas retenue à l heure actuelle. L'approche indirecte peut être, soit d'utiliser les modifications de la gravité (à condition que la méthode soit correctement validée et qu une résolution spatiale grossière (centaines de km) soit acceptable, soit de s'appuyer sur des techniques d'assimilation. Ces dernières utilisent des modèles pour déduire l'humidité du sol de la zone racinaire en utilisant des mesures régulière de la surface ainsi que des conditions de forçage. L approche «assimilation» a été validée en utilisant des simulations ainsi que des données de terrain. La véritable limitation porte sur les possibilités des modèles ainsi que sur la qualité des données d'entrée. Expression de besoin Il faut améliorer la résolution spatiale et maintenir une fréquence d échantillonnage temporelle élevée Dans cette quête d'information détaillée sur l'humidité du sol, de nombreuses exigences en matière de données ne sont que partiellement remplies. Par exemple, la zone non saturée n est que partiellement sondée lorsque nous utilisons les méthodes actuellement disponibles. Certains besoins, notamment en hydrologie, ne peuvent être satisfaits qu en améliorant la résolution spatiale, mais toujours avec une fréquence d'échantillonnage temporelle élevée. Depuis l'espace, ce n'est pas simple,

7 la désagrégation : utiliser de l'information externe pour redistribuer l'humidité moyenne de la zone dans le pixel mais l approche la plus prometteuse est sans doute d'utiliser de l'information externe pour redistribuer l'humidité moyenne de la zone dans le pixel: ce que l'on appelle la désagrégation. Plusieurs études ont récemment démontré la faisabilité de cette approche avec les données SMOS (Pellenq et al. 2003; Merlin et al. 2006), désormais la validation avec des vraies données pourra être bientôt effectuée. Mises en garde Des questions se posent encore. Lorsque les vraies données SMOS seront diffusées : - il sera possible de les aborder - des problèmes inattendus peuvent se révéler quelques problèmes «attendus» : La surface couverte par l eau libre dans le pixel l eau contenue dans la végétation et interceptée par la canopée la topographie Ce n'est pas notre intention de dire ici que tout est résolu de façon satisfaisante. Il ya encore un certain nombre de questions qui devront faire l objet d études avant qu un produit «humidité du sol» à l échelle mondiale soit distribué en routine. Ainsi les interférences radio (RFI) peuvent être un problème, en particulier si la protection est réduite à l'avenir, c est un vrai sujet de préoccupation. Les problèmes sont actuellement étudiés, ils sont bien identifiés et référencées dans la littérature, mais, évidemment aussi longtemps que les données réelles (SMOS ou autres) ne seront pas diffusées, des conclusions définitives et / ou des solutions ne seront pas disponibles et certains problèmes inattendus peuvent apparaitre. Actuellement, les problèmes sont bien documentés. Tout d'abord, la limitation la plus strictes est l hétérogénéité du pixel parce que ses composantes peuvent présenter de différences de comportement très importantes. La surface couverte par l'eau libre dans le pixel, par exemple, doit être connue (avec une précision supérieure à 2%) pour atteindre la précision globale de 4% du volume de l'humidité du sol, les surfaces et les masses d'eau peuvent être variables en fonction de la saison ou de la météo. Deuxièmement, la végétation n'est pas totalement opaque à la bande L, et lorsque la quantité d eau intégrée est supérieure à 4-5 kg / m2, extraire les valeurs d'humidité du sol sera une démarche difficile et approximative. Ainsi, la forêt aura un impact sur le signal. On peut noter à ce niveau que des études récentes ont montré que le principal contributeur dans la bande L est une forêt dont les branches des arbres ne sortent pas aussi rapidement que les feuilles, d'où la réduction de l effet saisonnier (Ferrazzoli et al. 2002). De plus, les feuilles mortes des arbres sur le sol peuvent se comporter comme un corps noir et masquer efficacement le signal du sol. Au cours des événements pluvieux, l'interception de l'eau par la canopée peut augmenter artificiellement la teneur en eau apparente de la végétation. Troisièmement, la topographie va entraîner une modification de comportement angulaire, alors que, quatrièmement, la neige et les sols

8 la neige, le givre, la glace présente sur les sols gelés vont induire différents signaux qui, s'ils ne sont pas pris en compte, vont produire des estimations erronées. Cinquièmement, les zones urbaines, les roches et autres surfaces dures ne sont pas pleinement connues en matière d émissivité. Enfin, et en général, une bonne estimation des valeurs d 'humidité du sol demandera une connaissance a priori de la surface et de son état, la qualité de l'estimation sera lié à la qualité des données d'entrée (Kerr et al. 2005). Il doit également être a noté que des systèmes comme SMOS apporteront des aspects spécifiques et complexes tels que la reconstruction d'image (Anterrieu 2004), ce qui est toujours un défi. Conclusion et perspectives SMOS : un concept novateur Qui sera amélioré Vers un SMOS à plus haute résolution spatiale Plusieurs pistes sont à l étude Un challenge technique en voie de réussite Un instrument très attendu Après de nombreuses tentatives infructueuses, une mission spatiale pour mesurer l'humidité des sols est maintenant sur le départ. Les informations actuellement disponibles nous rendent confiants : un successeur opérationnel de SMOS est actuellement à l'étude. Néanmoins, SMOS en répondant à certaines questions, ne satisfait pas encore à tous les besoins des scientifiques en matière de données, les études doivent donc se poursuivre. Le plus important, est probablement d améliorer la résolution spatiale de SMOS. Le concept actuel est proche de l'optimum, augmenter la longueur des bras améliorerait la résolution spatiale mais dégraderait la sensibilité de manière significative au point que l instrument ne présenterait plus aucune utilité. Ainsi, d'autres techniques telles que l utilisation de la désagrégation, devront être développées. Pour être plus efficace, un futur SMOS pourrait tirer profit de deux types d approche : soit être multi-fréquences, soit d être couplé avec un système actif. Il est prévu que ces solutions soient testées à l'aide de capteurs existants : Advanced Diffusiomètre (ASCAT) et AMSR-E) lorsque SMOS sera en fonctionnement. Une autre approche pour améliorer la résolution spatiale pourrait être d'utiliser des antennes encore plus grande si un jour il est possible de les déployer de manière efficace dans l'espace. Dans ce cas, pour résoudre les ambiguïtés et améliorer la système, il sera probablement nécessaire d ajouter de nouvelles fréquences, tout en conservant une source active. Cette démarche permettrait également de faire un pas en direction de la cryosphère, un autre élément clé du bilan de l eau et de l énergie à l échelle de la planète. Il a été indiqué dans la proposition SMOS que le concept fournirait un nouveau type de capteur, ouvrirait un champ de mesure totalement original et ouvrirait ainsi la voie pour le suivi opérationnel de l'eau dans les sols, fournissant ainsi un outil très attendu rendant possible la gestion des ressources en eau et le suivi du cycle de l'eau à l échelle globale.

9

SPOT4 (Take 5) : Sentinel-2 avec deux ans d avance

SPOT4 (Take 5) : Sentinel-2 avec deux ans d avance SPOT4 (Take 5) : Sentinel-2 avec deux ans d avance Olivier Hagolle Mercredi 6 février 2012 Sentinel-2 : révolution du suivi de la végétation par télédétection 13 bandes spectrales, résolution 10m à 20m,

Plus en détail

Activité 1 : Rayonnements et absorption par l'atmosphère - Correction

Activité 1 : Rayonnements et absorption par l'atmosphère - Correction Activité 1 : Rayonnements et absorption par l'atmosphère - Correction Objectifs : Extraire et exploiter des informations sur l'absorption des rayonnements par l'atmosphère terrestre. Connaitre des sources

Plus en détail

Cartes de l étendue des eaux libres liés aux inondations Guide des produits

Cartes de l étendue des eaux libres liés aux inondations Guide des produits Cartes de l étendue des eaux libres liés aux inondations Guide des produits Contexte Les crues ont parfois des effets dévastateurs sur la vie humaine, les infrastructures, l économie, les espèces sauvages

Plus en détail

Évolution du climat et désertification

Évolution du climat et désertification Évolution du climat et désertification FACTEURS HUMAINS ET NATURELS DE L ÉVOLUTION DU CLIMAT Les activités humaines essentiellement l exploitation de combustibles fossiles et la modification de la couverture

Plus en détail

3 - Description et orbite d'un satellite d'observation

3 - Description et orbite d'un satellite d'observation Introduction à la télédétection 3 - Description et orbite d'un satellite d'observation OLIVIER DE JOINVILLE Table des matières I - Description d'un satellite d'observation 5 A. Schéma d'un satellite...5

Plus en détail

Le réchauffement climatique, c'est quoi?

Le réchauffement climatique, c'est quoi? LE RECHAUFFEMENT CLIMATIQUE Le réchauffement climatique, c'est quoi? Le réchauffement climatique est l augmentation de la température moyenne à la surface de la planète. Il est dû aux g az à effet de serre

Plus en détail

La (les) mesure(s) GPS

La (les) mesure(s) GPS La (les) mesure(s) GPS I. Le principe de la mesure II. Equation de mesure GPS III. Combinaisons de mesures (ionosphère, horloges) IV. Doubles différences et corrélation des mesures V. Doubles différences

Plus en détail

La modélisation, un outil pour reconstituer (et prédire) climat et végétation

La modélisation, un outil pour reconstituer (et prédire) climat et végétation La modélisation, un outil pour reconstituer (et prédire) climat et végétation Quels rôles jouent les surfaces continentales dans le système climatique? Nathalie de Noblet-Ducoudré nathalie.de-noblet@lsce.ipsl.fr

Plus en détail

Rayonnements dans l univers

Rayonnements dans l univers Terminale S Rayonnements dans l univers Notions et contenu Rayonnements dans l Univers Absorption de rayonnements par l atmosphère terrestre. Etude de documents Compétences exigibles Extraire et exploiter

Plus en détail

Document d Appui n 3.3. : Repérage ou positionnement par Global Positionning System G.P.S (extrait et adapté de CAMELEO 2001)

Document d Appui n 3.3. : Repérage ou positionnement par Global Positionning System G.P.S (extrait et adapté de CAMELEO 2001) Document d Appui n 3.3. : Repérage ou positionnement par Global Positionning System G.P.S (extrait et adapté de CAMELEO 2001) 1. Présentation du GPS Le GPS (Global Positionning System=système de positionnement

Plus en détail

Présentation du projet SMOS et du CATDS

Présentation du projet SMOS et du CATDS Présentation du projet SMOS et du CATDS François Bermudo Chef de projet SMOS CNES pied de page 1/ 1 LE PROGRAMME SMOS La mission SMOS a été sélectionnée comme «Mission d Opportunité» du programme Earth

Plus en détail

Synthèse SYNTHESE - 1 - DIRECTION GENERALE DE L ENERGIE ET DU CLIMAT. Service du climat et de l efficacité énergétique

Synthèse SYNTHESE - 1 - DIRECTION GENERALE DE L ENERGIE ET DU CLIMAT. Service du climat et de l efficacité énergétique DIRECTION GENERALE DE L ENERGIE ET DU CLIMAT Service du climat et de l efficacité énergétique Observatoire national sur les effets du réchauffement climatique Synthèse SYNTHESE Prise en compte de l'élévation

Plus en détail

Réunion de lancement du projet LEFE DEPHY2

Réunion de lancement du projet LEFE DEPHY2 Réunion de lancement du projet LEFE DEPHY2 Développement et Evaluation des PHYsiques des modèles atmosphériques BILAN 45 participants 25 CNRM, 12 LMD, 4 LGGE, 2LA, 1 LSCE, 1 GET 8-9-10 septembre 2014 Observatoire

Plus en détail

RESERVOIR MONITORING A PARTIR D IMAGES SATELLITES APPLICATIONS POUR LES ACTIVITÉS AMONT DE SONATRACH EN ALGÉRIE

RESERVOIR MONITORING A PARTIR D IMAGES SATELLITES APPLICATIONS POUR LES ACTIVITÉS AMONT DE SONATRACH EN ALGÉRIE RESERVOIR MONITORING A PARTIR D IMAGES SATELLITES APPLICATIONS POUR LES ACTIVITÉS AMONT DE SONATRACH EN ALGÉRIE Johanna GRANDA (1), Alain ARNAUD (1) et Azzédine BOUDIAF (2) (1) ALTAMIRA INFORMATION S.L.,

Plus en détail

L inégale répartition de l énergie solaire est à l origine des courants atmosphériques

L inégale répartition de l énergie solaire est à l origine des courants atmosphériques L inégale répartition de l énergie solaire est à l origine des courants atmosphériques I/ Objectif : Dans la partie 2 du programme de seconde «enjeux planétaires contemporains : énergie et sol», sous partie

Plus en détail

AFFAIBLISSEMENT DÛ AUX NUAGES ET AU BROUILLARD

AFFAIBLISSEMENT DÛ AUX NUAGES ET AU BROUILLARD Rec. UIT-R P.84- RECOMMANDATION UIT-R P.84- AFFAIBLISSEMENT DÛ AUX NUAGES ET AU BROUILLARD (Question UIT-R /3) Rec. UIT-R P.84- (99-994-997) L'Assemblée des radiocommunications de l'uit, considérant a)

Plus en détail

LES SERVICES ET UTILISATION DU RADAR

LES SERVICES ET UTILISATION DU RADAR LES SERVICES ET UTILISATION DU RADAR A partir du grade : et programme examen du grade et supérieurs 1. FONCTIONNEMENT DES RADAR : Les radars de contrôles aériens sont des instruments de télédétection utilisés

Plus en détail

Prédiction de couverture de champ radioélectrique pour les réseaux radiomobiles : L apport du Système d Information Géographique ArcInfo 8

Prédiction de couverture de champ radioélectrique pour les réseaux radiomobiles : L apport du Système d Information Géographique ArcInfo 8 Prédiction de couverture de champ radioélectrique pour les réseaux radiomobiles : L apport du Système d Information Géographique ArcInfo 8 Christine TURCK 1 * et **, Christiane WEBER**, Dominique THOME*

Plus en détail

Science et technologie : Le truc de Newton

Science et technologie : Le truc de Newton Science et technologie : Le truc de Newton Une caractéristique fondamentale de la science c est le lien étroit qui l unit à la technologie. La science cherche les règles du monde matériel et la technologie

Plus en détail

CULTe Le samedi 9 février2008 à 15h. Conf 1 : WIFI, les bases

CULTe Le samedi 9 février2008 à 15h. Conf 1 : WIFI, les bases CULTe Le samedi 9 février2008 à 15h Conf 1 : WIFI, les bases 1) Principes de fonctionnement (antennes, fréquences, emetteurs/recepteurs, point d'accés) a) Les grandes classes de fréquences HF, 300 Khz

Plus en détail

Surveillance et Detection des Anomalies. Diagnostic d une digue: rappel méthodologique

Surveillance et Detection des Anomalies. Diagnostic d une digue: rappel méthodologique Surveillance et Detection des Anomalies Diagnostic d une digue: rappel méthodologique issu de l expérience d EDF Jean-Paul BLAIS Service Géologie - Géotechnique EDF 1 La méthodologie utilisée par EDF,

Plus en détail

Sillage Météo. Notion de sillage

Sillage Météo. Notion de sillage Sillage Météo Les représentations météorologiques sous forme d animation satellites image par image sont intéressantes. Il est dommage que les données ainsi visualisées ne soient pas utilisées pour une

Plus en détail

UE 503 L3 MIAGE. Initiation Réseau et Programmation Web La couche physique. A. Belaïd

UE 503 L3 MIAGE. Initiation Réseau et Programmation Web La couche physique. A. Belaïd UE 503 L3 MIAGE Initiation Réseau et Programmation Web La couche physique A. Belaïd abelaid@loria.fr http://www.loria.fr/~abelaid/ Année Universitaire 2011/2012 2 Le Modèle OSI La couche physique ou le

Plus en détail

Dans cette définition, il y a trois notions clés: documents, requête, pertinence.

Dans cette définition, il y a trois notions clés: documents, requête, pertinence. Introduction à la RI 1. Définition Un système de recherche d'information (RI) est un système qui permet de retrouver les documents pertinents à une requête d'utilisateur, à partir d'une base de documents

Plus en détail

CONSEIL DE L'EUROPE COMITÉ DES MINISTRES RECOMMANDATION N R (83) 6 DU COMITÉ DES MINISTRES AUX ÉTATS MEMBRES

CONSEIL DE L'EUROPE COMITÉ DES MINISTRES RECOMMANDATION N R (83) 6 DU COMITÉ DES MINISTRES AUX ÉTATS MEMBRES COSEIL DE L'EUROPE COMITÉ DES MIISTRES RECOMMADATIO R (83) 6 DU COMITÉ DES MIISTRES AUX ÉTATS MEMBRES SUR LES MESURES D'ÉCOOMIE D'ÉERGIE DAS LES ÉQUIPEMETS SPORTIFS (adoptée par le Comité des Ministres

Plus en détail

possibilités et limites des logiciels existants

possibilités et limites des logiciels existants possibilités et limites des logiciels existants Dominique Groleau CERMA, UMR CNRS 1563, Ecole d Architecture de Nantes Journée thématique SFT- IBPSA, Outils de simulation thermo-aéraulique du bâtiment.

Plus en détail

Projet SENTINELLE Appel àprojets «CO 2»Déc. 2007

Projet SENTINELLE Appel àprojets «CO 2»Déc. 2007 Projet SENTINELLE Appel àprojets «CO 2»Déc. 2007 Philippe de DONATO Université de Lorraine/CNRS Co-auteurs: C. PRINET, B. GARCIA, H. LUCAS, Z. POKRYSZKA, S. LAFORTUNE, P. FLAMANT, F. GIBERT, D. EDOUART,

Plus en détail

Travaux Pratiques. Sondage Radar de Vénus

Travaux Pratiques. Sondage Radar de Vénus Travaux Pratiques Sondage Radar de Vénus Introduction Vénus est la deuxième planète en partant du Soleil. Elle se trouve entre Mercure et la Terre. Vénus est une planète tellurique tout comme la Terre.

Plus en détail

Grille de planification Expédition météo. Spécialiste de la cartographie Graffiti de ce que l équipe sait de la météorologie (10 minutes).

Grille de planification Expédition météo. Spécialiste de la cartographie Graffiti de ce que l équipe sait de la météorologie (10 minutes). Grille de planification Expédition météo Spécialiste de l atmosphère Spécialiste des vents Spécialiste des nuages Spécialiste de la cartographie Graffiti de ce que l équipe sait de la météorologie (10

Plus en détail

MANUEL UTILISATEUR DU RECEPTEUR HAICOM HI-303MMF

MANUEL UTILISATEUR DU RECEPTEUR HAICOM HI-303MMF MANUEL UTILISATEUR DU RECEPTEUR HAICOM HI-303MMF 1 SOMMAIRE DU MANUEL UTILISATEUR I. LE POSITIONNEMENT PAR GPS..3 II. INTRODUCTION - GPS HAICOM HI-303MMF... 4 III. COMPOSITION DU PACK GPS...5 IV. INSTALLATION

Plus en détail

août La météo Congrès provincial de l AEFNB Journée de perfectionnement professionnel

août La météo Congrès provincial de l AEFNB Journée de perfectionnement professionnel août La météo Congrès provincial de l AEFNB Journée de perfectionnement professionnel Bienvenue Tribond - La danse de la pluie L oeil dans la météo A yous que la météo fit dans mon programme Météo everywhere

Plus en détail

Monitoring de surface de sites de stockage de CO 2 SENTINELLE. (Pilote CO2 de TOTAL Lacq-Rousse, France) Réf. : ANR-07-PCO2-007

Monitoring de surface de sites de stockage de CO 2 SENTINELLE. (Pilote CO2 de TOTAL Lacq-Rousse, France) Réf. : ANR-07-PCO2-007 Monitoring de surface de sites de stockage de CO 2 (Pilote CO2 de TOTAL Lacq-Rousse, France) SENTINELLE Réf. : ANR-07-PCO2-007 Ph. de DONATO (INPL-CNRS) (Coordonnateur) PARTENAIRES Durée : 3 ans + 7 mois

Plus en détail

Projet de traitement d'image - SI 381 reconstitution 3D d'intérieur à partir de photographies

Projet de traitement d'image - SI 381 reconstitution 3D d'intérieur à partir de photographies Projet de traitement d'image - SI 381 reconstitution 3D d'intérieur à partir de photographies Régis Boulet Charlie Demené Alexis Guyot Balthazar Neveu Guillaume Tartavel Sommaire Sommaire... 1 Structure

Plus en détail

Nb. De pages : 24 MANGO. Manuel d'utilisation. Version 1.2. décembre 2010

Nb. De pages : 24 MANGO. Manuel d'utilisation. Version 1.2. décembre 2010 N. de page : 1 MANGO Manuel d'utilisation Version décembre 2010 N. de page : 2 Table des matières 1.Présentation...3 Description technique... 3 2.Caractéristiques techniques...5 Aspect technique d'une

Plus en détail

Chapitre 1 : Qu est ce que l air qui nous entoure?

Chapitre 1 : Qu est ce que l air qui nous entoure? Chapitre 1 : Qu est ce que l air qui nous entoure? Plan : 1. Qu est ce que l atmosphère terrestre? 2. De quoi est constitué l air qui nous entoure? 3. Qu est ce que le dioxygène? a. Le dioxygène dans la

Plus en détail

Stockage de chaleur solaire par sorption : Analyse et contrôle du système à partir de sa simulation dynamique

Stockage de chaleur solaire par sorption : Analyse et contrôle du système à partir de sa simulation dynamique Stockage de chaleur solaire par sorption : Analyse et contrôle du système à partir de sa simulation dynamique Kokouvi Edem N TSOUKPOE 1, Nolwenn LE PIERRÈS 1*, Lingai LUO 1 1 LOCIE, CNRS FRE3220-Université

Plus en détail

Technique de pointe. Une autoconsommation efficace de l'électricité solaire

Technique de pointe. Une autoconsommation efficace de l'électricité solaire Technique de pointe Une autoconsommation efficace de l'électricité solaire Concernant les installations photovoltaïques destinées aux particuliers, jusqu à présent il n a pas été fait de distinction en

Plus en détail

Equipement d un forage d eau potable

Equipement d un forage d eau potable Equipement d un d eau potable Mise en situation La Société des Sources de Soultzmatt est une Société d Economie Mixte (SEM) dont l activité est l extraction et l embouteillage d eau de source en vue de

Plus en détail

Chapitre 18 : Transmettre et stocker de l information

Chapitre 18 : Transmettre et stocker de l information Chapitre 18 : Transmettre et stocker de l information Connaissances et compétences : - Identifier les éléments d une chaîne de transmission d informations. - Recueillir et exploiter des informations concernant

Plus en détail

PROJET ACCLIMATE ETUDE SIM-CLIM THEME 3 Etude bilan des possibilités d une simulation climatique régionale

PROJET ACCLIMATE ETUDE SIM-CLIM THEME 3 Etude bilan des possibilités d une simulation climatique régionale Commission de l Océan Indien Projet ACCLIMATE 1 PROJET ACCLIMATE ETUDE SIM-CLIM THEME 3 Etude bilan des possibilités d une simulation climatique régionale Résumé Commission de l Océan Indien Projet ACCLIMATE

Plus en détail

Les fusées Ariane. Par Jennifer MOULLET, 3 3

Les fusées Ariane. Par Jennifer MOULLET, 3 3 Les fusées Ariane Par Jennifer MOULLET, 3 3 Sommaire: I) le contexte A: recommencer après un échec B: de nombreux enjeux internationaux et un grand succès II) présentation des fusées A: Généralités B:

Plus en détail

Assemblée générale. Nations Unies A/AC.105/C.1/L.320

Assemblée générale. Nations Unies A/AC.105/C.1/L.320 Nations Unies A/AC.105/C.1/L.320 Assemblée générale Distr. limitée 30 octobre 2012 Français Original: anglais et russe Comité des utilisations pacifiques de l espace extra-atmosphérique Sous-Comité scientifique

Plus en détail

Mesure de Salinité Réalisation d'un conductimètre

Mesure de Salinité Réalisation d'un conductimètre Kourou Novembre 2010. MANGOTECHNO Mesure de Salinité Réalisation d'un conductimètre Frédéric BOUCHAR (TENUM Toulouse) Version 1.0 Table des matières 1.Introduction...3 2.Qu'est-ce que la salinité?...3

Plus en détail

Annexe 3 Captation d énergie

Annexe 3 Captation d énergie 1. DISPOSITIONS GENERALES 1.a. Captation d'énergie. Annexe 3 Captation Dans tous les cas, si l exploitation de la ressource naturelle est soumise à l octroi d un permis d urbanisme et/ou d environnement,

Plus en détail

Le Soleil. Structure, données astronomiques, insolation.

Le Soleil. Structure, données astronomiques, insolation. Le Soleil Structure, données astronomiques, insolation. Le Soleil, une formidable centrale à Fusion Nucléaire Le Soleil a pris naissance au sein d un nuage d hydrogène de composition relative en moles

Plus en détail

INSTRUMENTATIONS OCÉANOGRAPHIQUES MÉTÉOROLOGIQUES ET HYDROLOGIQUES DÉVELOPPÉES PAR LA SOCIÉTÉ SAFARE-CROUZET

INSTRUMENTATIONS OCÉANOGRAPHIQUES MÉTÉOROLOGIQUES ET HYDROLOGIQUES DÉVELOPPÉES PAR LA SOCIÉTÉ SAFARE-CROUZET DOCUMENT 4.7. INSTRUMENTATIONS OCÉANOGRAPHIQUES MÉTÉOROLOGIQUES ET HYDROLOGIQUES DÉVELOPPÉES PAR LA SOCIÉTÉ SAFARE-CROUZET Jean-Jacques PESANDO Ingénieur Chef des Projets Océanographiques Société SAFARE-CROUZET

Plus en détail

L utilisation du lidar terrestre en foresterie. Richard Fournier Département de géomatique appliquée

L utilisation du lidar terrestre en foresterie. Richard Fournier Département de géomatique appliquée L utilisation du lidar terrestre en foresterie Richard Fournier Département de géomatique appliquée Problématique Inventaire traditionnel : photographie aérienne imagerie satellitaire relevés manuels sur

Plus en détail

La combinaison. naturelle DAIKIN ALTHERMA HYDRIDE POMPE À CHALEUR CHAUFFAGE ET EAU CHAUDE SANITAIRE. Informations préliminaires

La combinaison. naturelle DAIKIN ALTHERMA HYDRIDE POMPE À CHALEUR CHAUFFAGE ET EAU CHAUDE SANITAIRE. Informations préliminaires La combinaison naturelle DAIKIN ALTHERMA HYDRIDE POMPE À CHALEUR CHAUFFAGE ET EAU CHAUDE SANITAIRE Informations préliminaires 2 Le futur c'est maintenant 3 et le futur est plus respectueux de l'environnement,

Plus en détail

4 ème PHYSIQUE-CHIMIE TRIMESTRE 1. Sylvie LAMY Agrégée de Mathématiques Diplômée de l École Polytechnique. PROGRAMME 2008 (v2.4)

4 ème PHYSIQUE-CHIMIE TRIMESTRE 1. Sylvie LAMY Agrégée de Mathématiques Diplômée de l École Polytechnique. PROGRAMME 2008 (v2.4) PHYSIQUE-CHIMIE 4 ème TRIMESTRE 1 PROGRAMME 2008 (v2.4) Sylvie LAMY Agrégée de Mathématiques Diplômée de l École Polytechnique Les Cours Pi e-mail : lescourspi@cours-pi.com site : http://www.cours-pi.com

Plus en détail

METEOROLOGIE CAEA 1990

METEOROLOGIE CAEA 1990 METEOROLOGIE CAEA 1990 1) Les météorologistes mesurent et prévoient le vent en attitude à des niveaux exprimés en pressions atmosphériques. Entre le niveau de la mer et 6000 m d'altitude, quels sont les

Plus en détail

LASER DOPPLER. Cependant elle n est pas encore utilisée en routine mais reste du domaine de la recherche et de l évaluation.

LASER DOPPLER. Cependant elle n est pas encore utilisée en routine mais reste du domaine de la recherche et de l évaluation. LASER DOPPLER INTRODUCTION La technique qui utilise l effet Doppler à partir d un faisceau laser est l une des seules qui permette d enregistrer en continu le reflet de la perfusion superficielle de tissus

Plus en détail

Fiche-conseil C5 Production d eau chaude sanitaire

Fiche-conseil C5 Production d eau chaude sanitaire Service d information sur les économies d énergie Fiche-conseil C5 Production d eau chaude sanitaire 1 Préparation de l eau chaude sanitaire 2 1) Différents systèmes de production A Chaudière combinée

Plus en détail

Superstrat tout Dielectrique Pour le Contrôle de l Ouverture Angulaire d'une Antenne à Double Polarisation

Superstrat tout Dielectrique Pour le Contrôle de l Ouverture Angulaire d'une Antenne à Double Polarisation URSI-France Journées scientifiques 26/27 mars 2013 Superstrat tout Dielectrique Pour le Contrôle de l Ouverture Angulaire d'une Antenne à Double Polarisation All Dielectric Superstrate to Control the Half-Power-BeamWidth

Plus en détail

Utilisation des matériaux magnétostrictifs filaires comme capteurs de mesure de champ magnétique

Utilisation des matériaux magnétostrictifs filaires comme capteurs de mesure de champ magnétique Utilisation des matériaux magnétostrictifs filaires comme capteurs de mesure de champ magnétique Eric CRESCENZO 1 Evagelos HRISTOFOROU 2 1) IXTREM 9 rue Edouard Denis Baldus, F-711 CHALON SUR SAONE Tél

Plus en détail

B- Météorologie. En présence de cumulus alignés en bande parallèles vous prévoyez un vent: R : de même direction que les alignements

B- Météorologie. En présence de cumulus alignés en bande parallèles vous prévoyez un vent: R : de même direction que les alignements B- Météorologie Nuages Brouillard Les brouillards côtiers sont du type: R : brouillard d'advection Il y a brouillard dès que la visibilité est inférieure à: R : 1 km Les facteurs favorisant l'apparition

Plus en détail

Evaluation de la variabilité d'un système de mesure

Evaluation de la variabilité d'un système de mesure Evaluation de la variabilité d'un système de mesure Exemple 1: Diamètres des injecteurs de carburant Problème Un fabricant d'injecteurs de carburant installe un nouveau système de mesure numérique. Les

Plus en détail

LA TÉLÉDETECTION EN AGRICULTURE. par Bruno Tisseyre 1

LA TÉLÉDETECTION EN AGRICULTURE. par Bruno Tisseyre 1 1 LA TÉLÉDETECTION EN AGRICULTURE par Bruno Tisseyre 1 RÉSUMÉ Avec la médiatisation des applications développées à partir des drones, la télédétection appliquée à l'agriculture fait aujourd hui beaucoup

Plus en détail

Projet Pédagogique Conférence interactive HUBERT REEVES Vendredi 13 mars 2015-14 H

Projet Pédagogique Conférence interactive HUBERT REEVES Vendredi 13 mars 2015-14 H Projet Pédagogique Conférence interactive HUBERT REEVES Vendredi 13 mars 2015-14 H Page 1 DES CONFERENCES QUI ENRICHISSENT LES PROGRAMMES SCOLAIRES : Objectifs principaux : Acquérir et approfondir des

Plus en détail

Jeunes en Apprentissage pour la réalisation de Nanosatellites au sein des Universités et des écoles de l enseignement Supérieur

Jeunes en Apprentissage pour la réalisation de Nanosatellites au sein des Universités et des écoles de l enseignement Supérieur PROJET JANUS Jeunes en Apprentissage pour la réalisation de Nanosatellites au sein des Universités et des écoles de l enseignement Supérieur Contact : alain.gaboriaud@cnes.fr OBJECTIFS Satellites Etudiants

Plus en détail

Sorgho grain sucrier ensilage L assurance sécheresses

Sorgho grain sucrier ensilage L assurance sécheresses Sorgho grain sucrier ensilage L assurance sécheresses Sorgho grain sucrier Itinéraire cultural Type de sol et préparation avant semis Le sorgho grain sucrier est relativement peu exigeant par rapport au

Plus en détail

COMMENT CONSTRUIRE UN CRIB A MAÏS?

COMMENT CONSTRUIRE UN CRIB A MAÏS? COMMENT CONSTRUIRE UN CRIB A MAÏS? Par Philippe et Marie-Noëlle LENOIR Un couple du Volontaires du Progrès qui travaille à GALIM Département des Bamboutos, Province de l Ouest, nous adresse cette fiche

Plus en détail

4. Résultats et discussion

4. Résultats et discussion 17 4. Résultats et discussion La signification statistique des gains et des pertes bruts annualisés pondérés de superficie forestière et du changement net de superficie forestière a été testée pour les

Plus en détail

LES REGLES DE VOL VFR

LES REGLES DE VOL VFR LES REGLES DE VOL VFR 1. DEFINITION : Un pilote effectue un vol selon les règles de vol à vue ou VFR (Visual Flight Rules), lorsqu'il maintient son avion dans une configuration propre au vol (attitude,

Plus en détail

Architecture de réseau de senseurs : monitoring environnemental et écosystèmes forestiers

Architecture de réseau de senseurs : monitoring environnemental et écosystèmes forestiers Architecture de réseau de senseurs : monitoring environnemental et écosystèmes forestiers Présenté par : Ahmed Lakhssassi, Membres du GRMS : Marek Zaremba, Wojtek Bock et Larbi Talbi Département Informatique

Plus en détail

NC 35 Norme comptable relative aux états financiers consolidés

NC 35 Norme comptable relative aux états financiers consolidés NC 35 Norme comptable relative aux états financiers consolidés Champ d'application 1. La présente norme doit être appliquée à la préparation et à la présentation des états financiers consolidés d'un groupe

Plus en détail

Code de la publicité écologique

Code de la publicité écologique Code de la publicité écologique Code de la publicité écologique: Préambule Une société saine construit un avenir durable. De plus en plus, le souci de l'homme pour son environnement en constitue un élément

Plus en détail

AMTEC RESOURCES MANAGEMENT LTD. CREATION D UNE BANQUE DE DONNEES DONNEES GEOSPATIALES NATIONALE

AMTEC RESOURCES MANAGEMENT LTD. CREATION D UNE BANQUE DE DONNEES DONNEES GEOSPATIALES NATIONALE AMTEC RESOURCES MANAGEMENT LTD. CREATION D UNE BANQUE DE DONNEES GEOSPATIALE CREATION A D UNE L ECHELLE BANQUE NATIONAL DE DONNEES GEOSPATIALES NATIONALE 1 AMTEC RESOURCES MANAGEMENT LTD. P O Box 3463

Plus en détail

1S9 Balances des blancs

1S9 Balances des blancs FICHE 1 Fiche à destination des enseignants 1S9 Balances des blancs Type d'activité Étude documentaire Notions et contenus Compétences attendues Couleurs des corps chauffés. Loi de Wien. Synthèse additive.

Plus en détail

outils de mesure du climat intérieur (3) Le thermohygrographe à tambour : entretien et calibration

outils de mesure du climat intérieur (3) Le thermohygrographe à tambour : entretien et calibration outils de mesure du climat intérieur (3) Le thermohygrographe à tambour : entretien et calibration Faites revivre votre appareil. Votre thermohygrographe est-il toujours fonctionnel? Est-il encore aussi

Plus en détail

Comment peut-on produire du chauffage et de l'eau chaude à partir de l'air? EFFICACITÉ POUR LES MAISONS

Comment peut-on produire du chauffage et de l'eau chaude à partir de l'air? EFFICACITÉ POUR LES MAISONS Comment peut-on produire du chauffage et de l'eau chaude à partir de l'air? Découvrez la gamme Aquarea de Panasonic Pompe à chaleur Source Air CONÇUE POUR LES MAISONS Une pompe à chaleur Aquarea avec Source

Plus en détail

Principes généraux de la modélisation de la dispersion atmosphérique

Principes généraux de la modélisation de la dispersion atmosphérique Principes généraux de la modélisation de la dispersion atmosphérique Rémy BOUET- DRA/PHDS/EDIS remy.bouet@ineris.fr //--12-05-2009 1 La modélisation : Les principes Modélisation en trois étapes : Caractériser

Plus en détail

TP Détection d intrusion Sommaire

TP Détection d intrusion Sommaire TP Détection d intrusion Sommaire Détection d intrusion : fiche professeur... 2 Capteur à infra-rouge et chaîne de mesure... 4 Correction... 14 1 Détection d intrusion : fiche professeur L'activité proposée

Plus en détail

M. GUILLAUME ^ Alimentation en eau potable /} ( de la Ville de Metz Implantation de nouvelles stations de pompage dans la région de La Maxe-Thur;y

M. GUILLAUME ^ Alimentation en eau potable /} ( de la Ville de Metz Implantation de nouvelles stations de pompage dans la région de La Maxe-Thur;y M. GUILLAUME ^ Alimentation en eau potable /} ( de la Ville de Metz Implantation de nouvelles stations de pompage dans la région de La Maxe-Thur;y 15 Octobre 1954 BUREAU DE RECHERCHES GEOLOGIQUES GEOPHYSIQUES

Plus en détail

Application de technologies innovantes pour la gestion des ressources en eau

Application de technologies innovantes pour la gestion des ressources en eau Application de technologies innovantes pour la gestion des ressources en eau Ir. V. TIGNY and Ir. C. Adriaensen GIM nv/sa Presentation GIM Jeudis de l'aquapôle - 01/12/2011 1 Sommaire 1. GIM 2. Technologies

Plus en détail

Chapitre 1: Facteurs d'échelle

Chapitre 1: Facteurs d'échelle Chapitre 1: Facteurs d'échelle Des considérations générales sur la taille des objets ou des êtres vivants et leur influence sur différents paramètres, permettent d'établir simplement quelques lois ou tendances,

Plus en détail

Champ électromagnétique?

Champ électromagnétique? Qu est-ce qu un Champ électromagnétique? Alain Azoulay Consultant, www.radiocem.com 3 décembre 2013. 1 Définition trouvée à l article 2 de la Directive «champs électromagnétiques» : des champs électriques

Plus en détail

Détecteur de mouvement

Détecteur de mouvement Détecteur de mouvement D é t e c t e u r d e m o u v e m e n t - P a g e 1 Détecteur de mouvement sans fil par infrarouge (IRP-9) Introduction... 2 Identification des pièces... 2 Témoin lumineux et bouton

Plus en détail

Un accueil de qualité :

Un accueil de qualité : Un accueil de qualité : Mercredi 08 Juin 2011, dans l après-midi, notre classe de 3 ème de Découverte Professionnelle s est rendue sur le site de THALES ALENIA SPACE à CANNES LA BOCCA. Nous étions accompagnés

Plus en détail

www.boutiquesolaire.com

www.boutiquesolaire.com INFORMATIONS SUR LES PRODUITS 03 / 2013 POWERBANKS CHARGEURS SOLAIRES Powerbanks Chargeurs solaires Cellules solaires pour Powerbanks CELLULES SOLAIRES POUR POWERBANKS www.boutiquesolaire.com CONTENU Powerbanks

Plus en détail

Caractéristiques et débits de votre ligne ADSL

Caractéristiques et débits de votre ligne ADSL Une documentation Côtière Informatique Mise à jour du 20/01/2014 Caractéristiques et débits de votre ligne ADSL Sommaire : 1) La face cachée de la technologie ADSL2+ page 1 2) Les caractéristiques de sa

Plus en détail

Société de Geo-engineering

Société de Geo-engineering Gestion de la maintenance des réseaux le géoréférencement inertiel direct, technologie automatisée d'acquisition d'objets 2D / 3D vers les SIG Société de Geo-engineering Activité d'expertise et d'ingénierie

Plus en détail

Agriculture paysanne durable: innovations et meilleures pratiques aux fins de transposition et de reproduction à plus grande échelle

Agriculture paysanne durable: innovations et meilleures pratiques aux fins de transposition et de reproduction à plus grande échelle Méthodes innovantes d amélioration sylvo-pastorale: Le cas du projet de lutte participative contre la désertification et de réduction de la pauvreté dans les écosystèmes arides et semi-arides des hauts

Plus en détail

LA VIDÉOSURVEILLANCE SANS FIL

LA VIDÉOSURVEILLANCE SANS FIL LA VIDÉOSURVEILLANCE SANS FIL Par Garry Goldenberg ALVARION garry.goldenberg@gk-consult.com INTRODUCTION Dans un monde de plus en plus sensible aux problèmes de sécurité, les systèmes de vidéosurveillance

Plus en détail

CARACTÉRISTIQUES COMMUNES À TOUS LES MODÈLES

CARACTÉRISTIQUES COMMUNES À TOUS LES MODÈLES CARACTÉRISTIQUES COMMUNES À TOUS LES MODÈLES Le cœur du produit de pointe que nous avons étudié et réalisé pour le secteur médical est représenté par le nouveau thermostat électronique HACCP, de série

Plus en détail

Mesures de PAR. Densité de flux de photons utiles pour la photosynthèse

Mesures de PAR. Densité de flux de photons utiles pour la photosynthèse Densité de flux de photons utiles pour la photosynthèse Le rayonnement lumineux joue un rôle critique dans le processus biologique et chimique de la vie sur terre. Il intervient notamment dans sur les

Plus en détail

La salinité de surface de la mer à partir de l espace. Un point de vue canadien

La salinité de surface de la mer à partir de l espace. Un point de vue canadien La salinité de surface de la mer à partir de l espace Un point de vue canadien La salinité de surface de la mer à partir de l espace: Un point de vue canadien Un rapport préparé par B. J. Topliss 1, J.F.R.

Plus en détail

X-Rite RM200QC. Spectrocolorimètre d'imagerie portable

X-Rite RM200QC. Spectrocolorimètre d'imagerie portable Spectrocolorimètre d'imagerie portable X-Rite RM200QC Le spectrocolorimètre d'imagerie RM200QC d X-Rite permet d'établir un lien entre l'apparence de la couleur et la couleur des matériaux des lots entrants

Plus en détail

modélisation solide et dessin technique

modélisation solide et dessin technique CHAPITRE 1 modélisation solide et dessin technique Les sciences graphiques regroupent un ensemble de techniques graphiques utilisées quotidiennement par les ingénieurs pour exprimer des idées, concevoir

Plus en détail

Le drone en forêt : Rêve ou réalité de performance?

Le drone en forêt : Rêve ou réalité de performance? Le drone en forêt : Rêve ou réalité de performance? Denis Cormier, ing.f., M.Sc. et Udaya Vepakomma, PhD Colloque 2015, Ass. forestière Vallée du St-Maurice 5 mai 2015, Golf Le Mémorial, Shawinigan Agenda

Plus en détail

Les stations météo Vantage Pro2.

Les stations météo Vantage Pro2. Les stations météo Vantage Pro2. La précision et la grande variété des mesures à un prix abordable par tous. Nos stations météo Vantage Pro sont de très bonne qualité, polyvalentes et évolutives. Elles

Plus en détail

Les formations en cycle ingénieur

Les formations en cycle ingénieur Les formations en cycle ingénieur Eau, environnement, aménagement Ce domaine forme des ingénieurs capables d'explorer et d'organiser l'espace (surface et sous-sol), d'exploiter durablement les ressources

Plus en détail

Compte rendu des utilisations du calculateur TITAN au LACy

Compte rendu des utilisations du calculateur TITAN au LACy Le Laboratoire de l Atmosphère et des Cyclones (LACy) UMR (8105) Université de la Réunion CNRS Météo France 15 avenue René Cassin, 97715 Saint Denis messag.,cedex 9 Compte rendu des utilisations du calculateur

Plus en détail

La gestion à long terme des déchets de haute activité et/ou de longue durée de vie. Options

La gestion à long terme des déchets de haute activité et/ou de longue durée de vie. Options La gestion à des déchets de haute activité et/ou de longue durée de vie Options Options possibles pour la gestion à 2 Option zéro ou statu quo : maintien de la situation actuelle Mise en forages profonds

Plus en détail

Etudes des nuages et de la convection autour des dépressions intenses des moyennes latitudes

Etudes des nuages et de la convection autour des dépressions intenses des moyennes latitudes Etudes des nuages et de la convection autour des dépressions intenses des moyennes latitudes Jérôme DREANO 28 Février 2014 1 Introduction Dans le modèle LMDZ, les paramétrisations physiques des nuages

Plus en détail

Comparaison des performances d'éclairages

Comparaison des performances d'éclairages Comparaison des performances d'éclairages Présentation Support pour alimenter des ampoules de différentes classes d'efficacité énergétique: une ampoule LED, une ampoule fluorescente, une ampoule à incandescence

Plus en détail

Monitoring et suivi du comportement des chaussées

Monitoring et suivi du comportement des chaussées Monitoring et suivi du comportement des chaussées Pierre Hornych Juliette Blanc IFSTTAR - LAMES 1/xx MONITORING ET SUIVI DU COMPORTEMENT DES CHAUSSÉES DÉVELOPPEMENTS RÉCENTS ET PERSPECTIVES Introduction

Plus en détail

Rapport. Mesures de champ de très basses fréquences à proximité d antennes de stations de base GSM et UMTS

Rapport. Mesures de champ de très basses fréquences à proximité d antennes de stations de base GSM et UMTS Rapport Mesures de champ de très basses fréquences à proximité d antennes de stations de base GSM et UMTS A.AZOULAY T.LETERTRE R. DE LACERDA Convention AFSSET / Supélec 2009-1 - 1. Introduction Dans le

Plus en détail

GESTION ET VALORISATION DES CENDRES DE CHAUFFERIES BOIS

GESTION ET VALORISATION DES CENDRES DE CHAUFFERIES BOIS GESTION ET VALORISATION DES CENDRES DE CHAUFFERIES BOIS Stockage et Epandage Etude réalisée pour le compte de l ADEME par : SOLAGRO : M. Christian COUTURIER AQUASOL : M. Thierry BRASSET Coordination technique

Plus en détail

La gestion opérationnelle de la météosensibilité. La prévision météorologique et hydrologique au cœur de l Économie et de la Société

La gestion opérationnelle de la météosensibilité. La prévision météorologique et hydrologique au cœur de l Économie et de la Société La gestion opérationnelle de la météosensibilité La prévision météorologique et hydrologique au cœur de l Économie et de la Société La société METNEXT METNEXT en bref Notre métier : L assistance aux entreprises

Plus en détail

DEMONSTRATION AMIENS

DEMONSTRATION AMIENS THERMOGRAPHIE INFRAROUGE DES INSTALLATIONS ELECTRIQUE SUIVANT LE DESCRIPTIF TECHNIQUE APSAD D19 DEMONSTRATION AMIENS Page 1 / 18 Rapport de contrôle Client : DEMONSTRATION Lieu d'intervention : AMIENS

Plus en détail