Boucle au départ de Montcabrier vers le Château de Bonaguil et retour via Saint-Martin-le-Redon avec pour guide : Patrick M.

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1 Boucle au départ de Montcabrier vers le Château de Bonaguil et retour via Saint-Martin-le-Redon avec pour guide : Patrick M.

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3 Informations via le G.P.S. : - Point de rendez-vous Puy-L évêque à 8H30 puis transfert vers Montcabrier pour un départ prévu ver 09H00. La boucle est datée du mardi 14/05/2017 sous un ciel pluvieux puis sous un très beau soleil. L'enregistrement a eu lieu entre 08h56m et 15h36m. Cette balade a une longueur totale indicative de km. (Montée et tour du château de Bonaguil par les fossés non effectués.) Durée en mouvement : 04h40mn. (Donc à la vitesse moyenne en déplacement de 3,5 km/h.) Durée d enregistrement total : 06h40mn Ceci en incluant le temps de marche, la visite de la Tour de Mescalprés (10mn), l arrêt café de 20mn vers Bonaguil, l arrêt déjeuner à St-Martin-le-Redon (1h20) et le tour de l église de St Avit (10mn). Petit rappel: Sans le tour du château de Bonaguil par les fossés (Prévoir 40 mn en sus). Le point culminant de la balade est proche de 231 m et le plus bas à 91 m, soit une différence d'altitude de 140 m Cette balade démarre à 180 m à Montcabrier pour grosso modo 4.7 km de montée, 4.7 km de descente et 7,1 km de plat! Pour ce faire une idée de la difficulté, la pente globale (des montées) avoisine les 11 % Les dénivelés cumulés (on accumule les différences d'élévation) sont en gros respectivement de +702 m. - Les présents de RandoVal de Puy-L évêque pour cette boucle sont de 7 personnes le matin puis 11 l après-midi. Départ de Moncabrier 0,0 Km, départ à 09h00 Tour de Mescalprès à 3,7 Km, arrivée vers 10h00 Château de Bonaguil à 7,2 Km arrivée vers 11h00 St-Martin-le-Redon à 10,6 Km arrivée vers 12h15 Retour à Moncabrier 16,5 Km arrivée vers 15h40 Données GPS KeyMaze 500 de B. J. ************************* Voici quelques informations diverses via la toile (Internet) : 1) La Tour de Mescalprès : La tour de Mescalprès a été érigée au début du XIV e siècle, avant le début de la guerre de cent ans, (située dans un bois qui couvre la vallée de la Thèze) par des chevaliers pour protéger, avec les tours de Guiral et de Marnac, le «castrum de Pestillac». La tour était protégée par une enceinte qui a disparu. Il est possible que la tour n'ait plus été occupée après la fin de la guerre de Cent ans. La carte de Cassini de la seconde moitié du XVIII e siècle mentionne un hameau avec une tour en ruines. Le plan cadastral de 1837 ne montre plus que la tour. Un logis était adossé à la tour carrée comme le montre les arrachements visibles sur la tour. Cette tour haute de cinq niveaux (un sous-sol, 3 étages puis un étage de comble) était destinée à la défense avec des archères cruciformes. La tour se présente comme un donjon quadrangulaire, sans contrefort. La façade ouest était défendue par trois archères en croix pattée. La façade nord-est est percée de deux baies trilobées en partie haute. Des traces de bâtiments accolés sont visibles sur les façades est. Aucun document ne permet de préciser l'origine de cette tour. Mais, comme le montre les cheminées, les éviers et les fenêtres, elle était aussi une résidence. Son couronnement a été réalisé avec un dispositif affecté à l'usage de colombier au 19ème.

4 2) Le castrum de Pestilhac et la bastide de Montcabrier : Situés aux confins du Quercy et du Périgord dominant la vallée de la Thèze et face à la bastide de Montcabrier, était la résidence des barons de la Châtaigneraie. La seigneurie de Pestilhac était très importante au Moyen Âge. Elle comprenait les communes de Montcabrier, Cassagnes, Saint-Martinle-Redon, Duravel, Soturac et une partie de Saint-Caprais, Frayssinet-le-Gelas et Puy-l'Évêque. La famille de Pestilhac est connue depuis 1030 quand elle signe comme témoin la charte de donation de l église de Pescadoires à l abbaye de Moissac. Elle était liée à la famille de Gourdon. En 1108, Arnaud et Gausbert de Pestilhac sont les témoins à la signature du testament de Géraud de Gourdon. Des membres de la famille ont adhéré à l'hérésie «Cathare». Pendant la croisade des Albigeois, les membres de la famille de Pestilhac sont restés fidèles au comte de Toulouse. «Simon de Montfort» a saisi une grande partie de leurs biens vers 1214 dont le castrum de Pestillac et la terre de "Bonafous" qu'il a cédé à l'évêque de Cahors. Le castrum de Pestilhac leur est rendu en Au XIII e siècle, les membres de la famille portent le nom de leur château ou de leurs terres : «les Bonafous». En 1287, Amalvin de Pestilhac ne tient qu'une trente-deuxième partie du castrum avant que le roi lui impose un accord de paréage pour toute sa seigneurie. Le sénéchal de Quercy «Guy de Cabrier» fonde en 1298 une bastide à laquelle il a donné son nom : Montcabrier. Les relations entre les habitants de Pestilhac avec ceux de Montcabrier, entre les seigneurs de Pestilhac avec le roi de France sont vite devenues très mauvaises. En 1302, Amalvin de Pestillac relate de graves incidents. Il se plaint que les habitants de Montcabrier ont aidé des officiers du roi à s'emparer de Pestilhac. C'est probablement cette opposition permanente qui va conduire Amalvin de Pestillac à rejoindre le parti du roi d'angleterre. Il a été déclaré rebelle au roi de France en En 1346, il est allé à Bordeaux pour accueillir le comte de Derby (un Anglais). Pendant vingt ans il a pillé le pays. Revenant du siège de Domme en Dordogne, sa troupe est interceptée par celle de Montcabrier à Pomarède. Reconnu, il a été tué puis les vainqueurs sont allés prendre le castrum de Pestilhac et l'ont détruit sur décision royale. En 1356, un nouvel accord est passé annulant une partie de celui de Les Pestilhac sont redevenus les seuls seigneurs du castrum de Pestilhac. Les ruines de l'église et château de Pestillac sont inscrites au titre des monuments historiques en L'édifice a été classé au titre des monuments historiques en octobre ******************************** 3) Les Origines du Château de Bonaguil : Le lieu signifierait «Bonne Aiguille» ou «Bonne Eau» et désigne un site défensif sur un promontoire rocheux et escarpé de calcaire urgonien. Convenant parfaitement à l établissement d un château fort ce site est préféré aux éperons proches de plus grande altitude par la présence d'un point d'eau. Le château de Bonaguil est situé sur la commune de St Front-sur-Lémence à la charnière du Périgord et du Quercy. Il est actuellement la propriété de la commune de Fumel. Le château est classé monument Historique le 18 avril 1914 et la chapelle le 12 avril Le château de Bonaguil, avec les transformations de «Bérenger de Roquefeuil», intègre les dernières améliorations dans la construction des châteaux forts, mais la barbacane qui en protège l'entrée annonce les transformations qui vont être nécessaires pour résister à l'artillerie qui passait à la fin du XV e siècle des boulets de pierre aux boulets de fonte. Il est situé sur un éperon calcaire qui domine d'une trentaine de mètres le confluent de deux étroites vallées, sur un affluent de la thèze, appelée de trois noms :

5 - le ruisseau de Caupenne, - la petite Thèze et, - le ruisseau de Bonaguil. Le château présente la particularité de ne pas être sur une position stratégique : - Il ne défend pas une ville, ni le passage d'un fleuve, ni une vallée importante ou une route commerciale. (Il ne sera jamais attaqué). Sa construction débute au XIII è siècle puis il est entièrement repris à la fin du XVe siècle et au début du XVIe siècle par le baron Bérenger de Roquefeuil, qui lui ajoute tous les perfectionnements défensifs du Moyen Age finissant. Il intègre à partir de 1480 les derniers perfectionnements de la défense au moyen de l artillerie tant pour utiliser celle-ci que pour s'en prémunir : imposante barbacane couvrant l'accès au château, canonnières par dizaines tant dans les six tours que dans les courtines, chambres de tir casematées «voûtées» à l'abri des boulets adverses et permettant des feux bas et rasants, «moineau» casematé interdisant toute circulation au fond du grand fossé, terrasses d'artillerie étagées au pied du corps de place qui constituent autant d'enceintes successives à forcer, aménagement à des fins défensives d'une grotte naturelle située sous l'éperon rocheux toujours visible de nos jours. À son achèvement vers 1510 (soit après 40 ans de travaux), il apparaît cependant totalement obsolète. En effet, à cette époque du début de la Renaissance, les grandes familles nobles ainsi que le roi et ses proches commencent à construire les premiers châteaux sur la Loire et, dans tout le royaume, de nombreuses forteresses médiévales de la petite et moyenne aristocratie, même si elles conservent quelques dispositifs défensifs, sont peu à peu transformées en résidences d'agrément par abattage d'une partie des tours et des courtines afin de les ouvrir sur la lumière et sur la campagne. Hormis la perte de ses charpentes pendant la Révolution française, le château de Bonaguil est aujourd'hui dans un bon état de conservation. Il n'eut jamais à subir d'attaque et fut habité jusqu'à la Révolution. C est le neveu de Marguerite de Fumel, Joseph-Louis de Fumel qui en hérite en Il émigre dès octobre 1789, et le château est adjugé comme bien de la Nation. Tout le mobilier est dispersé, les toits, planchers et boiseries démontés en Lorsqu après Thermidor, la famille Fumel récupère le château, ils ne l habitent pas, et le vendent. Il passe de mains en mains jusqu à son achat en 1860 par la commune de Fumel, qui obtient le classement comme monument Historique en 1862 grâce à l architecte «Viollet de Duc» en admiration devant un tel ouvrage militaire médiéval et il envisage une restauration comme à Carcassonne. Mais les moyens manquent!... La commune de Fumel grâce à son Maire enthousiaste, fait procéder à quelques travaux de restauration par B. Cavailler en 1868 et par l architecte de l arrondissement A. Gilles en L architecte des Monuments historiques restaure le donjon de 1882 à D autres réparations ponctuelles ont lieu de 1898 à 1900, dont la couverture en lauzes de la guette du donjon qui est refaite en D autres travaux ont lieu en , 1977 et Une dérestauration partielle du donjon est effectuée en Pourquoi?... Mystère. ***************

6 4) Biographie de Béranger de Roquefeuil. Vue du Château de Bonaguil, fortifié par Béranger de Roquefeuil. Possédant une grande fortune et une vingtaine de châteaux en Rouergue et en Quercy, il est envoyé par son père pour servir comme page auprès du roi Louis XI et appartient au cercle des proches de ce dernier qui lui octroie une très confortable pension. Il épouse le 20 septembre 1477, au Château Royal d Ambroise, Anne du Tournel, fille de Pierre Guérin du Tournel de la maison de Chateauneuf-Randon et de Louise de Crussol, première dame d atours de la reine Charlotte de Savoie. Opposé à Louis XI à qui il reproche de vouloir réduire la puissance des nobles, il quitte la cour d'amboise en 1477 en réaction à l'exécution de Jacques d Armagnac ( ), duc de Nemours et comte de la Marche dont il était un des fidèles. Il s'installe alors dans ses châteaux de Blanquefort-sur-Briolance et de Castelnau-Montratier. Il hérite de son père en Il s'oppose alors aux villageois de Castelnau-Montratier en abolissant une charte qui ne taxait pas l'introduction dans la ville de marchandises en dessous d'un quarton de marchandises (soit 25 litres). Les bourgeois de la ville portent plainte auprès de la justice royale et Bérenger de Roquefeuil est condamné par la justice royale en Pour manifester sa puissance et sa révolte face au pouvoir royal il agrandit et fortifie le Château de Bonaguil qu il reçoit de son père et qui existait depuis le XIIIe siècle. Il en fait une forteresse impressionnante et imprenable par une armée médiévale. Il y intègre les ultimes avancées de l'art de la construction des châteaux forts. Il consacre quarante ans à ces travaux, bravant l'interdiction par Charles VII de la construction de fortifications privées. - "J'eslèveroi un castel que, ni mes vilains sujets ne pourront prendre, ni les anglais s'ils ont l'audace d'y revenir, voire les plus puissants soldats du Roy de France.". Il est inhumé en janvier 1530 dans la chapelle Saint-Michel de Bonaguil qu'il avait fait construire au pied du château. ********************** 5) Le village de Saint-Martin-le-Redon : Autour d une petite église médiévale, de la seconde moitié du XIIe siècle, remaniée à plusieurs reprises au cours des siècles. Celle-ci a été bâtie en pierre de taille. Son élévation occidentale s'achève en une tour-clocher qui présente encore de son élévation des vestiges de l'ancien clocher-mur. Enfin, elle a l'originalité de présenter deux portails : roman au sud de la nef et gothique à l'ouest. De belles maisons restaurées et fleuries du bourg attirent le regard du visiteur qui traverse trop rapidement ce petit village au creux de la vallée de la Thèze. La langue d Oc (occitan) est ici présente sur les plaques des rues et places.