EPARGNE INTERIEURE ET CROISSANCE ECONOMIQUE : CAS DU BENIN
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- Émilie St-Amour
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1 REPUBLIQUE DU BENIN = = = = MINISTERE DE L ENSEIGNEMENT SUPERIEUR ET DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE = = = = UNIVERSITE D ABOMEY CALAVI = = = = FACULTE DES SCIENCES ECONOMIQUES ET DE GESTION = = = = MEMOIRE DE MAÎTRISE ES SCIENCE ECONOMIQUE = = = = OPTION : Economie = = = = THEME : EPARGNE INTERIEURE ET CROISSANCE ECONOMIQUE : CAS DU BENIN Réalisé et soutenu par : Georges A. SOGLOHOUN Sous la direction de : Dr. Honorat SATOGUINA Enseignant chercheur à la FASEG/UAC
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3 DEDICACES A Dieu le tout puisant, conquérant et couronné de l univers ; Ma mère, Adjouavi AGOSSOU, je sais combien tu aurais aimé être à mes côtés aujourd hui, toi dont la vie n a pas donné la chance de nous voir grandir, merci pour nous avoir donné la vie Mon père Prosper SOGLOHOUN, qui nous a sus donné une bonne éducation, merci pour tous les sacrifices Ma seconde mère Marie TOGBE, qui nous a élevé et nous a donné son amour, que Dieu vous bénisse ; Mes sœurs et frères Eugénie, Eléonore, Antoine, Franck, Bruno, Bernadette Judith, Gabriele, Gisèle et Touwi voyez dans ce travail le fruit de vos efforts et un beau symbole de notre unité ; Mes amis Franck, Serge, Prudence, Ariel, Basile, Audrey, André, Kisito et les membres du REES merci pour l amour et le partage dont nous sommes faits preuve. Georges A. SOGLOHOUN I
4 REMERCIEMENTS Nos sincères et profondes reconnaissances à notre encadreur : Docteur Honorat SATOGUINA pour avoir accepté suivre ce travail et pour s y être impliqué véritablement malgré ses multiples occupations. Nos remerciement vont également à l endroit de : -Tout le corps professoral pour les sacrifices consentis aux fins de nous assurer une formation de qualité particulièrement : Au professeur Fulbert Gero AMOUSSOUGA, Doyen de la FASEG Dr ADANGUIDI, Vice Doyen de la FASEG A Monsieur Didier NOUKPO pour sa chaleureuse contribution dans le travail Au professeur Magloire LANHA -Aux familles SOGLOHOUN, KPAOSSOU, CLOHOUNTO et HADO -A tout le personnel de l administration de la FASEG -Au collègues du Réseau d Etude Economique et Sociale (REES) -Nos collègues de la promotion, singulièrement ceux de l option Economie II
5 LISTE DES TABLEAUX Tableau n 1 : Prédiction théorique sur le signe des coefficients des variables de l équation (2). 31 Tableau n 2 : Prédiction théorique sur le signe des coefficients des variables de l équation (4) Tableau n 3 : Taux de croissance des dépôts par type d institution financière de Tableau n 4: Structure du PIB Tableau n 5 : Evolution du taux d investissement par rapport au PIB (%) Tableau n 6 : système bancaire béninois en Tableau n 7: Résultats des tests de stationnarité sur les variables du modèle (2) 52 Tableau n 8 présentation des résultats de l équation (2).53 Tableau n 9: Principaux tests sur l équation (2)..54 Tableau n 10 : Résultats des tests d ADF sur les variables de l équation (4) 55 Tableau n 11 : Présentation des résultats du modèle (4). 56 Tableau n 12 : Principaux tests sur l équation (4)..57 Réalisé et soutenu par SOGLOHOUN Georges A 1
6 LISTE DES GRAPHIQUES Graphique 1 : Evolution du taux de croissance du PIB..43 Graphique 2 : Evolution de l épargne intérieure brute 45 Réalisé et soutenu par SOGLOHOUN Georges A 2
7 LISTE DES ABREVIATIONS ADF BCEAO BAD BCEAO BM BRVM CGAP CNE CNUCED EVIEWS FECECAM FENU IMF MCO NEPAD l Afrique. OMD ONG PAIDF PAS PIB PNUD PVD : Augmented Dickey Fuller. : Banque Centrale des Etats de l Afrique de l Ouest : Banque Africaine de Développement. : Banque Centrale des Etats de l Afrique de l Ouest. : Banque Mondiale. : Bourse Régionale de Valeurs Mobilières. : Consultative Group to Assist the Poor : Caisse Nationale d Epargne. : Conférence des Nations Unis sur le Commerce et le Développement. : Econometric views : Fédération des Caisses d Epargne et de Crédit Agricole Mutuel. : Fonds d Equipement des Nations Unies. : Institution de Micro Finance : Moindres Carrés Ordinaires. : Nouveau Partenariat pour le Développement de : Objectifs du Millénaire pour le Développement : Organisation Non Gouvernementale : Fonds Panafricain de Développement de l Afrique. : Programme d Ajustement Structurelle. : Produit Intérieur Brut : Programme des Nations Unies pour le Développement. : Pays en Voie de Développement. Réalisé et soutenu par SOGLOHOUN Georges A 3
8 SOMMAIRE Introduction 6 Chapitre1 : Cadre théorique et méthodologie de la recherche..10 Section 1 : Cadre théorique..10 Paragraphe 1 : Contexte de l étude et problématique.10 Paragraphe 2 : Objectifs et hypothèse de la recherche 17 Section 2 : Revue de littérature et méthodologie de la recherche 17 Paragraphe 1 : Revue de littérature..17 Paragraphe 2 : Méthodologie de la recherche 26 A- Choix des variables.26 B- Choix du modèle 26 C- Collecte des données..33 D-Traitement des données 33 Section 3 : Cadre opératoire 35 Paragraphe 1 : Condition de vérification de la première hypothèse..35 Paragraphe 2 : Condition de vérification de la deuxième hypothèse.36 Chapitre 2 : Evolution historique de l épargne intérieure, de la Croissance et analyse du financement des investissements publics 38 Section 1 : Analyse de l évolution de l épargne intérieure et de la croissance économique 38 Paragraphe1 : Analyse de l évolution de l épargne intérieure 38 Paragraphe2 : analyse de l évolution de la croissance économique.40 Paragraphe 3 : Analyse de la variation annuelle de la croissance et de l épargne intérieure 44 Section 2 : Analyse du financement des investissements au Bénin.46 Paragraphe 1 : Les investissements publics.46 Paragraphe 2 : Les investissements privés 47 Paragraphe 3 Un aperçu du système financier béninois..48 Réalisé et soutenu par SOGLOHOUN Georges A 4
9 Chapitre 3 : Présentation et analyse des résultats..52 Section 1 : Estimation et interprétation des résultats 52 Paragraphe 1 : Estimation des équations.52 A- Le modèle de l équation (2) 52 B- Le modèle de l équation (4)..55 Paragraphe 2 : Interprétation des résultats..58 A- Interprétation des résultats du modèle de l équation (2) 58 B- Interprétation des résultats du modèle de l équation (4).59 Section 2 : Validation des hypothèses...61 Paragraphe1 : Validation de la première hypothèse.61 Paragraphe 2 : Validation de seconde hypothèse.61 Recommandations 61 Conclusion...65 Réalisé et soutenu par SOGLOHOUN Georges A 5
10 INTRODUCTION Aujourd hui l ensemble des acteurs économiques participant aux politiques de développement s accordent à reconnaître, depuis une quinzaine d années, l échec des politiques de financement extérieur. Ces politiques de financement extérieur ont eu pour effet d accroître le niveau d endettement extérieur des pays en développement, ce qui a fini par pénaliser leur croissance. Et par ricochet maintient les pays en développement dans le gouffre de la pauvreté. En effet la hausse concomitante des taux d intérêt et des taux de change ont accéléré le service de la dette à partir des années 80 et a obligé plusieurs pays à ne plus honorer leurs engagements vis-à-vis de la dette. Cet incapacité à honorer le service de la dette à été à l origine de l initiative en faveur des pays pauvres très endettés en vue d alléger la dette de certains pays. Tout ceci ajouté à l instabilité politique de certains pays et la hausse du prix du pétrole ont engendré la crise économique et financière dans les années 80. Cette crise a secoué les pays d Afrique subsaharienne comme le Bénin. Au Bénin cette crise a été caractérisée par une baisse du PIB (-3% en 1989), un déficit chronique des finances publiques (-7,3% en 1989) avec une accumulation d arriérés tant extérieurs qu intérieurs, un effondrement du système bancaire et une perte de compétitivité. Des Programmes d Ajustement Structurel (PAS) et des plans de redressement ont été imposé par les bailleurs de fonds (FMI), dans le but d enrayer ces déséquilibres, de manière à assurer une reprise de la croissance. De façon Réalisé et soutenu par SOGLOHOUN Georges A 6
11 générale, il s agissait de prendre des mesures pour dynamiser le secteur privé et améliorer la gestion des ressources publiques. Les résultats escomptés restent cependant très mitigés. La mise en place de ces réformes s est avérée si contraignante sans tenir compte des dégâts sociaux que de nos jours des solutions alternatives à la dépendance des ressources extérieures telle que la promotion de l épargne intérieure commencent à être explorées. Ainsi, la diminution de l aide extérieure montre qu il est nécessaire de mobiliser des ressources intérieures. La mobilisation de l épargne intérieure sans constituer une solution miracle aux problèmes de développement permet d atteindre les objectifs de croissance de la production dans le cadre d un développement économique endogène. L histoire des faits économiques et sociaux révèle que le décollage des pays d Europe et des " pays miracles " d Asie et d Amérique a été rendu possible parce qu il a été précédé d une accumulation importante d épargne grâce à laquelle a été assuré le financement du développement. En Afrique, et en particulier au Bénin il y a une inadéquation des structures monétaires et financières par rapport aux exigences du développement. Le système financier est considéré dans la littérature économique comme étant dualiste avec la présence d un système financier formel et d un système financier informel basé sur des petits financements aux plus pauvres généralement. Ce qui ne permet pas d orienter l épargne vers les secteurs productifs. Au lendemain de la crise financière de juillet 2008, les pays africains à travers l union africaine ont commencé par demander aux pays développés de ne pas Réalisé et soutenu par SOGLOHOUN Georges A 7
12 fléchir pour ce qui concerne l aide à l Afrique, ce qui montre encore le degré de dépendance des pays africains en développement vis-à-vis des pays du nord. Nous avons voulu effectuer cette recherche dans le but de cerner la contribution à l analyse du rôle de l épargne intérieure dans la croissance économique au Bénin. Cette analyse permettra de suggérer une meilleure canalisation des ressources d épargne intérieure susceptible de financer l investissement en vue de la croissance économique au Bénin. Le travail se repartit en trois chapitres. Dans le premier chapitre il est question du cadre théorique et de la méthodologique de la recherche, dans le second chapitre, nous présenterons l évolution historique de l épargne intérieure, de la croissance et l analyse du financement des investissements. Enfin dans le troisième chapitre nous ferons la présentation et l analyse des résultats. Réalisé et soutenu par SOGLOHOUN Georges A 8
13 CHAPITRE PREMIER Cadre théorique et méthodologique de la recherche Réalisé et soutenu par SOGLOHOUN Georges A 9
14 Chapitre 1 : Cadre théorique et méthodologique de la recherche. Dans ce chapitre il est question de situer le cadre de l étude, de poser la problématique et de présenter une synthèse des différentes conceptions théoriques et empiriques sur le rôle de l épargne intérieure sur la croissance, et enfin, d exposera la méthodologie choisie. Section 1 : Cadre théorique. Paragraphe 1 : Contexte de l étude et problématique. En 1776, dans Recherche sur la nature et causes de la richesse des nations Adam SMITH disait en ces thèmes «. Le principe qui nous porte à épargner, c est le désir d améliorer notre sort ; désir qui est en général calme et sans passion, mais qui naît avec nous et ne nous quitte qu au tombeau» pour montrer le rôle décisif de l épargne dans la croissance économique mis en évidence dans les pays industriels. Ainsi l épargne constitue la renonciation à une consommation présente dans le but d accroître la consommation future. Mais ce désir calme et sans passion peut être motivé par certaines politiques économiques (de taux d intérêt) dont leurs mises en place dans les pays Africains leur permettra d entamer un développement économique. L analyse des sources de la croissance a montré que les " pays miracles " d Asie et d Amérique devaient une large part de leur croissance à l importance de leur épargne, de leur système financier et des investissements effectués tant dans le capital humain et matériel. Pris collectivement, les pays en développement avaient, en 1992, fortement intensifié leur politique de mobilisation de l épargne intérieure. Dans les années 50 et 60, l une des thèses fondamentales des stratégies de développement classique soutenait que l expression des investissements Réalisé et soutenu par SOGLOHOUN Georges A 10
15 indispensable à une croissance soutenue des revenus était inséparable d une action majeure pour accroître la part de l épargne dans le PIB. Plusieurs arguments ont été avancés pour montrer le rôle théorique de l épargne dans la croissance économique. Harrod (1939) et Domar (1946) ont étudié les rapports entre la croissance et les besoins en capital. Leur modèle se fonde sur l hypothèse que la production de toute unité économique dépend du montant de capital qui y est investi. L investissement donne lieu à un effet revenu (ΔYd = ΔI /s) du côté de la demande et un effet capacité du côté de l offre (ΔYo = I / v) ; oū s et v sont le taux d épargne et le coefficient de capitale (K / Y). A l équilibre, ΔYd = ΔYo, donc ΔI/I = s /v. Le taux de variation de l investissement est égal au rapport entre le taux d épargne et le coefficient de capital. On voit dans ce modèle le rôle de l épargne ou plus précisément le taux d épargne : en effet l investissement (ΔI / I) et donc la croissance sont d autant plus élevés que le taux d épargne est élevé. Kaldor (1956), développe un modèle visant à démontrer la stabilité de la croissance économique, dans la mesure où la propension à épargner varie en fonction de la répartition des revenus. Dans ce modèle la propension à épargner des capitalistes est plus importante que celle des ménages ; le taux d épargne est une fonction croissante de la part du profit dans le revenu national ; la stabilité de la croissance est due à la flexibilité des salaires et profit par rapport au revenu national. En cas de pénurie de main-d œuvre, il y a risque de surchauffe de Réalisé et soutenu par SOGLOHOUN Georges A 11
16 l économie. Dans ce cas, les salaires augmentent et les profits par rapport au PIB diminuent ; ce qui entraîne une baisse du taux d épargne. Pour SOLOW (1956) les capacités de production par tête augmentent tant que l épargne par tête dépasse la dépréciation du capital par tête. Il en ressort que la capacité de production dépend positivement du taux d épargne. Des auteurs comme Adam Smith, David Ricardo, et J. Stuart Mill pensent que l épargne est la principale source de croissance et d accumulation du capital. D. Romer (1986) et Lucas (1986) pensent qu une augmentation du taux de l épargne augmente pour toujours le taux de croissance de l économie. Pour Keynes (1930), l investissement et non l épargne est le moteur de la machine économique. Selon lui l investissement engendre l épargne en élevant le produit selon le principe du multiplicateur d investissement. Selon J. Atkinson Hobson (1889), une épargne excessive peut entraîner une crise de surproduction générale. Des études empiriques montrent que sur la période en Allemagne, la croissance était de 3,6% en moyenne pour un taux d épargne de 12,5%. En France on a respectivement 1,1% et 13,6%. Toutefois ces modèles théoriques ne permettent pas de conclure à une relation claire entre épargne et croissance. Le sens de causalité est encore mal compris. En réalité, il y a une certaine corrélation entre épargne et investissement. L épargne constitue donc une source de financement de l investissement. La crise économique et financière traversé par le Bénin au cours des années 80 et qui était caractérisée par une baisse du PIB, un déficit chronique des finances publiques, un effondrement du système bancaire et une perte de Réalisé et soutenu par SOGLOHOUN Georges A 12
17 compétitivité ; a contraint les autorités du pays à adopter en 1989 un vaste Programme d Ajustement Structurel (PAS). La mise en œuvre de cette option a été marquée notamment par un désengagement graduel de l Etat des activités de production. Aujourd hui l Etat béninois se consacre pour l essentiel à la régulation de l économie, à l investissement ; en mettant l accent sur la création d un environnement macroéconomique sain ; toutes choses nécessaires au développement du secteur privé. Depuis lors, le pays a renoué avec la croissance économique avec une amélioration des finances publiques. Le système bancaire a été restructuré. Les mouvements inflationnistes ont été plus ou moins jugulés et la croissance s est quelque peu accélérée ; pourtant celle ci se révèle insuffisante. Les exportations des biens primaires sont limitées en quantité et en qualité du fait de la faible compétitivité, en conséquence le financement interne de l économie reste en deçà des besoins tandis que le financement extérieur qui le relaie reste soumis à des contraintes. De ce qui précède, il ressort que l économie béninoise demeure fragile. En dépit des bons résultats obtenus, les conditions de vie de la population ne se sont pas améliorées pour autant. Dans son rapport de 2005, le PNUD place le Bénin au 162 eme rang sur 177 pays couverts. Alors qu en 2001, le Bénin occupait la 147 eme place sur 162 pays. Pire, la réalisation des OMD semble compromise. Le tiers de la population béninoise (environ 34%) souffre de la pauvreté monétaire et 47% de diverses formes de dénuement. Réalisé et soutenu par SOGLOHOUN Georges A 13
18 Les analyses faites par différentes études s accordent à dire qu il ne sera véritablement possible de réduire la pauvreté qu avec un taux de croissance à deux chiffres à un effort de développement constant. De cela, les gouvernants africains ont pris conscience. De plus en plus, les gouvernements africains se préoccupent de mobiliser leurs ressources intérieures. Au sommet de l Union Africaine (U.A.) tenu en juillet 2008 au Ghana, les dirigeants du continent ont lancé une initiative destinée à exploiter les ressources locales pour financer le développement des infrastructures africaines. Jusqu à très récemment, la plupart des conférences et sommets internationaux qui se penchaient sur le financement du développement économique et social de l Afrique s occupaient généralement des moyens de mobiliser de plus importantes ressources extérieures. Cela est entrain de changer. Comme le note le rapport 2007 de la CNUCED (Conférence des Nations Unie sur le Commerce et le Développement) Une dépendance excessive vis-à-vis des flux de capitaux étrangers rend les pays africains vulnérables aux chocs extérieurs. De plus les bailleurs de fonds imposent des conditions si contraignantes. Ainsi des solutions alternatives à la dépendance extérieure (promotion de l épargne intérieure) commencent sérieusement à être explorées pour pallier la diminution des flux de capitaux extérieurs. Le fonds panafricain de développement des infrastructures (PAIDF) qui entre dans le cadre du Nouveau Partenariat pour le Développement de l Afrique (NEPAD), le plan du développement du continent, cherche à trouver des ressources principalement auprès des fonds de pensions publics et privés et des sociétés de services fiduciaires de l Afrique. On estime que l Afrique subsaharienne a le taux d épargne le plus bas du monde en développement. Bien que les chiffres varient d un pays à l autre, selon les estimations de la Banque mondiale (BM), Réalisé et soutenu par SOGLOHOUN Georges A 14
19 l épargne intérieure brute de la région se situe en moyenne en 2005 à 18 % du Produit Intérieur Brute (PIB), contre 26% en Asie du sud et 43% environ en Asie orientale et dans les pays du pacifique. Dans certains pays ce taux est à la baisse. Bien que quelques pays aient atteint des taux d épargne élevés. Ces taux sont loin des besoins d investissement de 25% du PIB nécessaire pour réduire la pauvreté d ici à Il y a de nombreuses causes à ce faible taux d épargne en Afrique, dont des services financiers inadéquats, l éloignement physique des institutions bancaires et des exigences de dépôts et de soldes minimums élevés font que la majorité de la population n a pas accès aux services bancaires. Selon un rapport 2007 de la banque mondiale, ouvrir un compte au Cameroun exige un dépôt de 700 dollars, somme supérieure au revenu annuel de nombreux camerounais. En conséquence, seulement 20% des familles africaines détiennent un compte en banque. Selon Samuel GAVI, économiste principal pour l Afrique à la CNUCED de Genève, en Afrique, de nombreuses activités économiques se déroulent dans le secteur informel. De nombreux Africains conservent encore la plus grande partie de leur épargne sous forme de bétails, de stocks de marchandises destinées au commerce, de bijoux Les données sont peu nombreuses mais certains experts estiment qu environ 80% des avoirs détenus par les ménages le sont sous forme non financière. (Afrique Renouveau, ONU, vol 22#3 octobre 2008). Réalisé et soutenu par SOGLOHOUN Georges A 15
20 Selon le rapport 2004 du Fonds d Equipement des Nations Unis (FENU) au Rwanda environ comptes d épargne avec livret, dont le montant moyen de dépôt était de 57 dollars, avaient mis près de 40 millions de dollars en circulation en Le FENU expliquait que l utilisation appropriée de ces fonds sous forme de produits de crédit pourrait avoir un effet démultiplicateur pour l économie du Rwanda bien que le montant puisse paraître relativement insignifiant. Au Bénin à la suite de la réforme du secteur financier opérée dans les années 1990, le gouvernement a introduit un programme de caisses d épargne rurales pour mieux servir les pauvres. Le FENU notait dans son rapport 2004 que l économie a connu une croissance annuelle de 5% au cours des cinq dernières années à la suite de ces interventions. Il ajoutait qu une bonne politique financière et la mise en place de systèmes d épargne surs, de taux d épargne accessible et que les investissements intérieurs accrus stimuleraient la croissance de l économie béninoise. Selon le rapport 2005 du Département des affaires économiques et sociales des Nations Unie, développer l épargne et s assurer qu elle est orientée vers des investissements productifs est essentiel pour la croissance économique. C est pour apporter une contribution à la recherche des sources de croissance à travers l épargne que nous avons envisagé dans le cadre de notre mémoire de maîtrise en économie ce travail de recherche. Bénin? Quel est l effet de l épargne intérieure sur la croissance économique au Réalisé et soutenu par SOGLOHOUN Georges A 16
21 Comment l épargne intérieure influence-t-elle la croissance économique concrètement? Paragraphe 2 : Objectifs et hypothèses de la recherche. A- Objectifs : L objectif général de la recherche est d étudier l impact de l épargne intérieure sur les performances de croissance du Bénin. De façon spécifique, Il s agira de : Déterminer l impact de l épargne intérieure sur la croissance économique au Bénin. Tester l influence de l épargne orientée vers l investissement sur la croissance. Réalisé et soutenu par SOGLOHOUN Georges A 17
22 B- Hypothèses : Pour atteindre ces objectifs, nous formulons deux hypothèses. L épargne intérieure améliore la croissance économique au Bénin. L épargne orientée vers l investissement (crédit à l économie) impacte positivement la croissance économique. Section 2 : Revue de littérature et méthodologie de la recherche. Paragraphe 1 : Revue de littérature Dans cette partie, nous nous intéresserons aux études théoriques sur l influence de l épargne sur la croissance économique à travers l investissement. Ensuite une attention sera portée sur les études empiriques effectuées par quelques auteurs sur le sujet. L épargne est considérée comme la renonciation à une consommation présente pour accroitre la consommation future. En effet le revenu des ménages est affecté soit à la consommation soit à l épargne. Mais depuis plus de deux siècles, deux visions s affrontent quant à l importance de l épargne dans la croissance économique. Il s agit des néo-classiques et les Keynésiens. Pour les classiques l épargne, qui constitue la formation du capital permet d accroitre la production, le chef de fil de ce courant de pensée, Adam SMITH prônait une certaine vertu pour l épargner car celle-ci accroit la capacité de production. Quant aux Keynésiens la composante essentielle de la demande globale est la consommation, l épargne n est qu un résidu, la partie du revenue non consommée ce qui leur avait permis de proposer des recommandations pour Réalisé et soutenu par SOGLOHOUN Georges A 18
23 résoudre la crise économique de 1929 en agissant sur la demande. Mais les sources de la croissance économique continuent d être exploré jusqu à nos jours. De recherche sur la nature et les causes de la richesse des nations, ouvrage d Adam SMITH qui de l aveu général est considéré comme le début de la science économique moderne. Adam SMITH montrait que c est la division du travail qui était le pilier de la théorie de la croissance, puisqu elle améliorait les compétences des travailleurs et augmentait la productivité du travail. Chaque nation dispose d autres ressources matérielles mais c est en augmentant la productivité de la main d œuvre qu une économie s enrichit. Ainsi Adam SMITH a eu le mérite de poser clairement depuis longtemps que ce sont les investissements en capital humain qui peuvent accroître la richesse des nations. Dès 1926, Keynes écrivait dans The end of laisser-faire : «Je pense qu une coordination et qu une appréciation correcte doivent présider à la détermination du montant de l épargne.»au centre de sa réflexion à cette époque, l accent était mis sur la distinction entre l acte d épargner et celui d investir et les divergences éventuelles de leur évolution. Selon Keynes, si l épargne et l investissement sont à un moment donné d un montant égal, montrant ainsi que le système est en équilibre. Leur inégalité entraîne, en revanche, de graves distorsions dans toute l économie d un pays. Pour Keynes (1930), l investissement et non l épargne est le moteur de la machine économique. Selon lui l investissement engendre l épargne en élevant le produit selon le principe du multiplicateur d investissement. Le modèle de croissance le plus traditionnellement utilisé est celui de SOLOW(1956). Dans ce modèle SOLOW montre que le taux d épargne est le déterminant clé du stock de capital d état stationnaire. Si le taux d épargne est élevé, l économie se dote d un stock de capital important qui lui permet de Réalisé et soutenu par SOGLOHOUN Georges A 19
24 produire un volume élevé de production. Si le taux d épargne est faible, cela induit aussi une faiblesse du stock de capital; la faiblesse du stock de capital ne permet pas à l économie de produire un volume de production important. Il s est donc apparu nécessaire d introduire dans l analyse à côté de la progression quantitative du capital et du travail la notion de rendement croissant à l échelle ainsi que toute une série d externalités comme l apprentissage (Romer; 1986) l expérience (Lucas ; 1988) la diffusion des connaissances, l innovation (Romer ; 1990) les infrastructures publiques (Barro ; 1990). C est Romer (1956) qui a été le premier à prendre en compte les différents facteurs pour déterminer les conditions d une croissance endogène : le rendement croissant, externalité, imperfection de la concurrence, remise en cause des principes d optimalité néoclassique. On peut noter à ce niveau trois ordres d avantages : - sur le plan théorique, avec la croissance endogène, on va assister à une unification théorique entre la macroéconomie (croissance), l économie publique (externalité, rendement croissant), économie industrielle (innovation), économie du développement (question de rattrapage), et de l économie internationale (pourquoi des pôles de croissances?) - sur le plan empirique, il y a une meilleure appréhension des phénomènes de convergence ou de non convergence. - au niveau de la politique, on notera d une part des imperfections qui donnent un rôle de politique économique ; et d autre part on a une possibilité d action. Pour faire apparaître une solution de croissance endogène, il faut lever l hypothèse décroissant du capital, ce qui va conduire à un modèle à rendement d échelle non décroissant. Avec un modèle du type COBB-DOUGLAS Y = AK α L β, il faut que α +β 1 ; dans le cas ou α = 1 et β= 0, on obtient le modèle AK de REBELO Réalisé et soutenu par SOGLOHOUN Georges A 20
25 (1991). Il ressort de ce qui précède que la croissance est fonction de nombreux facteurs tels que : le taux d épargne, l investissement, le capital humain, la dépense publique, les institutions etc. Selon Levine Revelt, une seule variable garde un lien robuste avec la croissance : le taux d investissement physique. Feldstein et Horioka (1980) ont étudié le lien entre les taux d épargne et d investissement et ont trouvé que ces taux étaient fortement corrélés. Ils ont effectué une régression portant sur 21 pays industrialisés entre la part moyenne de l épargne dans le PIB et la part moyenne de l investissement dans le PIB, sur la période Ils ont trouvé qu il existe une corrélation presque parfaite entre épargne et investissement. Selon eux, la différence d épargne et d investissement entre pays serait associée à des différences de taux de rendement. Une fiscalité importante peut affecter à la fois l épargne et l investissement (Barro, Mankiw, Sala I Martin ; 1995). Selon David Romer (1997), la forte corrélation entre épargne et investissement peut également s expliquer par des politiques gouvernementales qui contrecarrent la divergence du taux d épargne et d investissement. Chez Gurley et Show, (1955), on notait déjà l idée qu un système financier efficient active la croissance économique. Selon eux, la principale contribution du système financier à la croissance économique repose sur le fait que ce dernier permet d assurer le fonctionnement d un système de paiement efficace et évolutif, qui mobilise l épargne et améliore son affectation à l investissement grâce au taux d intérêt réels positifs. Selon Chenery et Strout (1966), il faut accumuler l épargne intérieure nécessaire pour le financement de l investissement interne. L idée d une épargne préalable Réalisé et soutenu par SOGLOHOUN Georges A 21
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