6 ème journée inter régionale HAD 15 octobre Cancérologie en HAD S. BENOIT N. LE MOAL
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- Marie-Noëlle Lemelin
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1 6 ème journée inter régionale HAD 15 octobre 2014 Cancérologie en HAD S. BENOIT N. LE MOAL
2 Etat des lieux
3 HAD en Haute Normandie (1)
4 HAD en Haute Normandie (2) Développement de l HAD relativement récent: 1 ère structure créée en 1997 Les 9 autres structures suivront à partir de 2005 Couverture régionale quasi complète Principe de non concurrence entre les HAD
5 HAD en Basse Normandie (1) Cartographie de l offre existante en médecine au 30 juin 2012
6 HAD en Basse Normandie (2) HAD implanté dans la région depuis SROS (2012) Territoire de santé Une couverture encore incomplète mais une bonne répartition sur la région Souhait de l ARS, d une couverture des zones blanches par les titulaires actuels Bas Normand ou par des titulaires d autorisation de régions limitrophes HAD Calvados 7 Manche 3 Orne 4 Région 14
7 En Haute Normandie : Activité des HAD source SROS Les soins palliatifs = mode de PEC principal le plus fréquent en journées d hospitalisation (26,1%) avec pansements complexes Les PEC de chimiothérapie= 0,4% (vs 2,6% au national) Au CHB, en 2013, 30 patients pris en charge en HAD : 17 oncologie/12 hématologie/1 chirurgie ORL, dont 2/3 en soins palliatifs En Basse Normandie : La majorité des HAD ont une activité en soins palliatifs importante (25 à 30%), Les PEC de chimiothérapie ne représentent que 0,3% de l activité. Au CFB du 1 janvier au 30 septembre 2014, 80 patients pris en charge en HAD : 20 UCP URO/Gynéco, 5 UCP Sein, 14 UCP VADS/Thorax, 13 UCP Digestif, 24 Soins palliatifs, 4 UCP Hémato.
8 Les orientations du SROS En Haute Normandie: Le développement des soins palliatifs doit être poursuivi La mise en œuvre de chimiothérapies doit être développée à condition que soient prises en compte les contraintes de sécurité et les évolutions thérapeutiques indicateur régional de suivi En Basse Normandie: Développer la chimiothérapie de proximité par des conventions (Etablissement autorisé en cancérologie et HAD)
9 L HAD dans la filière cancérologie (1) Les modes de PEC en HAD (source ATIH) : Les soins palliatifs La chimiothérapie et la surveillance post chimio La surveillance d aplasie La radiothérapie et la surveillance de radiothérapie En pratique dans nos établissements de santé: L HAD est plus vue comme mettant en œuvre des soins d accompagnement de fin de vie, que des soins actifs comme la chimiothérapie.
10 L HAD dans la filière cancérologie (2) Un constat : une véritable culture de l HAD dans nos établissements a du mal à émerger 3 CLCC ont développé l HAD sur un mode internalisé (Lyon, Dijon, Marseille) bon fonctionnement, grâce à une coordination interne, une standardisation des modes de PEC et de l organisation des soins
11 Que dit le plan cancer ? Fluidifier et adapter les parcours de santé Action 7.5 : Structurer sous la responsabilité des ARS une organisation pour : Mobiliser les acteurs sanitaires, sociaux et médico sociaux impliqués pour assurer une prise en charge globale et coordonnée. Proposer une offre graduée à la diversité des prises en charge (réseaux de santé territoriaux, hospitalisation à domicile, prestataires de santé à domicile, professionnels de santé). Cadrer les conditions de leur articulation pour la délivrance de prestations de qualité, de façon équitable pour l ensemble des patients sur l ensemble du territoire et s assurer de la lisibilité de cette organisation. Accompagner un plan de montée en charge de l hospitalisation à domicile (HAD) dans le champ du cancer pour la période
12 Du côté des prescripteurs hospitaliers d HAD
13 Les limites L inquiétude des proches et leur disponibilité on ne peut dire «c est comme à l hôpital» «Ons auto censure» : patients trop lourds ou trop légers La permanence des soins pour des patients instables susceptibles de décompenser (si détresse respiratoire, hémorragies ) La disponibilité et l implication des médecins traitants
14 Les attentes (1) Mieux se connaitre et apprendre à travailler ensemble une démarche d information et de promotion régionale vis à vis des prescripteurs est nécessaire Renforcer le lien entre médecin coordinateur et médecin référent (contacts directs, envoi des comptes rendus de réévaluation ) Mettre en place une coordination pour les sorties complexes
15 Les attentes (2) Une évaluation dans le service dans un délai rapide = réactivité Evoluer vers une autonomie de prescription au sein de l HAD (relai médecin coordinateur si nécessaire)
16 Les indications de l HAD en cancérologie à développer Pansements complexes et soins spécifiques (escarres, ulcères, stomies compliquées nécessitant des passages pluriquotidiens ou supérieurs à 30mn) Traitement intraveineux (antibiothérapie nécessitant plusieurs passages infirmiers par jour, ) Prise en charge douleur (évaluation médico soignante de la douleur et des traitements) Education (chimio orale, stomie, surcharge pondérale ) Nutrition entérale et parentérale Soins palliatifs Chimiothérapie et surveillance post chimiothérapie.
17 La chimiothérapie en HAD
18 Quelle PEC des cancers en 2020? Etude UNICANCER «EVOLPEC» 1 des 6 tendances : les évolutions concernant la chimiothérapie permettront de + en + au patient d être soigné chez lui grâce au développement des traitements oraux et de l HAD 14% des PEC dans le cancer du sein pourront se faire à domicile en 2020 (vs 3% actuellement) Augmentation du nombre de lignes de chimiothérapie Augmentation de la chimiothérapie orale Pour certains patients (notamment maladies métastatiques), combinaison voie IV et voie orale Allongement des durées de traitement et croissance des volumes de patients cf. accroissement de la démographie et de l incidence de la maladie Parole d expert :Pr Marc YCHOU
19 Les conditions de mise en place (1) Aspects conventionnels entre centre autorisé et structure HAD Les critères d éligibilité des patients Les molécules éligibles L information et le consentement du patient Préparation en URCC Le colisage par la PUI hospitalière La transport jusqu au domicile Le respect de la température, contrôle et traçabilité
20 Les conditions de mise en place (2) Le OK chimio: qui? Comment? Lien oncologue/médecin traitant/médecin Co L administration, la traçabilité dans logiciel interfacé, partage d éléments du dossier patient La surveillance clinique du patient La formation des personnels infirmiers Une coordination optimisée sur l ensemble du processus La gestion des DASRI
21 Qualité, sécurité et gestion des risques niveau maximum exigé Rigueur : respect des consignes et des organisations par l ensemble des acteurs de la PEC, coordination rigoureuse des interventions des professionnels Traçabilité à toutes les étapes Déclaration et analyse des évènements indésirables Matériovigilance, pharmacovigilance, identitovigilance Sécurité des soins et qualité de la PEC Certification HAS Confiance des établissements de santé pour la réalisation des chimiothérapies anticancéreuses en HAD
22 Des exemples de partenariat L institut Bergonié et HAD Bagatelle à Bordeaux Cancer du sein Le CH de Lens et Santé services de la région de Lens Hémopathies malignes Le GHI Le Raincy Montfermeil et HAD Croix st Simon Hémopathies malignes Pour tous : un temps préparatoire au projet d environ 2 ans, de nombreuses réunions pour définir l organisation à mettre en place
23 Les pistes pour la chimiothérapie à domicile Un levier possible : le développement de la voie S/C pour certaines molécules attention à la banalisation Avancer ensemble dans cette réflexion : Etablissements traitant le cancer et HAD se poser les bonnes questions mettre un modèle en place HAS : pertinence du développement de la chimiothérapie en HAD / analyse économique et organisationnelle diffusion des résultats janvier 2015?
24 Merci de votre attention
Complément à la circulaire DH/EO 2 n 2000-295 du 30 mai 2000 relative à l'hospitalisation à domicile
http://www.sante.gouv.fr/adm/dagpb/bo/2001/01-01/a0010017.htm Bulletin Officiel n 2001-1 Direction de l'hospitalisation et de l'organisation des soins Page 1 sur 6 Complément à la circulaire DH/EO 2 n
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