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1 Le marché de l énergie en 2009

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3 Le marché de l énergie en 2009

4 2 Service public fédéral Economie, P.M.E., Classes moyennes et Energie Rue du Progrès, BRUXELLES N d entreprise : tél Pour les appels en provenance de l étranger : tél Editeur responsable : Regis Massant Président a.i. du Comité de direction Rue du Progrès, BRUXELLES Dépôt légal : D/2011/2295/40 S /

5 «Créer les conditions d un fonctionnement compétitif, durable et équilibré du marché des biens et services en Belgique.» Table des matières Liste des abréviations...5 Liste des tableaux...6 Liste des graphiques L énergie dans le monde Les réserves mondiales en énergie fossile Pétrole Gaz naturel Combustibles solides La consommation mondiale d énergie primaire Contexte macro-économique et énergétique général Contexte macro-économique Contexte énergétique mondial et cours internationaux des énergies Apercu général du marché énergétique en Belgique Dépendance énergétique Intensité énergétique primaire Les émissions de dioxyde de carbone (méthode de référence) La consommation finale d énergie La consommation finale par secteur La consommation finale par vecteur énergétique Le marché de l électricité Production brute d électricité Consommation finale d électricité Échanges d électricité La production brute d électricité à partir des énergies renouvelables et des produits de récupération...35

6 6. Le marché du gaz naturel Consommation de gaz naturel par secteur L approvisionnement en gaz naturel Le marché des combustibles solides Le marché pétrolier Evolution récente La consommation de produits pétroliers L approvisionnement pétrolier L industrie du raffinage en Belgique L'évolution des prix à la consommation des principaux produits énergétiques Prix des carburants routiers Prix de l électricité Prix du gaz naturel...52 Annexes statistiques

7 «Créer les conditions d un fonctionnement compétitif, durable et équilibré du marché des biens et services en Belgique.» Liste des abréviations AIE CFT CIF FEBIAC GJ GWh IATA ICN ktep kwh Mtep MWh PIB pci pcs Ratio R/P SPF Economie tec tep UE UE27 USD WTI Agence internationale de l énergie Consommation finale totale Cost, Insurance and Freight Fédération belge de l'industrie de l'automobile et du Cycle Gigajoule Gigawattheure International Air Transport Association Institut des Comptes nationaux Kilotonnes d'équivalent pétrole Kilowattheure Millions de tonnes d'équivalent pétrole Megawattheure Produit intérieur brut Pouvoir calorifique inférieur Pouvoir calorifique supérieur Ratio réserve/production Service public fédéral Economie, P.M.E., Classes moyennes et Energie Tonnes d'équivalent charbon Tonnes d'équivalent pétrole Union européenne Union européenne, 27 membres United States Dollar West Texas Intermediate 5

8 Liste des tableaux Tableau 1. Tableau 2. Tableau 3. Tableau 4. Tableau 5. Tableau 6. Tableau 7. Tableau 8. Tableau 9. Consommation d énergie primaire...12 Parts de marché des sources d énergie...15 La croissance économique en volume...16 Le prix du pétrole brut...18 Consommation apparente brute d'énergie primaire...21 Parts de marché des sources d'énergie...21 Evolution de la consommation d énergie primaire...22 Taux de croissance et part des secteurs économiques dans la CFT...27 Taux de croissance et part des combustibles dans la CFT Tableau 10. Structure de la production brute d'électricité...32 Tableau 11. Solde des échanges d'électricité Tableau 12. Situation du marché du gaz naturel...37 Tableau 13. Livraisons des combustibles solides par secteur, Tableau 14. Structure des livraisons des principaux carburants...43 Tableau 15. Capacités de raffinage en Belgique, Tableau 16. Tableau 17. Tableau 18. Tableau 19. Tableau 20. Prix moyens maxima des carburants et du gasoil de chauffage...46 Prix de l électricité pour les consommateurs domestiques en Belgique...48 Prix de l électricité pour les consommateurs industriels en Belgique...49 Prix du gaz naturel pour les consommateurs domestiques en Belgique...53 Prix du gaz naturel pour les consommateurs industriels en Belgique...55

9 «Créer les conditions d un fonctionnement compétitif, durable et équilibré du marché des biens et services en Belgique.» Liste des graphiques Graphique 1. Graphique 2. Graphique 3. Réserves prouvées de pétrole...9 Réserves prouvées de gaz naturel...10 Réserves prouvées de combustibles solides...11 Graphique 4. Consommation mondiale d'énergie primaire Graphique 5. Consommation mondiale d'énergie primaire Graphique 6. Prix spot du pétrole brut Graphique 7. Cours du brent et impact de la parité euro/usd...19 Graphique 8. Parts de marché des sources d'énergie en Graphique 9. Taux de dépendance énergétique...23 Graphique 10. Intensité énergétique primaire...24 Graphique 11. Consommation finale d énergie par secteur économique en Graphique 12. Consommation finale totale par secteur sur la période Graphique 13. Consommation finale d énergie par vecteur énergétique en Graphique 14. Consommation finale totale par vecteur sur la période Graphique 15. Structure de la production brute d'électricité en Graphique 16. Structure de la production brute d électricité sur la période Graphique 17. Consommation finale d électricité par secteur Graphique 18. Contribution des énergies renouvelables et des produits de récupération...35 Graphique 19. Consommation de gaz naturel par secteur pour la période Graphique 20. Consommation de houille par secteur...40 Graphique 21. Consommation de produits pétroliers par secteur...42 Graphique 22. Livraisons des principaux produits pétroliers...44

10 Graphique 23. Prix moyens maxima des carburants (selon le contrat de programme)...47 Graphique 24. Prix de l électricité pour les consommateurs domestiques en Belgique et dans quelques pays de l UE...48 Graphique 25. Prix de l électricité pour les consommateurs industriels en Belgique et dans quelques pays de l UE...50 Graphique 26. Part des taxes dans le prix de l électricité à usage résidentiel...51 Graphique 27. Part des taxes dans le prix de l électricité à usage industriel...52 Graphique 28. Prix du gaz naturel pour les consommateurs domestiques en Belgique et dans quelques pays de l UE...54 Graphique 29. Prix du gaz naturel pour les consommateurs industriels en Belgique et dans quelques pays de l UE Graphique 30. Part des taxes dans le prix du gaz naturel à usage résidentiel (Tranche D2)...56 Graphique 31. Part des taxes dans le prix du gaz naturel à usage industriel (Tranche I3)...57

11 «Créer les conditions d un fonctionnement compétitif, durable et équilibré du marché des biens et services en Belgique.» 1. L énergie dans le monde 1.1. Les réserves mondiales en énergie fossile Pétrole Les réserves prouvées totales de pétrole sont estimées fin 2009 à 1.333,1 milliards de barils (181,7 milliards de tonnes), ce qui globalement représente en années de production (ratio R/P) 45,7 ans pour autant que la production conserve son rythme actuel. Le graphique 1 visualise la répartition mondiale de ces réserves dont 56,6 % se situent au Moyen Orient, 10,3 % en Europe et Eurasie, 9,6 % en Afrique, 14,9 % en Amérique centrale et latine, 5,5 % en Amérique du Nord et 3,2 % en Asie/Pacifique. Il convient de noter la hausse du niveau des réserves pétrolières de l Amérique centrale et latine (de 9,0 % en 2007 à 14,9 % en 2009). Les pays de l OPEP représentent à eux seuls 77,2 % des réserves mondiales et les pays de l OCDE seulement 6,8 %. La Russie dispose à elle seule de 74,2 milliards de barils, soit 5,6 % du total mondial. 9 Graphique 1. Réserves prouvées de pétrole (en milliards de barils) Amérique du Nord Amérique latine et centrale Source : BP statistical review Europe et Eurasie Moyen-Orient Afrique Asie-Pacifique

12 Gaz naturel Fin 2009, les réserves prouvées totales de gaz naturel s élèvent à milliards de m 3 (10 9 m 3 ) ce qui équivaut en années de production (ratio R/P) à 62,8 années pour autant que le rythme de production se stabilise au niveau actuel. La Russie dispose de près de milliards de m 3, l Iran de milliards et le Qatar de milliards de m 3. Le graphique 2 indique la répartition mondiale de ces réserves dont 40,6 % se situent au Moyen-Orient, 33,7 % en Europe et Eurasie, 7,9 % en Afrique, 8,7 % en Asie/ Pacifique, 4,9 % en Amérique du Nord et 4,3 % en Amérique latine et centrale. Les pays de l OPEP disposent de près de 51 % des réserves prouvées mondiales de gaz naturel. Graphique 2. Réserves prouvées de gaz naturel (en milliards de mètres cubes) Amérique du Nord Source : BP statistical review Amérique latine et centrale Combustibles solides Europe et Eurasie Moyen-Orient Afrique Asie/Pacifique Les réserves prouvées de combustibles solides sont évaluées fin 2009 à 826 milliards de tonnes, ce qui représente en années de production (ratio R/P) 119 ans à niveau de production inchangé.

13 «Créer les conditions d un fonctionnement compétitif, durable et équilibré du marché des biens et services en Belgique.» Le graphique 3 illustre la répartition géographique de ces réserves dont 33,0 % se situent en Europe/Eurasie, 31,4 % en Asie/Pacifique, 29,8 % en Amérique du Nord, 4,0 % en Afrique/Moyen-Orient et 1,8 % en Amérique centrale et latine. Les pays de l OCDE disposent de 42,6 % de l ensemble de ces ressources. Graphique 3. Réserves prouvées de combustibles solides (en milliards de tonnes) Amérique du Nord Amérique latine et centrale Europe et Eurasie Afrique et Moyen- Orient Asie/Pacifique Source : BP statistical review La consommation mondiale d énergie primaire En 2009, la consommation mondiale d énergie primaire a enregistré un recul de 1,0 % alors qu elle était encore en hausse de 1,4 % en Cette diminution est la conséquence de la mauvaise conjoncture internationale due aux effets de la crise financière.

14 Tableau 1. Consommation d énergie primaire (en millions de tep) % 09/08 Amérique 3158,1 3290,8 3285,2 3370,7 3342,2 3185,1-4,7 26,3 dont USA 2302,7 2341,0 2324,6 2357,4 2317,6 2201,4-5,0 18,2 Total Europe 1889,4 2000,1 2013,6 2001,4 1997,1 1848,4-7,4 15,3 dont UE ,8 1815,8 1823,9 1803,7 1799,7 1661,0-7,7 13,7 CIS (Ex-URSS) 897,7 963,2 1000,3 1006,9 1029,7 934,9-9,2 7,7 Moyen-Orient 386,7 505,5 539,3 564,4 606,9 605,1-0,3 5,0 Afrique 493,8 588,8 606,2 613,5 641,1 645,4 0,7 5,3 Asie 2913,8 3792,7 3973,4 4156,3 4265,8 4425,5 3,7 36,6 dont Chine 1114,8 1745,0 1890,3 1994,0 2073,2 2234,4 7,8 18,5 dont Japon 527,2 530,3 527,1 520,8 513,8 459,4-10,6 3,8 dont Inde 454,9 538,5 561,3 597,2 616,2 654,6 6,2 5,4 Pacifique 131,2 143,3 145,8 149,3 151,8 149,1-1,8 1,2 Autres (soutages) 144,7 168,3 165,6 189,5 182,8 304,7 66,7 2,5 Total , , , , , ,2-1,0 100,0 % du total 2009 Source : Enerdata-Global Energy market. Cette évolution se traduit par : la poursuite de la croissance de la consommation d énergie de l Asie (+3,7 %) avec une hausse de 7,8 % en un an pour la seule Chine, de 6,2 % pour l Inde et de +0,7 % pour l Afrique ; la baisse assez nette de la consommation d énergie du continent américain (-4,7 %) ; la décroissance accélérée de la consommation en Europe (-7,4 %) et au sein de l Union européenne (UE27 : -7,7 %) la forte diminution de la consommation au Japon (-10,6 %) et aux Etats-Unis (-5,0 %). Sur la période , la consommation mondiale d énergie primaire est restée assez stable (en moyenne +0,1 % par an).

15 «Créer les conditions d un fonctionnement compétitif, durable et équilibré du marché des biens et services en Belgique.» La demande de la zone Asie augmente de manière assez nette avec +4,8 %/an en moyenne, celle de la Chine de +8,0 %/an et celle de l Inde de +4,1 %/an. Le Moyen-Orient voit sa consommation croître de 5,1 %/an en moyenne sur la même période, l Afrique de 3,0 % par an et la zone Pacifique de 1,4 % par an. La consommation de l ensemble du continent américain qui croît légèrement en moyenne de 0,1 %/an est supérieure à celle enregistrée aux Etats-Unis où l on enregistre une diminution moyenne de la consommation d énergie de 0,5 %/an entre 2000 et Pour l Union européenne (EU27), cette baisse s établit à 0,4 %/an. Les graphiques 4 et 5 illustrent l évolution des parts prises par les différentes zones géographiques dans la consommation énergétique mondiale en 2000 et en Graphique 4. Consommation mondiale d'énergie primaire 2000 Amérique Europe 27 CIS Moyen-Orient Afrique Chine Japon Inde Pacifique Autres Pays 1% 11% 32% 13 5% 5% 11% 5% 4% 9% 17% Source : Enerdata-Global Energy market.

16 Graphique 5. Consommation mondiale d'énergie primaire 2009 Amérique Europe 27 CIS Moyen-Orient Afrique Chine Japon Inde Pacifique Autres pays 5% 1% 13% 27% 4% 18% 14% 14 Source : Enerdata-Global Energy market. 5% 5% 8% Cette évolution est caractérisée par l importance prise par la zone Asie qui voit sa part passer de 29,1 % en 2000 à 36,6 % en 2009 principalement sous l impulsion de la Chine dont la part dans la consommation mondiale s élève en 2009 à 18,5 % (contre 11,1 % en 2000). La part de l Union européenne, en recul, passe de 17,2 à 13,7 % tout comme celle des Etats-Unis qui passe de 23,0 % en 2000 à 18,2 % en Le Japon enregistre également un net recul sur cette période (de 5,3 à 3,8 %). La part du Moyen-Orient s accroît de 3,9 % en 2000 à 5,0 % en En termes de parts de marché, le pétrole reste le vecteur énergétique le plus consommé au plan mondial avec 33,0 %, suivi par le charbon (27,4 %) et le gaz naturel (20,8 %). Le nucléaire comprenant l électricité primaire représente 8,6 % du marché mondial et la biomasse 10,0 %. Le tableau 2 montre l'évolution de ces parts de marché pour les années 2008 et 2009.

17 «Créer les conditions d un fonctionnement compétitif, durable et équilibré du marché des biens et services en Belgique.» Tableau 2. Parts de marché des sources d énergie Mtep % Mtep % Pétrole 4.077,5 33, ,3 33,0 Gaz naturel 2.592,4 21, ,1 20,8 Charbon 3.286,7 26, ,5 27,4 Nucléaire 1.048,1 8, ,0 8,6 Biomasse 1.188,5 9, ,9 10,0 Chaleur 24,2 0,2 26,7 0,2 Total ,4 100, ,2 100,0 Source : Enerdata-Global Energy market. La demande de charbon enregistre une légère hausse au niveau mondial de 0,8 %, confirmée par la légère progression de sa part dans la consommation primaire mondiale qui passe de 26,9 % en 2008 à 27,4 % en Cette évolution est due pour l essentiel à la demande chinoise qui reste soutenue en 2009 (+9,4 %). L Inde participe également à ce mouvement de hausse des combustibles solides (+9,8 %) au contraire de l Union européenne et des Etats-Unis où la consommation des combustibles solides recule respectivement de 10,2 et 10,7 %. 15 La consommation de pétrole diminue de 2,1 % au plan mondial en Cette baisse de la demande pétrolière résulte principalement du très net recul de la demande aux États-Unis (-7,3 % en 2009) et du continent américain en général (-6,2 %). La demande de pétrole reste cependant assez soutenue en Chine (+6,4 %) et dans une moindre mesure en Inde (+1,0 %). Pour le gaz naturel, le recul de la consommation s établit à 2,7 % en 2009, et s explique, en grande partie, par la faiblesse de la conjoncture internationale. L énergie nucléaire comprenant l électricité primaire, enregistre une légère baisse globale au niveau mondial de 0,9 %. La biomasse voit en revanche sa consommation augmenter de 1,3 % en 2009.

18 2. Contexte macro-économique et énergétique général 2.1. Contexte macro-économique L évolution annuelle du PIB a enregistré un recul sans précédent de -3,3 % en 2009 au sein de l OCDE contre +0,5 % en Pour l'union européenne et la zone euro, ce taux d évolution, alimenté par une demande intérieure en forte réduction, s'établit respectivement à -4,2 % en 2009 contre 0,9 % en 2008 et à -4,1 % en 2009 contre 0,7 % en Pour la Belgique, l évolution du PIB s inscrit dans cette tendance et atteint, selon les données actuelles, -3,1 % en 2009 contre 1,4 % en 2008 (voir à ce propos les évaluations du Bureau fédéral du Plan et du budget économique 2010 de l ICN). 16 Malgré la baisse significative des prix pétroliers sur les marchés internationaux, la crise financière mondiale a eu une incidence majeure sur les mauvais résultats de l économie mondiale (-3,0 % en 2009 contre +3,1 % en 2008) et provoqué au cours de l année 2009, une forte décroissance de l activité économique en général. L'évolution récente du produit intérieur brut en volume est reprise au tableau 3. Tableau 3. La croissance économique en volume (en %) OCDE +1,8 +2,0 +3,6 +2,7 +3,2 +2,7 +1,4-3,3 Union européenne(2) +1,1 +0,7 +2,4 +1,7 +3,0 +2,9 +0,9-4,2 Zone Euro(2) +0,9 +0,5 +2,0 +1,4 +2,8 +2,6 +0,7-4,1 Belgique(1) +0,7 +1,3 +2,6 +1,4 +2,8 +2,7 +1,0-3,1 (1) SPF Economie, P.M.E., Classes moyennes et Energie. (2) Eurostat.

19 «Créer les conditions d un fonctionnement compétitif, durable et équilibré du marché des biens et services en Belgique.» 2.2. Contexte énergétique mondial et cours internationaux des énergies Les cours du pétrole brut ont enregistré un très net recul en 2009 (-36,4 %) pour atteindre un niveau proche de celui de l année Après les fortes variations observées en 2008, cette année 2009 a été à nouveau marquée par une extrême volatilité des prix du brut passant de 39 USD/bl en février à 79 USD/bl en octobre et en décembre. Après un premier semestre où l on a observé une remontée des prix, les cours ont cependant eu tendance à se stabiliser dans une fourchette de USD/bl. La moyenne de l année s établissant à 61,67 USD/bl pour le Brent. L évolution des cotations internationales des produits pétroliers s explique par l action conjointe de plusieurs paramètres : avec une demande mondiale de pétrole en baisse très nette (-2,1 %), les cours du pétrole brut ont fortement chuté en 2009 (-36,4 %) par rapport à ceux de Cette évolution des cours s explique notamment par l effondrement de la croissance mondiale. La décision de l OPEP (décembre 2008) de réduire sa production dans des proportions favorisant un ajustement de l offre a permis de stabiliser voire d enrayer la chute des cours du brut ; 17 le maintien d une croissance de l économie en Asie et notamment en Chine (+10,3 %) et en Inde (+7,4 %) a partiellement compensé la diminution de la demande pétrolière des pays de l OCDE ; le niveau des stocks pétroliers détenus par les pays de l OCDE reste élevé en 2009 (+4,6 %) ; la baisse de la production mondiale assure le maintien de capacités de production excédentaire permettant de faire face à de fortes variations de la demande et d assurer un effet stabilisateur sur les prix à court et moyen terme ; la bonne tenue de la monnaie européenne par rapport au dollar a contribué à atténuer les effets de l instabilité des marchés et ce, malgré une légère remontée des cours du dollar en 2009 ; la conjoncture gazière au niveau mondial a aussi été marquée par une baisse généralisée des prix spots (NPB UK : -55,1 %, Henry Hub US: -56,0 %) ainsi que par celle des prix à long terme (-31,5 % pour les contrats long terme européens).

20 Tableau 4. Le prix du pétrole brut Moyennes annuelles Brent daté 24,95 28,90 38,28 54,52 65,14 72,45 96,99 61,67 (en USD/bl) Panier OPEP 24,36 28,10 36,05 50,64 61,08 69,08 94,45 61,06 (en USD/bl) USD en euro 1,062 0,886 0,805 0,804 0,796 0,730 0,680 0,718 Source : SPF Economie, P.M.E., Classes moyennes et Energie. Graphique 6. Prix spot du pétrole brut (en USD/baril) Brent daté Dubai daté WTI Panier OPEP 120, ,00 80,00 dollar/baril 60,00 40,00 20,00 0, Source : SPF Economie, P.M.E., Classes moyennes et Energie. On constate depuis 2003 que les hausses de brut et de produits pétroliers ont été atténuées pour les consommateurs européens, en raison de l appréciation régulière de l euro par rapport au dollar (USD). Cependant en 2009, la devise européenne s est sensiblement dépréciée par rapport au dollar (1,393 contre 1,471 en 2008, soit -5,3 %) et malgré cette évolution, le prix moyen du Brent, exprimé en euros, enregistre une baisse de 32,9 % par rapport à Le Brent libellé en dollar valait en moyenne 36,4 % de moins en 2009 qu en 2008.

21 «Créer les conditions d un fonctionnement compétitif, durable et équilibré du marché des biens et services en Belgique.» Le graphique suivant indique le niveau de ce différentiel de prix entre le dollar et l euro durant la période Graphique 7. Cours du brent et impact de la parité euro/usd 120 brent USD/bl brent euro/bl parité euro/usd 1, ,371 96,99 1,471 1,393 1,50 1, ,52 30,94 0,922 24,44 27,30 0,895 1,129 24,95 26,50 28,90 25,61 0,942 38,28 1,242 30,82 1,244 54,41 43,75 65,14 1,256 51,85 72,45 52,89 65,93 61,67 44,26 1,30 1,20 1,10 1,00 0, ,80 Source : SPF Economie, P.M.E., Classes moyennes et Energie.

22 3. Apercu général du marché énergétique en Belgique La consom mation d'énergie primaire enregistre une diminution de 2,9 % en Le climat de 2009 qui s est avéré plus clément que celui de 2008 (baisse des degrésjours) a notamment induit un niveau de consommation d énergie primaire nettement moins élevé que celui observé l an dernier. Le recul de l activité économique a également contribué à renforcer cette évolution. Les principales tendances qui se dégagent au niveau des produits énergétiques sont les suivantes : une baisse de la consommation des combustibles solides (-30,9 %) due surtout à la chute de la demande dans la sidérurgie ; un léger recul de la consommation de pétrole (-1,1 %) ; 20 une hausse de la demande en gaz naturel (+1,8 %) ; un apport plus important du nucléaire (+3,6 %) ; une forte croissance des combustibles renouvelables et de récupération dans la consommation primaire (+15,3 %). Le nombre de degrés-jours (15/15) qui caractérise la rigueur climatique de l année, a diminué de 4,9 % (-4,8 % pour les degrés-jours 18/18) en En raison de ces températures plus clémentes, les livraisons de produits pétroliers au secteur domestique sont en net recul de 16,0 % en 2009 alors qu en revanche, celles du gaz naturel sont restées quasi-stables en 2009 (+0,4 %). En termes de parts de marché au bilan primaire, le gaz naturel (PCI) voit sa part s établir à 26,1 % en 2009 contre 24,9 % en La part du pétrole passe de 41,7 en 2008 à 42,4 % en 2009 et celle des combustibles solides de 7,9 à 5,6 % en La part du nucléaire varie de 19,9 % en 2008 à 21,2 % en La part des combustibles renouvelables et de récupération s accroît pour passer de 3,9 % en 2008 à 4,7 % en 2009.

23 «Créer les conditions d un fonctionnement compétitif, durable et équilibré du marché des biens et services en Belgique.» Tableau 5. Consommation apparente brute d'énergie primaire Désignation 2008 en 1000 tep 2009 en 1000 tep Variation en % 09/08 Combustibles solides ,9 Pétrole ,1 Gaz naturel (1)) ,8 Energie nucléaire (1) ,6 Autres (électrici té primaire) (2) _ Combustibles renouvelables et ,3 de récupération (3) Total ,9 (1) PCI pour le gaz naturel et 33 % pour le rendement primaire des centrales nucléaires. (2) Données incluant l hydraulique, l éolien, les vapeurs de récupération, le solaire, la géothermie, les importations et exportations d électricité; le signe (-) exprime un solde exportateur, le signe (+) un solde importateur. (3) Données obtenues auprès des producteurs d électricité et à partir du questionnaire annuel AIE/ Eurostat sur les énergies renouvelables ; données incluant les déchets industriels (à l exception de la quantité de naphte déjà reprise dans le bilan pétrole) et les déchets urbains non-renouvelables. Source : SPF Economie, P.M.E., Classes moyennes et Energie. 21 Tableau 6. Parts de marché des sources d'énergie (en %) en % Combustibles solides 7,9 5,6 Pétrole 41,7 42,4 Gaz naturel 24,9 26,1 Energie nucléaire 19,9 21,2 Autres (électrici té primaire) 1,7 - Combustibles renouvelables et de 3,9 4,7 récupération Source : SPF Economie, P.M.E., Classes moyennes et Energie.

24 Graphique 8. Parts de marché des sources d'énergie en 2009 Autres (électricité primaire) 0,0% Combustibles renouvelables et de récupération 4,7% Combustibles solides 5,6% Nucléaire 21,2% Gaz naturel 26,1% Pétrole 42,4% 22 Source : SPF Economie, P.M.E., Classes moyennes et Energie. Le tableau 7 reprend, pour la période , la consommation d énergie primaire du pays par forme d énergie. Tableau 7. Evolution de la consommation d énergie primaire (en ktep pci) ktep (pci) Combustibles solides Pétrole Gaz naturel Nucléaire Autres (électricité primaire) Combustibles renouvelables et de récupération Total Source : SPF Economie, P.M.E., Classes moyennes et Energie. A l examen du tableau 7, il convient de noter la forte tendance à la baisse des combustibles solides (-10,0 %/an en moyenne) sur la période considérée ( ), la croissance régulière du gaz naturel (+1,4 %/an), la très légère décroissance du nucléaire

25 «Créer les conditions d un fonctionnement compétitif, durable et équilibré du marché des biens et services en Belgique.» (-0,2 %/an), la quasi stabilité du pétrole, l apport croissant des combustibles renouvelables et de récupération au bilan énergétique primaire (+12,1 %/an en moyenne sur la période ) Dépendance énergétique Le taux de dépendance global qui se définit comme le rapport entre les importations nettes et la consommation intérieure brute d'énergie primaire du pays (les soutes maritimes exclues), est passé de 93 % en 1973 à 85,5 % en Le taux de dépendance à l égard du pétrole et des produits pétroliers était de 66,4 % en Il est passé sous les 50 % en 1999 et 2000 et a depuis franchi à nouveau cette barre pour se situer à 54,4 % en Graphique 9. Taux de dépendance énergétique (en % de la consommation intérieure brute d'énergie) 100 Taux de dépendance global Taux de dépendance au pétrole et produits pétroliers Source : SPF Economie, P.M.E., Classes moyennes et Energie Intensité énergétique primaire Comme l indique le graphique 10, le taux d évolution de l'économie enregistre un recul sensible pour s établir à -3,1 % en 2009 contre +1,0 % en 2008, celui de la consom-

26 mation d'énergie primaire subit également une contraction sensible de son volume (-2,9 % en 2009). L intensité énergétique primaire, calculée comme étant le rapport entre la consommation d énergie primaire et le PIB exprimé en volume (prix 1990), marque une rupture de tendance depuis L intensité énergétique mesure la quantité d énergie que l économie consomme pour produire une unité de sa production. Graphique 10. Intensité énergétique primaire (1980 = 100) Indice PIB Indice consommation primaire Indice intensité énergétique Source : SPF Economie, P.M.E., Classes moyennes et Energie. Après avoir fortement baissé entre 1980 et 1985, l intensité énergétique n a cessé de croître jusqu en 1998 pour diminuer de manière régulière jusqu en 2002, augmenter légèrement en 2003 et décroître à nouveau en 2006 et L intensité énergétique se situe en 2009 à un niveau relativement stable par rapport à On relève sur la période observée ( ) un desserrement du lien entre croissance économique et consommation énergétique primaire. Cette dissociation dans l évolution de l activité économique et dans celle de la consommation énergétique est souvent citée comme un des objectifs du développement durable.

27 «Créer les conditions d un fonctionnement compétitif, durable et équilibré du marché des biens et services en Belgique.» 3.3. Les émissions de dioxyde de carbone (méthode de référence) En annexe de ce rapport annuel figure un tableau (tableau 26) reprenant pour 2009 le total des émissions de CO 2 imputables à la combustion d énergie. Le calcul de ces émissions se base sur la méthode dite de référence élaborée par le GIEC (groupe d experts intergouvernemental sur les changements climatiques) dans le cadre des Nations Unies (Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques). Cette méthodologie impose de calculer la consommation apparente de chaque combustible utilisé dans le pays au niveau de l offre d énergie. Pour ce faire, il est donc nécessaire de disposer des données suivantes pour chaque combustible : les quantités de combustibles primaires produites (à l exclusion de la production de combustibles secondaires) ; les quantités de combustibles primaires et secondaires importées ; les quantités de combustibles primaires et secondaires exportées ; 25 les quantités de combustibles utilisées pour les soutes maritimes internationales et l aviation internationale ; les variations nettes de stocks de combustibles. Cette méthodologie répartit le calcul des émissions de dioxyde de carbone en six étapes successives : Etape 1 : estimation de la consommation apparente de combustibles, exprimée en unités d origine ; Etape 2 : conversion en une unité énergétique commune ; Etape 3 : multiplication par les facteurs d émission pour calculer la teneur en carbone ; Etape 4 : calcul du carbone stocké ; Etape 5 : correction pour tenir compte de la combustion incomplète ; Etape 6 : conversion du carbone oxydé en émission de CO2. Ce montant s élève à un peu plus de 104 millions de tonnes de CO 2 émis en 2009 par le secteur énergétique en Belgique. Il est en diminution par rapport à 2008 (-3,8 %) ainsi que par rapport à celui de 1990 (-4,4 %). Cette diminution résulte essentiellement de la baisse de la consommation des combustibles solides.

28 4. La consommation finale d énergie 4.1. La consommation finale par secteur La consommation finale d'énergie qui représente la consommation apparente brute d'énergie primaire après déduction des activités de transformation et des pertes d'énergie a enregistré une diminution globale de l ordre de 8,1 % en Au niveau des secteurs économiques, la consommation finale totale de l industrie (sidérurgie inclue) enregistre un recul important de 18,8 % entre 2008 et 2009, alors que l évolution observée depuis 2000 indique une décroissance moyenne de 3,9 % par an. Hors sidérurgie, la consommation de l industrie diminue de 8,3 % en La sidérurgie enregistre à elle seule une baisse très nette de 47,5 % en 2009, alors que la tendance observée depuis 2000 indique une réduction moyenne de 11,2 %/an. 26 Le secteur transport voit sa consommation augmenter très légèrement de 0,6 % en La tendance dans ce secteur se situe à +1,3 %/an de croissance moyenne pour la période Le secteur résidentiel, considéré dans sa globalité, voit sa consommation finale diminuer sensiblement de 3,0 % en Si la consommation du secteur domestique enregistre en 2009 une baisse de 4,6 % à la suite de la réduction des degrés-jours, celle du tertiaire (commerce et services) suit la même tendance mais de manière moins nette (-1,9 %). Les usages non-énergétiques qui constituent l'indicateur d'activité de l'industrie pétrochimique (naphte, gaz naturel) sont en diminution de 12,4 % en Sur la période , le seul secteur de la sidérurgie a vu sa consommation finale diminuer de 65,6 %. La consommation finale du secteur industriel hors sidérurgie affiche également une décroissance de 10,5 % sur cette période. Sur l ensemble de la période , la consommation finale du secteur résidentiel (et équivalents) diminue de 3,9 %, tandis que celle du secteur non-énergétique augmente de 5,4 %. La consommation finale du commerce affiche une hausse de 16,6 % pour cette même période.

29 «Créer les conditions d un fonctionnement compétitif, durable et équilibré du marché des biens et services en Belgique.» Tableau 8. Taux de croissance et part des secteurs économiques dans la CFT Croissance en % Parts en % Taux annuel moyen en % Sidérurgie -65,6 11,2 4,1-11,2 Autres industries -10,5 20,5 19,8-1,2 Transport +12,1 21,5 26,1 +1,3 Résidentiel et équivalents -3,9 32,3 33,5-0,4 Usages non-énergétiques +5,4 14,5 16,5 +5,9 Total -7,4 100,0 100,0-0,7 Source : SPF Economie, P.M.E., Classes moyennes et Energie. Graphique 11. Consommation finale d énergie par secteur économique en 2009 Non-énergétique 16,5% Industrie 23,9% 27 Transport 26,1% Résidentiel 33,5% Source : SPF Economie, P.M.E., Classes moyennes et Energie.

30 Graphique 12. Consommation finale totale par secteur sur la période (en ktep) Industrie Résidentiel Transport Non-énergétique Source : SPF Economie, P.M.E., Classes moyennes et Energie La consommation finale par vecteur énergétique Au niveau des parts de marché de la consommation finale totale, le pétrole avec 51,7 % reste, en 2009, l'énergie dominante immédiatement suivi par le gaz avec 25,1 %, l'électricité 16,1 %, les combustibles solides 2,9 %, les combustibles renouvelables 2,8 % et la chaleur 1,4 %. Dans le secteur industriel, le pétrole avec 8,1 % est très nettement distancé par le gaz naturel qui maintient sa part de marché à 42,9 % en L'électricité représente 28,4 %, les combustibles solides 9,3 %, les combustibles renouvelables 6,6 % et la chaleur 4,7 %. Au niveau du résidentiel et des secteurs équivalents, le gaz naturel demeure en 2009 le premier combustible utilisé avec 38,3 % suivi par le pétrole avec 30,3 %, l'électricité 26,7 %, les combustibles renouvelables 2,0 %, les combustibles solides 2,0 % et la chaleur 0,8 %.

31 «Créer les conditions d un fonctionnement compétitif, durable et équilibré du marché des biens et services en Belgique.» Sur la période , les combustibles solides enregistrent un recul moyen de 11,3 %/an, tandis que les combustibles renouvelables progressent nettement avec une croissance annuelle moyenne de 14,8 %. Pour les autres vecteurs énergétiques, la tendance d évolution se révèle être relativement stable sur la période considérée. Tableau 9. Taux de croissance et part des combustibles dans la CFT Croissance en % Parts en % Taux annuel moyen en % Electricité -0,4 15,0 16,1-0,0 Gaz -3,5 24,1 25,1-0,4 Combustibles solides -66,0 7,8 2,9-11,3 Pétrole -6,5 51,2 51,7-0,7 Combustibles renouvelables +245,5 0,8 2,8 +14,8 Chaleur +16,9 1,1 1,4 +1,8 Total -7,4 100,0 100,0-0,8 Source : SPF Economie, P.M.E., Classes moyennes et Energie. 29 Graphique 13. Consommation finale d énergie par vecteur énergétique en 2009 Electricité Gaz Combustibles solides Pétrole Chaleur Combustibles renouvelables Chaleur 1,4% Combustibles renouvelables 2,8% Electricité 16,1% Pétrole 51,7% Source : SPF Economie, P.M.E., Classes moyennes et Energie. Combustibles solides 2,9% Gaz 25,1%

32 Graphique 14. Consommation finale totale par vecteur sur la période (en ktep) Electricité Gaz Combustibles solides Pétrole Chaleur Combustibles renouvelables Source : SPF Economie, P.M.E., Classes moyennes et Energie. Le pétrole dont la part reste prépondérante dans la consommation finale totale du pays, assure principalement la couverture des besoins des secteurs transport, résidentiel et usages non-énergétiques (feedstocks). L'électricité et le gaz naturel jouent en revanche un rôle majeur dans l'industrie et le résidentiel, alors que l'usage des combustibles solides reste essentiellement limité à la sidérurgie. En 2009, la consommation finale des combustibles renouvelables dépasse légèrement en quantité celle des combustibles solides dans le secteur résidentiel.

33 «Créer les conditions d un fonctionnement compétitif, durable et équilibré du marché des biens et services en Belgique.» 5. Le marché de l électricité Le bilan sectoriel de l électricité figure en annexe de la présente brochure (annexes A18 et A19) Production brute d électricité Malgré le recul assez net de l activité économique en 2009, la production totale brute d'électricité s est élevée à GWh ( GWh en 2008), soit une augmentation de 7,4 %. Cette hausse de la production brute a été partiellement absorbée par la demande extérieure. La production brute a été assurée à raison de 51,8 % par les unités nucléaires en Les centrales thermiques classiques ont fourni 39,2 % de l'électricité produite (combustibles solides 5,7 %, les combustibles gazeux (dont le gaz naturel 32,1 %) 33,2 %, le fuel liquide 0,3 %, soit au total GWh en 2009 contre GWh en 2008), ce qui représente 10,7 % de plus qu en La part des combustibles liquides dans la production brute d'électricité présente depuis de nombreuses années une tendance à la baisse. En effet, cette part qui est passée de 38,3 % en 1968 à 52,7 % en 1971, ne représente plus que 0,3 % en Le solde de la production, soit 9,0 %, a été assuré par les centrales de pompage (1,6 %), l'énergie hydraulique (0,4 %), les éoliennes (1,1 %), les vapeurs de récupération (0,1 %), le solaire (0,2 %), la biomasse solide (3,3 %), les déchets urbains (1,4 %), les déchets industriels (0,5 %) et les gaz issus de la biomasse et des déchets (0,5 %). La charge de pointe a été atteinte le 8 janvier 2009, avec une puissance de MW.

34 Graphique 15. Structure de la production brute d'électricité en 2009 Combustibles gazeux 33,2% Combustibles liquides 0,3% Nucléaire 51,8% Combustibles solides 5,7% Combustibles renouvelables et de récupération 5,8% Hydraulique, pompage et éolien 3,3% 32 Source : SPF Economie, P.M.E., Classes moyennes et Energie. Tableau 10. Structure de la production brute d'électricité Production brute GWh % GWh % GWh % Energie nucléaire , , ,8 Combustibles solides , , ,7 Combustibles gazeux(1) , , ,2 Combustibles liquides 813 0, , ,3 Déchets urbains 805 0, , ,4 Déchets industriels 534 0, , ,5 Biomasse solide , , ,3 Gaz issus de la biomasse 291 0, , ,5 et des déchets Energie hydraulique 389 0, , ,4 Centrales de pompage , , ,6 Eolienne 491 0, , ,1 Solaire 6 0,0 41 0, ,2 Vapeur de récupération 246 0, ,3 82 0,1 Total (1) y compris les gaz dérivés. Source : SPF Economie, P.M.E., Classes moyennes et Energie.

35 «Créer les conditions d un fonctionnement compétitif, durable et équilibré du marché des biens et services en Belgique.» Graphique 16. Structure de la production brute d électricité sur la période (en GWh) Nucléaire Combustibles renouvelables et de récupération Combustibles gazeux Hydraulique, pompage et éolien Combustibles solides Combustibles liquides Source : SPF Economie, P.M.E., Classes moyennes et Energie Consommation finale d électricité La consommation finale d'énergie électrique diminue de 6,6 % en Cette baisse de la demande finale d'électricité s inscrit dans un contexte de forte décroissance économique caractérisée par une diminution de la consommation industrielle (-16,3 %). Au niveau industriel, la consommation de la sidérurgie décroît de 18,1 % par rapport à 2008, celle de la chimie de 29,0 %, celle des non-ferreux de 39,8 %, de la papeterie de 10,8 %, du textile de 18,6 % et des minéraux non-métalliques de 20,0 %. Les secteurs de l alimentation et de la construction enregistrent en revanche une augmentation de leur consommation d électricité en Le secteur du transport voit sa consommation croître de 2,2 % en La consommation finale du secteur résidentiel et équivalents enregistre en 2009 une hausse de 2,1 % qui est perceptible tant au niveau du commerce (+3,1 %) que du secteur domestique (+1,1 %). La consommation finale de l agriculture recule en revanche de 4,3 % en 2009.

36 Graphique 17. Consommation finale d électricité par secteur (en GWh) Industrie Transport Usages domestiques Autres Source : SPF Economie, P.M.E., Classes moyennes et Energie Échanges d électricité Le volume total des échanges d'énergie électrique a atteint avec l'extérieur GWh en 2009 contre GWh en 2008, soit une diminution globale de 12,3 %. En 2009, les exportations progressent de 72,6 % par rapport à celles de 2008, alors que les importations régressent de 44,7 %, induisant un solde exportateur au niveau des échanges. Le degré d'ouverture du pays par rapport à l'énergie électrique mise à disposition du réseau s élève à 24,8 % en 2009 contre 26,3 % en L énergie électrique mise à disposition du réseau belge qui se situe à GWh (contre GWh en 2008), enregistre une diminution de 7,1 % en Tableau 11. Solde des échanges d'électricité GWh Import Export Solde Source : SPF Economie, P.M.E., Classes moyennes et Energie.

37 «Créer les conditions d un fonctionnement compétitif, durable et équilibré du marché des biens et services en Belgique.» 5.4. La production brute d électricité à partir des énergies renouvelables et des produits de récupération En agrégeant les diverses formes d énergies renouvelables (biogaz, hydraulique à l exclusion du pompage, éolien, biomasse, solaire, vapeur de récupération), et les produits de récupération (déchets ménagers et industriels), leur part dans la production brute d électricité qui s élève à GWh (soit 7,5 % de la production totale brute), est en hausse de 19,3 % par rapport à La cogénération représente en GWh, soit 14,4 % de la production totale brute d électricité. Elle enregistre également une hausse de 12,1 % par rapport à Le graphique 18 visualise l évolution de ces parts sur la période Graphique 18. Contribution des énergies renouvelables et des produits de récupération (en GWh) Hydraulique Eolien Solaire, vapeur de récupération Biomasse solide Biogaz Déchets industriels Déchets urbains Source : SPF Economie, P.M.E., Classes moyennes et Energie.

38 6. Le marché du gaz naturel Les bilans sectoriels du gaz naturel et des gaz dérivés figurent en annexe de la présente brochure (annexes A13, A14 et A16) Consommation de gaz naturel par secteur La consommation intérieure de gaz naturel qui représente l offre globale de gaz mise à disposition du pays, enregistre une hausse de 1,8 % en La consommation finale totale de gaz naturel qui, dans ce cas précis, comprend notamment la consommation non-énergétique (cf. tableau 12), enregistre également une augmentation de 1,0 % en Cette évolution de la consommation finale totale résulte d une utilisation plus intense de gaz naturel dans les centrales électriques (+17,7 %) et d une hausse de la demande dans les secteurs résidentiels et équivalents (+2,1 %). 36 La croissance de la demande de gaz du secteur électrique s établit à +5,2 %/an en moyenne sur la période Le secteur non-énergétique qui utilise le gaz naturel en tant que matière première enregistre une diminution de 4,6 % en raison du recul de l activité économique constatée en La baisse de la consommation de gaz de l industrie est encore plus accentuée avec un recul très net de 14,3 %. Au niveau sectoriel, la consommation en gaz naturel de la sidérurgie décroît de 29,1 % en 2009, celle de la chimie de 3,3 %, des minéraux non métalliques de 42,6 %, du textile de 19,8 %, des machines de 24,6 % et du matériel de transport de 9,9 %. En revanche, la consommation du secteur de la papeterie enregistre une hausse de 14,0 %, celle de l alimentation de 14,7 % et des non ferreux de 2,2 %. Le secteur de la construction enregistre également un bond non négligeable au niveau de sa consommation de gaz en La consommation finale du secteur résidentiel augmente de 2,1 % à la suite de la hausse enregistrée dans le secteur du commerce (+1,6 %) et celle plus modérée des usages domestiques (+0,4 %) obtenue en raison du climat plus doux observé en Les prix CIF dans l UE enregistrent une diminution importante de 26,3 % en 2009.

39 «Créer les conditions d un fonctionnement compétitif, durable et équilibré du marché des biens et services en Belgique.» Au Royaume-Uni, le prix du gaz se situe à un niveau nettement inférieur à celui de 2008 avec une baisse globale de 55,1 % (NBP index=national balancing Point) observée en Ces prix enregistraient également une forte diminution sur les «hubs» du continent nord américain (-56,0 % aux USA et -57,7 % au Canada). Tableau 12. Situation du marché du gaz naturel (en GWh pcs) Var09/08 (%) Consommation ,0 finale totale Industrie (y compris le ,3 secteur énergie) Résidentiel et équivalents ,1 Usages non-énergétiques ,6 Centrales électriques (1) ,7 (1) y compris les auto-producteurs. Source : SPF Economie, P.M.E., Classes moyennes et Energie. 37 Graphique 19. Consommation de gaz naturel par secteur pour la période (indice 1990 = 100) Industrie Résidentiel et équivalents Production d'électricité Source : SPF Economie, P.M.E., Classes moyennes et Energie.

40 Comme l indique le graphique 19, les secteurs industriels et résidentiel/équivalents enregistrent une croissance modérée sur la période , qui a tendance à se stabiliser, voire à diminuer en 2009 pour le secteur industriel compte tenu du recul assez net de l activité industrielle. Durant cette même période, la consommation de gaz naturel à des fins de production d'électricité connaît une forte croissance, quoique plus irrégulière que celle des autres secteurs utilisateurs en raison notamment des choix alternatifs existants au niveau des combustibles L approvisionnement en gaz naturel La croissance de la consommation intérieure a eu un impact sur les importations de gaz naturel dont le niveau global enregistre une légère hausse en 2009 par rapport à 2008 (+0,9 %). 38 L'approvisionnement gazier du pays est actuellement couvert par trois grands fournisseurs, à savoir : les Pays-Bas avec 35,0 %, la Norvège avec 35,0 % et le Qatar avec 17,1 %. Les contrats conclus à long terme avec ces fournisseurs sont de type "Take or Pay". La Russie qui, via l Allemagne, approvisionne également notre marché, dispose d une part qui représente 2,8 % de nos importations totales contre 4,9 % en Notre approvisionnement est en outre assuré par des achats à court terme pour un montant dont la part s élève en 2009 à 10,2 % de nos importations totales. Notre approvisionnement, qui est encore principalement basé sur des contrats à long terme, est d ores et déjà complété par des contrats à court terme dans le but d assurer une gestion plus souple des flux gaziers en fonction des variations de la demande. On constate à ce niveau un phénomène de déconnexion croissante entre les prix des contrats gaziers à long terme (liés aux prix du pétrole) et les prix spot, tirés vers le bas par l excédent de l offre de gaz à la suite du recul de l activité industrielle en Le détail de la répartition géographique de nos importations de gaz naturel se trouve en annexe de la présente brochure (annexe A24).

41 «Créer les conditions d un fonctionnement compétitif, durable et équilibré du marché des biens et services en Belgique.» 7. Le marché des combustibles solides Le bilan sectoriel détaillé des combustibles solides figure en annexe de la présente brochure (annexes A7 et A8). Les importations de combustibles solides enregistrent une baisse assez nette de l ordre de 39,8 % en Les exportations de combustibles solides se situent également à un niveau légèrement inférieur à celles de 2008 (-2,4 %). Ce mouvement de recul des importations se traduit par une forte décroissance de la consommation intérieure de combustibles solides sur le marché belge (-30,9 % par rapport à 2008). Cette évolution de la consommation intérieure résulte principalement de la très forte diminution de la demande au niveau de la sidérurgie (- 62,1 % en 2009). La production de fonte chute fortement pour passer de tonnes en 2008 à tonnes en 2009, soit 55,8 % de baisse sous l effet de la crise économique. Les autres livraisons industrielles diminuent globalement de 20,4 % en 2009 sous l impulsion des fortes réductions enregistrées dans les secteurs des minéraux nonmétalliques (-26,1 %) et des non ferreux (-9,9 %). Les livraisons de combustibles solides enregistrent toutefois une hausse dans les secteurs de l alimentation (+73,9 %) et de la papeterie (+11,5 %). Ces hausses ne parviennent cependant pas à inverser le mouvement baissier du secteur industriel. 39 La demande du secteur des cokeries chute de 25,2 % et celle des centrales électriques de 10,9 % en Le secteur résidentiel qui ne représente qu une faible part des utilisations totales des combustibles solides voit cependant ses livraisons croître de 40,9 % en En temps de crise, le charbon représente une énergie d appoint non négligeable pour les ménages aux revenus les plus faibles. Tableau 13. Livraisons des combustibles solides par secteur, (en milliers de tonnes) Sidérurgie Industrie Usages domestiques Production d'électricité Cokeries Source : SPF Economie, P.M.E., Classes moyennes et Energie.

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