LE MARCHE DE GROS DE BOUAKE DANS L APPROVISIONNEMENT EN PRODUITS VIVRIERS DU CENTRE NORD DE LA CÔTE D IVOIRE
|
|
- Monique Lapierre
- il y a 6 ans
- Total affichages :
Transcription
1 LE MARCHE DE GROS DE BOUAKE DANS L APPROVISIONNEMENT EN PRODUITS VIVRIERS DU CENTRE NORD DE LA CÔTE D IVOIRE Dr. ADAYE Akoua Assunta Maître-Assistant Institut de Géographie Tropicale (IGT) Université Félix Houphouët Boigny Abidjan adayeakoua@yahoo.fr KOFFI Koffi Marc Doctorant Institut de Géographie Tropicale (IGT) Université Félix Houphouët Boigny mkoffi99@yahoo.fr Résumé Ce présent article vise à analyser la contribution du marché de gros de Bouaké dans l approvisionnement en produits vivriers du centre-nord de la Côte d Ivoire. Afin de répondre à cet objectif, la méthode de travail utilisée a été principalement basée sur l analyse documentaire et l enquête de terrain. Cette enquête a été dominée par des entretiens et l administration d un questionnaire aux principaux acteurs. Les résultats de cette étude montrent que le marché de gros de Bouaké joue un rôle prépondérant dans l approvisionnement des marchés internes et externes à la région centre nord ivoirien. Il est un important grenier, dans le commerce des vivriers de la région centre nord de la Côte d Ivoire et des régions environnantes. Il collecte de très importantes quantités de vivriers, afin de les redistribuer sur tous les marchés. Ce dispositif qualifié de zone de convergence des produits alimentaires et de redistribution vers les autres marchés permet à la région de disposer de quantités suffisantes de denrées alimentaires diverses et variées toute l année en vue de satisfaire les besoins alimentaire des populations. Mots clés: Côte d Ivoire, Centre nord, marché de gros de Bouaké, approvisionnement, produits vivriers locaux. Summary This article is about the analysis of the contribution of wholesale market of Bouaké in the providing of the centre-north part of Côte d Ivoire with subsistence products. The main method of this work has consisted in the analysis of documents and the survey of the field. This survey has been dominated by interviews and a questionnaire to the main parties. This market plays a preponderant role in the providing of market, which are internal and external within the centre-north. It s an important granary in the trade of the subsistence products of the centre-north part and the surrounding regions of Côte d Ivoire. It collects very important quantities of products, in oder to redistribute them on the markets. This area is qualified as convergence gone where foodstuffs are redistributed on the oder markets. And this permits to the whole region to have several and various sufficient foodstuffs during all the year, so that the foodstuffs requierements of the population can be satisfied. Keywords: Côte d Ivoire, centre north, wholesale market of Bouaké, food providing, local subsistence products. 120
2 Introduction La satisfaction de ses besoins alimentaires constitue depuis longtemps un souci pour l homme. C est la raison pour laquelle la communauté internationale a créé des organisations internationales comme le Fond pour l Agriculture et l alimentation (FAO), le Programme Alimentaire Mondial (PAM) et, instauré la journée mondiale de l alimentation le 16 octobre de chaque année. Le problème de l alimentation a toujours rimé avec l existence de l espèce humaine. Depuis l ère préagricole où l homme préhistorique vivait de cueillette, de chasse et de pêche en passant par la naissance et l extension de l agriculture jusqu à la modernité agro-industrielle, l homme est toujours à la recherche de sa nourriture pour assurer sa survie (Ghersi, 2005). La Côte d Ivoire, pays situé en Afrique de l ouest, n échappe pas à cette réalité. La problématique de la sécurité alimentaire est au centre de nombreuses préoccupations, en raison de la longue crise sociopolitique déclenchée en septembre 2002, de la crise alimentaire mondiale de et des changements climatiques, dont les effets néfastes sont perceptibles sur les disponibilités alimentaires du pays. Du passage du concept de l autosuffisance alimentaire (Lagos, 1980) à celui de la sécurité alimentaire, les vivriers marchands ont connu une forte évolution en Côte d Ivoire, particulièrement au niveau de la recherche et des acteurs du développement. Toutes les initiatives sont prises au plus haut sommet de l Etat pour assurer, atteindre ou sauvegarder la sécurité alimentaire des régions, priorité constante depuis 1980 (FAO, 1996). L Etat de Côte d Ivoire a dans sa politique, planifié la construction de marchés de gros qui vont être d importants dispositifs d appui à l Office d Aide à la Commercialisation des Produits Vivriers (OCPV), pour le ravitaillement des marchés et le développement des vivriers, gage d une sécurité alimentaire durable. C est dans cette optique qu en 1998, il a construit le marché de gros de Bouaké dans la région centre nord ; région où les cultures vivrières représentent 53,6% de l économie contre 28% pour les cultures d exportation (Rapport National sur l état des ressources phytogénétiques pour l alimentation et l agriculture, 2014). Le marché de gros vient répondre à une préoccupation, celle de faire de cette région un important grenier du pays et de la sous-région, par le développement des cultures vivrières et de leur commercialisation. Son rôle est la collecte, la conservation et la redistribution sur les autres marchés des produits vivriers sur toute l année. Des marchés de gros existent dans certains pays d Afrique comme le marché de gros de fruits et légumes au Maroc et au Kenya, le marché de gros de manioc à Kinshasa. Ils rassemblent sur un même espace toute l offre et la demande d un produit donné, permettant ainsi d obtenir un prix unique d équilibre. La formation des prix devient ainsi transparente et les coûts de transaction sont grandement réduits (Eric Tollens, 2012). Ce sont d importants lieux de coordination verticale dans la chaine de commercialisation, contribuant ainsi à une meilleure efficacité des prix et à une plus grande productivité de la filière de distribution des vivriers. De par leurs actions, ils contribuent efficacement à l atteinte de la sécurité alimentaire (Eric Tollens, 2012). Au regard de toutes ces considérations, on se demande : «comment le marché de gros de Bouaké contribue-t-il à approvisionner la zone centre-nord et les autres régions ivoiriennes? De cette question centrale découlent ces questions subsidiaires : Quels sont les principaux vivriers qui alimentent le marché de gros de Bouaké? D où proviennent-ils? Qui sont les acteurs? Comment ce marché de gros fonctionne t-il? Quel est son impact socio-économique sur les populations? Mais avant de développer toutes ces questions, il est nécessaire de présenter le cadre géographique et la méthode utilisée. 121
3 1. Le cadre géographique et la méthode 1.1. Le cadre géographique de l étude La région d étude est située au centre nord de la Côte d Ivoire et comprend la région du Gbêkê et du Hambol. Elle est limitée au nord par les régions du Tchologo et du Poro, à l ouest par les régions du Béré et de la Marahoué, à l est par les régions du Bounkani, du Gontougo et de l Iffou et au sud par les regions du Bélier et du N zi. Elle comprend sept départements (Bouaké, Béoumi, Sakassou, Botro, Katiola, Dabakala et Niakaramadougou), trente-six sous-préfectures (confère Figure 1). Selon le Recensement Général de la Population et de l Habitat (RGPH, 2014), la région compte une population totale de habitants, avec 42,87% de ruraux et 57,13 % d urbains. Les principales spéculations agricoles sont les cultures vivrières (igname, manioc, maïs, banane plantain, maraîcher) et les cultures d exportation (anacarde, coton, cacao, café). Figure 1 : La carte administrative de la zone d étude 1.2. La méthode d échantillonnage Le choix de l échantillonnage s est porté sur la méthode empirique ou de choix raisonné, précisément, sur celle des quotas. Les raisons qui sous-tendent ce choix sont multiples. Il s agit de l étendue de 122
4 l espace d étude et du manque de statistiques récentes et fiables. Du fait aussi de la densité de la population, il n est guère aisé de constituer une base de sondage avec un nombre précis d acteurs. Quant au choix des localités à enquêter, il s est basé sur un certain nombre de critères à savoir : le poids du vivrier marchand dans la région, la dimension socioculturelle et l accessibilité. Au total, huit (08) localités sur 36 ont fait l objet d enquête. Les producteurs ont été choisis selon l âge, le sexe, les surfaces de production. Seuls les commerçants exerçants au marché de gros de Bouaké ont retenu notre attention. Leur choix a été aléatoire ainsi que celui des transporteurs et des consommateurs. Au total, le questionnaire a été administré à 384 personnes : 120 producteurs, 114 commerçants, 30 transporteurs et 120 consommateurs La méthode de collecte et de traitement des données Pour cette étude, deux catégories de données ont été nécessaires : Celles issues de l exploitation documentaire qui ont permis d avoir une idée générale sur la thématique traitée et celles obtenues par enquête auprès des producteurs, des commerçants, des transporteurs et des consommateurs. Ces informations primaires ont donné un sens particulier à l étude, en ce sens qu elles ont permis de s imprégner des réalités du terrain. Les résultats de cette investigation sont restitués en trois parties : la première présente les principaux vivriers qui alimentent le marché de gros de Bouaké et leur provenance, la deuxième présente les acteurs et le fonctionnement du marché de gros de Bouaké, enfin, la troisième analyse l impact socioéconomique du marché de gros sur les populations. I. Les principaux produits vivriers sur le marché de gros de Bouaké et leur provenance I.1. Les principaux produits vivriers sur le marché de gros de Bouaké On trouve sur le marché de gros de Bouaké plusieurs vivriers que l on peut classer en six catégories : les féculents (igname, manioc, banane plantain), les céréales (maïs, riz, mil, sorgho, haricot), les oléagineux (arachide), les légumes (oignon, piment sec), la noix (cola) et les fruits (gingembre). Ces différents produits vivriers proviennent de divers horizons pour le ravitaillement du marché de gros de Bouaké. I.2 La provenance des produits vivriers Le marché de gros de Bouaké dispose de deux sources principales d approvisionnement en produits vivriers : une provenance interne à la zone d étude et une provenance externe. I.2.1 Une provenance interne de vivriers dominés par les féculents L approvisionnement en produits vivriers du marché de gros de Bouaké est d abord la préoccupation des départements internes de la région centre nord. Chaque département y commercialise sa production comme l indique la figure
5 Figure 2 : Les localités internes approvisionnant le marché de gros de Bouaké en vivriers Cette figure 2 indique la provenance de trois types de vivriers. Il s agit notamment de l igname, du maïs et du manioc et ses dérivés. Ces produits vivriers viennent de tous les départements, avec des volumes de flux inégaux d un département à un autre. Dabakala est le principal pourvoyeur du marché de gros en igname. La quantité produite en 2014 est de tonnes, le maïs avec tonnes vient de Katiola et le manioc ( tonnes) du département de Bouaké. En effet, après la régression, voire la disparition du coton, chaque département s est spécialisé dans une culture vivrière commerciale, face à la forte demande urbaine, en produits alimentaires. L igname est le principal trait caractéristique du département de Dabakala, non seulement, elle constitue l aliment de base des populations, mais aussi et surtout elle est commercialisée. Il en est de même pour le département de Katiola. Ce peuple a le maïs comme premier aliment de base et il constitue le vivrier le plus commercialisé. Quant au département de Bouaké, les producteurs ont l igname et le manioc comme principales cultures vivrières. Le manioc, une plante peu exigeante s y développe considérablement et constitue pour ces populations, la première culture commerciale. 124
6 De par son caractère de plaque tournante de commercialisation des produits vivriers, le marché de gros de Bouaké, en plus d être ravitaillé par son espace immédiat, bénéficie également de l apport en vivriers des autres régions ivoiriennes et même de la sous-région. I.2.2. Les zones externes de provenance des produits vivriers, ravitaillant le marché de gros de Bouaké. En plus des productions locales, le marché de gros de Bouaké est ravitaillé par des produits vivriers venant des autres régions du pays (Figure 3). Figure 3 : Les localités externes à la région centre nord ravitaillant le marché de gros en vivriers La figure 3 montre qu au niveau de la banane, la région de la Marahoué est le principal pourvoyeur du marché de gros. Quant à l igname et le maïs, ils proviennent du Béré, et le manioc est fourni par la région du Bélier. Ses spécialisations dans la production vivrière proviennent des conditions naturelles qui lui sont favorables. Par ailleurs, le fort taux d urbanisation (57,8%, INS, 2014) de la région suscite une demande alimentaire croissante. Pour y répondre, les producteurs ont augmenté leurs surfaces de production et commercialisent d importantes quantités de produits vivriers. Les grossistes parcourent toutes ces zones de production et collectent les vivriers. Celles-ci sont très éloignées du marché de gros de Bouaké. Selon les données de l AGEROUTE (2014), la région du Béré est à 152 km ; le Bélier (78 km), le Tchologo (215 km) ; l Iffou (88 km) ; le N zi (144 km) ; le Gontougo (321 km) et le Bounkani (383 km). Malgré cet éloignement, ces régions privilégient la direction du marché de gros de Bouaké, car celui-ci a une grande capacité d absorption de vivriers et constitue pour eux un endroit sûr pour l écoulement rapide de leurs productions. 125
7 Pour les producteurs, le prix d achat qu offre le marché de gros de Bouaké est meilleur par rapport à celui de leurs zones de productions. Dans la plupart des cas, c est le grossiste qui envoie vers le producteur des véhicules (achat bord champ). La distance ici ne constitue plus un handicap. Les producteurs de ces zones leur vendent leur production. Cela est d autant plus intéressant que les frais de transport et les tracasseries routières leurs sont épargnés. L approvisionnement du marché de gros de Bouaké en produits vivriers est régi par un certain nombre d acteurs, donnant ainsi un dynamisme de fonctionnement à ce marché. II. Les acteurs et le fonctionnement du marché de gros de Bouaké II.1. De multiples acteurs aux fonctions différentes Les acteurs qui animent le marché de gros de Bouaké sont au nombre de quatre (4): les producteursvendeurs, les grossistes, les transporteurs et les consommateurs. II-1-1. Les producteurs-vendeurs : le premier maillon de la chaine d approvisionnement Les producteurs-vendeurs sont des paysans qui cultivent les produits vivriers et les vendent au marché de gros de Bouaké. Ils le ravitaillent selon deux modes : soit ils viennent eux-mêmes écouler leur production, soit les grossistes vont dans les champs chercher les productions. Ils ne font pas du commerce leur principale activité. Cependant, à la récolte, ils viennent proposer leurs productions aux commerçants grossistes. Selon nos enquêtes, 40% des producteurs bénéficient d une aide financière et matérielle (outils de travail, engrais, produits phytosanitaires, etc.) de la part de leur partenaire commercial (le grossiste). A la récolte, ces derniers ont l obligation de vendre leur production au grossiste, pour non seulement manifester leur fidélité et espérer bénéficier du soutien financier et matériel pour les campagnes à venir, mais aussi et surtout pour rembourser la dette du grossiste par déduction tacite de son investissement après la vente. De ce fait, lorsque la production est abondante sur les marchés, le grossiste est obligé d accepter la production de son partenaire producteur. De même, le producteur par fidélité est tenu de vendre sa production à son partenaire grossiste quel que soit le prix du produit sur les marchés. Ils fraternisent au point de se partager les peines et les joies (naissance, baptême, décès, mariage etc.). II-1-2. Les commerçants grossistes, les plus gros bénéficiaires La fonction de grossiste consiste à acheter des marchandises directement aux producteurs, les stocker et les revendre aux détaillants. Le grossiste peut se définir comme la personne chez qui le détaillant ou le demi-grossiste s approvisionne. Ils sont les acteurs clés du ravitaillement. Ce sont eux qui se déplacent sur les lieux de production ou les petits marchés ruraux et assurent le transfert des produits vivriers. Le grossiste travaille sur un volume considérable et a un contact moins direct avec le consommateur. Les grossistes assurent à plus de 90 % l approvisionnement. Leur rôle est de constituer un trait d'union entre le producteur et le détaillant. Ils achètent régulièrement et en grandes quantités et assurent pour le détaillant un rôle de centralisateur de marchandises et de stockage. Au marché de gros de Bouaké, tous les commerçants sont des grossistes. On dénombre pour les différentes filières, 43 grossistes pour la cola, 13 grossistes pour la banane plantain, 5 grossistes pour le manioc frais, 370 grossistes pour l igname, les céréales, les fruits, les oignons (Direction du marché de gros de Bouaké, 2014). Les grossistes ont cette particularité de fixer le prix de la marchandise aux producteurs. Souvent, ces prix tiennent compte de la loi de l offre et de la demande, mais généralement, ils sont fonction de la marge de bénéfice que pourrait avoir le grossiste. Le producteur n ayant aucune autre alternative, au risque de voir sa production pourrir. Cette situation le rend dépendant du grossiste. 126
8 II.1.3 Les transporteurs (chauffeurs et apprentis), des acteurs incontournables dans la commercialisation des produits vivriers Les transporteurs jouent un rôle indéniable dans la commercialisation des vivriers. Ce sont eux qui, à la demande des commerçants vont chercher les produits sur les lieux de production. Avec leur véhicule de transport, ils parcourent pistes et routes pour convoyer les vivriers sur les différents marchés. Ils n ont pas de clients préférés et sont à la disposition de tout commerçant qui accepte les conditions de travail, c est-à-dire le prix. Ils sont accompagnés dans leurs activités par une catégorie d acteurs, généralement plus jeunes, appelés «apprentis». Ce sont ces derniers qui, une fois arrivés aux barrages routiers, descendent et vont présenter les documents du véhicule aux forces de l ordre. Ils dirigent le chargement et le déchargement du camion et sont rémunérés par voyage, entre 2000 FCFA et 5000 FCFA, selon le trajet et la quantité des produits transportés. II.1.4 Un attrait grandissant des consommateurs pour les produits locaux Les consommateurs constituent le dernier maillon de la chaine des acteurs. Leurs besoins alimentaires exprimés animent les activités agricoles vivrières. Ce sont leurs besoins qui modulent «la loi de la demande et de l offre». Pour des raisons de santé disent-ils, ils préfèrent pour leur alimentation les vivriers locaux, car le riz importé entraine souvent des constipations. Ils profitent des marchés ruraux hebdomadaires pour faire d importants stocks. En effet, les vivriers locaux sont plus accessibles de par leur prix que les produits alimentaires importés qui ont connu une hausse considérable des prix, ces dernières années. Face à cette demande alimentaire croissante, une pression est exercée sur le producteur afin de produire plus. Et c est pour répondre à cette exigence, qu il augmente ses surfaces de production et utilise des produits phytosanitaires. II.2 Le fonctionnement du marché de gros II.2.1 Collecte des produits vivriers Le marché de gros exerce une attraction sur le commerce des vivriers des régions du Gbêkê, du Hambol et sur les autres régions du pays. Il capte toutes les productions d igname, de maïs, de manioc, de banane plantain etc. Il est le lieu privilégié d écoulement par excellence des vivriers produits en grande quantité et est détenu par les commerçants grossistes. Ceux-ci organisent la collecte des vivriers à chaque récolte et sont aidés dans cette tâche par des acteurs appelés «pisteurs». A la demande des grossistes, les pisteurs parcourent les zones de production pour la collecte des vivriers et leur acheminement vers le marché de gros de Bouaké. II.2.2 Distribution et commercialisation des produits vivriers Après la collecte (groupage), le marché de gros joue le rôle de distribution et de commercialisation des produits vivriers sur tous les marchés, aussi bien de l intérieur que de l extérieur de la région mais aussi, il ravitaille les marchés de quelques pays limitrophes (Mali, Burkina Faso, Niger, Sénégal) (Figure 4). Pour cette opération, il a été mis en place le 22 octobre 2013, un système de prélèvement consensuel avec tous les grossistes. Ce prélèvement s effectue lorsque le produit vivrier sort du marché de gros pour être commercialisé sur d autres marchés. Il est de 2 FCFA par kilogramme de produit et est reparti comme suit : 20 % de ristourne à l opérateur grossiste, reversée à la fin du mois ou en fin d année, selon le choix du grossiste ; 20 % constituant un fonds de garantie, déposé auprès d une structure financière au nom de l opérateur grossiste ; 10 % pour le fonctionnement des GIE (groupement d intérêt économique) des opérateurs du marché de gros ; 10 % pour le remboursement des dettes des opérateurs débiteurs vis-à-vis de la société de gestion du marché de gros (loyers impayés et autres) ; 40 % reviennent à la direction du marché de gros pour son fonctionnement. 127
9 Figure 4 : Les régions et pays ravitaillés en vivriers par le marché de gros de Bouaké En plus des localités à l intérieur de la Côte d Ivoire, il convoie des vivriers vers les pays limitrophes au nord de la Côte d Ivoire. En ce qui concerne le ravitaillement à l intérieur de la Côte d ivoire, ses activités sont orientées généralement vers le sud de la région principalement vers les régions de Sanpédro, d Abidjan et d Agnibilékrou. La région d Abidjan reçoit les plus grandes quantités avec tonnes d igname, ,55 tonnes de maïs, tonnes de banane plantain, 602,6 tonnes de manioc frais, 340,65 tonnes d attiéké et 560 tonnes de placali (Nos enquêtes, 2014). Quant à l extérieur du pays, ce sont deux pays limitrophes qui bénéficient des vivriers venants du marché de gros de Bouaké : le Mali et le Burkina Faso. Mais comme l indique la figure, plusieurs vivriers sont convoyés vers le Mali en grande quantité ( tonnes de banane plantain ; tonnes d igname et tonnes d attiéké) alors que le Burkina Faso est seulement ravitaillé en banane 128
10 plantain ( tonnes) (OCPV Bouaké, 2014). Le fonctionnement du marché de gros de Bouaké engendre un dynamisme de relation entre les acteurs. III. L impact socio-économique du marché de gros de Bouaké sur les acteurs Le marché de gros de Bouaké, mis en place pour une meilleure commercialisation des vivriers aussi bien à l intérieur de la Côte d ivoire et dans les échanges avec la sous région impacte la vie de ses acteurs que sont les producteurs, les commerçants et les transporteurs. Cet impact est de deux ordres : l impact social et l impact économique. III.1. Un impact social basé des relations fraternelles entre les acteurs L approvisionnement du marché vient de tous les horizons. Cet aspect lui permet de disposer à tout moment de l année de denrées alimentaires. La présence du marché de gros de Bouaké a permis non seulement de développer les vivriers mais, également de développer le commerce en gros. Il met en relation plusieurs acteurs : les producteurs, les grossistes, les transporteurs, les consommateurs. Entre ces acteurs, des liens d amitié et de fraternité se développent. Des exemples sont légions, les transporteurs bénéficient de quelques dons (igname, maïs, banane, manioc etc.) de la part des producteurs qui en retour bénéficient de la part de leurs partenaires aussi des dons (pains, essence, huile, poisson etc.). Les cultivateurs, quant à eux bénéficient du soutien financier (crédit) ou matériel (engrais, herbicide etc.) de la part de leurs partenaires grossistes pour leurs permettre de produire en grande quantité. Ces grossistes qui préfinancent la production bénéficient non seulement des dons en nature mais aussi d une réduction sur les produits de la part de leurs partenaires cultivateurs. La fidélité s installe dans leur relation. Les consommateurs fidèles à un grossiste bénéficient parfois de petites remises sur le prix du kilogramme ou de petits surplus d achat. Le marché de gros met en relation les grossistes du marché de gros de Bouaké et ceux des autres marchés du pays et des pays limitrophes au nord de la Côte d ivoire. Ces relations permettent aux deux parties de passer des commandes de vivriers via le téléphone et le produit est convoyé sans accompagnateur vers le grossiste demandeur. Le producteur reçoit son argent en retour par transfert à partir des paiements de téléphonie mobile. Ce mode de transfert contribue à réduire l insécurité et autres risques de braquage (coupeurs de route, vol, détournement). III.2 L impact économique Le marché de gros de Bouaké a un impact économique sur chacun des acteurs. III.2.1. L impact sur les producteurs Le marché de gros de Bouaké permet aux producteurs de trouver un débouché pour leur production. Avec ce marché, ceux qui produisent en grande quantité ont toujours des partenaires grossistes. Aujourd hui, il existe au marché de gros de Bouaké le Bureau de Vente des Producteurs (BVP). C est une structure privée qui encadre les producteurs, les regroupent en Groupe d Intérêt Economique (GIE) et les informe régulièrement sur les prix des produits vivriers, afin de leurs permettre de produire et de vendre au bon moment. Les revenus des grands producteurs varient de FCFA à FCFA l année (nos enquêtes, 2014). Avec ces revenus, ils peuvent diversifier leur alimentation qui, généralement est basée sur les produits vivriers locaux. Ils achètent donc après la vente de leur production du poisson, de la viande, de l huile, du riz etc. Par ailleurs, ils assurent aussi les autres charges du ménage (santé, frais d écolage, vêtement, électricité, équipement en appareils électroménagers, etc.). 129
11 III.2.2 L impact sur les commerçants et les transporteurs Le marché de gros de Bouaké permet aux commerçants et aux transporteurs d être toujours en activité, de pérenniser leurs activités. Avec le marché de gros, les clients viennent de tous les horizons (Côte d ivoire et en dehors de la Côte d ivoire). Le mouvement des commerçants est lié à celui des transporteurs. Quand les activités commerciales marchent pour le commerçant, elles le sont aussi pour les transporteurs. La commercialisation des vivriers, même si elle baisse d intensité pendant la période de soudure, elle s étend sur les douze mois de l année. C est une activité qui leur permet d avoir régulièrement des revenus, de subvenir aux besoins de leur ménage et de faire face aux différentes charges sociales. Avec ces revenus, ils diversifient leur alimentation aussi bien en l enrichissant avec les protéines. Conclusion Dans la région du centre nord de la Côte d ivoire, les populations se disent satisfaites de la présence du marché de gros de Bouaké. Sa mise en place depuis 1998 permet à la région de disposer à tout moment de denrée alimentaire. Il donne ainsi la possibilité aux ménages de disposer et d accéder facilement aux vivriers Ce marché est une infrastructure importante dans la collecte et la commercialisation des produits vivriers. Il met en relation plusieurs acteurs : le producteur, le transporteur, le commerçant grossiste et le consommateur. Les avantages liés à sa mise en place sont deux ordres : la disponibilité des produits alimentaires et leur accessibilité. Le marché collecte les vivriers de la région du centre nord de la Côte d ivoire et ceux des autres régions du pays et ensuite les redistribuent aux autres régions et quelques pays limitrophes. Le marché de gros de Bouaké est par aisance une infrastructure pourvoyeuse d emploi, permettant à une partie de la population d avoir des revenus conséquents et réguliers. Bibliographiques AGUIE, A.G., «Le marché de gros de Bouaké : une expérience pour l Afrique».Rome, FAO, 16 p. ANADER, «La production vivrière : un enjeu national», in le Partenaire, 12 p. ANCEY, G., «Relations voisinage ville-campagne : Bouaké, sa couronne, sa région», Paris, ORSTOM, 288 p. BABO A., «Circuit de commercialisation et de transformation du manioc dans la région de Bouaké», mémoire de maîtrise, Bouaké 55 p. BERRON, H., «Deux exemples d approvisionnement de la ville d Abidjan en produits vivriers», Paris, Editions Karthala, 386 p. CHALEARD, J.L., «Croissance urbaine et production vivrière en Afrique subsaharienne», in Afrique Contemporaine, n 185, pp CHALEARD, J.L., MOUSTIER P., LEPLAIDEUR A., «L approvisionnement vivrier des villes en Guinée: entre fragilité et dynamisme», in Autrepart n 23, pp CHALEARD J.L., «Temps des villes, Temps des vivres. L essor du vivrier marchand en Côte d Ivoire», Paris, Karthala, 661 p. CHALEARD J.L., «Marchés et commerce des produits vivriers. Région de Bouaké-Côte d Ivoire», Paris, UMR PRODIG, 92 p. CHALEARD, J.L., FECKOUA L., PELISSIER P., «Réponses paysannes à la croissance urbaine en Côte d Ivoire septentrionale», cahiers d Outre-mer, vol.43, n 169, pp COTE D IVOIRE, MINISTERE DU COMMERCE, «Evolution des prix des produits agricoles et alimentaires à Abidjan, Bouaké, Korhogo et Man», Abidjan, Ministère du commerce, 39 p. 130
12 DIAMBRA et HOUHOUOT, A. ; «Le ravitaillement d Abidjan en produits vivriers de base non importés», Abidjan, IGT, 43 p. GORE BI, F., «Bouaké : le marché de Bamoro, nouveau pôle économique de la vallée du Bandama», in Avenue 225, pp. 1-3 MINISTERE DU COMMERCE ; «Commercialisation des produits vivriers en Côte d Ivoire : analyses, recommandations définition de la stratégie programme de réalisation», rapport principal, Abidjan, 81 p. TOLLENS E., «Les marchés de gros dans les grandes villes africaines», Dakar, FAO-ISRA, 20 p. TOLLENS E., «Les marchés de gros dans les villes africaines. Diagnostic, rôle, avantages, éléments d étude et de développement». Rome, FAO, 24 p. VENNETIER, P «L approvisionnement des villes en Afrique noire : un problème à étudier», in Etudes de Géographie Tropicales Offertes à P. Gouron, Paris, Mouton, pp
THEME 5: CONDITIONS DE VIABILITE FINANCIERE DE LA MICROFINANCE AGRICOLE
RESEAU DES CAISSES POPULAIRES DU BURKINA ********************************* Fédération des Caisses Populaires du Burkina (F.C.P.B.) Tél.: 50.30.48.41, Fax : 50.30.49.10 ; E-mail : fcpb@fasonet.bf ; Adresse
Plus en détaildiffusion externe les services d'orange pour l agriculture en Afrique
les services d'orange pour l agriculture en Afrique ce catalogue a pour objectif d éclairer sur les méthodes développées par Orange pour améliorer la productivité dans le monde rural 2 sommaire 1 2 3 l'apport
Plus en détailRépublique de Côte d Ivoire NOTE D INFORMATION UN INSTRUMENT PROFESSIONNEL AU CŒUR DU DEVELOPPEMENT AGRICOLE ET DES FILIERES DE PRODUCTION
République de Côte d Ivoire NOTE D INFORMATION UN INSTRUMENT PROFESSIONNEL AU CŒUR DU DEVELOPPEMENT AGRICOLE ET DES FILIERES DE PRODUCTION Investir pour le futur Anticiper - Innover 01 BP 3726 ABIDJAN
Plus en détailPLAN R E V A RETOUR VERS L AGRICULTURE
REPUBLIQUE DU SENEGAL Un Peuple Un But Une Foi ------------ MINISTERE DE L AGRICULTURE, DE L HYDRAULIQUE RURALE ET DE LA SECURITE ALIMENTAIRE ------------ NOUVELLE ORIENTATION DE LA POLITIQUE AGRICOLE
Plus en détailLa FAFEC «Gnèna-Yèter», la «Banque» des Femmes rurales du Nord de la Côte d Ivoire
La FAFEC «Gnèna-Yèter», la «Banque» des Femmes rurales du Nord de la Côte d Ivoire BIM n 136 - Mercredi 24 Octobre 2001 Bénédicte Laurent, FIDES Un BIM du mercredi qui nous vient de loin : nous avons demandé
Plus en détailComment développer les métiers agroalimentaires en Afrique subsaharienne? Extraits d étude
Note d information / Politiques agricoles n 13 Comment développer les métiers agroalimentaires en Afrique subsaharienne? Extraits d étude 27 mai 2013 / Sélection par l équipe technique RECA RECA Réseau
Plus en détailAccès au financement pour la mise en valeur de cultures de diversification dans les régions de caféiculture CFC/ICO/30 (AEP : FGCCC/OCIBU)
PJ 39/12 Add. 1 (F) 21 septembre 2012 Original: anglais F Comité des projets Conseil international du Café 24 28 septembre 2012 Londres, Royaume Uni Résumé du rapport de situation soumis par les Agences
Plus en détailL Assurance agricole au Sénégal
COLLOQUE FARM - Pluriagri : Assurer la production agricole Comment faire des systèmes assurantiels des outils de développement? 1 Paris, le 18 décembre 2012 Thème L Assurance agricole au Sénégal Un système
Plus en détailProject GCP/GLO/208/BMG CountrySTAT pour l'afrique Sub-Saharienne. Système Statistique National COTE D IVOIRE SEPTEMBRE 2009 RAPPORT PANORAMA N 1
Project GCP/GLO/208/BMG CountrySTAT pour l'afrique Sub-Saharienne Système Statistique National COTE D IVOIRE SEPTEMBRE 2009 RAPPORT PANORAMA N 1 Rédigé par KOUAME Koffi Gabriel Consultant national en Système
Plus en détailREPUBLIQUE TOGOLAISE. Travail Liberate Patria MINISTERE DE L AGRICULTURE, DE L ELEVAGE ET DE LA PECHE -PNIASA - PLAN D ACTION DU VOLET NUTRITION
REPUBLIQUE TOGOLAISE Travail Liberate Patria MINISTERE DE L AGRICULTURE, DE L ELEVAGE ET DE LA PECHE PROGRAMME NATIONAL D INVESTISSEMENT AGRICOLE ET DE SECURITE ALIMENTAIRE -PNIASA - PLAN D ACTION DU VOLET
Plus en détailCONGRES INTERNATIONAL SUR L ASSURANCE ET LA RÉASSURANCE DES RISQUES AGRICOLES. Partenariat Public Privé dans l Assurance Agricole
CONGRES INTERNATIONAL SUR L ASSURANCE ET LA RÉASSURANCE DES RISQUES AGRICOLES 1 Marrakech -29, 30 et 31janvier 2014 Session 2 Partenariat Public Privé dans l Assurance Agricole L expérience de la Compagnie
Plus en détailAnnexe 2: Région des Savanes Caractéristiques et bas fonds identifiés
Annexe 2: Région des Savanes Caractéristiques et bas fonds identifiés La mise en valeur des bas fonds en saison des pluies est intense et est l œuvre des femmes qui y pratiquent essentiellement la culture
Plus en détailPar Akoété Ega AGBODJI FASEG/Université de Lomé
CSI- Afrique Renforcement des interventions dans le domaine de la politique économique et sociale Atelier de développement des compétences des chercheurs des syndicaux Session 6 Les méthodes et procédures
Plus en détailRésultats et impacts
Résultats et impacts «Creusement d un puits pour une utilisation maraîchère à Fandène, Sénégal» Village de Diayane Localisation: Village de Diayane dans la commune de Fandene, département de Thiès, à 77
Plus en détailla solution AAFEX aux problèmes de financement des entreprises exportatrices du secteur agricole et agroalimentaire
la solution AAFEX aux problèmes de financement des entreprises exportatrices du secteur agricole et agroalimentaire HISTORIQUE Le Centre pour le Développement des Exportations Africaines CEDEXA S.A. CEDEXA
Plus en détailCrédit intrant et crédit warrantage au Togo : Quels enseignements?
AGRONOMES ET VETERINAIRES SANS FRONTIERES Crédit intrant et crédit warrantage au Togo : Quels enseignements? Réflexion concernant les différentes modalités de crédit proposées dans le cadre du projet d
Plus en détailQui sont-ils? Pedro. Tamacha. 9 En quantité, Tamacha mange suffisamment, mais son alimentation n est pas satisfaisante en qualité.
Pedro Tamacha 9 Normalement, Pedro devrait consommer 3 100 kcal/jour pour être en bonne santé et avoir une activité normale, il lui manque 800 calories. 9 Son régime alimentaire est composé de riz, pommes
Plus en détailCONGRES REGIONAL CTA/ ATPS DE LA JEUNESSE EN AFRIQUE
CONGRES REGIONAL CTA/ ATPS DE LA JEUNESSE EN AFRIQUE Exploiter le Potentiel de la Science, de la Technologie et de l Innovation dans les chaînes Agro-alimentaires en Afrique : Créer emplois et richesse
Plus en détailDIAGNOSTIC DE LA FILIERE MAÏS EN CÔTE D IVOIRE
Novembre 2013 Avril 2014 DIAGNOSTIC DE LA FILIERE MAÏS EN CÔTE D IVOIRE Projet «Redynamiser les productions, l accès au marché et le conseil agricole pour les filières vivrières et commerciales du Nord
Plus en détailComment utiliser les graines de soja à la cuisine
Comment utiliser les graines de soja à la cuisine Auteur : Renate Schemp Box 90612 Luanshya Zambie Traduction : SECAAR Service Chrétien d Appui à l Animation Rurale 06 BP 2037 Abidjan 06 Côte d Ivoire
Plus en détailETUDE AFRIQUE AUPRES DU RESEAU BPIFRANCE EXCELLENCE
NOTE INTERNE DIRECTION DE L INTERNATIONAL ET DE L UNIVERSITE POLE AFRIQUE ET MEDITERRANEE DECEMBRE 2014 ETUDE AFRIQUE AUPRES DU RESEAU BPIFRANCE EXCELLENCE Bpifrance accompagne le développement des entreprises
Plus en détailMauvaise informa.on agricole = Cycle de pauvreté Producteurs. Commerçants. Gouvernements. Transformateurs
Mauvaise informa.on agricole = Cycle de pauvreté Producteurs Ne savent pas : Que planter? Où bien vendre? Comment vendre? Transformateurs Ne peuvent pas bien : Prévoir leurs appro. (stocks?) Planifier
Plus en détailOffre et demande potentielle ECOWAS STDF 13/ OIE/ FAO/ CIRAD
Offre et demande potentielle ECOWAS STDF 13/ OIE/ FAO/ CIRAD Plan 1. Offre et demande potentielle dans la zone ECOWAS 2. Offre potentielle au Mali 3. Marché au nord du Mali (Gao Algérie) 4. Estimation
Plus en détailPRESENTATION DES PROGRAMMES
REPUBLIQUE DE CÔTE D IVOIRE UNION DISCIPLINE - TRAVAIL PROGRAMME NATIONAL D INVESTISSEMENT AGRICOLE (PNIA 2010 2015) PRESENTATION DES PROGRAMMES ((Documentt proviissoiire)) Mai 2010 Table des matières
Plus en détailChapitre 3. La répartition
Chapitre 3. La répartition 1. La répartition de la valeur ajoutée La valeur ajoutée (1) Valeur ajoutée : solde du compte de production = > VA = P CI = > Richesse effectivement créée par les organisations
Plus en détaildemain Aujourd hui ACDIC A. PRESENTATION DE L ACDIC B. 10 ANS D ACTIONS. Des actes concrets, des effets, des impacts C. DES ACQUIS ET ATOUTS CERTAINS
ACDIC Aujourd hui & demain A. PRESENTATION DE L ACDIC B. 10 ANS D ACTIONS. Des actes concrets, des effets, des impacts C. DES ACQUIS ET ATOUTS CERTAINS D. QUATRE THEMES D ACTIONS PRIORITAIRES E. NOS AMBITIONS
Plus en détailméthodologiquem Quelques précautions
Atelier régional r méthodologiquem «Les prix de parité à l importation du riz et du maïs s en Afrique de l Ouestl» Quelques précautions Calculer des prix de parité en se basant sur les prix et les coûts
Plus en détailComment utilisons-nous notre argent?
Comment utilisons-nous notre argent? L'alimentation et le logement constituent les deux dépenses les plus importantes des ménages antillo-guyanais. C'est pour leur logement que les ménages dépensent le
Plus en détailOrange Money un service de paiement et de transfert d argent mobile pour l Afrique
dossier de presse 24 novembre 2011 Orange Money un service de paiement et de transfert d argent mobile pour l Afrique Conférence de presse «Orange Money» - 24 novembre 2011-1 Partie 1 L Afrique, un enjeu
Plus en détailRevue des expériences Nigériennes. Présentée par Mr SANI Mahamadou Economiste Consultant Indépendant en Microfinance au Niger
Revue des expériences Nigériennes Présentée par Mr SANI Mahamadou Economiste Consultant Indépendant en Microfinance au Niger Plan de présentation Définition du warrantage Pourquoi le warrantage? Le cercle
Plus en détailOn the spot. Ecocertification et images satellites. Exploitation forestière tropicale au Cameroun
On the spot Ecocertification et images satellites Exploitation forestière tropicale au Cameroun Exploitation forestière tropicale au Cameroun Un nombre croissant d opérateurs forestiers s engagent dans
Plus en détailAVANT-PROPOS. Directeur de la Division de la statistique de la FAO
AVANT-PROPOS L Annuaire statistique de la FAO fournit une sélection d indicateurs par pays sur l alimentation et l agriculture. Les données proviennent de FAOSTAT, la base de données statistique de l Organisation
Plus en détailPRESENTATION DE L AMAB ET DE SES PRODUITS
PRESENTATION DE L ET DE SES PRODUITS PRESENTATION L Assurance Mutuelle Agricole du Bénin en abrégé est une société d assurance mutuelle (SAM) à cotisations fixes avec conseil d administration, régie par
Plus en détailEn Afrique, les opportunités d emploi offertes aux femmes proviennent à 92 % de l économie informelle (estimation). JORGEN SCHYTTE/Still Pictures
En Afrique, les opportunités d emploi offertes aux femmes proviennent à 92 % de l économie informelle (estimation). JORGEN SCHYTTE/Still Pictures 1 Introduction I Cette étude considère l urbanisation comme
Plus en détailVeuillez trouver ci-dessous un nouveau bulletin de veille sur le développement rural.
N 229 12 décembre 2013 Veuillez trouver ci-dessous un nouveau bulletin de veille sur le développement rural. N hésitez pas à réagir par retour de mail à l une ou l autre de ces références, ce bulletin
Plus en détailProposition d un mécanisme d approvisionnement et de distribution
REPUBLIQUE DU BENIN --------------- MINISTERE DE L AGRICULTURE, DE L ELEVAGE ET DE LA PÊCHE ----------------------------- OFFICE NATIONAL DE STABILISATION ET DE SOUTIEN DES PRIX DES PRODUITS AGRICOLES
Plus en détailINTERVENTIONS D AIDE ALIMENTAIRE (IAAs)
INTERVENTIONS D AIDE ALIMENTAIRE (IAAs) I. PRESENTATION GENERALE I.1. Définition Les interventions d aide alimentaire (IAAs) apportent les denrées alimentaires nécessaires aux gens affectés par une crise
Plus en détailPrésenté par OUEDRAOGO Adolphe Chef de Brigade de la CIMA. DAKAR, les 3-4 et 5 novembre 2009
EXPERIENCE SENEGALAISE DE LA MICROASSURANCE: DEFIS ET OPPORTUNITES Présenté par OUEDRAOGO Adolphe Chef de Brigade de la CIMA DAKAR, les 3-4 et 5 novembre 2009 2 INTRODUCTION Le thème sera abordé en cinq
Plus en détail23 ème Edition de la Commission des Statistiques Agricoles pour l Afrique (AFCAS)
23 ème Edition de la Commission des Statistiques Agricoles pour l Afrique (AFCAS) Rabat (Maroc) du 04 au 07 décembre 2013 PLAN DE PRÉSENTATION (1/2) La description du 4 ème RNA; La méthodologie utilisée;
Plus en détailINTÉGRATION DES SERVICES FINANCIERS DANS LES STRATÉGIES DE LUTTE CONTRE LA PAUVRETÉ Un aperçu Général --------
INTÉGRATION DES SERVICES FINANCIERS DANS LES STRATÉGIES DE LUTTE CONTRE LA PAUVRETÉ Un aperçu Général -------- Colloque UEMOA-CRDI, du 08-10 Décembre 2009, Ouagadougou Samuel T. KABORE; Dieudonné OUEDRAOGO,
Plus en détailConnaissances et compétences requises : coordonnées géographiques, réflexion critique, recherche de documentation, rédaction, support cartographique.
Activité : «Mais où est donc..?» Afrique Géographie : problématique de la faim. Age : 10-13 ans Outil pédagogique développé par l équipe jeunesse du PAM. Résumé Connaissances et compétences requises :
Plus en détailIncitants fiscaux à l épargne et piste d amélioration
Incitants fiscaux à l épargne et piste d amélioration Arnaud Marchand et Olivier Jérusalmy Réseau Financité L attirance des Belges pour le compte d épargne est loin d être fortuite. Deux facteurs principaux
Plus en détailAtelier sur le Financement de la Filière Coton en Côte d'ivoire: Création d'un Fonds de Garantie
Atelier sur le Financement de la Filière Coton en Côte d'ivoire: Création d'un Fonds de Garantie René AZOKLY/ Président du Fonds International de Garantie Les Fonds de Garantie en Afrique de l'ouest: Particularités,
Plus en détailWAAPP INFO Côte d Ivoire
WAAPP INFO Côte d Ivoire Bulletin d informations du PPAAO / WAAP Côte d Ivoire - Numéro 9 - Janvier 2014 Le Monitoring Tour présente l expérience du CNS-Plantain aux pays du PPAAO/WAAPP Le CNS-Plantain
Plus en détailDocteur Bendeddouche Badis Ministère de l Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique Directeur EP SNV
Docteur Bendeddouche Badis Ministère de l Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique Directeur EP SNV 1 CONTEXTE EN ALGERIE Recrudescence des TIA HACCP obligatoire depuis 2010 Mise à niveau
Plus en détailLes stocks de proximité : enjeux, opportunités et limites. Le cas des pays du Sahel
Les stocks de proximité : enjeux, opportunités et limites. Le cas des pays du Sahel Roger Blein, Bureau Issala La crise alimentaire induite par la hausse des prix a relancé le débat sur la régulation des
Plus en détailACTIONS ET OBLIGATIONS Les placements financiers en quelques mots
Aperçu des actions et des obligations Qu est-ce qu une action? Une action est une participation dans une entreprise. Quiconque détient une action est copropriétaire (actionnaire) de l entreprise (plus
Plus en détailChapitre 1 : La consommation et l épargne
Chapitre 1 : La consommation et l épargne - 7 - Dans ce chapitre vous allez : - Distinguer les différents types de consommation. - Découvrir de quels facteurs dépend la consommation. - Étudier ce qu est
Plus en détailLes économies de l Afrique de l Ouest : un portrait statistique
Les économies de l Afrique de l Ouest : un portrait statistique Ce bref portrait statistique porte sur l Afrique de l Ouest, région qui regroupe ici les quinze pays membres de la CEDEAO (Communauté Economique
Plus en détailEvaluation approfondie de la sécurité alimentaire des ménages ruraux en Côte d Ivoire
REPUBLIQUE DE COTE D IVOIRE -----------Union - Discipline Travail -----------Ministère de l Agriculture Evaluation approfondie de la sécurité des ménages ruraux en Côte d Ivoire Rapport Final Octobre 2009
Plus en détailR y o aume aume du du Maroc Mar Mai 2009
Royaume du Maroc PLAN MAROC VERT Mai 2009 ENJEUX Enjeux économiques Contribue pour 19 % du PIB national 15% production 4% Agro industrie Rôle capital dans la stabilité macro économique Enjeux sociaux Emploie
Plus en détailMicro-irrigation à Madagascar
P R AVSF - J. Mas A X IS LES EXPÉRIENCES I N N O VA N T E S D AV S F PAYS Madagascar TITRE DU PROJET SCAMPIS Développement des Systèmes de Micro-irrigation BÉNÉFICIAIRES DIRECTS Plus de 10 000 familles
Plus en détailEmpowering small farmers and their organizations through economic intelligence
Empowering small farmers and their organizations through economic intelligence Soutenir les petits agriculteurs et leurs organisations grâce à l intelligence économique XOF / kg RONGEAD has been supporting
Plus en détailLe fonds de dotation. Titre. www.artisandumonde.org
Le fonds de dotation d Artisans du Monde Faire un don Pour construire un monde plus juste au Nord comme au Sud Titre Crédit photo : Ellas Cuentan www.artisandumonde.org 1 Fonds de dotation d Artisans du
Plus en détailTransfert Monétaire par téléphone mobile (programme en partenariat avec le PAM et MTN)
1 TERMS OF REFERENCE Pour l Evaluations Externe d ACF Transfert Monétaire par téléphone mobile (programme en partenariat avec le PAM et MTN) Programme Financé par PAM Référence du Contrat CI D4C 20 septembre
Plus en détailLA BEI EN AFRIQUE DE L OUEST
LA BEI EN AFRIQUE DE L OUEST APPUI AU DEVELOPPEMENT DU SECTEUR PRIVE BEI Bureau Régional Afrique de l Ouest Cotonou, 16 décembre 2014 1 1 La BEI Instruments et Conditions 2 Activité et portefeuille 3 Stratégie
Plus en détailNOUVEL AÉROPORT INTERNATIONAL BLAISE DIAGNE
NOUVEL AÉROPORT INTERNATIONAL BLAISE DIAGNE Révision : 16/04/07 Impression : 16/04/07 NOUVEL AÉROPORT INTERNATIONAL BLAISE DIAGNE 2 JUSTIFICATION DU PROJET Le Sénégal a connu depuis la dévaluation de 1994
Plus en détailDéclaration Mensuelle des Impôts
REPUBLIQUE TUNISIENNE MINISTERE DES FINANCES DIRECTION GENERALE DES IMPOTS Déclaration Mensuelle des Impôts Code acte (1) Mois Année N de registre de commerce Identifiant fiscal Identifiant T. V. A. Code
Plus en détailChocs des prix internationaux et bonnes pratiques agricoles au Burkina Fao
1 sur 45 Chocs des prix internationaux et bonnes pratiques agricoles au Burkina Fao Une approche d équilibre général Á propos du Programme de formation aux politiques de la FAO Ce programme a pour but
Plus en détailRésumé. 1 Les chiffres du recensement général de la population et de l habitat (RGPH2) de 2009 sont en cours exploitation. Les données seront rendues
Résumé Cette étude a été lancée par l Organisation Internationale pour les Migrations à la demande du Gouvernement du Tchad par le biais du Ministère des Affaires Etrangères et de l Intégration Africaine.
Plus en détailSanté Maternelle et Infantile (SMI) à Abéché, Tchad
Santé Maternelle et Infantile (SMI) à Abéché, Tchad Notre projet en 2009 Prendre soin des orphelins, des nouveaux-nés, des femmes ayant des problèmes d allaitement, des prématurés et des enfants malnutris
Plus en détailLa société de coopérative de fabrication de. chicouangue. A besoin de vous. présentation de la coopérative
La société de coopérative de fabrication de chicouangue A besoin de vous présentation de la coopérative 1 2 La société de coopérative de fabrication de chicouangue A besoin de vous présentation de la coopérative
Plus en détailDEVOIR N 1 économie générale
PROGRAMME : DEVOIR N 1 économie générale L économie et son domaine Le circuit économique comme méthode d'analyse La production marchande et non marchande Le travail Le capital et le progrès technique Le
Plus en détailPOURQUOI LE GABON A-T-IL BESOIN DE STATISTIQUES FIABLES?
Mai 2010 POURQUOI LE GABON A-T-IL BESOIN DE STATISTIQUES FIABLES? Direction Générale des Statistiques Ministère de l Economie, du Commerce, de l Industrie et du Tourisme Pourquoi le Gabon a-t-il besoin
Plus en détailContribution à l introduction :
Atelier «Bridge Initiative international» L espace des politiques agricoles entre les logiques de la mondialisation et les objectifs de développement Dakar, les 9 et 10 Juin 2005 Contribution à l introduction
Plus en détailComité des produits Discours du Directeur général. 29 mai 2012 1 DISCOURS D OUVERTURE DU DIRECTEUR GÉNÉRAL AU COMITÉ DES PRODUITS.
Comité des produits Discours du Directeur général. 29 mai 2012 1 DISCOURS D OUVERTURE DU DIRECTEUR GÉNÉRAL AU COMITÉ DES PRODUITS 28 mai 2012 Madame la Représentante permanente adjointe de Sri Lanka, Présidente
Plus en détailDiane KOUADIO-N ZI, Architecte Organique ( CNTIG) 19 novembre 2014
Diane KOUADIO-N ZI, Architecte Organique ( CNTIG) 19 novembre 2014 CNTIG Rue des Jasmins. lot N 10 bis, Cocody Danga BP V 324 Abidjan - COTE D'IVOIRE Tél.: (225) 22 48 30 30 Fax: (225) 22 44 20 84 www.cntig.net
Plus en détailC est quoi le District Health Information Software 2?
Introduction Actions entreprises C est quoi le Health Information Software 2? Avantages Inconvénients Conclusion Le système d information sanitaire est l un des piliers du Système de Santé Il contribue
Plus en détailBASE DE DONNÉES DES ASPECTS SOCIOÉCONOMIQUES EN MÉDITERRANÉE OCCIDENTALE
BASE DE DONNÉES DES ASPECTS SOCIOÉCONOMIQUES EN MÉDITERRANÉE OCCIDENTALE CETMO-ASE Version 08.01 Année de référence 2008 Février 2013 BASE DE DONNÉES DES ASPECTS SOCIOÉCONOMIQUES EN MÉDITERRANÉE OCCIDENTALE
Plus en détailN 200. 31 août 2012. Chers lecteurs des Bulletins de veille d Inter-réseaux,
N 200. 31 août 2012 Chers lecteurs des Bulletins de veille d Inter-réseaux, Avant la publication de ce 200 ème numéro, nous vous avions proposé de vous exprimer sur ce produit phare d Inter-réseaux : est-ce
Plus en détailUnion Economique et monétaire Ouest Africaine!"#$ $% &
Union Economique et monétaire Ouest Africaine!"#$ $% & '( L enquête 1-2-3 dans les Etats membres de l UEMOA Le Programme régional d'appui statistique à la surveillance multilatérale des pays de l'uemoa
Plus en détailUN PRODUIT MONDIALISÉ : LE CAFÉ
RÉVISIONS DES ÉPREUVES DU BACCALAURÉAT Géographie UN PRODUIT MONDIALISÉ : LE CAFÉ Le café est l un des biens les plus échangés dans le monde. Certains affirment qu il arrive juste après le pétrole, mais
Plus en détailLes émissions de GES au quotidien et les gains possibles
Les émissions de GES au quotidien et les gains possibles Un Français émet environ 2,2 tonnes équivalent carbone par an tous gaz à effet de serre confondus (et en tenant compte des puits de carbone que
Plus en détailTITRE DU PROJET Construction d un complexe de santé pour le compte de l ONG Education Pour la Santé et la Promotion de l Emploi (EPSPE)
TITRE DU PROJET Construction d un complexe de santé pour le compte de l ONG Education Pour la Santé et la Promotion de l Emploi (EPSPE) PAYS ET REGION DE MISE EN ŒUVRE DU PROJET Ce projet sera mise en
Plus en détailSOMMAIRE PARTIE 1 : POURQUOI «DONNER DU CREDIT AUX FEMMES RURALES»?... 3 PARTIE 2 : EPARGNE/CREDIT DU SYSTEME FINANCIER INFORMEL...
Fédération Internationale des Producteurs Agricoles 1 «DONNER DU CREDIT AUX FEMMES RURALES» Ce document fut élaboré dans l objectif d apporter une information la plus complète possible sur le thème du
Plus en détailLEADER... LE PROJET DU PAYS DE SAINT-MALO : UN OBJECTIF FORT : LEADER ACCOMPAGNE : LES 4 THÉMATIQUES : POUR VOUS ACCOMPAGNER
LE DISPOSITIF DE FINANCEMENT EUROPÉEN LEADER AU SERVICE DE L ATTRACTIVITÉ TERRITORIALE LE PROJET DU PAYS DE SAINT-MALO : Le programme LEADER est un outil au service de la mise en œuvre du projet de territoire
Plus en détailPLAN DE SECURITE ALIMENTAIRE COMMUNE RURALE DE TOMINIAN
PRESIDENCE DE LA REPUBLIQUE REPUBLIQUE DU MALI ---------------------- Un Peuple Un But Une Foi Commissariat à la Sécurité Alimentaire (CSA) ----------------------- Projet de Mobilisation des Initiatives
Plus en détailPLACE DE L ASSURANCE PRIVEE DANS LA MISE EN ŒUVRE D UNE ASSURANCE MALADIE DITE UNIVERSELLE
PLACE DE L ASSURANCE PRIVEE DANS LA MISE EN ŒUVRE D UNE ASSURANCE MALADIE DITE UNIVERSELLE 37 ème Assemblée Générale de la FANAF YAOUDE (CAMEROUN) 23-28 Février 1 ASSURANCE MALADIE 2 - Un des principaux
Plus en détailAgriculture et Finances
Agriculture et Finances Quelles régulations pour une allocation optimale des capitaux? Cahier n 12 Présentation générale du Cahier Dans les systèmes d économie de marché des pays développés comme des pays
Plus en détailConférence LSA - Préparez vos négociations commerciales 2012! Maîtriser les coûts d achat des matières premières
www.pwc.com Octobre 2011 Conférence LSA - Préparez vos négociations commerciales 2012! Maîtriser les coûts d achat des matières premières Présentée par François Soubien Partner PwC Strategy Croissance
Plus en détailPour en savoir plus : www.commercequitable.org
Des centaines de millions de personnes sur la planète travaillent dans des conditions extrêmement précaires et pour des salaires dérisoires pour cultiver ou fabriquer des matières premières et des biens,
Plus en détailRAPPORT DU SECRÉTAIRE
Mars 2011 F Point 6 de l ordre du jour provisoire QUATRIÈME SESSION DE L ORGANE DIRECTEUR Bali (Indonésie), 14-18 mars 2011 RAPPORT DU SECRÉTAIRE 1. En novembre, cela fera exactement dix ans que vous avez
Plus en détailOrganisation des Nations Unies pour le développement industriel
Organisation des Nations Unies pour le développement industriel Distr. générale 14 octobre 2014 Français Original: anglais Conseil du développement industriel Quarante-deuxième session Vienne, 25-27 novembre
Plus en détailPotentialités et limites de la caution solidaire
Fiche d approfondissement du séminaire de Dakar n 8 Potentialités et limites de la caution solidaire Sources : Séminaire de Dakar et travaux de l ATP Cirad-Cerise Etudes de cas de l ATP CIRAD CERISE Communication
Plus en détailPACTE VERT. Une banque au cœur de Maroc Vert
PACTE VERT Une banque au cœur de Maroc Vert CULTIVONS VOTRE COMPÉTITIVITÉ UNE PRIORITÉ NATIONALE ACCOMPAGNÉE PAR LE GROUPE ATTIJARIWAFA BANK Le secteur agricole marocain s est vu assigner une place prioritaire
Plus en détailAgricultures paysannes, mondialisation et développement agricole durable
Agricultures paysannes, mondialisation et développement agricole durable Marcel MAZOYER professeur à La Paz juillet 2 007 Contenu 1. Une situation agricole et alimentaire mondiale inacceptable 2. Développement
Plus en détailETUDE SUR LA FISCALITÉ SUPPORTÉE PAR
BANQUE CENTRALE DES ETATS DE L AFRIQUE DE L OUEST (BCEAO) Avenue Abdoulaye FADIGA BP 3108 Dakar - Sénégal ETUDE SUR LA FISCALITÉ SUPPORTÉE PAR LES SYSTÈMES FINANCIERS DÉCENTRALISÉS DE L UEMOA RAPPORT DE
Plus en détailValorisation des produits locaux : face aux défis, une diversité de solutions. Comprendre la demande des villes pour valoriser les produits locaux
avril juin 2012 58 la revue d Inter-réseaux Développement rural Numéro réalisé en partenariat avec le Comprendre la demande des villes pour valoriser les produits locaux Le potentiel des micro et petites
Plus en détailEVALUATION FINALE BKF/012
EVALUATION FINALE BKF/012 Projet d Appui à la Gestion participative des Ressources naturelles dans la Région des Hauts-Bassins FICHE SYNTHETIQUE Pays Titre du projet Code LuxDev Burkina Faso Projet d Appui
Plus en détailINVETISSEMENTS, PRODUCTION, COMMERCIALISATION, EXPORTATION: FACILITES & CONTRAINTES. CAS DU GROUPE FALY EXPORT
INVETISSEMENTS, PRODUCTION, COMMERCIALISATION, EXPORTATION: FACILITES & CONTRAINTES. CAS DU GROUPE FALY EXPORT LA SECURITE ALIMENTAIRE DANS L INDIANOCEANIE INVESTIR DANS LA PRODUCTION AGRICOLE 25-27 MARS
Plus en détailBOAD en Bref. Edition 2014 BANQUE OUEST AFRICAINE DE DÉVELOPPEMENT
BOAD en Bref Edition 2014 BANQUE OUEST AFRICAINE DE DÉVELOPPEMENT LA BANQUE OUEST AFRICAINE DE DEVELOPPEMENT EN BREF 1. CRÉATION ET OBJET La Banque Ouest Africaine de Développement (BOAD) est l institution
Plus en détailEN CLAIR. Le guide de ceux qui entreprennent autrement PLACEMENTS. n 02. bien. comment
EN CLAIR Le guide de ceux qui entreprennent autrement n 02 PLACEMENTS comment bien 2 en clair Placements : clés pour choisir Livrets d épargne, comptes à terme, titres de créance négociables, OPCVM Il
Plus en détailUniversita Degli Studi di Milano. Facoltà di Agraria. Dipartimento di Economia e Politica Agraria Agro-alimentare e Ambientale
Universita Degli Studi di Milano Facoltà di Agraria Dipartimento di Economia e Politica Agraria Agro-alimentare e Ambientale Seminari del CICSAA Centro Interuniversitario per la Cooperazione allo Sviluppo
Plus en détailNote méthodologique. Les principales différences avec les TES sont mentionnées dans l encadré 1.
Version intégrale Note méthodologique 1. Les tableaux des ressources et des emplois dans les comptes nationaux L élaboration des comptes nationaux de la Belgique s effectue conformément à la méthodologie
Plus en détailCARTOGRAPHIE ET ANALYSE DES ETUDES D IMPACT DU COMMERCE EQUITABLE
CARTOGRAPHIE ET ANALYSE DES ETUDES D IMPACT DU COMMERCE EQUITABLE SYNTHESE Une étude à l initiative de la Plate-forme pour le Commerce Equitable Réalisée par Isabelle Vagneron et Solveig Roquigny CIRAD
Plus en détailFORUM INTERNATIONAL DU DAKAR-AGRICOLE
FORUM INTERNATIONAL DU DAKAR-AGRICOLE La fracture agricole mondiale : «Ouvrir des perspectives pour les espaces en développement» 4 et 5 février 2005 Rapport - ATELIER 2A Thème : Les modèles économiques
Plus en détailCURRICULUM VITAE. 26 mai 1963 à Diourbel (Sénégal) Directeur Général de GMC www.gmcconseils.com
CURRICULUM VITAE NOM GAYE PRENOM Magaye NE LE 26 mai 1963 à Diourbel (Sénégal) NATIONALITE Sénégalaise SITUATION DE FAMILLE Marié ADRESSE Cices foire n 232 Dakar Sénégal TELEPHONE Bureau 221 77 245 07
Plus en détailLe warrantage ou crédit stockage : un moyen pour les paysans de mieux valoriser leurs produits et une sécurisation du financement rural
Le warrantage ou crédit stockage : un moyen pour les paysans de mieux valoriser leurs produits et une sécurisation du financement rural Janvier 2007 Cécile Beaure d'augères, Afdi Afdi (Agriculteurs français
Plus en détailPour une meilleure adéquation emploi / formation dans le secteur agroalimentaire au Burkina Faso
MINISTERE DES ENSEIGNEMENTS SECONDAIRE ET SUPERIEUR BURKINA FASO -------------------------- Unité - Progrès - Justice Pour une meilleure adéquation emploi / formation dans le secteur agroalimentaire au
Plus en détailQuatre axes au service de la performance et des mutations Four lines serve the performance and changes
Le Centre d Innovation des Technologies sans Contact-EuraRFID (CITC EuraRFID) est un acteur clé en matière de l Internet des Objets et de l Intelligence Ambiante. C est un centre de ressources, d expérimentations
Plus en détail