Le test Xpert MTB/RIF sur le site de soins pour les suspects de tuberculose à frottis négatif dans un dispensaire de soins primaires en Afrique du Sud

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "Le test Xpert MTB/RIF sur le site de soins pour les suspects de tuberculose à frottis négatif dans un dispensaire de soins primaires en Afrique du Sud"

Transcription

1 INT J TUBERC LUNG DIS 17(3): The Union Le test Xpert MTB/RIF sur le site de soins pour les suspects de tuberculose à frottis négatif dans un dispensaire de soins primaires en Afrique du Sud A. Van Rie,* L. Page-Shipp, C. F. Hanrahan,* K. Schnippel, H. Dansey, J. Bassett, K. Clouse,* L. Scott, W. Stevens, # I. Sanne * Department of Epidemiology, University of North Carolina at Chapel Hill, Chapel Hill, North Carolina, USA ; Right to Care, Johannesburg, Witkoppen Health and Welfare Centre, Johannesburg, Clinical HIV Research Unit, Johannesburg, Department of Molecular Medicine and Haematology, Faculty of Health Sciences, University of the Witwatersrand, Johannesburg, # National Health Laboratory Service, Johannesburg, South Africa RÉSUMÉ OBJECTIF : Evaluer l utilité clinique et le coût du test Xpert MTB/RIF sur les lieux de soins pour le diagnostic de la tuberculose (TB) à frottis négatif. SCHÉMA : Etude de cohorte de sujets suspects de TB à bacilloscopie négative dans un dispensaire de soins primaires en Afrique du sud. Les participants ont fourni un échantillon de crachats pour examen microscopique des frottis par fluorescence et pour culture et un deuxième échantillon pour le test Xpert. Les résultats recherchés ont été le diagnostic de TB, les liens avec les soins et les coûts pour le patient et les pourvoyeurs de soins. RÉSULTATS : Parmi 199 suspects de TB à frottis négatif, 16 ont été positifs à l Xpert, 15 à la culture et 7 à l examen microscopique. Tous les cas identifiés par Xpert ont commencé le traitement de la TB le jour même ou le lendemain, alors que 1 seulement des 5 cas à culture positive et négatifs à l Xpert a commencé le traitement après 34 jours. L Xpert sur le lieu de soins fournit un rendement diagnostique similaire mais une durée avant mise en route du traitement plus courte que les frottis ou les cultures réalisées dans un laboratoire centralisé. Comparé au frottis plus culture, l Xpert, coûtant 9,98 US$ par cartouche, est moins coûteux de 3 US$ par résultat valide (21 vs. 24 US$), et seulement 6 US$ plus coûteux par cas identifié (266 vs. 260 US$) CONCLUSION : L Xpert constitue une méthode efficiente pour le diagnostic de la TB à frottis négatif, et peut entraîner un moindre coût pour les patients, particulièrement s il est exécuté sur le lieu de soins, mais il est coûteux pour les pourvoyeurs de soins de santé. Des études reposant sur les données sont nécessaires pour déterminer le rapport coût-efficacité dans les contextes à faibles ressources ayant diverses pratiques de diagnostic. MOTS-CLÉS : diagnostic ; coût ; PCR L ORGANISATION MONDIALE DE LA SANTÉ (OMS) recommande le test Xpert MTB/RIF (Cepheid, Sunnyvale, CA, USA) comme technique initiale de diagnostic pour la tuberculose (TB) associée au virus de l immunodéficience humaine (VIH) ou pour la TB à germes multirésistants. 1 En reconnaissant les contraintes importantes en matière de ressources dans les pays à fardeau élevé de TB, l OMS recommande aussi de manière conditionnelle l Xpert comme test de diagnostic de suivi chez les suspects de TB à frottis négatif. La TB à frottis négatif, qui représente 36% du fardeau mondial de la TB, 2 représente un défi diagnostique, particulièrement dans les contextes à ressources limitées qui n ont qu un accès très limité à la culture et au cliché thoracique (CXR). Ceci peut entrainer un retard dans le diagnostic, des résultats plus médiocres pour le patient et la prolongation de la transmission. 3,4 Le but de cette étude a été de comparer le rendement diagnostique, le coût et le temps d exécution d un test unique Xpert sur le site de soins à celui d un troisième échantillon de crachats pour examen microscopique et culture réalisé dans un laboratoire central chez les suspects de TB à frottis négatif se présentant à un dispensaire de soins primaires en Afrique du Sud. MÉTHODES Nous avons mené une étude de cohorte au Witkoppen Heath and Welfare Centre, un grand dispensaire de soins primaires à Johannesburg, Afrique du Sud. Suivant les procédures standard du dispensaire qui Auteur pour correspondance : Annelies Van Rie, Infectious Diseases, Department of Epidemiology, University of North Carolina at Chapel Hill, 2104F McGavran Greenberg Hall, Chapel Hill, NC 27599, USA. Tel: (+1) Fax: (+1) vanrie@ .unc.edu [Traduction de l article : «Point-of-care Xpert MTB/RIF for smear-negative tuberculosis suspects at a primary care clinic in South Africa» Int J Tuberc Lung Dis 2013; 17(3):

2 2 The International Journal of Tuberculosis and Lung Disease diffèrent quelque peu des algorithmes standardisés de l OMS, les individus se plaignant d une toux prolongée (>2 semaines) et/ou d autres symptômes ont fourni deux échantillons de crachats pour examen microscopique des frottis par fluorescence, ont reçu une cure de 5 jours d antibiotiques en cas d indication clinique et se sont vus demander de revenir dans les 5 à 7 jours. Lors de leur retour, les sujets dont les résultats de l examen microscopique des frottis étaient négatifs à deux reprises ont fourni un troisième échantillon de crachats qui a été envoyé à un laboratoire central pour examen microscopique du frottis par fluorescence et pour culture sur milieu liquide. En cas d indication clinique, on a demandé un CXR qui a été réalisé dans un hôpital proche. On a défini comme suspect de TB à frottis négatif un suspect de TB (c est-à-dire un individu qui s était présenté initialement avec une toux prolongée [>2 semaines] et/ou d autres symptômes de TB) dont les résultats de deux examens récents des frottis par microscopie à fluorescence étaient négatifs quels que soient les symptômes cliniques actuels, la réponse à un essai récent d antibiotique et/ou les résultats du CXR. Tous les suspects de TB à frottis négatifs consécutifs ont été éligibles. Les sujets ayant consenti à participer à l étude ont fourni un échantillon supplémentaire de crachats pour un test Xpert unique réalisé sur le site de soins par un conseiller VIH qui avait reçu une formation de 2 jours au sujet du test Xpert. On a colligé par un questionnaire standardisé les données démographiques, cliniques et le coût pour le patient. Les statuts cliniques au moment de la première visite au dispensaire (moment de la première collecte de crachats) ainsi que 2 mois plus tard ont été rassemblés par révision du dossier. Les décisions de traitement ont été prises par le personnel de la clinique en se basant sur les résultats de l examen microscopique des frottis, de la culture, du test Xpert, du CXR et des symptômes cliniques. Les individus dont l examen microscopique ou la culture étaient positifs ont été suivis en routine par téléphone ou par visite à domicile. Les coûts du pourvoyeur ont été estimés à la fois pour le Xpert au site de soins et pour l approche d un troisième examen centralisé : microscopie du frottis par fluorescence accompagnée d une culture sur milieu liquide, suivi pour toutes les cultures positives d un examen microscopique au Ziehl-Neelsen et du test GénoType MTBDRplus (Hain Lifescience, N ehren, Germany). Les coûts de la collecte des crachats, de la communication des résultats au patient et du traitement antituberculeux n ont pas été inclus, puisqu ils étaient supposés être les mêmes pour les deux approches. L estimation du coût de l Xpert a été réalisée selon une approche par ingrédients, basée sur un prix de 9,98 US$ pour les cartouches Xpert 5 et de US$ pour un instrument à quatre modules amorti à 5% par an. L instrument a été supposé avoir une vie utile de 5 ans et traiter en moyenne 35 échantillons de crachats par semaine chez des patients à frottis négatif. Les coûts du travail ont été estimés à 20 minutes par test pour un membre du personnel du dispensaire bénéficiant d une éducation secondaire et compétent en matière informatique, y compris les coûts d une formation de 2 jours et en supposant qu un membre existant du personnel réalisait l Xpert comme responsabilité supplémentaire tout en poursuivant ses autres charges. D autres coûts ont comporté l électricité, l eau, l espace, l élimination des déchets médicaux, les masques N95, les flacons de collecte des crachats et le désinfectant de surface. Les coûts pour l examen microscopique, la culture et le test GenoType MTBDRplus ont reposé sur les charges du laboratoire du secteur public qui comportaient l équipement du laboratoire, les consommables du test, le personnel, le transport de l échantillon et les frais généraux. Les cultures dont le résultat faisait défaut ont été supposées connaître le même degré de développement et de contamination que les échantillons pour lesquels les résultats étaient disponibles. Tous les coûts en Rand d Afrique du Sud (ZAR) ont été convertis en US dollars 2010 au taux de 7,33 ZAR pour 1 US$ ; on a exclu la taxe sur la valeur ajoutée. On a calculé de trois manières le coût du Xpert ou du frottis plus culture ; le coût par test réalisé, le coût par résultat valable (coût par test ajusté pour les erreurs ou la contamination) et le coût par cas diagnostiqué (coût par test valable le nombre de tests réalisés/le nombre de tests positifs pour Mycobacterium tuberculosis). Des statistiques descriptives standard ont été utilisées pour caractériser la population étudiée. On a recouru à la régression logistique univariée pour explorer les facteurs prédictifs d un résultat positif de l Xpert. On a calculé la sensibilité et la spécificité en employant comme gold standard la culture TB sur milieu liquide. Cette étude a été approuvée par les bureaux institutionnels de révision de l Université de North Carolina aux USA et de l Université de Witwaterstrand en Afrique du Sud. RÉSULTATS On a enrôlé, entre avril et octobre 2010, 199 suspects de TB à frottis négatifs qui étaient venus rechercher le résultat des examens microscopiques de leurs frottis. La majorité (72%) étaient infectés par le VIH, dont 26% étaient sous traitement antirétroviral (TAR), les taux d emploi étaient bas (54%), le revenu moyen du ménage était de 272 US$ par mois (limites interquartiles [IQR] ), et 31% avaient une nationalité autre qu Africain du Sud (Tableau 1). Diagnostic et traitement de la tuberculose Bien qu un échantillon de crachats ait été envoyé pour culture chez tous les participants, les résultats n ont

3 Xpert sur place pour les suspects de TB à frottis négatif 3 Tableau 1 Caractéristiques socio-démographiques et cliniques de 199 sujets suspects de TB à frottis négatif n % Age, années, médiane [IQR] 36 [30 44] Sexe féminin Nationalité Afrique du Sud Zimbabwe Autre 16 8 Avec un emploi Revenu mensuel du ménage, US$ valeur médiane [ÏQR] 261 [ ] Antécédents de traitement antituberculeux Statut VIH Infectés Non-infectés Inconnus/refusés 15 8 Parmi les infectés VIH (n = 144) Décompte des cellules CD4/mm 3, médiane [IQR] 198 [89 333] Sous TAR lors de la première visite du suspect de TB Sous prophylaxie au cotrimoxazole TB = tuberculose ; IQR = limite interquartile ; VIH = virus de l immunodéficience humaine ; TAR = traitement antirétroviral. été disponibles que chez 160 d entre eux (80,4%). M. tuberculosis a poussé à la culture dans 15 cas (7,5%), la culture a été négative dans 143 cas (71,9%), contaminée dans 12 (6%), positive pour les mycobactéries non tuberculeuses dans 3 cas (1,5%) et a fait défaut dans 26 cas (13,1%). Les individus sont venus rechercher leurs résultats au dispensaire après une durée médiane de 8 jours (IQR 6 22) après la collecte des deux premiers échantillons de crachats. L Xpert a été positif chez 16 individus (8%) et a été répété chez deux participants en raison de résultats non valables. On a mis sous traitement tous les sujets positifs à l Xpert, 15/16 le même jour, ce qui correspond à un retard médian de 0 jours après la collecte du troisième crachat. Les individus positifs à l Xpert étaient séronégatifs ou séropositifs pour le VIH avec des décomptes de cellules CD4 très variés (entre 7 et 503 cellules CD4/mm 3 ), et n avaient le plus souvent pas reçu de TAR (Tableau 2). Un troisième résultat d examen microscopique des frottis a été disponible chez 195 participants (98%) et a été positif pour les bacilles acido-r ésistants chez 7 d entre eux (4%). Deux résultats microscopiques ont probablement été des faux positifs (culture et Xpert négatifs), 3 ont correspondu à une culture positive et un Xpert positif, 1 à une culture positive et un Xpert négatif, et 1 à un Xpert positif avec une absence de résultat de la culture. Aucun des 3 patients à frottis positifs et à Xpert négatifs n a été mis sous traitement, car ils étaient perdus de vue. Sur les 86 participants (43%) chez qui un cliché thoracique a été réalisé, 43 (50%) avaient des signes suggestifs d une TB : 4 de ceux-ci étaient positifs à l Xpert et à la culture, 1 positif à l Xpert et sans culture, et 1 positif à la culture et négatif à l Xpert. Parmi les 38 patients négatifs à l Xpert dont le cliché thoracique était suggestif, 19 Tableau 2 Caractéristiques des cas de TB confirmés par Xpert MTB/RIF, la culture et/ou l examen microscopique des frottis* Xpert Culture Examen microscopique du frottis VIH Décompte CD4 cellules/mm 3 TAR CXR Toux Perte de poids Fièvre Sueurs nocturnes NA NA ND Non ND Non Suggestif Fait défaut Non ND NA NA ND Non Suggestif Oui Suggestif Non ND Non ND Non ND Oui Suggestif Contaminée Fait défaut + 73 Non ND Fait défaut Non ND Fait défaut + 89 Non ND + Fait défaut + 7 Non Suggestif Non ND NA NA NA Oui ND Oui Suggestif Non ND Non ND NA NA ND + NA NA ND Oui ND + * Les symptômes repris dans la liste sont ceux présents au moment du retour du patient au dispensaire pour rechercher les résultats de l examen microscopique du frottis. Tous les patients enrôlés dans l étude avaient une toux prolongée et/ou d autres symptômes de TB au moment de la collecte du premier échantillon de crachats. TB = tuberculose ; VIH = virus de l immunodéficience humaine ; TAR = traitement antirétroviral ; CXR = cliché thoracique ; + = positif ; = négatif ; NA = non applicable ; ND = non réalisé ; suggestif = signes radiologiques suggestifs d une TB active.

4 4 The International Journal of Tuberculosis and Lung Disease (50%) ont été mis sous traitement après une durée médiane de 13 jours (IQR 7 27) après s être présentés pour chercher les résultats des crachats. Parmi les 5 patients à culture positive et à Xpert négatif, 1 seulement a été mis sous traitement 34 jours après la collecte des crachats ; les 4 restants ont été perdus de vue. Un patient sans preuve microbiologique ou radiologique de TB a été mis sous traitement deux jours après s être présenté pour chercher les résultats des frottis de crachats. Au total, 37 suspects de TB à frottis négatif (18,6%) ont été mis sous traitement antituberculeux. La durée médiane avant mise en route du traitement a été plus courte chez les patients positifs à l Xpert que chez ceux diagnostiqués par d autres méthodes (0 jours, IQR 0 0 vs. 13 jours, IQR ; P < 0,001). Facteurs prédictifs d un résultat positif de l Xpert Pour connaître les résultats de l examen microscopique des crachats, l ensemble des 15 individus positifs à l Xpert et à la culture (100% ; intervalle de confiance [IC] unilatéral 97,5% ) avaient des symptômes persistants de TB, alors que 2 seulement sur 5 des individus positifs à la culture et négatifs à l Xpert avaient des symptômes persistants (40% ; IC95% 5 85). La persistance des symptômes en dépit d un traitement antibiotique a été un facteur prédictif puissant d un résultat positif de l Xpert (odds ratio [OR] 8,79 ; IC95% 1,15 68,05). Par comparaison avec les participants dont le Xpert avait donné un résultat négatif, les individus infectés par le VIH ou signalant une exposition récente à la TB avaient un risque 2,8 fois supérieur d être positifs à l Xpert, mais ces estimations n ont pas atteint la signification statistique (OR 2,83 ; IC95% 0,62 12,89 pour l infection VIH ; OR 2,80 ; IC95% 0,71 11,01 pour une exposition récente à la TB). Le niveau d immunodépression (décompte de CD4 200 cellules/mm 3, OR 1,42 ; IC95% 0,51 4,00) ainsi que des antécédents de traitement antituberculeux (OR 0,65 ; IC95% 0,14 3,01) n ont pas été en association avec un résultat positif de l Xpert. Sensibilité et spécificité des techniques de diagnostic TB chez les suspects de TB à frottis négatif Parmi les 160 individus (80%) disposant d un résultat valable pour le troisième examen microscopique des frottis, la culture et l Xpert, la sensibilité et la spécificité du troisième examen microscopique de frottis de crachats ont été respectivement de 27% (IC95% 8 55) et de 99% (IC95% ). La sensibilité et la spécificité d un test Xpert unique ont été respectivement de 67% (IC95% 38 88) et de 99% (IC95% ). Parmi les 66 individus dont les résultats du cliché thoracique et de la culture étaient valables, la sensibilité du cliché a été de 83% (IC95% ) et sa spécificité de 54% (IC95% 41 67). Parmi les 170 individus qui ont été traités par antibiotiques (77% par l amoxicilline, 14% par l érythromycine et 9% par d autres), le résultat de la culture a été valable chez 159. La sensibilité de la non-réponse à un essai d antibiotique a été de 80% (IC95% 52 96) et sa spécificité de 37% (IC95% 29 45). Coûts pour le patient Le nombre moyen de visites au service de santé a été plus faible pour les participants positifs à l Xpert que pour les participants négatifs à l Xpert (1,1 ; IC95% 0,9 1,2 vs. 1,7 ; IC95% 1,5 1,9, P < 0,001). De la même manière, le nombre moyen de voyages aller a été plus faible chez les participants positifs à l Xpert que chez les participants négatifs à l Xpert (2,1 ; IC95% 1,9 2,4 vs 5,0 ; IC95% 4,7 5,4, P < 0,001). Le coût-patient moyen par visite a été de 9,28 US$ (IQR 4,37 9,28 US$), ce qui comportait les transports, les honoraires du dispensaire pour ceux capables de payer et la nourriture achetée au dispensaire. La majorité (92%) avait pris un taxi public pour un coût moyen de 1,91 US$ (IQR 1,91 2,18 US$). La plupart des patients (73%) ont payé un honoraire au dispensaire ; l honoraire moyen du dispensaire a été de 5,46 US$ (IQR 4,77 5,46 US$). Parmi les 43 individus ayant acheté de la nourriture au cours de leur visite au dispensaire, le coût moyen a été de 2,18 US$ (IQR 1,09 2,73 US$). Seuls 18/109 (17%) des individus employés ont perdu des revenus, en moyenne 13,64 US$ (IQR 8,19 19,10 US$). Tous les tests de diagnostic et les traitements ont été fournis gratuitement. Coûts pour le pourvoyeur Le coût total pour le pourvoyeur de soins a été de 21,19 US$ par test Xpert (Tableau 3). Le taux d erreur a été très faible (1%), d où un coût par résultat valable de 21,40 US$. Le coût total par cas de TB diagnostiqué par l Xpert a été de 266 US$. Les coûts de l Xpert ont été dus principalement au coût des cartouches (47%), à l acquisition des cartouches (24%) et à l équipement (16%). Le coût moyen pour le pourvoyeur en ce qui concerne l examen microscopique des frottis et la culture a été de 19,31 US$ par suspect à frottis négatif, avec des limites allant de 15,45 à 44,83 US$ en fonction du développement de la culture (Tableau 4). En raison de la proportion élevée de résultats manquants (13%) ou contaminés (6%), le coût moyen par culture valable a augmenté jusqu à 24,47 US$. Le coût par cas diagnostiqué par le frottis et/ou la culture a été de 260 US$. DISCUSSION Cette étude apporte des preuves qu un test Xpert isolé sur le site de soins est une technique de diagnostic rapide et précise chez les suspects de TB à

5 Xpert sur place pour les suspects de TB à frottis négatif 5 Tableau 3 Approche du calcul du coût de l Xpert MTB/RIF pour le diagnostic de TB chez les sujets suspects de TB à frottis négatif Composant du coût Coût US$ (2010) % du total Cartouches d Xpert* 9,98 47 Coût local d acquisition de la cartouche 5,03 24 Travail 1,30 6 Equipement 3,42 16 Frais généraux 1,17 5 Autres consommables # 0,30 1 Coût total par test Xpert 21,19 Ajustement pour les erreurs de l Xpert 0,21 1 Coût total par test Xpert valable 21, Coût total par cas de TB diagnostiqué par Xpert 266,00 * Selon les prix internationaux annoncés en août Y compris les coûts des transports aériens internationaux, de logistique et les pertes dues aux taux d échange du fait que le ZAR était plus faible au moment des annonces des prix internationaux. Travail estimé à 20 minutes par test pour un membre non-médical avec une éducation secondaire, une connaissance des ordinateurs et 2 jours de formation à l utilisation de l Xpert. Y compris l instrument GX4, le transport international, la calibration annuelle du module, l ordinateur portable, l imprimante desktop, le lecteur des codes barre, une fourniture ininterrompue de courant ainsi que l assurance contre le vol. L équipement est amorti à 5% par année pour une vie utile supposée de 5 ans. Le nombre moyen de tests exécutés par semaine a été supposé être de 35. Y compris l électricité, l eau, l espace utilisé et l évacuation des déchets médicaux. # Y compris les masques N95, les flacons de collecte des crachats et le désinfectant de surface. TB = tuberculose ; ZAR = Rand Sud africain. frottis négatif. Comme dans d autres observations chez les suspects de TB à frottis négatif mais à culture positive, 6 nous avons observé une sensibilité de 67% pour un test Xpert isolé. La sensibilité de l Xpert est plus élevée que celle du troisième examen microscopique des frottis (27%), mais plus faible que celle du cliché thoracique (83%) ou de l essai d antibiothérapie (80%). La spécificité de l Xpert (99%) est toutefois beaucoup plus élevée que celle du cliché thoracique (54%) ou de l essai d antibiothérapie (37%). Tableau 4 Calcul du coût de l approche par examen microscopique des frottis et culture vers un diagnostic de TB chez les suspects de TB à frottis négatif Coût Constituants du coût US$ (2010) Examen microscopique des frottis par fluorescence 3,57 Culture sur milieu liquide (développement) 13,48 Culture sur milieu liquide (pas de développement) 11,89 Examen microscopique des frottis au Ziehl-Neelsen après développement de la culture 2,06 Test line-probe (après développement à la culture) 25,72 Coût total par échantillon sans développement à la culture 15,45 Coût total par échantillon en cas de développement à la culture 44,83 Coût moyen total par frottis et culture 19,31 Coût total par résultat valable du frottis et de la culture 24,47 Coût total par cas diagnostiqué par le frottis et/ou la culture 260,00 TB = tuberculose. Assurer l Xpert sur le site de soins comporte d importants avantages. Les résultats sont disponibles le jour de la visite au dispensaire, ce qui permet une mise en route immédiate du traitement et élimine la nécessité d une nouvelle visite. Ceci réduit le coût supporté par les patients qui dépensent en moyenne par visite au dispensaire près de 10 US$, soit 4% du revenu mensuel du ménage. L Xpert au site de soins pourrait également réduire le temps passé par les agents de santé à l élaboration du diagnostic et éliminer la nécessité d aller à la recherche des patients quand un résultat positif arrive du laboratoire central. L efficience de l Xpert est supérieure à celle de la culture puisque l Xpert a détecté un nombre similaire de cas (15 positifs à la culture, 16 positifs à l Xpert), puisqu il comportait 98% de résultats valables par comparaison avec 80% de résultats valables des cultures et puisque plus d un quart des résultats positifs à l Xpert sont survenus chez des patients dont les résultats des cultures faisaient défaut ou dont les cultures étaient contaminées. De plus, la majorité (4/5) des cas diagnostiqués par la seule culture n avaient pas commencé le traitement en raison du fait qu ils étaient perdus de vue au moment où les résultats de la culture avaient été connus. Le coût par Xpert n est que de 1,88 US$ plus élevé que celui de l examen microscopique des frottis et de la culture, et de 14,05 US$ plus élevé que celui du seul examen microscopique des frottis. En raison du faible taux d erreur, le coût par résultat valide de l Xpert est 3,28 US$ plus bas que le coût par résultat valide de l examen microscopique des frottis plus culture. Le coût par cas diagnostiqué est similaire pour les deux stratégies (266 US$ vs. 260 US$). Une étude antérieure de modélisation analytique de la décision a évalué l impact de l Xpert sur le coût et le rapport coût-efficacité des soins TB dans trois pays. 7 Les résultats suggèrent que chez les suspects de TB à frottis négatif, l Xpert est un outil de diagnostic dont le rapport coût-efficacité est bon par comparaison avec l examen microscopique des frottis associé au diagnostic clinique (qui pourrait inclure un cliché thoracique et une antibiothérapie d essai). Une limitation de l étude de modélisation réside dans la supposition que l Xpert et le diagnostic clinique sont utilisés isolément. Dans beaucoup de contextes, une antibiothérapie d essai est mise en route en attendant les résultats de l examen microscopique du frottis, c est-à-dire avant l exécution du test Xpert. Nous avons colligé les données sur les pratiques réelles et démontré que chez 20/37 des suspects de TB à frottis négatif recevant un traitement, celui-ci avait été mis en route sur la base des observations cliniques ou radiologiques en dépit d un résultat négatif de l Xpert. On ne sait pas combien de cas positifs à l Xpert auraient été mis sous traitement en se basant sur les données cliniques si l Xpert n avait pas été disponible. Dès lors, nos données suggèrent qu on ne pourrait être capable

6 6 The International Journal of Tuberculosis and Lung Disease de déterminer le véritable rapport coût-efficacité de l Xpert pour le diagnostic de la TB à frottis négatif que dans le contexte d un essai randomisé. Le rapport coût-efficacité peut dépendre aussi de la mesure dans laquelle l Xpert est réalisé sur le site de soins ou dans un laboratoire central. Même si l Xpert a vraiment un rapport coûte fficacité valable, ceci n implique pas qu il soit acceptable particulièrement dans les pays à faibles revenus. Nos résultats suggèrent qu une approche ciblée, limitant le test Xpert à ceux qui restent symptomatiques après antibiothérapie d essai, à ceux ayant été récemment exposés à la TB et à ceux infectés par le VIH pourrait améliorer le rapport coût-efficacité ainsi que la faisabilité financière de l Xpert chez les suspects de TB à frottis négatif. Bien que les observations de cette étude fournissent des preuves prometteuses pour l utilisation de l Xpert sur le site de soins comme suite à un examen microscopique négatifs des frottis, nos résultats doivent être interprétés en tenant compte des limitations de l étude. L étude n a été réalisée que sur un site unique et la taille de l échantillon a été faible. Le dispensaire n a pas suivi de façon stricte l algorithme de diagnostic de l OMS pour les TB à frottis négatif. La présence de biais de participation est possible puisque seuls ont été enrôlés les suspects de TB qui sont venus chercher leurs résultats des tests initiaux d examen microscopique des frottis de crachats. Les coûts dans l optique du pourvoyeur de soins n ont été calculés que pour les techniques de diagnostic des laboratoires et ont inclus l utilisation de la culture, qui n est pas disponible dans la plupart des contextes à faibles ressources. Les coûts du pourvoyeur pourraient varier en fonction des contextes et dépendre de l algorithme de diagnostic utilisé, du volume de tests pratiqués et des qualifications de la personne exécutant le test Xpert. Tous les coûts dans la perspective du patient dépendent fortement du contexte. Finalement, comme nous n avons pas réalisé d essais randomisés par souci d éthique, nous n avons pas pu inclure les coûts du cliché thoracique et de l évaluation pour l agent de santé puisque leur utilisation dépendait du résultat du test Xpert. Dès lors, nous n avons pu estimer que les coûts et l efficience de l Xpert par comparaison avec un examen microscopique des frottis accompagné d une culture. CONCLUSIONS Le test Xpert MTB/RIF est une méthode efficiente pour le diagnostic de la TB à frottis négatif ; il peut permettre des économies pour le patient, particulièrement s il est réalisé au site de soins, mais il est c oûteux pour le pourvoyeur des soins de santé. Des études basées sur des données s imposent pour déterminer le rapport coût-efficacité de l Xpert dans les contextes à faibles ressources avec diverses pratiques de diagnostic. Remerciements Les auteurs remercient F Phakathi pour son aide dans la collecte des données, le personnel du Witkoppen Heath and Welfare Center pour les soins TB donnés et tous les patients pour leur bonne volonté à participer. Ce travail a été soutenu financièrement par l United States Agency for International Development (President s Emergency Plan for AIDS Relief dans un don à Right to Care 674- A et par les National Institutes for Health (International Clinical, Operational and Health Services Research and Training Award AIDS/TB U2RTW007370). Conflit d intérêt : aucun conflit déclaré. Références 1 World Health Organization. WHO endorses new rapid tuberculosis test. A major milestone for tuberculosis diagnosis and care. Geneva, Switzerland: WHO, centre/news/releases/2010/tb_test /en/index.html Accessed November World Health Organization. Global tuberculosis control: surveillance, planning, financing. WHO report WHO/HTM/ TB/ Geneva, Switzerland: WHO, Getahun H, Harrington M, O Brien R, Nunn P. Diagnosis of smear-negative pulmonary tuberculosis in people with HIV infection or AIDS in resource-constrained settings: informing urgent policy changes. Lancet 2007; 369: MacPherson P, Dimairo M, Bandason T, et al. Risk factors for mortality in smear-negative tuberculosis suspects: a cohort study in Harare, Zimbabwe. Int J Tuberc Lung Dis 2011; 15: World Health Organization. Public-private partnership announces immediate 40 percent cost reduction for rapid TB test. Geneva, Switzerland: WHO, features_archive/ GeneXpert_press_release_final.pdf Accessed January Boehme C C, Nicol M P, Nabeta P, et al. Feasibility, diagnostic accuracy, and effectiveness of decentralised use of the Xpert MTB/RIF test for diagnosis of tuberculosis and multidrug resistance: a multicentre implementation study. Lancet 2011; 377: Vassall A, van Kampen S, Sohn H, et al. Rapid diagnosis of tuberculosis with the Xpert MTB/RIF assay in high-burden countries: a cost-effectiveness analysis. PLoS Med 2011; 8: e

Rapport 2014 sur la lutte contre la tuberculose dans le monde

Rapport 2014 sur la lutte contre la tuberculose dans le monde Rapport 2014 sur la lutte contre la tuberculose dans le monde Résumé d orientation La tuberculose reste l une des maladies transmissibles causant le plus de décès dans le monde. En 2013, selon les estimations,

Plus en détail

LIGNES DIRECTRICES CLINIQUES TOUT AU LONG DU CONTINUUM DE SOINS : Objectif de ce chapitre. 6.1 Introduction 86

LIGNES DIRECTRICES CLINIQUES TOUT AU LONG DU CONTINUUM DE SOINS : Objectif de ce chapitre. 6.1 Introduction 86 LIGNES DIRECTRICES CLINIQUES TOUT AU LONG DU CONTINUUM DE SOINS : ÉTABLISSEMENT DE LIENS ENTRE LES PERSONNES CHEZ QUI UN DIAGNOSTIC D INFECTION À VIH A ÉTÉ POSÉ ET LES SERVICES DE SOINS ET DE TRAITEMENT

Plus en détail

Que faire devant un résultat positif, négatif ou indéterminé? Elisabeth Bouvet Atelier IGRA VIH JNI Tours 13 Juin 2012

Que faire devant un résultat positif, négatif ou indéterminé? Elisabeth Bouvet Atelier IGRA VIH JNI Tours 13 Juin 2012 Que faire devant un résultat positif, négatif ou indéterminé? Elisabeth Bouvet Atelier IGRA VIH JNI Tours 13 Juin 2012 Conclusions provisoires rapport du HCSP juillet 2011 Valeur prédictive positive des

Plus en détail

LECTURE CRITIQUE 1 ER PAS

LECTURE CRITIQUE 1 ER PAS 1 LECTURE CRITIQUE D UN ARTICLE SCIENTIFIQUE 1 ER PAS FORUM PCI 20,05,14 MJ Thévenin / Inf. EPIAS/ SMPH BUTS ET ORGANISATION DE LA PRÉSENTATION Utiliser une grille de lecture critique d un article Comprendre

Plus en détail

TUBERCULOSE Nouveautés 2009

TUBERCULOSE Nouveautés 2009 TUBERCULOSE Nouveautés 2009 Dr Grégoire Gex Rencontres Genevoises de Pneumologie Avril 2010 Introduction 6044 articles dans PubMed avec Tuberculose dans titre en 2009 Stratégie de recherche : Sélections

Plus en détail

Résistance aux antituberculeux chez les cas de tuberculose pulmonaire nouveaux ou traités antérieurement au Burkina Faso

Résistance aux antituberculeux chez les cas de tuberculose pulmonaire nouveaux ou traités antérieurement au Burkina Faso INT J TUBERC LUNG DIS 14(11):1424 1429 2010 The Union Résistance aux antituberculeux chez les cas de tuberculose pulmonaire nouveaux ou traités antérieurement au Burkina Faso L. Sangaré,* S. Diandé, G.

Plus en détail

La recherche clinique au cœur du progrès thérapeutique

La recherche clinique au cœur du progrès thérapeutique 2 èmes Assises de l Innovation Thérapeutique Paris, 05-11-2014 La recherche clinique au cœur du progrès thérapeutique Pr. Jean-François DHAINAUT Président du Groupement Inter-régional de la Recherche Clinique

Plus en détail

Sélection et Évaluation Quantitative des Médicaments pour la Prise en Charge du VIH/SIDA. Sophie Logez, OMS/PSM Addis Abeba, Ethiopie, Février 2005

Sélection et Évaluation Quantitative des Médicaments pour la Prise en Charge du VIH/SIDA. Sophie Logez, OMS/PSM Addis Abeba, Ethiopie, Février 2005 Sélection et Évaluation Quantitative des Médicaments pour la Prise en Charge du VIH/SIDA Sophie Logez, OMS/PSM Addis Abeba, Ethiopie, Février 2005 Sélection et Évaluation Quantitative Références Sélection

Plus en détail

ANRS-FUNDED RESEARCH IN THE DEVELOPING WORLD

ANRS-FUNDED RESEARCH IN THE DEVELOPING WORLD ANRS-FUNDED RESEARCH IN THE DEVELOPING WORLD Brazil Burkina Faso (Bobo Dioulasso) Cambodia (Phnom Penh) Cameroon (Yaounde) Côte d Ivoire (Abidjan) Senegal (Dakar) Vietnam (Ho Chi Minh City) South Africa,

Plus en détail

Le niveau de revenus des ménages est associé à la couverture vaccinale par le vaccin pneumocoque conjugué chez les enfants d'ile-de-france

Le niveau de revenus des ménages est associé à la couverture vaccinale par le vaccin pneumocoque conjugué chez les enfants d'ile-de-france Le niveau de revenus des ménages est associé à la couverture vaccinale par le vaccin pneumocoque conjugué chez les enfants d'ile-de-france Jean-Paul Guthmann, Pierre Chauvin, Yann Le Strat, Marion Soler,

Plus en détail

Prise en charge des patients infectés par le VIH atteints de TB-MDR et de TB-XDR dans les contextes à ressources limitées

Prise en charge des patients infectés par le VIH atteints de TB-MDR et de TB-XDR dans les contextes à ressources limitées Int J Tuberc Lung Dis; 12(12): 1370-1375 The Union 2008 PROBLèMES NON RéSOLUS Prise en charge des patients infectés par le VIH atteints de TB-MDR et de TB-XDR dans les contextes à ressources limitées F.

Plus en détail

Comment la recherche peut-elle aider à la maîtrise de la tuberculose?

Comment la recherche peut-elle aider à la maîtrise de la tuberculose? INT J TUBERC LUNG DIS 13(5):558 568 2009 The Union ETAT DE LA QUESTION SERIE ETAT DE LA QUESTION Tuberculose Edité par I. D. Rusen NUMERO 7 DE LA SERIE Comment la recherche peut-elle aider à la maîtrise

Plus en détail

CONTROVERSE : IDR OU QUANTIFERON LORS D'UN CONTAGE EN EHPAD?

CONTROVERSE : IDR OU QUANTIFERON LORS D'UN CONTAGE EN EHPAD? CONTROVERSE : IDR OU QUANTIFERON LORS D'UN CONTAGE EN EHPAD? Hélène MANGEARD François MALADRY Tuberculose : infection mycobactérienne Infection mycobactérienne chronique (M. Tuberculosis ++ ou bacille

Plus en détail

RESUME. C. Crampin,* S. B. Floyd, F. Mwaungulu, * G. Black, * R. Ndhlovu, * E. Mwaiyeghele, * J. R. Glynn, D. K. Warndorff, P. E. M.

RESUME. C. Crampin,* S. B. Floyd, F. Mwaungulu, * G. Black, * R. Ndhlovu, * E. Mwaiyeghele, * J. R. Glynn, D. K. Warndorff, P. E. M. Int J Tuberc Lung Dis 2001 ; 5(11) : 994-999 2001 IUATLD Comparaison entre deux et trois frottis pour l'identification des patients atteints de tuberculose à culture positive dans un contexte rural africain

Plus en détail

ABL and Evivar Medical for Strategic Partnership and Alliance in HIV and Hepatitis

ABL and Evivar Medical for Strategic Partnership and Alliance in HIV and Hepatitis ABL and Evivar Medical for Strategic Partnership and Alliance in HIV and Hepatitis Conférence de Presse ABL SA - Chambre de Commerce de Luxembourg - Mardi 29 Septembre 2009, 18h Annonce de Presse ABL and

Plus en détail

Détection et prise en charge de la résistance aux antirétroviraux

Détection et prise en charge de la résistance aux antirétroviraux Détection et prise en charge de la résistance aux antirétroviraux Jean Ruelle, PhD AIDS Reference Laboratory, UCLouvain, Bruxelles Corata 2011, Namur, 10 juin 2011 Laboratoires de référence SIDA (Belgique)

Plus en détail

Tests rapides d orientation diagnostique Expérience du CASO de Cayenne

Tests rapides d orientation diagnostique Expérience du CASO de Cayenne 1 1 Tests rapides d orientation diagnostique Expérience du CASO de Cayenne Dr Christian Hubert Médecins du Monde - Mission France Guyane CASO de Cayenne Réunion COREVIH Guadeloupe 26/11/2010 MDM : Soigner

Plus en détail

Rendre les résultats d un test VIH, communiquer les messages pour refaire le test et fournir un conseil à l adulte

Rendre les résultats d un test VIH, communiquer les messages pour refaire le test et fournir un conseil à l adulte Rendre les résultats d un test VIH, communiquer les messages pour refaire le test et fournir un conseil à l adulte Il est prévu que les recommandations contenues dans ce document resteront valables jusqu

Plus en détail

Procédure normalisée de fonctionnement du RCBT Demande d informations additionnelles. 2.1.003 Version

Procédure normalisée de fonctionnement du RCBT Demande d informations additionnelles. 2.1.003 Version Numéro de PNF: Remplace: Objet: Procédure normalisée de fonctionnement du RCBT Demande d informations additionnelles 2.1.003 Version Demande d informations additionnelles Date d entrée en vigueur Catégorie

Plus en détail

Cours sur la tuberculose multirésistante (TB-MR)

Cours sur la tuberculose multirésistante (TB-MR) Cours sur la tuberculose multirésistante (TB-MR) COURS SUR LA TUBERCULOSE MULTIRÉSISTANTE (TB-MR) Association Médicale Mondiale L Association Médicale Mondiale (AMM) est une organisation internationale

Plus en détail

Surveillance du VIH chez les nourrissons et les enfants de moins de 18 ans. sur la surveillance mondiale du VIH/sida et des IST

Surveillance du VIH chez les nourrissons et les enfants de moins de 18 ans. sur la surveillance mondiale du VIH/sida et des IST Groupe de travail ONUSIDA/OMS sur la surveillance mondiale du VIH/sida et des IST Surveillance du VIH chez les nourrissons et les enfants de moins de 18 ans Catalogage à la source: Bibliothèque de l OMS:

Plus en détail

Le point 2013 de l OMS sur le traitement de l infection à VIH dans le monde : résultats, impact et opportunités. Juin 2013

Le point 2013 de l OMS sur le traitement de l infection à VIH dans le monde : résultats, impact et opportunités. Juin 2013 Le point 2013 de l OMS sur le traitement de l infection à VIH dans le monde : résultats, impact et opportunités Juin 2013 RÉSUMÉ Le point 2013 de l OMS sur le traitement de l infection à VIH dans le monde

Plus en détail

Restitution de l 'atelier 1 Protocoles thérapeutiques et aspects médicaux de la PTME

Restitution de l 'atelier 1 Protocoles thérapeutiques et aspects médicaux de la PTME Restitution de l 'atelier 1 Protocoles thérapeutiques et aspects médicaux de la PTME Modérateur : Dr Didier Koumavi Ekouevi INSERM U-897, Université Bordeaux Segalen, PACCI, Abidjan et Université de Lomé

Plus en détail

Études épidémiologiques analytiques et biais

Études épidémiologiques analytiques et biais Master 1 «Conception, évaluation et gestion des essais thérapeutiques» Études épidémiologiques analytiques et biais Roxane Schaub Médecin de santé publique Octobre 2013 1 Objectifs pédagogiques Connaitre

Plus en détail

Normes canadiennes pour la lutte antituberculeuse

Normes canadiennes pour la lutte antituberculeuse Normes canadiennes pour la lutte antituberculeuse 7 ième édition Chapitre 10 : La tuberculose et le virus de l immunodéficience humaine Normes canadiennes pour la lutte antituberculeuse, 7 ième édition

Plus en détail

DASES Réseau tuberculose 10 janvier 2006

DASES Réseau tuberculose 10 janvier 2006 DASES Réseau tuberculose 10 janvier 2006 Place des Nouveaux Tests de Dosage de L INTERFERON GAMMA dans le diagnostic de la Tuberculose Fadi ANTOUN, Cellule Tuberculose DASES Le Quotidien du Médecin 2005

Plus en détail

La survie nette actuelle à long terme Qualités de sept méthodes d estimation

La survie nette actuelle à long terme Qualités de sept méthodes d estimation La survie nette actuelle à long terme Qualités de sept méthodes d estimation PAR Alireza MOGHADDAM TUTEUR : Guy HÉDELIN Laboratoire d Épidémiologie et de Santé publique, EA 80 Faculté de Médecine de Strasbourg

Plus en détail

La stratégie de maîtrise des BHRe est-elle coût-efficace? Gabriel Birgand

La stratégie de maîtrise des BHRe est-elle coût-efficace? Gabriel Birgand La stratégie de maîtrise des BHRe est-elle coût-efficace? Gabriel Birgand 1 Quelles questions se poser? 1. La stratégie de maîtrise des BHRe est-elle efficace? 2. Combien coûtent les colonisations/infections

Plus en détail

Questions prioritaires de recherche sur la co-infection tuberculose/vih dans les pays prévalents pour le VIH et disposant de ressources limitées

Questions prioritaires de recherche sur la co-infection tuberculose/vih dans les pays prévalents pour le VIH et disposant de ressources limitées Questions prioritaires de recherche sur la co-infection tuberculose/vih dans les pays prévalents pour le VIH et disposant de ressources limitées TB/HIV Working Group Questions prioritaires de recherche

Plus en détail

Évaluations aléatoires : Comment tirer au sort?

Évaluations aléatoires : Comment tirer au sort? Évaluations aléatoires : Comment tirer au sort? William Parienté Université Catholique de Louvain J-PAL Europe povertyactionlab.org Plan de la semaine 1. Pourquoi évaluer? 2. Comment mesurer l impact?

Plus en détail

GUIDE DE L ANIMATEUR D UNE FORMATION AUX TROIS SYSTÈMES INTÉGRÉS DE SUIVI DU PATIENT POUR LES SOINS VIH/TARV, SMI/PTME ET TB/VIH 2012 GENÈVE

GUIDE DE L ANIMATEUR D UNE FORMATION AUX TROIS SYSTÈMES INTÉGRÉS DE SUIVI DU PATIENT POUR LES SOINS VIH/TARV, SMI/PTME ET TB/VIH 2012 GENÈVE Programme VIH/SIDA GUIDE DE L ANIMATEUR D UNE FORMATION AUX TROIS SYSTÈMES INTÉGRÉS DE SUIVI DU PATIENT POUR LES SOINS VIH/TARV, SMI/PTME ET TB/VIH 3 SYSTÈMES INTÉGRÉS DE SUIVI PATIENT 2012 GENÈVE Catalogage

Plus en détail

TEST DE DÉTECTION DE LA PRODUCTION D INTERFÉRON γ POUR LE DIAGNOSTIC DES INFECTIONS TUBERCULEUSES

TEST DE DÉTECTION DE LA PRODUCTION D INTERFÉRON γ POUR LE DIAGNOSTIC DES INFECTIONS TUBERCULEUSES TEST DE DÉTECTION DE LA PRODUCTION D INTERFÉRON γ POUR LE DIAGNOSTIC DES INFECTIONS TUBERCULEUSES Classement NABM : non inscrit code : non codé DÉCEMBRE 2006 Service évaluation des actes professionnels

Plus en détail

METHODOLOGIE GENERALE DE LA RECHERCHE EPIDEMIOLOGIQUE : LES ENQUETES EPIDEMIOLOGIQUES

METHODOLOGIE GENERALE DE LA RECHERCHE EPIDEMIOLOGIQUE : LES ENQUETES EPIDEMIOLOGIQUES Enseignement du Deuxième Cycle des Etudes Médicales Faculté de Médecine de Toulouse Purpan et Toulouse Rangueil Module I «Apprentissage de l exercice médical» Coordonnateurs Pr Alain Grand Pr Daniel Rougé

Plus en détail

Arthralgies persistantes après une infection à chikungunya: évolution après plus d un an chez 88 patients adultes

Arthralgies persistantes après une infection à chikungunya: évolution après plus d un an chez 88 patients adultes Arthralgies persistantes après une infection à chikungunya: évolution après plus d un an chez 88 patients adultes G Borgherini 1, A Gouix 1, F Paganin 1, A Jossaume 1, L Cotte 2, C Arvin-Berod 1, A Michault

Plus en détail

D A N S L E S PAY S F R A N C O P H O N E S

D A N S L E S PAY S F R A N C O P H O N E S REGARD SUR L EPIDEMIE DU VIH D A N S L E S PAY S F R A N C O P H O N E S Photo: ONUSIDA Levier de la riposte au sida, l ONUSIDA s emploie à bâtir l action politique et à promouvoir les droits de tous les

Plus en détail

EVALUATION DE LA QUALITE DES SONDAGES EN LIGNE : CAS D UN SONDAGE D OPINION AU BURKINA FASO

EVALUATION DE LA QUALITE DES SONDAGES EN LIGNE : CAS D UN SONDAGE D OPINION AU BURKINA FASO EVALUATION DE LA QUALITE DES SONDAGES EN LIGNE : CAS D UN SONDAGE D OPINION AU BURKINA FASO Auteur Baguinébié Bazongo 1 Ingénieur Statisticien Economiste Chef de l Unité de recherche à l Institut national

Plus en détail

Lettre à l éditeur. Résistance du VIH aux Antirétroviraux : Quoi de neuf au Mali? Quelles. perspectives?

Lettre à l éditeur. Résistance du VIH aux Antirétroviraux : Quoi de neuf au Mali? Quelles. perspectives? Lettre à l éditeur Résistance du VIH aux Antirétroviraux : Quoi de neuf au Mali? Quelles perspectives? HIV Antiretroviral Drug Resistance: What s new in Mali? What is the future? Maiga AI 1,2, Sangare

Plus en détail

Cancer bronchique primitif: données épidémiologiques récentes

Cancer bronchique primitif: données épidémiologiques récentes Cancer bronchique primitif: données épidémiologiques récentes Pr Jean Trédaniel Service de pneumologie et oncologie thoracique Groupe Hospitalier Paris Saint Joseph Université Paris Descartes Sources Données

Plus en détail

Analyse et interprétation des données

Analyse et interprétation des données 8 Analyse et interprétation des données Les données de l enquête peuvent être utilisées pour différents types d analyses aussi bien au niveau national qu au niveau international. Ce chapitre explique comment

Plus en détail

Evidence-based medicine en français

Evidence-based medicine en français Evidence-based medicine en français MÉDECINE FACTUELLE (Office de la langue française) Médecine fondée sur des faits démontrés Médecine fondée sur des preuves Médecine fondée sur des données probantes

Plus en détail

Projet SINF2275 «Data mining and decision making» Projet classification et credit scoring

Projet SINF2275 «Data mining and decision making» Projet classification et credit scoring Projet SINF2275 «Data mining and decision making» Projet classification et credit scoring Année académique 2006-2007 Professeurs : Marco Saerens Adresse : Université catholique de Louvain Information Systems

Plus en détail

Tests au Gamma Interferon et Tuberculose

Tests au Gamma Interferon et Tuberculose Tests au Gamma Interferon et Tuberculose Jean Pierre Zellweger Propriétés des tests Gamma Interferon (IGRAs= Interferon Gamma Release Assays) Dépistent la présence de lymphocytes T sensibilisés àdeux antigènes

Plus en détail

Recommandations de la Société de Pneumologie de Langue Française sur la prise en charge de la tuberculose en France

Recommandations de la Société de Pneumologie de Langue Française sur la prise en charge de la tuberculose en France Recommandations de la Société de Pneumologie de Langue Française sur la prise en charge de la tuberculose en France Conférence d experts texte court Société de Pneumologie de Langue Française La Société

Plus en détail

Evaluation générale de la qualité des données par âge et sexe

Evaluation générale de la qualité des données par âge et sexe Analyse démographique pour la prise des décisions. Tendances, et inégalités de mortalité et de fécondité en Afrique francophone : les outils en ligne de l UNFPA / UIESP pour l'estimation démographique.

Plus en détail

Vaccinations pour les professionnels : actualités

Vaccinations pour les professionnels : actualités Vaccinations pour les professionnels : actualités Dominique Abiteboul Service de Santé au Travail Hôpital Bichat - Claude Bernard Paris GERES Les vaccins A (H1N1)v 4QUESTIONS +++++ Pas assez de recul???

Plus en détail

Avis 29 mai 2013. XYZALL 5 mg, comprimé B/14 (CIP : 34009 358 502 4-9) B/28 (CIP : 34009 358 505 3-9) Laboratoire UCB PHARMA SA.

Avis 29 mai 2013. XYZALL 5 mg, comprimé B/14 (CIP : 34009 358 502 4-9) B/28 (CIP : 34009 358 505 3-9) Laboratoire UCB PHARMA SA. COMMISSION DE LA TRANSPARENCE Avis 29 mai 2013 XYZALL 5 mg, comprimé B/14 (CIP : 34009 358 502 4-9) B/28 (CIP : 34009 358 505 3-9) Laboratoire UCB PHARMA SA DCI Code ATC (2012) Motif de l examen Liste

Plus en détail

LE CHEMINEMENT COMPLEXE D UN VACCIN

LE CHEMINEMENT COMPLEXE D UN VACCIN LE CHEMINEMENT COMPLEXE D UN VACCIN Chaîne de production, exigences réglementaires et accès aux vaccins International Federation of Pharmaceutical Manufacturers & Associations LE CHEMINEMENT COMPLEXE D

Plus en détail

Perspectives en sciences sociales et santé publique. Bernard Taverne (CRCF/IRD)

Perspectives en sciences sociales et santé publique. Bernard Taverne (CRCF/IRD) Perspectives en sciences sociales et santé publique Bernard Taverne (CRCF/IRD) Journée scientifique ANRS, Dakar 25 juin 2010 Le devenir des patients au delà d un processus de recherche clinique, Organisation

Plus en détail

Apport de la biologie moléculaire au diagnostic des parasitoses

Apport de la biologie moléculaire au diagnostic des parasitoses Apport de la biologie moléculaire au diagnostic des parasitoses M-H H BESSIERES,, S. CASSAING, A. BERRY, R. FABRE, J-F.. MAGNAVAL Service de Parasitologie-Mycologie Diagnostic biologique d une d parasitose

Plus en détail

L approche populationnelle : une nouvelle façon de voir et d agir en santé

L approche populationnelle : une nouvelle façon de voir et d agir en santé Trousse d information L approche populationnelle : une nouvelle façon de voir et d agir en santé Novembre 2004 L approche populationnelle : une nouvelle façon de voir et d agir en santé L approche populationnelle

Plus en détail

Z I G U I N C H O R SITUATION ECONOMIQUE ET SOCIALE REGIONALE 2013. Service Régional de la Statistique et de la Démographie de Ziguinchor

Z I G U I N C H O R SITUATION ECONOMIQUE ET SOCIALE REGIONALE 2013. Service Régional de la Statistique et de la Démographie de Ziguinchor Z I G U I N C H O R REPUBLIQUE DU SENEGAL Un Peuple Un But Une Foi ------------------ MINISTERE DE L ECONOMIE, DES FINANCES ET DU PLAN ------------------ AGENCE NATIONALE DE LA STATISTIQUE ET DE LA DEMOGRAPHIE

Plus en détail

Epidémiologie appliquée aux sciences vétérinaires DES DAOA DES - DEA

Epidémiologie appliquée aux sciences vétérinaires DES DAOA DES - DEA Epidémiologie appliquée aux sciences vétérinaires DES DAOA DES - DEA Claude SAEGERMAN Département des maladies infectieuses et parasitaires, Service d épidémiologie et analyse de risques appliquées aux

Plus en détail

Résistance aux Antimicrobiens: Ensemble, nous pouvons réduire ce risque

Résistance aux Antimicrobiens: Ensemble, nous pouvons réduire ce risque Résistance aux Antimicrobiens: Ensemble, nous pouvons réduire ce risque Débats de Santé Publique 2014 Carmem Lúcia Pessoa-Silva, MD, PhD Health Security and Environment, WHO Headquarters, Geneva pessoasilvacl@who.int

Plus en détail

De meilleurs soins :

De meilleurs soins : De meilleurs soins : une analyse des soins infirmiers et des résultats du système de santé Série de rapports de l AIIC et de la FCRSS pour informer la Commission nationale d experts de l AIIC, La santé

Plus en détail

L analyse documentaire : Comment faire des recherches, évaluer, synthétiser et présenter les preuves

L analyse documentaire : Comment faire des recherches, évaluer, synthétiser et présenter les preuves L analyse documentaire : Comment faire des recherches, évaluer, synthétiser et présenter les preuves Cet atelier portera sur 1. la recherche dans la documentation de sources pertinentes; 2. l évaluation

Plus en détail

Essais précoces non comparatifs : principes et calcul du nombre de sujets nécessaire

Essais précoces non comparatifs : principes et calcul du nombre de sujets nécessaire Essais précoces non comparatifs : principes et calcul du nombre de sujets nécessaire Sylvie CHABAUD Direction de la Recherche Clinique et de l Innovation : Centre Léon Bérard - Lyon Unité de Biostatistique

Plus en détail

Tuberculose bovine. Situation actuelle

Tuberculose bovine. Situation actuelle Tuberculose bovine Situation actuelle 21 mai 2013 Dr G. Peduto Vétérinaire cantonal Service de la consommation et des affaires vétérinaires 1 Tuberculose bovine La Suisse est indemne depuis 1959 Dernier

Plus en détail

BMR/ BHR en EHPAD Prise en charge des résidents

BMR/ BHR en EHPAD Prise en charge des résidents BMR/ BHR en EHPAD Prise en charge des résidents L. Grolier-Bois - Médecin hygiéniste Centre Hospitalier de Bretagne-Sud (56) Centre Hospitalier de Quimperlé (29) ARLIN BRETAGNE Journée Régionale de Formation

Plus en détail

ALK et cancers broncho-pulmonaires. Laurence Bigay-Gamé Unité d oncologie thoracique Hôpital Larrey, Toulouse

ALK et cancers broncho-pulmonaires. Laurence Bigay-Gamé Unité d oncologie thoracique Hôpital Larrey, Toulouse ALK et cancers broncho-pulmonaires Laurence Bigay-Gamé Unité d oncologie thoracique Hôpital Larrey, Toulouse Toulouse, le 19 Février 2013 Adénocarcinomes : Lung Cancer Mutation Consortium Identification

Plus en détail

Vivre avec le VIH. Point de départ

Vivre avec le VIH. Point de départ Vivre avec le VIH Point de départ Vous venez d apprendre que vous avez le VIH et vous cherchez des repères? Nous pouvons vous aider. Voici quelques questions auxquelles vous trouverez réponse dans ce livret

Plus en détail

Consensus Scientifique sur la. Tuberculose

Consensus Scientifique sur la. Tuberculose page 1/17 Consensus Scientifique sur la Tuberculose Source : OMS (2008) Résumé & Détails: GreenFacts Niveau 2 - Détails sur la Tuberculose 1. Qu est-ce que la tuberculose et en quoi constitue-t-elle une

Plus en détail

QuantiFERON TB Gold in tube

QuantiFERON TB Gold in tube Qu est-ce que le QuantiFERON? Test sanguin de dépistage de l infection tuberculeuse. QuantiFERON TB Gold in tube Test ELISA qui mesure la réponse immunitaire à médiation cellulaire à l infection tuberculeuse.

Plus en détail

Rapport 2012 de l Observatoire de la téléphonie mobile en Afrique subsaharienne. Résumé

Rapport 2012 de l Observatoire de la téléphonie mobile en Afrique subsaharienne. Résumé Rapport 2012 de l Observatoire de la téléphonie mobile en Afrique subsaharienne Résumé 1 Rapport 2012 de l Observatoire de la téléphonie mobile en Afrique subsaharienne Au cours de la dernière décennie,

Plus en détail

S. Kernéis, T. Ancelle, V. Naneix-Laroche, N. Amrane, JP. Leroy, T. Hanslik, O. Launay

S. Kernéis, T. Ancelle, V. Naneix-Laroche, N. Amrane, JP. Leroy, T. Hanslik, O. Launay Etude AMARCOR Tolérance et immunogénicité du vaccin contre la fièvre jaune chez des sujets recevant une corticothérapie par voie générale : étude de cohorte observationnelle S. Kernéis, T. Ancelle, V.

Plus en détail

Interprétation et signification d un test IGRA en pratique quotidienne

Interprétation et signification d un test IGRA en pratique quotidienne La lutte antituberculeuse en 2013 Institut Pasteur Paris 19 Mars 2013 Interprétation et signification d un test IGRA en pratique quotidienne Dr Emmanuel Bergot Service de Pneumologie, CHU Côte de Nacre

Plus en détail

Sommaire. Rentabilité du retour d une franchise de baseball de la Ligue majeure de baseball à Montréal (les «Expos»)

Sommaire. Rentabilité du retour d une franchise de baseball de la Ligue majeure de baseball à Montréal (les «Expos») Sommaire Rentabilité du retour d une franchise de baseball de la Ligue majeure de baseball à Montréal (les «Expos») Novembre 2013 Table des matières 1. CONTEXTE ET OBJECTIFS... 3 2. MÉTHODES DE RECHERCHE...

Plus en détail

L analyse de la gestion de la clientèle

L analyse de la gestion de la clientèle chapitre 1 - La connaissance du client * Techniques utilisées : observation, recherche documentaire, études de cas, études qualitatives (entretiens de groupes ou individuels, tests projectifs, analyses

Plus en détail

Apport d un nouveau test Interféron Gamma

Apport d un nouveau test Interféron Gamma Apport d un nouveau test Interféron Gamma Dr D. Bonnet Service de maladies infectieuses Bichat Claude bernard Tuberculose 1/3 population mondiale infectée par BK Primo infection asymptomatique 90% des

Plus en détail

LES ACCIDENTS D EXPOSITION AU RISQUE VIRAL Prise en charge & Prévention

LES ACCIDENTS D EXPOSITION AU RISQUE VIRAL Prise en charge & Prévention LES ACCIDENTS D EXPOSITION AU RISQUE VIRAL Prise en charge & Prévention Evaluation du risque après AEV Selon le type d'accident Virus Percutanée Cutanéomuqueux Morsure VHB 2 à 40% >HCV>VIH Documentée VHC

Plus en détail

Impact de la publicité sur les professionnels

Impact de la publicité sur les professionnels Suivi pharmaceutique, Approche critique de l information, publicité et conflits d intérêts, 2 ème année MUP Impact de la publicité sur les professionnels Prof. Pascal BONNABRY Pharmacien-chef Pharmacie

Plus en détail

Streptocoque B :apports des tests en fin de grossesse, nouvelles propositions.

Streptocoque B :apports des tests en fin de grossesse, nouvelles propositions. Streptocoque B :apports des tests en fin de grossesse, nouvelles propositions. Exemple d une étude prospective sur la place d un test de détection rapide du SGB. HONORAT Raphaële 1, ASSOULINE Corinne 1,

Plus en détail

DIAGNOSTIC DE L EMBOLIE PULMONAIRE DANS LE CONTEXTE PERI-OPERATOIRE

DIAGNOSTIC DE L EMBOLIE PULMONAIRE DANS LE CONTEXTE PERI-OPERATOIRE DIAGNOSTIC DE L EMBOLIE PULMONAIRE DANS LE CONTEXTE PERI-OPERATOIRE Marc Righini Service d Angiologie et d Hémostase, Département de Médecine Interne Générale, Hôpitaux Universitaires de Genève, Suisse,

Plus en détail

I Identification du bénéficiaire (nom, prénom, N d affiliation à l O.A.) : II Eléments à attester par un médecin spécialiste en rhumatologie :

I Identification du bénéficiaire (nom, prénom, N d affiliation à l O.A.) : II Eléments à attester par un médecin spécialiste en rhumatologie : ANNEXE A : Formulaire de première demande Formulaire de première demande de remboursement de la spécialité HUMIRA pour une spondylarthrite axiale sévère sans signes radiographiques de spondylarthrite ankylosante

Plus en détail

CONNAÎTRE LA TUBERCULOSE

CONNAÎTRE LA TUBERCULOSE Health CONNAÎTRE LA TUBERCULOSE Ce que tout le monde devrait savoir Nous sommes tous en relation par l air que nous respirons Table des matières Connaître la tuberculose Qu est-ce que la tuberculose et

Plus en détail

Résultats des Comptes de la Santé 2012 en RD Congo

Résultats des Comptes de la Santé 2012 en RD Congo REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU CONGO MINISTERE DE LA SANTE PUBLIQUE Secrétariat Général PROGRAMME NATIONAL DES COMPTES NATIONAUX DE LA SANTE «PNCNS» Résultats des Comptes de la Santé 2012 en RD Congo Pr ELOKO

Plus en détail

www.iavs-energie.org

www.iavs-energie.org Notes de recherche de l IAVS www.iavs-energie.org ---------------- administration@iavs-energie.org iavsmail@gmail.com ---------------- Cadre de référence indicatif pour la promotion de l efficacité énergétique

Plus en détail

Choix méthodologiques pour l évaluation économique à la HAS

Choix méthodologiques pour l évaluation économique à la HAS GUIDE MÉTHODOLOGIQUE Choix méthodologiques pour l évaluation économique à la HAS Octobre 2011 1 Haute Autorité de santé Service communication 2 avenue du Stade de France - F 93218 Saint-Denis La Plaine

Plus en détail

PROGRAMME (Susceptible de modifications)

PROGRAMME (Susceptible de modifications) Page 1 sur 8 PROGRAMME (Susceptible de modifications) Partie 1 : Méthodes des revues systématiques Mercredi 29 mai 2013 Introduction, présentation du cours et des participants Rappel des principes et des

Plus en détail

Les traitements antirétroviraux très précoces chez l adulte, actualités. Christine DANEL

Les traitements antirétroviraux très précoces chez l adulte, actualités. Christine DANEL Les traitements antirétroviraux très précoces chez l adulte, actualités Christine DANEL Contexte Les recommandations OMS En 2006 : antirétroviraux si CD4

Plus en détail

Evaluation de la lutte antituberculeuse par des tests de sensibilité périodiques ou en routine dans les cas traités antérieurement

Evaluation de la lutte antituberculeuse par des tests de sensibilité périodiques ou en routine dans les cas traités antérieurement Int J Tuberc Lung Dis ; 5(4): 329-338 2001 IUATLD Evaluation de la lutte antituberculeuse par des tests de sensibilité périodiques ou en routine dans les cas traités antérieurement A. Van Deun,* A. Hamid

Plus en détail

Activité des programmes de médicaments

Activité des programmes de médicaments Chapitre 4 Section 4.05 Ministère de la Santé et des Soins de longue durée Activité des programmes de médicaments Suivi des vérifications de l optimisation des ressources, section 3.05 du Rapport annuel

Plus en détail

SURVEILLANCE EPIDEMIOLOGIQUE DES TMS EN ENTREPRISES : LES RESULTATS DU SUIVI A TROIS ANS DE LA COHORTE COSALI

SURVEILLANCE EPIDEMIOLOGIQUE DES TMS EN ENTREPRISES : LES RESULTATS DU SUIVI A TROIS ANS DE LA COHORTE COSALI SURVEILLANCE EPIDEMIOLOGIQUE DES TMS EN ENTREPRISES : LES RESULTATS DU SUIVI A TROIS ANS DE LA COHORTE COSALI Elise CHIRON 1, Yves ROQUELAURE 1, Catherine HA 2, Annie TOURANCHET 3, Annette LECLERC 4, Marcel

Plus en détail

DÉCISIONS À PRENDRE AVANT DE COMMENCER

DÉCISIONS À PRENDRE AVANT DE COMMENCER CHAPITRE 2 DÉCISIONS À PRENDRE AVANT DE COMMENCER Ce chapitre s adresse aux directeurs de programme, à leurs partenaires nationaux, aux coordinateurs d enquête et au personnel technique. Il vous aidera

Plus en détail

Item 169 : Évaluation thérapeutique et niveau de preuve

Item 169 : Évaluation thérapeutique et niveau de preuve Item 169 : Évaluation thérapeutique et niveau de preuve COFER, Collège Français des Enseignants en Rhumatologie Date de création du document 2010-2011 Table des matières ENC :...3 SPECIFIQUE :...3 I Différentes

Plus en détail

LES CO-INFECTIONS VIH-VHC. EPIDEMIOLOGIE, INTERFERENCES. Patrice CACOUB La Pitié Salpêtrière, Paris

LES CO-INFECTIONS VIH-VHC. EPIDEMIOLOGIE, INTERFERENCES. Patrice CACOUB La Pitié Salpêtrière, Paris LES CO-INFECTIONS VIH-VHC. EPIDEMIOLOGIE, INTERFERENCES Patrice CACOUB La Pitié Salpêtrière, Paris 8 Avant l introduction des traitements antirétroviraux hautement actifs (HAART), la majorité des patients

Plus en détail

Docteur José LABARERE

Docteur José LABARERE UE7 - Santé Société Humanité Risques sanitaires Chapitre 3 : Epidémiologie étiologique Docteur José LABARERE Année universitaire 2010/2011 Université Joseph Fourier de Grenoble - Tous droits réservés.

Plus en détail

Peut-on réduire l incidence de la gastroentérite et ses conséquences dans les écoles primaires à l aide de solution hydro-alcoolique?

Peut-on réduire l incidence de la gastroentérite et ses conséquences dans les écoles primaires à l aide de solution hydro-alcoolique? Peut-on réduire l incidence de la gastroentérite et ses conséquences dans les écoles primaires à l aide de solution hydro-alcoolique? Service des Maladies Infectieuses; CHR Orléans Unité Inserm U-707,

Plus en détail

d évaluation de la toux chez l enfant

d évaluation de la toux chez l enfant Validation d un questionnaire d évaluation de la toux chez l enfant Mémoire présenté par Caroline TROCCY Pour l obtention du diplôme de master(e) en kinésithérapie Promoteur: Monsieur G. Reychler Année

Plus en détail

1 ère manche Questions fermées

1 ère manche Questions fermées Quiz VIH 2011 1 ère manche Questions fermées Crips Ile-de-France / Mise à jour : août 2015 Thème : Dépistage Un test VIH négatif indique toujours que la personne qui a fait le test n est pas contaminée

Plus en détail

Annales du Contrôle National de Qualité des Analyses de Biologie Médicale

Annales du Contrôle National de Qualité des Analyses de Biologie Médicale Annales du Contrôle National de Qualité des Analyses de Biologie Médicale ARN du virus de l hépatite C : ARN-VHC ARN-VHC 03VHC1 Novembre 2003 Edité : mars 2006 Annales ARN-VHC 03VHC1 1 / 8 ARN-VHC 03VHC1

Plus en détail

MINISTERE DE LA SANTE ET DES SOLIDARITES DIRECTION GENERALE DE LA SANTE- DDASS DE SEINE MARITIME

MINISTERE DE LA SANTE ET DES SOLIDARITES DIRECTION GENERALE DE LA SANTE- DDASS DE SEINE MARITIME Département des situations d urgence sanitaire Personne chargée du dossier : Evelyne FALIP/Nicole BOHIC Tél : 01 40 56 59 65/02 32 18 31 66 evelyne.falip@sante.gouv.fr MINISTERE DE LA SANTE ET DES SOLIDARITES

Plus en détail

TITRE DU PROJET : Étude de faisabilité de la mutuelle de santé des artisans.

TITRE DU PROJET : Étude de faisabilité de la mutuelle de santé des artisans. TITRE DU PROJET : Étude de faisabilité de la mutuelle de santé des artisans. QUESTIONNAIRE A L ENDROIT DES ARTISANS DE LA CGCI Ce questionnaire est élaboré dans le cadre d une étude de faisabilité de la

Plus en détail

Modélisation de la réforme des pensions

Modélisation de la réforme des pensions Modèle PROST de la Banque Mondiale Modélisation de la réforme des pensions Mécanisme de simulation des options de réforme des retraites, de la Banque Mondiale L es politiques de pension d aujourd hui peuvent

Plus en détail

Pierre OLIVIER - Médecine Nucléaire

Pierre OLIVIER - Médecine Nucléaire Diplôme Universitaire Corrélations anatomo-physio-pathologiques en imagerie thoracique 25 mai 2011 Imagerie TEP et pathologie tumorale bronchique Pierre OLIVIER - Médecine Nucléaire Détection en coincidence

Plus en détail

DONNER NAISSANCE NE DOIT PAS ÊTRE UNE QUESTION DE VIE OU DE MORT

DONNER NAISSANCE NE DOIT PAS ÊTRE UNE QUESTION DE VIE OU DE MORT DONNER NAISSANCE NE DOIT PAS ÊTRE UNE QUESTION DE VIE OU DE MORT Mise à jour avec rétroinformation technique de décembre 2012 Chaque jour, près de 800 femmes meurent durant la grossesse ou l accouchement

Plus en détail

Procédure normalisée de fonctionnement du RCBT Systèmes de sauvegarde des bases de données. 3.1.002 Version f1.0

Procédure normalisée de fonctionnement du RCBT Systèmes de sauvegarde des bases de données. 3.1.002 Version f1.0 Numéro de PNF: Remplace: Objet: Procédure normalisée de fonctionnement du RCBT Systèmes de sauvegarde des bases de données 3.1.002 Version f1.0 Notification de découvertes significatives et pertinentes

Plus en détail

Communiqué de presse. Direction Communication Externe/Interne Sylvie Nectoux TEL : 01 44 34 65 73 Email : sylvie.nectoux@boehringeringelheim.

Communiqué de presse. Direction Communication Externe/Interne Sylvie Nectoux TEL : 01 44 34 65 73 Email : sylvie.nectoux@boehringeringelheim. Les données des études pivots de phase III STARTVerso démontrent l'efficacité du faldaprevir * dans des populations de patients difficiles à guérir telles que celles co-infectées par le VIH et celles avec

Plus en détail

ASPECT ECHOGRAPHIQUE NORMAL DE LA CAVITE UTERINE APRES IVG. Dr D. Tasias Département de gynécologie, d'obstétrique et de stérilité

ASPECT ECHOGRAPHIQUE NORMAL DE LA CAVITE UTERINE APRES IVG. Dr D. Tasias Département de gynécologie, d'obstétrique et de stérilité Hôpitaux Universitaires de Genève ASPECT ECHOGRAPHIQUE NORMAL DE LA CAVITE UTERINE APRES IVG Dr D. Tasias Département de gynécologie, d'obstétrique et de stérilité Introduction (1) L IVG chirurgicale est

Plus en détail

Liste des principales abréviations

Liste des principales abréviations 2014-2019 2 Liste des principales abréviations ART CRS DMG DPG FSF HSH IST LGBTQI MAS NONOPEP OPEP PMTCT PrEP PVVIH SIDA TasP TPE VIH Thérapie antirétrovirale Centres de référence Sida Dossier médical

Plus en détail

Le VIH et votre foie

Le VIH et votre foie Le VIH et votre foie Le VIH et votre foie Que dois-je savoir au sujet de mon foie? Votre foie joue un rôle incroyablement important. Il filtre votre sang en éliminant les substances nocives (toxiques)

Plus en détail