E3F SDCA en opérations

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "E3F SDCA en opérations"

Transcription

1 ex : A.N.A.T.N.B. - A.A. Bulletin de liaison de l association nationale air des télécommunications et du contrôle Siège social : Cité de l air - 5 bis, avenue de la Porte de Sèvres PARIS Cedex 15 Bâtiment G - Pièce Téléphone : Compte chèques postaux Paris S Site Internet - Janvier 2002 E3F SDCA en opérations (Cliché : SIRPA Air)

2 Sommaire Éditorial... 1 Vie de l Association... 2 Conseil d administration du 6 décembre Évolution des effectifs... 3 Carnet Blanc... 5 Honneurs... 5 In mémoriam... 6 Groupes régionaux... 9 Répartition géographique... 9 Aquitaine nord Aquitaine sud Bretagne Centre-Ouest Est Midi-Pyrénées Nord-Artois-Picardie Provence-Côte d Azur-Corse Rhône-Alpes Auvergne-Bourbonnais (Dernière minute) Anciens d Auxerre Informations militaires Intervention du CEMAA au cours de l A.G. de la Mutuelle AIR Professionnalisation au sein de l Armée de l Air Le nouveau régime des militaires techniciens de l Air (MTA) Le volontariat (complément) Le premier congrès du recrutement La nouvelle réserve de l Armée de l Air Le CASSIC au cœur des opérations aériennes Le réseau SOCRATE Changement d appellation des «CLA» Rubriques d Antan... Souvenirs Notes et commentaires de nos lecteurs L AWACS et le HAWKEYE : La réalité des choix L Armée de l Air au HORNISGRINDE (suite) Mes premiers mois de guerre par le COL NAUDIN La station de PARTHENAY Informations sociales Simplification des formalités administratives Courrier des lecteurs de LA CHARTE Solidarité au sein de l ANATC Soixantième anniversaire de la création de l EPA de GRENOBLE-MONTBONNOT Informations diverses Site Internet du siège de l ANATC Un insigne de contrôleur Cinquantenaire du CDC de DOULLENS Attribution de la Carte du combattant et/ou du Titre de reconnaissance de la Nation Messages échangés avec l AACS, après les événements du 11/09/ Promotions, Nominations, Prises de fonctions Décorations Liste des adhérents en activité dans le secteur civil Liste des délégués de Base Dernière minute Hommage au Colonel PERNIN... Dernière page de couverture

3 Éditorial du Président Le renouvellement des instances dirigeantes. Chers adhérents, chers amis, Laissez-moi tout d abord vous exprimer ma reconnaissance pour la confiance que vous m avez accordée en me portant à la tête de votre Association. Sachez que je ferai tout mon possible pour ne pas vous décevoir et répondre à vos attentes. Je voudrais également rendre hommage à l œuvre accomplie par mon prédécesseur, dont vous avez pu suivre les étapes au travers des différents bulletins : - évolution des statuts, pour accompagner les changements intervenus dans l Armée de l Air. - croissance sensible de nos effectifs. - rapprochement avec les unités du CASSIC. Personnellement, j inscrirai mon entreprise dans la continuité des actions précédentes, en insistant sur deux points qui me tiennent à cœur : Certains d entre-vous exercent leur mandat depuis plus de quinze ans. Ils le font avec une abnégation et une détermination qui forcent le respect. Mais ils s épuisent dans cette tâche, faute de pouvoir «passer la main». Or, je connais personnellement beaucoup d adhérents qui seraient aptes à assurer une relève de bonne qualité que j appelle de tous mes vœux. Ils ont l esprit d entreprise, la générosité de cœur, le sens de l organisation qui conviennent pour exercer ces responsabilités au sein de l ANATC. J aimerais qu ils se manifestent spontanément avant même que je ne les sollicite. L augmentation des effectifs et leur fidélisation. C est un problème récurrent à toutes les Associations et la nôtre n y échappe pas. Raison de plus pour tenter de redresser le cours des événements et déployer des efforts particuliers dans ce domaine. C est l affaire de tous et je reste persuadé que, dans votre entourage, il y a une ou plusieurs personnes de votre connaissance, contrôleurs, télémécaniciens, anciens du CASSIC, du CAFDA, du CTAA ou de MONTMORENCY, qui hésitent à venir nous rejoindre. Sachez vous montrer persuasifs! Pour en terminer, j évoquerai le magnifique geste de solidarité qui s est manifesté autour d un de nos camarades gravement accidenté, qui a permis de recueillir les fonds nécessaires à l achat d un équipement coûteux destiné à compenser la perte de motricité qui l affecte. C est la preuve tangible que notre Association fonctionne bien, qu elle est unie par des liens forts de camaraderie et qu elle mérite que chacun d entre nous y consacre un peu de son temps et de sa personne. Au moment où cet éditorial sera publié les fêtes de fin d année se seront déroulées. Au seuil de ce nouvel an, permettez- moi de vous présenter tous mes vœux, de santé, de bonheur et de réussite, pour vous-mêmes, ainsi que pour tous ceux qui vous sont chers. 1

4 Vie de l Association Conseil d administration du 06 décembre 2001 Le Général DONADEY, Président de l Association, ouvre la séance et remercie l ensemble des participants d avoir bien voulu faire le déplacement pour assister à ce Conseil et se félicite de voir que les deux Présidents d honneur et la moitié des Présidents de Groupe en exercice sont présents à cette séance de travail. Il salue la présence du Colonel ANGAUD, Vice-président du Groupe Aquitaine-nord, et annonce l élection du Souslieutenant GALLOU à la tête du Groupe Aquitaine-sud en remplacement du Colonel GOUDICHAUD. Conformément à l ordre du jour, il est procédé au décompte des voix : présents : 17 pouvoirs : 10 absent : 1 Le Quorum étant atteint, la séance se poursuit. L évolution des effectifs depuis le 01/01/2001 est la suivante : présents au 31/12/2000 : 994 décès : 16 démissions : 7 radiations : 33 nouveaux adhérents : 33 présents au 06/12/2001 : 971 Le Président mentionne, parmi ceux qui nous ont quittés, quelques grandes «figures» comme le Colonel PERNIN, un des fondateurs de l Ecole d Auxerre, l Ingénieur Général DERBESSE, Président d honneur du Groupe Nord-Artois-Picardie, Gaston BERTELOITE, Secrétaire et Vice- président du Groupe Midi-Pyrénées et le lieutenant GUERRY, membre de l Amicale des anciens mécaniciens et adhérent de l ANATC. Il précise que si l effort de recrutement ne doit pas se relâcher, l objectif des 1000 adhérents ne doit pas constituer une fin en soi. Il vaut mieux disposer de membres sûrs, prêts à partager nos valeurs et participer pleinement à nos activités plutôt que des adhérents de circonstance qui ne nous auraient rejoints uniquement pour ne pas froisser la personne qui les aurait sollicités. Il poursuit en annonçant que les listes mises à jour des «délégués de Base» et des «correspondants d Entreprise» seront systématiquement publiées dans les bulletins afin de faciliter notre action en faveur de la mission de réinsertion et de recrutement de l Armée de l air. La seconde liste est pratiquement à créer de toutes pièces. A cet effet, une lettre va être envoyée à tous les adhérents nés après 1938 pour leur demander la profession civile exercée (ou qu ils ont exercée). Le bulletin d adhésion sera modifié en conséquence pour recueillir ces informations auprès des nouveaux venus. A propos du site Internet du siège, il fait le point sur l avancement de la demande de raccordement qui a été transmise à l ESIC de la Base aérienne 117 et qui devrait rapidement aboutir. Il est décidé d adopter pour le siège, l adresse «anatc». Abordant le point suivant, le Président expose les motifs qui, de son point de vue, militent pour une gestion centralisée des cotisations: automatisation possible de la comptabilité, précision et rapidité dans la gestion et les procédures de recouvrement, suivi en temps réel du budget et de la trésorerie, compte unique autorisant la généralisation des prélèvements automatiques Il est bien entendu que les Groupes seraient dotés des mêmes pourcentages de reversement qu à l heure actuelle. Le débat qui s ensuit montre que, si les Présidents de Groupe sont sensibles à ces arguments ils craignent que les plus anciens, farouchement attachés aux modes de fonctionnement qu ils ont toujours connus, ne s y opposent violemment estimant qu il risque d être porté atteinte aux prérogatives de leur groupe. Il est convenu qu aucune décision n interviendrait si elle ne devait recevoir un large consensus. Les Groupes en débattront et, en fonction du sentiment qui se dégagera, ce point sera, soit abandonné, soit soumis à la décision de la prochaine Assemblée générale. En revanche, les cotisations du Groupe Bretagne, nouvellement créé, seront gérées par le Siège. Le Vice-président Max REBOUL trace ensuite les grandes lignes de la prochaine Assemblée générale de l ANATC qui se tiendra les 16 et 17 mars à NEUVY- 2

5 SUR-BARANGEON. (pour des questions de prix, le site du futuroscope ayant été abandonné). Le Président fait part des travaux engagés par diverses Associations (AEA, AEMA, AETA, ANATC, ANCA, ANORA, ANSORAA) en vue de permettre un rapprochement (UNAIR : Union des Associations «AIR») au sein du monde associatif de l aéronautique militaire destiné à coordonner les actions dans les domaines du recrutement, de la reconversion au profit de l Armée de l air, de sa promotion et du devoir de mémoire. Le texte du projet de protocole fixant les modalités de cette Union a été distribué en séance. Les objectifs de l Union sont cohérents avec nos nouveaux statuts et il paraît indispensable de s associer à cette initiative. Le Conseil demande cependant que le projet soit revu pour ce qui concerne le secrétariat du futur Comité de l UNAIR qu il estime être de la responsabilité de l AEA et de l AEMA qui, elles seules, disposent des structures appropriées. Le Président prend acte de cette réserve et s engage à ne pas signer le protocole en l état. Pour terminer, le Conseil félicite le Colonel GOUDICHAUD pour les actions conduites à la tête du Groupe Aquitaine-sud pendant de longues années et approuve pleinement la proposition de le nommer Président d Honneur de ce Groupe. Il confirme que les déplacements du type de celui du 06/12 sont couverts par une assurance, prend note que le Siège s engage à publier, en plus du compte d exploitation, un bilan faisant ressortir l actif et le passif de l ANATC et à faire réaliser des supports de notoriété (médailles, écussons, badges). Après avoir remercié l ensemble des participants pour la qualité des travaux menés, le Général DONADEY lève la séance. Évolution des effectifs Nouveaux adhérents depuis le 12 juin 2001 ANDRÉ Denise (LCL) - 06/10/1930 7, Rue Escoudihao BOUC BEL AIR BELOTTI Ginette 11, Rue Joseph de Pesquidoux MONT DE MARSAN CLOCHE André (ADC) - 16/03/ , Résidence «La Tour d Aygosi» Cours Gambetta AIX EN PROVENCE COULOUVRAT Christian (SGT) - 17/08/ , Rue Émile Zola SAINT FONS DENIS Jean-Philippe (COL) - 02/01/ , Rue Raymond Sanchez LA TESTE DE BUCH FAUQUET Philippe (AVT) - 21/03/ , Rue de Catiguy ARREST FRABOULET Gérard (ADC) - 25/05/ , Rue de Verdun Brest GALHAUT Jean-Marie (ADC) - 01/06/ , Rue des Pins TRIZAY GAROUSTE Jean-Antoine (ADC) - 11/08/ , Rue des Écoles MARLY GOMMEE Guy (MAJ) - 25/02/ , Route des Coudrées SAINT LAURENT DE LA PRÉE GRIGNON René (ADC) - 21/11/1925 4, Rue Faubourg Tête Noire LA ROCHEFOUCAULT GUIRAUT Louis (ADC) - 26/01/1936 2, Avenue de Restinclières BEAULIEU LE CORRE Émile (ADC) - 29/11/1944 Allée du Jaraud SAINT AGNANT LEGARGENT Robert (CNE) - 18/03/ , Route de la Brauderie LE POINCONNET MASSON Pierre (ADC) - 25/01/ , Rue de l Hermitage LAGORD MOLAS Jean-Claude (CLC) - 14/11/1938 7, Mail de Mirassou LONS PELET Gilles (AV1) - 15/09/1937 Manobre SAINTE MONDANE PRUNIÈRE Jean-Pierre (MAJ) - 21/05/1933 9, Quai Joseph Gillet LYON PRUNIÈRE Pierrette (SGC) - 30/01/1935 9, Quai Joseph Gillet LYON PUYGCERCOS Jean-Pierre (MAJ) - 04/03/ , Rue Félix Mayol SAINT PIERRE DU MONT 3

6 Changements d adresses AUDOUX Bruno - Capitaine BCAC VDD - ABU DHABI ARMÉES BELOTTI Ginette 11, Rue Joseph de Pesquidoux MONT DE MARSAN BOUCHAÏB Éric - Lieutenant-Colonel 29 Quater, Rue de Stalingrad SARTROUVILLE BRET Christine - Adjudant 7, Rue du Colonel Fonck LONGVIC CHAUVIN Georges - Lieutenant 11 bis, Rue Eugène Cabrol VALRÉAS PLAGE CITTI Jean-Jacques - Commandant 5, Boulevard du Moulin GIGNAC COLOMBANI Louis - Sergent Le Grillet PONTCHARRA SUR TURBINE COURATIN Pierre - Adjudant-Chef 7, Rue de Chanteloup TOURS DEVILLERS Jean - Colonel Les Charmilles de la Torse 1 bis, Avenue du Val St-André AIX EN PROVENCE DURQUETY René - Adjudant Chemin du Grand Basque 6, Domaine d Iratzia BAYONNE ENOUT André - Colonel 25, Rue Charles Baudelaire St MÉDARD EN JALLES GUIRAUT Louis - Adjudant-Chef 2, Avenue de Restinelières BEAULIEU HALLAERT Claude - Adjudant-Chef Charles Corcelle Ring 20A - BERLIN MACOUIN Jean - Capitaine 32, Rue des Bruants LES ESSARTS MADEC Jean - Capitaine 30, Rue de Tévennec Tréboul DOUARNENEZ MARY Christian - Adjudant-Chef Impasse Lou Pascolet Quartier Bonne Mère BOUC BEL AIR OLIVIE Yves - Sergent 1, Rue des Hautes Futaies LABÈGE PELTIER André - Adjudant 11, Rue André Meunier AUDENGE PRÉVOSTAT Dany - Adjudant-Chef ESIC 1J BA AVORD AIR ROMMEL Roland - Adjudant 10, Rue des Maures Laure GIGNAC LA NERTHE 4 SYLVESTRE Jean-Paul - Commandant 10, Rue de Lorient LE FAOUET TRIQUENAUX Alain - Adjudant-Chef 133 bis, Allée du Haurat GUJAN MESTRAS TURPLIN Michel - Sous-Lieutenant Les jardins du Nivolet 51, Impasse de la Dent du Chat ST ALBAN LEYSSE Ceux qui nous ont quittés ALLART Michel (ADC) 19/08/2001 BARRE André (CNE) 22/07/2001 BELOTTI Jean (SLT) 01/08/2001 BERTELOITE Gaston (SGC) 12/11/2001 BETOURNE Paul (COL) 30/12/2000 DELATTRE Gérard (AV1) 01/07/2000 DERBESSE Paul (IGA) 28/07/2001 DOLE Gérard (LCL) 02/02/2001 DUCHEMIN Yves (ADJ) 26/03/2001 DURIG Lucien (ADC) 01/08/2001 GUERRY Roger (LTT) 18/11/2001 HECKETSWEILER Paul (AVT) 12/02/2001 LARROQUE Jean (LCL) 30/09/2001 PERNIN Raymond (COL) 28/05/2001 VERDIN Raymond (SGC) 05/04/2001 VIGNON Robert (CNE) xx/xx/2000 Famille ANATC - Madame Vve LACROIX, belle-mère de Jean AZALBERT Président d Honneur du Groupe MIDI-PYRÉNÉES de l ANATC, est décédée le 5 août 2001 à l âge de 95 ans en la Maison de retraite de PIBRAC (Hte-Garonne). - Madame LEMASSON Janine, née RÉGNIER, Adjudant-chef de l Armée de l Air en retraite, et épouse du Commandant LEMASSON Michel, est décédée le 28 juillet GOUBERN Jean-François, fils du Colonel GOUBERN et de Madame, est décédé le 26 juillet Madame OPRON Andrée, épouse du Sergent OPRON Michel est décédée le 14 novembre Nous apprenons, en dernière minute, le décès de Madame GUY, belle-mère de BEVILACQUA Edmond, Trésorier du Groupe Midi-Pyrénées. L ANATC présente ses plus vives condoléances à tous ceux qui sont dans la peine.

7 Carnet Blanc Le Général et Madame DONADEY ont l honneur de vous faire part du mariage de leur fils THIERRY, avec Mademoiselle Florence LAIGLE, au PLESSIS- BOUCHARD (Val d Oise ), le 1 er septembre Le Colonel et Madame Bernard CARIS DE MONTESFORT ont l honneur de vous faire part des mariages de leurs deux fils : Vincent, avec Melle Cécile TROGAN,le 29 septembre 2001, à SAINT-LÉGER-DE- DENONVILLE (Eure et Loire) et Xavier, avec Melle Laurence BUHE, le 03 novembre 2001, à VANNES (MORBIHAN). Le Commandant et Madame Fernand REBOURG ont l honneur de vous faire part du mariage de deux de leurs petites-filles : Virginie GILBON avec Mr Éric GERMAIN, le 09 juin 2001 à FORGES LES BAINS (Essonne).et Stéphanie TURPAIN avec Mr Gaël EVEN, le 1er septembre 2001, à MAUGIO (Hérault). L ANATC adresse ses félicitations aux jeunes mariés et leur présente ses meilleurs vœux de bonheur. Honneurs Le commandant René Bisner Notre ami a été promu au grade de Commandeur de l Ordre National du Mérite au titre du Ministère de la Défense, décret n DFM du 9 novembre 2000 (J.O. du 11 novembre 2000, page 17871). Les insignes de son grade lui ont été remis le 30 mai 2001 par le Général d Armée aérienne Jean- Pierre JOB, chef d état-major de l Armée de l Air, au cours d une prise d armes qui s est déroulée sur la base aérienne 279 de Chateaudun. Le Commandant Bisner arbore fièrement sa nouvelle décoration. Durant cette cérémonie, clôturée par un défilé aérien de Mirage 2000 et de Jaguar, le Général de corps aérien Lucien DAT, Directeur central du Matériel de l Armée de l Air, a fait ses adieux aux armes. Parmi les nombreuses personnalités, il convenait de noter la présence des représentants de plusieurs associations et amicales : ANATC : GBA Georges DONADEY, GBA Georges ANDRÉ ; AOMAA : GBA Pierre SAMOYAULT, GBA Michel LE NOACH ; ANORAA : COL Joseph PILORGET, COL Robert Marc, LTT Alain DELLOITTE ; Amicale des Anciens des Groupes Lourds : Mme Solange VENOT, M. Louis GERMAIN ; Amicale des Anciens de la Base aérienne 122 de CHARTRES : CDT Alain GUILLEUX, LCL Augustin BRANGBOUR, M. Roger DENOROY ; ANMONM : Mme Micheline LAUNAY, M. André SERRE ; UNC, section de LIMOURS : M. et Mme Max HUME, M. et Mme Roger FOUGERAY, M. et Mme Pierre DABIN, Mme Suzanne LEBON, Anciens de la DGT : M. Roger LEFORT. 5

8 In Mémoriam Adjudant-chef ALLART Michel Né le 16/12/1924 à NOYELLES Décédé le 19/08/2001 Dernières affectation : SMIA ORLY, CTAC, ET 85/474 (GATA 2 - ORAN), PCA 19/540 Tlemcen Décorations : Médaille militaire, Croix de la Valeur Militaire, Commémorative 39/45 Capitaine BARRE André Né le 30/06/1918 en ALGÉRIE Décédé le 22/07/2001 Engagé en 1938 dans l Armée de l Air à 18 ans, à BLIDA en ALGÉRIE. À 20 ans, A. Barre sort sergent mécanicien radio télégraphiste de l Ecole de Rochefort , c est la Guerre... ; après seulement quelques mois en formation à la Compagnie de transmissions d AMIENS GLISY, chef de détachement, il assure les Transmissions de l Etat- Major de la Défense Aérienne de PARIS, stationnés sur le terrain des Aigles à CHANTILLY, commandés par le fastueux mais pas facuile Général Pinsard (5 ème AS de Guerre 14/18). Juin L état Major est copieusement bombardé et complètement démantelé ; c est l épouvantable exode vers BORDEAUX interrompu par l Armistice. Démobilisé, A. BARRE rejoint le foyer de son père à CONSTANTINE. Immédiatement rengagé à la Base Aérienne de SÉTIF, volontaire pour un stage de radio naviguant, en octobre 1942 il rejoint SALON DE PROVENCE ; le stage interrompu par le débarquement des Alliés en ALGÉRIE suivi de l envahissement total de la France par les Allemands il est, une fois de plus, démobilisé... seul... en France. Dans l impossibilité de rejoindre la France libre, après une paire de mois à travailler comme mécanicien auto dans un garage de SALON, il entre dans une école des PTT ; il passe la période d occupation comme inspecteur des installations électro-mécaniques dans différents centraux téléphoniques de PARIS. FFI..., il participe à la préparation et la remise en état des installations radion du Ministère de l air. En 1945, quelques jours avant de se marier, il est affecté, comme Instructeur, à l Ecole d AUXERRE formant les électroniciens de l Armée de l Air. En 1950, il part pour Madagascar où il assure, à Ivate Tananarive, les fonctions d Officier adjoint technique de la Compagnie des Transmissions locale. En 1954, revenu en FRANCE, après quelques mois à la Station Radar de GIENS (Var), il est admis à l école de perfectionnement des Officiers Mécaniciens de CHAMBÉRY. Sorti S/Lieutenant, il est immédiatement affecté en ALGÉRIE au titre du Maintien de l ordre. Arrivé à ALGER en août 1957, il est affecté comme Officier mécanicien à la station Radar de campagne de TOZEUR (sud Tunisien) qu il installe de toutes pièces ; un an après la station fait mouvement sur M SILA (sud Constantinois). Après 18 mois en AFN, il revient à GIENS, sa Station Radar d origine où il est, pendant 5 ans, l un des officiers mécaniciens avant d être muté, sur sa demande, à PARIS. En 1963, à PARIS, il est affecté au service Technique des Télécommunications de l Armée de l Air où il assure pendant 4 ans des fonctions d ingénieur électromécanicien. En 1967, il quitte l Armée et entre, comme ingénieur, à la Société SINTRA-ALCATEL où, pendant 18 ans encore, il continue à servir la Défense Nationale... toujours dans le domaine des Systèmes Radar. A 65 ans, en juin 1984, il prend sa retraite définitive à CLAMART. Le 1er mai 1996, il perd son épouse bien connue, à CLAMART, pour son dévouement à l Association des Familles. Le Capitaine André BARRE était Chevalier de la Légion d Honneur, Médaillé Militaire, Ancien Combattant , titulaire du diplôme de la Reconnaissance de la Nation pour services rendus en ALGÉRIE au titre du Maintien de l ordre... etc... 6

9 Sous-Lieutenant BELOTTI Jean Né le 16/06/1926 à SAN GIOVANI BIANCO (Italie) Décédé le 01/08/2001 Engagé dans l Armée de l Air en 1945 Breveté Supérieur «Exploitant des Transmissions» Affectations : BaLMA, MAROC, AOF, COLMAR, FRIBOURG, MADAGASCAR, VILLACOUBLAY ET CAZAUX. Décorations : Médaille militaire, Chevalier ONM, Croix du Combattant Depuis la création d «Aquitaine-Sud» en 1978, a toujours été un des plus fidèles et dévoués adhérents du groupe. A ses obsèques, célébrées le 7 août, le Président Goudichaud et une vingtaine de membres du groupe et d épouses ont tenu à lui rendre un dernier hommage et à présenter à Madame Belotti leurs bien affectueuses condoléances. Sergent-chef BERTELOITE Gaston Né le 21/09/1931 Décédé le 09/11/2001 Affectations : 5 ème escadre - EPA GRENOBLE - DCCA PARIS Le déroulement de carrière du SGC BERTELOITE et l éloge funèbre, prononcé par le GDA PICCO, figurent dans l article «Vie des Groupes - Midi-Pyrénées». Colonel BETOURNE Paul Né le 11/06/1920 Décédé le 30/12/2000 Principaux emplois tenus : Chel détachement Trans CTA 812 à BIEN HOA, rédacteur au bureau TRANS à l Etat-Major PARIS, instructeur à l Ecole Militaire de l Air SALON Décorations : Chevalier de la Légion d Honneur, Officier de l Ordre National du Mérite. Aviateur DELATTRE Gérard Né le 27/06/1920 Décédé le 30/12/2000 Anciens des FAFL, identité RAF FP46636 Décorations : Il était titulaire de la médaille d Argent du Travail. Ingénieur Général de l Armement DERBESSE Paul Né le 12/04/1913 à CAIX (Somme) Décédé le 28/07/2001 Principaux emplois tenus : 704 CTAA, 1 ère DIVAR, Centre des Transmissions AIR, Ingénieur Général de l Armement au STTA PARIS Décorations : Officier de la Légion d Honneur, Commandeur de l Ordre National du Mérite, Médaille de l Aéronautique Lieutenant-Colonel DOLE Gérard Né le 14/01/1915 Décédé le 02/02/2001 Il était titulaire de la Carte du Combattant Calvados. Il avait fait un séjour en Indochine, sa dernière affectation connue est CDT au CTA 812. Adjudant DUCHEMIN Yves Jean Né le 02/11/1931 à GANNAT (Allier) Décédé le 27/03/2001 La carrière de l Adjudant Duchemin est évoquée dans le chapître «Vie des Groupes - Auvergne-Bourbonnais» 7

10 Adjudant-chef DURIG Lucien Né le 06/06/1921 à ARBOIS (Jura) Décédé le 01/08/2001 Décorations : Médaille Militaire, Médaille de l Aéronautique Lieutenant GUERRY Roger Né le 31/05/1916 à PARIS, dans le 19 ème arrondissement Décédé le 18/11/2001 Roger GUERRY était une figure. résistant de la première heure, il fut capturé par l ennemi et déporté. Il connut successivement l horreur de trois camps de concentration : MAUTHAUSEN, MELK, EBENSEE. Il en sortit vivant, mais brisé. Notre camarade était Officier de la Légion d Honneur. Il était en outre titulaire des décorations suivantes : Médaille de la Résistance, Croix de guerre avec palmes, Médaille FFL, Médaille du Combattant 39-45, Médaille de la Déportation, Médaille des blessés. L ANATC a honoré sa mémoire en déposant une gerbe lors de ses funérailles. Aviateur HECKETSWEILER Paul Né le 15/03/1927 à METZ (Moselle) Décédé le 12/02/2001 Opérateur radio au GCR, puis au Service des Télécommunications et signalisation de l Air Décorations : Médaille de Bronze du Bien Public. Lieutenant-Colonel LARROQUE Jean-Emile Né le 20/04/1923 à PEYREHORADE (Landes) Décédé le 30/09/2001 Breveté : E.M.A. Promotion 1950 Affectations : Ecole Militaire de l Air, GAO, BAMAKO, ETAMPES, ORLÉANS, S.T.Aé à PARIS et VILLACOUBLAY. Puis par la suite Ingénieur à la Thomson de 1974 à Décorations : Chevalier de l O.N.M. Colonel PERNIN Raymond Né le 26/07/1907 Décédé le 28/04/2001 Il était Officier de la Légion d Honneur, Officier des Palmes académiques et titulaire de la Médaille de l Aéronautique. C est avec beaucoup d émotion et une immense tristesse que nous avons appris le décès du Colonel PERNIN. De nombreux adhérents l ont connu. Tous lui vouaient un véritable culte car il était devenu une figure emblématique de l Armée de l Air. En effet, son nom était et restera intimement lié à l épopée de l Ecole des Télécommunications d AUXERRE, qui s est bâtie sur les ruines de la guerre et qui a vu passer des générations d élèves et d instructeurs bien avant que celle de ROCHEFORT ne soit créée. Avec la disparition du Colonel Pernin, l Armée de l Air perd un brillant pédagogue, un organisateur de talent et l un de ses plus brillants officiers. Nous nous inclinons tous devant sa mémoire. son souvenir n est pas prêt de s éteindre dans nos cœurs. Voir : «Hommage au Colonel PERNIN», en dernière page du présent bulletin. Sergent-chef VERDIN Raymond Né le 27/07/1932 à Grimault (Yonne) Décédé le 05/04/2001 Radiotélégraphiste ancien de PÉRIGNON. Ancien d ALGÉRIE. 8

11 Groupes régionaux Répartition géographique des adhérents 971 adhérents au 13/12/2001 9

12 Groupe Aquitaine Nord Président : Commandant LUCAS Marcellin Les Harmonies E/526 64, rue Lamartine Talence (( : ) Compte rendu de l assemblée générale régionale L AGR s est tenue le dimanche 25 mars 2001, dans le pavillon de chasse de «Rallye de Souges» à MARTIGNAC, près de BORDEAUX. Après vérification des pouvoirs et des présents, le secrétaire régional Michel MAUCHAMP annonce que le quorum est atteint. Une minute de silence est observée pour honorer la mémoire de nos disparus. Le mot du Président «Merci de votre présence pour notre Assemblée Générale Régionale. Aujourd hui, c est ma 17 ème année de présidence du groupe aquitaine Nord, mais aucun challenger ne s étant manifesté pour prendre la succession, je vais donc me représenter pour trois nouvelles années en espérant que par la suite! Grâce à vous, notre Association Nationale continue sa route, en maintenant un bon cap après 53 années d existence, et cela n est pas fini. Notre président national s emploie à développer auprès de l Armée de l Air la connaissance de notre synergie et je suis convaincu que ce qu il sème portera ses fruits. Chargé d organiser l AGN des 11, 12 et 13 mai prochains, depuis plusieurs mois nous nous sommes investis dans cette action et aujourd hui, je peux affirmer que non seulement nous sommes prêts mais que plus de 100 adhérents se sont manifestés pour y assister, et la liste n est pas close. En juin, quelques-uns d entre nous vont passer plusieurs jours en Andalousie ; le 25 septembre, nous organisons une excursion d une journée en car grand tourisme, fin octobre, un déjeuner dansant et courant décembre, notre pot traditionnel de fin d année. Je vous rappelle que tous les 2 ème samedis de chaque mois, de 9 heures à midi, notre bureau se réunit au Château Margaut à TALENCE, nous vous invitons à venir nous y rencontrer. Je remercie Monsieur le Général COUGNON, Directeur technique en Région aérienne Sud, à BORDEAUX, d avoir bien voulu honorer de sa présence, avec son épouse, notre AGR.» André ENOUT, trésorier régional, prend la parole pour dresser le bilan financier du Groupe Aquitaine Nord, bilan qui n appelle aucune remarque particulière et quitus lui est donné pour son excellente gestion. Le Président régional et le Trésorier régional d AQN Élection du bureau régional «AQN» Adhérents à l Assemblée générale régionale du dimanche 25 mars 2001 Après proposition et vote de l ensemble des présents, le nouveau bureau du Groupe «Aquitaine- 10

13 Nord», élu à la majorité, est composé de la façon suivante : Président : Marcellin LUCAS 1 er Vice-Président : Jean-Claude ANGAUD 2 ème Vice-Président : François KERSAUDY Secrétaire : Michel MAUCHAMP Secrétaire adjoint : Audré AUGER Trésorier : André ENOUT Trésorier Adjoint : Yves AMANIEU Relations publiques : René CORDIER, chargé de l animation Animateurs : Guy FONDS-MONTMAURE, chargé des relations avec le Bassin d Arcachon Roger ROBERT, responsable des radioamateurs et d Internet René DESVIGNES, Georges HOLTE, Claude PESCHEUX. Cette Assemblée Générale Régionale se termine par un déjeuner dansant dans le cadre sympathique et convivial de ce rallye de chasse. Compte rendu de l Assemblée Générale nationale des 11, 12 et 13 mai 2001 à BORDEAUX Pour cette AGN, nous avons eu la chance de bénéficier d un temps merveilleux, juste après une période de pluie qui ne laissait présager aucune amélioration. SAINT-GABRIEL n y est sans doute pas étranger, grand merci à notre Saint Patron que, il faut bien le dire, nous avons tendance à oublier. Les membres du bureau de notre Groupe se sont investis pendant plusieurs mois, pour réaliser l organisation de cette Assemblée Générale Nationale, afin d accueillir le mieux possible les participants. Aujourd hui, nous pouvons être satisfaits d avoir réussi, ainsi qu en témoignent toutes les félicitations sincères et élogieuses que nous avons reçues. Le vendredi 11 mai, nous avons accueilli la majeure partie de ceux qui arrivaient de la France entière et le soir, le Président National réunissait autour de sa table les Présidents des Groupes régionaux présents. Le samedi 12 mai, à partir de 9 heures, les épouses, accompagnées par un guide, partaient en car pour une visite commentée de la ville de BORDEAUX, la Place des Quinconces, le Grand Théâtre, le Pont de pierre, etc. Pendant ce temps, l Assemblée Générale et le Conseil d Administration se sont déroulés dans une excellente ambiance (un c.r. détaillé a été diffusé par le Bureau national dans le mini-bulletin de juillet 2001). À l issue, un déjeuner réunissait l ensemble des participants et leurs épouses puis, à 14 heures, deux cars emmenaient les congressistes pour une visite de SAINT-ÉMILION, ville véritable musée à ciel ouvert, qui étonne et charme, avec son église monolithique, les catacombes, le donjon, le couvent des Cordeliers, etc, sans oublier son vin de grande tradition, déjà connu à l époque gallo-romaine. Visite culturelle très appréciée. Retour BORDEAUX vers 18 heures et soirée de gala à 20 heures, dans le cadre magnifique du Château des Chartrons qui réunissait dans une ambiance conviviale et sympathique 180 personnes, soirée qui restera marquée longtemps dans les annales de l A.N.A.T.C. Pour terminer ces assises, le dimanche 12 mai à 9 heures, départ des cars vers ARCACHON, avec arrêt à la TESTE DE BUCH pour la visite d une cabane ostréicole et dégustation d huîtres, agrémentée par les commentaires d un ostréiculteur, sur l histoire de l huître, ses origines, sa culture et le savoir-faire des ostréiculteurs. Après un déjeuner «Marin» à ARCACHON, petite promenade en vedette sur le bassin, autour de l Île aux oiseaux, vue sur la dune du PILAT. Retour à terre et visite en petit train de la ville d été et de la ville d hiver Ce fut alors le départ, mais il faut bien le dire, ces trois jours ont passé bien vite et nous aurions aimé garder un peu plus longtemps tous nos amis adhérents ; mais nous savons que ce n est qu un au revoir! Vue des participants à l Assemblée générale. 11

14 Sommaire des activités du Groupe au cours de l année Samedi 13 janvier : Réunion du bureau Galette des rois. Samedi 3 février : Réunion du bureau Préparation AGN et AGR. Vendredi 2 mars : Réunion avec Cdt BA 106 MÉRIGNAC. Samedi 10 mars : Réunion du bureau. Dimanche 25 mars : Assemblée générale régionale «AQN». Samedi 7 avril : Réunion du bureau. Samedi 28 avril : ANATC représentée à la Journée des déportés. Samedi 5 mai : Réunion du bureau. Mardi 8 mai : ANATC représentée à l Anniversaire de Samedi 12 mai : Assemblée générale nationale à BORDEAUX. Samedi 2 juin : Réunion du bureau. Samedi 16 juin : Voyage en Andalousie, à TORREMOLINOS. Jeudi 23 août : Réunion à PYLA SUR MER avec la famille du Général LOIZILLON. Samedi 8 septembre : Réunion du bureau. Dimanche 28 septembre : Excursion en Périgord. Samedi 13 octobre : Réunion du bureau. Samedi 21 octobre : Déjeuner dansant. Samedi 10 novembre : Réunion du bureau. Dimanche 11 novembre : ANATC représentée aux cérémonies. Jeudi 6 décembre : Participation Pdt AQN au CA de l ANATC à Paris. Vendredi 14 décembre : Pot de fin d année. Aquitaine Nord en Espagne Cette année, au mois de juin, nous sommes partis en ANDALOUSIE, sur la COSTA DEL SOL, à TORREMOLINOS. Départ de BORDEAUX, arrivée à MALAGA, ensuite ce fut les vacances, culturelles, amusantes et reposantes. Visite de MALAGA, dont la colline de GIBRAFARO, qui domine la ville du haut de sa forteresse d ALCAZABA. CORDOUE et sa magnifique cathédrale construite par Charles QUINT autour de la plus grande mosquée de l Islam après la Mecque. Grenade et son Alhambra dont le nom vient de l arabe Al Qal alhamra qui signifie «Château rouge». GIBRALTAR et son rocher truffé de grottes et de galeries. SÉVILLE, l Alcazar, sa magnifique cathédrale, la plus grande du monde en terme de volume et où repose la dépouille supposée de Christophe COLOMB, sans oublier ces merveilleux villages blancs nichés dans la serriana de RONDA. Pour la détente, soirées Disco, Flamenco, dîners Tapas espagnoles, baignades, etc beaucoup de souvenirs plus qu agréables, emmagasinés en photo, films qui nous donnent quand nous le regardons, l envie de recommencer. 12

15 Une journée du Souvenir au Présent Le 18 juillet 1991, le Général LOIZILLON, avec sa gentillesse habituelle et sa grande courtoisie, nous faisait part de son émotion d être entouré de nombreux adhérents du Groupe Aquitaine Nord., avec lesquels il partageait un déjeuner très convivial. À l issue, nous fûmes tous invités par sa sœur, Madame LABBÉ à un cocktail, dans sa résidence du PYLA SUR MER. Depuis cette date, chaque année, sans faillir, au moment des vacances d été, nous nous retrouvons au même endroit, avec les mêmes personnes, il en manque parfois quelques-unes, mais c est rare. Aujourd hui, jeudi 23 août 2001, 10 ans après, nous sommes là, entre la dune du Pyla, et les flots du bassin d Arcachon, pour partager souvenirs, amitiés, pendant un moment De gauche à droite : M. Lucas - Mme Auger - Mme Mabbé - M. Loizillon trop court mais combien chaleureux. Merci, Madame LABBÉ, merci Monsieur Loizillon, à l année prochaine! Le Groupe Aquitaine nord en Périgord Par un dimanche pluvieux de septembre, nous sommes partis en car grand tourisme pour découvrir le gouffre de PROUYMESSAC et le village du BOURNAT. Nous avions un merveilleux guide, qui, tout au long du voyage, nous a raconté l histoire du Périgord, le rouge, le blanc et le noir, enrichissant ainsi notre culture sur cette magnifique région. Nous sommes donc arrivés au gouffre de PROUYMESSAC, surnommé la cathédrale de cristal. Les gens du pays ont toujours su qu il y avait un trou à PROUYMESSAC. Mais ce trou effrayait, et pour cause. C est dedans que les brigands embusqués sur les bords de la route qui reliait autrefois BERGERAC à SARLAT, faisaient disparaître, dit-on ; les cadavres des voyageurs qu ils avaient détroussés. C est dans ce trou aussi que l on jetait, lorsqu il y avait une épidémie, les troupeaux de bestiaux que l on abattait. C est de cette ouverture dans la terre, que depuis longtemps, l hiver on voyait monter de la fumée, et toute l année on entendait comme des crépitements. Le trou du diable en somme, un volcan à demi-éteint? Au XVIII ème siècle, les habitants décident de combler ce trou dangereux. Pendant plusieurs semaines, ils y déversent des charrettes entières de pierres, mais rien n y fait, ce trou semble sans fond, c est un véritable gouffre. On décide donc de fermer en construisant des voûtes, au-dessus de l orifice, en Une croix de bois est plantée à l endroit où se tenait le trou du Diable. On peut encore voir cette croix aujourd hui, au même endroit, mais maintenant le gouffre accueille près de visiteurs par an. Dans les premières années de 1906, les voûtes maçonnées s effondrent. Un puisatier de la région part seul à l aventure par un dimanche de mars Avec un éclairage sommaire, il descend au moyen de cordages. À la sortie du gouffre, une foule de curieux l attend. Alors, il raconte avoir rencontré en bas, un nombre considérable de colonnes de cristal de 5 à 6 mètres de hauteur, et il existe deux bassins d eau d une parfaite limpidité dont l un a un mètre vingt de profondeur. Aujourd hui, plus besoin de cordages pour descendre dans le gouffre de PROUYMESSAC. Pour les 13

16 nostalgiques et ceux qui n ont pas peur du vide, on peut encore s aventurer au fond, comme le faisaient les premiers visiteurs au moyen d une nacelle mobile suspendue dans les airs. Alors on descend les 12 mètres en cheminée, puis pendant 40 mètres, on se trouve balancé au milieu d un vaste dôme de calcaire, entouré de stalactites et de fontaines pétrifiantes, sous les impressionnants éclairages installés pour rendre aux lieux toute leur magie. Pour les autres, un tunnel de 110 mètres de long a été aménagé, permettant de visiter cette merveilleuse cathédrale de cristal qui nous a tous enchanté. Après un déjeuner périgourdin, nous sommes partis visiter, l après-midi, le village du BOURNAT ; là, nous avons découvert des tas de choses sur l ancien temps, sous nos yeux, on forge, on file la laine, on tourne le bois, on fait des sabots, on fait le pain, on découvre l école de 1900, etc, l endroit est divin et malgré une pluie qui ne nous a pas quittés de la journée, mais il est vrai que nous avons été presque toujours à l abri ; cette excursion a été un régal pour les yeux et pour l esprit. Déjeuner dansant du dimanche 21 octobre 2001 Animé par notre ami CORDIER, le déjeuner dansant de ce dimanche d octobre réunissait une quarantaine de participants autour d un couscous royal avec, comme dessert, les délices du Maghreb, le tout arrosé par un nectar du terroir. Il y a de la joie à l ANATC L après-midi, dans une ambiance extraordinaire, un répertoire de danses des plus douces aux plus endiablées permit à chacun d y trouver son compte et personne ne fit tapisserie. Un concours de tango vit la victoire de notre ami TEYSSANDIER avec sa charmante épouse. Ils nous démontrèrent que, quel que soit son âge, on peut rester talentueux quand l amour et l amitié restent au rendez-vous. Grand merci à tous les deux. Paul TEYSSANDIER et Madame, gagnant du concours de tango, à côté de notre restaurateur Mais tout à une fin, qui n est qu un éternel recommencement puisque c est promis, nous allons recommencer. Informations René DESVIGNES Notre ami et adhérent, René DESVIGNES, membres du bureau du Groupe Aquitaine Nord, vient d être décoré de la prestigieuse médaille d or de la Jeunesse et des Sports, le samedi 26 mai 2001, tant pour son rôle d ancien joueur que celui d entraîneur de football de SAINT-MÉDART EN JALLES, en particulier auprès des jeunes pour lesquels il s est dévoué pendant des dizaines d années, ne ménageant ni sa René Desvidnes et son épouse 14

17 peine ni son temps, pour leur donner le virus de ce sport. Au cours de cette cérémonie où assistaient de nombreuses personnalités, la médaille de la ville de SAINT-MÉDART EN JALLES lui fut également remise. Publicité Comme l an dernier, le groupe Aquitaine Nord a pris l excellente initiative de faire de la publicité concernant l ANATC, dans un journal local, dont voici un extrait : Jean-Pierre LUCAS Nous avons un adhérent, Jean-Pierre LUCAS, aussi breton que votre serviteur, et qui est un marcheur infatigable. Il est partout, en Grèce, en Crête, à Millau, à Compostelle, etc. Bref, il n a plus guère le temps de venir nous voir, bien entendu nous le regrettons J ai relevé dans la presse un article le concernant, je suppose qu il porte quand même, dans cette aventure, un petit bout d aura de notre Association qui est aussi la sienne. 15

18 Le trésorier André ENOUT Notre trésorier ENOUT a changé d adresse. Voici la nouvelle : Mr André ENOUT 25, rue Charles Beaudelaire Saint-Médart en Jalles Téléphone : Photographies de l Assemblée générale Pour l Assemblée générale nationale, nous avons fait un album d une centaine de photos. Pour le moment, nous réfléchissons aux moyens de les communiquer. Nous avons plusieurs projets, afin que ceux qui sont intéressés puissent avoir un souvenir de cette réunion. Groupe Aquitaine Sud Président : Colonel GOUDICHAUD Jean 14, Avenue des Elfes Saint Pierre du Mont (( : ) Nouveau Président : Sous-Lieutenant GALLOU Yves 24, Avenue de Borda Mont de Marsan (( : ) Compte rendu de l Assemblée Générale Régionale L Assemblée Générale du «Aquitaine-Sud» s est tenue le dimanche 14 octobre 2001 dans une salle du restaurant «HAYET», à GARREY (Landes). Effectif présent : 37 Pouvoirs reçus : 9- Total des adhérents représentés : 46 soit 85% de l effectif du Groupe. Le quorum est donc nettement suffisant pour adopter les décisions importantes qui vont être proposées. À 10h45, le Président GOUDICHAUD ouvre la séance. En préambule, il informe les congressistes que, suite à une invitation qu il avait adressée au Président National, le 20 septembre dernier, le Général DONADEY lui avait récemment fait part de son impossibilité de venir présider l assemblée de ce jour. Puis, avant de commencer l examen de l ordre du jour, il déclare qu il est profondément ému de constater le nombre d adhérents qui ont tenu à assister à la dernière assemblée générale de ses vingt-trois Assemblée Générale du 14/10/01 Le Président GOUDICHAUD, le Vice-Président GALLOU, le Trésorier GUILHAUMA. ans de présidence, lui manifestant ainsi leur sympathie et leur amitié, et il remercie chaleureusement toute l assistance. Il souligne, en outre, que la réunion de ce jour va revêtir une importance toute particulière du fait de sa démission et de l élection d un nouveau président. Cependant, avant de donner la parole au Vice-Président et Secrétaire Yves GALLOU pour la lecture du rapport moral, il tient à rappeler brièvement l évolution du groupe depuis sa création en C est en effet par un Ordre de Mission, signé par le Général LOIZILLON, et daté du 6 juillet 1978, qu il avait été chargé de mettre sur pied un nouveau groupe des T.N.B. baptisé en l occurrence «Landes-Béarn», puis quelques mois plus tard «Landes-Béarn-Pays Basque» et enfin, sur sa proposition, «Aquitaine-Sud». Le Président GOUDICHAUD insiste bien sur le fait que ce rappel n a nullement pour but d en retirer un quelconque sentiment d autosatisfaction mais, au contraire, est destiné à remercier tous ceux, présents ou hélas disparus, qui ont contribué par leur dévouement et leur fidèle participation à faire d Aquitaine-Sud un groupe aussi vivant, homogène et fraternel. C est donc en qualité de Président désigné, et après avoir envoyé une trentaine de lettres de convocation à d anciens T.N.B. que, le 26/11/78, le COL GOUDICHAUD tient une première réunion, dans 16

19 une salle de la mairie de MONT DE MARSAN, en présence d une douzaine de membres. Un bureau provisoire est créé et sera officiellement confirmé, le 10/03/79, lors de la première Assemblée Générale présidée par notre regretté Président-Fondateur, le Général LOIZILLON et réunissant 18 participants. À ce jour, l effectif du groupe est de 54 membres, malgré la disparition de 23 adhérents depuis sa création. En 23 ans d existence, le bilan des activités d Aquitaine-Sud totalise 69 manifestations se décomposant en : 23 Assemblées Générales, évidemment, 14 visites diverses et promenades touristiques ou culturelles dans les Landes, le Gers, les Pyrénées Atlantiques et le Lot-et-Garonne, 12 rencontres amicales avec déjeuner suivi d un après-midi dansant, 10 soirées travesties, 7 méchouis et 1 choucroute-partie, 2 voyages touristiques en Espagne et au Portugal. Photographie du groupe des participants Puis, après avoir rappelé les noms des membres précédemment décédés ainsi que l année de leur décès, le Président évoque ensuite la disparition récente de deux grands amis : le S/Lt honoraire Jean BELOTTI, le 1 er août dernier, lequel depuis 1978 a toujours été un des plus fidèles et actifs adhérents ayant constamment mis bénévolement ses talents de cuisinier au service du groupe, et le COL honoraire Jean-Émile LARROQUE qui nous a quitté le 30 septembre. Pour tous ces amis disparus, et principalement en l honneur des deux derniers cités, il fait observer une minute de silence. Ayant terminé ce rapide tour d horizon, le Président donne la parole au Vice-Président- Secrétaire Yves GALLOU qui présente alors le rapport moral. Dans un premier temps, il indique que 37 adhérents et 21 épouses ou amis seront présents ce jour pour le déjeuner amical qui va faire suite à la réunion. Puis, il fait état de l évolution du groupe depuis la précédente assemblée générale : Effectif le 15/10/2000 : 50 Effectif le 14/10/2001 : 54 Adhésions : 8, dont Mme Renée LANNES, Mrs Jean DROGOU, Christian LIÈGE, Émile MERLIN et Jean- Claude MOLAS, qu il présente à l assistance et qui sont très applaudis, ainsi que Mrs Jacques LABAN, Robert TAURAN et Jean-Christophe RUFFIE absents ce jour pour raisons diverses. Démissions : 2 Le Général Rollon DELAYE pour raisons personnelles et Mr René DUFRESNE pour cause de santé. Décès : 2 comme indiqué ci-dessus. Au sujet de ces deux disparitions, il tient à souligner que, chaque fois une importante délégation du groupe, conduite par le Président a tenu à rendre un dernier hommage à l ami disparu, en déposant sur sa tombe la gerbe de l amitié et du regret, et à présenter ses affectueuses condoléances à sa veuve et à ses enfants. Après cette mise au point, il commente les activités d Aquitaine-Sud au cours de ces 12 derniers mois (activités dont il sera fait état en détail, par ailleurs) : Voyage touristique au PORTUGAL (28 avril/ 05 mai 2001) avec 47 participants dont 33 membres et épouses du groupe. Assemblée Générale Nationale à BORDEAUX où Aquitaine-Sud a été représenté par 7 participants dont 3 épouses. Rencontre amicale à BAS-MAUCO (Landes), 62 inscrits mais seulement 58 participants pour raisons diverses. Le rapport moral ne suscitant aucune remarque particulière, la parole est donnée au Trésorier régional Bernard GUILHAUMA. Celui-ci rend compte de sa gestion au cours de l année 2000 : Avoir en caisse, le 1 er janvier : 9 212,26 F Recettes pendant l année : 6 085,00 F Dépenses pendant l année : 4 282,85 F Avoir au 31 décembre 2000 : ,41 F Les comptes ayant été préalablement vérifiés par le Vérificateur aux comptes Claude FORESTIER, quitus est donné à notre trésorier. N.B. : (L avoir indiqué ci-dessus ne tient pas compte d un passif de F représenté par la quote-part des cotisations 2000 devant être reversée à Paris dans les pre miers jours de janvier 2001, pas plus que l avoir au 1 er janvier 2000 ne tenait compte, pour la même raison, d un passif de F dû au titre de l année L avoir exact du groupe au 31/12/2000 n est donc que de ,41 F F = 7 694,41 F) 17

20 Le Président GOUDICHAUD reprend alors la parole en ces termes : «Maintenant, mes chers amis, nous allons aborder une question très sérieuse pour l avenir de notre groupe. Car, comme je vous l avais annoncé depuis déjà deux ans, et réitéré dans mes dernières lettres, j ai décidé cette année de mettre un terme à mes fonctions de Président du Groupe «Aquitaine-Sud». Malgré mes pressants appels, aucune bonne volonté ne s est manifestée pour me remplacer, à l exception de notre ami et Vice-Président Yves GALLOU, que je tiens personnellement à remercier d avoir accepté cette charge à laquelle d ailleurs je le crois parfaitement apte. En conséquence, et conformément à la loi, l Assemblée Générale de ce jour qui, avec les pouvoirs reçus, réunit 85% des voix des adhérents, est parfaitement habilitée à élire un nouveau président. Comme il n y a qu un seul candidat, je vous demande de choisir entre le vote à bulletin secret ou le vote à main levée.». L assemblée ayant accepté le principe du vote à main levée, le Sous-Lieutenant Yves GALLOU est élu à l unanimité Président du Groupe «Aquitaine-Sud» de l A.N.A.T.C., et le Président sortant se lève et lui cède sa place. Le Président GALLOU prend alors la parole pour proposer que l ex-président GOUDICHAUD soit nommé Président d Honneur du groupe. Proposition acceptée à l unanimité. Puis, compte tenu des décès enregistrés depuis trois ans, il procède à la cooptation de nouveaux membres pour compléter le Conseil d Administration, dont la composition suivante est proposée à l accord de l assemblée et acceptée à l unanimité : Mrs Guy CADOZ, Jean DARLOT, Yves Gallou, Bernard Garnier, Jean GAVINI, Bernard GUILHAUMA, Jean HOURQUET, Louis LE TAILLANDIER DE GABORY, Émile MERLIN, Daniel MICHELOT, Mme Renée MOMMESSIN, Mrs Henri PLAGNE, Roger SÉRIÈS et Édouard VIGNEAU. Le Bureau est ainsi constitué : Président d Honneur : COL Jean GOUDICHAUD Président : Vice-Président : Secrétaire : Trésorier : S/Lt Yves GALLOU Lt-COL Guy CADOZ Mme Renée MOMMESSIN Adj/C Bernard GUILHAUMA L ordre du jour étant épuisé la séance est levée L ancien et le nouveau Président avec leurs épouses respectives À l issue de la réunion, un punch de bienvenue rassembla l ensemble des participants et une petite cérémonie, à laquelle était loin de s attendre l ex- Président, se déroula alors. Le nouveau Président Yves GALLOU et le Trésorier Bernard GUILHAUMA offrirent à celui-ci, au nom de l ensemble des membres du groupe, deux magnifiques cadeaux constitués par un ensemble scanner-photocopieuse-imprimante et par l encyclopédie Universalis (version 7). Profondément ému, le Colonel Goudichaud remercia l ensemble des adhérents pour les témoignages d estime et d amitié, représentés par d aussi importants présents Par la suite un excellent repas fut servi et dégusté dans une ambiance très conviviale. Et, après le champagne et les prises de photos, l après-midi se poursuivit par la sauterie traditionnelle et ceci jusqu en début de soirée. Ainsi, se termina cette journée mémorable qui laissera, vraisemblablement, un souvenir inoubliable dans l esprit de notre nouveau Président d Honneur. Compte rendu d activité pour l année 2001 Les années se suivent et malheureusement se ressemblent. Une nouvelle fois, ce compte rendu d activité débutera par de tristes nouvelles. Le 1 er août, en effet, notre fidèle ami Jean BELOTTI nous a subitement quittés alors qu il paraissait avoir surmonté ses graves ennuis de santé. À ses obsèques, célébrées à ST PIERRE DU MONT, Aquitaine-Sud était représenté par une trentaine de membres et d épouses venus rendre un dernier hommage à l ami disparu et apporter à Mme BELOTTI le témoignage de leur amitié et de leur reconnaissance pour le dévouement que son mari avait toujours montré vis-à-vis du groupe Et le 30 septembre, le Col. Jean Émile LARROQUE décédait à son tour. Bien que le sachant très gravement atteint depuis plusieurs années par un mal insidieux, sa disparition a causé une grande tristesse 18

21 à ceux qui le connaissaient et notamment au Col. GOUDICHAUD qui, en 1950, avait été son «Ancien» à l École Militaire de l Air de Salon de Provence. Lors de ses obsèques, célébrées à PEYREHORADE (Landes), le Président, accompagné d une délégation, a tenu à manifester à Mme LARROQUE et à ses enfants la part que le groupe prenait à son deuil. Voyage au Portugal Compte tenu de l enthousiasme enregistré parmi les membres de l association ayant participé au séjour organisé l an dernier sur la COSTA DORADA, un nouveau projet de voyage a été élaboré et proposé à nos adhérents cette année. Il s agissait d un circuit touristique au Portugal, d une durée totale de huit jours. 47 participants dont 34 membres du groupe se sont donc retrouvés le samedi 28 avril, soit au départ du car à SOUPROSSE, soit en cours de route, à BAYONNE ou BIARRITZ, pour effectuer le périple programmé. Après un petit déjeuner à BÉHOBIE et un déjeuner à BURGOS, le voyage s est poursuivi vers BENAVENTE, terme de la première étape dont nous ne garderons pas un souvenir inoubliable. L hôtel où nous avons été hébergé était certes confortable (malgré sa situation dans un environnement assez folklorique) mais par contre la réception et le service par le personnel ont été peu courtois voire franchement déplaisant. Outre l hébergement et la restauration qui furent parfaits (avec un petit bémol toutefois en ce qui concerne NAZARÉ), ainsi que l amabilité manifestée à notre égard par le personnel hôtelier et aussi par les amis portugais de Mr et Mme BOUFFINI, les points forts de ce voyage furent : La traversée du TRÀS-OS-MONTES puis du ALTO DOURO où les vignobles en terrasse produisent surtout le vinho verde et le fameux porto, commercialisé dans la ville qui lui a donné son nom. La visite de PORTO et de sa somptueuse et exotique salle arabe du Palais de la Bourse. La traditionnelle visite avec dégustation de porto dans une cave de VILA NOVA DE GAIA. Les visites de COIMBRA et de son université ainsi que du Sanctuaire de FATIMA, le passage au monastère de BATALHA, la visite de LISBONNE, malheureusement sous la pluie, et la visite d EVORA et de sa Chapelle des Os dont le revêtement des murs et des piliers est uniquement constitué de crânes et d os humains. Et pour terminer en beauté ce périple au Portugal, le déjeuner du dernier jour dans une «Pousada» située dans le village médiéval fortifié de MARVARO, véritable nid d aigle perché à 865 m d altitude, au sommet d une haute muraille de granit. Puis, ce fut le retour avec une dernière nuit à SA- LAMANQUE dans un hôtel 4*, les derniers achats à BÉHOBIE et la fin d un voyage qui fut une réussite parfaite et qui laissera certainement un excellent souvenir à beaucoup d entre nous. Voyage au Portugal du 28/04 au 05/05 Le groupe des participants Dès le lendemain, ce fut l entrée au Portugal avec au fur et à mesure des étapes, particulièrement des premières, des exposés documentaires par notre président faisant office de guide. C est ainsi que nous apprîmes que le voyage programmé allait nous faire cheminer à traverser huit des onze provinces composant ce pays. En outre le circuit retenu, ignorant le plus souvent les grands axes, devait nous permettre de nous donner une idée assez précise, du moins au pont de vue géographique, du Portugal. Le Président Jean GOUDICHAUD raconte des histoires pendant le voyage en car 19

22 Assemblée Générale Nationale À Cette manifestation, organisée de main de maître par «Aquitaine-Nord», seuls sept représentants de notre groupe (dont 3 épouses) y assistèrent. Après l assemblée proprement dite qui a élu le Général DONADEY, Président National de l ANATC, en remplacement du Général PICCO, et la réunion du Conseil d Administration qui ont eu lieu toutes deux dans une salle de l hôtel Kiriad, un déjeuner amical a réuni l ensemble des congressistes. Puis, l après-midi a été meublé par la visite très sympathique de SAINT-ÉMILION. Enfin, la soirée de gala dans les salons de l hôtel Mercure aux «Chartons» a été particulièrement réussie et appréciée. Nos compliments au Commandant LUCAS et à toute son équipe qui, le lendemain, avaient organisé une journée de promenade autour et sur le Bassin d Arcachon. Yves Gallou, Chevalier de l Ordre National du Mérite Le 9 septembre 2001, dans les salons du restaurant «Pain, Adour et Fantaisie», à GRENADE-SUR-L ADOUR, le Colonel Jean GOUDICHAUD, Président du Groupe «Aquitaine-Sud» de l ANATC a eu l honneur et le plaisir de remettre les insignes de Chevalier de l Ordre National du Mérite à son ami et Vice-Président du groupe, le Sous-Lieutenant (H) Yves GALLOU. Cette remise de décoration a eu lieu au cours d une cérémonie intime, en présence de la famille du récipiendaire et de quelques amis. Après avoir retracé les principales phases, tant militaires que civiles du futur promu, et souligné les quarante-deux ans passés au service de la Défense nationale, le Colonel GOUDICHAUD a prononcé la formule protocolaire et a procédé à la remise officielle de la décoration en cause, bien méritée par ailleurs. Cette cérémonie a été suivie d un vin d honneur et tous les assistants ont été conviés à déguster un excellent déjeuner qui s est déroulé dans la joie et la bonne humeur. Nos vives félicitations au nouveau membre de l Ordre National du Mérite. Le Président GOUDICHAUD va donner l accolade à Yves GALLOU qu il vient de décorer Journée amicale à BAS-MAUCO Un mois avant d abandonner les fonctions qu il assume depuis presque un quart de siècle, le Président GOUDICHAUD et son épouse ont eu l idée d organiser une ultime rencontre amicale comme ils en avaient organisé beaucoup d autres auparavant. Cette dernière a eu lieu le 15 septembre 2001 dans la salle des fêtes de la charmante petite commune de BAS- MAUCO, en présence du Maire, le Lt-Colonel (H) GUIBERT, et de son épouse. 58 participants, qui n avaient pas craint d effectuer des déplacements parfois assez importants, apprécièrent comme il se doit le punch de bienvenue, les amuse-gueule et le repas campagnard copieux, varié et excellent, le tout préparé par le restaurant du village. Par la suite, l après-midi se poursuivit dans une très sympathique ambiance, par une sauterie fort agréable et appréciée. Certains, pour des motifs divers notamment la fatigue ou l éloignement, quittèrent les lieux en début de soirée. Mais une vingtaine d irréductibles restèrent pour continuer les festivités et la remise en ordre des locaux. Et ce fut seulement vers 22 heures qu eut lieu la dislocation, laissant aux organisateurs le souvenir d une journée particulièrement réussie et surtout la joie d avoir constaté l amitié que leur avaient témoignée l ensemble des participants. 20

23 Groupe Bretagne Président : GBA Sylvestre André 7, rue des Bernacles Damgan (( : ) Compte rendu de l Assemblée Générale Régionale Une première assemblée générale du groupe BRETAGNE s est tenue le 14 novembre 2001, dans le village de SAINT-MARCEL, haut-lieu de la résistance bretonne pendant la deuxième guerre mondiale, dans les landes de LANVAUX (sud de PLOËRMEL ), sous la présidence du GBA André SYLVESTRE. Sur les 23 adhérents contactés, 10 ont pu être effectivement présents ce jour-là, certains accompagnés de leur épouse. Finalement, nous nous sommes retrouvés à 16, au restaurant «Le relais du maquis», occasion de faire connaissance les uns avec les autres. Franc succès. Nous sommes tous d accord pour renouveler ce type de rencontre, sans éprouver pour le moment la nécessité de formaliser la structure de notre groupe. Le Président accepte le rôle de secrétaire, et éventuellement celui de trésorier. Dans un premier temps, les participants ont souhaité approfondir la connaissance des uns et des autres, et demandé au Président de dresser un extrait d annuaire, limité à la zone Bretagne/pays de Loire. A cet effet, le Président recueillera auprès de chacun une fiche d identité, résumant pour l essentiel son curriculum vitae. La prochaine réunion est prévue vers avrilmai Groupe Centre Ouest Président : Commandant CADET Gérard 3, route du Carlot Saint Agnant (( : ) Compte rendu d activité pour l année 2001 Ø Représentation importante à l Assemblée Générale qui s est tenue le 12 mai à BORDEAUX. Ø Participation du secteur à la fête annuelle organisée par le Groupe Midi-Pyrénées à l ISLE JOURDAIN, le 2 septembre. Ø 6 Septembre : Le Président représente l Association sur la Base Aérienne 722 à l occasion du départ du Colonel Claude MAUGER et de la prise de Commandement de l École d enseignement technique de l Armée de l Air par le Colonel Gilbert SOUCHET. Ø 20 octobre : Journée de l amitié du groupe au hameau de PIRELONGE. Voir CR joint. Ø 16 novembre : Sur invitation du Général LIBAT, le président représente l Association à la journée organisée à l Ecole de Formation des Sous-Officiers de l Armée de l Air/BA 721 au profit des Présidents des associations patriotiques. Réunion annuelle Le 20 octobre 2001, l ANATC, secteur Centre Ouest tenait sa réunion annuelle de l amitié à l auberge de l ALAMBIC au hameau de PIRELONGE. Vers 10H30, l accueil autour d un café charentais au son de l accordéon de JOSY donna le ton de la bonne humeur et de l ambiance qui ne devait plus cesser de régner jusqu au soir. 21

24 Ensuite, notre hôte, Jean-Marc BRILLOUET, sut avec humour nous faire découvrir l histoire des alambics, des bouilleurs de cru, des bouilleurs ambulants et nous initier à la distillation des plantes aromatiques et des alcools de Cognac. La fin de la matinée fut réservée à la visite du très joli musée des alambics. Après l apéritif aux pineaux blanc, rouge et rubis (une spécialité de la maison) accompagné d amusepalais, nous nous sommes dirigés vers la salle de restaurant où nous attend un copieux repas saintongeais. Le Président prit alors la parole pour remercier les présents et en particulier, les plus éloignés et souhaita la bienvenue aux sympathisants et aux nouveaux adhérents. Il transmit les amitiés des quelques amis, fidèles parmi les fidèles mais qui, à leur grand regret ne pouvaient assister à cette réunion. Il annonça enfin la prochaine assemblée générale pour le printemps et en tout état de cause, avant les élections. Vue partielle du groupe des participants Le point d orgue de ce déjeuner fut l arrivée, en musique, sur un boyard du cochon grillé porté par quatre membres de l association déguisés pour la circonstance et évidemment non prévenus de ce qui les attendait. Ce fut un fou rire général surtout après le French-Cancan exécuté par nos brillants porteurs. Une farandole endiablée, dirigée par Josy et son accordéon, fit encore augmenter la chaleur de l ambiance. À la fin du repas, la tête du cochon fut offerte au Commandant (H) CADET, le Président du secteur et la queue à Madame CAPDEBOSC, une sympathisante de l association. Les agapes vont bon train. Après le pousse-café, nous visitons le musée vivant de l imprimerie, l un des plus importants en France et en Europe. Un atelier de fabrication de papier à la cuve y est toujours en état de fonctionnement. Après l histoire de l imprimerie, contée avec moult anecdotes par notre hôte, nous avons droit à des impressions à l ancienne. Ainsi, chacun put repartir avec un souvenir de cette visite. Nous poursuivons par la visite de l exposition de broderie aux fils d or et d argent et des vêtements sacerdotaux, en particulier, des chasubles la broderie au fils d or et d argent sont une spécialité de Charente Maritime (École de Rochefort). La présentation, les explications et l approche de la symbolique chrétienne fut passionnant. Notre hôte par son érudition et son sens pédagogique sut nous faire partager sa passion. À 18H30, après le pineau de l «au revoir», chacun regagna ses pénates de la Loire à la Garonne et de l Atlantique aux marches du Massif Central. Le rire, dit-on, est le propre de l homme et fait travailler un nombre important de muscles faciaux. Je puis vous dire qu à l issue de cette mémorable journée, la face joyeuse des membres de l association s était beaucoup raffermie! 22

25 Groupe Est Président : CNE FOULTIER Michel 57, rue Lamairesse Chalons-en-Champagne (( : ) Compte rendu de l Assemblée Générale Régionale Une fois de plus, c est l ALSACE, oh! combien riche en souvenirs pour tous, qui a orienté notre choix. Ainsi, le jeudi 4 octobre 2001, s est tenue l Assemblée Générale du Groupe «Est». Dix sept membres du groupe étaient présents, accompagnés des épouses. Ordre du jour Mot du Président de groupe. Commentaires A.G. et C.A. de l Association. Rapport financier. Questions diverses. Mot du Président de groupe Tout d abord, merci d avoir répondu à notre invitation annuelle. Bienvenue à vos familles et amis qui se sont joints à nous. Mais avant de poursuivre, nous allons observer un instant de recueillement à la mémoire de notre ami Paul HECKETSWEILER, décédé le 12 février J ai appris le décès postérieurement à la date citée. J ai de suite adressé un courrier à son épouse au nom de tous, bien sûr. Hélas, nous n étions pas représentés. Les effectifs du Groupe se stabilisent. Après deux démissions, celles de Mrs ROC et URICHER ; deux nouveaux adhérents viennent de nous rejoindre : Mrs DAILLOUX et GAROUSTE. Nous leur souhaitons la bienvenue. Ainsi le «57» amplifie sa participation, mais il y a également une touche dans le «51». Par ailleurs, en début d année, j ai engagé une démarche pour rallier à notre Groupe quelques Marnais. À part une réponse à confirmer, pour les autres c est le «silence radio». J en profite pour ajouter également que le courrier relatif à notre A.G. n est pas toujours suivi de réponse. Si l on sait faire la part des choses, c est tout de même une contrainte pour les organisateurs. Je vous remercie de votre compréhension. Quelques amis, bien connus, sont absents cette année. Les uns en voyage, les autres retenus en famille, mais aussi pour certains, touchés par des problèmes de santé. Je les remercie de nous avoir prévenu et souhaite aux plus affectés, un prompt rétablissement. A.G. et C.A. du 12 mai 2001 à BORDEAUX Le Président de Groupe rappelle que : le Général PICCO quitte ses fonctions de Président national et qu il est remplacé par le Général DONADEY, la recherche de nouveaux adhérents doit rester une de nos motivations, les adeptes d Internet peuvent se faire connaître sur notre site national et pourquoi pas rejoindre les «transconautes» de l ANATC. Nos amis OBRINGER et SINET nous disent toute la satisfaction qu ils ressentent de leur présence à BORDEAUX. Le souvenir qu ils en gardent est particulièrement évocateur. Rapport financier Notre trésorier, toujours très occupé par l encaissement de la participation de chacun, nous assure de la bonne santé de nos finances, ce qui est confirmé par le siège depuis peu. Toute notre confiance lui est renouvelée. Comité de Groupe Aucune modification n est à signaler. Le comité est reconduit, animé d une motivation qui ne cédera pas au découragement. Les questions étant épuisées, l Assemblée est close à 12h30. Bon appétit à tous et que les réjouissances commencent Rencontre d Automne du 4 octobre 2001 Une réunion préalable du comité s est tenue en avril, à SAVERNE, pour mettre au point le déroulement des activités du jour. Notre duo «J.R.», je veux dire «Josiane et Rodolphe», est à l origine du contenu du programme de cette journée culturelle. 23

26 C est donc au sein du pays de HANAU, à BOUXWILLER que nous nous sommes longuement attardés en cette matinée d automne, heureusement sans pluie. BOUXWILLER, ancienne capitale du Comté de HANAU-LICHTENBERG, aujourd hui chef-lieu de canton, est devenue une petite ville-forte intéressante. L architecture alsacienne y domine. Il faut remarquer que le programme de rénovation du patrimoine est particulièrement efficace et ce, depuis plusieurs années. Ce qui ajoute au plaisir de la promenade. Les places du Château, de la Mairie, du Marché aux Grains, l architecture typique retiennent notre attention. Les rues sont propres. Un autre point particulièrement remarquable de notre matinée a été la visite du musée Judéo- Alsacien. Installé dans l ancienne synagogue, il permet une approche globale de l histoire du judaïsme en Alsace. La visite est un véritable parcours pédagogique. Riche en objets divers, maquettes, écrits, vidéo, tout est réuni pour que le visiteur aborde l histoire et découvre la culture des juifs, forts en tradition. Avant de poursuivre notre programme culturel, sachez que le Pays de Hanau est le berceau du bretzel et que c est à Bouxwiller que fut créé ce gâteau tant apprécié. Mais la surprise, sorte de cerise sur le gâteau, c est la découverte, en pleine campagne alsacienne, à KIRWILLER, du «ROYAL PALACE». Nous sommes séduits par la beauté des lieux et l accueil raffiné. Ensemble des participants au ROYAL PALACE à KIRWILLER Installés dans le restaurant «VERSAILLES», nous reprenons des forces en dégustant un excellent repas. Le service est de qualité. Tout cela, sans affolement, dans une ambiance musicale de choix, qui permet à bon nombre d entre-nous d esquisser quelques pas de danse. Mais le clou, dans ce «Las Vegas campagnard», c est la revue «Sensations». Plongés dans un univers de strass, plumes, paillettes, nous sommes au musichall au vert. Sur la scène, les ballets chatoyants menés à un train d enfer alternent avec des numéros de cirque époustouflants. Équilibristes, magiciens, tout et tous nous enchantent et le temps passe trop vite comme le spectacle, tout a une fin, il faut déjà nous séparer, non sans redire à notre duo «J.R.» toute notre reconnaissance et nos remerciements sincères, pour avoir su si bien organiser notre journée et d avoir découvert KIRWILLER qui, finalement, n est pas une voie de garage. Se sont retrouvés : Mr Mme ALLET Mr Mme COLLOT Mr Mme CYTER Mr Mme DAILLOUX Mr Mme DANGELSER Mr Mme DEPARIS Mr Mme FANET Mr Mme FAVRET Mr Mme FOULTIER Mr Mme GOMEZ Mr Mme MARTY Mr Mme MENES Mr Mme MEUNIER Mr Mme OBRINGER Mr Mme PERRET Mr Mme PEYRAN Mr Mme PIROIRD Mr Mme QUINTIN Mr Mme SEBILLEAU Mr Mme SINET Mr Mme TOUTIN. À l année prochaine, Chers Amis. Groupe Midi-Pyrénées Bilan des activités du groupe en 2001 Président :Commandant KERNEIS Yves 7, rue du Muguet Cugnaux (( : ) Au cours de l année 2001,le bureau du groupe s est réuni trois fois. Ces réunions avaient pour but de préciser et de mettre sur pied l organisation de nos activités. 24

27 Galette des rois Le 17 janvier 2001, la réunion a eu lieu sur la péniche Jean MERMOZ et a montré son succès habituel.( il restait même de la galette). Sortie dans le Comminges le 17/06/01 Organisée de main de maître par nos amis KERROUCHE et BEVILACQUA, elle a réuni une trentaine de participants et nous a permis de découvrir le musée de LUCHON et le musée de l aéronautique de cette ville. A la suite de cette visite, nous avons été accueillis à GURAN, par notre adhérent et maire Georges TRAVÈRE ; après nous être fort bien restaurés dans une saine ambiance, nous nous sommes dirigés vers AUSSON, où Jean-Claude ARAGON (autre adhérent de notre groupe), nous attendait pour nous faire partager sa passion des pigeons voyageurs. Nous pûmes assister à un lâcher de ceux-ci. Retour à TOULOUSE vers 19 Heures. Journée champêtre du 02 septembre 2001 Cette journée est due à nos amis Nicole et André FERRERO. Une fois de plus, 60 convives ont été accueillis par eux dans leur vaste domaine. Un cassoulet à la mode d André, nous a été cuisiné avec art, et nous avons tous pu en profiter. Tous les convives ont souligné que le cassoulet était très bien passé. Les réalisations des enfants et petits-enfants FERRERO étaient exposées. Nous avons pu admirer napperons brodés, verres décorés, peintures, etc Assemblée Générale du groupe le 13octobre 2001 Précédée d une réunion de bureau, l Assemblée Générale du groupe MIDI-PYRÉNÉES s est tenue à l hôtel d ORLÉANS. Le quorum étant atteint (21 présents, 29 pouvoirs), elle s est déroulée dans de bonnes conditions. Un moment d intense émotion : Albert SARROCA nous a fait part de son désir de ne plus assumer ses fonctions de chancelier, en raison de son âge et de sa fatigue. Il a regretté que toutes les actions qu il avait entreprises n aient pu aboutir. Ce n est pas grave. Tu as bien travaillé, Albert. Aucune candidature ne s étant fait connaître, le bureau a été reconduit dans son intégralité. Notre ami LECLERQ Jean-Claude est plus particulièrement chargé des relations avec la BA 101 de FRANCAZAL. Soirée d Automne du 24 novembre 2001 à l Arc en ciel de Muret Nous étions plus de 40 à la soirée organisée par nos amis ROLLAND et animée par le petit-fils d André, Sébastien. Après quelques ennuis d électrification, nous avons passé une soirée fort agréable, divertis par Jean CATEAU au cours du repas. Sébastien nous a obligés à nous secouer pour nous permettre d assimiler notre repas dans de bonnes conditions. La soirée s est terminée fort tard (ou tôt, suivant l interprétation qu l on peut en faire). In Memoriam C est avec beaucoup de tristesse que le groupe MIDI-PYRÉNÉES a appris le 09 novembre 2001, la disparition de son vice- président et secrétaire Gaston BERTELOITE, à l issue d une longue maladie, qu il a toujours su supporter avec courage. Il avait 70 ans. La carrière et les activités de Gaston BERTELOITE ont été évoquées à plusieurs reprises. Le 18 janvier 1997, notre ami était décoré de la Remise de la Croix de Chevalier de l Ordre National du Mérite «Mesdames, Messieurs, croix de Chevalier de l Ordre National du Mérite, par le Colonel René DANET, Chancelier de l ANATC. Au cours des funérailles,l éloge funèbre était prononcé par le Général de DA Jean-Paul PICCO. Nous avons cru bon de reproduire in extenso ce qui a été dit en ces deux circonstances, même si le lecteur y trouve des répétitions, afin de ne rien altérer. Nous passons la parole au Colonel DANET. Notre ami Gaston BERTELOITE a été nommé au mois de novembre Chevalier de l Ordre National du Mérite au titre du Ministère de la Défense. Le Général CHANCELIER DE L ORDRE NATIONAL DU MÉRITE m a autorisé à lui remettre l insigne de son grade. Avant de remettre à Gaston BERTELOITE la Croix de Chevalier de l Ordre National du Mérite, je vais vous retracer sa carrière en rappelant les faits marquants de ses activités qui sont à l origine de sa proposition et de sa nomination. 25

28 Remise de la Croix de Chevalier de l Ordre National du Mérite à Monsieur Gaston BERTELOITE Mon cher Gaston BERTELOITE, Vous vous êtes engagé le 29 novembre 1949 au titre de l Armée de l Air. Vous avez été affecté au CENTRE D INSTRUCTION MILITAIRE ET TECHNIQUE de la BASE AÉRIENNE DE NÎMES COURBESSAC. Après avoir reçu l Instruction Militaire et Technique dispensée sur cette base, vous avez été sélectionné et orienté vers la spécialité de RADIOTÉLÉGRAPHISTE et pour cela, le 10 mars 1950, vous avez rejoint la Base École de TOULOUSE PÉRIGNON. Breveté Radiotélégraphiste, vous avez été affecté en AFRIQUE ÉQUATORIALE FRANÇAISE à BRAZZAVILLE, le 27 juillet À partir de ce moment là, votre carrière s est déroulée essentiellement Outre-mer. Après BRAZZAVILLE, c est au TIBESTI, puis en ALGÉRIE que vous avez servi dans des UNITÉS en Opérations. Vous avez effectué un peu plus de 16 années de service actif de 1949 à Durant cette période, vous avez été en campagne pendant plus de 11 ans. Pendant ces 11 années, dans les territoires où vous vous trouviez et entre ces territoires et la Métropole, la presque totalité des liaisons de transmissions s effectuaient en radiotélégraphie Haute Fréquence de jour comme de nuit. Vous avez transmis et reçu d innombrables messages. Et vous avez aussi apporté de l aide dans le domaine de la navigation aérienne aux équipages militaires et civils. Au cours de votre carrière militaire trois décorations vous ont été décernées : une première médaille Commémorative des Opérations de sécurité et de Maintien de l Ordre en AFRIQUE DU NORD en 1957 ; une deuxième médaille avec Agrafe «ALGÉRIE» en 1959, la Médaille Militaire en J ajouterai que le TITRE DE RECONNAISSANCE DE LA NATION vous a été décerné l an dernier. Après la fin des opérations en Afrique, vous avez connu des affectations Métropole et en Allemagne. Regrettant sans doute les pays ensoleillés où vous aviez servi, vous avez quitté l Armée de l Air pour revenir dans votre pays d origine : le MIDI de la FRANCE et vous vous êtes fixé à TOULOUSE. Vous avez quitté l Armée de l Air d active, mais vous lui êtes resté fidèle en adhérant à différentes Associations d Officiers et de Sous-officiers de Réserve ou à la retraite. Vous avez été particulièrement fidèle à l ASSOCIATION NATIONALE DES ANCIENS DES TRANSMISSIONS DE L ARMÉE DE L AIR. Vous êtes maintenant Vice-président du groupe Midi-Pyrénées de cette Association agréée par le Ministère de la Défense. Vous assurez vos fonctions avec dévouement et efficacité. En raison de votre valeur, vous avez été nommé Chevalier de l Ordre National du Mérite. Après avoir retracé les faits marquants de votre vie militaire et de votre vie associative, je vais avoir le plaisir de vous remettre votre décoration en prononçant la formule déterminée par la Chancellerie de l Ordre National du Mérite : «Monsieur Gaston BERTELOITE au nom du Président de la République, nous vous faisons Chevalier de l Ordre National du Mérite.» 26

29 Éloge funèbre de Gaston BERTELOITE, prononcé lors de ses obsèques par le Général J.P. PICCO Gaston BERTELOITE, notre ami, nous a quittés à 70 ans, le 09 novembre 2001, au terme d une longue maladie, courageusement supportée. Entré dans l armée de l air en 1949, il choisit de se spécialiser dans les Transmissions. Breveté Opérateur radio télégraphiste, il sert d abord à TOULOUSE-PÉRIGNON, puis rejoint, en 1950, ce qui était l AFRIQUE ÉQUATORIALE Française. Il va successivement être affecté à BRAZZAVILLE, à POINTE-NOIRE, puis à FAYA-LARGEAU dans le TIBESTI. A l issue de ce séjour outre-mer, il est muté à NIMES où il reste deux ans, puis en ALGÉRIE où il va servir durant cinq années. De retour en France, il est affecté à AIX-EN-PROVENCE. Là, il reçoit la Médaille Militaire en Après seize années de service dans l armée de l air, dont onze hors de métropole, il opte pour un retour à la vie civile et s oriente vers des activités journalistiques, commerciales et politiques. Dans ces trois domaines, il réussit parfaitement. Très intégré dans le milieu associatif toulousain, il n oublie pas pour autant son passé militaire et marque son attachement à sa spécialité d origine en adhérant à l Association des anciens des Transmissions de l armée de l air. Il y occupe rapidement des responsabilités de Secrétaire-adjoint, puis de Secrétaire et enfin de Vice- Président, au sein du Groupe MIDI-PYRÉNÉES. Toujours disponible et faisant preuve d une efficacité remarquable, il voit, en 1997, ses services récompensés par une nomination au grade de Chevalier de l Ordre National du Mérite. Pour son esprit de camaraderie exceptionnel et pour l ensemble de ses qualités humaines il a toujours été particulièrement apprécié par ceux qui ont eu la chance de travailler avec lui. Gaston BERTELOITE, tous vos amis sont réunis aujourd hui, autour des vôtres, marqués par la peine et la douleur. Vous aurez, jusqu au bout, apporté une contribution active à la bonne marche de notre Association et nous regretterons l ami fidèle et dévoué que vous étiez. Vous laissez dans nos cœurs le souvenir d un homme attachant, avec qui nous partagions une profonde amitié et que nous ne pourrons oublier. Adieu, GASTON. Groupe Nord - Artois - Picardie Président : Sergent-chef DEBUSSY Jean 7, rue de Normandie Yzengremer (( : ) Compte rendu de l Assemblée générale Régionale Comme tous les ans, notre assemblée générale s est déroulée à AMIENS, salle DEWAILLY, aimablement prêtée par la Mairie, le 28 octobre Les autorités et les invités furent accueillis par le Président. S étaient excusés : Le Délégué Militaire Départemental, retenu par des obligations antérieures et qui ne disposait pas d adjoint. Le Colonel, commandant la Base aérienne 922 de DOULLENS, représenté par le commandant FLOTTE. Le Président DEBUSSY ouvrit la séance, en lisant tout d abord les messages envoyés par le Général PICCO et lui-même au Colonel R. BREWER, Président d honneur des A.A.C.S (anciens des transmissions de l US AIR FORCE ). Leurs réponses furent également lues. Ceci pour affirmer notre amitié, suite aux événements dramatiques du 11 septembre dernier. Ensuite, le Président présenta le rapport moral, en mettant en évidence le peu de sorties effectuées lors des cérémonies officielles, et ce, pour des raisons diverses. Notons cette année le recrutement d un seul membre, et le déficit par rapport aux années précédentes. 27

30 Le trésorier F. DIZY lut ensuite le rapport financier, toujours solide, et confirmé par le Commandant JASTRZEBSKI, vérificateur aux comptes. Le quitus fut accordé à l unanimité. Suivit un historique du radio-amateurisme, lu par le Président, lui-même en charge des radio-amateurs de l ANATC. La parole fut ensuite donnée aux invités, et tout d abord au Commandant FLOTTE,qui nous fit un exposé sur le devenir de la Base-radar de DOULLENS, et concernant le regroupement des installations. Des questions techniques lui furent posées par les membres, afin qu il nous éclaire sur le radar «Transhorizon», dont la technique nous échappait complètement. Suite à l élection du tiers sortant, furent réélus : Madame QUIQUE Marcel DRIENCOURT La séance clôturée, le pot traditionnel fût pris avec plaisir, et pour terminer la journée, tout le monde prit la direction du petit restaurant voisin où un repas «trop copieux» nous attendait. Rendez-vous donc, à 2002, en vous souhaitant de bonnes fêtes de fin d année et mes meilleurs vœux. Groupe Provence - Côte d Azur - Corse Président : Général KERLANN Pierre La Restanque - Chemin Saint François Vauvenargues (( : ) Compte rendu de l Assemblée Générale Régionale L assemblée générale du groupe PROVENCE-CÔTE D AZUR-CORSE s est tenue au Cercle des Officiers SAINT-EXUPÉRY à AIX EN PROVENCE, le samedi 21 avril 2001 à 16 heures. Étaient présents : Pierre KERLANN, Angèle TURPIN, Fernand REBOURG, Fernand MORIZOT, Pierre FONTAINE, Claude FERDINAND, Alfred AVRIL. Après vérification des pouvoirs (46), le quorum étant atteint, le Général KERLANN déclare ouverte l assemblée générale. Rapport moral du Président Il est constaté que les effectifs du groupe PCAC restent à peu près stables, environ 100 adhérents, les quelques nouvelles adhésions venant combler les disparitions. Les difficultés rencontrées sont toujours les mêmes : le recouvrements des cotisations et le recrutement de nouveaux adhérents. À ce jour, 59 cotisations ont été perçues au niveau du Groupe pour l année 2001, auxquelles il convient d ajouter quelques adhérents qui cotisent directement à Paris, ce qui représente tout de même environ 40% de négligents ou de réfractaires qu il va falloir relancer encore une fois. S agissant du recrutement, le secrétaire se propose de faire un encart dans la revue locale de l ANORAA, afin de mieux faire connaître notre Association. Il est également proposé de rechercher des adhérents anciens qui ont quitté nos rangs pour diverses raisons dans le passé et qu il conviendrait de solliciter à nouveau. Le comportement des personnels d active est déroutant et décevant, les diverses avances faites en leur direction restent sans écho. La dissolution programmée de la base aérienne des Milles devrait entraîner un certain nombre de mises à la retraite qu il conviendra de suivre afin d approcher les prospects éventuels. Il faut toutefois remarquer que la cinquantaine de lettres envoyées en 1999 à des personnels en fin de carrière n ont à ce jour reçu aucun écho. Activités du Groupe depuis la dernière A.G. Le cocktail du 27 janvier a rassemblé 80 personnes parmi lesquelles on compte malheureusement une minorité d adhérents, mais on y trouve toutefois un potentiel de recrutement non négligeable. 72 personnes ont assisté à la soirée de Printemps, le 17 mars, au Cercle Saint-Exupéry, ce qui représente une participation tout à fait satisfaisante en regard des autres manifestations du même genre. Ces deux manifestations majeures du Groupe réunissent des gens au-delà de notre famille, ce qui a pour 28

31 conséquence d entretenir des relations étendues et de nous faire connaître. Les activités diverses, proposées par Fernand MORIZOT en partenariat avec d autres associations de l Armée de l Air, attirent peu d adhérents car elles s adressent souvent à un public relativement jeune, mais elles aussi contribuent à notre action de prosélytisme et à l entretien de notre image. Les actions menées par le Commandement de l Armée de l Air pour pérenniser le Cercle Saint- Exupéry au-delà de la fermeture de la B.A. 114 est un facteur très positif pour toutes nos associations, car ce lieu constitue notre pôle d activités, et sa disparition serait à cet égard très préjudiciable. Rapport financier Le rapport financier s articule autour de trois chapitres : Le compte des résultats et des charges. Le bilan au 31 décembre 2000 Les avoirs en caisse : CCP, livret CE, espèces. Compte de résultat 1) Recettes : ,45 F Cotisations Dons Soirée dansante Tombola Intérêts CE (99) Intérêts CE (2000) 2) Dépenses : ,10 F Cocktail Animateur Repas soirée Pourboires Reversement au siège Fournitures diverses Tenue de compte 3) Bilan annuel : , 35 F F 80 F F F 709,97 F 791,48 F F F F 400 F 4 262, 50 F 2 578,60 F 9 F Bilan Solde fin 2000 : CCP : 6 913,92 F CE : ,08 F Total : ,00 F Total des adhérents à jour de leurs cotisations : 67 Président d Honneur : GRIVOT Gérard Président : KERLANN Pierre Vice-Présidente : TURPIN Angèle Vice-Président : TOUBLANC André Secrétaire : MORIZOT Fernand Secrétaire adjoint : DEVILLERS Jean Trésorier : FONTAINE Pierre Trésorier adjoint : BARRIÈRES Roger Membre : REBOURG Fernand L ordre du jour étant épuisé, le Président remercie les participants et lève la séance à 18 heures. Soirée de Printemps Le groupe PCAC a tenu sa traditionnelle soirée dansante le 17 mars 2001 au Cercle SAINT-EXUPÉRY à AIX EN PROVENCE. Plus de 70 convives, regroupant adhérents et amis s étaient donné rendez-vous à l invitation du Général KERLANN et de son épouse ainsi que de Madame TURPIN, vice- présidente du Groupe. Après un repas très fin chacun put apprécier l animation musicale et se dégourdir les jambes tout en évoquant les souvenirs des fêtes antérieures qui étaient sans doute plus belles mais aussi à une époque où la mémoire était plus fidèle. La tombola qui constitue le traditionnel intermède permit à chacun de repartir avec un petit souvenir de cette sympathique soirée à l issue de laquelle la plupart des participants s inquiétaient déjà de la date des prochaines retrouvailles. Que leurs vœux soient exaucés puisque la date de la prochaine soirée de Printemps est arrêtée au 23 mars Cette date devrait permettre à chacun d assumer ses devoirs électoraux et de participer à l assemblée générale nationale. Gouverner n est - il pas prévoir? Renouvellement du bureau Aucune candidature nouvelle ne s étant manifestée, l ancien bureau est reconduit à l unanimité : Le Général KERLANN, son épouse, et Madame TURPIN, entourés de leurs invités. 29

32 Groupe Rhône - Alpes Président : Colonel THENY André 23, avenue Marcellin Berthelot Grenoble (( : ) Compte rendu de l Assemblée Générale Régionale Le Président André THENY ouvre la séance en saluant le Colonel SILVY, commandant l École des Pupilles de l Air, qui honorait le Groupe Rhône- Alpes de sa présence.. Il signale que, pour la première fois, un adhérent d active, officier et de surcroît commandant d une école, participe à une réunion du groupe et à son assemblée générale. Celle-ci ovationne comme il se doit cette première qui marque une réelle avancée dans les relations ACTIVE/RÉSERVE et ANCIENS. Puis, il remercie de leur présence les 26 adhérents et leurs familles qui forment ainsi un groupe de 42, félicitant ceux qui avaient dû faire un long trajet pour rejoindre LE VERSOUD, lieu de la réunion. Après un point rapide sur l évolution de l Armée de l Air, il aborde la situation des effectifs du Groupe qui, après 2 demandes de radiation, se résume à 58 adhérents (soit plus 3 par rapport à l Assemblée Générale 2000) dont 4 personnels d active : 3 commandants de base et un sous-officier. La répartition géographique des effectifs est la suivante: Isère 24, Ain 14, les «Savoie» 11, Rhône 6, Drôme 2, Loire 1. On peut déplorer un manque toujours important de personnels de 40/50 ans susceptibles de dynamiser le Groupe. rassemblements annuels du Groupe. La fréquence actuelle est maintenue soit Mars ou avril pour l Assemblée Générale puis fin Septembre et décembre. En ce qui concerne la destination des sorties (visites repas) un appel aux bonnes volontés est lancé pour proposer et organiser des sorties dans leur département. Enfin la question du transport en car est posée : étant donné le nombre restreint de passagers (une vingtaine en moyenne) et l augmentation du prix de location du car, il s agit de savoir si les adeptes de ce moyen de transport sont prêts à en payer le prix, eu égard aux avantages qu ils y trouvent. Réponse favorable à une voix près. Pour terminer, l élection du Conseil d Administration s est effectuée sans surprise, aucune candidature ne s étant présentée malgré les diverses sollicitations. Les participants à l Assemblée Générale. Le Secrétaire Michel MAUGUIN énonce le rapport d activité et le Trésorier Michel WIOLAND (heureusement remis de son long combat contre la maladie) présente le financier, préalablement contrôlé par Pierre HABOLD, qui se traduit pour l année 2000 par un solde positif de 19,10 F. Quitus ayant été donné au trésorier, le Président reprend la parole pour recueillir l avis des participants sur les Quelques participants au cours du repas. 30

33 Visite de Musée Le samedi 10 mars 2001, les adhérents du Groupe Rhône-Alpes et leurs familles se sont retrouvés en grande banlieue grenobloise, dans le petit jardin au charme désuet du Musée de la Houille Blanche. Le 30 septembre 1869, Aristide BERGÈS, papetier, soucieux de trouver l énergie nécessaire pour faire tourner les turbines de son entreprise, met en eau la plus grande conduite forcée jamais réalisée dans les Alpes. La chute développe, sur 200 mètres de dénivelé, une énergie de CV qui va permettre d actionner les défibreuses de sa fabrique de pâte à bois. Ainsi, naquit la «Houille Blanche» dans la Combe de LANCEY, au pied du massif de Belledonne. Sur le site des premières installations de BERGÈS, la guide évoque les temps forts de cette épopée : turbines en bois, réalisations techniques, industrielles et sociales d il y a 130 ans. La visite de la demeure d Aristide BERGÈS, au style très particulier rétro et oriental, met fin à cette rencontre avec l Histoire. Les participants rejoignent alors le restaurant «La Bascule» où, avant de savourer le médaillon de saumon, la cuisse de canard farcie et l omelette norvégienne, se tenait l assemblée générale dans une pièce généreusement prêtée par le patron. Pour les amateurs actuels et futurs, voici les coordonnées du restaurant : Restaurant «LA BASCULE» Place Liberté Le Versoud Téléphone : Itinéraire : Depuis Grenoble : Prendre l autoroute A41 GRENO- BLE-CHAMBÉRY, Sortie 25 (Montbonnot Domène) ; c est dans la partie gratuite de l autoroute. Prendre la direction LE VERSOUD au rond point. Le restaurant est dans Le Versoud sur la grande place à gauche (en haut du dos d âne). De la sortie de l autoroute au restaurant, il y a 5 km. En venant de Chambéry, par l autoroute A41, sortir : * soit au péage de BRIGNOUD et prendre la D523 en direction de VILLARD-BONNOT DOMÈNE et au VERSOUD s arrêter sur la grande place à votre droite. * soit à la Sortie 25 DOMÈNE, prendre la route du VERSOUD comme si vous veniez de Grenoble. Sortie d Automne 2001 Samedi 22 septembre 2001, quelques courageux adhérents de «Rhône-Alpes» se sont regroupés, sous la pluie, à SAINT ANTOINE L ABBAYE à l occasion de la traditionnelle sortie d automne. L Abbaye, importante architecture gothique, domine le bourg d époque moyenâgeuse. Accompagnés d un guide très discret relatant avec force anecdotes la vie de l Abbaye et les origines des Chanoines Réguliers de Saint Augustin, successeurs des Clercs Hospitaliers de SAINT ANTOINE, plus connus sous le nom d Antonins (nom que récuse notre charmant guide), nous avons connu l histoire de cette magnifique basilique et contemplé les trésors et reliques de ce grand ordre hospitalier, combattant le «mal des Ardents». Puis, changement de registre, nous nous sommes initiés à l exploitation apicole lors de la visite de la miellerie-hydromellerie : extraction du miel, 31

34 fabrication du pain d épices, transformation du miel en hydromel et en hypocras et, bien entendu, dégustation des différents crus de ces boissons antiques. La matinée s achevant, nous nous sommes retrouvés à l «Hostellerie du vieux Saint Antoine» pour un repas pris dans une «chaude ambiance» de camaraderie comme nous savons si bien le faire. Une partie du groupe à la sortie de la Miellerie. Journée «Portes ouvertes» sur la Base aérienne 278 d AMBÉRIEU EN BUGEY Le 23 septembre 2001, pour la seconde fois, la Base Aérienne 278 d AMBÉRIEU EN BUGEY offrait, fort obligeamment, un stand à notre groupe, lors de sa «Journée Portes Ouvertes». Nos amis roland GENIN, David KERLEAU et l Adujant-Chef Gérard HERNANDEZ ont représenté très vaillamment l ANATC, malgré un temps exécrable et ont recrutés quelques nouveaux adhérents. Merci la Base aérienne d avoir pensé à nous, bravo les recruteurs et bienvenue à nos nouveaux adhérents. Groupe Auvergne - Bourbonnais (Dernière minute... ) Président : Lieutenant BOURRET Jean-Claude 18, rue des Eglantines Varennes sur Allier (( : ) Le Groupe a été endeuillé par le décès de l Adjudant Yves DUCHEMIN. Engagé par devancement d appel à 18 ans dans l Armée de l Air, Yves Duchemin a été affecté à l École de NÎMES pour préparer une spécialité de télémécanicien. Muté en INDOCHINE, il fut embarqué à MARSEILLE le 05/10/1950 sur le «S.S. CALAIS» et débarqué à SAIGON le 06/11/1950. Affecté à la C.T.A. 814 à HANOI, il passa 18 mois à la station goniométrique de NAM-DINH, 4 mois au radiophare de NASAN, puis le reste de son séjour de deux ans à la station radar de DOSON. Rapatrié en fin de séjour par voie aérienne, le 07/11/1952. Affecté à la Zone de défense Aérienne 901 à VERSAILLES, il a effectué deux séjours à l École de ROCHEFORT, et obtenu un brevet élémentaire, puis supérieur de Télémécanicien. Il a passé le reste de sa carrière militaire au 4 ème échelon de réparation radar de MEAUX où il a fini Chef d atelier. Rendu à la vie civile après 15 ans et demi dans l Armée, il fut embauché par THOMSON à GENEVILLIERS où il a travaillé au département des travaux Extérieurs pour l installation de Radars dans le Monde ; il a participé aux essais nucléaires du PACIFIQUE, a installé des missiles Mer/Air sur des bateaux de la Marine Nationale et a terminé sa carrière active sur un programme de missile Sol/ Air, en ARABIE SAOUDITE, à THOMSON-C.S.F. en tant qu ingénieur IIA, le 30 juin Victime d un grave accident du travail en COLOMBIE en 1975, il est titulaire d une pension d invalidité de 65%. Il est titulaire des décorations suivantes : Croix du Combattant volontaire «INDOCHINE» Croix du Combattant Médaille Coloniale «Extrême-Orient» Médaille Commémorative d INDOCHINE Médaille d Argent du Travail 32

35 ASSEMBLÉE GÉNÉRALE NATIONALE DU 16 MARS 2002 Fédération MAGINOT Maison de Vacances - La Grande-Garenne NEUVY-SUR-BARANGEON ( Vendredi 15 mars 2002 à partir de 17 h 00 Accueil 19 h 30 Dîner Samedi 16 mars 2002 à partir de 8 h 00 Accueil 9 h 00 Assemblée Générale Nationale 9 h 30 Pour les accompagnants : Hameau des automates 10 h 45 Conseil d administration 12 h 00 Dépôt d une gerbe - Couleurs 12 h 30 Apéritif - Déjeuner 14 h 30 Visites du Musée «Historimage» et de la «Maison de l Eau» 19 h 30 Banquet 21 h 30 Soirée dansante Dimanche 17 mars h 00 Elevage de cerfs en forêt d ALLOGNY 12 h 00 Déjeuner 14 h 00 Musée vivant de la porcelaine à FOËCY 19 h 30 Dîner Suite 4 ème page «couleur»

36

37 ASSEMBLÉE GÉNÉRALE 2002 L Assemblée générale nationale de l Association, organisée par le Siège, se tiendra le Samedi 16 mars à 9 heures à NEUVY-SUR-BARANGEON Tous les membres à jour de leurs cotisations peuvent y assister, ou en cas d impossibilité nous faire parvenir leur pouvoir avant le 7 mars ORDRE DU JOUR Dépôts des vœux et motions Allocution du Président national Rapport moral Rapport financier Rapport d activités Discussions des vœux et motions Questions diverses Renouvellement du tiers sortant des membres du Conseil d Administration : MM. BLANCHET Raymond, CAVARLÉ Bernard, DANET René, MADIGOU Pierre, MARTY René, PEYRUSEIGT Jean, VIOLEAU Henry. Les adhérents volontaires pour siéger au Conseil d administration sont invités à nous le faire savoir avant le 21 février 2002 ; ceux qui ne souhaiteraient plus y siéger sont également priés de nous en informer avant la même date. # POUVOIR - Assemblée générale du 16 mars 2002 A retourner à : «ASSOCIATION NATIONALE AIR DES TÉLÉCOMMUNICATIONS ET DU CONTRÔLE» 5 bis, avenue de la Porte de Sèvres, Bâtiment G, Pièce , PARIS CEDEX 15 ou aux Présidents de Groupes Je soussigné... Demeurant à... Membre de l ASSOCIATION NATIONALE AIR DES TÉLÉCOMMUNICATIONS ET DU CONTRÔLE, donne pouvoir à M..... afin de me représenter à l Assemblée Générale du 16 mars 2002, participer aux discussions, prendre toutes les décisions et participer à tous les votes. Je désire que les points suivants soient discutés par l Assemblée : Fait à... le... Signature (précédée de la mention BON POUR POUVOIR) Attention : Les pouvoirs adressés à des personnes n assistant pas à l Assemblée Générale, seront frappés de nullité.

38 ASSEMBLÉE GÉNÉRALE 2002 À LA GRANDE GARENNE (suite de la 1 ère page «couleur) Les personnes souhaitant organiser un séjour avant le vendredi après-midi et après le lundi matin devront en aviser directement la Grande-Garenne, en sachant que l A.N.A.T.C. prend en compte les inscriptions et le règlement des prestations pour la période du vendredi au lundi. RÉSERVATION Les inscriptions avec l option choisie doivent parvenir à l A.N.A.T.C. Date limite : 15 février 2002 Avance : 50 % Chèque à l ordre de : l A.N.A.T.C Les personnes arrivant par le train (gare de Vierzon uniquement) doivent prendre contact avec la Grande-Garenne. # POUVOIR - Assemblée générale du 16 mars 2002 A retourner à : «ASSOCIATION NATIONALE AIR DES TÉLÉCOMMUNICATIONS ET DU CONTRÔLE» 5 bis, avenue de la Porte de Sèvres, Bâtiment G, Pièce , PARIS CEDEX 15 Avant le 7 mars 2002

39 Il est titulaire d une pension de Guerre de 20%, et Président de l Amicale des Anciens Combattants de GANNAT depuis Il convient d ajouter un mot sur l homme, écrit Jean-Claude BOURRET, le Président du Groupe «AUVERGNE-BOURBONNAIS» : «Travailleur infatigable et organisateur hors pair, Yves DUCHEMIN était au service de tous dans de nombreuses associations où il exerçait naturellement des responsabilités. Homme d honneur, au sens du devoir aigu, il faisait toujours preuve d optimisme et d amitié indéfectibles. Son soutien à de multiples causes dont les plus nobles, son souci du service rendu, en faisaient un camarade très attachant.» 33

40 Anciens d Auxerre Président-Résident : Lieutenant BEAUNEZ Waltaire 14, rue du Beau - Cidex Escolives (( : ) ème Rassemblement annuel 2001 Le samedi 9 juin, les Anciens d Auxerre se sont réunis comme chaque année, à Monéteau, pour marquer le 35 ème anniversaire de la création du Groupe des Anciens de la BASE ÉCOLE 723 au sein de l A.N.A.T.C., et malgré un temps incertain, tout le monde se retrouve à l heure prévue, au lieu de rendezvous habituel. Encore une fois, grâce à notre fidèle ordonnateur MEUNIER Michel, tous les participants ont pu trouver, sans difficulté, un emplacement adéquat pour leur véhicule. Mais l année 2001 a revêtu un caractère de tristesse puisque le Colonel PERNIN, âgé de 94 ans, fidèle avec son épouse à nos Rassemblements, nous a quittés le 28 avril dernier, et a été incinéré le 4 mai dans la plus stricte intimité, selon la volonté du défunt. (voir hommage au Colonel Pernin) Puisque nous sommes dans la rubrique des mauvaises nouvelles, je tiens à vous faire part du décès, le 22 juillet dernier, suivi des obsèques religieuses le 25 juillet, de notre camarade BARRE André, ancien instructeur durant la période , et qui était, lui aussi un fidèle participant à nos Rassemblements avec son épouse (décédée en 1996). Enfin, le décès de notre camarade LAMIOT Albert le 21 janvier et dont les obsèques religieuses ont été célébrées le 25 janvier à M ONETEAU. Là encore, nous avons perdu un grand et fidèle ami ; en effet, suite au décès de notre regretté Toto SOLIGNAT en 1980, il n avait pas hésité à prendre le relais pour me seconder dans l organisation de nos rassemblements et ceci jusqu en 1995, date à laquelle il a été sérieusement handicapé. Revenons maintenant à ce 35 ème Rassemblement. Après les premières retrouvailles, notre hôtesse, en la personne de Madame MEUNIER, remettait, à chaque participant, le fameux badge avec toutefois, cette année, une innovation. En effet, nous avons remis à Mesdames ARMANGE, DEZAUBEAUX et LIOTARD le badge adéquat compte tenu de leur carrière dans l Armée de l Air en qualité de F.F.A. Retrouvailles sur le parking 34

41 Puis vers 13H, tout le monde regagnait la salle des festivités après avoir repéré sa place à partir du grand plan de tables placé à l entrée de la salle. Ainsi, cette année, nous avons enregistré 166 participants malgré la défection de 45 camarades qui se sont d ailleurs excusés. Encore une fois, nous avons eu le plaisir d avoir avec nous Monsieur BIDEAU, Conseiller Général et Maire de MONETEAU qui assista à notre réunion avec enthousiasme d autant qu il a fait son service militaire, dans l Armée de l Air, à DIJON. Comme chaque année, nous avons amené, sur les fonts baptismaux, 4 camarades qui, venant pour la première fois, formaient la promo 2001 (faible effectif sans doute lié à notre «jeunesse» qui s atténue!). J ai donc nommé CORDILLET R16 - MAHET I291 (ancien apprenti de l A.A.) - ARMADA I2 (ancien apprenti de l A.A.) - MARCHAND qui a été ancien mécano auto au Camp Central. Bien entendu, afin de respecter la noble tradition, tous nos nouveaux camarades ont reçu l investiture et, comme toujours, chacun d eux a pu exprimer, avec une certaine émotion, la joie de telles retrouvailles. Ensuite, nous avons procédé au palmarès des promotions et, encore une fois, la D6, avec 6 participants : VANARET - MELICQUE - DUVIVIER - LE GOFF - LE GAC et votre serviteur BEAUNEZ était à l honneur. Mais cette année, nous avons voulu mettre à l honneur une catégorie de personnel que nous ne pouvions pas laisser «sous silence». En effet, nous avons eu le plaisir d accueillir, sur le «podium», trois anciennes F.F.A., Mesdames ARMANGE, DEZAUBEAUX et LIOTARD qui ont su faire parler leur cœur et être fières d avoir servi dans l Armée de l Air. C est donc dans une grande et sympathique ambiance que se déroula ce 35 ème Rassemblement annuel, et vers 17H, tout le monde se séparait, à regret, soit pour regagner son hôtel respectif, soit pour prendre la route et regagner la région parisienne pour certains. Tout le monde était heureux d avoir passé une bonne journée, en attendant le prochain rassemblement qui se déroulera le samedi 15 juin 2002, et qui marquera le dernier rassemblement des Anciens d Auxerre pour lequel je me serai investi durant 36 ans. La salle des festivités Afin de respecter la tradition, voici la liste des participants : Mr BIDEAU, Maire de MONETEAU Mr BABAY, ancien maire ARMADA et Madame ARMANGE USA et Madame AUBERT et Madame Madame AUFFRAY BARAN Toulouse et Madame BARRE Instructeur BEAUNEZ D6 et Madame Madame BEIGNIER Madame BEN SAÏD BERGER P5 et Madame BERNARD I343 et Madame BOLUMAR R6 et Madame BONNAIN R60 et Madame BOULLE Elec. et Madame Mademoiselle BOULLE BREGERE P3 et Madame 35

42 Madame BRELET Madame CARMENTOS CHARMOT R26 et Madame COMPAGNON R17 et Madame CORDILLET R16 et Madame COUDON R34 et Madame DELAPORTE R19 DEZAUBEAUX D8 et Madame DUFFRIN Fil et Madame DUVIVIER D6 Madame DUVIVIER (fille) FOURNIER R8 et Madame FRANTZ R36 et Madame FRATTI R36 et Madame FROGIER R41 GANNEAU Adminis. GAUBERT R30 et Madame GIRAUDON R16 et Madame GOMICHON R19 et Madame GREAU et Madame HABLIZIG I201 et Madame HORY 8 ème Brig. et Madame JACQUIN Instr. JDANOWSKI R34 et Madame Madame JOANNET JOLIVET D18 et Madame LALANNE I256 et Madame LE BAIL P5 et Madame LE GAC D6 et Madame LE GOFF D6 et Madame LIOTARD Méca. et Madame MAGUET D51 et Madame MAHET I291 et Madame MAIGROT I225 et Madame MAILLARD I371 et Madame MARCHAND Méca. et Madame MARQUER Adminis. et Madame MELICQUE D6 et Madame MEUNIER Jacques Adminis. et Madame MEUNIER Marcel MEUNIER Michel R6 et Madame MILLERET R1 NAUDIN Instr. et Madame Madame PARACHE PARADIS R17 PEINADO D37 et Madame PERAGALLO D15 PETIT LEBRUN R49 PHILIPPE sport. et Madame PREAU Méca. RAPHOSE D8 et Madame REBOUL Instr. et Madame REMOND R37 et Madame RENAUD Instr. et Madame RIGAUDIERE USA et Madame ROBARDET D11 SCHLEISS R23 et Madame SOARDI R19 THIEUX toulouse et Madame TOMBEUR R33 et Madame TOURLET R21 et Madame TOUTIN R50 TRECHEREL R38 et Madame VANARET D6 et Madame 36

43 Informations militaires Intervention du CEMAA au cours de l A.G. de la Mutuelle AIR Au cours de l assemblée générale de la Mutuelle AIR, qui a eu lieu sur la Base aérienne 942 de LYON MONT-VERDUN, les 29,30 et 31 mai 2001, le Général JOB, chef d État-major de l Armée de l Air a pris la parole. Nous reproduisons ici un extrait : Le processus de professionnalisation s achève, puisqu il reste à ce jour moins de appelés dans l Armée de l Air. Toutefois, un certain nombre de points retiennent toute mon attention. Il s agit en premier lieu du recrutement, qu il ne faut voir faiblir ni en quantité ni en qualité, autant pour les militaires que pour les personnels civils. Malheureusement, et vous avez pu le lire dans la presse spécialisée, nous rencontrons quelques difficultés en matière de recrutement. La direction du personnel a organisé en fin d année 2000, à ROCHEFORT, un premier congrès du recrutement. Il fut l occasion de souligner la baisse importante du nombre des candidats à l engagement. Bien sûr, la cause principale de cette décrue est la bonne santé de notre économie, ce dont je me réjouis. Le constat invite cependant à une prise de conscience et à l adoption de mesures de correction pour s adapter à ce contexte concurrentiel. Le recrutement direct des officiers est à ce jour satisfaisant, mais il convient d être vigilant. Pour les EOPN, on constate actuellement une nette diminution du nombre des candidatures depuis Ce n est pas encore inquiétant, mais cela ne peut nous laisser indifférents. Le phénomène de diminution des candidatures est plus préoccupant pour les sousofficiers. Nous avions candidats en 1998 et seulement environ pour l an 2000, ce qui représente une baisse de 55% du nombre des candidats. Et l année 2001 est partie sur des courbes identiques. Pour les MTA, ou militaires techniciens de l Air, le recrutement est plus difficile à synthétiser, puisque ces jeunes militaires sont recrutés localement. Globalement, nous sommes sous le plan de production pour environ 20%, ce qui traduit bien une difficulté de recrutement. En ce qui concerne les personnels civils, dont je vous rappelle qu ils sont indispensables à la réussite de la professionnalisation, le déficit s élevait à près de 300 personnes en fin d année Nous avons donc des efforts à faire dans le domaine du recrutement et les mesures prises, notamment financières, chez nos alliés américains ou britanniques, pour circonscrire le même phénomène me semblent intéressantes à observer. Néanmoins, les difficultés de recrutement ne sont pas simples à analyser. À titre d exemple, il est indéniable que l image de l Armée de l Air est bonne, tous les sondages en attestent. Mais, paradoxalement, elle attire peu nos jeunes! Pour lutter contre cet état de fait, la communication externe doit bien évidemment être développée. Professionnalisation au sein de l Armée de l Air La professionnalisation est à l ordre du jour au sein des Armées. Qu en est-il pour l Armée de l Air? 37

44 Ces données confirment l importance des efforts à entreprendre en matière de recrutement. En effet, au cours de cette année, l Armée de l air devra recruter environ militaires de toutes catégories dont militaires techniciens de l air. Pour atteindre cet objectif, il ne suffit pas de regarder faire la chaîne de recrutement ; il ne suffit pas non plus, d espérer que l excellente image de l Armée de l air dans le public y pourvoira automatiquement. L acte de recrutement est l aboutissement d un long processus d information, de communication, de conseil et d accompagnement que chacun d entre vous doit engager autour de lui, dans sa famille et dans son voisinage. Il s agit non seulement de répondre aux jeunes gens demandeurs d emploi, mais aussi d informer tous ceux qui s interrogent sur leur avenir, des possibilités que leur offrent nos carrières et nos métiers. Chacun d entre vous est donc un acteur important de cette mission vitale pour l Armée de l air, qu il fasse ou non partie de la chaîne du recrutement. Le nouveau régime des militaires techniciens de l Air (MTA) Le vendredi 18 mai 2001, au cours de la séance de clôture de la 23 ème session du CFM Air qui s est tenue du 14 au 18 mai 2001, le Général Jean-Pierre JOB, CEMAA, a annoncé une évolution dans le régime des MTA. Le nouveau régime a été décrit dans la note d orientation citée en référence et dont les grandes lignes sont rappelées ci-après. Depuis quatre ans, le régime des MTA repose, d une part, sur le développement de carrières courtes pour satisfaire les besoins nés de la professionnalisation et, d autre part, sur un ensemble de dispositions permettant d apporter aux jeunes engagés retournant à la vie civile les atouts nécessaires pour réussir leur reconversion. Ces principes restent d actualité. Toutefois, le retour d expérience permet aujourd hui d apporter des adaptations à ce dispositif. Il apparaît à présent nécessaire d ouvrir, aux MTA les plus compétents, des perspectives de carrière plus larges, complétant ainsi les travaux déjà réalisés relatifs à l élargissement de leurs domaines d activité, tout en recherchant, une distinction et une complémentarité avec les jeunes sousofficiers garantissant les spécificités de chacun. Le nouveau régime prévoit la possibilité de dépasser 11 ans de services sous certaines conditions. Conditionnée par la manière de servir de l intéressé, cette possibilité est liée à la réussite des épreuves de deux sélections qui ont pour objectif commun d évaluer le candidat MTA sur ses connaissances professionnelles liées à son domaine d activité et sur ses connaissances militaires relatives à son environnement quotidien. La première, sélection de niveau 1 (SN1), est accessible aux MTA ayant au moins quatre ans et moins de sept ans et demi de service. Cette sélection comporte deux volets. D une part, un volet militaire composé d épreuves théoriques sous la forme de questions à choix multiples (QCM) et d épreuves de sport. D autre part, un volet lié à la spécialité de l intéressé comportant des épreuves de connaissances générales sous la forme de QCM et des épreuves de connaissances professionnelles constituées d une rédaction d une dizaine de lignes ayant pour thème la simulation d un cas pratique lié à l exercice quotidien de la spécialité. La seconde, sélection de niveau 2 (SN2), est ouverte aux MTA comptant entre 8 et 11 ans de service. Elle s appuie sur une partie militaire et sur une partie professionnelle dont l épreuve de courte rédaction porte, dans ce cas, sur la compréhension d une situation de travail, toujours dans le contexte de l exercice quotidien de la spécialité. Les perspectives offertes par la réussite à ces deux sélections. La réussite à la SN1 permettra au MTA de signer des contrats le conduisant entre 8 et 11 ans de service et d obtenir le certificat technique de premier niveau (CT1). Dès qu il aura effectué trois mois de phase d application en unité et détiendra le grade de Caporal-chef (CLC), il lui sera alors attribué le brevet de technicien de premier niveau (BT1) qui lui ouvrira l accès à l échelle de solde n 3. Les MTA qui ne souhaiteraient pas se présenter à cette sélection ou qui échoueraient à leurs différentes tentatives, entreprendront leur reconversion dans leur dernière année de contrat, soit, au plus tard, dans leur septième année de service. 38

45 La réussite à la SN2 permettra l accès, par signature de contrats successifs, à une durée des services entre 15 et 22 ans et l obtention du certificat technique de deuxième niveau (CT2). Ce certificat associé à une durée des services de 15 ans révolus autorisera l attribution du brevet de technicien de deuxième niveau (BT2) qui ouvrira le droit à l échelle de solde n 4. En cas d échec aux différentes tentatives ou s ils ne se présentent pas aux épreuves avant le terme de leur contrat, les intéressés entreprendront leur reconversion dans leur dernière année de contrat, soit au plus tard dans leur onzième année de service. Les dispositions transitoires Ces dispositions prendront effet en janvier 2002 pour la SN1 et septembre 2003 pour la SN2. Bien évidemment, les MTA qui bénéficient déjà d un contrat les conduisant entre 8 et 11 ans de service seront autorisés à présenter directement la SN2 lorsqu ils rempliront les conditions de service requises (avoir entre 8 et 11 ans de service). Les cas particuliers qui s écartent de ces principes seront étudiés individuellement par la DPMAA (BDER). Les dispositions applicables aux MRT Les militaires du rang techniciens (MRT), qui rempliront les conditions de durée de service, bénéficieront automatiquement des équivalences d accès aux échelles de solde n 3 et n 4 à compter du premier du mois qui suivra la promulgation des résultats à ces sélections concernant les MTA, sans autre condition. Source : note d orientation n 611/DEF/DPMAA/BEG du 29 mai 2001 Le volontariat (complément) Le volontariat dans les Armées a été institué en Le recrutement est contractuel, d une année et prioritairement local. Dans le bulletin ANATC de février 2001, nous avons présenté à nos lecteurs un article à ce sujet. Nous complétons cet article aujourd hui. Le décret n du 20 décembre 2000 modifie les dispositions relatives aux volontaires dans les armées en introduisant la possibilité de fractionner la durée de douze mois du volontariat selon les termes suivants : «Si la nature de l activité concernée le permet, la durée de douze mois du volontariat dans les armées peut être fractionnée en périodes appelées fractions d activité. Le nombre et la durée des fractions d activité sont 39

46 précisés dans le contrat de volontariat, avant sa signature, dans les limites suivantes : 1. La durée d une fraction d activité est de trois mois au minimum : 2. La durée de la période probatoire et la durée de formation militaire initiale des volontaires ne peuvent pas être fractionnées ; 3. Une fraction d activité est séparée de la suivante par une période de suspension des services qui ne peut excéder neuf mois consécutifs.» Le premier congrès du recrutement Le premier congrès du recrutement s est tenu sur la Base aérienne de ROCHEFORT les 9, 10 et 11 octobre Cet événement a été organisé par la Sousdirection du recrutement de la direction du personnel militaire de l Armée de l Air et a été marqué par l intervention du Chef d État-major de l Armée de l Air qui en a prononcé le discours de clôture. Cette manifestation inaugure un cycle annuel de réunions permettant de fédérer et d harmoniser les efforts de tous les acteurs concernés par la réussite de la politique de recrutement de l Armée de l Air. L objectif, pour l année à venir, est de recruter environ personnes, toutes populations confondues. Ce congrès a permis de rappeler l importance de l effort de recrutement à poursuivre aussi bien pour les officiers et les sous-officiers que pour les militaires du rang engagés. Il s inscrit dans un cadre des plus exigeants qui voit, à la fois, la disparition progressive des appelés au sein de nos unités et l émergence d un contexte de plus en plus concurrentiel du marché du travail. Il a également été l occasion de nouvelles méthodes de recrutement qui compléteront le dispositif actuel. Ainsi, les actions traditionnellement conduites par la chaîne SIRPA AIR et BAI dans les domaines de l information, de la communication événementielle, du rayonnement et de la promotion de l Armée de l Air, seront renforcées par des campagnes publicitaires assorties d études d image auprès de la population. De même, le recrutement dans son aspect technique et notamment la communication de recrutement et l information précise des candidats assurés par la chaîne que constituent la Sous-direction du recrutement, les BAI, les BPA et les BIR, sera renforcé par la mise en place d une formation spécifique des acteurs du recrutement. Enfin a été étudié la possibilité de développer des partenariats avec l Éducation nationale, incluant la participation à son projet d enseignement et la proposition de stages sur les Bases aériennes pour ses élèves en formation qualifiante. Dans le prolongement des conclusions du Congrès du recrutement et afin de mieux faire connaître l Armée de l Air dans le secteur civil auprès des jeunes, un CD-ROM, présentant les différents métiers qu elle offre, a été réalisé par la Sous-direction du recrutement. Les BAI sont chargés d assurer la diffusion de ce support à l ensemble des structures d information et d orientation. Plusieurs milliers d exemplaires ont ainsi été distribués. La nouvelle réserve de l Armée de l Air La loi n du 22 octobre 1999, portant organisation de la réserve et du service de défense a parachevé l ensemble des textes législatifs qui encadrent le passage de l armée mixte à l armée professionnelle. La nouvelle réserve qui est une composante à part entière des forces armées, est mise en œuvre selon deux concepts, celui de la «réserve opérationnelle», limitée en nombre, formée, entraînée, affectée et liée par un contrat d engagement spécial et celui de la «réserve citoyenne», d une assise beaucoup plus large et appelée à constituer un vecteur d influence chargé de promouvoir l esprit de défense au sein de la nation. La réserve opérationnelle de l Armée de l Air L Armée de l Air, dont l engagement des forces dans un cadre national ou inter-allié est prévu hors du territoire national, doit être en mesure de projeter 40

47 une centaine d aéronefs, des moyens de commandement et de contrôle susceptibles d être intégrés au sein d un état-major de théâtre et un dispositif logistique de support et de soutien. Parallèlement, l Armée de l Air peut être sollicitée pour apporter son concours dans le cadre de la mise en application des mesures de sûreté d aide aux services publics et aux populations. La réserve opérationnelle de l Armée de l Air se voit donc assigner deux missions principales : 1. Renforcer les unités déployées et les Bases aériennes de Métropole, sollicitées dans le cadre de la projection. Dans ce contexte, l appel aux réservistes est destiné au renfort des forces projetées sur les théâtres extérieurs et à la relève, sur le territoire national, des forces en mission extérieure. Les effectifs de ces renforts sont définis en fonction du type de base déployée et suivant des critères de spécialité précis (défense sol-air, protectiondéfense, contrôle d aérodrome, soutien de l homme, NBC, accueil des moyens aériens ). Les réservistes qui composent ces renforts possèdent les mêmes aptitudes que le personnel qu ils remplacent. Préparés et qualifiés, ils apportent leur contribution dans une logique de métier et ont vocation à assurer des missions de soutien opérationnel et logistique. Au-delà des aspects liés directement à l emploi opérationnel de ses forces, l Armée de l Air civilio-militaires, à des réservistes possédant une qualification professionnelle spécifique. Employés dans des missions d évaluation d audit, d expertise et de conseil, ces spécialistes, officiers ou sous-officiers de réserve de l Armée de l Air, ont effectué une vingtaine de missions sur différents théâtres européens au cours de l année Renforcer les structures de commandement et les bases aériennes sur le territoire national. Dans le cadre des missions liées à la posture permanente de sûreté, la réserve opérationnelle de l Armée de l Air participe, dès le temps de paix, au renforcement des États-majors et des centres d opérations, des participations air et, sous l autorité des préfets, des centres opérationnels de défense. Sur les Bases aériennes, les réservistes participent au renforcement des unités de protection-défense et s intègrent aux structures de commandement. En fonction de leur spécialité, ils participent dans leurs unités d affectation aux missions à caractère opérationnel. Les réservistes apportent également leur concours dans le cadre de la mise en application des mesures de sûreté, d aide au service public et aux populations. À ce titre, les réservistes de l Armée de l Air ont participé de manière très efficace à l effort de solidarité nationale dans le cadre des plans ORSEC et POLMAR, mis en œuvre fin Enfin, ils encadrent les préparations militaires et les journées d appel de préparation à la défense. La définition de ces deux types de missions a permis de fixer à le besoin en réservistes opérationnels. Cette réserve opérationnelle est composée de volontaires, ayant souscrit un engagement spécial à servir dans la réserve, convoqués régulièrement pour conserver ou acquérir un savoir-faire en occupant temporairement un emploi ou une fonction au sein de leur unité et d anciens militaires affectés soumis à une obligation de disponibilité de cinq ans. Complément indispensable aux forces professionnelles, la réserve opérationnelle permet donc d assurer si un conflit s installe dans la durée, le renfort sur les théâtres extérieurs des unités déployées, la relève en métropole du personnel projeté et, sur le territoire national, le bon fonctionnement des Bases aériennes et des structures de commandement. 41

48 La réserve citoyenne de l Armée de l Air Principalement vouée aux missions concourant à la pérennité du lien entre la nation et ses forces armées, la réserve citoyenne peut éventuellement fournir les renforts nécessaires à la réserve opérationnelle. Non limitée en effectifs, elle est constituée de citoyens désireux d apporter une contribution bénévole à la défense, sans pour autant souscrire un engagement spécial à servir dans la réserve. Ce personnel peut, à titre individuel ou au sein des différentes associations de l Armée de l Air, participer à des activités agrées par l autorité militaire. Les demandes d admission dans cette réserve sont faites auprès des Commandants de Base aérienne pleinement responsable de la définition de leurs besoins. L Armée de l Air a recours à cette réserve pour constituer ses réseaux de diffusion de l information qui iront promouvoir le rayonnement de l Armée de l Air dans les secteurs tels que les collectivités locales, le monde économique, les établissements scolaires et universitaires, afin de favoriser le recrutement et la reconversion. Pour ce faire, un réseau de correspondants Air, composé de réservistes et d anciens réservistes admis à l honorariat, volontaires et disponibles, se met progressivement en place auprès des municipalités. À l issue de cette réorganisation, l Armée de l Air pourra faire appel à une réserve opérationnelle plus resserrée, mais plus efficace, mieux à même de remplir les missions qui lui sont dévolues. Elle sera adossée à une réserve citoyenne, destinée à devenir un atout majeur dans l entretien de l esprit de défense et le renouvellement du lien entre la Nation et ses forces armées. De plus, en qualité de réserve de proximité, elle facilitera l insertion des Bases aériennes dans le tissus local. Général de corps d armée aérienne Pierre WIROTH Le CASSIC au cœur des opérations aériennes Le Commandement Air des Systèmes de Surveillance d Information et de Communications est chargé de nombreuses missions. Nous citerons parmi elles : La surveillance de l espace aérien. Le contrôle des aéronefs militaires. La sécurité et la protection aérienne. La mise en œuvre de moyens de plus en plus élaborés. C est le lot quotidien des femmes et des hommes du CASSIC. Ils ont une nouvelle fois apporté la preuve de leur capacité au cours de l exercice majeur de l Armée de l Air, baptisé ODAX Pour s en convaincre, suivons-les d heure en heure, tout au long de l importante journée du 26 avril 2001, consacrée à cet exercice. missions offensives, défensives et de reconnaissance, des différents créneaux de décollage, de ravitaillement en vol, des missions de l E3F-SDCA (système de détection et de commandement aéroporté). Le responsable des services techniques fait un point sur l état opérationnel des moyens SSIC (système de surveillance, d information et de communications) indispensables au bon déroulement des activités aériennes. Il est temps pour le chef des opérations de clôturer le briefing : «Mesdames, messieurs, ayez l esprit sécurité des vols.» 05h00, en salle de briefing dans les centres de détection et de contrôle (CDC) Les contrôleurs et opérateurs écoutent avec la plus grande attention le chef des opérations qui présente l activité aérienne de la journée. Elle sera encore très soutenue. La planification, exploitée au cours de la nuit par la cellule tactique, est exposée par types de missions à l ensemble du personnel. Chacun pour ce qui le concerne prend connaissance de l ensemble des Nouvelle visualisation des contrôleurs du CDC de LYON MONT-VERDUN. 42

49 Imprégnés de ces dernières consignes, les opérationnels rejoignent leurs postes de travail en salle d opérations. 06h00, à AVORD, il est temps d embarquer Les équipages, désignés pour les missions d aujourd hui, ont préparé leur vol la veille et arrivent au 36 ème escadron de détection et de contrôle aéroporté (EDCA) trois heures avant le décollage pour prendre connaissance des dernières consignes. L orbite de travail est réservée et le plan de vol a En effet, le mécanicien a activé les circuits prévus, les opérateurs de l E3F et des CDC ont configuré le système et vérifié son bon fonctionnement, les contrôleurs au sol et embarqués sont à poste, cabines et fréquences de travail réglées. 09h00, armement maximal dans les salles d opérations Depuis leur tour de contrôle, les contrôleurs qui disposent d une vigie et d une salle d approche font décoller à cadence soutenue les patrouilles des différents terrains puis les transfèrent aux contrôleurs en CDC. Pour la tour de MONT-DE-MARSAN, la mission est plus difficile car le personnel contrôleur travaille à partir de moyens mobiles, les infrastructures fixes étant en cours de rénovation. Les capacités de surveillance et de contrôle sont renforcées par les E3F. été accepté. Les ordres de vol, exploités par la cellule tactique, sont étudiés par l ensemble de l équipage. Les différentes tâches sont réparties et chacun sait précisément ce qu il doit faire. Après avoir suivi son dernier briefing, l équipage de l E3F embarque. 08h30 L escadron des services de la circulation aérienne (ESCA) d AVORD appelle le chef du contrôle du trafic à Raki (indicatif du CDC de CINQ-MARS-LA-PILE) et annonce le préavis de décollage du premier E3F, indicatif Cyrano. Bien en amont, le travail des contrôleurs, opérateurs et mécaniciens a permis d annoncer la «mise en route» de l appareil qui concrétise pour l ensemble des acteurs d Odax le début de sa mission opérationnelle. Vigie de la tour de contrôle d ORANGE. Les contrôleurs de la circulation opérationnelle militaire (COM) prennent en compte les avions et sont dès lors, responsables de leur sécurité antiabordage, gardant à l esprit les directives du chef des opérations : «Ayez l esprit sécurité des vols.» 09h15 «Raki from Cyrano, Cyrano on station at 10h00 Zoulou.» «Roger Cyrano, call back on station.» Contrôleurs à poste dans la cabine d un E3F. Intérieur du module de contrôle tactique du CDCR de METZ. 43

50 10h00 L activité est dense, les avions ravitailleurs arrivent sur zone et entament leur orbite. Cyrano est «on station». La salle d opérations vit. Notamment, des contrôleurs COM, particulièrement concentrés, gèrent le ballet incessant des avions de chasse devant être ravitaillés en vol. D autres contrôlent les aéronefs de transport et de soutien. La concomitance de ces activités aériennes nécessite une coordination temps réel étroite entre les cabines du même centre et entre organismes de contrôle militaire. Les opérateurs détectent les premiers raids qui se dirigent vers les zones d exercice où des moyens des unités de défense sol-air et du centre de détection et de contrôle mobile (CDCM) du CASSIC sont déployés. Sur les plates-formes aériennes, les cellules tactiques (CeTac) sont actives et les systèmes de protection des bases sont en alerte maximale. Le dispositif coordonné de défense sol-air composé d une CeTac automatisée, d unités d acquisition et de tir (UAT) Crotale Nouvelle Génération, d unités de tir Aspic et de trépieds Mistral semble endormi. Aucune activité radio-radar n est décelée. Et pourtant Le raid ennemi détecté par le CDCM est transmis à la CeTac qui, après évaluation de la situation tactique, assigne les objectifs aux systèmes d armes par transmission de données. L officier de tir dans l UAT engage la menace désignée. Le tir d un missile VT1 est déclenché. Une poignée de secondes suffit pour guider ce missile hyper véloce jusqu à l interception. «Bingo! L appareil est neutralisé.» Sur le site voisin, l opérateur de l Aspic repère la cible qui lui a été assignée. Il télécommande la tourelle pour permettre à son chef de pièce de mettre en œuvre l autodirecteur du missile Mistral qui détecte la chaleur dégagée par l avion. Le chef de pièce déclenche alors le tir du missile qui devient autonome dès qu il a quitté sa rampe de lancement. 12h00, quelque part dans le ciel français L E3A (AWACS de l OTAN) ayant décollé de la base de GEILENKIRCHEN (Allemagne) arrive dans la zone d exercice et renforce les capacités de surveillance et de contrôle en coopération avec Cyrano. Les deux équipages se répartissent les différentes tâches et échangent leurs informations par les réseaux Unité de tir Crotale Nouvelle Génération sur le plateau de MILLEVACHES (Corrèze). Radar Aladin ANGD déployé sur le théâtre des opérations. Unité de tir Aspic sur le plateau de Millevaches. 44

51 de transmission de données «liaisons 11 et 16» grâce à l interopérabilité de leurs systèmes et de leurs procédures. 13h30, dans la région de CHAUMONT Les contrôleurs du CDCM en place dans le module de contrôle tactique ont en charge un dispositif de six chasseurs français et étrangers engagés sur un raid offensif. 14h00 Pilotes et contrôleurs d interception entament leur dialogue opérationnel. «Picture Two groups northern group Bulls-eyes miles head second group line abreast five miles low» Fin des activités aériennes Les missions s achèvent, les contrôleurs des ESCA assurent les recueils des aéronefs sur les bases aériennes. L escadron de transport «Anjou» de la base aérienne d ÉVREUX est chargé de l aérotransport d un Aspic d AURILLAC à LUXEUIL. En soirée, les premiers bilans Il est temps pour les unités CASSIC d effectuer le bilan de cette journée intense. Les réseaux de messageries commencent alors à débiter les comptes rendus d activité aérienne. Montage d un mât tactique pour la construction d un faisceau hertzien. Les préparatifs pour le montage du site de CREIL. Mise en place d une cabine SDX gigogne. Dans les coulisses d ODAX Derrière cette intense activité aérienne, des hommes et des femmes interviennent en coulisse. En effet, les techniciens du CASSIC jouent un rôle primordial dans la mise en œuvre des moyens de surveillance, d information et de communication dont l éventail et la complexité s accroissent chaque année. Leur travail, dans l ombre, contribue également au succès d un tel exercice. 17 octobre 2000, état-major du CASSIC à VILLACOUBLAY La densité de l ordre du jour est à la mesure de l exercice. En salle de réunion de l état-major, des officiers et sous-officiers élaborent les directives et ordres particuliers destinés aux unités du CASSIC. Déterminantes pour la mise en œuvre des multiples architectures de réseaux, ces réunions vont se renouveler à des fréquences croissantes jusqu au montage final des dispositifs. 8 janvier, base aérienne de CREIL Les premiers mécaniciens sont à pied d œuvre. Des techniciens du groupe de télécommunications (GT) d ORLÉANS et des escadrons des systèmes d information et de communications (ESIC) déploient les structures d accueil du JFACC sur la base aérienne de CREIL. Ces spécialistes sont chargés de construire ce qui doit devenir le cœur du dispositif de conduite et de commandement de l ensemble des opérations aériennes de l exercice. 26 février, début de l exercice Après des centaines d heures de travail, de tests et de validation, le cœur du dispositif est opérationnel. La première phase d ODAX consacrée à la simulation des opérations aériennes peut commencer. 45

52 déploiement. Il s agit pour cette unité, de mettre en œuvre les moyens de télécommunications hertziens, troposphériques et satellitaires. Outre la base aérienne de CREIL qui accueille le JFACC, les unités du CASSIC sont déployées sur de multiples sites comme MONTLUÇON, SUC-AU-MAY, USSEL, CHAUMONT, Essai de transmission radio à l intérieur de la tente logistique SIC. 9 avril, base aérienne de METZ Plusieurs convois du GT de METZ quittent la base aérienne pour rejoindre leurs sites de Toutes les liaisons prévues pour l exercice sont opérationnelles, le personnel et les moyens de l ERGE (escadron de renseignement et de guerre électronique) et d EOS (escadron d observation par satellite) sont parés. Le livex d Odax peut commencer. État-major du CASSIC Le réseau SOCRATE SOCRATE est le Système Opérationnel Constitué des Réseaux des Armées pour les TElécommunications. C est le système militaire du futur, de technologie très élaborée. Ses missions sont les suivantes : transmissions numériques sécurisées, interconnexion avec les réseaux stratégiques, étrangers ou civils. C est un réseau de télécommunications qui fonctionne en temps de paix, comme en temps de crise. Il relie 400 points, localisés sur des sites de l Armée de l Air, de l Armée de Terre, de la Marine et bientôt de la Gendarmerie. Les liaisons numériques se font sur support en fibre optique ou ondes hertziennes. Elles peuvent être connectées aux réseaux tactiques et stratégiques, y compris de l OTAN et d autres pays étrangers, se relier aux théâtres d opérations extérieures, et joindre aussi les réseaux civils. Le transit des informations est sécurisé (durcissement contre les impulsions électromagnétiques, chiffrement des liaisons) et le cheminement des communications s adapte en temps réel à l état du réseau (surcharge, coupure). SOCRATE, on l aura compris, est un réseau de pointe, opérationnel depuis avril 1998, et dont la fin du déploiement est programmée pour C est le chef d état-major des armées qui assure le commandement du réseau. Sa direction, sa gestion et sa sécurité sont, elles, assurées par le centre interarmées du réseau SOCRATE, organisme situé à MAISONS-LAFFITTE. 46

53 La supervision des transmissions, des commutations et la gestion des équipements des sites SOCRATE sont assurées à distance à partir du centre national de gestion (CNG). Actuellement installé sur la base aérienne 107 de VILLACOUBLAY, il est appelé à déménager à MAISONS-LAFFITTE. Outre le CNG, la télésurveillance est assurée par quatre centres zonaux de gestion, constitués en organismes à vocation interarmées. Ils sont implantés sur les sites «air» de METZ- GUISE et de LYON MONT-VERDUN ainsi que sur les sites «terre» du KREMLIN-BICÊTRE et de BORDEAUX XAINTRAILLES. Les personnels de l armée de l air au sein de cet OVIA (Organisme à Vocation Inter Armées) proviennent du CASSIC. Dans le domaine du soutien, et conformément aux directives du centre interarmées du réseau SOCRATE de MAISONS-LAFFITTE, les centres de gestion sont responsables du déclenchement des interventions préventives et curatives qui relèvent des centres d intervention de secteur (CIS) répartis sur l ensemble du territoire national. Les CIS interviennent par équipes mobiles. Leur contrat? Remettre en état les équipements défaillants. Pour les sites à caractère vital, la mission doit être remplie en sept heures maximum. Le souci de mettre en place des centres de gestion SOCRATE qui s inscrivent dans une démarche de coordination interarmées se justifie par un effort La télésurveillance des transmissions et des communications est assurée par des personnels des trois armées. d économie et de cohérence entre les armées. Avec une technologie de pointe relayée par l expertise de techniciens hautement qualifiés dans le domaine de l exploitation et du soutien, le réseau SOCRATE permet de garantir une offre de service nouvelle en matière de télécommunications. Maintenu au plus haut niveau de disponibilité opérationnelle, Socrate répond ainsi aux besoins des armées et se place au service de tous les usagers militaires. Extraits de Air Actualités n 52 - Juin 2001 CNE ALARIO et CNE CUGURA Photos : Centre zonal de gestion SOCRATE Fort de GUISE Changement d appellation des «CLA» Quel est l ancien de l Armée de l Air (et le moins ancien) qui n a pas connu les CLA (Centres Locaux d Aérodromes)? Eh bien, depuis le 1 er juillet 2001, les CLA ont changé de nom et s appellent désormais : Escadrons des Services de la Circulation Aérienne (ESCA). Longue vie aux ESCA! 47

54 Rubriques d antan... Souvenirs Notes et commentaires de nos lecteurs Les articles qui paraissent dans les bulletins de l ANATC font fréquemment l objet de la part des lecteurs de remarques, conseils ou commentaires. La rédaction en tient évidemment le plus grand compte. Nous publierons les extraits essentiels du courrier qui nous est adressé, certains qu ils intéresseront tous ceux qui souhaitent nous faire parvenir des articles à publier, concernant le passé. Le GBA TOUBLANC nous écrit : «J ai reçu et lu avec plaisir le bulletin de Février 2001.Je me permets quelques modifications! Les rubriques d antan et souvenirs sont très intéressantes, car elles permettent de revivre notre passé militaire et les bons et moins bons souvenirs qui s y rattachent. A ce sujet et à cette occasion, je suggère que les récits rappellent les noms des camarades, membres ou non de l Association, qui étaient en place et qui ont participé aux événements décrits. Cela rendrait les récits beaucoup plus vivants, plus humanisés, moins abstraits, car une suite d unités suivie de chiffres, qui se modifient sans cesse dans le temps, n a guère d intérêt que pour les historiens militaires. Pour les membres de l Association, ce serait une incitation à faire appel à leur mémoire (comme je le fais aujourd hui ), sinon à leurs propres archives, pour faire revivre des périodes auxquelles ils ont participé, vues du côté des exécutants, dans des circonstances qui sont peut-être différentes de la version officielle.» Un peu plus loin, l auteur écrit : «J aimerais apporter les précisions suivantes dans le chapitre : rubriques d antan souvenirs, et en particulier dans le paragraphe «le GTT et ses origines». Cette unité était composée de compagnies spécialisées, aux missions distinctes : Une compagnie de câbles hertziens (CCH 02/813) Une compagnie de construction de lignes (CCL 01/813) Une compagnie d instruction et de moyens de renfort (CIMR 10/813) Une compagnie de contre-mesures radioélectriques (CCMR 20/813)* A titre indicatif, et faisant appel à ma seule mémoire, cette unité eut pour premier commandant, le Capitaine MIGNAUD (un ancien des groupes lourds) et le Lieutenant TOUBLANC, comme commandant en second, venant de l état-major de la 1 ère Division aérienne. L effectif était d une centaine de sousofficiers opérateurs radiotélégraphistes et télémécaniciens. Tous ses matériels, en majorité mobiles, étaient déployés à FRIBOURG, à BERLIN TEGEL et en dépôt sous-douane sur l aérodrome de NANCY- OCHEY.» L ADC BONNET Alain nous écrit d ADDIS-ABEBA (ÉTHIOPIE). «J ai vu plein de choses intéressantes dans le bulletin ANATC de février 2001, dont j aimerais vous entretenir. L historique de la BA 178, page 46, m a intéressé, car j ai été affecté au GE, alors sur la BA 139 de LAHR, en mai 65. J y suis resté jusqu en septembre 1971, étant passé chef du DT de FURSTENFELDBRUCK (en un seul mot). Je ne me souviens pas avoir employé le terme DT 34/351 et le Major DAILLOUX ne parle pratiquement pas de la portion centrale qui était sur la BA 139 de LAHR. Mon carnet de vol est signé par le CNE RAYMOND et le CNE DE SOULTRAIT, Cdt en second le GE 35/351 et Cdt L EE 54.Le GE 30/450 était commandé par le CDT MARTINOT-LAGARDE, puis par le CDT LERCHE, et ensuite par le LCL DUGUET. Il y a eu, durant mon passage en Allemagne le LTT VERNAELDE au DT 1, le CNE CHAMBEROT au DT2, le LTT HEROUIN au DT 3, le LTT DORTOMB au DT 6. Je ne me souviens plus du nom du Cdt du DT 7. Je suis preneur de la «prose» du Major DAILLOUX Alain, car ce sont d excellents souvenirs pour moi.» Merci au GBA TOUBLANC et à l ADC BONNET pour avoir pris la peine de nous écrire et de nous avoir apporté toutes ces précisions, qui nous l espérons, donneront satisfaction à nos lecteurs. 48

55 L AWACS et le HAWKEYE : La réalité des choix Non? Mais si, vous les avez sûrement vus à la télévision très récemment ; le premier pour les opérations aériennes au-dessus de l ex Yougoslavie : je parle de l AWACS ; le second sur le pont d envol du porte-avions CHARLES-DE-GAULLE. Mais avant que ces deux types d avions-radars équipent l Armée de l Air et la Marine nationale, il est passé de l eau sous les ponts de PARIS et des flots d encre ont noirci les «fiches» des états-majors pendant des années et des années. Ayant participé à cette aventure d assez près et ceci depuis la fin des années 70, laissez-moi le plaisir de vous raconter, non pas la saga de la détection aéroportée à travers les âges et le monde, mais simplement quelques anecdotes sur l arrivée dans l Armée de l Air des quatre AWACS français, qui sont appelés chez nous SDCA, c est à dire Système de Détection et de Commandement Aéroporté. Un ancien du Centre de Détection et de Contrôle (CDC) de Contrexéville m a dit que la première fois qu il avait entendu parler d AWACS, c était en 1971 pour une démonstration de ses capacités par les Américains, au profit de l OTAN. Je ne ferai d injure à personne en rappelant qu AWACS veut dire : Airborne Warning and Control System et que ce sigle nous vient des Etats-Unis. D ailleurs, l origine du programme vient du fait que le Commandement militaire intégré de l OTAN - en l occurrence SHAPE - s était aperçu que le développement des menaces de missiles sol-air soviétiques et l accroissement du rayon d action des chasseurs bombardiers grâce aux possibilités de ravitaillement en vol, militaient pour des attaques d objectifs à très basse altitude et non plus à tout prix à haute altitude et à grande vitesse. Et ils se sont dit : si nous sommes capables de mener ce type de raid à très basse altitude, les forces aériennes du Pacte de Varsovie seront capables d en faire autant. Donc, il faut les voir venir. Souvenezvous, nous sommes en pleine guerre froide! Or, le dispositif radar de l Alliance Atlantique de l époque avait été construit pour détecter les raids attaquant à haute et moyenne altitude. Et nous étions bien évidemment reliés à ces radars de l OTAN, déjà, grâce à un système de transmissions automatiques de données (la célèbre liaison 1 du STRIDA). Et pourtant, pour des raisons politiques, nous ne faisions plus partie du Commandement militaire intégré depuis 1966.En clair, nous n avions pas d ordre à recevoir de SHAPE, mais on recevait ses informations d alerte à Taverny. Ceci dit, notre analyse opérationnelle et technique de la situation-qui nous avaient déjà conduits à rester liés au réseau NADGE de défense aérienne, malgré notre position politique particulière dans l OTAN - nous a fortement incités à rechercher une solution au problème posé, sachant que, même à basse altitude et à vitesse subsonique, les premières attaques par avions ayant décollé des terrains de Tchécoslovaquie ou du sud de l Allemagne de l Est pouvaient atteindre nos bases de l est de la France quelques petites dizaines de minutes après. C est dire l importance qu il y avait pour l OTAN, et donc les Américains, dont plusieurs centaines de milliers de «boys» étaient stationnés en Allemagne de l ouest, de voir venir! Car, pour eux, la menace n était qu à quelques minutes de vol. Ils construisirent donc l AWACS pour l US AIR FORCE et pour faire bonne mesure le HAWKEYE pour l US NAVY, afin de protéger ses flottes à la mer et notamment la VI ème flotte, qui croisait en permanence en Méditerranée. Puis, mais c est une manie chez nos amis américains, après avoir dit aux alliés : voilà votre besoin et nous avons ce qu il vous faut pour le satisfaire, ils ont fait une tournée en Europe de l Ouest, pour vendre l AWACS à l OTAN. D où la démonstration en vol faite en1971, avec une console radar mise en place quelques jours à Contrexéville, et une des premières utilisations de la liaison 11, qui était à la Marine (surtout alors à l US NAVY) ce que la liaison 1 était déjà au STRIDA et au NADGE. Ces deux liaisons étaient des standards OTAN. Une autre liaison au standard OTAN, mais qui n était utilisée que par les avions embarqués sur les porte-avions US, en particulier les F14, les CRUSADER et les HAWKEYE - la liaison 4 - aura aussi une certaine importance dans les choix français entre l AWACS et le HAWKEYE. Les années passant, l OTAN, en fait SHAPE, décide de s équiper d AWACS. À l exception des Français et des Anglais, aucune des marines de l Alliance Atlantique n étant équipée de porte-avions capables de catapulter le HAWKEYE. SACLANT - le Grand Commandement Maritime de l OTAN - n a même pas jugé utile de faire du lobbying parmi les alliés, à 49

56 part quelques démonstrations amicales à l adresse de la Marine Nationale, dont les deux porte-avions étaient équipés de CRUSADER, comme l US NAVY. Et, comme disent nos marins, quand on est au milieu de l Océan indien, on a davantage besoin de l US NAVY que de l Armée de l Air! Pour en revenir aux AWACS OTAN, les Anglais et les Français, qui sont respectivement les troisième et quatrième plus gros pourvoyeurs de fonds au budget de la Défense Aérienne de SHAPE, ne se sont pas joints à cet achat pour des raisons, bien sûr, différentes. Les Anglais, bien placés dans SHAPE et qui avaient donc vu venir de loin le coup des Américains, avaient lancé un programme d avion-radar baptisé NIMROD AEW(pour Airborne Early Warning) qu ils avaient bien l intention de positionner en rival de l AWACS au sein de l OTAN. Ils ont donc fait entériner par les financiers de l OTAN que leur avion serait leur contribution à l OTAN et donc qu ils ne participeraient pas à l achat des AWACS. De leur côté, les Armées françaises n ont pas pu ou, plus vraisemblablement, n ont pas voulu convaincre les autorités politiques de la nécessité de participer à cette entreprise «Otanienne», qui fleurait trop la mainmise américaine sur la structure militaire de l Alliance. Je dis «pu» ou «voulu» pour les raisons suivantes : En 1979, donc huit ans environ après le début modeste de l aventure AWACS sur le sol français, l Armée de l Air avait réussi à convaincre les plus hautes autorités politiques de la nécessité d avoir un poids certain dans les décisions de l Alliance pour la Défense Aérienne de l OTAN, dont l imperméabilité était une des conditions majeures pou l intégrité de notre force de dissuasion, quelle que soit d ailleurs sa composante terrestre, maritime ou aérienne. Un des arguments utilisé par l Armée de l Air, soutenue par la Délégation Générale pour l Armement, et qui avait dû peser dans la balance, était que l industrie française fabricant des radars, des matériels de télécommunications, des calculateurs, des logiciels de défense et de circulation aérienne, etc pourrait ainsi avoir accès aux appels d offres de l OTAN, pour ces équipements. Ainsi fut créée l organisation NADC (Nato Air Défense Committee) sous l égide de laquelle sont menés actuellement les travaux à Mont Verdun. Mais ceci est une autre histoire, qui nous entraînerait bien loin de l objet de ce petit récit. Mais si ce NADC constituait, aux yeux des gardiens de l indépendance vis-à-vis de SHAPE, un instrument qui pouvait s occuper des affaires de défense aérienne du territoire européen de l Alliance, il était hors de question qu il parle d opérations extérieures et de moyens adaptés, ce qui était alors purement du ressort national. Et donc hors de question de parler d AWACS OTAN, et même de participer à la structure du programme que l OTAN avait mis en place, en dehors évidemment de la structure NADC. Normal, puisque nous ne participions pas au financement de la flotte AWACS. Cependant, les Anglais avaient réussi, on ne sait trop comment, à y obtenir une place d observateur! Côté français, l Armée de l Air finançait le Mirage 2000 et pas un sou ne pouvait être consacré au développement d un avion-radar national, même si certains pensaient à un Transall équipé d un radar ALADIN, voire, comme le préconisait la Marine, un radar sous un dirigeable qui aurait pu éventuellement être mis en œuvre à partir d un bâtiment de surface - pourquoi pas d un porte-avions - qui aurait pu recevoir, tout aussi éventuellement, des avions F18, successeurs des CRUSADER, à défaut des F14 vieillissants! Après un certain nombre de «fiches» plus ou moins manuscrites, car la bureautique était encore dans les limbes, il fut décidé d expérimenter le HAWKEYE au CEAM de MONT DE MARSAN. Les résultats de la détection au-dessus du territoire national ne furent pas fameux, mais sur les approches maritimes, ça donnait un sacré préavis d alerte à la Défense Aérienne, représentée uniquement par le CDC expérimental de l Escadron Radar du CEAM, car on ne savait pas traiter dans les CDC opérationnels la liaison 11, par laquelle le HAWKEYE devait envoyer les pistes qu il détectait au STRIDA. Équipe d évaluation du HAWKEYE. On reconnaît au premier rang à gauche, le Général BOST. 50

57 En 1981 on recommença, après avoir modifié légèrement le système radar du HAWKEYE et amélioré l intégration de la liaison 11 dans le CDC de Nice, via le calculateur «tampon» de Saint- Mandrier, entre le STRIDA et le SENIT de la Marine, seul interface disponible à l époque. Il fallut se rendre à l évidence : le HAWKEYE, construit pour faire la guerre en mer, ne correspondait pas à une défense aérienne à terre qui plus est,est plongée dans le magma de la circulation aérienne générale de temps de paix dans le ciel français. STRIDA avaient été aussi améliorées au cours de l année précédente. Malheureusement, le prix était lui aussi, sans commune mesure avec les ressources de cette Armée de l Air. Le HAWKEYE à MONT DE MARSAN en De plus, comme l a dit - je crois,- le CEMAA en fonction à ce moment-là : pour une sonnette d alarme qui coûte le prix d un escadron de Mirage 2000, mon choix est vite fait. Exit donc le HAWKEYE pour l Armée de l Air. Il va sans dire que nos camarades marins avaient pris soin de faire participer quelques capitaines de corvette et de frégate aux deux expérimentations, à toutes fins utiles, comme on dit dans la littérature d état-major. N empêche qu il était difficile de dire brutalement à nos amis américains que l avion de guet aérien de l US NAVY, fabriqué par GRUMMAN (qui avait quand même conçu le premier module lunaire!), ne valait pas une roupie de sansonnet aux yeux des experts, contrôleurs de défense aérienne de l Escadron Radar du CEAM de Mont de Marsan. Heureusement, nous avions des avions ravitailleurs C135F fabriqués par BOEING, à partir de BOEING 707, et les AWACS sont aussi des BOEING 707 un peu particuliers. Toujours est-il qu arguant de la communauté de la cellule et des moteurs des avions, l AWACS se retrouvait en 1982 en évaluation au CEAM, toujours avec les mêmes individus ou à peu près, car les marins étaient absents. Proposer de faire apponter un AWACS sur un porte-avions paraissait, en effet, peu crédible. Les résultats, bien évidemment, avec un système optimisé pour les fonctions que l Armée de l Air recherchait, furent sans commune mesure avec les précédents, d autant que les capacités d intégration de la détection aéroportée dans le Les évaluateurs de l AWACS à MONT DE MARSAN en Juillet Il restait les Anglais et leur NIMROD. Par malchance - ou plutôt par chance - leur projet est mort de sa belle mort peu de temps après, dans les affres d une mise au point vouée à l échec au plan technique et financier. Ce qui a permis plusieurs choses de façon directe ou indirecte : Aux Anglais, d acheter à un prix d amis 7 AWACS-E3D, via une nouvelle participation habilement négociée, amortissant leurs dépenses nationales sur le NIMROD et de rejoindre le programme OTAN quelques années après. A la Marine Nationale, de se voir imposer sa participation au programme de l avion de combat RAFALE, sous prétexte, entre autres, que n achetant pas le HAWKEYE, le futur successeur des CRUSADER français n avait pas besoin de la Liaison 4 et donc qu on n avait pas besoin du F18. A l Armée de l Air de faire des fiches d étatmajor nombreuses pour faire avancer le dossier de la détection aéroportée, tant et si bien qu un beau jour de printemps 1988, le Ministre signa la décision d achat de la flotte de SDA français, dont la livraison fut habilement «sandwichée» avec celle des AWACS britanniques et dont le financement fit l objet de tractations internes au sein du Ministère de la Défense, tractations qui ont fortement affirmé le caractère interarmées de la Défense Aérienne française. Aux industriels français de l Armement, pour leur part, de recevoir des compensations industrielles dont ils ne se sont jamais plaints jusqu à présent. Je me souviens de l exclamation de surprise, peutêtre légèrement dépitée, mais de bon aloi, de l Amiral 51

58 chef de la Division PPE de l Etat- major des Armées, à la vue de la décision au retour de sa permission de ski : «Il suffit que je m absente de cette Division pour que les choses bougent!!» Les quatre SDA-E3F de l Armée de l Air-SDCA maintenant- entrèrent en service au début des années 1990 et la Marine, qui avait apporté bien volontiers sa contribution à cette petite épopée militaro-politicoindustrielle reçoit en ce début du troisième millénaire ses HAWKEYE qui seront embarqués sur le CHARLES- DE-GAULLE, capable de les catapulter. Quant aux Liaisons 1,4,11et14 dont je vous parlais, rassurez-vous, elles seront très bientôt supplantées par la Liaison 16 qui équipera pratiquement l ensemble des forces terrestres, navales et aériennes de tous les pays alliés. Mais des Liaisons, ça ne «passe» pas facilement à la télévision! L Armée de l Air au HORNISGRINDE (suite) L article concernant la présence de l Armée de l Air au Hornisgrinde de 1945 à 1999 paru dans le bulletin ANATC de «Février 2001» a suscité l intérêt de nombreux lecteurs. Plusieurs adhérents nous ont demandé des compléments. Nous le faisons bien volontiers dans le présent bulletin. Nous avons sélectionné un article sur les câbles hertziens. Les câbles hertziens et le plateau d HORNISGRINDE Durant le demi-siècle de présence de l Armée de l Air Française, toutes les composantes électroniques seront mises en œuvre sur le site d HORNISGRINDE ; radio, gonio, radar, guerre électronique et câbles hertziens. C est la présence de ces derniers qui nous intéresse ici, elle sera la plus longue et la plus internationale. C est en 1950 que ce type de liaisons fait son apparition, sous forme d équipements d origine américaine AN/TRC. À l époque, la justification de l utilisation de ce type de matériel est le besoin en liaison de contrôle aérien entre les différents sites gonio de la région, les premiers radars et la salle d opération du MUMELSEE. Par la suite l importance prise par les liaisons hertziennes jointes à la position privilégiée du site fera qu Honisgrinde et en particulier la tour BISMARK deviendra un nœud de communications important du réseau du 1 er CATAC puis du RA 70 et ceci jusqu en Vu la situation du site et son altitude, d autres armes et d autres armées solliciteront auprès de l armée de l air la possibilité d implanter leurs équipements. C est ainsi que les années 60 verront apparaître des stations hertziennes terminales et relais de l armée de terre, du 50 ème RT de KARLSRUHE de l armée de l air allemande, de la 4 ème ATAF de l OTAN et de l armée canadienne. Au sein du 1 er CATAC, la montée en puissance des liaisons par faisceaux hertziens va rendre nécessaire la création de la première unité de câbles hertziens ; la compagnie de câbles hertziens 02/816 voit le jour en 1952 à FRIBOURG. Le plateau d HORNISGRINDE avec le site du FELBERG plus au sud deviennent des centres nodaux importants de cette compagnie dans les premiers réseaux qui vont desservir les éléments air en Allemagne. Réseaux dont la taille va culminer entre 1963 et 1966, époque où la compagnie de câbles hertziens de FRIBOURG passée 02/813 entre temps, supportera 27 faisceaux. Sur le site d Hornisgrinde, l année 1952 voit l arrivée et l implantation des premiers matériels d origine allemande acquis sur les crédits PODI pour renforcer les AN/TRC 3 dont la capacité en voies est devenue insuffisante, ce sont les SIEMENS 24/300 en mars 1952 et les LORENZ 41/68 puis 53/85 en juillet de la même année. Les liaisons établies à partir de ce site desservirons progressivement NEUSTADT, STETTEN, DRACHENBRONN en France, le FELDBERG et FRIEDRISCHAFEN à travers le FELDBREG. Les matériels d abord installés en camions vont progressivement être transféré en dur dans le soussol du bâtiment baptisé FORENO. Dans les années 66/67, suite au départ de la France de l OTAN, sera effectué un transfert et un changement des équipements hertziens vers la tour BISMARK, les SIEMENS et LORENTZ céderont la place à l ARIANE. En effet, le site d HORNISGRINDE fait partie des quelques implantations que l armée de l air conservera outre-rhin. En 1967, la station hertzienne sera rattachée à l Escadron de Câbles Hertziens 10/801 de METZ après un court passage 52

59 sous l autorité de l ECH 10/813 de LAHR-MÉNARD. Ces mêmes années, la concentration de liaisons hertziennes au départ de la tour BISMARK est à son maximum puisque cohabitent des équipements sous la responsabilité de quatre nations différentes le 42 ème RT de l armée de terre installé à ACHERN. Le premier de ces îlots comprend la tour BISMARK et la bâtiment FORENO et abrite les liaisons air et terre, son maintient, et justifié par son rôle de passerelle avec l OTAN pour les circuits IVSN, il est armé par du personnel air. Le deuxième abrite une station OTAN télésurveillée du CIP 67. L année 1999 voit l arrêt définitif des liaisons air et terre et le départ des militaires Français après une présence de 53 ans sur le site. Photographie montrant la tour BISMARK au début des années 70. Le gonio a été démonté et du matériel hertzien, dont on peut apercevoir les aériens, a pris place. La parabole en position basse ainsi que les aériens ARIANE assurent les liaisons de l Armée de l Air sur DRACHENBRONN. En 1973, une liaison ARIANE sur ACHERN en remplacement des vieux QRTH 2A s ajoute aux deux liaisons ARIANE existantes sur DRACHENBRONN et CHAMP DU FEU. En 1989, il est procédé à l installation de matériel à vocation numérique TFH 150 à la place des trois faisceaux ARIANE. L année 1994 voit disparaître la base d ACHERN et la réduction de l emprise d HORNISGRINDE à deux îlots séparés, rattachés à la base de DRACHENBRONN et soutenu par Photographie montrant l investissement maximum de la tour BISMARK à la fin des années 80 ; on aperçoit sur la droite une des deux antennes de 10 mètres de diamètre pour la liaison troposphérique en direction de TRÈVES, au profit de l armée de terre. Chefs successifs de la station hertzienne d HORNISGRINDE CHARDOT George GUICHAOUA LAPERROUZE Paul DAILLOUX Alain GRANDJEAN Jean-Claude VILLIÈRE Gérard MOUTARD KERDRANVAT Armand RIVIÈRE Michel COLIN Philippe GARCIA Paul

60 Mes premiers mois de guerre avec le Détachement de Transmissions de l A.A. Type III n 136/708 Roger NAUDIN, alors caporal-chef breveté mécanicien radiotélégraphiste raconte. La mobilisation à LYON-BRON Le Détachement de Transmissions de l Armée de l Air type n 136/708 a été mis sur pied de guerre le 1 er septembre 1939 sur la Base Aérienne de Lyon- Bron au sein du Groupement des Moyens Instruction et Transmissions n 405, et j y fus affecté. Ce premier septembre et les deux jours suivants furent occupés : à rassembler et à équiper le personnel, soit une vingtaine de militaires, en majorité des réservistes ayant répondu à l ordre de mobilisation, le chef du détachement, le lieutenant MAZET, étant luimême réserviste, à rassembler les véhicules du détachement : une station radio mobile OC/OM SFR comprenant un camion «émission» et une remorque «réception et radiogoniométrie», un camion Renault 5 tonnes, une camionnette avec une remorque provenant de réquisitions, une voiture légère, une moto avec side-car. à faire les pleins en carburant des véhicules, à percevoir les dotations en petits matériels et en rechanges : un central téléphonique manuel 10 (ou 12?) directions, des postes téléphoniques de campagne, des rouleaux de fil téléphonique, Toutes ces opérations se sont effectuées assez lentement. Il y avait un grand nombre de détachements à mettre sur pied et, de ce fait, des files d attente devant tous les magasins. Copie partielle de la carte au 1/ type 1889 n 168NE, révisée en 1902, encore en service en

61 À FRANCHEVILLE La guerre a été déclarée le 3 septembre. Le 4, le D.T. 136/708 a fait mouvement jusqu à FRANCHEVILLE, petit bourg à l ouest de Lyon, et s est déployé dans le domaine du château situé au sommet d une colline dominant le village. Le commandement d une des escadres de bombardement stationnées à BRON (les 35 ème et 55 ème dotées de bimoteurs BLOCH 200 et BLOCH 210) devait s installer dans le château et ses dépendances. Je fus chargé de tirer une ligne téléphonique entre le central du détachement et celui de la poste de Francheville en utilisant pour support les poteaux en bois de la ligne électrique qui alimentait le château. Je dus pour cela chausser les «crampons» et mettre la ceinture de sécurité permettant de grimper après les poteaux. Nous appelions cela «faire le singe». L emplacement choisi pour la mise en station du camion émission (je ne me souviens pas par qui) était une petite clairière au milieu d arbres dépassant le sommet du mât de plusieurs mètres. C était idéal du point de vue camouflage, mais certainement pas en ce qui concernait la propagation des ondes. Cela n a d ailleurs pas pu être expérimenté car, quelques jours plus tard, le D.T. reçut l ordre de se préparer à faire mouvement et nous repliâmes le matériel. À ISTRES Le 25 septembre, le D.T. a quitté le domaine du château de FRANCHEVILLE, a rejoint la «Nationale 7», et a pris la direction du sud. Il fit étape à LORIOL où, en passant sous un pont de la voie ferrée, l avant de la remorque attelée à la camionnette, trop haut, a heurté la maçonnerie et a subi quelques dégâts. Le personnel a été réparti chez les habitants pour la nuit. Le jour suivant, le détachement a rejoint la Base Aérienne d ISTRES et y a été placé «en réserve» à proximité des locaux de la 708 ème Compagnie de Transmissions de l A.A.. A suivi une période d inaction dont mes seuls souvenirs sont : un service de garde comme caporal-chef, au cours duquel, pour assurer la relève des sentinelles, il était indispensable de se protéger le visage par une moustiquaire, les sentinelles devant elles aussi en être équipées, des chasses aux punaises : pour se débarrasser de ces bestioles, on passait de temps en temps la flamme d un chalumeau sur les châlits et sur fissures des murs, mais il y en avait toujours qui, bien planquées, survivaient et se multipliaient. Pour leur couper la voie, on posait les pieds des châlits dans des couvercles de boîtes à cirage dans lesquels on versait un peu de pétrole, mais ces sales bêtes grimpaient le long des murs, progressaient sous les plafonds, et se laissaient tomber sur les dormeurs, un exercice d alerte aérienne, de jour, ou un bombardier «de nuit» LÉO 45 jouait le rôle d attaquant, un des officiers de la 708 ème C.T. était le lieutenant PERNIN. À Château-Blanc Le 10 décembre, le détachement a fait mouvement jusqu aux environs de CHÂTEAU-BLANC, au sud-est d AVIGNON, à proximité d un vaste terrain herbeux où, à part une piste sommaire, il n y avait rien qu une ferme abandonnée ou réquisitionnée dans laquelle le personnel s installa. La première nuit, tout le monde coucha dans du foin dans un grenier. Un camion, le lendemain, apporta du matériel de couchage, et les jours suivants furent occupés à améliorer l installation dans les lieux. Le 16, je fus convoqué à ISTRES au Commandement de la 708 ème C.T. où me fut notifiée une mutation au Détachement de Transmissions type Novembre 1939, B.A. d ISTRES, le personnel du D.T. 136/ décembre 1939, à CHÂTEAU-BLANC, la ferme où s est installé le Détachement de Transmissions 136/708 55

62 VI SA n 16/708, lequel était au service d une station météorologique installée au VAL-D EYBENS, à quelques kilomètres au sud de GRENOBLE. Le lendemain matin, j ai quitté le D.T. 136/708, qui était toujours seul sur le terrain de CHÂTEAU- BLANC. Le conducteur de la voiture du chef de détachement m emmena à la gare d AVIGNON où je pris un train pour GRENOBLE. Juin 2001, Lieutenant-colonel NAUDIN La station de PARTHENAY Un de nos adhérents, Mr BOUCHET Fernand, nous raconte une partie de ses souvenirs sur les chaînes GEE, et fait une proposition. «En 1950, je rejoignis la Base de REIMS, où était stationnée la 3 ème Escadre. L officier Transmissions de la Base me convoqua et m affecta, en qualité de spécialiste radar, à la station GEE, qui se trouvait non loin de REIMS. J appris donc de nouveau à travailler sur ce système. Quelques jours plus tard, ayant appris que j étais originaire des DEUX-SÈVRES, il me convoqua une seconde fois et m envoya près de PARTHENAY, où il y avait une station identique à celle de REIMS. Déjà rôdé, je pris donc du service à cette station. Mais, peu de temps après, un ordre nous parvint du Ministère de l Air, selon lequel la station allait être déclassée. Il fallait cesser les émissions. Nous commençâmes donc le démontage ; d abord le mât, assez haut. Puis, le matériel démonté fut rangé. Je restai environ un mois sur le site. Je fus rappelé sur la Base de REIMS, et affecté de nouveau à mon ancienne unité, où je servais avant mon départ en INDOCHINE. Je rejoignis METZ, puis ALTKIRCH, où je retrouvai une partie de mes camarades, avec toujours le même matériel américain. Puis, je fus démobilisé, en fin de contrat, et je rentrai chez moi. Dernièrement, j eus un contact avec le Maire du village de TERRIER DU FOUILLOUX, où se trouvait la station GEE, près de PARTHENAY. Des vestiges de l installation de cette station, subsistent encore, à 272 mètres d altitude. C est le point le plus haut du département. Le Maire veut aménager le site. Il y a déjà : Un gros pylône de relais hertzien Une installation de transmissions téléphoniques, pour une régie d électricité. Un pylône, installé pour la téléphonie mobile des portables. Un appelé, Mr GELLE, qui servit à l époque dans cette station et habitant NIORT, a pris contact avec le Maire et lui a fait parvenir des photos des baraquements, de la station, et de la partie intérieure avec les appareils, du pylône, etc.. Sur ma demande, Mr GELLE m a fait parvenir la même chose. Il m a d autre part communiqué les noms de quelques cadres, ayant servi à la Compagnie, qui portait le nom de CBRE 283. Je citerai : le CNE JACQUES, le LTT CONAN, le SGT BIGOT, le SGT PERROTIN. Je suggère, et Mr le Maire est d accord, ainsi que le Conseil Général, que l on place sur le site un panneau mentionnant pour mémoire, qu en ce lieu, a fonctionné, entre 1945 et 1951 une station GEE, qui a rendu de grands services à tous les avions qui naviguaient dans le secteur. Cette proposition reçoit l agrément de l ANATC, qui prendra les dispositions nécessaires pour étudier et faire aboutir ce projet. Merci, Monsieur BOUCHET. 56

63 Informations sociales Simplification des formalités administratives Chacun d entre nous est concerné. C est la raison pour laquelle la rédaction a jugé bon de reproduire dans le bulletin ANATC, l essentiel des dispositions nouvelles en vigueur, prises dans le but de simplifier les formalités administratives. Le décret n du 26 décembre 2000 portant simplification de formalités administratives et suppression de la fiche d état civil a pour conséquence, au profit de l administré, un allégement des procédures liées à la justification de son identité, de son état civil, de sa situation de famille, de sa nationalité ou de son domicile. Les nouvelles dispositions se traduisent par : la suppression de la fiche individuelle et de la fiche d état civil ; la production de la simple photocopie d une pièce individuelle pour engager une procédure ; l établissement d une déclaration sur l honneur relative à la situation de famille ou de domicile pour constituer un dossier. Le tableau ci-après présente la correspondance entre l ancien document exigé et le nouveau document justificatif. L attention de chacun doit donc être attirée sur la nécessité de veiller à la mise à jour permanente de ses carte d identité, passeport et livret de famille. 57

64 Courrier des lecteurs de LA CHARTE Le secrétariat de «LA CHARTE» est submergé de courrier. Dans le but d endiguer ce flot, les responsables ont fait parvenir aux Présidents de groupements la lettre suivante que la rédaction a jugé utile de reproduire inextenso : 58

65 Solidarité au sein de l ANATC Opération «Handicap BERGERON» Nous pouvons dire aujourd hui que la souscription lancée le 28 août dernier a atteint son objectif. En effet, grâce au magnifique et chaleureux élan de solidarité et de générosité des 164 Anciens d AUXERRE, de nos amis du groupe PCAC et de quelques camarades de travail, (BERGERON ayant fait une longue carrière chez THOMSON-CSF), nous avons pu acheter l équipement permettant à notre camarade handicapé, devenu tétraplégique suite à une chute ayant entraîné la fracture de deux vertèbres cervicales, d avoir une certaine forme d indépendance. Ainsi, il pourra commander et regarder la télévision, utiliser le téléphone, alerter le service médical, allumer une lampe de chevet. D autre part, compte tenu du montant global comptabilisé de ,92 Francs ( uro oblige), entièrement versé sur le compte de Madame BERGERON, nous avons pu adjoindre un «tourne-pages», permettant à notre camarade la lecture d un livre ou magazine. Bien entendu, inutile de dire que le moral de notre camarade a,de ce fait, pris une nouvelle dimension. D ailleurs, le 26 septembre dernier, mon épouse et moi sommes allés en région parisienne, plus précisément à ANDILLY, au nord de PARIS, lieu de la résidence, pour assister à la mise en place et au fonctionnement du matériel, en compagnie de nos camarades et de leurs épouses, DJANOWSKI, FOURNIER et VERDIER (qui rend visite chaque semaine à BERGERON). En conclusion, nous pouvons dire que les résultats, au point de vue utilisation sont vraiment remarquables et performants. Avant de terminer, je dois dire que le lancement d une telle opération a démontré que l esprit de solidarité qui anime les anciens de l Armée de l Air est vraiment remarquable et peut être cité en exemple. Waltaire BEAUNEZ Soixantième anniversaire de la création de l École des pupilles de l Air de GRENOBLE-MONTBONNOT et cérémonie de remise des prix Le 14 juin 2001, sous la présidence du Général d Armée aérienne JOB, Chef d État Major de l Armée de l Air, l École des Pupilles de l Air célébrait le 60 ème anniversaire de sa création et recevait son nom de baptême «Élève Jacques LORENZI» en hommage à ce jeune élève qui tomba à l âge de 15 ans, lors d une mission de liaison. Depuis sa création, le 15 octobre 1941 dans l ancienne clinique du Dauphiné, 17 boulevard Joseph VALLIER à GRENOBLE, 63 anciens élèves sont morts pour la France ou en service aérien commandé. Le lendemain 15 juin, sous la présidence du Général de Corps Aérien RAINGEARD, Directeur du Personnel Militaire de l Armée de l Air, en présence des autorités civiles et militaires, du Colonel SILVY commandant l École (membre de notre Groupe Rhône-Alpes), des professeurs et des parents d élèves s est déroulée la cérémonie annuelle de remise des prix. L ANATC était représentée à ces deux cérémonies par son président national, le Général DONADEY, accompagné du Colonel THENY pour le groupe Rhône-Alpes. Par deux fois, le Général Donadey remit des prix à des élèves méritants. Le Général Donadey remet un prix à un élève méritant de l EPA. 59

66 Informations diverses Site Internet du siège de l ANATC L ANATC dispose d un site WEB et d une adresse de messagerie électronique. L adresse de ce site WEB est : Nous sommes, actuellement, hébergés par notre Webmestre, Mr Marcel GIRAUDON, dont la nouvelle adresse de messagerie électronique est : marcel.giraudon@laposte.net Lorsque le siège aura obtenu le raccordement, son adresse de messagerie électronique sera si possible «anatc@wanadoo.fr». Un insigne de contrôleur Le Général JOB, Chef d Etat-major de l Armée de l Air a décidé la création d un insigne de brevet de spécialité des contrôleurs et opérateurs de surveillance aérienne. Nous reproduisons ici cet insigne. Source : Décision n 3734/DEF/CEMAA/CAB du 29 juin 2001,publiée au Journal Officiel n 39 du 24 septembre Cinquantenaire du CDC de DOULLENS Le 1 er septembre 2001, le Centre de Détection et de Contrôle (CDC ) 05/922 de la Base aérienne 922 de DOULLENS a fêté son cinquantième anniversaire. Les CDC, au nombre de sept, sont chargés de l établissement de la situation aérienne générale et du contrôle des interceptions et de la circulation aérienne militaire. Certains d entre eux assurent en outre la coordination des opérations de recherche et sauvetage au profit de tous les aéronefs en difficulté ou en détresse. Source : Air Actualités n 545 d octobre Attribution de la Carte du combattant et/ou du Titre de reconnaissance de la Nation La réglementation prévoit que tout militaire ayant servi pendant au moins trois mois en opération extérieure est susceptible, sur sa demande, de se voir attribuer la carte du combattant et/ou le titre de reconnaissance de la Nation. La liste des territoires concernés, complétée des périodes considérées, figure à titre indicatif dans le tableau ci-dessous. 60

67 L attribution de la carte et/ou du titre permet ensuite au militaire, s il le désire, d accéder au régime de retraite du combattant dont les conditions financières sont appréciables. Liste indicative des services ouvrant droit au bénéfice des dispositions de l article L.253 ter du code des pensions militaires d invalidité et des victimes de la guerre. (Situation au 01/01/2001) Messages échangés avec l AACS, après les événements du 11/09/2001 Le Général Jean-Paul PICCO, Président d Honneur de l ANATC a fait parvenir un message de sympathie à l AACS, association US avec laquelle nous sommes liés, qui doit les assurer de notre compassion et de notre solidarité dans les moments difficiles que traversent les ETATS-UNIS-d Amérique depuis les attentats du 11 septembre dernier. Vous trouverez ci-après, le contenu de ce message : 61

68 «Cher Président et Chers amis de l AACS, C est avec une grande émotion que nous avons suivi en France et à l Association Nationale Air des Télécommunications et du Contrôle (ANATC) les tragiques événements qui viennent de frapper votre Cher pays. Nous avons immédiatement éprouvé une immense douleur et nous nous sommes sentis en communion avec le peuple des États-Unis d Amérique si durement affecté. Nous avons également pensé à vous et à vos proches, parents ou amis qui, de près ou de loin, sont touchés par ces monstrueux actes terroristes. Avec vous, nous partageons aujourd hui cette tragique épreuve ; nous vous assurons tous de notre profonde compassion et nous vous présentons nos plus sincères et amicales condoléances. Soyez certains, que plus que jamais, nous donnons un sens au mot «solidarité». Vous avez toujours été à nos côtés dans les moments difficiles du passé, aussi comme viennent de vous le confirmer nos dirigeants, c est aussi avec vous que nous lutterons de toutes nos forces pour identifier et ensuite anéantir ce nouvel et odieux ennemi caché du genre humain. L amitié qui nous lie, et que le Colonel BREWER et moi-même avons soulignée par une rencontre si sympathique en octobre 2000, fait que nous sommes encore plus que d autres affectés par le drame du 11 septembre. Nos pensées vont vers vous tous avec, au bout du compte, la certitude que votre grand pays et ses alliés sortiront victorieux et grandis de cette si douloureuse épreuve. Très sincèrement vôtres. Général de division aérienne (2s) Jean-Paul PICCO, Président d Honneur de l ANATC.» Ci-dessous, la réponse reçue par retour du Président de l AACS qui a manifestement apprécié le message que lui a adressé le Général Jean-Paul PICCO au nom de tous les membres de l ANATC : «Sir : While I do not read French, I have received from Colonel BREWER your earlier messages concerning the tragic events of this past Tuesday. We ex-military personnel fully understand what has happened and place our trust in all civilized governments to take the appropriate action to wipe out those who caused it. Your words to our members will be passed on at our 25th Annual Reunion next week in Knoxville, Tennessee and will also be included in our November 2001 newsletter. With sincere thanks, RICHARD P. «Hank» Sauer, Executive Director AACS Alumni Association» Vous pouvez suivre les activités de l AACS sur leur site : Promotions, Nominations, Prises de fonctions. Nous avons le plaisir d informer nos lecteurs des événements relatés ci-dessous, en fonction des renseignements parvenus au siège de l ANATC, à la date du 06/12/01. Le COL Michel BEAUGNON a été promu GBA le 1er mars 2001 et nommé Commandant en second du CASSIC, en remplacement du GBA TRYER ( adhérent ANATC ), nommé Directeur Central du Matériel de l Armée de l Air et promu GDA. Le COL Georges HOUZE a été promu GBA le 1er septembre 2001 et nommé Général-adjoint au Commandant du CASSIC, en remplacement du GBA BEAUCHET (adhérent ANATC ), admis en 2 ème section. Le COL Jean DEMOREST, adjoint-air de la division TSIC de l EMA ( adhérent ANATC ) a été promu GBA le 27 octobre 2001 et admis en 2 ème section. Décorations René BOUVRY et Roger GOUBERN ont été décorés de la croix d Officier de l Ordre National du Mérite, le 06 décembre 2001, à la Cité de l Air. 62

69 Liste des adhérents en activité dans le secteur civil Noms et prénoms N de téléphon e Entrepris e Adresse de l entrepris e AUZEPY Christia n THOR 11, rue CHANEZ PARIS CEDEX BORIE BOST Jean-Luc P.A.O. ASSISTANCE 41, rue Paul et Camill e THOMOUX 9 NEUILLY SUR MARNE Pierre-Richar d S ECURITA S 02bis, rue L. ARMAND PARIS CEDEX 15 CHAMPARNAUD COMMEAU DONADEY FAUBLADIER Jean-Philipp e EXPERTE L Patrick SAGEM Georges SEEE-AM Jean-Pierr e BERTIN SA 06, impass e BONNE NOUVELLE PARIS CEDEX 10 11, rue WATT - BP PARIS CEDEX 13 11, rue Paul BERT MALAKOFF 59, rue Pierre CURIE Z. I. Les Gâtine s PLAISIR CEDEx HAITSE Henri AMP-C3C 8, avenue de L ATLANTIQUE Z.A. de Courtabœuf - BP LES ULIS CEDEX A MORACCHINI Miche l SEEE-AM 11, rue Paul BERT MALAKOFF MORINO-ROS Laurent MORIZOT Fernand SEEE-AM Eaux de Marseill e 11, rue Paul BERT MALAKOFF NEGRERIE PAQUERON Jacques SEEE-AM Gérard SIDEF PARAISO DANIEL ASSISTEC ( g roupe EURISTT) 11, rue PaulBERT MALAKOFF 20, rue Gustave EIFFEL RAMBOUILLET 55, rue de CHÂTEAUDUN PARIS PINAT Gérard AMP-C3C 8, avenue de L ATLANTIQUE Z.A. de Courtabœuf - BP LES ULIS CEDEX A Liste des délégués de Base Base / Organisme Grade NOM - Prénom AIX-EN-PROVENCE Général de Brigade Aérienne KERLANN Pierre AMBÉRIEU Major GENIN Roland AVORD Capitaine MORACCHINI Michel BORDEAUX Commandant LUCAS Marcellin 63

70 BRÉTIGNY Commandant BISNER René CAMBRAI Colonel RISS Robert CINQ-MARS-LA-PILE Adjudant-Chef PENNAMEN Alfred COGNAC, ROCHEFORT Commandant CADET Gérard DIRCAM Colonel LABIT Jean-Paul DOULLENS Sergent-Chef DEBUSSY Jean EM-CASSIC Lieutenant-Colonel LE MAOU Claude LYON-MONT-VERDIN Colonel VOURC H Hervé METZ Major DAILLOUX Alain MONTBONNOT Colonel THENY André MONT-DE-MARSAN Capitaine MAULÉON Cyrille ORLÉANS Adjudant-Chef TRIQUENAUX Alain Reims Commandant BERGER René SAINT-DENIS-DE-LA-REUNION Lieutenant-Colonel HERRY Joseph SAINTES Lieutenant-Colonel FOURNEL Robert SALON-DE-PROVENCE Sous-Lieutenant MORIZOT Fernand TAVERNY Lieutenant DUVIVIER Pierre TOULOUSE Capitaine LECLERC Jean-Claude TOURS Sergent OPRON Michel VILLACOUBLAY Lieutenant-Colonel ALLOT Michel Dernière minute Juste avant de mettre sous presse, un de nos adhérents, Mr Daniel PARAISO, nous prie d insérer dans le bulletin l article suivant, ce que nous faisons bien volontiers : La Société ASSISTEC, du groupe EURISTT, le numéro quatre du travail temporaire en France, recherche toute l année des techniciens spécialisés pour les besoins de l industrie. Responsable du recrutement pour une agence de PARIS, spécialisée dans l aéronautique je réserverai, bien entendu, le meilleur accueil à tous les anciens militaires des armées qui se réclameront de l ANATC. Adresse : ASSISTEC groupe EURISTT A l attention de Daniel PARAISO 55, rue de Châteaudun PARIS Tél : d_paraiso@hotmail.com Nous ne doutons pas que cet article retiendra l attention de beaucoup de nos lecteurs. Merci Mr PARAISO 64

71 Hommage au Colonel PERNIN Le 28 avril dernier, le Colonel PERNIN s est éteint, et la cérémonie, au crématorium du Père LACHAISE s est déroulée dans la plus stricte intimité, selon la volonté du défunt. Cependant, outre la famille, nos amis BARRE, RENAUD et son épouse, qui étaient très proches du Colonel et de Madame PERNIN, ont assisté à la cérémonie. Durant le moment de recueillement, notre ami RENAUD a su marquer ce douloureux moment par les paroles suivantes : «C est à ISTRES, fin juillet 1940, que j ai fait la connaissance du Colonel PERNIN. Il organisait des conférences sur un matériel nouveau : l oscillographe. Dans son bureau, il nous parlait avec enthousiasme de cet appareil merveilleux, conscient déjà de sa très grande utilité à venir. Je le retrouve à AUXERRE en 1946, où il remplissait les hautes fonctions de Directeur de l Instruction. Ses qualités professionnelles, sa grande culture, son caractère égal, son style, son rayonnement et son dévouement sont reconnus de tous. Excellent pédagogue, c est l âme et le moteur de l école. Il était pour tous les élèves, avec sa pipe légendaire : «le bon papa PERNIN» Il a su faire travailler des jeunes de 18 à 25 ans, dans des conditions matérielles difficiles ; pour certains, il savait redonner la confiance. Des générations d élèves se sont succédées et ont fait la force des Transmissions de l Armée de l Air et de l industrie civile, qui manquait à cette époque d après-guerre de techniciens qualifiés. Par ailleurs, il s attachait à la formation des futurs officiers de l Armée de l Air, par des cours dispensés généreusement, en dehors des horaires de l école. Grâce à l Amicale qu il a créée en 1965, beaucoup d anciens élèves et instructeurs, qui gardent un souvenir impérissable de leur passage à l école, se retrouvent annuellement à MONETEAU. Leur représentant, notre ami Waltaire BEAUNEZ, à fait parvenir à Madame PERNIN la lettre suivante : Qu il me soit permis, au nom de tous les anciens de la BASE ÉCOLE D AUXERRE, instructeurs, élèves, administratifs et au mien, de vous exprimer toutes nos sincères condoléances, pour le malheur qui vient de vous frapper, vous et votre famille. Inutile de vous dire, Madame PERNIN, que la personnalité du Colonel restera longtemps gravée dans nos mémoires et que sa disparition nous cause à tous un profond chagrin. En effet, l Ecole d AUXERRE s articulait autour du Colonel, prestigieux Directeur de l Instruction et qui a été pour nous un exemple de dévouement, de foi et d enthousiasme, dont il ne s est jamais départi, tant dans le domaine technique que dans celui de l éducation et de la culture générale. Nous lui devons beaucoup, pour le suivi de notre carrière, qu elle soit militaire ou civile. Aussi, mes camarades et moi, nous vous prions de trouver ici, chère Madame PERNIN, l expression très sincère de nos sentiments attristés.

PROJET INTER LA TESTE 2016

PROJET INTER LA TESTE 2016 PROJET INTER LA TESTE 2016 Présentation du GWCF Aquitaine Affiliés à la Fédération des GoldWing Club de France qui regroupe 1500 possesseurs de motos GoldWing, notre Club comprend des hommes et des femmes

Plus en détail

Association Nationale des Retraités de La Poste, de France Télécom et de leurs filiales

Association Nationale des Retraités de La Poste, de France Télécom et de leurs filiales Association Nationale des Retraités de La Poste, de France Télécom et de leurs filiales Groupe MEUSE Compte rendu de l Assemblée Générale Groupe Meuse du 19 mars 2015 L ANR Meuse organise son Assemblée

Plus en détail

Identification : ERDF-NOI-RAC-02E Version : V.3.0 Nombre de pages :14

Identification : ERDF-NOI-RAC-02E Version : V.3.0 Nombre de pages :14 3. ACCES RACCORDEMENT D Identification : -NOI-RAC-02E Version : V.3.0 Nombre de pages :14 Version Date Nature de la modification Annule et remplace V.1.0 17/10/2013 Version initiale -NOI-RAC-02E V.2.7

Plus en détail

STATUTS Association Cantonale d Animation de la Combe de Savoie. Titre 1 : Constitution, objet, siège social, durée

STATUTS Association Cantonale d Animation de la Combe de Savoie. Titre 1 : Constitution, objet, siège social, durée STATUTS Association Cantonale d Animation de la Combe de Savoie Titre 1 : Constitution, objet, siège social, durée Article 1 : Constitution et dénomination Il est fondé entre les adhérents aux présents

Plus en détail

COMPTE RENDU DE REUNION DU CONSEIL D ADMINISTRATION

COMPTE RENDU DE REUNION DU CONSEIL D ADMINISTRATION COMPTE RENDU DE REUNION DU CONSEIL D ADMINISTRATION Vendredi 8 octobre 2010 de 14h à 17h Salle de réunion Château MORARD Les Arcs Ordre du jour : - Point sur le dossier. - Préparation de la concertation

Plus en détail

STATUTS DE CONTACT PARIS ILE-DE-FRANCE

STATUTS DE CONTACT PARIS ILE-DE-FRANCE STATUTS DE CONTACT PARIS ILE-DE-FRANCE Chapitre 1 - BUT ET COMPOSITION DE L ASSOCIATION Article 1 Il est fondé entre les adhérent-e-s aux présents statuts une association régie par la loi du 1 er juillet

Plus en détail

Poulallion Francis (Président) Soriano Jean (secrétaire) Ghilliaza jean-claude (trésorier)

Poulallion Francis (Président) Soriano Jean (secrétaire) Ghilliaza jean-claude (trésorier) AMICALE DES ANCIENS ELEVES DE DELLYS SECTION AIX- MARSEILLE Aix en Provence le 05 12 2014 Poulallion Francis (Président) Soriano Jean (secrétaire) Ghilliaza jean-claude (trésorier) Chers Amis Le bureau

Plus en détail

STATUTS DE L ASSOCIATION DES FAMILLES DE CHARENTON-LE-PONT ***********

STATUTS DE L ASSOCIATION DES FAMILLES DE CHARENTON-LE-PONT *********** STATUTS DE L ASSOCIATION DES FAMILLES DE CHARENTON-LE-PONT *********** ARTICLE 1 : CONSTITUTION, APPELLATION, DUREE. Il est constitué une association régie par la loi du 1 er juillet 1901 et le décret

Plus en détail

Réseau CAI Bpifrance L EQUIPE DES CHARGES D AFFAIRES INTERNATIONAUX UBIFRANCE

Réseau CAI Bpifrance L EQUIPE DES CHARGES D AFFAIRES INTERNATIONAUX UBIFRANCE L EQUIPE DES CHARGES D AFFAIRES INTERNATIONAUX UBIFRANCE [Mise à jour : 10 mai 2014] 1 L équipe Siège UBIFRANCE Paris Michel Bauza Chef de Département UBIFRANCE siège, Paris Téléphone fixe 01 40 73 35

Plus en détail

Proposition de modification des STATUTS de TOULOUSE BUSINESS SCHOOL ALUMNI

Proposition de modification des STATUTS de TOULOUSE BUSINESS SCHOOL ALUMNI Proposition de modification des STATUTS de TOULOUSE BUSINESS SCHOOL ALUMNI Les modifications, retraits ou ajouts, sont surlignés en bleu dans les articles ci-dessous. ARTICLE 1 : Dénomination Il est constitué

Plus en détail

LES AMIS DE CIRCUL LIVRE Association régie par la loi du 1 er juillet 1901 Siège social : 16 rue Dagorno 75012 Paris STATUTS

LES AMIS DE CIRCUL LIVRE Association régie par la loi du 1 er juillet 1901 Siège social : 16 rue Dagorno 75012 Paris STATUTS LES AMIS DE CIRCUL LIVRE Association régie par la loi du 1 er juillet 1901 Siège social : 16 rue Dagorno 75012 Paris STATUTS Article 1 Constitution Il est constitué entre les adhérents aux présents statuts

Plus en détail

ASSOCIATION NATIONALE DES SOUS-OFFICIERS DE RESERVE DE L ARMÉE DE L AIR

ASSOCIATION NATIONALE DES SOUS-OFFICIERS DE RESERVE DE L ARMÉE DE L AIR STATUTS DE L ANSORAA PLAN CHAPITRE I BUTS SIEGE DUREE MEMBRES SECTION 1 CONSTITUTION DENOMINATION PRINCIPES SECTION 2 BUTS SECTION 3 SIEGE SECTION 4 DUREE SECTION 5 MEMBRES A) Les membres actifs B) Les

Plus en détail

Protocole concernant l organisation des élections des délégués territoriaux au sein d Harmonie Mutuelle prévues au cours du 1er trimestre 2013

Protocole concernant l organisation des élections des délégués territoriaux au sein d Harmonie Mutuelle prévues au cours du 1er trimestre 2013 Protocole concernant l organisation des élections des délégués territoriaux au sein d Harmonie Mutuelle prévues au cours du 1er trimestre 2013 Harmonie Mutuelle, mutuelle soumise aux dispositions du livre

Plus en détail

Article 4 - MEMBRES. Article 5 - CONDITIONS D ADHÉSION & COTISATION. Article 5 - DÉMISSION / RADIATION

Article 4 - MEMBRES. Article 5 - CONDITIONS D ADHÉSION & COTISATION. Article 5 - DÉMISSION / RADIATION Démarche Précoce d Insertion socioprofessionnelle Direction nationale - 14, rue Colbert - 56100 Lorient Tél. 0297 350828 Fax. 0297350338 direction@cometefrance.com www.cometefrance.com STATUTS DE L ASSOCIATION

Plus en détail

ADRESSES PHYSIQUES DES BUREAUX MARINE CENTRES D INFORMATION ET DE RECRUTEMENT DES FORCES ARMEES (CIRFA)

ADRESSES PHYSIQUES DES BUREAUX MARINE CENTRES D INFORMATION ET DE RECRUTEMENT DES FORCES ARMEES (CIRFA) MAJ 05/11/14 ADRESSES PHYSIQUES DES BUREAUX MARINE CENTRES D INFORMATION ET DE RECRUTEMENT DES FORCES ARMEES (CIRFA) AU CIRFA AJACCIO 18 avenue Colonel Colonna d Ornano 20000 AJACCIO Tel : 04.20.00.70.86

Plus en détail

STATUTS TYPE D UDCCAS. Union départementale des Centres Communaux et Intercommunaux d Action Sociale (UDCCAS)

STATUTS TYPE D UDCCAS. Union départementale des Centres Communaux et Intercommunaux d Action Sociale (UDCCAS) STATUTS TYPE D UDCCAS Union départementale des Centres Communaux et Intercommunaux d Action Sociale (UDCCAS) PREAMBULE Les statuts de l UNCCAS prévoient en leur article 5 la possibilité de constituer des

Plus en détail

STATUTS DE l ASSOCIATION SPORTIVE ANTONY VOLLEY

STATUTS DE l ASSOCIATION SPORTIVE ANTONY VOLLEY STATUTS DE l ASSOCIATION SPORTIVE ANTONY VOLLEY Article 1 : Constitution et siège social Il est fondé, le 12 mai 1998, entre les adhérents aux présents statuts une association régie par la loi du 1er juillet

Plus en détail

Donnons du sens à votre RENTREE!

Donnons du sens à votre RENTREE! Newsletter N 15 Septembre 2014 Biarritz Bordeaux Saint Sébastien Bilbao Bardenas Donnons du sens à votre RENTREE! L Eté a laissé son empreinte dans votre mémoire Revivez les lieux, les parfums, les saveurs

Plus en détail

LA RESPONSABILITE FISCALE ET PENALE DU DIRIGEANT D ENTREPRISE

LA RESPONSABILITE FISCALE ET PENALE DU DIRIGEANT D ENTREPRISE Equipe de droit public COLLOQUE LA RESPONSABILITE FISCALE ET PENALE DU DIRIGEANT D ENTREPRISE CENTRE D ETUDES ET DE RECHERCHES EN FINANCES PUBLIQUES ET FISCALITE CENTRE DE DROIT PENAL 31 octobre 2008 Auditorium

Plus en détail

Procès-verbal de l Assemblée Générale Extraordinaire du 4 février 2012

Procès-verbal de l Assemblée Générale Extraordinaire du 4 février 2012 Procès-verbal de l Assemblée Générale Extraordinaire du 4 février 2012 Le 4 février 2012, à l Isle-Adam (95290), Maison de l Amitié, 44, avenue de Paris, les membres de l association «Initiatives et Actions

Plus en détail

Association déclarée régie par la Loi de 1901. Siège Social : 48, Boulevard Jourdan -75014 PARIS S T A T U T S TITRE I : DISPOSITIONS GENERALES

Association déclarée régie par la Loi de 1901. Siège Social : 48, Boulevard Jourdan -75014 PARIS S T A T U T S TITRE I : DISPOSITIONS GENERALES C.E.P.R.E.M.A.P. Décembre 2004 CENTRE POUR LA RECHERCHE ECONOMIQUE ET SES APPLICATIONS C.E.P.R.E.M.A.P. Association déclarée régie par la Loi de 1901 Siège Social : 48, Boulevard Jourdan -75014 PARIS S

Plus en détail

STATUTS ASSOCIATION LOI 1901

STATUTS ASSOCIATION LOI 1901 STATUTS ASSOCIATION LOI 1901 TITRE I CONSTITUTION OBJET SIEGE SOCIAL DUREE Article 1 : CONSTITUTION ET DENOMINATION Il est fondé entre les adhérents aux présents statuts, une association régie par la loi

Plus en détail

STATUTS DU CENTRE DE RENSEIGNEMENT ET D INFORMATION BUREAU D INFORMATION JEUNESSE TITRE I : OBJET ET BUT DE L ASSOCIATION

STATUTS DU CENTRE DE RENSEIGNEMENT ET D INFORMATION BUREAU D INFORMATION JEUNESSE TITRE I : OBJET ET BUT DE L ASSOCIATION STATUTS DU CENTRE DE RENSEIGNEMENT ET D INFORMATION BUREAU D INFORMATION JEUNESSE ( CRI BIJ ) TITRE I : OBJET ET BUT DE L ASSOCIATION Article 1 : Il est formé à Metz, entre les personnes physiques et collectives

Plus en détail

Statuts de SNL Paris

Statuts de SNL Paris Statuts de SNL Paris ( dernière mise à jour consécutivement à l Assemblée Générale du 12 juin 2005 ) Préambule En 1988, des personnes décident d agir ensemble afin «d ouvrir l accès au logement à des personnes

Plus en détail

BULLETIN OFFICIEL DES ARMEES. Edition Chronologique n 24 du 31 mai 2013. PARTIE PERMANENTE Administration Centrale. Texte n 3

BULLETIN OFFICIEL DES ARMEES. Edition Chronologique n 24 du 31 mai 2013. PARTIE PERMANENTE Administration Centrale. Texte n 3 BULLETIN OFFICIEL DES ARMEES Edition Chronologique n 24 du 31 mai 2013 PARTIE PERMANENTE Administration Centrale Texte n 3 CIRCULAIRE N 6200/DEF/CAB/SDBC/DECO/B relative x conditions de proposition pour

Plus en détail

Syndicat de copropriétaires

Syndicat de copropriétaires Syndicat de copropriétaires Parcelle 1031 du plan cadastrale de Barjols (en vert) PIÈCES ANNEXES : Consultables et téléchargeables sur le site web dédié à la copropriété http://www.barjols1031.com Soit

Plus en détail

APRHQ Rapport annuel de la présidence Année 2010-2011 Montréal, Québec 19 octobre 2011

APRHQ Rapport annuel de la présidence Année 2010-2011 Montréal, Québec 19 octobre 2011 APRHQ Rapport annuel de la présidence Année 2010-2011 Montréal, Québec 19 octobre 2011 C est avec plaisir que je vous présente le rapport d activités de l APRHQ pour l année qui s est terminée le 31 août

Plus en détail

Statuts : Etoile Saint Amandoise.

Statuts : Etoile Saint Amandoise. Statuts : Etoile Saint Amandoise. Sommaire : Présentation But et composition Affiliation Ressources Administration et fonctionnement o Comité de direction o Le bureau o Assemblée générale Ordinaire o Assemblée

Plus en détail

ASSOCIATION DES USAGERS DES BANQUES ET ETABLISSEMENTS FINANCIERS DE COTE D'IVOIRE (A.U.B.E.F C.I)

ASSOCIATION DES USAGERS DES BANQUES ET ETABLISSEMENTS FINANCIERS DE COTE D'IVOIRE (A.U.B.E.F C.I) ASSOCIATION DES USAGERS DES BANQUES ET ETABLISSEMENTS FINANCIERS DE COTE D'IVOIRE (A.U.B.E.F C.I) ASSOCIATION POUR LA PROTECTION DES INTERETS ET LA DEFENSE DES DROITS DES USAGERS DES BANQUES ET ETABLISSEMENTS

Plus en détail

STATUTS DE L ASSOCIATION ENFANTAISIES

STATUTS DE L ASSOCIATION ENFANTAISIES STATUTS DE L ASSOCIATION ENFANTAISIES Article 1er - Constitution et dénomination Il est fondé entre les adhérents aux présents statuts une association régie par la loi du 1er juillet 1901 et le décret

Plus en détail

NEPALE NORD ESSONNE PALLIATIF

NEPALE NORD ESSONNE PALLIATIF NEPALE NORD ESSONNE PALLIATIF ASSOCIATION LOI 1901 STATUTS Statuts mis à jour le 28 Mars 2012 TITRE I CONSTITUTION OBJET SIEGE DUREE PREAMBULE Le 2 juillet 2002 à Arpajon, il a été établi les statuts initiaux

Plus en détail

Syndicat National de la Banque et du crédit

Syndicat National de la Banque et du crédit William SARRAUTE Retraité SOCIETE GENERALE Président du bureau de l Union des Retraités Membre Bureau SNB NATIONAL Président FONGECIF AQUITAINE Membre Bureau et CA FPSPP (Fonds Paritaire Sécurisation Parcours

Plus en détail

ROT AR Y CLUB DE BLAG N AC

ROT AR Y CLUB DE BLAG N AC ROT AR Y CLUB DE BLAG N AC A S S E M B L É E G É N É R A L E D U 3 D É C E M B R E 2 0 1 2 Siège : Restaurant «Le Deauville» - 1, Rue du Bac- 31700 BLAGNAC Téléphone : 05 61 71 48 76 Présidente 2012-2013

Plus en détail

Les producteurs des végétaux d'ornement

Les producteurs des végétaux d'ornement 67 è Congrès de la Fédération Nationale Les producteurs des végétaux d'ornement 23/24 juin 2011 Le VÉGÉT L en CAPIT LE Dossier congressiste en Île de France, à Paris à l'espace du Centenaire Paris C est

Plus en détail

STATUTS I- L ASSOCIATION : Article 1 er. Article 2. Article 3. Association loi 1901

STATUTS I- L ASSOCIATION : Article 1 er. Article 2. Article 3. Association loi 1901 Association loi 1901 STATUTS I- L ASSOCIATION : Article 1 er Il est formé entre les adhérents aux présents statuts, une association, régie par la loi du 01/07/1901 et le décret du 16/08/1901 sous la dénomination

Plus en détail

REGLEMENT INTERIEUR Approuvé par l Assemblée Générale du 16 avril 2013

REGLEMENT INTERIEUR Approuvé par l Assemblée Générale du 16 avril 2013 Mutuelle d Entreprises Schneider Electric SIREN n 390 820 058, Mutuelle soumise aux dispositions du livre II du Code de la Mutualité. REGLEMENT INTERIEUR Approuvé par l Assemblée Générale du 16 avril 2013

Plus en détail

PREFECTURE DE LA ZONE DE DEFENSE SUD

PREFECTURE DE LA ZONE DE DEFENSE SUD PREFECTURE DE LA ZONE DE DEFENSE SUD Direction du Personnel et des Relations Sociales Bureau du recrutement REF. ARR 10/ 06 SGAP/DPRS/BR Arrêté portant organisation d un concours sur titres pour le recrutement

Plus en détail

Mesdames et Messieurs,

Mesdames et Messieurs, Mesdames et Messieurs, Afin de rendre votre séjour à plus agréable et convivial, nous organisons pour vous un weekend découverte de la Vienne. En collaboration avec l Office de Tourisme, nous avons sélectionné

Plus en détail

PROCES-VERBAL DE L ASSEMBLEE ORDINAIRE

PROCES-VERBAL DE L ASSEMBLEE ORDINAIRE PROCES-VERBAL DE L ASSEMBLEE ORDINAIRE Les membres de la chorale «Les gars de Roize» se sont réunis en Assemblée Ordinaire le 24/09/2009 : Local de l Aumônerie Rue de Nardan 38340 VOREPPE sur convocation

Plus en détail

= Assemblée Générale du 27 Avril 2014, à Nancy = =======================

= Assemblée Générale du 27 Avril 2014, à Nancy = ======================= = Assemblée Générale du 27 Avril 2014, à Nancy = ======================= 09h45 : Ouverture de l Assemblée Générale, par Madame la Présidente Marie Lise ROCHOY. Elle souhaite la bienvenue à toute les personnes

Plus en détail

STATUTS GRAND PARIS SEINE OUEST ENERGIE, AGENCE LOCALE DE L ENERGIE

STATUTS GRAND PARIS SEINE OUEST ENERGIE, AGENCE LOCALE DE L ENERGIE STATUTS GRAND PARIS SEINE OUEST ENERGIE, AGENCE LOCALE DE L ENERGIE Article 1 - Constitution La présente association est une association régie par la loi du 1 er juillet 1901 et le décret du 16 août 1901.

Plus en détail

RECUEIL DES ACTES ADMINISTRATIFS

RECUEIL DES ACTES ADMINISTRATIFS RECUEIL DES ACTES ADMINISTRATIFS DU SERVICE DEPARTEMENTAL D INCENDIE ET DE SECOURS D EURE ET LOIR (Article R 1424-17 du code général des collectivités territoriales) N 2007-16 ANNEE 2007 Edition du 21

Plus en détail

T'N DANSE. association déclarée par application de la loi du 1 er juillet 1901 et du décret du 16 août 1901. STATUTS

T'N DANSE. association déclarée par application de la loi du 1 er juillet 1901 et du décret du 16 août 1901. STATUTS T'N DANSE association déclarée par application de la loi du 1 er juillet 1901 et du décret du 16 août 1901. STATUTS ARTICLE PREMIER - DENOMINATION Il est fondé entre les adhérents aux présents statuts

Plus en détail

ASSOCIATION DE FINANCEMENT DU PARTI NOUS CITOYENS STATUTS

ASSOCIATION DE FINANCEMENT DU PARTI NOUS CITOYENS STATUTS ASSOCIATION DE FINANCEMENT DU PARTI NOUS CITOYENS STATUTS Article 1er : Dénomination Il est fondé entre les adhérents aux présents statuts une association régie par la loi du 1er juillet 1901 et le décret

Plus en détail

SOIRÉE ABONNÉS «GRAND SUPPORTER» RÉSULTATS

SOIRÉE ABONNÉS «GRAND SUPPORTER» RÉSULTATS SOIRÉE ABONNÉS «GRAND SUPPORTER» RÉSULTATS Lors de la rencontre CB/ORLEANS du mardi 04 février 2014, Cholet Basket a organisé un grand tirage au sort pour récompenser ses Abonnés "Grand Supporter". Une

Plus en détail

Règlement intérieur Ville inventive Association loi 1901

Règlement intérieur Ville inventive Association loi 1901 Règlement intérieur Ville inventive Association loi 1901 Modifié et voté en CA le 21/11/2013 Article 1er : Entrée en vigueur et modification du règlement intérieur Le présent règlement intérieur entrera

Plus en détail

C est ainsi que tout a commencé!

C est ainsi que tout a commencé! Nous sommes un jeudi du mois de Juin 2007, je travaille comme tous les soirs au Bar 1515 de l hôtel Marignan à Paris. Mon ami Michele, dirigeant de Roberta traiteur, passe déguster un cocktail et me demande

Plus en détail

SOMMAIRE. Préambule. I. Les statuts : Chapitre I: De la dénomination. Article 1 : Création et dénomination Chapitre II:De l adresse

SOMMAIRE. Préambule. I. Les statuts : Chapitre I: De la dénomination. Article 1 : Création et dénomination Chapitre II:De l adresse SOMMAIRE Préambule I. Les statuts : Chapitre I: De la dénomination II. Article 1 : Création et dénomination Chapitre II:De l adresse Article 2 : Le siége social Chapitre III: De l objet de l Association

Plus en détail

PROJET STATUTS DE L ASSOCIATION NOGENT DEMOCRATIE mouvement indépendant

PROJET STATUTS DE L ASSOCIATION NOGENT DEMOCRATIE mouvement indépendant PROJET STATUTS DE L ASSOCIATION NOGENT DEMOCRATIE mouvement indépendant ART. 1er : DENOMINATION Il est fondé entre les adhérents aux présents statuts une Association régie par la loi du 1er Juillet 1901

Plus en détail

Bien-être, découverte, répit : à chacun ses vacances

Bien-être, découverte, répit : à chacun ses vacances vous guider Exploitants Entreprises Particuliers Partenaires Bien-être, découverte, répit : à chacun ses vacances n Des séjours pour les seniors www.msa.fr Découvrir de nouveaux horizons, faire de nouvelles

Plus en détail

Bordeaux Palais de la Bourse 17 Place de la Bourse 33076 Bordeaux Cedex. www.bordeauxpalaisbourse.com palaisbourse@bordeauxpalaisbourse.

Bordeaux Palais de la Bourse 17 Place de la Bourse 33076 Bordeaux Cedex. www.bordeauxpalaisbourse.com palaisbourse@bordeauxpalaisbourse. Bordeaux Palais de la Bourse 17 Place de la Bourse 33076 Bordeaux Cedex www.bordeauxpalaisbourse.com palaisbourse@bordeauxpalaisbourse.com Rejoignez nous sur Facebook et Twitter : www.facebook.com/espacecongres

Plus en détail

La vie de cour au château de Versailles avant la Révolution Française (1789)

La vie de cour au château de Versailles avant la Révolution Française (1789) La vie de cour au château de Versailles avant la Révolution Française (1789) Avant la Révolution*, la France est une monarchie avec à sa tête un monarque, le Roi de France. Lorsque Louis XIII décède en

Plus en détail

Le passé composé. J ai trouvé 100 F dans la rue. Il est parti à 5 h 00.

Le passé composé. J ai trouvé 100 F dans la rue. Il est parti à 5 h 00. Le passé composé J ai trouvé 100 F dans la rue. Il est parti à 5 h 00. Le passé composé présente des actions passées, ponctuelles, et d une durée délimitée dans le passé. Formation : avoir ou être (au

Plus en détail

ASSOCIATION DES JURISTES DU MASTER ENVIRONNEMENT DE L UNIVERSITE PARIS SUD XI - A.J.M.E. Titre 1 Constitution.

ASSOCIATION DES JURISTES DU MASTER ENVIRONNEMENT DE L UNIVERSITE PARIS SUD XI - A.J.M.E. Titre 1 Constitution. ASSOCIATION DES JURISTES DU MASTER ENVIRONNEMENT DE L UNIVERSITE PARIS SUD XI - A.J.M.E. STATUTS DE L ASSOCIATION Titre 1 Constitution. ARTICLE PREMIER : DENOMINATION Il est fondé entre les adhérents aux

Plus en détail

S T A T U T S du GOLF CLUB DE SION CHAPITRE I. Article 1. Nom

S T A T U T S du GOLF CLUB DE SION CHAPITRE I. Article 1. Nom S T A T U T S du GOLF CLUB DE SION CHAPITRE I DISPOSITIONS GENERALES Article 1 Nom Sous la désignation Golf Club de Sion (en abrégé : GCS) est constituée une association au sens des articles 60 et suivants

Plus en détail

Statuts de l Association des Anciens du Master Conseil Editorial, Paris-Sorbonne (Paris IV)

Statuts de l Association des Anciens du Master Conseil Editorial, Paris-Sorbonne (Paris IV) Statuts de l Association des Anciens du Master Conseil Editorial, Paris-Sorbonne (Paris IV) I. But et composition de l Association Article 1 : Nom Il est fondé entre les adhérents aux présents statuts

Plus en détail

ACCORD SUR LE DROIT DES INSTANCES REPRESENTATIVES DU PERSONNEL ET DES ORGANISATIONS SYNDICALES DE LA CAISSE D EPARGNE AQUITAINE POITOU-CHARENTES

ACCORD SUR LE DROIT DES INSTANCES REPRESENTATIVES DU PERSONNEL ET DES ORGANISATIONS SYNDICALES DE LA CAISSE D EPARGNE AQUITAINE POITOU-CHARENTES ACCORD SUR LE DROIT DES INSTANCES REPRESENTATIVES DU PERSONNEL ET DES ORGANISATIONS SYNDICALES DE LA CAISSE D EPARGNE AQUITAINE POITOU-CHARENTES ENTRE LES SOUSSIGNES : La Caisse d Epargne Aquitaine Poitou-Charentes,

Plus en détail

Le Passé antérieur du Canton de Sauxillanges

Le Passé antérieur du Canton de Sauxillanges Le Canton de Sauxillanges d hier & d avant hier Le Passé antérieur du Canton de Sauxillanges Statuts STATUTS Article 1 er - Dénomination Il est fondé entre les adhérents aux présents statuts une association

Plus en détail

autonome loi 1901 A. CREATION DE L ASSOCIATION Une Coopérative scolaire peut se constituer en Association autonome.

autonome loi 1901 A. CREATION DE L ASSOCIATION Une Coopérative scolaire peut se constituer en Association autonome. INFORMATIONS LEGALES ET REGLEMENTAIRES EN MATIERE DE FONCTIONNEMENT D'UNE COOPERATIVE SCOLAIRE SELON LA FORME JURIDIQUE (Circ. n 2008-095 du 23/07/2008) Association : ce que dit la loi 1901 La Constitution

Plus en détail

STATUT DE LA MUTUELLE NATIONALE DE L ENSEIGNEMENT DE TUNISIE

STATUT DE LA MUTUELLE NATIONALE DE L ENSEIGNEMENT DE TUNISIE STATUT DE LA MUTUELLE NATIONALE DE L ENSEIGNEMENT DE TUNISIE STATUT www.mnetpourtous.com Page 1/16 STATUT www.mnetpourtous.com Page 2/16 ART 1 (Disposition Obligatoire ) STATUTS DE LA MUTUELLE NATIONALE

Plus en détail

VILLE D'APT EXTRAIT DU REGISTRE DES DELIBERATIONS DU CONSEIL MUNICIPAL --------------------------

VILLE D'APT EXTRAIT DU REGISTRE DES DELIBERATIONS DU CONSEIL MUNICIPAL -------------------------- VILLE D'APT REPUBLIQUE FRANÇAISE EXTRAIT DU REGISTRE DES DELIBERATIONS DU CONSEIL MUNICIPAL -------------------------- PP/MG ( V A U C L U S E ) N 001778 Service Finances - Réaménagement 5 emprunts Caisse

Plus en détail

Statuts et Règlement Intérieur de l Union des Associations Suisses de France

Statuts et Règlement Intérieur de l Union des Associations Suisses de France Statuts et Règlement Intérieur de l Union des Associations Suisses de France Article 1 er : Constitution, Dénomination I DEFINITION ET OBJET L Union des Associations Suisses de France est une Union formée

Plus en détail

Représenter un pays : la carte de France

Représenter un pays : la carte de France séquence 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 séance 1 De la photo à la carte. Je découvre Avec l aimable autorisation de la Mairie de l Ile d Arz - www.iledarz.fr Emma va passer quelques jours de vacances à Bilhervé,

Plus en détail

Framasoft c/o Locaux Motiv 10 bis rue Jangot 69007 Lyon

Framasoft c/o Locaux Motiv 10 bis rue Jangot 69007 Lyon Article 1er Dénomination Statuts de l association Framasoft TITRE 1 CONSTITUTION Il est fondé entre les adhérent-e-s aux présents statuts une association régie par la loi du 1er juillet 1901 et le décret

Plus en détail

PROCES VERBAL DE REUNION

PROCES VERBAL DE REUNION Date : Feuillet N : Rev :0 du Réunion du : Bureau Directeur Conseil d administration Présents : (voir feuille d émargement) Pourcentage de présence (présent+ pouvoir)= 88% STEPIEN Stéphane STEPIEN Eric

Plus en détail

2014 09 04 Réunion bureau Centrale Business Angels salle du 6ème étage. 01 70 74 30 70, code: 313462#.

2014 09 04 Réunion bureau Centrale Business Angels salle du 6ème étage. 01 70 74 30 70, code: 313462#. 2014 09 04 Réunion bureau Centrale Business Angels salle du 6ème étage. 01 70 74 30 70, code: 313462#. Rappel de l ODJ : Revue des actions réunion de bureau du 18/06/14, Actualité Association des Centraliens

Plus en détail

Syndicat Mixte «Le Pays de Châteaubriant» Communautés de Communes du Castelbriantais, de Derval et de Nozay

Syndicat Mixte «Le Pays de Châteaubriant» Communautés de Communes du Castelbriantais, de Derval et de Nozay Syndicat Mixte «Le Pays Châteaubriant» Communautés Communes du Castelbriantais, Derval et Nozay Compte-rendu la réunion du Comité Syndical du mardi 27 mai 2008 à la Salle du Conseil la Mairie Derval Présents

Plus en détail

Expositions. Jusqu au jeudi 15. A partir du mardi 20 Duo d Images, photographies de Christian LE SAINT

Expositions. Jusqu au jeudi 15. A partir du mardi 20 Duo d Images, photographies de Christian LE SAINT Expositions Jusqu au lundi 12, A partir de 17h La Magie de Noël SAINT-PAIR-SUR-MER, Eglise La neige, les congères et les stalactites vous plongeront dans l univers d un décor montagnard pour un Noël féérique

Plus en détail

1. La famille d accueil de Nadja est composée de combien de personnes? 2. Un membre de la famille de Mme Millet n est pas Français. Qui est-ce?

1. La famille d accueil de Nadja est composée de combien de personnes? 2. Un membre de la famille de Mme Millet n est pas Français. Qui est-ce? 1 LA FAMILLE 1.1 Lecture premier texte Nadja va passer quatre mois de la prochaine année scolaire en France. Aujourd hui, elle a reçu cette lettre de sa famille d accueil. Chère Nadja, Je m appelle Martine

Plus en détail

Assemblée Générale du 26 Avril 2015, à Ste - Menehould ==================================

Assemblée Générale du 26 Avril 2015, à Ste - Menehould ================================== Assemblée Générale du 26 Avril 2015, à Ste - Menehould ========== Voir Ordre du jour : 1) - Le Rapport Moral. 2) - Le Rapport Financier. 3) - Le Renouvellement du Bureau. 4) - Questions Diverses. ====================

Plus en détail

STATUTS DE L ASSOCIATION «NOUVEL HORIZON»

STATUTS DE L ASSOCIATION «NOUVEL HORIZON» STATUTS DE L ASSOCIATION «NOUVEL HORIZON» TITRE 1 : DEFINITION DE L ASSOCIATION Article 1 : Dénomination Il est fondé entre toutes les personnes morales ou physiques qui adhèrent aux présents statuts une

Plus en détail

Monplaisir, plus de 200 commerces pour vous faire rêver... pourquoi aller ailleurs? Eric Desbos - Président de l Espace commercial Monplaisir.

Monplaisir, plus de 200 commerces pour vous faire rêver... pourquoi aller ailleurs? Eric Desbos - Président de l Espace commercial Monplaisir. MonChéquier Mode Maison/déco Beauté/santé Ser vices/culture Alimentation/gourmets C EST LE PRINTEMPS! Pour fêter cela, l Espace Commercial Monplaisir est heureux de vous offrir son tout nouveau chéquier

Plus en détail

COMPTE RENDU AssemblÉe générale ordinaire. 05 octobre 2013

COMPTE RENDU AssemblÉe générale ordinaire. 05 octobre 2013 COMPTE RENDU AssemblÉe générale ordinaire 05 octobre 2013 INTRODUCTION : Une seule entrée permettant aux membres de l A.G. de suivre un itinéraire établie comme suit : (les sorties de secours diamétralement

Plus en détail

Des vacances à vivre ensemble

Des vacances à vivre ensemble Séjours enfants et ados Des vacances à vivre ensemble Colonie 6 à 12 ans Camps 13 à 17 ans Une aventure extraordinaire pour t éclater en toute liberté Dévoile ton côté sauvage! Si tu es un peu explorateur

Plus en détail

Mobilité du trait de côte et cartographie historique

Mobilité du trait de côte et cartographie historique Mobilité du trait de côte et cartographie historique 1 Frédéric POUGET Université de La Rochelle UMR 6250 LIENSS (Littoral Environnement et SociétéS) Colloque Les littoraux à l heure du changement climatique

Plus en détail

M. Jean-Yves Le Drian, Ministre de la défense. Discours pour les vingt ans du lancement du satellite Hélios IA

M. Jean-Yves Le Drian, Ministre de la défense. Discours pour les vingt ans du lancement du satellite Hélios IA MINISTÈRE DE LA DÉFENSE M. Jean-Yves Le Drian, Ministre de la défense Discours pour les vingt ans du lancement du satellite Hélios IA A Toulouse, le 9 juillet 2015 Seul le prononcé fait foi Page 1 sur

Plus en détail

DEPARTEMENT DES LANDES MAIRIE DE SOUPROSSE. COMPTE RENDU DE LA SEANCE DU CONSEIL MUNICIPAL du 25 Février 2013 à 19 H 30

DEPARTEMENT DES LANDES MAIRIE DE SOUPROSSE. COMPTE RENDU DE LA SEANCE DU CONSEIL MUNICIPAL du 25 Février 2013 à 19 H 30 DEPARTEMENT DES LANDES MAIRIE DE SOUPROSSE COMPTE RENDU DE LA SEANCE DU CONSEIL MUNICIPAL du 25 Février 2013 à 19 H 30 Convocation du 19 Février 2013 L'an deux mil treize et le vingt-cinq février à dix-neuf

Plus en détail

STATUTS DU COLLECTIF REGIONAL POUR L'ÉTUDE ET LE DEVELOPPEMENT DES INITIATIVES SOLIDAIRES CREDIS

STATUTS DU COLLECTIF REGIONAL POUR L'ÉTUDE ET LE DEVELOPPEMENT DES INITIATIVES SOLIDAIRES CREDIS MODIFICATION DES STATUTS DE CREDIS AG EXTRAORDINAIRE 18 NOVEMBRE 2014 STATUTS DU COLLECTIF REGIONAL POUR L'ÉTUDE ET LE DEVELOPPEMENT DES INITIATIVES SOLIDAIRES CREDIS Les présents statuts modifiés lors

Plus en détail

Monsieur l Adjoint délégué à la Culture et à la Tauromachie,

Monsieur l Adjoint délégué à la Culture et à la Tauromachie, Prise de Parole de Monsieur Jean-Paul FOURNIER Sénateur du Gard - Maire de Nîmes - Président de Nîmes Métropole Inauguration d une plaque dans le cadre du 450 ème anniversaire de la création de l Eglise

Plus en détail

SAINT-PETERSBOURG EN PETIT GROUPE MEILLEUR TARIF GARANTI 2015/2016

SAINT-PETERSBOURG EN PETIT GROUPE MEILLEUR TARIF GARANTI 2015/2016 SAINT-PETERSBOURG EN PETIT GROUPE MEILLEUR TARIF GARANTI 2015/2016 Vous n'aimez pas les voyages en groupe? Le voyage sur mesure vous paraît trop cher? Vous n êtes pas rassurés à l idée de voyager seul?

Plus en détail

GUIDE. Sites et établissements accessibles aux personnes à mobilité réduite et en fauteuil roulant

GUIDE. Sites et établissements accessibles aux personnes à mobilité réduite et en fauteuil roulant GUIDE Sites et établissements accessibles aux personnes à mobilité réduite et en fauteuil roulant S O M M A I R E Paris 2012 : Semaine Pré Olympique - sortie en mer du 27/04/05 des handicapés Centre Hyérois.

Plus en détail

Le guide de l apprentissage 2014-2015. Page 1

Le guide de l apprentissage 2014-2015. Page 1 Le guide de l apprentissage 2014-2015 Page 1 Bienvenue au CFA Sport et Animation Rhône-Alpes Le CFA* Sport et Animation Rhône-Alpes est, depuis 1996, l acteur régional unique de la formation par l apprentissage

Plus en détail

Pour vous aider dans la gestion de votre Association l «APPASCAM» propose : Un «Certificat à la Gestion Associative»

Pour vous aider dans la gestion de votre Association l «APPASCAM» propose : Un «Certificat à la Gestion Associative» 1 Créer votre Association, c est possible mais il est fortement conseillé de suivre un module de formation afin de mieux appréhender le tissu associatif et surtout la gestion de sa future association.

Plus en détail

Statuts de l Association Internationale de Psychiatrie de l Enfant et de l Adolescents, et des Professions Associées Constitution Amendé 2004

Statuts de l Association Internationale de Psychiatrie de l Enfant et de l Adolescents, et des Professions Associées Constitution Amendé 2004 Statuts de l Association Internationale de Psychiatrie de l Enfant et de l Adolescents, et des Professions Associées Constitution Amendé 2004 Statuts IACAPAP version française 2004 p. 1 Statuts de L Association

Plus en détail

ASSOCIATION «HABITER ENFIN!» Loi de 1901 STATUTS

ASSOCIATION «HABITER ENFIN!» Loi de 1901 STATUTS 1 ASSOCIATION «HABITER ENFIN!» Loi de 1901 STATUTS ARTICLE 1 - DENOMINATION La présente Association a pour dénomination : «Habiter Enfin!». ARTICLE 2 - SIEGE Le siège de l association est fixé au : 14

Plus en détail

Compagnie des Experts de Justice près la Cour d appel de REIMS. Assemblée Générale Cour d appel de Reims Vendredi 21 juin 2013

Compagnie des Experts de Justice près la Cour d appel de REIMS. Assemblée Générale Cour d appel de Reims Vendredi 21 juin 2013 Compagnie des Experts de Justice près la Cour d appel de REIMS Assemblée Générale Cour d appel de Reims Vendredi 21 juin 2013 Programme de la soirée 16H 30 : Rapport moral Mary-Hélène BERNARD 17H 15 :

Plus en détail

Un autre regard sur. Michel R. WALTHER. Directeur général de la Clinique de La Source 52 INSIDE

Un autre regard sur. Michel R. WALTHER. Directeur général de la Clinique de La Source 52 INSIDE 52 INSIDE Un autre regard sur Michel R. WALTHER Directeur général de la Clinique de La Source Directeur général de la Clinique de La Source, Michel R. Walther est né en 1949 au Maroc de parents suisses.

Plus en détail

REGLEMENT INTERIEUR TITRE I : DISPOSITIONS GENERALES

REGLEMENT INTERIEUR TITRE I : DISPOSITIONS GENERALES RÉPUBLIQUE DU BÉNIN COUR CONSTITUTIONNELLE REGLEMENT INTERIEUR TITRE I : DISPOSITIONS GENERALES Article 1 er : Le présent Règlement Intérieur est pris en application des dispositions de la Loi n 90-032

Plus en détail

Variante : Accompagnés de leurs parents, la mariée & le marié sont heureux de vous convier à leur mariage et vous invitent

Variante : Accompagnés de leurs parents, la mariée & le marié sont heureux de vous convier à leur mariage et vous invitent Faire-part : page 1 à 4 Quelques citations dans le thème : page 4 Cartons d invitation à la noce : page 5 Remerciements : page 6 P Les apiers Zenchantés Mariage - Propositions de textes. Faire-part : Traditionnels

Plus en détail

Réunion Brevet Professionnel CREPS Voiron, 10 Mars 2006.

Réunion Brevet Professionnel CREPS Voiron, 10 Mars 2006. Réunion Brevet Professionnel CREPS Voiron, 10 Mars 2006. Rédacteur : Franck Cadei Assistent : Jean P. Ducloy (Directeur CREPS) Jacques Charlet ( Président Ligue) Alain Poncet (SOC) Bruno Boyer (DRDJS)

Plus en détail

Remise de l Ordre National du Mérite à M. David LASFARGUE (Résidence de France 7 novembre 2014) ----------

Remise de l Ordre National du Mérite à M. David LASFARGUE (Résidence de France 7 novembre 2014) ---------- Remise de l Ordre National du Mérite à M. David LASFARGUE (Résidence de France 7 novembre 2014) ---------- Cher David Lasfargue, Mesdames, Messieurs, C est toujours un honneur et un plaisir pour un Ambassadeur

Plus en détail

ISF-INVEST. - article 1 : Constitution et Dénomination. - article 2 : Objet. - article 3 : Siège social. - article 4 : Durée de l association

ISF-INVEST. - article 1 : Constitution et Dénomination. - article 2 : Objet. - article 3 : Siège social. - article 4 : Durée de l association ISF-INVEST Club STATUTS DE L'ASSOCIATION - article 1 : Constitution et Dénomination Il est fondé entre les adhérents aux présents statuts une association régie par la loi du 1 er juillet 1901 et le décret

Plus en détail

STATUTS «ATELIER THEATRE DE L EVEIL»

STATUTS «ATELIER THEATRE DE L EVEIL» 1 STATUTS Association «ATELIER THEATRE DE L EVEIL» Logo 2 I. CONSTITUTION OBJET SIEGE SOCIAL DUREE Article 1 : Constitution et Dénomination Il est fondé entre les adhérents aux présents statuts une association

Plus en détail

Réceptions. Le Phare des Baleines. Océan Authentique. Séminaires. Vos événements au bord de l océan. Professionnel. Conférences. Réunions de travail

Réceptions. Le Phare des Baleines. Océan Authentique. Séminaires. Vos événements au bord de l océan. Professionnel. Conférences. Réunions de travail Vos événements au bord de l océan île de Ré Le Phare des Baleines Conseils Plaisir Séminaires Océan SoiréesDécouvrir Authentique Réceptions Conférences Réunions de travail Événements Professionnel Détente

Plus en détail

COLLEGE 1 Francis ANCELLE Victoria BENDELE Anita CHABIN Michèle CODRON

COLLEGE 1 Francis ANCELLE Victoria BENDELE Anita CHABIN Michèle CODRON Chers adhérents, Vous avez été informés du prochain renouvellement de vos Délégués, vous êtes donc maintenant appelés à élire les représentants de votre Collège à l Assemblée Générale. Vous trouverez ci-dessous

Plus en détail

Statuts du Collectif des Plateformes d Affiliation

Statuts du Collectif des Plateformes d Affiliation I - BUT ET COMPOSITION Art. 1 : DENOMINATION Il est fondé un syndicat régi par les présents statuts, sous la dénomination de : Collectif des Plateformes d Affiliation (CPA). Art. 2 : OBJET Ce syndicat

Plus en détail

Bienvenue à l hôtel Saint-Laurent

Bienvenue à l hôtel Saint-Laurent Bienvenue à l hôtel Saint-Laurent Plaquette Commerciale 2015 * Séminaires Hôtel Saint-Laurent 2, place Lebreton 78490 Montfort l Amaury % 01 34 57 06 66 - & 01 34 86 12 27 www.hotelsaint-laurent.com reception@hotelsaint-laurent.com

Plus en détail

SEINE Louis André, Délégué Suppléant

SEINE Louis André, Délégué Suppléant En vertu des articles L.2131-1, L.5211-2 et L.5211-3 du CGCT, le Président de la Communauté d Agglomération Grand Poitiers atteste que le présent acte a été affiché, transmis en Préfecture le. et/ou notifié

Plus en détail

COMMUNAUTE DE COMMUNES DES GRANDS LACS 7 Avenue du 11 novembre 40160 PARENTIS EN BORN. Compte rendu du 20 décembre 2002

COMMUNAUTE DE COMMUNES DES GRANDS LACS 7 Avenue du 11 novembre 40160 PARENTIS EN BORN. Compte rendu du 20 décembre 2002 COMMUNAUTE DE COMMUNES DES GRANDS LACS 7 Avenue du 11 novembre 40160 PARENTIS EN BORN Compte rendu du 20 décembre 2002 L an deux mil deux et le 20 décembre à 20h30, le Conseil de Communauté de Communes

Plus en détail

«AMICALE DES CADRES DE LA POLICE NATIONALE ET DE LA SECURITE INTERIEURE» «ACPNSI»

«AMICALE DES CADRES DE LA POLICE NATIONALE ET DE LA SECURITE INTERIEURE» «ACPNSI» «AMICALE DES CADRES DE LA POLICE NATIONALE ET DE LA SECURITE INTERIEURE» «ACPNSI» Mutuelle régie par les dispositions du Livre III du Code de la mutualité et immatriculée au registre national des mutuelles

Plus en détail