CHRONIQUE ARCHÉOLOGIQUE

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1 CHRONIQUE ARCHÉOLOGIQUE DU PAYS DE LIÈGE Publiée avec l'appui du Ministère de l'instruction Publique 52 e ANNÉE PURLICATION DE L'INSTITUT ARCHÉOLOGIQUE LIÉGEOIS 1961

2 Secrétariat de la Chronique archéologique du Pays de Liège : Musée Curtius, 13, quai de Maastricht, Liège (Belgique). Abonnement : 75 Fr. par an pour les personnes qui ne sont pas membres de l'institut archéologique liégeois.

3 52 e ANNÉE JANVIER-DÉCEMBRE 1961 CHRONIQUE ARCHÉOLOGIQUE du Pays de Liège Organe mensuel de l'institut archéologique liégeois Séance du 27 janvier 1961 Communication du Frère Mémoire Marie, sous-direcleur de l'ecole Saint-Luc. Cnossos et Mycènes. Le conférencier commente une vaste et belle collection de diapositives montrant de multiples aspects des fouilles pratiquées en Crête depuis le dernier quart du siècle dernier. Séance du 2i février 1961 Communication de M. P. Colman, assistant d l'université. Les panneaux pré-eyckiens de Walcourt. Au terme d'une excellente démonstration, le conférencier établit que cette œuvre pré-eyckienne provient sans doute de la région tournaisienne. Séance du 31 mars 1961 Communication de M. Raoul Van der Made, substitut du Procureur du Roi. Le Grand Hôpital de Huy. En raison de l'insuflisance des établissements privés de bienfaisance, la Ville de Huy crée un hôpital communal : en 1263, l'évêque de Liège approuve cette fondation qui sera administrée par les bourgeois, sous réserve de quelques droits laissés à l'évêque. Le conseil communal réglemente et tranche

4 - 2 - les cas litigieux. Une commission dite des «Onze Hommes» représentant les onze métiers, d'abord commission d'enquête, devient en 1417 l'organisme de gestion ordinaire. Le maître de l'hôpital, d'abord nommé à vie, puis pour trois ans, est recruté à partir du règne de Maximilien-Henri de Bavière selon le système de la vénalité des charges. Séance du 211 avril 1961 Communication de M. Fernand Discry, archiviste de la Ville de Huy. La clé magistrale de Couvin et le fisc liégeois. Le privilège de la clé magistrale, concédé à un nombre très restreint de villes liégeoises, réserve aux seuls détenteurs de cette clé le droit de procéder aux perquisitions domiciliaires. En 1751, la prétention de la ville de Couvin à la jouissance de ce privilège, provoque un conflit entre elle et le fisc liégeois ; à la suite de ce différend, surprenant la bonne foi du prince, la ville de Couvin obtient de celui-ci l'octroi de ce privilège, reconnaissant ainsi implicitement que jusqu'alors, elle s'en prévalait à tort. Cet octroi inconsidéré provoque un nouveau conflit entre le prince et les Etats (1752, 1753). Ce second conflit est mieux qu'un incident sans conséquence : comme j'affaire des jeux de Spa, il met en cause deux conceptions différentes de la constitution liégeoise et annonce la Révolution. Séance du -îti mai 1961 Communication de M. J. Béguin, attaché aux Musées Curtius et d'ansembourg. La verrerie-cristallerie au XIX e siècle. La collection de verres Chambon, acquise par la Ville de Liège pour le Musée du Verre, est formée de quatre cents pièces dont l'origine est bien établie. Elle peut donc servir de base à un historique de la verrerie-cristallerie en Belgique au XIX e siècle. Cette industrie, au cours de cette période, connut une expansion considérable caractérisée par la spécialisation croissante des établissements, l'adaptation des verreries à la fabrication du cristal et le maintien des usines dans les centres traditionnels du Hainaut, de Namur et de Liège. De l'angleterre, le cristal se répand sur le continent à la fin du XVIII e siècle et est fabriqué pour la première fois en Belgique à Vonêche, dans les premières années du XIX e, grâce aux efforts du Français Dartigues. Le Val-Saint-Lambert est créé en 1825 ; protégé par le roi des Pays-Bas Guillaume I,

5 - 3 - cet établissement est prospère; en 1879, il assimile les cristalleries nainuroises et atteint son apogée à la fin du siècle. Vers 1820, une manufacture royale de cristaux existe à Bruxelles et est spécialisée dans la taille du cristal brut fourni par d'autres entreprises ; elle se transforme ensuite en une cristallerie établie à Laeken. Dans le Hainaut, les cristalleries se multiplient. Vers 1850, le produit des verreries belges est évalué à de francs. Séanee du 30 juin 19G1 Communication de M. Jacques Breuer, président de l'i. A. L. Une ténébreuse affaire au Pays de Liège. En 1748, Benjamine Kaiser, fille du major commandant la place de Stevensweert, est épousée par le fils du prince régnant d'anhalt, Charles-Louis. Mais le prince d'anhalt refuse de reconnaître la validité de cette union, d'où est issue une fille. Malgré sa bonne foi, Benjamine sera en butte toute sa vie à la persécution des Anhalt et de leurs alliés. Sa fille épousera un olïicier suisse au service de la France, qui fut pendu en 1789 à la suite d'une conspiration où avait trempé le comte de Provence. Séance du 2!) septembre 1961 Communication de M. Arsène Buchet, ancien président de la S. V. A. H. A la découverte de la Bavière. Le conférencier fait un récit vivant des pérégrinations des représentants de l'institut à travers la Bavière, au cours de l'été 1961 ; cette communication est suivie de la projection d'une fort belle collection de diapositives. Séance du 27 octobre 1!)(»1 Communication de M. Georges Hansotte, conservateur des Archives de l'etat. Révolution industrielle et métallurgie liégeoise, Après avoir souligné l'importance du phénomène connu sous le nom de révolution industrielle, le conférencier tente de répondre à la question suivante : quand et comment cette révolution s'est-elle manifestée dans la métallurgie liégeoise? Après avoir retracé très rapidement l'histoire de cette industrie aux XVI e, XVII e et XVIII e siècles, il remarque que le régime français est marqué, dans le domaine du travail du fer, par diverses transformations qui annoncent un boulever-

6 sement plus profond. Celui-ci se produit entre 1815 et 1840 et se divise en deux étapes, celle des pionniers de 1815 à 1830, et celle de la consolidation de la métallurgie nouvelle, Séance du 24 novembre 1961 Communication de M. Hubert Frère, secrétaire de CI. A. L. Les monnaies des évêques de Liège à Huy et Statte. Après avoir sommairement décrit la ville de Huy vers l'an 1000, et rappelé que l'évêque de Liège y avait succédé comme seigneur au comte de Huy et à l'évêque de Cambrai, le conférencier souligne le fait que les monnaies frappées à Huy à partir de cette époque sont des monnaies épiscopales. Cependant aux époques mérovingiennes et carolingiennes d'autres monnaies avaient déjà été frappées à Huy. Les monnaies épiscopales les plus anciennes imitent des monnaies colonaises et anglo-saxonnes. A partir du règne de Théoduin, le poids et la dimension des pièces se réduisent. Les types deviennent plus originaux. C'est à Huy qu'apparaît la première monnaie importante de l'évêque de Liège, l'esterlin, imité de l'angleterre A Statte, un peu plus tard, on frappe des doubles esterlins ; enfin, à Huy encore, on émet des gros tournois. La dernière période d'activité de l'atelier se place sous le règne d'adolphe de la Marck. Le conférencier évoque alors le cas de deux pièces en particulier. Il démontre que le double esterlin attribué à Jean d'enghien doit plus probablement être restitué à Jean de Flandre. Quant au «stallofrea» de Hugues de Châlons, les constatations du numismate obligent à reconnaître que les accusations de falsifications monétaires élevées contre ce prince au sujet de cette pièce ont été ou exagérées ou mal comprises par les chroniqueurs et les historiens. Séance du 2!) décembre 1961 Communication de M. J. de Borchgrave d'aliéna, professeur d l'université. L'iconographie du Christ en majesté. Cette figuration du Christ présenté par Dieu le Père et surmonté de la colombe du Saint Esprit a été fort en honneur à l'époque romane tant en Orient qu'en Occident. Le conférencier illustre ce thème iconographique en projetant de nombreuses reproductions d'objets très divers, qu'il commente.

7 La Ferme de Qerbehaye à Jehay-Bodegnée Cette ferme est un ancien château, situé sur une colline qui marque, vers le Sud-Est, le dévallement de la plaine hesbayenne vers la Meuse, et vers le Nord-Ouest, la limite de la plaine fertile. A l'est, elle s'appuie sur l'ancien village de Bodegnée, tandis que vers le Sud, elle domine une vallée solitaire qui abrita jadis la Paix-Dieu. Enfin, à l'ouest, elle confine au territoire de Fize-Fontaine. Le sommet de la colline est escarpé et bordé de bois ; une route assez importante relie Amay à Chapon- Seraing et atteint à cet endroit, celle de Huy à Waremme ; elle traverse le domaine de Gerbehaye et donne accès à la ferme. A proximité de celle-ci, un carrefour permet d'accéder à la route de Rogerée, Yernawe, Warfusée et Engis, qui est assez fréquentée ( x ). Cette situation privilégiée a donné au château de Gerbehaye, une importance stratégique qui lui valut de figurer sur la carte de Ferraris et sur les cartes d'etat- Major. L'ensemble des bâtiments devait constituer un manoir composé d'un vaste quartier de maître et pourvu de toutes les annexes nécessaires à une exploitation rurale (*) Les routes : Amay, Chapon-Seraing et Vinalmont, Engis sont entretenues par la province ; celle de Huy à Waremme est la route de l'etat (n 48). Un tronçon de la route Amay, Chapon-Seraing portait jadis le nom de «voye de Gerbehaye» au Marais de Fize. Rogerée est une dépendance de Jehay-Bodegnée ; Yernawe et Warfusée, sont des dépendances de Saint-Georges. La ferme se trouve à courte distance d'un ancien chemin dénommé : «vôye di Lîdge» ou «tîdge dès Martchans» qui apparaît souvent dans les actes et sert plus d'une fois de joignant aux biens de Gerbehaye. Les archives consultées n'ont fourni aucune précision archéologique. De même des données sur la production des fermes ne nous sont pas parvenues.

8 l.a ferme de Gerbehaye à Jehay-Bodegnée. (Photos Boby-Huy).

9 de grande étendue. Malheureusement, les bâtiments ont beaucoup souffert du temps et de l'usure des années. L'extérieur conserve toutefois à son aile gauche, une élégante tourelle qui servit de pigeonnier. La façade est orientée vers le soleil levant ; l'intérieur, formé de vastes salles, possède encore une cheminée en granit, datant de 1558 et sur laquelle figurent, au centre, le blason de Bergues ( 1 ), à gauche, un autre blason formé des armes de Seron dit de Seilles, de Thon et de Gerbehaye et à droite, un écusson portant les armes de Hornes, de Brabant et d'oumal. Les armes de Gerbehaye étaient de sable à trois merlettes d'argent, à l'écusson en abîme, de gueule, à l'aigle d'argent. Le domaine Le plus ancien acte de mesurage des terres appartenant à Wauthier de Fossé, père de Wauthier de Gerbehaye, concerne le partage de ces terres entre Wauthier de Gerbehaye et ses trois frères : Henry, Johan et Gile. Cet acte date de A cette époque, l'ensemble des terres cultivées atteignait la superficie de 43 bonniers ( 2 ) ; l'exploitation ne dépassait donc pas 37 hectares. Cette évaluation paraît bien être complète ; elle tient compte de la culture par assolement, elle énumère les «marsaiges», les terres emblavées «à strains» et celles emblavées «à blé» ; d'autres terres «à marsaiges, jonxhiers et blé» ; enfin il y est fait mention d'un vivier, d'une superficie de deux verges grandes et deux petites. Quant aux propriétés bâties, il n'en est pas fait mention dans cet acte de partage, mais, la même année, la maison de Wauthier de Fossé à Bodegnée, est appelée maison «de Tillou». Cette propriété fut la cause d'un conflit entre Henry de Gerbehaye et son frère (*) Robert de Bergues, Prince-Evêque de Liège. (') A. E. L., greffe d'amay, n 11, f 18 v et s.

10 Armoiries de la cheminée datant, de : Bergues; 2: Serou dit de Seilles, Thon et Gerbehaye ; 3 : Hornes, Brubant et Oumal. x

11 Wauthier ( 1 ). Henry fut frappé d'une condamnation ; il était demeuré dans la maison paternelle, bien qu'elle eût été l'objet de saisie par grand command. Johan servit de pacificateur entre Wauthier et Henry, ses frères ( 2 ). Dès l'année 1514, Henry de Gerbehaye, grandpère de Wauthier de Fossé, avait transmis la ferme du «Tillou» à son fils Robert. Les terres de Gerbehaye étaient fort morcelées et se composaient de 47 parcelles ; la plus étendue comptait 5 bonniers, situés dans la campagne dite «au bouhon Mati». Dans la même campagne, Gerbehaye possédait encore une terre d'un demi-bonnier, une autre de 38 verges grandes et une de 8 verges grandes et demie. En lieu-dit : «Fraisneau», 7 verges grandes, deux verges grandes et quatre verges grandes. En lieu-dit «derrière Rogerée», 13 verges grandes. Entre Rogerée et Hepsée, 10 verges grandes, 5 petites et 5 verges grandes, 5 petites. En lieu-dit «Chinrue», 43 verges grandes, 21 verges grandes et 4 verges grandes. Au tiège «le Prêtre», 49 verges grandes et demie et un demi-bonnier. Entre Fize et Bodegnée, 21 verges grandes, 9 verges grandes. ( 1 ) Ibidem, n" 11, f 14. Dans cet acte sont mentionnés aussi : Johan Gile et Catherine. Il y avait donc deux fermes : celle de Gerbehaye (à Gerbehaye) et celle dite «de Tillou» à Bodegnée. ( 2 ) En 1514, Wauthier de Fossé, mambour de Henry de Gerbehaye (le vieux), avait reporté la maison du «Tillou» qui appartenait à Henry de Gerbehaye au profit de Robert de Gerbehaye, fils de Henry, moyennant une rente de 3 muids d'épeautre. Henry de Gerbehaye (le vieux) avait deux fils : Robert et Wauthier. Il faut le distinguer de Henry (de Fossé dit de Gerbehaye) qui fut condamné. Cf. greffe d'amay, n 4, f oa 56 et 58. Henry de Gerbehaye (le vieux) Robert et Wauthier Marie X Wauthier de Fossé Wauthier, Henry, Johan et Gile (de Fossé dit de Gerbehaye)

12 En lieu-dit «Pairemont», (Fize), 14 verges grandes et demie et non loin de là, 18 verges grandes. «Desseur Machesalle», 14 verges grandes et 12 petites. En lieu-dit «Hagneroule» (Fize), 21 verges grandes. Sur la «haulte Mahea», 8 verges grandes. En la fosse de Borsu, 20 verges grandes et dix petites. «Aile Haive», 3 verges grandes (près du tige des Marchands). En lieu-dit «Goingnée», 29 verges grandes, 5 petites ; 24 verges grandes, 5 petites ; 7 verges grandes et demie. Dans la campagne appelée «Montfort», 25 verges grandes et 5 petites, 18 verges grandes (derrière les cortils) ; 28 verges grandes et 15 petites. «Desseur la Motte», 14 verges grandes et demie, 6 verges et demie (traversées par le ruisseau). Dans la campagne dite «Mostrou», 56 verges grandes (joignant la ruelle du larron). «Desseur Hackenier», 8 verges grandes et demie ; 15 verges grandes, 12 petites. Sur les Monts, 19 verges grandes ; 3 verges grandes et 18 petites, 27 verges grandes et demie ; 10 verges grandes et 12 verges grandes. «Derrière la Ville», 13 verges grandes, 5 petites, 44 verges grandes ; 13 verges grandes, deux petites (joignant daval à Saul Marnea) et 22 verges grandes et demie. Enfin, le vivier «extant en la ville de Bodegnée», deux verges grandes et deux petites ( 1 ). Une vingtaine d'années plus tard, en 1581, la ferme de Gerbehaye comprenait 45 bonniers à chaque saison ; la cour, maison et les autres bâtiments comprenaient deux bonniers ( 2 ). L'ensemble des biens atteignant 137 bonniers dépassait cent hectares. Il est probable que l'exploitation de la ferme du «Tillou» à Bodegnée, était alors (*) La ferme possédait 32 verges et demie de pré et 65 verges grandes, 15 petites de terre labourable, sur le territoire de Fize-Fontaine. Notons encore le lieu-dit «Croisette», près du tiège des Marchands à Bodegnée. ( 2 ) A. E. L., greffe d'amay, procédures, n 50.

13 - l l - fusionnée avec celle de Gerbehaye. Cet important remembrement mérite d'être souligné. Il se constate encore en 1701, alors que les deux fermes de Gerbehaye et du Tillou avaient passé depuis longtemps à des propriétaires différents. Or, en 1701, Madame Ernestine de la Marck, baronne de Waha de Baillonville, fille de Pierre-Hannibal de la Marck, releva à tenir du baron de Méan, seigneur de Pailhe, la cense de Tilloux à Bodegnée et celle de Gerbehaye, rendant et payant audit baron 15 florins brabant de rente ( x ). La cense du Tillou demeura aux de Gerbehaye jusqu'en 1581 et même jusqu'en Le dernier représentant des de Gerbehaye au Tillou fut Antoine de Gerbehaye ; en effet, en 1655, Ernest Collette, censier, représentait Anne-Louise de Miche et payait au nom de celle-ci, une rente à la cure de Bodegnée, sur la ferme du Tillou ; or, Anne-Louise de Miche représentait elle-même Antoine Cornely qui représentait Antoine de Gerbehaye dans cette ferme ( 2 ). Par ailleurs, en 1677, Jean Collette était censier de M. de la Marck (à Gerbehaye) et simultanément de M. Dotrenge à Borsu et au Tillou à Bodegnée ( 3 ). Quant à la date de 1599, marquant la fin des Gerbehaye au Tillou, elle nous est connue par une rente que payaient les Gerbehaye aux Dames Blanches de Huy, sur la ferme de Tillou. Dès 1433 ( 4 ), Hustin de Gerbehaye payait cette rente ; de 1468 à 1481, Henry de Gerbehaye, puis, on 1503, Wauthier. Wauthier de Fossé payait en 1536, (!) Greffe d'amay, n 31, f 9. (*) Beg. de Cure de Bodegnée. Bedevables de la rente : 1617, Jacque Collette pour Mlle Anne Gérardiny relicte de Jean de Miche ; 1625, Ernest Collette pour son père Jacque ; 1655, Ernest Collette pour Anne-Louise de Miche représentant Antoine Cornely qui représentait Antoine de Gerbehaye (au Tillou) ; 1705, les représentants Jean de Miche, savoir : M. Dotrenge (Maximilien de Tollet, sgr. d'otrange) et M. de Theux (Léon de Theux, grand bailly du Bivage) ; 1743, Jean Werin pour M. de Theux représentant Miche, puis Hubert Nizet. (*) A. E. L., notaire Binnet et reg. de cure de Bodegnée. ( 4 ) Donc, près d'un siècle avant la cession du bien par Henry de Gerbehaye à son fils Bobert en 1514.

14 puis Wauthier de Gerbehaye, l'aîné, échevin d'amay, en Antoine de Gerbehaye acquitta cette rente de 1587 à 1599 et ce n'est que depuis cette année, 1599, que le chanoine Cornely, écolâtre de Saint-Paul à Liège, acquitta la rente aux Dames Blanches. Après lui, les de Miche, M. Dotrenge et M. Lion de Theux remplirent cette obligation (1714) ( x ). Un document cadastral ( 2 ) datant de 1589, atteste que l'ensemble des terres labourables appartenant à la ferme de Gerbehaye, atteignait 132 bonniers. Cette évaluation correspond à celle de 1581, mentionnée plus haut. D'après le document de 1589, le domaine s'élevait à 154 bonniers avec les «porpriezes» et les «doubles terres» ( 3 ). Toutefois cette superficie ne correspond point à l'aire des terres et des prairies mais représente uniquement l'évaluation du domaine en surface taxable par le fisc. Certaines terres et prairies étaient considérées comme ayant une plus-value, que le fisc supputait en évaluation fictive, en doublant la superficie réelle. Cette plus value était donc de 18 bonniers considérés comme terres ou prairies d'excellent rendement. Le même document mentionne qu'il existait deux manoirs : celui de Gerbehaye et sans doute celui du Tillou. En 1707, Anne-Marguerite de la Marck de Salfenbourg donna à Noël Lhoest, à stuit local, la cense appelée de Gerbehaye, avec le «cherwage» contenant en terres arables et prairies, environ 112 bonniers, pour le terme de 3, 6 et 9 ans ( 4 ). Désormais, l'étendue de l'exploitation ne varia plus. ( l ) A. E. L., reg. aux Dames Blanches, n 2. ( a ) Archives du chateau de Warfusée, Grand Baillage, n 1. Document d'etat dressé par les commis et députés de son Altesse de Liège au quartier de Moha. (») Ainsi dénommées parce qu'elles étaient l'objet d'une double taxation. ( 4 ) Elle se réservait le pigeonnier de la tour, le jardin potager de deux verges joignant son quartier et un petit chauffoir de même qu'une partie de la basse-cour. Le fermier devait livrer chaque année un porc valant 20 florins. Greffe d'amay, n 31.

15 Le toponyme Gerbehaye Gerbehaye, que les Hesbignons prononcent Djèr béhaye, est un toponyme qui signifie «Bois de Gerbert» f 1 ). En 1400, il se disait : Gerbierhaie. La forme wallonne est encore en usage et bien connue dans la région. Le toponyme donna son nom à un domaine indépendant de Bodegnée mais relevant comme lui de la cour d'amay. Les actes mentionnent Gerbehaye à part, tandis que la ferme du Tillou est située explicitement à Bodegnée ; et lorsqu'en 1676, le notaire de l'endroit déclare les biens de cette communauté, il mentionne 66 bonniers de terre et 8 de prairies à la cense Hallet qui était la ferme de Moge et 48 bonniers de terre et 8 de prairies, à la cense Collette qui était la ferme du Tillou, mais il ne mentionne pas la ferme de Gerbehaye ( 2 ). Le toponyme servit aussi pendant de nombreux siècles à désigner une famille et toute une lignée de gros propriétaires terriens qui jouèrent un rôle important dans les cours de justice et les communautés de leur époque. Le domaine, désigné par ce toponyme, se signalait aussi bien par sa situation, par son étendue et par l'importance de son exploitation, que par les familles qui l'occupèrent et y vécurent jadis. Dès 1337, Gerbehaye apparaît dans la personne d'un certain Henrar qui possédait 7 journaux de terre entre Fize et Bodegnée ( 3 ). Peut-être ce Henrar fut-il l'ancêtre de Jean-Hustin dont on connaît mieux la descendance ( 4 ). Parmi les nombreuses alliances contractées par les Gerbehaye, il faut souligner le mariage de Marie de Moge (*) A. CARNOY, Origines des noms des communes de Belgique, t. 1, p (*) Cf. G. MAHY, Histoire du village et de la paroisse de Fize-Fonlaine, pp. 262 et s. (') PONCELET, Fiefs, p ( ) Jean-Hustin est le premier mentionné dans la généalogie LE FORT, 1" part., vol. 9, p. 86.

16 avec Henri de Gerbehaye. Robert de Moge, qui vivait en , était fils de Robert de Moge, écuyer, et de Marie de Ciplet. Celui-ci avait épousé en 1443, Christine, fille de Jean-Godefroid de Blehen et de Christine, fdle de feu Arnoul de Warnant. Ils eurent trois enfants : Jean de Moge, écuyer, qui épousa Jeanne de Vaux d'avennes ; Robert, chanoine de Saint-Pierre et Marie, qui épousa en 1475, Henri de Gerbehaye qui s'était marié une première fois et était seigneur à Rodegnée où il résidait à la ferme du Tillou (*): Une autre alliance remarquable de cette famille, fut celle que contracta Marie, fille de Wauthier de Gerbehaye et de Marie de Hamal. Elle était l'unique héritière et épousa en 1514, Wauthier de Fossé. Celui-ci s'était engagé par son mariage, à ce que ses enfants portent le nom de Gerbehaye, et de la sorte, le toponyme continua à servir de nom aux membres de la famille de Fossé. Rapprochons ceci de ce qui se produisit lorsque, le 18 avril 1651, Pierre-Hannibal de la Marck dit de Saffenbourg, drossart de Seraing-le-Château, épousa Josinne de Fossé, dit de Gerbehaye, héritière de cette famille. Cependant les de la Marck dit Salïenbourg, conservèrent leur nom et abandonnèrent celui de Gerbehaye à son premier emploi, celui de désigner le domaine et non plus la famille ( 2 ). Les «de Gerbehaye» Il importe d'établir la succession des possesseurs terriens du domaine et de leurs lignées et de mettre en évidence le grand nombre de titres et de fonctions qui devinrent l'apanage de l'un ou l'autre de leurs membres. ( l ) Cf. M. YANS, Les Echevins de Huy Grande, p. 211 et le greffe d'amay qui mentionne Henry de Gerbehaye, possesseur de la cense du Tillou à Dodegnée. ( A ) LE FOBT, loc. cil. et de CHESTRET DE HANEFFE, Histoire de la Maison de la Marck.

17 Dès le début du XVI e siècle, cette puissante lignée hesbignonne possédait à la fois les propriétés de Gerbehaye, celle du Tillou à Bodegnée, celle de Borsu consistant en un manoir avec tour, actuellement sur le territoire de Verlaine et celle de la «Converterie» à Seraing-le-Château. Ces différentes propriétés formaient autant de bastions, solidement établis aux confins d'une immense étendue de terres fertiles dénommées : Grande et Petite Hâbièvâ, c'est-à-dire, domaine de Habièr, joignant le domaine du Marais, le bois de Gerbert et les fosses de Borsu, entre Verlaine, Bodegnée et Fize ( 1 ). Rappelons le nom de Henrar de Gerbehaye (1337) et celui de Jean-Hustin qui eut quatre enfants : 1) Jean-Hustin, le jeune, qui vivait en et avait épousé Marguerite de Ferme, fille de Jean de Ferme et de Marguerite, fille de Jean-Rauduin de Latinne. 2) Herman qui épousa Marie, fille de Wéry (qui était fils de Hellar de Fize). 3) Gérard eut un fils Gérard delle Converterie à Seraingle-Château. 4) Catherine qui épousa Stassin Hellar de Fize ( 2 ). ( l ) Il existait toutefois à Borsu d'autres résidents que les de Gerbehaye, dans les propriétés appartenant actuellement à M. le notaire Le Maire. («) D'après LE FORT et A. C. H., Grand Hôpital, n 5, f»207v. Hellar de Fize n'est pas autrement connu. Herman de Gerbehaye eut deux filles : Marie qui épousa Collar le Pape de St-Georges et Catherine qui épousa Charlet de Villers (le-bouillet). D'après LE FORT, le fils de Gérard vivait en 1459 à la Converterie de Seraing-le-Château (w. «Li Kivitriye»). Les actes du greffe d'amay mentionnent un Hustin de Gerbehaye, citain de Liège, qui, au début du XVI e siècle, rendit en accense au profit de Bauduin de Villers, 28 verges de terre situées en terroir de Fize, moyennant une rente de deux muids (A. E. L., greffe d'amay, n 3). Il s'agit probablement de Jean-Hustin qui épousa Marie de Ferme car il était dit Hustin (Jean Hustin, sgr de Saive et seigneur à Verlaine qui épousa en 1505, Catherine Counar était dit Hustinon). Notons encore le 1 er juin 1510, convenances de mariage entre Gérard de Gerbehaye, fils de Herman et Agnès de Vinalmont. Herman demeurait à Seraing-le-Château.

18 Jean-Hustin, dit Hustin, eut quatre enfants ( 1 ) : 1) Henri qui épousa Marie de Fléron dit de Beaurieu et en secondes noces, Marie de Moge (1475). 2) Thiery qui épousa Jeanne de Jaminne. 3) Gérard, seigneur à Borsu et à Verlaine avait épousé Jeanne de Saive et en secondes noces, Danielle de Hodeige. 4) Marguerite qui épousa Jean de Borlez, fils de Marie de Saulchis (lieu-dit à Verlaine) ( 2 ). Henri de Gerbehaye eut deux fils : Wauthier, de son premier mariage et Robert, du second. Robert ne vécut pas longtemps : en 1475, il reporta un courtil, situé à Fize, au profit de Lambert Massar de Fize, moyennant une rente d'un muid ( 3 ). En 1514, il releva une pièce de 6 verges de terre «en la fosse de Borsut» et la donna «en accense «à Gérard de Borsu, qui était Gérard de Gerbehaye, son oncle ( 4 ) ; et un demi-journal de pré «au Poteal» à Verlaine, en faveur du même ( 5 ). En 1515, Bobert transporta 9 verges de terre situées en «Habieval», en faveur de Wato de Fize ( 6 ) et le 2 avril 1517, il céda une rente de deux chapons sur un courtil gisant «aile fontaine» à Fize, au profit du curé Thiery de Fize, pour 50 florins de Brabant. Cette rente, il l'avait acquise de son beau-père Henri de Gerbehaye ( 7 ). Robert est encore mentionné comme échevin d'amay en 1517 ( 8 ), mais l'acte suivant mentionne qu'il est décédé. (') LE FORT, loc. cil. ( S ) LE PAIGE, Généalogie de la famille de Bellefroid, p. 23. (*) Greffe d'amay, n 4, f» 59 v. ( 4 ) Ibidem, n 4, f 67 : joignants : Jean de Beelïe et Jacque de Borsut. ( ) Tenu par Jean Coiiar ; joignant les Croisiers de Liège, les rémanans Collar Sandrain et l'hôpital Mottet (ibidem). ( ) Ibidem, n 4, f» 89 v». (') Ibidem, n 4, f 99 v. L'auteur nomme Henri, beau-père, peut-être parce qu'il se maria deux fois et que la mère de Robert (Marie de Beaurieu) était décédée. ( ) Il reporta alors 12 verges de terre en Habieval et 9 au même endroit. Ibidem, n 4, f» 106 v».

19 D'après Le Fort, il avait épousé Catherine de la Marck, fdle naturelle du «Sanglier des Ardennes», seigneur à Seraing-le-Château. Robert aurait donc vécu à la ferme du Tillou, mais lorsqu'il mourut, son demi-frère Wauthier s'occupa sans doute de ces biens car c'était lui qui payait aux Dames Dlanches la rente sur la ferme du Tillou (depuis 1500 jusqu'à 1536) ( x ). Wauthier devint le prénom distinctif des résidents de Gerbehaye ; il paraît si fréquemment dans les actes qu'il pourrait donner lieu à confusion ; cependant, la distinction est aisée : le premier de ce nom est le fils de Henri et le frère de Robert ; il est d'ailleurs le dernier Gerbehaye ; les autres sont des membres de la famille de Moreau de Fossé dit de Gerbehaye ( 2 ). En 1515, Wauthier releva 50 verges de terre en Ilabieval ( 3 ) ; il possédait aussi, en 1518, 7 verges à Rodegnée, contiguës à 17 verges tenues par lui-même mais qui étaient «mouvantes de la court de Chierff à Fize» ( 4 ). En 1527, Wauthier reprit en accense une maison située devant la fontaine de Fize pour une rente de deux setiers d'épeautre ( 6 ). Cette maison était grevée de plusieurs rentes ; Wauthier la reporta en faveur de Piron, le Mariscal de Fize, qui était fils de Henneman ( 6 ). ( 1 ) Sans doute, le «cherwage» du Tillou faisait partie de celui de Gerbehaye et la maison du Tillou n'était plus qu'une résidence. L'acte de transfert de cette propriété par Henri à son fils ne mentionne pas les terres, mais seulement la maison. De même, la condamnation de Henri de Fossé a pour motif sa résidence au Tillou, malgré le grand command. Mais Henri de Fossé avait acquis le quart des terres de Gerbehaye à la suite du partage de ces biens avec ses 3 frères, Wauthier, Gile et Johan, en ( 2 ) Le premier représentant de cette lignée à Gerbehaye, est Wauthier de Fossé, l'aîné, puis Wauthier de Fossé dit de Gerbehaye, son fils. ( s ) Joignant son oncle Gérard de Gerbehaye de Borsu ; c'était Hanchoul de Saulchis qui les maniait, greffe d'amay, n» 4, f 73. ( 4 ) Ces terres joignaient le tiège de Liège et celui de Gerbehaye à Frainea, ibidem, n 4, f 163. ( s ) Ibidem, n" 5, f B 109, 106 v et 302. ( ) Transfert acte deux fois au greffe d'amay, n 6,

20 Wauthier avait épousé Marie de Hamal f 1 ). De ce mariage, il eut une fille qui épousa en 1514, W'authier de Fossé ( 2 ). Wauthier de Gerbehaye vivait encore en 1536 ; il reporta à cette date, une maison à Fize, en lieu-dit : «Mostier», en faveur de Lambert Binet de Fize ( 3 ), et une rente sur le pré «Colombier», en faveur de Gérard de Saint-Georges pour une rente de deux muids ( 4 ). Un acte mentionne que par le décès de Wauthier de Gerbehaye, grand-père de Wauthier de Fosseit (Fossé), le jeune, dit de Gerbehaye, ce dernier reporta une rente sur un bien gisant à «Larihea», joignant damont à «Werixhas», daval et vers Brabant à «by de Mollin», (bief du moulin de la Paix-Dieu), «en faveur de l'abbesse de cette abbaye ( 5 ). Les «de Fossé» dit de Gerbehaye Par ce décès, Wauthier de Fossé (l'aîné), devint titulaire de l'exploitation ; il est mentionné de 1536 à 1543 ( 6 ) ; en 1543, il est dit demeurant à Bodegnée ( 7 ). Le 12 novembre 1545, il céda une maison en accense au curé de Fize, Bauduin Badet, moyennant une rente de 12 setiers ; sire Badet racheta cette rente pour 50 florins ( 8 ). Il paraît encore en 1548 et en 1558, un acte mentionne Wauthier de Fossé, l'aîné, Wauthier de Gerbehaye, son fils, Henri, Johan et Gile ses frères ( 9 ). (') LE FORT, loc. cit. ( 8 ) Nous l'avons mentionné comme mambour de Henry de Gerbehaye en 1514 et possesseur des biens de Gerbehaye au Tillou. ( ) Greffe d'amay, n 7, f 71 v. («) Ibidem, n» 7, f 81. ( ) Ibidem, n 7, f 115. Plus tard, l'abbesse Agnès de Corbion racheta la rente sur ce bonnier de pré (rente de trois muids), pour 277 florins et 10 patars brabant (1622). ( ) Greffe d'amay, n 8, f > 86 et 100. Il y avait donc deux Wauthier de Fossé le père, et le fils : Wauthier de Fossé, l'aîné et le jeune, dit de Gerbehaye. (') Ibidem, ns 8, f» 100. ( ) Ibidem, n» 8, f" 206 et 155. ( ) LE FORT mentionne Henri ; de même l'annuaire de la Noblesse. 1921, I part., p C'est ce Henry qui fut l'objet d'une condamnation concernant la maison du Tillou.

21 Henri de Fossé, frère de Wauthier de Gerbehaye est mentionné de 1558 à Il demeurait au Tillou et possédait des terres à la suite du partage avec ses frères. En 1558, il purgea une saisine intentée par Lambert Govy contre Jean Motte de Fize, concernant une rente de trois muids d'épeautre sur une terre de 30 verges grandes, sise «en la champaigne du bois de Chierff» et sur un demi-bonnier de pré assez près ( 1 ). Le 2 octobre 1560, il releva à tenir de l'abbé du Neufmoustier, ces trente verges grandes, sises entre Fize et Bodegnée et le demi-bonnier que maniait Henri Hennemanne, moyennant la rente de trois muids et demi d'épeautre ( 2 ). Henri possédait un demi-bonnier avec son frère Wauthier, en la fosse de Borsu et payait la moitié de deux muids à Glaude le Pollen, époux de la veuve de Jean Haweau ( 3 ). Wauthier de Fossé, dit de Gerbehaye est mentionné de 1550 à En 1550, il acquit une rente de douze setiers sur la maison de Georges de Tillou de Fize ( 4 ) et en 1552, il était échevin du ban d'amay et reprit la moitié de la maison d'englebert de Bodegnée, sise en cet endroit ( 8 ). L'année suivante, il reprit en accense, la maison de Jean de Moustier (Jean de Cerf) à Fize ; elle était grevée d'une rente de douze setiers à la Paix- Dieu et d'un setier au curé de Fize ( 8 ). En 1557, il reprend en accense de Jean Motte, l'aîné, une pièce de six verges de terre au tiège des Rets, à Fize, moyennant six setiers d'épeautre, et une autre assez près, de 48 verges pour un setier, rente évidemment partielle ; il avait en effet, racheté le supplément de cette rente pour 50 florins ( 7 ). (') Greffe d'amay, n 11, f 14. ( J ) Ibidem, n 11, f 65 v. L'abbé du Neufmoustier est Léonard de Theux ; Lambert Govy est mambour ; Thiry d'amay, religieux audit couvent. (') Ibidem, n 11, f " 71 v et 72 v. Les acteurs sont : Jean de Fossé, Gile son frère et la veuve de Jean Haweau. ( 4 ) Ibidem, n 8, f 300 v». (') Ibidem, n» 336. («) Ibidem, f 367. (') Ibidem, n 10, f " 551, 552.

22 A cette date, il était échevin du ban ; l'année suivante, il reporta une maison située «aile venue delle Paix-Dieu», en faveur de Lambert, fils de Bertrand Morea d'yernawe ( 1 ). En 1571 et 1573, il était mayeur de Jehaing (Jehay) et en 1579, échevin du ban d'amay ( 2 ). En 1581, il représentait dame Julie Jehenne de Sart, dame de Gossoncourt, Jehaing, etc. ( 3 ) ; il apparaît encore en 1588; il est appelé l'aîné et échevin d'amay. Wauthier de Fossé, dit de Gerbehaye eut six enfants {*) : 1) Wauthier, capitaine de cavalerie, avait épousé Marie de Chaumont (conv. 1565). 2) Jean, curé de Fize-Fontaine, vivait en ) Antoine avait épousé N. de Vervy. 4) Gérard avait épousé Françoise de Hemrikette et en secondes noces, Gertrude Boesmans. 5) Catherine avait épousé Nicolas delle Prealle, mayeur de Villers-le-Bouillet. 6) Jeanne avait épousé Mathieu delle Préalle, seigneur de la Croix à Villers et frère de Nicolas. En 1580, Jean de Gerbehaye, chanoine de Sainte- Croix à Liège, comparut avec Mathieu delle Prealle, oppidain de Huy, son beau-frère, Antoine et Gérard, ses frères, et son père Wauthier qui était échevin du ban d'amay ( ). Il reporta en faveur de Mathieu delle Prealle, une rente annuelle de 20 florins que lui payaient son père et ses frères, en vertu d'un acte passé en Cette rente était affectée sur 8 bonniers de terre en deux (*) Greffe d'amay, n 11, f" 45 v». ( a ) Ibidem, n" 12, f» 89, 130 et n" 13, f» 203 v» et n» 15, f» 14 v», il est mentionné dans ces actes avec son fils Gérard (1579) et Antoine (1586). (») Ibidem, n» 13, f» 242. ( 4 ) Annuaire de la Noblesse et LE FORT, loc. cit. Jean de Fossé dit de Gerbehaye, prêtre, curé de Fize-Fontaine, est mentionné le 12 août 1574 (greffe d'amay, n 12, f 155). (*) Greffe d'amay, n 14, f 412.

23 pièces «gisant au Marais à Fize». Il est vraisemblable que Wauthier, fils de Wauthier de Gerbehaye, occupa la ferme de Gerbehaye en 1560, car c'est lui qui paie à partir de cette date, le cens dû à la cour de Cerf à Fize, sur ce «charruage» ( 1 ). Par contre, son père est mentionné comme payant la rente due aux Dames Blanches, jusqu'à 1577 inclus, sur son charruage et biens de Bodegnée et de Gerbehaye ; son fils Antoine paya alors la rente, jusqu'en 1597 tandis que Gérard payait sur «Gerbehaye», depuis Wauthier, mentionné comme capitaine de cavalerie, abandonna sans doute la culture pour résider à Chaumont. Un acte mentionne d'autre part qu'antoine de Gerbehaye, demeurant à Bodegnée, reprit en 1586, la moitié des biens relevant de l'autel Saint-Nicolas dans l'église des Grands-Malades de Huy ; l'autre moitié étant cultivée par Dannea de Mostier dit de Cherffz de Fize ( 2 ). En 1620, Antoine de Gerbehaye était mayeur de la cour d'amay et Gérard, échevin ( 3 ). Gérard est mentionné en 1581 ( 4 ) ; il releva alors à tenir de Jacques Gretelle, ( l ) Archives de Warfusée, reg. aux cens de la cour de Cerf. ( a ) Greffe d'amay, n 15, f 18 v. En 1582, Gérard et son frère Antoine comparurent avec Jean de Moge. Par le trépas de Gille de Fossez, Anne de Rochelée, mère de Jean de Moge, devait trois muids d'épeautre sur un cortil appelé «Gairon», à Bodegnée. Anne de Rochelée représentait Anne de Fossez. Pour 4 florins reçus d'antoine, Gérard reporta la tierce part des trois muids susdits en faveur d'antoine et ce dernier en faveur de Jean de Moge (greffe d'amay, n 16). En 1589, sire George Macquet ( ) était curé de Bodegnée et faisait partie pour Jehenne, fille légitime de Wathieu de Fossé ; il comparut avec Collin delle Prealle, mayeur de Villers. Jeanne avait donné commission au curé de Bodegnée, par devant sire Servais Roze, curé de 1 Fize, comme notaire. Le curé de Bodegnée reporta une rente d'un muid au nom de Collin del Prealle. C'était Christine de Moge, veuve de Hubert Jamar, qui payait cette rente sur un courtil à Bodegnée. Antoine de Gerbehaye, Remichon Heyne et Damoiselle Marguerite de Brabant comparurent aussi à cet acte. Marguerite de Brabant était veuve de Wauthier de Fossé (greffe d'amay, n 15, f 128). (») Greffe d'amay, n» 19, f» 59. ( 4 ) Concernant le paiement de la rente à la cour de Cerf, les états mentionnent Gérard de Gerbehaye, acquittant la dette depuis 1596 jusqu'à 1660 inclus; elle est alors acquittée par les de Safïenbourg; cependant, il faut noter qu'il y eut deux Gérard de Gerbehaye, le père et le fils.

24 époux d'ysabeau et frère de Hubin delle Malaise, 48 verges entre Fize et Bodegnée, en lieu-dit «tiège des Rez». La rente était de 4 muids d'épeautre ( 1 ). En 1620, Gérard de Gerbehaye devait comparaître avec son fils Gérard, devant la cour d'amay ; le fils représenta son père absent ( 2 ). Plus tard, en 1625, Gérard transporta à la Dame abbesse de la Paix-Dieu, Agnès de Corbion, une pièce de «raspailles, trixhes, terre et fonds, où il y a plusieurs chênes y croissant, en lieu-dit : bois de Chierff, joignant la dame et Gerbehaye». L'abbesse devait payer une rente de 110 florins bbt. ; elle racheta cette rente pour 1693 florins bbt. La cour planta alors 4 bornes, une du côté du Brabant «à l'opposite du gros chêne, dans le bois de Chierff», la deuxième, marquant la séparation du bois et des «trixhes», les autres, marquant la séparation du bois et des terres de Gerbehaye ( 3 ). Gérard de Gerbehaye, l'aîné, avait épousé en premières noces, Françoise de Remikette, dite de Jehay et en secondes noces, Gertrude Boesman, fille de Charles, châtelain d'aigremont, dont naquirent deux fils : Gérard et Charles ( 4 ). En 1611, à la requête de Gerbehaye, le jeune, une visite eut lieu dans une terre de six bonniers près de la Paix-Dieu ; le tiers de la récolte avait été détruit par la gelée ( 8 ). En 1638, Germain de Haidon reçut de Gérard de Gerbehaye, 150 florins brabant et reporta en faveur de Gérard, une maison que Germain possédait à Fize. Gérard devait payer une rente de 10 florins brabant ( 6 ). ( 1 ) Greffe d'amay, n» 14, f 442. ( 2 ) Jean Rigo reporte une rente de 3 florins liégeois en faveur de Gérard (grefte d'amay, n 19, f 59). (») Ibidem, n 20, f 41. ( 4 ) LE FORT, loc. cil. ( 5 ) Greffe d'amay, n 17, f«102 v" et 103. En 1631, Jean le Patron, le jeune, de Fize, reporta au profit de Gérard de Gerbehaye, une cour, maison, etc. en Morbaye, moyennant 4 florins de rente. Cette maison joignait au real chemin, à Glaude Lamet et Robert Poncelet (ibidem, n" 20, f 267). { ) Ibidem, n» 22, f 9 v.

25 Gérard de Gerbehaye, le jeune, avait épousé en 1607, Josinne de la Bawette ; leur fille, Françoise, épousa en premières noces, Antoine de Truilhet, en son temps, colonel ; elle eut une fille, Catherine Ernestine de Truilhet et épousa en secondes noces, Jean Coune, Sergent- Major ( x ). En 1651, Anne-Josinne, sœur de Françoise de Gerbehaye, épousa Pierre-Hannibal de la Marck, dit Saffenbourg drossart de Seraing-le-Château. Par ce mariage, les biens de Gerbehaye passèrent à cette branche de la famille de la Marck ( 2 ). Gérard de Gerbehaye est encore mentionné en 1657 ( 3 ). I)e La Marck de Saffenbourg (1662) ( 4 ) La transmission du domaine de Gerbehaye à cette famille marque aussi la fin de l'exploitation par le propriétaire lui-même pour la confier à un «censier». Mentionnons, en 1677, Jean Collette, et François de Haidon ; en 1678 jusqu'à 1680, Eustache Gaudin ; en 1683, Guillaume Huskin, en 1736 Thiry Lhoest de 1781 à 1797, Malaise. Ernestine de Truilhet était la fille de Françoise de Gerbehaye et la nièce d'anne-josinne de Gerbehaye épouse de Pierre-Hannibal de la Marck. Elle avait épousé Giele Mathonet de Momalle. Pierre-Hannibal devait à Mathonet, à titre de son épouse, une rente de 145 florins. En 1662, Pierre-Hannibal avait cédé la rente à Remy Lambrecht qui lui-même la déposa chez (') Ibidem, n '22, f 54 v. ( a ) Gérard de Gerbehaye paie le cens dû à la cour de Cerf à Fize, jusqu'en 1600 inclus. Saffenbourg commence à payer en C) Jean de llaidon de Fize relève à tenir de Gérard, un jardin de 30 verges entre Fize et Bodegnée et 4 verges de pré au même endroit. Jean payait 20 florins brabant de rente sur le jardin et 5 setiers d'épeautre sur le pré. La même année, Gérard reporta en faveur de Jean Bellefroid de Fize, une rente de 4 florins que payait Jean le Patron ; Gérard reçut 68 florins et deux patars brabant pour cette rente (greffe d'amay, n 27, f» 169 et 186). ( 4 ) Saffenbourg paie une rente au curé de Bodegnée comme représentant Gerbehaye (Gérard de Gerbehaye), depuis 1654 ; le cens dû à la cour de Cerf à Fize, depuis 1661, et la rente aux Dames Blanches de Huy, depuis Gérard de Gerbehaye qu'il représente, est son beau-père.

26 Jean Bertrand, notaire et curé de Bodegnée. A la suite d'une convenance avec Ernestine de Truillet, la rente fut rachetée pour une somme de 876 flor. et 14 patars, et Pierre-Hannibal acquit la «vesture» de 55 florins de rente sur ce capital ( 1 ). En cette même année, Guillaume Tombeur, agissant au nom d'anne-josinne de Gerbehaye épouse de Pierre-Hannibal de la Marck, et au nom de ses enfants, transporta les héritages de Gérard de Gerbehaye et de son épouse Josinne de la Bawette, en faveur d'anne-josinne et de ses enfants ( 2 ). En cette année aussi, Hannibal de Safîenbourg possédait la maison de Gerbehaye ; dans cet acte il est appelé : haut officier de son Excellence le comte de la Marck ( 3 ). Le 21 juin Hannibal de la Marck comparut avec Hellar Colson et Jeanne Dony, son épouse et Hellar Colson leur fils. Les Colson vendirent une terre de 14 verges grandes en Hâbièvâ, moyennant une rente de 7 setiers d'épeautre à payer à Gille Follie de Warnant et 140 florins à Hellar et à son épouse ( 4 ). Par acte de 1680 (23 mars), Pierre-Hannibal de la Marck avait institué son fils, héritier de la moitié de ses biens et laissé l'autre moitié à ses deux filles. Il avait en effet, trois enfants ( ) : 1) Jean-François de la Marck Safîenbourg qui demeurait en 1687, au château de Pirmont. 2) Ernestine-Josinne, qui épousa en 1688, Henri de Waha de Baillonville, seigneur d'asche-sur-ville. 3) Anne-Marguerite. Le 15 mars 1689, par un partage fait au château de Seraing, Jean-François et Anne-Marguerite de la Marck (*) Greffe d'amay, n 28, f 14. C'est Adrien delle Prealle qui racheta la rente ; il était commis à cet effet par Guillaume Tombeur, homme d'affaires des la Marck et mayeur de Seraing-le-CtnUeau. ( а ) Ibidem. ( ) Ibidem, n 28, f 79 v». Guillaume Tombeur était témoin à cet acte. ( 4 ) Ibidem, f» 160 v». ( б ) Cf. CHESTRET DE HANEFFE, Histoire de la Maison de la Marck.

27 cédèrent à leur sœur commune Ernestine, tous les biens qu'ils possédaient au pays de Liège, moyennant une redevance annuelle de 225 muids d'épeautre dont 150 payables au frère donateur et 75 à la sœur ( 1 ). Jean-François de la Marck de Saffenbourg est mentionné en 1677 ; la communauté de Bodegnée adjugea en sa faveur, une pièce d'un demi-bonnier de communes pour 360 florins brabant ( 2 ). En 1681, il entra en contestation avec François Ifoubar, qui lui réclamait une somme de six mille florins. Saffenbourg lui compta 800 florins et une rente de 40 florins brabant ( 3 ). En 1682, il était seigneur de Seraing-le-Château ; constitué par son père, Pierre Hannibal, il releva à tenir de Gille Houbar, son homme d'affaires, représentant les pauvres de Bodegnée, sa cour, maison, jardin, etc. «condist la maison de Gerbehaye». Jean-François payait une rente de deux muids aux pauvres de Bodegnée sur cette propriété ; en 1692, il racheta cette rente de deux muids, pour une somme de 400 florins brabant et une rente de 5 florins et demi ( 4 ). Anne-Marguerite de la Marck est mentionnée en 1698 ( 8 ). En 1701, la demoiselle de la Marck («) releva à t 1 ) La propriété de Gerbehaye à Bodegnée et celle de Val-Tibermont de la dépendance d'ochain étaient les principaux immeubles affectés au service de cette rente. Cette convention dut être ruineuse pour la douairière de Waha ; le fléau de la guerre s'abattit sur ses propriétés ; elle eut à soutenir un long procès et lorsqu'elle mourut (entre 1709 et 1747), presque tous ses biens étaient devenus la proie des créanciers (Dossier A. E. L., cour d'ochain, reg. aux œuvres, n 49). ( 2 ) Il s'était fait représenter par Gille-François Houbar, mayeur de Seraing-le-Château et de Chapon-Seraing (greffe d'amay, n 29, f " 246, 247). ( 3 ) Pierre de la Marck est encore mentionné en 1667 (ibidem, n 29, f 254). Jean-François donna en garantie ses biens censaux, féodaux et allodiaux (ibidem, f 333 v"). ( 4 ) Ibidem, n 30, f 201 v. A cet acte comparurent : Arnold Houbar, bourgeois de Liège, Françoise Houbar, sa fille ; Françoise Collée, veuve de Simon Houbar, leur mère et grand-mère, Gille Houbar, son fils. ( 5 ) Pour 200 florins brabant reçus de Philippe Orban, elle lui rend un bonnier de terre à Chalet à F'ize (ibidem, n 31, f 26). Mais en 1701, Ernestine de la Marck, en vertu du retrait linager, fait hors ries mains de Philippe Orban, transporta ce bonnier à Madame Hollans pour 400 florins brabant (ibidem, f 31). (') Il n'est pas fait mention du prénom; probablement Ernestine.

28 tenir du baron de Méan, seigneur de Pailhe, la cense de Tillioux à Bodegnée et la cense de Gerbehaye, rendant et payant au baron, une rente de 15 florins brabant ( 1 ). Le partage de 1689, mentionné plus haut ne parait guère avoir produit ses effets car, vers 1700, la demoiselle Marguerite de la Marck et non Ernestine, donna à Stas Chevron, la moitié-part de tous ses biens «extans à Gerbehaye, pour y faire travailler en toutes veynes hautes et basses, pour rendre labourables lesdites veynes d'en bouter un xhorre, pour bénéficier icelles, dès que la demoiselle aurait l'argent pour enfoncer une ou plusieurs burres». La demoiselle possédait des biens près de la Paix-Dieu. Chevron devait avoir une chambre à Gerbehaye, pour y loger ; la baronne de Waha, douairière de Baillonville, était présente à cet acte ( 2 ). En 1707, c'est encore Anne-Marguerite de la Marck Safîenbourg et non Ernestine, qui donne à Noël Lhoest à stuit local, la «cense» appelée Gerbehaye avec le «charruage» contenant en terres arables et prairies, environ 112 bonniers ; et ce, pour le terme de 3, 6, 9 ans. Elle se réservait certaines parties de la propriété ( 3 ) ; le fermier devait livrer, chaque année, un porc, valant 20 florins. En 1708, Anne-Marguerite renonça à son droit dans les fosses c'est-à-dire dans l'exploitation de la houille ( 4 ). La situation des de la Marck ne fit qu'empirer, car en 1717, Mademoiselle Despa purgea une saisine du sieur Chevron (ou Cheveron), ressaisi dans les biens du seigneur de la Marck de Safîenbourg et c'est elle qui acquitta le cens dû à la cour de Cerf à Fize. En 1720, cette rente fut acquittée par M. Blisia, gendre de la demoiselle Despa ; en 1737, M. Dumoulin, gendre de M. Blisia paya le cens et à partir de 1751 ce furent les ( l ) Ibidem, n 31, f» 9. ( 8 ) Greffe d'amay, n» 31, f<» 139 v" à 143. (») Cf. la note 6, p. 25. ( ) Greffe d'amay, n 31, f 160 v».

29 enfants de M. Dumoulin, représentés par M. l'échevin de Thier qui paya jusqu'en 1841 ( 1 ). En 1812, Henri Dethier de Gerbehaye, propriétaire demeurant rue Verdbois à Liège se reconnut débiteur d'une rente de quatre setiers d'épeautre (cent dix-neuf litres, deux cent cinquante six millilitres). Cette rente était due à la fabrique de l'église de Fize, sur un bien cultivé par les de Gerbehaye. Elle fut remboursée le 25 octobre En 1851, Jacques Godin devint propriétaire du domaine de Gerbehaye ; sa fille Fanny Godin épouse Vierset acquit le domaine par héritage en Les années 1870 et 1871 marquent un changement de limite et une reconstruction partielle des bâtiments. Joseph Vierset-Godin, architecte, est encore mentionné en 1907 comme propriétaire, mais trente ans plus tard, en 1937, la veuve et les enfants de l'ingénieur Chainaye- Vierset sont devenus propriétaires par héritage. A la suite d'un partage, le domaine passa à la famille Grégoire, représentée par André et Fernand Grégoire en 1954 et Raymond et Henri Grégoire, en 1961 ( 2 ). Fonctions et titres Hustin de Gerbehaye, mentionné au début du seizième siècle, était «citain» de Liège. Un Hustin de Gerbehaye figure comme échevin de Modave en 1388 ( 3 ). Jean- Hustin de Gerbehaie est échevin d'amay en 1425 et 1437 {*). Henri de Gerbehaye était seigneur à Bodegnée. Il est mentionné comme échevin du ban d'amay, en 1471, t 1 ) L'échevin Dethier était chevalier. Cf. Arch. de Warfusée, Cens dus à la cour de Cerf. (*) Plan Popp, Jehay-Bodegnée, section B, n 424 et Mutations. (') G. HANSOTTE, Inventaire des Archives de l'abbaye de Neu/moustier, t. I. (*) Ibidem. En 1441, il acquiert (en accense) une terre de 25 verges sise entre Jehay et Bodegnée (au Bouhon Mati), pp. 175, 195 et 203.

30 , 1487 et 1488 ( 1 ). Robert, fils de Henri était échevin d'amay en 1509 ( 2 ). Jean-Hustin de Gerbehaye, appelé communément Hustin et qui était fils de Gérard, était seigneur de Saive et seigneur à Borsu ; il avait épousé en premières noces, Jeanne de Saive ( 3 ). Il est mentionné comme tel en 1515 et un acte de 1517 le désigne sous le titre de seigneur de Saive ; de même en 1527 ( 4 ) ; il était en 1509, échevin d'amay ( 5 ). Wauthier de Fossé, dit de Gerbehaye est mentionné en 1552, comme échevin du ban d'amay, de même en 1557; en 1571 et 1573, il était mayeur de Jehay (cour de justice); en 1579 et 1586, il était échevin d'amay. Son fils, Wauthier était capitaine de cavalerie ; sa fille Catherine avait épousé Nicolas delle Prealle, mayeur de la cour de justice de Villers-le-Rouillet ; Collin ou Nicolas delle Prealle était aussi échevin de Chapon-Seraing et de Seraing-Le-Château. Une autre fille de Wauthier de Gerbehaye, Jeanne, avait épousé Mathieu delle Prealle, seigneur de la Croix à Villers-le-Bouillet, qui était notaire de la cour d'amay, grand bailly de Seraing-le-Château et châtelain du même lieu. Jean de Fossé, fils de Wauthier, était curé de Fize-Fontaine et chanoine de Sainte- Croix à Liège; Mathieu del Prealle était oppidain de Huy. En 1592 Gérard de Gerbehaye était échevin d'amay ( 6 ). En 1620, Antoine de Gerbehaye était mayeur du ban d'amay et Gérard, échevin du même ban. Quant aux de la Marck, ils étaient seigneurs à Seraingle-Château. ( ) Ibidem, pp. 241, 243, 258 et 259. En 1481, il tient les 25 verges grandes de terre au «Bouhon Mati» (p. 252). (") Ibidem, p (') Il semble donc qu'il acquit son titre par ce mariage. ( 4 ) Gérard est dit seigneur à Verlaine. Mentionnons aussi Georges de Gerbehaye, chanoine de Flône. ( 5 ) G. HANSOTTE, loc. cit., p ( ) Ibidem, p. 379.

31 Conclusion Le nom Gerbehaye ne s'est point perdu ; en 1740, Emel Gerbehaye demeurait à Borset ( x ) et en 1747, Lambert de Gerbehaye demeurait à Chapon-Seraing ( 2 ). En 1749, Guillaume Gerbehaye, capitaine de Borset, demeurait à Verme (Viemme). Marie-Catherine, sa fille, avait épousé le sieur Joseph Plointeux. Les héritiers de Guillaume furent : 1) le révérend Jean-Guillaume Gerbehaye, prêtre ; 2) le sieur Lambert Gerbehaye qui demeurait dans la cense de Messieurs les chanoines du chapitre de Saint-Pierre, située à Borset ; 3) la demoiselle Marguerite Gerbehaye. Arnold Gerbehaye était témoin à ce testament ( 3 ). En 1623, Walter des Fossés dit Gerbehaye était mayeur à Andenne ( 4 ). Abbé Georges MAHY, Curé de Fize-Fontaine. ( x ) A. E. L., Notaire Laurent Orban de Fize. (! ) Ibidem. ( ) Ibidem. (*) MELIN, Une cité carolingienne, p. 54 (édit. 1928).

32 Accroissement du médaillier liégeois du Musée Curtius L'année 1960 a été exceptionnellement bonne pour le médaillier liégeois du Musée Curtius. Une collection de monnaies liégeoises telle qu'en possède ce musée, entreprise il y a plus d'un siècle, peut présenter des lacunes relativement considérables ; il est malaisé de les combler. Un heureux concours de circonstances a permis de réaliser cette année un progrès appréciable. 1. Couronne (l'or de Jean de Bavière : Un exemplaire de cette pièce trouvé en Frise près de Kollum, vers 1888, avait été décrit par de Chestret sous le n 25 (exemplaire conservé au Musée de Leeu- FIG. l. warden) du supplément de son ouvrage consacré à la numismatique liégeoise (*). Spécimen unique à l'époque, cette couronne d'or avait été imparfaite- (*) Baron J. DE CHESTRET DE HANEFFE, Numismatique de la principauté de Liège et de ses dépendances (Bouillon et Looz) depuis leurs annexions, Bruxelles, 1890.

33 ment reproduite par la gravure. Nous pouvons en donner ici une bonne photographie due à l'obligeance de M. H. Enno Van Gelder, directeur du Cabinet royal des monnaies de La Haye (voir fig. 1). La pièce, directement imitée du monnayage de Albert de Bavière ( ), père de l'elu de Liège, Jean de Bavière, reproduit, à I'écusson près, le prototype français frappé par Charles VI ; l'écu est surmonté d'une couronne, d'où vient le nom donné à la monnaie. Une importante trouvaille de monnaies d'or et d'argent du XIV e et du XV e siècles, faite aux Pays- Bas à Zutphen le 2 août 1958, a été mise en vente en 1960 à Amsterdam, chez Schulman (*). Enfouie vers 1410 ou 1412, elle contenait deux exemplaires de notre rare monnaie. L'un fut réservé pour le Cabinet de La Haye, l'autre fut acquis par la Ville de Liège, pour le Musée Curtius ( 2 ). C'est M. Pierre Laloux, FIG. 2. Président de l'institut archéologique liégeois, qui, délégué à la vente, fut assez heureux pour se faire adjuger cet exemplaire qui porte à présent le numéro d'inventaire 60/197 et dont nous donnons également f 1 ) Catalogues de la vente Schulman, Amsterdam, 1960, n 798, fig. (*) Cette acquisition a été signalée par le Conservateur du Musée Curtius M. J. PHILIPPE, dans son ouvrage Van Eyck et la genèse mosane de la peinture des anciens Pays-Bas, Liège, 1960, p. 43, et dans la presse liégeoise, en juin 1960.

34 une reproduction photographique. L'exemplaire conservé au Musée Curtius, en bon état, pèse 4,00 gr. Il diffère de celui publié par de Chestret par plusieurs détails, notamment la position du lion du troisième quartier de l'écu (voir fig. 2). Jean de Bavière sur cette monnaie, comme sur presque toutes les autres, porte le titre d'elu. La pièce doit avoir été frappée à Liège, encore que le nom de la ville soit absent. La datation de l'enfouissement vient confirmer l'opinion suivant laquelle datent du début du règne de Jean de Bavière les espèces où ce prince imite le numéraire de son père, comte de Hainaut, Hollande et Zélande. Le baron de Chestret explique cette imitation par des intentions frauduleuses. Si Jean de Bavière s'inspire si étroitement des monnaies de son père, c'était croit-il, pour glisser plus aisément dans la circulation des espèces de moindre valeur, de poids réduit ou d'alliage altéré. La pièce de Liège montre qu'il n'en est rien : elle est de bon or et son poids correspond à celui du prototype français. Si Jean de Bavière, avant la bataille d'othée (1408) a servilement copié le numéraire de son père ce fut pour des raisons politiques de mutuel appui. Les autres pièces, remarquables également, acquises par la Ville de Liège pendant l'année 1960, enregistrées en 1960 et 1961, proviennent d'une importante collection dont le possesseur avait pu acquérir en 1910 à la vente de la collection Piat, de Roubaix, plusieurs pièces rares. On se souviendra que le baron de Chestret n'avait pas été autorisé à examiner l'entièreté de la plus importante série liégeoise réunie par un amateur étranger et que, de ce fait, son ouvrage présente quelques lacunes à partir du règne de Georges d'autriche. Les pièces, dont la description suit, sont, il est vrai, toutes antérieures, mais ne

35 sont connues qu'à de très rares exemplaires. Leur réunion permit un heureux coup de filet. Qu'on en juge! 2. Chestret 78. Denier attribué à Alexandre I de Juliers ( ). Au droit, évêque tenant de la droite une croix, de la gauche une crosse, représente en buste, tête nue tonsurée avec une chevelure bouclée, entre une étoile et un annelet pointé. Au revers, un bâtiment à trois tours dans une enceinte. Trois exemplaires connus. La pièce (exemplaire de la vente Dupriez, 1912) provient d'une trouvaille faite à Maastricht et publiée en Elle rappelle le numéraire colonais du temps. Et si on peut l'attribuer à l'évêque de Liège, l'absence d'inscription ne permet pas jusqu'à présent de mieux préciser (Inv. n 61/6) (voir fig. 3). FIG. 3. {Négatif Musée Curtius, Liège. Photos Cl. Dessart). 3. Chestret 97. Denier de Henri II de Leez ( ). Au droit, buste de l'évêque, mitré, de face, tenant à la gauche un livre, à la droite une crosse ; légende H El N RIG' ; au revers, un bâtiment à deux étages, avec un fronton central surmonté d'une croix (exemplaire de la vente Dupriez, 1912). 4 exemplaires connus (Inv. n 61/5) (voir fig. 4). FIG. 4. (Négatif Musée Curtius, Liège. Photos Ch. Dessarl).

36 Chestret 153. Obole (demi-denier) d'hughes de Pierrepont ( ). Au droit, buste de l'évêque, mitré, de face, tenant à la gauche une crosse et bénissant de la droite. La légende complète doit être HVGO EP. Au revers sur trois arcades, un bâtiment à deux étages, surmonté de deux tours avec une grande porte à gauche, où certains ont voulu reconnaître le palais de Liège, mais qui, pour nous, est plutôt l'ancienne cathédrale Saint-Lambert représentée comme le temple de Jérusalem, où différentes églises importantes, sur des châsses ou des manuscrits contemporains ou un peu plus anciens (exemplaire de la vente Piat, 1910). 4 ou 5 exemplaires connus (Inv. n 61/4) (voir fig. 5). FIG. 5. [Négatif Musée Curtius, Liège. Photos Cl. Dessarl). 5. Chestret 164. Du même. Denier. Variété. Au droit, buste à gauche de l'évêque mitré tenant devant lui une crosse et de la gauche un livre fermé. Derrière, une tour à 2 étages avec toit pointu, surmonté d'une croix. Au revers, bâtiment avec portail, fronton et deux tours. Unique. Provient de la collection Piat, vendue en 1910 (Inv. n 61/3) (voir fig. 6). FIG. 6. (Négatif Musée Curlius, Liège. Photos Cl. Dessarl).

37 Chestret 165. Du même. Obole du denier reproduit par de Chestret sous le n 164. La tour au droit est surmontée d'une sorte de fleur de lis. Deux exemplaires connus (Inv. n 61/2) (voir fig. 7). FIG. 7. (Négatif Musée Curlius, Liège. Photos Cl. Dessarl). 7. Chestret 172. Du même. Obole. Au droit, l'évêque en buste, de face, mitré, tient à la gauche une crosse. Au revers, un cheval tourné à droite, devant un arbre, légende HOI. Atelier de Huy. Provient de la collection Piat (vendue en 1910). 4 exemplaires connus (Inv. n 61/1) (voir fig. 8). FIG. 8. (Négatif Musée Curtius, Liège. Photos Cl. Dessarl). 8. Chestret 262. Gros au Saint-Pierre de Jean d'arckel ( ). Au droit, saint Pierre en buste, de face, portant la tiare, tenant de la gauche une clef, de la droite un livre. Au revers, autour d'une grande croix fleuronnée, le nom de l'évêque. Imité du Brabant. Atelier de saint-pierre près Maastricht. Deux exemplaires connus (Inv. n 60/399) (voir fig. 9).

38 FIG. 9. (Négatif Musée Curtius, Liège. Photos Cl. Dessarl). 9. Chestret 269. Double gros aux deux écus d'arnould de Hornes ( ). Pièce remarquable, imitée de la Flandre. Atelier de Liège. Troisième exemplaire connu (Inv. n 60/400) (voir fig. 10). FIG. 10. (Négatif Musée Curlius, Liège. Photos Cl. Dessart). 10. Chestret 357. Demi aidant de Louis de Bourbon ( ). Commun, n'était pas encore représenté dans le médaillier du Musée Curtius (Inv. n 60/402) (voir fig. 11). FIG. 11. (Négatif Musée Curlius, Liège. Photos Cl. Dessarl).

39 Chestret 479. Patard de Georges d'autriche ( ). Atelier de Liège. 4 ou 5 exemplaires connus (Inv. n 60/401) (voir fig. 12). FIG. 12. (Négatif Musée Curtius, Liège. Photos Cl. Dessarl). 12. A cette remarquable série, il y a encore lieu d'ajouter un excellent exemplaire de ces monnaies «facétieuses» frappées au siècle dernier, par un aimable plaisantin soucieux d'aider les collectionneurs à prolonger leur série liégeoise au-delà du réel. Il s'agit d'une pièce au type de l'escalin de Jean- Théodore de Bavière (Chestret 683) mais frappé au nom et aux armoiries du dernier prince-évêque François Antoine de Méan, avec la date de 1792, sur flan large, du poids de deux escalins (Inv. n 60/403). Hubert FRERE.

40 Deux ébénistes athois des XVIII e et XIX e siècles Dans le commerce liégeois des antiquités ( 1 ), nous avons «fait connaissance» avec une table en merisier d'allure Louis XVI qui nous a paru mériter la publication de cet article. Elle mesure 73,5 cm de haut. La table, à allonges, a une tablette ronde, en deux parties qui mesurent chacune 1,275 m X 63,3 cm. Elle est pourvue de six pieds, dont deux intérieurs sont fixés à leur tablette d'attache par de grandes vis en fer, sous chaque groupe de cinq traverses d'allonge en frêne emboîtées à queue d'aronde. Le seul décor de ce meuble simple et élégant est constitué par le sabot en bronze doré des pieds, pourvu d'une roulette. Le bâti de la ceinture, plaquée, est constitué par trois bandes de bois collées. Chaque moitié de la tablette, massive, montre l'assemblage de trois planches, mesurant environ 28, 27 et 9 centimètres. Elle porte des traces de tenons plats horizontaux et mortaisés. La ceinture est également fermée suivant ce système, aux deux points de raccord, mais avec de plus grands éléments. Sur un des coulissants, nous avons relevé l'inscription gravée en capitales : ANT OUVERLEAUX-HOTTON EBENISTE RUE DU MOUTON A ATH N 718. Cet ébéniste est Antoine-Joseph Ouverleaux, dont le nom figure dans les archives ( 2 ) avec d'autres graphies, comme Ouverleau, Overlau, Hoverleau. L'état civil de la ville d'ath le signale comme ébéniste habitant au (>) En avril (! ) Je remercie M. Jean Dugnoille, Archiviste communal d'ath, des renseignements archivistiques qu'il m'a aimablement communiqués.

41 Table signée par Antoine Ouverleaux-Hotton, avec eplacement de la signature I (Négatif Musée Curtius, Liègi. Photo C. Dessarl).

42 i n 718 de la rue du Mouton, certainement entre 1829 et Après cette dernière date, la maison prérappelée portera le n 70. Elle est encore occupée aujourd'hui par un ébéniste. Antoine-Joseph Ouverleaux était fds d'un ébéniste également prénommé Antoine-Joseph, né et décédé (le 30 septembre 1836) à Ath, baptisé en la paroisse Saint- Julien le 28 juillet 1764, et de Marie-Thérèse Alard, mariés en la même paroisse le 3 juillet Il sera baptisé à Saint-Julien le 26 janvier Ouverleaux fils épousa, le 16 mai 1821, Marie-Philippe- Thérèse Hotton. Le nom de l'épouse qui figure dans la signature du meuble laisse supposer que le père vivait encore lorsque cette pièce de mobilier fut exécutée. En l'occurrence, la table ( x ) que nous publions remonterait avant Joseph PHILIPPE. f 1 ) Elle a été acquise en 1962 par le chevalier André de Schaetzen, de Tongres.

43 La Terra Sigillata trouvée dans le Vicvs romain d'amay (Province de Liège) a) Forme Drag. 23. I. La terra sigillala ornée 1. Bonne cuisson, très bel enduit et très beau relief des dessins, teinte brun-rouge. Trifol : Knorr, pl. 7,G (AMANDVS 30-55) et pl. 8,5 (OF AQVITANI 35-60). La Graufesenque Claude-Néron. 2. Bonne cuisson, beau relief des dessins et magnifique enduit, teinte brun-rouge. Etoile : Knorr, pl. 60,12 (NAMVS FE 45-65). Sud Gaule (La Graufesenque) Claude-Néron. 3. Bonne cuisson, bon enduit et dessins mal venus, teinte brun-rouge. Tri fols : Knorr, pl. 62,12 (OF PASSIEN ). Strigiles : Knorr, pl. 22,12 (OF CENS 70-85), pl. 23,20 (OF CŒLI 70-85), pl. 28,8 (M CRESTIO 70-85), pl. 33,3 (FRONTINI 70-90). Sud Gaule dernier 1/3 du 1 er siècle. 4. Bonne cuisson, très bel enduit et très beau relief des dessins, teinte brun-rouge. Godrons : Knorr, pl. 9 (OF AQVITANI 35-60), pl. 10 (OF ABDACI 40-65), pl. 12,20 (BASSVS 40-45), pl. 13,A (OF BASSI COEL 55-75). Frise de trifols : Knorr, pl. 24,C (OF CŒLI 70-85), pl. 54, 37 (MEDDIL- LVS 60-80). Même style Knorr, pl. 55,J (MEDDILLVS 60-80), pl. 67, 14 (OF PVDENT 75-85). Sud Gaule dernier 1/3 du 1 er siècle.

44 Bonne cuisson, très bel enduit et beau relief des dessins, teinte brun-rouge. Godrons : Knorr, pl. 9 (OF AQVITANI 35-60) et voir n 4. Sud Gaule 1 er siècle. 6. Bonne cuisson, très bel enduit et beau relief des dessins, teinte brun-rouge. Sud Gaule 1 er siècle. 7. Bonne cuisson, bon enduit et beau relief des dessins, teinte brun-rouge. Sud Gaule 1 er siècle. b) Forme Drag Bonne cuisson, très bel enduit et beau relief des dessins, teinte brun-rouge. Oves : cœur 2 mm, orle double, dard : filet à tête trifide, cordon tremblé mal venu. Cfr. Knorr, pl. 53,17 (OF MASCVLI, 80-90), pl (MERCATO 80-90), pl. 59,24 (OF MOMMO 50-75). La Graufesenque dernier 1/3 du 1 er siècle. 9. Bonne cuisson, très bel enduit et beau relitf des dessins, teinte brun-rouge. Oves : cœur 1,5 mm, orle double, dard : filet à tête trifide, cordon perlé en-dessous et au-dessus des oves. Cfr. Knorr, pl. 53,17 (OF MASCVLI 80-90), pl. 57, 19 (MERCATO 80-90), pl. 59,24 (OF MOMMO 50-75). Sud Gaule dernier 1/3 du 1 er siècle. 10. Bonne cuisson, bon enduit et relief moyen des dessins, teinte brun-rouge. Oves : cœur 1 mm, orle triple, dard : filet à tête globuleuse, cordon tremblé. Sud Gaule dernier 1/3 du 1 er siècle. 11. Bonne cuisson, enduit moyen et bon relief des dessins, teinte brun-rouge. Oves : cœur 1,5 mm, orle double, dard : filet à tête globuleuse, cordon perlé.

45 Apollon à dr. : Osw. 83 (Déch. 52). Lezoux-Trajan- Antonin. Lezoux l re y 2 du 2 e siècle. 12. Bonne cuisson, enduit moyen et bon relief des dessins, teinte brun-rouge. Lion à g. : Osw j. Lezoux-Trajan. Lezoux l re moitié du 2 e siècle. 13. Même vase que n précédent. Oves : cœur 1 mm, orle double, dard : filet à tête globuleuse, cordon perlé et tremblé en dessous des oves. Lezoux l re y 2 du 2 e siècle. 14. Bonne cuisson, bel enduit et bon relief des dessins, teinte brun-rouge. Rosette : cfr. Tongres, pl. XXXVII, 5 et pl. XXXVIII, 4. Centre Gaule l re moitié du 2 e siècle. 15. Bonne cuisson, enduit mat et relief moyen des dessins, teinte brun-rouge foncé. Trop réduit. Centre Gaule l re moitié du 2 e siècle. 16. Pâte douce, enduit moyen et relief usé des dessins, teinte rouge orange. Est Gaule? 2 e siècle? 17. Cuisson assez douce, mauvais enduit et relief moyen des dessins, teinte brun-orange. Trop réduit. Est Gaule 2 e siècle. 18. Bonne cuisson, enduit moyen et bon relief des dessins, teinte brun-orange. Bifol : Standfield-Simpson, fig. 6,4 (COCATVS). Martres de Veyre 1 er 1/4 du 2 e siècle. 19. Bonne cuisson, bon enduit et bon relief des dessins, teinte brun-rouge. Colonne : cfr. Ricken, pl. VII,81 et pl. IX,18 (La Madeleine).

46 Arcade : cfr. Ricken, pl. IX,18 (La Madeleine) et Standfield-Simpson, pl. 20, 21, 29, 31 (Lezoux). Centre Gaule (La Madeleine?) l re moitié du 2 e siècle. 20. Cuisson moyenne, enduit moyen et bon relief des dessins, teinte rouge-orange. Vénus : Osw (1) Déch. 173 Lezoux Trajan-Adrien. (2) Fôlzer 338 Lavoye Adrien. (3) Ludowici V,46 Rheinzabern Antonins. Lion à g. : Osw (Lud. V.T.26). Rheinzabern Antonins. Rheinzabern 2 e siècle. 21. Bonne cuisson, enduit moyen et bon relief des dessins, teinte brun-orange. Oves : cœur fdet, orle triple, dard : filet à tête globuleuse, un cordon tremblé en-dessous et un au-dessus des oves, cfr. Ricken, pl. XIII,A. Feuille : Ricken, pl. XIII,6. Lavoye l re moitié du 2 e siècle. 22. Cuisson assez douce, bon enduit et bon relief des dessins, teinte brun-rouge. Oves effacées. Trifol : Ricken, pl. VII,11 (La Madeleine) repris à Lavoye : Ricken, pl. XII,17 et pl. XIII,8. La Madeleine ou Lavoye l re moitié du 2 e siècle. 23. Ronne cuisson, bon enduit et bon relief des dessins, teinte brun-orange. Trifols ; Ricken, pl. VII,11 (La Madeleine) repris à Lavoye : Ricken, pl. XII,17 et pl. XIII,8. La Madeleine ou Lavoye l re moitié du 2 e siècle. 24. Cuisson douce, enduit moyen et relief moyen des dessins, teinte rouge-orange. Oves : cœur 1,5 mm, orle double, dard : filet à tête globuleuse, cordon d'une venue au travers des oves, endessous cordon perlé. Est Gaule 2 e siècle. 25. Bonne cuisson, enduit mat et relief moyen des dessins, teinte brun-rouge.

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48 Oves ; cœur 1 mm, orle triple, dard : fdet à tête globuleuse, cordon tremblé. Animal à g. : Osw. 1822ii (Ricken XI 11,34). Lavoye Antonins, Fôlzer, pl. XXVI 11,378. Etoile à quatre branches : Fôlzer, pl. XXVIII,428. Feuille : cfr. Fôlzer, pl. XXVIII,388. Lavoye l re moitié du 2 e siècle. 26. Cuisson douce, mauvais enduit et relief moyen des dessins, teinte rouge-orange. Persée et Méduse : cfr. Osw. 233a (Ricken 40). Lavoye Adrien. Lavoye l re moitié du 2 e siècle. 27. Bonne cuisson, enduit moyen et bon relief des dessins, teinte brun-orange. Gladiateur à dr. : Osw. 1030a (Ricken 33). Lavoye Adrien. Lavoye l re moitié du 2 e siècle. 28. Cuisson assez douce, enduit moyen et mauvais relief des dessins, teinte brun-orange. Oves : cœur fdet, orle triple, dard : fdet à tête globuleuse, cordon tremblé. Feuille : Fôlzer, pl. XXVIII.388; motif ornemental; cfr. Fôlzer, pl. XXVIII,421,422. Lavoye 2 e siècle. 29. Même vase que fragment précédent. Spirale : Fôlzer, pl. XXVIII,423. Lavoye 2 e siècle. 30. Même vase que fragments précédents. Petit oiseau à g. : Ricken, pl. XII 1,13. Lavoye 2 e siècle. 31. Ronne cuisson, enduit moyen et relief moyen des dessins, teinte rouge-orange. Oves : cœur 2 mm, orle double, dard : fdet se confondant avec l'orle extérieure, tête globuleuse, cordon tremblé.

49 35g

50 Danseuses : Osw. 343A (Ricken XIII,48). Lavoye Antonins ; Persée et Méduse : Osw. 233A (Ricken 40). Lavoye Adrien ; Feuille : Fôlzer, pl. XXVIII,389 ; Ricken, pl. XII,22; bifol : Fôlzer, pl. XXVIII,401, Ricken, pl. XII,15. Lavoye milieu du 2 e siècle. 32. Ronne cuisson, enduit moyen et relief moyen des dessins, teinte rouge-orange. Spirales : Fôlzer, pl. XXVIII,423, Ricken, pl. XII, 7 ; arcade : Ricken, pl. XIII,20. Lavoye 2 e siècle. 33. Cuisson douce, enduit moyen relief moyen des dessins, teinte brun-orange. Trifol : Ricken, pl. XII,16 et pl. XIII,7. Lavoye 2 e siècle. 34. Cuisson moyenne, enduit moyen et relief moyen des dessins, teinte brun-orange. Feuille : Ricken, pl. XIII,11. Lavoye 2 e siècle. 35. Bonne cuisson, enduit moyen et relief moyen des dessins, teinte brun-orange. Décor : cfr. Fôlzer, pl. VII,64. Lavoye 2 e siècle. 36. Cuisson douce, enduit moyen et mauvais relief des dessins, teinte rouge-orange. Trifol : Ricken, pl. XII,16 et pl. XIII,7. Lavoye 2 e siècle. 37. Six fragments d'un même vase de teinte rougeorange, bon enduit et mauvais relief des dessins. Oves : cœur fdet, orle triple, dard : fdet à tête en forme de marteau, Ricken, pl. XIII,R ; Fôlzer, pl. XXVIII,464. Cerf à g. : Ricken, pl. XIII,27; festons Ricken, pl. XIII,48; petit lapin mal venu : Ricken, pl. XIII,38; petites-rosettes : cfr. Ricken, pl. XI 11,1,2. Lavoye 2 e siècle.

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52 Deux fragments d'un même vase de teinte rougeorange, bonne cuisson, enduit moyen et relief prononcé des dessins. Oves : effacées en partie, orle double, dard : fdet à tête globuleuse, cordon tremblé, cfr. Fôlzer, pl. XXVIII,457. Persée et Méduse : modèle réduit de Osw. 233A (Ricken 40). Lavoye Adrien ; amazone : copie réduite de Osw. 343A. Lavoye Antonins ; scène de vendange : Osw. 490A (Ricken 39). Lavoye Adrien-Antonin ; coq à g. : cf. Osw (Fôlzer 385, Ricken 51 ). Lavoye Adrien. Probablement Lavoye 2 e siècle. 39. Cuisson douce, mauvais enduit et mauvais rielef des dessins, teinte brun-rouge. Trop réduit. Est Gaule 2 e siècle. 40. Bonne cuisson, enduit moyen et bon relief des dessins, teinte brun-orange. Oves : cœur 2 mm, orle double, dard. : tête effacée par le cordon qui est d'une venue, cfr. Tongres, pl. XLIII,1. Lavoye l re moitié du 2 e siècle. 41. Ronne cuisson, enduit moyen et relief monyen des dessins, teinte brun-rouge. Oves : cœur 1 mm, orle triple, dard : fdet à tête globuleuse, cordon tremblé. Lavoye? 2 e siècle? 42. Fragment ayant été dans le feu. Oves : cœur fdet, orle double dard : fdet à tête pliée, cordon d'une venue coupe les oves, en dessous cordon cordé, cf. Ricken, pl. XIII,53,54, Tongres, pl. XLIII,14 et pl. XLIV,3,3a. Paon : modèle réduit de Osw. 2376a. Autry-Lavoye. Début 3 e siècle. Lavoye? 2 e siècle? 43. Ronne cuisson, bon enduit et relief moyen des dessins, teinte brun-rouge.

53 Oves : cœur 1 mm, orle triple, dard : filet à tète globuleuse, cordon tremblé. Est Gaule? 2 e siècle? 44. Bonne cuisson, assez bon enduit et bon relief des dessins, teinte rouge-orange. Oves : cœur filet, orle triple, dard : filet avec tête en forme de marteau, cordon tremblé, Ricken, pl. XIII,B et Fôlzer, pl. XXVIII,464. Guerrier vu de face : cfr. Osw. 143B. Aquincum, Fôlzer, pl. XXVIII,350; arcade : Fôlzer, pl. XXVIII,447, Ricken, pl. XIII, 20; petit oiseau : Ricken, pl. XIII,13; feuille : Fôlzer, pl. XXVIII,404, Ricken, pl. XIII.10; spirale : Fôlzer, pl. XXVIII,424, Ricken, pl. XIII,5; étoile : Ricken. pl. XIII,1. Lavoye l re moitié du 2 e siècle. 45. Bonne cuisson, enduit mat et relief moyen des dessins, teinte brun-orange. Les oves sont remplacé par une rangée de trifols, cfr. Ricken, pl. XIV (potier non localisé) ; cfr. Forrer, pl. XXIV,3 et pl. XXVI,2 (Heiligenberg). Est Gaule (Heiligenberg?) 2 e siècle. 46. Bonne cuisson, enduit moyen et relief moyen des dessins, teinte rouge-orange. Oves : effacées en partie, orle double sans dard, cordon d'une venue, cfr. Fôlzer, pl. XIV,20 = Trêves. Est Gaule 2 e siècle. 47. Fragment du même vase que le précédent. 48. Fragment du même vase que les précédents. 49. Fragment du même vase que les précédents. Sanglier : Osw. 1696A (Ricken XII,44). Lavoye et Autry-Lavoye Antonins début 3 e siècle. Est Gaule 2 e siècle. 50. Cuisson douce, enduit moyen et relief moyen des dessins, teinte brun-rouge foncé. Est Gaule? 2 e siècle?

54 Bonne cuisson, enduit mat de bonne qualité et relief moyen des dessins, teinte rouge-brun. Oves : cœur fdet, orle triple, sans dard, cordon tremblé. Cavalier à g. : cfr. Osw. 261A (Ricken XI 1,38). Lavoye Adrien et Autry-Lavoye, début 3 e siècle. Est Gaule 2 e siècle. 52. Bonne cuisson, enduit mat et assez bon relief des dessins, teinte brun-rouge. Oves : cœur 1 mm, orle triple, dard : fdet sans tête, cordon perlé (perles rectangulaires) = Tongres, pl. XLVII,6,6,8 et pl. XLVIII,1,2. Dauphins : Déch. 655b et 1069a = Lezoux, Tongres, pl. XLVI 1,8. Argonne 2 e siècle. 53. Bonne cuisson, bon enduit et beau relief des dessins, teinte rouge-orange. Trifol : Ricken, pl. XII,16 et pl. XIII,7; Arcade : Fôlzer, pl. XXVIII,447; guerrier vu de face : cfr. Osw. 143R. Aquincum fin 2 e siècle et Ricken, pl. XIII,39; feuille : Fôlzer, pl. XXVIII,389, Ricken, pl. XII,22. Lavoye 2 e siècle. 54. Cuisson douce, bon enduit et mauvais relief des dessins, teinte rouge-orange. Est Gaule? 2 e siècle. 55. Ronne cuisson, mauvais enduit et mauvais relief des dessins, teinte rouge-orange. Est Gaule 2 e siècle. 56. Fragment ayant été dans le feu. Atelier indéterminé Est Gaule 2 e siècle. 57. Ronne cuisson, enduit mat et relief très prononcé des dessins, teinte brun-rouge. Oves : cœur 1 mm, orle triple, dard : filet sans tête, cordon d'une venue, = Tongres, pl. XLVII,6,7,8 et pl. XLVIII,1,2.

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57 Homme à g. : Osw (Blickweiler 75,22). Echweilerhof Fin des Antonins ; danseuse à dr. : voir Tongres, pl. XLVII et pl. XLVIII. Argonne 2 e siècle. 58. Bonne cuisson, enduit moyen et mauvais relief des dessins, teinte rouge-orange. Oves : cœur fdet, orle double, dard : fdet à tête globuleuse, pas de cordon. Atelier de l'est de la Gaule 2 e siècle. 59. Fragment du même vase que la pièce précédente. 60. Fragment du même vase que les pièces précédentes. 61. Fragment du même vase que les pièces précédentes. 62. Bonne cuisson ; enduit moyen et relief prononcé des dessins, par endroit mal venus, teinte rouge-orange. Oves ; mal venues, probablement orle triple sans dard, cordon tremblé. Personnage à g. : Vaes Charleroi, fig. 51. Est Gaule fin 2 e début 3 e siècle (Lavoye de la décadence?). 63. Bonne cuisson, enduit moyen et relief moyen des dessins, teinte rouge-orange. Est Gaule? 2 e siècle? 64. Trois fragments d'un même vase, bonne cuisson, enduit mat et relief moyen des dessins, teinte brunrouge. Oves : cœur 1,5 mm, orle triple, dard : filet sans tête, cordon de perles rectangulaires. Homme à g. : Ows (Heiligenberg Adrien) et (Rheinzabern Antonins) ; combat de coq : Ricken, pl. XII,52 (Lavoye) ; coq à g. : Osw (Heiligenberg Adrien), (Blickweiler fin Antonins) et (Eschweilerhof fin Antonins) ; sanglier à g. : Osw. 1696a = Ricken, pl. XII,44 (Lavoye et Autry-Lavoye

58 Antonins Début 3 e siècle) ; coq à dr. : Osw (Heiligenberg Adrien) et ( Blickweiler fin Antonins) ; lion à g. : Ricken, pl. XI 11,26 (Lavoye). Atelier de l'est de la Gaule 2 e siècle. 65. Bonne cuisson, enduit moyen et relief moyen des dessins, teinte brun-orange. Oves : cœur filet, orle double, dard : filet à tête globuleuse, cordon tremblé. Est Gaule (Lavoye?) 2 e siècle. 66. Bonne cuisson, bon enduit et bon relief des dessins, teinte rouge-orange. Oves : cœur 1 mm, orle triple, dard accolé à l'orle extérieur. Est Gaule 2 e siècle. 67. Bonne cuisson, enduit moyen et roulette mal venue, teinte rouge-orange. Roulette trop réduite pour être déterminée. Argonne fin 3 e -4 e siècle. 68. Bonne cuisson, enduit mat de bonne qualité, décor mal venu, teinte rouge-orange. Roulette trop réduite pour être déterminée. Argonne fin 3 e -4 e siècle. 69. Bonne cuisson, enduit moyen et décor bien venu, teinte rouge-orange. Roulette trop réduite pour être déterminée. Argonne fin 3 e -4 e siècle. 70. Bonne cuisson, enduit mat et roulette mal venue, teinte rouge-orange. Roulette trop réduite pour être déterminée. Argonne fin 3 e -4 e siècle. 71. Ronne cuisson, enduit moyen et bon relief du décor, teinte rouge-orange. Roulette trop réduite pour être déterminée. Argonne fin 3 e -4 e siècle.

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60 Cuisson douce, enduit moyen et décor assez mal venu, teinte rouge-orange. Roulette trop réduite pour être déterminée. Argonne 3 e -4 e siècle. II. La terra siijillnln non ornée 1. Forme Drag. 18/31, bonne cuisson, bel enduit, teinte brun-rouge. Sigle TINTITI.M (voir la liste des sigles sous n 25). 2. Forme Drag. 27, bonne cuisson, bel enduit, teinte brun-rouge. Sigle effacé M. Probablement Centre Gaule, l re moitié du 2 e siècle. 3. Forme Drag. 27, bonne cuisson, enduit mat, teinte brun-orange. Sans sigle, Est Gaule (Argonne) l re moitié du 2 e siècle. 4. Forme Drag. 27, bonne cuisson, très bel enduit, teinte brun-rouge. Sigle manque. Probablement Centre Gaule l re moitié du 2 e siècle. 5. Forme Drag. 27, bonne cuisson, très bon enduit, teinte brun-orange. Sigle MICCIO.F (voir la liste des sigles sous n 14). 6. Forme Drag. 27, bonne cuisson, enduit mat, teinte brun-rouge. Sigle IVLLI M (voir la liste des sigles sous n 8). 7. Forme Drag. 40, bonne cuisson, très bon enduit, teinte rouge-orange. Est de la Gaule 2 e siècle. 8. Forme Drag. 33, bonne cuisson, très bon enduit, teinte brun-rouge. Centre Gaule, milieu du 2 e siècle. 9. Forme Drag. 33, bonne cuisson, très bon enduit, teinte brun-orange. Centre ou Est de la Gaule, 2 e siècle.

61 Forme Drag. 33, bonne cuisson, enduit mat, teinte brun-orange. Centre ou Est de la Gaule, 2 e siècle. 11. Forme Drag. 38, cuisson tendre, bon enduit, teinte brun-orange. Est de la Gaule, 2 e siècle. 12. Forme Drag. 40, cuisson douce, très bon enduit, teinte rouge-orange. Est de la Gaule, 2 e siècle. 13. Forme Drag. 46, bonne cuisson, bon enduit, teinte brun-orange. Centre de la Gaule?, l re moitié du 2 e siècle. 14. Forme Curie 15, bonne cuisson, bel enduit, teinte rouge-orange. Est de la Gaule, 2 e siècle. 15. Forme Curie 15, bonne cuisson, enduit moyen, teinte rouge-orange. Est de la Gaule 2 e siècle Forme Curie 11 (Osw. Pryce, pl. XXI,18,19), bonne cuisson, très bel enduit, teinte brun-rouge. Centre de la Gaule l re moitié du 2 e siècle. 17. Forme Drag. 18/31, bonne cuisson, bon enduit, teinte brun-orange Sigle LOLLIIVS F rétro (voir la liste des siglessousn 9). Cette pièce a été brisée et réparée à l'aide de petites lamelles de plomb. 18. Forme Curie 15, bonne cuisson, très bon enduit, teinte rouge-orange. Est de La Gaule 2 e siècle. Conclusions. Il est difficile de tirer une conclusion définitive de la terra sigillata étudiée ci-dessus. Les fragments les plus anciens datent du milieu du premier siècle et témoignent d'une occupation du site

62 La terra sigillata non ornée.

63 d'amay vers le règne de Claude ; la reprise des fouilles dans la partie la plus ancienne du Vicus apportera peutêtre des données nouvelles sur l'origine de ce site. Nous pourrions peut-être établir un rapport avec la construction de la route Tongres-Arlon. Il reste à contrôler également si le Vicus n'a pas souffert de la révolte des Bataves et si, vers les années 70, les quelques maisons formant la bourgade primitive n'ont pas été détruites. Il semble que vers le début du second siècle le Vicus prend une importance accrue et il est curieux de constater que, jusqu'à présent, la terra sigillata du Centre de la Gaule est pauvrement représentée. Ajoutons à cette constatation que les ateliers de l'argonne ont été de loin les grands fournisseurs de la terra sigillata à Amay. Lavoye est bien représentée à l'encontre des autres centres de l'est de la Gaule, tels que Rhienzabern, Heiligenberg, etc. Les quelques fragments de T. S. décorés à la roulette témoignent d'une occupation à la fin du 3 e siècle et au 4 e siècle ; il est impossible de donner une date plus exacte pour la fin de l'occupation du site. Seul une fouille systématique et bien conduite pourra donner une réponse aux quelques hypothèses soulevées. Nous tenons à remercier MM. Docquier et Willems (*) qui m'ont autorisé à étudier la T. S. qu'ils ont trouvée à Amay pendant leurs fouilles de 1955 à Michel VANDERHOEVEN. ( l ) La T. S. ornée n «53, 61, 63, 65, 66, la T. S. non ornée n" 1, 2, 10 et les sigles n " 5, 15, 25, 27 appartiennent à M. DOCQUIER, le restant du matériel est conservé chez M. WILLEMS. Le matériel archéologique d'amay, en accord avec le Musée Curtius qui en assume l'inventorisation, sera déposé partiellement au Musée d'amay. La T. S. ornée est reproduite à la moitié de la grandeur naturelle ; celle non ornée, au quart ; les sigles sont reproduits à la grandeur naturelle.

64 III. Les sigles Lecture Potier Atelier Epoque Forme 1 ACICILLVS Acicillus Avocourt Antonins Drg. 37? 2 BONOXI. M Bonoxus Lezoux Traj.-Adr. Drg. 18/31 3 BOR / Borillus Lezoux Traj.-Antonins Drg C1MVS F Cimus Est Gaule 2 me siècle Drg. 18/31 5 COCV Cocus Lavoye et Blick Adr.-Ant. Drg. 18/31 6 DONATI M Donatus Lezoux Flav.-Ant. Drg FVSCI Fuscus La Graufesenque Vesp.-Traj. Drg VLLI M Iullius Monta ns Nér.-Traj. Drg LOLLIIVS F (rétro) Lollius Lezoux Vesp.-Adr. Drg. 18/31 10 MANI /? Sud ou Centre Gaule 2 me Yt du 1«-1" y z du 2 me S. Drg. 18/31 11 MATERN Maternus Heilig., Rheinz. Adr.-Ant. Drg. 18/31 12 MATVGIINV Matugenus Lavoye Adrien Drg MMEM : I./ Memor et Iustus Lavoye Adr.-Ant. Drg. 18/31 14 MICC//O.F Miccio Lubié Traj.-Ant. Drg OMEO Modestus ou Mommo La Graufesenque Cl.-Nér. ou Cl. Vesp. Drg. 24/25 16 MONTANV Montanus Lez., La Mad., Heilig. Traj.-Ant. Drg. 18/31 17 /IANI Quintilianus Lez., Vichy, Lubié Adr.-Ant. Drg. 18/31 18 SABINVS Sabinus La Grauf., Montans Nér.-Dom. Drg SEC / Secundinus La Grauf. ou Lez. Nér.-Vesp. ou Dom.-Traj. Drg. 33

65 (çojëwm) c ( OHSXÎ 7 ImU g r m x m n 17 \ h A m ) 13 (MMMD 19 d ^ / 33 c m r n ) v g ^ V N I ÏOA) AKl 35 d 12 (^vwn^ 2 7 ^ 36 GÊ> ffisi Wlf! 14 [MTêçp$] 15 (ûf^s ^ Q ^ÏILiVjP Jq 16 C 2 2 COS3ÎZE3Œ2) Les sigles.

66 III. Les sigles (suite) Lecture Potier Atelier Epoque Forme 20 SECCO F Secco Lav., Blick. Dom.-Adr. Drg /ECVNDINI Secundinus La Grauf. ou Lez. Nér.-Vesp. ou Dom.-Traj. Drg. 18/31 22 /NDINI Secundinus La Grauf. ou Lez. Nér.-Vesp. ou Dom.-Traj. Drg. 18/31 23 SISSERVS F Sisserus Avocourt, Pont des Rèmes Antonins Drg. 18/31 24 SVOBNI M Suobnus Lezoux Traj.-Ant. Drg TINTIRI. M Tintirio Lezoux Adr.-Ant. Drg. 18/31 26 OFIC V/ Virilis La Graufesenque Flaviens Drg /II M? Centre ou Est Gaule 2 me siècle Drg C//IVS F? Centre ou Est Gaule 2 me siècle Drg. 18/31 (rétro) 29 /NI.M? Sud Gaule 2 me y 2 du 1" s. Drg.? 30 /ILLVS? Centre Gaule 2 me siècle Drg, ANIV F Annius Lezoux Traj.-Adr. Drg. 27? 32 Illisible Est Gaule 2 me siècle Drg. 18/31 33 Illisible Sud Gaule 2 œe y 2 1 er s. Drg /AILICI?? Sud Gaule 2 mo 54 1" s. Drg. 18? 35 : IS/? Est Gaule 2 n,e siècle Drg. 18/31 36 M./? Centre ou Est Gaule 2 me siècle Drg. 18/31 37 OO /? Est Gaule 2 me siècle Drg. 33

67 Table des illustrations Pages La ferme de Gerbehaye à Jehay-Bodegnée (Photos Boby-Huy) 6 Armoiries de la cheminée datant de : Bergues ; 2 : Seron dit de Seilles, Thon et Gerbehaye ; 3 : Hornes, Brabant et Oumal 8 Monnaires liégeoises : Couronne d'or de Jean de Bavière conservée au Musée de Leeuwarden (Pays-Bas) 30 Couronne d'or de Jean de Bavière conservée au Musée Curtius à Liège 31 Denier attribué à Alexandre I de Juliers ( ) (Négatif Musée Curtius, Liège. Photo Clément Dessart) 33 Denier de Henri II de Leez ( ) (Négatif Musée Curtius, Liège, Photo Clément Dessart) 33 Oboles d'hughes de Pierrepont ( ) (Négatif Musée Curtius, Liège. Photo Clément Dessart).. 34 Denier d'hughes de Pierrepont ( ) (Négatif Musée Curtius, Liège. Photo Clément Dessart).. 34 Obole d'hughes de Pierrepont ( ) (Négatif Musée Curtius, Liège. Photo Clément Dessart).. 35 Obole d'hughes de Pierrepont ( ) (Négatif Musée Curtius, Liège. Photo Clément Dessart) Gros au Saint-Pierre de Jean d'arckel ( ) (Négatif Musée Curtius, Liège. Photo Clément Dessart) 36 Double gros aux deux écus d'arnould de Hornes ( ) (Négatif Musée Curtius, Liège. Photo Clément Dessart) 36

68 Demi aidant de Louis de Bourbon ( ) (Négatif Musée Curlius, Liège. Photo Clément Dessart) Patard de Georges d'autriche ( ) (Négatif Musée Curlius, Liège. Photo Clément Dessart) Table signée par Antoine Ouverleaux-Hotton, avec emplacement de la signature (Négatif Musée Curtius, Liège. Pholo Clément Dessarl) 39 Céramiques romaines d'amay : Terre sigillée ornée, n os 1 à Terre sigillée ornée, n oa 25 à Terre sigillée ornée, n à Terre sigillée ornée, n os 44 à Terre sigillée ornée, n os 52 à Terre sigillée ornée, n os 64 à La terra sigillata non ornée 60 Les sigles 63

69 Index des noms de personnes et de lieux A ADRIEN, empereur romain, 44, 46, 48, 50, 52, 55, 56. AIGREMONT, château, 22. ALARD (Marie-Thérèse), 40. AMAY, 5, 61. Cour, 13, 21, 22, 27, 28. Echevinage, 12, 16, 19,20, 21,27,28. Musée, 61. (Thiry d'), religieux au couvent de Neufmoustier, 19 ; voir Neufmoustier. Vicus romain, 41, 61. AMSTERDAM, 31. ANDENNE, 29. ANGLETERRE, cristal, 2. ANHALT (prince d'), 3. Voir Charles-Louis. ANTONIN, empereur romain, 43,44,46, 48,50,51,55, 56. APOLLON, dieu antique, 43. ARCKEL (Jean d'), princeévêque de Liège, 35. ARGONNE, centre de production de céramique romaine, 53, 55, 56, 58, 61. ASCHE-SUR-VILLE, seigneurerie, 24. ATH, 38. Rue du Mouton, Paroisse Saint-Julien, 40. AUTRICHE (Georges d'), prince-évêque de Liège, 32, 37. B BADET (Bauduin), curé de Fize, 18. BATAVES, 61. BAUDUIN de VILLERS, 15. BAVIÈRE, 3. (Albert de), comte de Hainaut, Hollande et Zélande, père de l'elu de Liège, 31. (Jean de), Elu de Liège, 30, 31, 32. (Jean-Théodore de), prince-évêque de Liège, 37. (Maximilien-Henri de), prince-évêque de Liège, 2. BAWETTE (Josinne de la), 23, 24. BEAURIEU (Marie de), 16. BEEFFE (Jean de), 16. BÉGUIN (Jean), 2. BELLEFROID (Jean), 23. BERGHES, blason, 7, 8. Prince-évêque de Liège, 7. BERTRAND (Jean), notaire et curé de Bodegnée, 24. BINET (Lambert), 18. BLEHEN, famille, 14. BLISIA, famille, 26. BODEGNÉE, cense Hallet (ferme de Moge), 13. Cense Collette, 13. Cure, 11, 21, 23, 24. Ferme du «Tillou», 7, 9, 10, 11, 12,

70 , 14, 15, 16, 17, 18, 19, 26. (Englebert, de), 19. Lieux dits : «Croisette», 10. «Gairon», 21. «Tiège des Marchands», 10. Seigneurerie, 27. Village, 5, 7, 9, 10, 11, 13, 14, 15, 17, 18, 19, 21, 22, 23, 25, 27. BOESMANS, famille, 20, 22. BORCHGRAVE d'altena (comte Joseph de), 4. BORLEZ (Jean de), f6. BORSET, 29. Cense des chanoines du chapitre de Saint-Pierre, 29. BORSU (de), famille (Fosse de), 16. Propriété sur le territoire actuel de Verlaine. Voir Gerbehaye, terres. Seigneurerie, 16, 28. BOUILLON, dépendance de la principauté de Liège, 30. BOURBON (Louis de), princeévêque de Liège, 36. BRABANT, armes, 7, 8. BREUER (Jacques), 3. BRUXELLES, manufacture de cristaux, 3. BUCHET (Arsène), 3. CAMBRAI (évêque de), 4. C CARNOY (A.), 13. CHAINAYE-VIERSET, famille, 27. CHÂLONS (Hugues de), évêque de Liège, 4. CHAMBON, collection de verres, 2. CHAPON-SERAING, 5, 25, 29. Echevinage, 28. CHARLES VI, 31. CHARLES-LOUIS, fils du prince régnant d'anhalt, 3. CHARLET de VILLERS, 15. CHAUMONT, 21. (Marie de), 20. CHESTRET de HANEFFE, 14, 24, 30, 32, 33, 34, 35, 36, 37. CHEVRON (Stas), 26. CHIERFF, lieu-dit, voir Fize. CHINRUE, lieu-dit, voir Gerbehaye, terres. CIPLET, famille, Î4. CLAUDE, empereur romain, 41, 61. COLLAR (Jean), 16. COLLEE (Françoise), veuve de Simon Houbar, 25. Voir Houbar, famille. COLLETTE (Ernest), fermier, 11. Ferme à Bodegnée, 13. (Jacques), 11. (Jean), fermier, 11, 23. COLMAN (Pierre), 1. COLSON, famille, 24. CORBION (Agnès de), abbesse de la Paix-Dieu, 18, 22. CORNELY (Antoine), 11. Chanoine, 12. COUNE (Jean), 23. COUVIN, 2. CRÊTE, 1. CROISETTE, lieu-dit, voir Bodegnée. D DAMES BLANCHES de HUY, voir Huy. DANNEA de MOSTIER, dit de Cheriï de Fize, 21. DARTIGUES, maître-verrier, 2. DESPA, famille, 26. DETHIER, famille, 27. DISCRY (Fernand), 2.

71 DOCQUIER, 61. DONY (Jeanne), épouse Colson, 24. DOTRENGE (Maximilien de Tollet, seigneur d'otrange), 11, 12. DUGNOILLE (Jean), 38. DUMOULIN, M., gendre de M. Blisia, 26, 27. DUPRIEZ, vente, 33. ECHWEILERHOF, 55. ENGHIEN E (Jean d'), évêque de Liège, 4. ENGIS, province de Liège, 5. FERME (de), famille, 15. FERRARIS, carte, 5. F FIZE, 9, 10, 13, 15, 16, 17, 18, 19, 22, 23. Chalet, 25. Cour de Chierff (ou cerf), 17, 21, 23, 26, 27. Cure, 16, 18, 19, 20, 21, 28. Echevinage, 20. Eglise, 27. (de) Famille, 15, 16, 18, (Marais de), 5, 21. Lieux-dits : «Bois de Chierff», 19,22. «Mostier», 18. «Tiège des Bez», 19, 22. FIZE-FONTAINE, 5, 10, 13. FLANDRE (Jean de), évêque de Liège, 4. FLÔNE, 28. FOLLIE de WARNANT (Gille), 24. FÔLZER, 44, 46, 48, 50, 51, 52. FORRER, 51. FOSSÉ, branche de la famille de Gerbehaye. Voir Gerbehaye (famille). FRAISNEAU, lieu-dit, voir Gerbehaye, terres. FRÈRE (Hubert), 4. FRISE, 30. G GAIRON, lieu-dit, voir Bodegnée. GAUDIN (Eustache), fermier, 23. GAULE, potiers romains, 41, 42, 43, 44, 50, 51, 52, 55, 56, 58, 59, 61. GELDER (H. Enno Van), directeur du Cabinet royal des monnaies de La Haye, 31. GERARDINY (Anne), 11. GERREHAYE, armes, 7, 8. Domaine, voir Jehay-Bodegnée. Famille et branche de Fossé, 7, 8, 9, 11, 12, 13, 14, 15, 16, 17, 18, 19, 20, 21, 22, 23, 24, 27, 28, 29. Terres, lieux-dits : «Aile Haive», 10. «Au bouhon Mâti», 9, 27, 28. Borsu (fosse de), 10, 11, 15, 16, 19 ; «By de Mollin», 18. «Chinrue», 9. «Derrière Bogerée», 9. «Desseur Hackenier», 10. «Desseur la Motte», 10. «Desseur Machesalle», 10. Derrière la Ville, 10. «Fraisneau», 9. «Goingnée», «Hagneroule», 10. «Haulte Mahea», 10. Hepseé, 9. «Lariea», 18. «Montfort», 10. «Mostrou», 10. «Pairemont», 10. «le Prêtre», 9. Saul Marnea, 10. Sur les

72 monts, 10. «Werixhas», 18. Toponyme, 13. GERBERT (bois de), 15. GODIN (Jacques), 27. (Fanny), épouse Vierset, 27. GOINGNÉE, lieu-dit, voir Gerbehaye, terres. GOVY (Lambert), mambour, 19. GRÉGOIRE, famille, 27. GRETELLE (Jacques) ; époux d'ysabeau, 22. GUILLAUME I, ro> des Pays- Bas, 2. H HABIÈR (domaine de) propriétés appartenant à la famille de Gerbehaye, 15, 16, 17, 24. HÂBIÈVÂ ou HABIÉVAL, voir Habièr (domaine de). HACKENIER (Desseur), lieudit, voir Gerbehaye, terres. HAGNEROULE, lieu-dit, voir Gerbehaye, terres. HAIDON (François de), fermier, 23. (Germain de), 22. (Jean de), 23. HAINAUT, centre verrier XIX e siècle, 2, 3. HAIVE (Aile), lieu-dit, voir Gerbehaye, terres. HALLET, ferme à Bodegnée, voir Bodegnée. HAMAL (de), famille, 18. HANSOTTE (Georges), 3, 27, 28. HAWEAU (Jean), 19. HEILIGENBERG, centre de production de céramique romaine, 51, 55, 56, 61. HEMRIKETTE (de), famille, 20, 22. HENNEMAN, famille, 17, 19. HEPSEE, voir Gerbehaye, terres. HEYNE (Remichon), 21. HODEIGE (Danielle de), 16. HOLLANS, famille, 25. HORNES (Arnould de), prince-évêque de Liège, 36. Armes, 7, 8. HOTTON (Marie-Philippe-Thérèse), 40. HOUBAR, famille, 25. HUSKIN (Guillaume), fermier, 23. HUY, autel Saint-Nicolas dans l'église des Grands-Malades, 21. (Comte de), 4. Dames Blanches, 11, 12, 17, 21, 23. Grand Hôpital, 1. Monnaies des évêques de Liège, 4, 35. (Oppidain de), voir Préalle (Mathieu delle). Route de Huy à Waremme, 5. J JAMAR (Hubert), 21. JAMINNE (de), famille, 16. JEHAY, Cour de justice, 20, 28. JEHAY-BODEGNEÉ, domaine et terres de Gerbehaye, 5, 6, 9, 10, 11, 12, 13, 15, 21, 22, 23, 24, 25, 26, 27. JEHENNE de SART (Julie), dame de Gossoncourt, 20. JÉRUSALEM, 34. JULIERS (Alexandre I de), évêque de Liège, 33. K KAISER (Benjamine), fille du major commandant la place de Stevensweert, 3.

73 KNORR, 41, 42. KOLLUM, en Frise, 30. L LAEKEN, cristallerie, XIX e siècle, 3. LA GRAUFESENQUE, centre de production de céramique romaine, 41, 42. LA HAYE, Cabinet royal des monnaies, 31. LALOUX (Pierre), 31. LA MADELEINE, site romain, 43, 44. LAMRRECHT (Remy), 23. LAMET (Glaude), 22. LATINNE (de), famille, 15. LAVOYE, centre de production de céramique romaine, 44, 46, 48, 50, 51, 52, 55, 56, 61. LEEUWARDEN, musée, 30. LEEZ (Henri II de), évêque de Liège, 33. LE FORT, 13, 14, 15, 16, 17, 18, 20, 22. LE MAIRE, notaire à Borsu, 15. LE PAIGE, 16. LEZOUX, centre de production de céramique romaine, 43, 44, 52. LIÈGE, atelier monétaire, 36, 37. Centre verrier XIX e siècle, 2. Cité, 27, 32. Collégiale Sainte-Croix, 20, 28. Eglise Saint-Paul, 12. (Evêque de), 1, 4, 33. Musée Curtius, 30, 31, 32, 33, 36, 61. Musée du Verre, 2. Palais, 34. Pays, 25. Principauté, 30. Rue Verdbois, 27. (Tiège de), 17. LOHEST (Noël), 12, 26. (Thiry), fermier, 23. Looz, dépendance de la principauté de Liège, 30. LUDOWICI, 44. M MAASTRICHT, 33. Atelier monétaire de Saint-Pierre, 35. MACHESALLE (Desseur), lieudit à Fize. Voir Gerbehaye, terres. MACQUET (George), curé de Bodegnée, 21. MADE (Raoul van der), 1. MAHEA, lieu-dit, voir Gerbehaye, terres. Mahy (G.), 13. MALAISE, famille, 22, 23. MARAIS (domaine du), 15. MARCHANDS (tiège des), voir Bodegnée. MARCK (Adolphe de la), prince-évêque de Liège, 4. MARCK (de La) et de La Marck de Safïenbourg, famille, 11, 12, 14, 17, 23, 24, 25, 26, 28. Maison, 24. MATHONET (Giele de Momalle), 23. MATI, lieu-dit «au bouhon Mati», voir Gerbehaye, terres. MEAN (baron de), seigneur de Paihle, 11, 26. (François-Antoine), dernier prince-évêque de Liège, 37. MELIN, 29. MÉMOIRE-MARIE (frère), 1. MICHE (Anne-Louise de), 11. (Jean de), 11. Famille, 12. MODAVE, échevinage, 27.

74 MOGE, cense Hallet, voir Bodegnée. MOGE (de) famille, 13, 14, 16, 21. MOLLIN (bij de), lieu-dit, voir Paix-Dieu. MOMALLE, voir Mathonet. MONTFORT (campagne de), voir Gerbehaye, terres. MONTS (sur les), voir Gerbehaye, terres. MORBAYE, 22. MOREA d'yernawe, famille, 20. MOSTIER, lieu-dit, voir Fize. MOSTROU, lieu-dit, voir Gerbehaye, terres. MOTTE (Desseur la), lieu-dit, voir Gerbehaye, terres (Jean), 19. MOUSTIER (Jean de), ou Jean de Cerf, Î9. N NAMUR, centre verrier, XIX E siècle, 2. NÉRON, empereur romain, 41. NEUFMOUSTIER, abbaye, 19, 27. NIZET (Hubert), OCHAIN, propriété de Val- Tibermont, 25. ORBAN (Laurent), notaire à Fize, 29. (Philippe), 25. OSWALD, 44, 46, 48, 50, 51, 52, 55, 56, 59. OTHÉE, bataille, 32. OUMAL, armes, 7, 8. (Antoine-Joseph), père et fils, ébénistes, à Ath, 38, 39, 40. OUVERLEAUX P PAILHE, seigneurerie, 26. PAIREMONT, lieu-dit, voir Gerbehaye, terres. PAIX-DIEU, abbaye, 5, 18, 19, 20, 22, 26. PAPE (Collar de), 15. PATRON (Jean le), 22, 23. PAYS-BAS, Zutfen, 31. PHILIPPE (Joseph), 31. PIAT, collection et vente, voir Roubaix. PIERRE, saint, 35. PIERREPONT (Hughes de), prince-évêque de Liège, 34. PIRMONT, château, 24. PIRON, Mariscal de Fize, 17. PLOMTEUX (Joseph), 29. POLLEN (Glaude le), 19. PONCELET (Edouard), 13. (Robert), 22. POTEAL (AU), lieu-dit, voir Verlaine. POTIERS ROMAINS, 58, 59, 62, 63, 64. PRÉALLE (Adrien delle), 24. (Mathieu delle), seigneur de la Croix à Villers-le-Bouillet, oppidain de Huy, 20, 28. (Nicolas ou Collin delle), mayeur de Villers, 20, 21, 28. PRÊTRE (le), tiège, voir Gerbehaye, terres. PROVENCE (comte de), 3. PRYCE, 59. R REZ (Tiège des), lieu-dit, voir Fize. RHEINZABERN, site romain, 44, 55, 61. RICKEN, 43, 44, 46, 48, 50, 52, 53, 55, 56.

75 RIGO (Jean), 22. ROCHELÉE (Anne de), 21. ROGERÉE, dépendance de Jehay-Bodegnée, 5, 9. (Derrière), lieu-dit, voir Gerbehaye, terres. BOUBAIX, collection Piat et vente, 32, 34, 35. S SAFFENBOURG (de), famille, 21, 23, 24, 25. Voir aussi Marck (de la), famille. SAINT-GEORGES, voir Warfuzée et Yernawe (Gérard de), 18. SAINT-LAMBERT, cathédrale, à Liège, 34. SAINT-PIERRE, atelier monétaire, voir Maastricht. SAIVE (Jeanne de), Seigneurerie, 15, 28. SAULCHIS, lieu-dit, voir Verlaine (Hanchoul de), 17. SAUL MARNEA, lieu-dit, voir Gerbehaye, terres. SCHAETZEN (chevalier André de), 40. SCHULMAN, vente à Amsterdam, 31. SEILLES (de), voir Seron. SERAING, château, 24. Echevinage, 28. SERAING-LE-CHATEAU, «Converterie», 15. Drossart, 14, 23. Localité, 15, Seigneurerie, 17, 25, 28. SERON, dit de Seilles, armes, 7, 8. STANFIELD-SIMPSON, 43, 44. STATTE, monnaies des évêques de Liège, 4. STEVENSWEERT, (Benjamine). T voir Kaiser THEODUIN, évêque de Liège, 4. THEUX (Léonard de), abbé du Neufmoustier, 19. (Léon de), grand bailly du Bivage, 11, 12. THON, armes, 7, 8. TILLOU, ferme à Bodegnée, voir Bodegnée. TILLOU de FIZE (Georges de), 19. TOMBEUR (Guillaume), 24. TONGRES, 43, 52, 55. TONGRES-ARLON, route, 61. TRAJAN, empereur, 43, 44. TRÊVES, 51. TRUILHET, famille, 23, 24. V VAL-SAINT-LAMBERT, 2. VAL-TIBERMONT, voir Ochain. VAUX d'avennes (Jeanne de), 14. Voir Moge, famille. VÉNUS, déesse antique, 44. VERLAINE, lieux-dits : «Au Poteal», 16. «Saulchis», 16. Seigneurerie, 15, 16, 28. VERME (OU Viemme), 29. VERRERIE BELGE, Hainaut, 2, 3. Liège, 2. Namur, 2. Vonêche, 2. VEYRE, 43. VIEMME, 29. VIERSET-GOUIN, famille, 27. VILLE (Derrière la), lieu-dit, voir Gerbehaye, terres. VILLERS, seigneurerie, 20.

76 ViLLERS-le-BouiLLET, cour de justice, 28. VINALMONT, 5. (de), famille, 15. VONECHE, voir verrerie belge. W WAHA de BAILLONVILLE, famille, 11, 24, 25, 26. voir Marck (de la), famille. WARFUZÉE, dépendance de Saint-Georges, 5. Archives du château, 12, 21, 27. WARNANT (Arnould de), 14 ; voir Moge (de), famille. WERIN (Jean), 11. WILLEMS, 61. Y YANS (Maurice), 14. YERNAWE, dépendance de Saint-Georges, 5. Z ZUTFEN, voir Pays-Bas.

77 Table des matières Pages Compte rendu des séances mensuelles de l'institut archéologique liégeois 1 Georges MAHY, La ferme de Jerbehaye à Jehay- Bodegnée 5 Hubert FRÈRE, Accroissement du médaillier liégeois du Musée Curtius 30 Joseph PHILIPPE, Deux ébénistes athois des XVIII e et XIX e siècles 38 Michel VANDERHOEVEN, La terra sigillata trouvée dans le vicus romain d'amay 41 Table des illustrations 65 Index des noms de personnes et de lieux 67