LA MESURE DU COMMERCE ÉLECTRONIQUE L EXPÉRIENCE CANADIENNE
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- Gauthier Damours
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1 LA MESURE DU COMMERCE ÉLECTRONIQUE L EXPÉRIENCE CANADIENNE Daniel April Chef du bureau Enquêtes sur la radiodiffusion et la télédistribution, Statistique Canada Le commerce électronique, plus précisément le commerce par internet, est un phénomène qui intéresse beaucoup les décideurs et les économistes. Les uns affirment que cette nouvelle méthode d échange de biens et de services remplacera graduellement les systèmes de distribution existants du commerce de détail et de gros, et estiment qu un tel changement aura des répercussions appréciables sur le marché du travail et sur les pratiques commerciales ; les autres affirment que le commerce par internet est simplement un système de distribution complémentaire qui n aura pas un effet significatif sur les systèmes traditionnels. La plupart d entre eux semblent être d accord sur le fait qu il est dangereux de prendre du retard pour ce qui est de la mise en œuvre et de l utilisation de cette nouvelle technologie. En l absence de renseignements de base sur la propension des ménages et des entreprises à adopter cette nouvelle technologie, sur le taux d adoption de cette technologie et sur l ampleur du phénomène, il est très difficile d évaluer l effet actuel et potentiel du commerce par internet. Dans le passé, Statistique Canada et des compagnies du secteur privé ont publié un certain nombre d indicateurs connexes. Toutefois, il n existait aucune donnée statistique officielle sur la valeur du commerce électronique et aucun ensemble de données global sur la propension au commerce électronique et sur son adoption par les entreprises, les organismes et les ménages du Canada. Afin de répondre à la demande accrue de données de ce genre, Statistique Canada a préparé et mené une enquête sur les technologies de l information et des communications et le commerce électronique, puis a ajouté des questions liées au commerce électronique à son enquête sur l utilisation de l internet par les ménages. La mesure de la valeur du commerce électronique a posé un défi appréciable. Il a fallu s entendre sur une définition et mettre au point une stratégie d enquête pour la vaste population des entités pouvant participer au commerce électronique. Le présent exposé décrit l expérience du Canada pour ce qui est de la collecte des données sur le commerce électronique. On y trouve un aperçu des thèmes abordés, de l élaboration du contenu des enquêtes, de la stratégie et des méthodes adoptées, de même que des principaux résultats. L enquête sur les technologies de l information et des communications et le commerce électronique L enquête sur les technologies de l information et des communications et le commerce électronique (ETICCE) a ciblé des entreprises et des organismes et s est penchée sur les trois thèmes suivants : l utilisation des technologies de l information et des communications (TIC), les ventes de biens et services par internet, les obstacles à l utilisation de l internet pour le commerce électronique. Il s agissait de la première tentative de Statistique Canada de recueillir ce genre d information de façon aussi globale. Dans le plan original, on voulait répondre aux questions ci-dessous : Utilisation des TIC Dans quelle proportion les organismes utilisent-ils ou prévoient-ils d utiliser diverses (10) TIC? Dans quelle proportion les employés ont-ils accès à un ordinateur personnel, au courrier électronique et à l internet? Quels types de connexion (largeur de bande) les utilisateurs de l internet emploient-ils? À quoi sert l internet? À quoi servent les sites Web? Quels sont les coûts d établissement, d entretien et de mise à niveau d un site Web? Statistique.net 125
2 Ventes par internet Dans quelle proportion les organismes acceptent-ils des commandes de biens et services par internet? Quelle est la valeur des commandes passées par des clients (avec ou sans paiement en direct) par internet? Dans quelle proportion ces commandes représentent-elles des ventes à des particuliers et à des entreprises ou des organismes? Dans quelle proportion ces commandes représentent-elles des ventes à des résidents et à des non-résidents? Obstacles à l utilisation de l internet pour le commerce électronique Quelles sont les raisons de ne pas acheter ou de ne pas vendre par internet? En fin de compte, l enquête a permis de répondre à un sous-ensemble de ces questions. Afin d obtenir un bon taux de réponse, on a limité le nombre de questions pour le suivi téléphonique. Néanmoins, le taux de réponse à certaines questions, notamment celles qui se rapportent à la catégorie de clients ou à la résidence des clients, a été trop faible pour que l on puisse compiler des estimations de qualité. Le contenu de l enquête a été conçu en collaboration avec Industrie Canada, ministère chargé de l établissement de politiques, et on a employé une définition du commerce électronique correspondant à la définition «étroite» proposée par le Groupe de travail sur les indicateurs pour la société de l information (GT/ISI, ou WPIIS en anglais pour Working Party on Indicators for the Information Society) de l OCDE. Les répondants ont été priés d indiquer la valeur des commandes reçues par internet, par extranet et par échange de données informatisé (EDI) par internet, peu importe que le paiement soit versé en direct. On a exclu les ventes effectuées au moyen d un réseau EDI interne. La plupart des questions au sujet de l utilisation des TIC correspondaient à celles d enquêtes semblables menées en Australie et dans les pays nordiques. L ETICCE a été menée entre octobre 1999 et mars 2000 ; elle a porté sur la période de douze mois allant du 1 er janvier 1999 au 31 décembre Elle visait toutes les branches d activité économique, sauf la construction, les administrations locales, l agriculture, les pêches, la chasse et le piégeage. Quelque entreprises et organismes ont reçu le questionnaire. Le plan de sondage a été emprunté à l enquête sur les dépenses en immobilisations. Le plan de cette enquête tient compte du besoin de publier des estimations au niveau provincial et selon le secteur d activité (Système de classification des industries de l Amérique du Nord). Le tirage de l échantillon se fait à l aide de deux strates : une strate à tirage complet, toutes les unités étant échantillonnées avec certitude, et une strate à tirage partiel, la sélection se fondant sur un processus aléatoire simple. Une réponse complète ou partielle a été reçue de 65 % des unités admissibles actives. En cas de non-réponse, on a rajusté le poids des répondants ; en cas de non-réponse à une question, on a eu recours à l imputation, sauf lorsque la non-réponse à une question était trop faible pour que l on puisse compiler des estimations de qualité. Afin de déterminer si la non-réponse avait suscité une erreur systématique dans les estimations, on a mené une enquête de non-réponse par téléphone. On a posé à un échantillon de non-répondants une série de questions clés servant à déterminer si les réponses étaient significativement différentes de celles des répondants. Les résultats n ont indiqué aucune différence appréciable. Résultats Indicateurs de propension La pénétration des technologies de l information et des communications de base était assez élevée. Les ordinateurs personnels étaient utilisés dans la plupart des organismes du secteur privé (82 %) et du secteur public (100 %). En réalité, la pénétration de cette technologie semble avoir atteint un maximum car très peu de non-utilisateurs prévoient devenir des utilisateurs. La majorité des entreprises et des organismes avaient également recours au courrier électronique et à l internet. La présence d un site Web était beaucoup plus courante pour des organismes du secteur public qu elle ne l était dans le secteur privé (cf. figure 1). 126 Insee Méthodes
3 Figure 1. Pénétration d'un choix de TIC Com. électr. Site Web Courriel Internet Ordin. perso privé public Pénétration de l internet Les organismes du secteur privé qui utilisaient l internet représentaient 75 % de l activité économique. La pénétration de l internet variait appréciablement d un secteur à l autre. Les taux de pénétration étaient élevés dans des secteurs où les entreprises ont l habitude d utiliser, de créer, de traiter ou de diffuser l information dans le cadre de leurs activités principales. C était le cas du secteur de l industrie de l information et de l industrie culturelle, du secteur des services professionnels, scientifiques et techniques, et du secteur des services d enseignement privé (cf. figure 2). La pénétration de l internet était également élevée dans des secteurs constitués principalement de grandes entreprises comme c est le cas du secteur des services publics, de la finance et de l extraction minière. Figure2. Secteurs affichant la plus forte pénétration d'internet Information Services publics Professionnel Enseignement Finance Fabrication Commerce de gros Extraction minière Pénétration Utilisation prévue % d'empl. ayant accès Si les plans des non-utilisateurs qui prévoient d utiliser l internet sont mis en œuvre, le taux de pénétration dépassera 75 % dans tous les secteurs ci-dessus sauf un. De façon générale, les employés dans les secteurs où la pénétration de l internet est la plus élevée avaient de meilleures chances d avoir accès à cette technologie. On a observé une exception notable : 63,7 % des entreprises manufacturières étaient branchées, mais 20,4 % seulement de leurs employés avaient accès à l internet. L accès était probablement limité en grande partie aux cadres administratifs et aux vendeurs. Statistique.net 127
4 Les entreprises relevant de secteurs exerçant des activités comportant traditionnellement un contact direct avec le grand public avaient un taux inférieur d utilisation de l internet. Ainsi, les taux de pénétration dans le secteur de l hébergement et des services de restauration, le secteur du commerce de détail et celui des services personnels étaient inférieurs à 45 %. Toutefois, le secteur du commerce de détail a affiché la plus forte proportion de non-utilisateurs qui prévoient d adopter la technologie (16 %). Il a été mentionné que les organismes du secteur public sont bien branchés. On peut en dire autant de leurs employés (cf. figure 3). Toutefois, on a constaté une différence appréciable entre le secteur de la santé et de l assistance sociale d une part, et celui des administrations publiques et de l enseignement d autre part. L internet est devenu un outil de travail pour les éducateurs, mais il est peu utilisé dans le secteur de la santé et des services sociaux. Figure 3. Accès des employés à un choix de TIC Secteur public Secteur public Admin. publiques Santé et social Enseignement OP Courriel Internet Présence d un site Web La présence d un site Web est probablement le meilleur indicateur provenant de l enquête de la propension des entreprises et des organismes à s adonner au commerce électronique. Une telle présence est une indication que l organisme considère l internet comme un moyen efficace de communiquer avec les clients, les investisseurs et d autres intéressés, et de les informer. Figure 4. Présence Web Choix de secteurs Secteur privé Information Enseignement Arts, spect. et loisirs Héb. et rest. Gestion de soc. Foresterie % des entreprises % de l'activité 128 Insee Méthodes
5 Un peu plus de 40 % des entreprises du secteur privé ayant recours à l internet avaient une présence Web (cf. figure 4). Ensemble, elles représentaient presque 45 % de l activité (revenus d exploitation) du secteur. Le secteur de l industrie de l information et de l industrie culturelle et celui des services d enseignement privé étaient les chefs de file au Canada pour ce qui est d une présence Web avec 69 % et 59 % des entreprises respectivement. Le secteur forestier affichait la plus faible proportion (17,4 %) d entreprises ayant une présence Web. Les entreprises du secteur des services publics ayant une présence Web représentaient 90 % de l activité de ce secteur, reflétant la forte concentration d activité dans ce secteur. En réalité, l importance économique des entreprises ayant une présence Web dépassait leur importance numérique dans tous les secteurs sauf un, celui des arts, spectacles et loisirs. Une présence Web était répandue dans le secteur public, surtout pour ce qui est des administrations publiques (89,5%) et des services d enseignement (98,4%). Ces organismes représentaient la plus grande partie de l activité de ces secteurs. Ventes et achats par internet Relativement peu d entreprises s adonnaient à la vente ou à l achat de biens par internet. Une entreprise sur quatre environ branchée à l internet s en servait pour l achat de biens et services, et près d une entreprise sur cinq s en servait pour la vente de biens ou services. Cela représentait 13,8 % et 10,1 % de toutes les entreprises, respectivement. La majorité des entreprises non branchées à l internet estimaient qu il ne s agit pas là d un moyen approprié de vendre les biens ou services qu elles produisent. La majorité des entreprises ont également manifesté une préférence pour le modèle commercial existant. L achat par internet était chose plus courante pour les entreprises. La proportion des entreprises faisant des achats par internet était plus élevée que la proportion effectuant des ventes par internet dans 13 des 18 secteurs de l économie canadienne. Parmi les entreprises qui faisaient des achats par internet, celles du secteur de l industrie de l information et de l industrie culturelle étaient les seules à représenter plus de 50 % de l activité de leur secteur. Les entreprises des secteurs suivants représentaient plus de 30 % de l activité : services professionnels, scientifiques et techniques ; finance et assurances ; services publics ; services d enseignement privé ; fabrication. Parmi les entreprises qui effectuaient des ventes par internet, celles du secteur de l industrie de l information et de l industrie culturelle étaient les seules à représenter plus de 25 % de l activité du secteur. Les achats par internet étaient chose beaucoup plus courante parmi les organismes du secteur public. Près de la moitié des utilisateurs de l internet de ce secteur le faisaient. Les organismes du secteur des services d enseignement, en particulier, avaient adopté cette méthode. Les ventes par internet n étaient pas aussi répandues. Seulement 15 % des organismes du secteur public ont indiqué qu ils pratiquaient cette activité. Commerce électronique Commandes de clients reçues par internet À la fin de 1999, les commandes de clients passées par internet demeuraient un phénomène relativement marginal. La valeur totale des commandes de clients reçues par internet par des entreprises du secteur privé représentait 4,2 milliards de dollars, soit 0,2 % du total des revenus d exploitation du secteur (tableau 1). Les secteurs suivants ont affiché les ventes par internet les plus élevées : fabrication (900 millions de dollars) ; commerce de détail (610,6 millions de dollars) ; industrie de l information et industrie culturelle (552,7 millions de dollars) ; hébergement et services de restauration (429,3 millions de dollars) ; services professionnels, scientifiques et techniques (406,1 millions de dollars) ; finance et assurances (320,8 millions de dollars). Ensemble, ces secteurs ont représenté 77,0 % du chiffre total des ventes par internet dans le secteur privé en Deux secteurs seulement ont réalisé 1 % ou plus de leurs ventes par internet : celui de l hébergement et des services de restauration (1,3 %) et celui de l industrie de l information et de l industrie culturelle (1,0 %). Cela s explique probablement, en partie, par le fait que les consommateurs ont de meilleures chances d utiliser l internet pour la réservation d un logement, l achat de livres et l acquisition d information, de logiciels et de musique, qui sont tous des produits de ces secteurs. Statistique.net 129
6 Tableau 1. Poids des ventes par internet selon les secteurs Secteur industriel Montant et pourcentage des ventes par internet en millions de dollars Ventes par internet Revenu d exploitation % du revenu d exploitation Fabrication 900, ,2 Commerce de détail 610, ,3 Industrie de l information et industrie culturelle 552, ,0 Hébergement et services de restauration 429, ,3 Services professionnels, scientifiques et techniques 406, ,8 Finance et assurances 320, ,1 Transport et entreposage 164, ,3 Commerce de gros 156, ,1 Services immobiliers et services de location et de location à bail 114, ,3 Autres services, sauf les administrations publiques 27, ,1 Services publics 15, ,1 Extraction minière et extraction de pétrole et de gaz 15, ,0 Soins de santé et assistance sociale privés 10, ,1 Autres secteurs industriels 456, ,4 Ensemble du secteur privé 4 179, ,2 Obstacles au commerce électronique Le plus souvent, les entreprises du secteur privé ont cité une préférence pour leur modèle commercial actuel et l insuffisance de l internet comme moyen de vendre leurs produits comme raisons de ne pas adopter le commerce électronique. Plus de 50 % des entreprises du secteur privé n ayant pas recours à l internet considéraient ces facteurs comme très importants ou comme importants dans leur prise de décision. Ces deux facteurs occupaient le premier ou le deuxième rang dans tous les secteurs de l économie sauf trois (commerce de gros, commerce de détail, finance et assurances). Dans ce dernier secteur, la sécurité était la principale préoccupation ; dans le cas des grossistes et des détaillants, la sécurité occupait le deuxième rang après la préférence pour le modèle commercial actuel. Il est probable que les détaillants et les établissements financiers, en particulier, étaient influencés par les inquiétudes du grand public vis-à-vis de la sécurité de l internet. Les perceptions sont largement les mêmes pour les entreprises qui ont recours à l internet. Près de la moitié d entre elles ont manifesté une préférence pour le modèle commercial actuel, et près du tiers estimait que l internet n était pas un outil de vente approprié (facteur très important ou important). L enquête sur l utilisation de l internet par les ménages L enquête sur l utilisation de l internet par les ménages (EUIM) est menée depuis Elle a comme objectif principal de mesurer les progrès accomplis en vue de l atteinte de l un des objectifs du gouvernement canadien, celui d être le pays le plus branché du monde. L enquête porte sur quatre thèmes principaux : la mesure dans laquelle, et l endroit où, les ménages canadiens utilisent l internet ; 130 Insee Méthodes
7 le type d activité par internet et le temps que l on y consacre ; les caractéristiques des utilisateurs et des non-utilisateurs de l internet ; le montant et le type d achats faits par internet. L enquête a lieu en novembre, chaque année, sous forme de supplément de l enquête mensuelle sur la population active. Cinq ménages sur six sont priés de participer. En 1999, ménages étaient admissibles, et 84,2 % d entre eux ont répondu. L échantillon a permis de publier des données au niveau provincial et à celui des régions métropolitaines de recensement. La collecte de l information se fait pour le ménage dans son ensemble, plutôt qu en fonction des personnes au sein du ménage. Cela suggère qu il n est pas possible de compter les utilisateurs particuliers de l internet ou d en établir le profil. Parmi les principaux résultats de l enquête, mentionnons ceux-ci : En 1999, 41,8 % des ménages utilisaient régulièrement l internet, comparativement à 29,4 % en Le taux d utilisation à domicile est passé de 16 % à 28,7 % au cours de la même période. Près des deux tiers des utilisateurs à domicile ont recours à l internet chaque jour. Les activités internet les plus fréquentes sont les suivantes : courriel, survol, recherche d information, jeux. Les ménages à revenu élevé et à taux de scolarité élevé ont de meilleures chances d être branchés. C est également le cas des familles ayant des enfants âgés de moins de 18 ans. 19 % des utilisateurs habituels à domicile achètent des biens par internet. Cela représente le double du nombre observé en ,7 % des utilisateurs habituels à domicile effectuent des opérations bancaires électroniques par internet; 27,1 % d entre eux obtiennent de la musique par internet. Des renseignements sur le nombre et le type d achats par internet, et sur les caractéristiques des ménages qui s adonnent à cette activité, seront bientôt diffusés dans un document d analyse intitulé «Le magasinage sur Internet au Canada, 1999» (no 56F0004MIF01003 au catalogue), Statistique Canada, Ottawa. Travaux à venir L enquête sur les technologies de l information et des communications et le commerce électronique (ETICCE) aussi bien que l enquête sur l utilisation de l internet par les ménages (EUIM) seront menées pour l année de référence L ETICCE sera une version abrégée de l enquête de Les résultats des deux enquêtes sont attendus vers le milieu de De futures stratégies sont également à l étude. Les discussions se poursuivent à Statistique Canada quant à la stratégie permettant d obtenir des données sur le commerce électronique. On pourrait ajouter des questions aux enquêtes annuelles et infra-annuelles existantes sur les branches d activité. Cette stratégie aurait l avantage de fournir des échantillons plus grands et de permettre une analyse selon les caractéristiques des entreprises. Toutefois, ces enquêtes ne sont souvent pas aussi actuelles que les enquêtes transsectorielles, et la rapidité de diffusion est particulièrement importante pour ce genre de données. Une autre façon de procéder serait d utiliser des enquêtes infra-annuelles existantes, notamment pour les mesures de volume. Des enquêtes sectorielles trimestrielles ou mensuelles permettraient d observer plus fréquemment un phénomène qui évolue rapidement. Toutefois, il faut éviter de porter atteinte à la rapidité de diffusion normalement associée à ces enquêtes. Une autre façon de procéder serait de lancer une nouvelle enquête trimestrielle, axée sur les entreprises et transsectorielle, qui porterait expressément sur le volume de commerce électronique et des questions connexes. Le cas échéant, les frais de démarrage seraient un facteur, mais l avantage serait bien sûr la possibilité de suivre de près un phénomène en pleine évolution. Statistique.net 131
8 Conclusion Ces enquêtes ont été lancées afin d observer l adoption par les ménages, les entreprises et les organismes du Canada des technologies de l information, en général, et leur propension à adopter le commerce électronique, en particulier. Le recours à l internet est une condition préalable à l adoption du commerce électronique. Le Canada semble s approcher rapidement d une masse critique pour ce qui est des utilisateurs de l internet. À l heure actuelle, il est probable que plus de la moitié des ménages canadiens comptent au moins un utilisateur habituel de l internet, et que près de 60 % des entreprises du secteur privé sont branchées. Et pourtant, le commerce électronique demeure un phénomène relativement marginal. Une forte proportion des entreprises ne perçoit toujours pas l internet comme un choix viable ou comme un complément des modèles de distribution existants, et relativement peu de ménages ont adopté le magasinage en direct. Toutefois, nous assistons peut-être au début d un changement culturel fondamental. Souvent, de tels changements fondamentaux semblent marginaux au départ, mais deviennent rapidement des phénomènes importants. De récents exemples sont les communications mobiles et l internet. La pertinence des bureaux de statistique dépend largement de leur aptitude à surveiller ce genre d évolution dès le début. 132 Insee Méthodes
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