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1 6 Sommaire Juin 2004 Géoservices de base: Le Geocat est toujours à votre disposition. 2 Editorial Alain Buogo, responsable du centre de coordination de l information géographique COSIG 3 Services de avec geocat.ch André Schneider, collaborateur COSIG; Coauteur Dominik Angst, ITV 6 Mise en œuvre d un SIG OpenSource dans le canton de Soleure Horst Düster, coordinateur SIG canton soleure, office de la géoinformation, section coordination SO!GIS 8 Les paroles sont suivies par les faits: regio-geo.ch sur l exemple de l Oberland bernois Peter Dütschler, ingénieur-géomètre EPF/SIA Dütschler & Naegeli, Vermessung + Geoinformation AG à Thoune 10 Infrastructure SIG du canton de Neuchâtel: vers la mise en réseau de géoservices Marc Riedo, responsable du Système d Information du Territoire Neuchâtelois (SITN) 12 Services géographiques de base dans l infrastructure nationale de données géographiques (INDG) Rolf Buser, collaborateur COSIG 17 Un traitement convivial des géodonnées Katja Müller, AGROLAB GmbH, Projet et distribution ReGeo 18 Journées GIS/SIT 2004: Infrastructure de données géographiques pour la Suisse René Sonney, collaborateur COSIG,coordinateur du programme e-geo.ch

2 Editorial Chère lectrice, cher lecteur, Alain Buogo, responsable du centre de coordination de l information géographique COSIG Quel internaute ne connaît pas les moteurs de recherche permettant de retrouver sur la toile les pages dont le contenu répond à certains critères de recherche. Ainsi, sur l un des moteurs de recherche les plus populaires, la simple recherche du mot «information» conduit à une liste de plus de 88 millions de liens. Le mot «Web» à lui seul fournit plus de 430 millions de liens et bat largement le mot «services» avec plus de 300 millions liens. Mis ensemble, ces deux mots donnent pour «Web services» une liste de «seulement» 7 millions de liens. De là à en conclure qu il existe encore beaucoup de «Web» sans «services» et beaucoup de «services» sans «Web» ou encore que tout le potentiel des «Web services» restent encore pleinement à exploiter, il y a un pas qu une certaine éthique scientifique ne permet pas de franchir. Les moteurs de recherche constituent certainement un bon exemple d applications possibles des services Web. Depuis plusieurs années, il est ainsi possible d intégrer (ou plutôt de faire appel à) certaines des fonctions de recherche, développées pour ces moteurs, dans des sites Internet personnels. Un autre exemple est également la possibilité d envoyer un texte à l un de ces moteurs et de recevoir dans la seconde une traduction automatique dans la langue de son choix. «Les services Web sont une solution nouvelle à un problème aussi vieux que l informatique: permettre à des applications diverses de dialoguer de façon transparente, quelle que soit leur plateforme et leur environnement d origine, tout cela dans l optique de rationaliser le système d information et de réduire le coût de traitement de requêtes inter-entreprises récurrentes Concrètement, mettre en œuvre un service Web consiste à rendre une ou plusieurs fonctionnalités d une application existante accessibles depuis Internet.» 1 Les efforts en matière de normalisation font qu actuellement ces services peuvent être décrits, publiés, découverts, invoqués dynamiquement dans un environnement distribué tel que Internet. Les géodonnées, dans leur forme digitale notamment, ne sont pas directement et facilement interprétables. Afin de faciliter l utilisation des géodonnées, il est intéressant de pouvoir les intégrer au sein de services accessibles et réutilisables. Dans le contexte d une infrastructure nationale de données géographiques, de tels services Web doivent permettre aux futures applications d accéder «en ligne» à des géodonnées et à des fonctions géographiques distribuées et mise à disposition par l administration fédérale, les cantons, les villes et communes voir également par des organisations privées. Les géoservices de base à réaliser sont notamment des services de saisie et de gestion des, des services de catalogage pour la recherche de géodonnées et à l avenir de «géoservices», des services de cartographie interactive intégrant des fonctions de recherche et de localisation pour la visualisation d informations géographiques ainsi que des services de diffusion des géodonnées au travers d un portail d accès pour tous. En dehors des multiples standards techniques à respecter en matière de développement d applications destinées à être invoquées dynamiquement, les services Web, posent également des questions d ordre organisationnel et même juridique. Sur quels services Web géographiques de base les services publics doivent-ils s accorder? Quel est l échelon administratif le mieux à même d en assurer le bon fonctionnement et l accessibilité? Le cas échéant, comment garantir la protection des données personnelles dans un contexte de services distribués et potentiellement accessibles à divers fournisseurs? Comment informer clairement sur l identité et le statut légal des fournisseurs impliqués dans des services Web? Qui assume la responsabilité en cas de dysfonctionnements dans une «chaîne» de services Web distribués? Quelles sont les solutions envisageables pour le financement ou la facturation de tels services Web? Sans prétendre apporter ne serait-ce qu un début de réponse à ces questions, l intention modeste de ce sixième bulletin e-geo.ch est de lever un peu le voile sur ce qui pour certains est encore considéré comme un nouveau mot à la mode: les «services Web», et de fournir quelques exemples d utilisation en relation avec l information géographique. Bonne lecture! 1 Extrait d un article intitulé «Les services Web démystifiés»: Que sont les Services Web? Parmi les modèles les plus connus d interaction sur Internet, les utilisateurs accèdent à des sites Web (serveurs) via un navigateur (client) pour, par exemple, chercher des informations, effectuer des commandes ou se renseigner sur le statut d une livraison. Dans le cas de Services Web, ce modèle est quelque peu modifié dans le sens où les clients deviennent des programmes, qui accèdent à un serveur, afin par exemple d utiliser certains services, de faire exécuter un calcul, de questionner les cours actuels de la bourse ou d accéder à un extrait de carte choisi. Pour cela le standard SOAP (Simple Object Access Protocol) s est établi pour les deux premières applications mentionnées ci-dessus. XML (extensible Markup Language) joue ici le rôle de format pour codifier les demandes et les réponses. En ce qui concerne les Services Web cartographiques, WMS (Web Map Service) commence à se mettre en place. Il s agit d une spécification de l OGC (Open GIS Consortium). Dans ce cas, l adresse-url, via laquelle le serveur est contacté, comporte les informations concernant la thématique et les coordonnées de la région souhaitées. La réponse consiste en l extrait cartographique demandé dans un format graphique spécifié. C est de cette façon simple que des informations cartographiques peuvent être intégrées au sein d applications conventionnelles ou de pages de sites Internet. 2 Bulletin e-geo.ch 6 6/2004

3 GÉOSERVICES DE BASE Services de avec geocat.ch André Schneider, collaborateur COSIG; Coauteur Dominik Angst, ITV Figure 1: Profils et extension Figure 2: Profils ISO versus profils suisses La normalisation ne présente un intérêt que si elle est utilisée sur le plan international. C est pourquoi l ISO a adopté en mai 2003 une norme sur les pour géodonnées. Etant donné que le modèle ISO complet est très vaste et qu il ne s applique pas à tous les cas de figure, l ISO autorise, dans le cadre de règles prédéfinies, l adaptation du modèle aux besoins individuels (réduction et/ou extension, voir figure 1). C est ainsi qu en Suisse, un profil spécifique au pays a été élaboré dans ce contexte. Modèle de ISO complet (Comprehensive Metadata Profile) Modèle de ISO minimal (Modèle de base [noyau]) Extension Profil XY Lors de la création d un modèle de, COSIG avait pour objectif de définir un modèle permettant de satisfaire aux exigences minimales de tous les intervenants (offices fédéraux, cantons, organisations, etc.). Ce modèle devait en outre être compatible avec la norme ISO et devenir une norme suisse. Afin de répondre aux préoccupations des différents acteurs en Suisse, les bases de existantes de la Conférence Suisse sur l Informatique SIG (CIS-SIG) et de l Office fédéral de l environnement, des forêts et du paysage (OFEFP) ont été comparées au projet de norme ISO et reproduites d après ce dernier. Il en a résulté un projet pour un profil suisse de, dans lequel certaines parties de la norme ISO ont été supprimées. D autres parties ont été remodelées en tant qu extension. Il était clair qu en comparant simplement deux collections de existantes, tous les besoins ne seraient pas encore couverts. Les besoins supplémentaires ont été déterminés par le biais d une enquête menée auprès des offices fédéraux, des cantons et d autres services intéressés. Les résultats de cette enquête ont ensuite été intégrés dans le modèle. Le modèle de remanié a servi de base pour l élaboration du projet de norme suisse. Fin 2003, ce projet de norme a été soumis à une procédure de consultation officielle. Les résultats de cette consultation sont discutés depuis le début de l année 2004 au sein d un groupe de travail. Ce groupe de travail, constitué de représentants de l ensemble des services concernés, décidera dans tous les cas si oui ou non ce modèle doit être appliqué. Un modèle définitif, qui sera vraisemblablement adopté au cours de l été 2004,sera alors mis au point. Le modèle suisse de GM03 La description du modèle au format UML dans la norme ISO 19115:2003 n est pas une description assez précise pour une mise en œuvre concrète. C est pourquoi en Suisse, le modèle a été modélisé de manière plus détaillée au format UML et exporté automatiquement dans INTERLIS 2 (le standard suisse pour la modélisation et l échange de données), afin d augmenter le degré de concrétisation et permettre l échange de données. Une description d un XML-Schema a également été créée automatiquement, pouvant être utilisée sans connaissances de INTERLIS 2. L ISO élabore actuellement une description au format XML (ISO 19139). La Suisse participe à l élaboration de cette norme et pourra ainsi partager l expérience acquise à l occasion de la mise en œuvre du modèle UML. Tout comme le modèle de de l ISO, le modèle suisse de possède également 2 profils, GM03Core et GM03Comprehensive (correspondant à ISO-Core et ISO- Comprehensive). Tous deux sont basés sur le modéle ISO, mais une autre approche a toutefois été adoptée (voir figure 2). Tandis que l ISO a d abord défini le profil intégral ISO-Comprehensive pour en dériver ensuite le profil ISO-Core en apportant des restrictions au modèle global, la modélisation s effectue dans le sens inverse en Suisse, c est-à-dire que l on a d abord défini le GM03Core, puis le GM03Comprehensive, qui hérite de tous les éléments de GM03Core. La procédure suisse présente l avantage par rapport à la procédure ISO de disposer d une base identique pour l ensemble des profils, à savoir GM03Core, et par Modèle de GM03Core 3 Modèle de Comprehensive ISO Modèle de local Modèle de GM03Comprehensive Modèle de Core ISO Modèle de local Modèle de local Modèle de local Modèle de local

4 conséquent d un dénominateur commun pour l échange. Des extensions par rapport à la norme ISO ont été modélisées selon les prescriptions ISO. Ces extensions concernent entre autres les dispositions légales, la description du modèle de données, la mise à jour, le multilinguisme et la description des services responsables (adresses). Expérience acquise lors de la mise en œuvre D une manière générale, la Suisse est bien consciente de l existence d un besoin d action dans le domaine des et de la nécessité de procéder à l acquisition des. C est pourquoi l initiative de la Confédération en vue de l adoption d un modèle de normalisé est accueillie favorablement. C est sa mise en œuvre qui ne fait pas encore l unanimité. La problématique réside essentiellement dans la trop grande complexité du modèle et dans son manque de clarté pour de nombreux utilisateurs. Pour certains, même le GM03Core s avère encore trop compliqué. Ils souhaiteraient un modèle qui ne soit plus constitué que de quelques attributs et qui puisse si possible être dérivé automatiquement des géodonnées. D un autre côté, la majorité s accorde à reconnaître qu au moins l ISO-Core doit être reproduit dans le modèle suisse GM03Core afin d être, autant que possible, compatible avec les bases de d autres pays. Une autre difficulté réside dans le fait qu il existe déjà dans certains services des ébauches de (solutions de). Ces derniers essaient à présent de représenter leurs dans le nouveau modèle de, ce qui n est pas toujours évident. Les autres services qui ne disposent pas encore de solutions de redoutent la complexité de la tâche pour la description de l ensemble des géodonnées. Toutefois, comme cela a déjà été évoqué ci-dessus, les gens sont fondamentalement disposés à intégrer leurs données propres dans la base de suisse. Les auteurs sont d avis qu avec la mise en service du catalogue geocat.ch, un grand pas en avant a été réalisé en vue de la mise en œuvre. Le portail de geocat.ch Les exigences d un catalogue de géodonnées se réduisent à deux points essentiels: Le catalogue de géodonnées doit disposer d une application d administration (saisie, suivi, gestion) permettant l acquisition, la mise à jour et la publication des. Le catalogue de géodonnées doit disposer d une application de recherche, afin de pouvoir visionner les saisies. Le catalogue de géodonnées suisse a été réalisé selon les prescriptions du SCI Cookbook, GSDI (Nebert 2001). Le service d acquisition et de gestion Le portail geocat.ch met à disposition des partenaires des outils via Internet qu ils peuvent utiliser pour structurer leurs profils de saisie et pour gérer leurs (voir figure 3). Sur la base des deux profils GM03Core et GM03Comprehensive, chaque utilisateur a la possibilité de couvrir ses besoins dans le cadre d un profil personnel qu il aura lui-même défini. Chaque partenaire possédant son propre système de gestion de dispose de deux autres mécanismes d intégration des dans geocat.ch: import/export dans le serveur de catalogue central ou intégration d un serveur de catalogue externe. Chaque partenaire peut ainsi choisir librement la solution de catalogage répondant le mieux à ses besoins. Cette liberté de choix doit favoriser l acceptation du service auprès des fournisseurs de données, dans la mesure où ces derniers peuvent réaliser de façon entièrement autonome leurs propres concepts en matière de catalogues de ainsi que des profils taillés sur mesure en fonction de leurs besoins. Le portail de recherche Le portail de recherche fournit à l utilisateur de données géographiques un aperçu complet et un accès rapide aux informations sur les géodonnées dont il a besoin, avec une structure de données homogène, quelle que soit l institution qui propose les géodonnées. Ce service de recherche n est pas utilisé dans le cadre d une solution centralisée pour la gestion et la diffusion de géographiques. D une manière générale, il est prévu que la gestion des soit assurée directement auprès des producteurs de géodonnées au travers de l infrastructure disponible au sein de leur institution. Figure 3: Masque de saisie de geocat.ch La procédure suisse présente l avantage par rapport à la procédure ISO de disposer d une base identique pour l ensemble des profils, à savoir GM03Core, et par conséquent d un dénominateur commun pour l échange. 4 Bulletin e-geo.ch 6 6/2004

5 Figure 4: Portail de recherche de geocat.ch Le portail geocat.ch sera disponible pour l acquisition de données à partir de cet été. 5 Le service de recherche doit par conséquent permettre un accès coordonné et transparent à diverses bases de. Pour qu une telle solution soit opérationnelle, il est indispensable de mettre en œuvre un protocole commun pour l interrogation et pour les résultats. Ce protocole, décrit avec SOAP (Simple Object Access Protocol), est relativement facile à mettre en œuvre, aussi bien pour les bases de données relationnelles que pour les solutions basées sur XML. L application supporte deux types de recherche: la recherche texte simple et la recherche détaillée, qui permet d effectuer une recherche sur plusieurs attributs simultanément (voir figure 4). Les deux types de recherche peuvent également être combinés avec une recherche géographique, soit par un rectangle englobant ou par un polygone librement définissable. Perspectives Comme décrit ci-dessus, le projet de norme suisse est actuellement dans la dernière phase de mise au point au sein du groupe de travail SNV- Métadonnées. Cette norme doit être proposée en tant que norme définitive à l Association Suisse de Normalisation SNV dans le courant de l été 2004,afin qu elle puisse être adoptée par celle-ci avant la fin de l année. Le portail geocat.ch sera disponible pour l acquisition de données à partir de cet été. Parmi les étapes ultérieures envisagées pour la création d une infrastructure nationale de données géographiques, il est prévu de mettre à disposition de l utilisateur les jeux de données géographiques concrets par le biais du portail de recherche. Informations complémentaires Littérature GCS-COSIG (2001): Stratégie fédérale pour l information géographique ( GCS-COSIG (2003): Concept de mise en œuvre de la stratégie fédérale pour l information géographique ( ISB 2002, stratégie e-government de la Confédération ( Nebert, D. (2001): The SDI Cookbook, Version 1.1, GSDI Cookbook, International Organization for Standardisation ISO (2003), Geographic Information- Metadata ( International Organization for Standardisation ISO (2004), WD Geographic Information- Metadata Implementation specification (

6 GÉOSERVICES DE BASE Mise en œuvre d un SIG OpenSource dans le canton de Soleure Dr Horst Düster, coordinateur SIG canton soleure, office de la géoinformation, section coordination SO!GIS Introduction Dans le canton de Soleure, le développement et la mise en œuvre d une nouvelle stratégie SIG a débuté il y a près de trois ans avec l abandon du système monolithique d un développeur au profit d une architecture basée sur des composants et des couches. L idée maîtresse de cette stratégie est de mettre à disposition des géoinformations numériques destinées à soutenir les processus, avec l ensemble des avantages qui y sont associés, ainsi que des systèmes non spatiaux. La stratégie informatique du canton, qui prévoit le remplacement du système d exploitation Windows par Linux, a joué à cet égard un rôle significatif. Etant donné qu à cette époque, les développeurs connus de SIG ne proposaient pas de composants système pour Linux, on a opté pour l approche OpenSource. Les avantages d une approche basée sur des composants résident dans la complexité moindre des différents niveaux ainsi que dans la possibilité de combiner librement les composants. Une telle approche requiert un degré élevé d interopérabilité des composants sélectionnés. Elle garantit l échange d informations entre les composants. Les composants SIG OpenSource se prêtent bien à la réalisation de cette approche, étant donné que les développeurs et les utilisateurs n ont aucun intérêt à relier le logiciel à un système propriétaire, l objectif recherché étant d obtenir une grande ouverture. Ce sont les spécifications de l OGC en particulier qui constituent la clé de voûte de ce système. Des interfaces standardisées destinées à l échange d informations autorisent une telle ouverture. Les composants SIG OpenSource supportent un grand nombre de spécifications ouvertes telles que par exemple OGC WebMap- Service (WMS), OGC WebFeatureService (WFS) et OGC Simple Features for SQL. Mise en œuvre stratégique des composants SIG OpenSource La stratégie SIG du canton de Soleure prévoit une dite architecture à n couches, constituée d un stockage persistant dans un magasin de données géographiques, (Geodatawarehouse) d une couche fonctionnelle ainsi que d une couche informative. Stockage persistant des données avec PostGIS La sauvegarde centrale et non redondante d informations à référence spatiale constitue l une des exigences essentielles d un réseau d informations géographiques. Si les différents niveaux d information spatiaux sont gérés de manière centrale sur un serveur de gestion de base de données relationnelle (SGBDR), la non redondance est possible. Il est indispensable à cet effet de disposer d une vue orientée objet sur les informations géographiques numériques mémorisées. Pour ce faire, le SGBDR doit permettre aussi bien la sauvegarde des géométries que leur gestion fonctionnelle. Les composants SIG OpenSource autorisent l utilisation du SGBDR PostgreSQL en relation avec l objet. Avec l extension PostGIS, PostgreSQL permet la gestion d objets géographiques. Les objets se combinent à volonté via SQL et via l environnement spatial à proprement parler. PostGIS s en tient strictement à la spécification «OGC Simple Features for SQL (Project Document )». Celle-ci définit d une part le modèle objet de la géométrie, et d autre part les composants fonctionnels permettant de travailler avec le modèle objet de la géométrie. La version actuelle de PostGIS supporte l ensemble des fonctionnalités de cette spécification. Geospatial Data Abstraction Library (GDAL/OGR) La librairie GDAL/OGR constitue une interface centrale entre la base de données PostGIS et la couche fonctionnelle. Ecrite en langage C++, elle permet un accès transparent à une grande diversité de formats vecteurs (16) et de trame (39), qui peuvent être lus et en partie écrits. Par le biais de cette librairie, les données peuvent être chargées dans la base de données PostGIS et extraites de cette dernière.la librairie GDAL/OGR supporte actuellement 16 formats vecteurs pour l importation, dont les principaux sont les suivants: Arc/Info Binary Coverage, ESRI Shapefile, FMEObjects Gateway, Mapinfo File, Microstation DGN,Oracle Spatial, PostGIS, GML etc. A l exception de Arc/Info Binary Coverage et Microstation DGN,tous les formats sont également compatibles entre eux. La transparence de cette interface permet une intégration aisée dans des applications de niveau supérieur, tels que par exemple des systèmes de navigation ou SIG high-end. Logique technique Couche fonctionnelle Les informations spatiales sont stockées dans le magasin de données géographiques et gérées sur le plan fonctionnel. Pour l interrogation et l analyse des données, aucun autre logiciel spécifique SIG n est requis. Les informations issues de la base de données sont utilisées par la logique technique dans la couche fonctionnelle puis traitées selon les besoins avant d être transmises aux clients. A Soleure, la couche fonctionnelle est en principe réalisée sur la base d Intranet, à partir de la combinaison de modules PHP et d un logiciel UMN MapServer. Les modules PHP sont limités et leur gestion est adaptée aux exigences spécifiques. L expérience acquise au cours des trois dernières années dans le canton de Soleure montre que les composants SIG Open- Source sont aujourd hui disponibles et exploitables sur le plan opérationnel. 6 Bulletin e-geo.ch 6 6/2004

7 Figure 1: La mensuration officielle (MO93) dans le client MapServer de SO!GIS. 7 Dans la grande majorité des cas, il n est plus nécessaire que les utilisateurs possèdent des connaissances spécifiques en matière de SIG ou de logiciels. Information Couche de présentation Les interrogations telles que par exemple «Existe-t-il une antenne de téléphonie mobile dans un rayon de 100 m autour d une adresse?» contiennent à la base une analyse SIG, mais sont de nature purement numérique pour l utilisateur. Avec les composants décrits, il est possible de répondre sans problème à cette question. Les clients répondant à ce type de questions sont d une complexité limitée, étant donné qu ils ont pour seule mission d enregistrer les paramètres de la question, de les transmettre aux serveurs via SQL par le biais de la couche fonctionnelle et enfin de présenter sous la forme souhaitée les résultats produits par les SGBDR. Les cartes ainsi que les interactions spatiales visuelles sont réalisées sur la base de UMN Map- Server dans Intranet/Internet (voir figure 1). UMN MapServer est capable d utiliser tous les formats de données supportés par GDAL/OGR, ce qui représente une ouverture considérable par rapport à de nombreux autres systèmes. Conclusions L expérience acquise au cours des trois dernières années dans le canton de Soleure montre que les composants SIG OpenSource sont aujourd hui disponibles et exploitables sur le plan opérationnel. Il apparaît notamment que l utilisation conséquente de standards ouverts d OGC tels que WMC ou simple features for SQL permet d atteindre les objectifs escomptés et s avère porteuse d avenir. Les risques liés à la mise en œuvre de ces composants ne sont, à notre sens, pas plus élevés que ceux inhérents à l utilisation de systèmes propriétaires. la stabilité et la maintenance du système global. Il est possible d ajouter à tout moment d autres tâches partielles. A partir de cette stratégie, il est possible de réunir des bases de données objet, par exemple sous ORACLE,avec les bases de données géométriques par le biais de la couche fonctionnelle, sans qu il soit nécessaire de prévoir une liaison physique des informations au niveau des systèmes de gestion des données. Les unités d information souhaitées peuvent ainsi, en fonction des besoins des clients, être combinées ou analysées à volonté par le biais de l environnement spatial en tant que système de référence, pour constituer d autres informations. L élément décisif pour la mise en œuvre d informations géographiques numériques par l administration du canton de Soleure a été l approche orientée sur les processus avec des applications simples d utilisation. Dans la grande majorité des cas, il n est plus nécessaire que les utilisateurs possèdent des connaissances spécifiques en matière de SIG ou de logiciels. L orientation vers une architecture à n couches basée sur des composants a permis de «diluer» la complexité de l ensemble du système. Les différentes tâches sont subdivisées en tâches partielles, ce qui améliore ou simplifie considérablement

8 GÉOSERVICES DE BASE Les paroles sont suivies par les faits: regio-geo.ch sur l exemple de l Oberland bernois Peter Dütschler, ingénieur-géomètre EPF/SIA, Dütschler & Naegeli, Vermessung + Geoinformation AG à Thoune Dans la région de l Oberland bernois qui totalise environ habitants répartis dans 100 communes un géoportail moderne, économique et largement représenté sur le plan régional, offrant les applications les plus diverses, est en cours de réalisation depuis deux ans. C est là que la collaboratrice d une administration communale recherche des informations pour répondre à une demande de renseignements, qu un membre de la commission d urbanisme se renseigne sur la situation d un projet et qu un touriste est à même de s informer sur les attractions proposées sur son lieu de vacances. Cette solution, basée sur des modules, permet de donner suite aux besoins des communes et des groupes d intérêt et peut en outre être élargie en fonction de futures exigences. Les solutions SIG existantes dans les communes ne sont pas concurrencées, mais au contraire étendues. L autonomie des communes et des régions est par ailleurs préservée puisqu il est possible de créer des pages d accès adaptées individuellement. Pour l utilisation du géoportail, un ordinateur normal équipé d un navigateur ordinaire suffit, ce qui évite les dépenses pour l acquisition d un logiciel spécial onéreux. Au moyen d une application cartographique, le plan d ensemble d une localité peut être réalisé par le biais d Internet en quelques secondes. Tout a commencé par les données de la mensuration Le développement du portail a débuté en 2002, lorsque les géomètres de l Oberland bernois se sont associés pour la création et l exploitation de la plaque tournante de données BeoDat. Dans un premier temps, les données de la mensuration officielle (MO) ont été enregistrées sur un serveur central permettant d accéder aux données en ligne. Jusqu à fin 2003, les données MO de plus de 110 communes ont ainsi été réunies. La participation de représentants d envergure de la région de Berne et du Seeland/Jura a permis une avancée significative. Dans le cadre de ces accords, le nom BeoDat a été abandonné au profit de be-geo.ch, suite au lancement du programme d impulsion e-geo.ch pour l infrastructure nationale de données géographiques. La coopération avec Geoswiss a permis d étendre le principe des centres de données régionaux à travers toute la Suisse. Le pays tout entier pourra ainsi tirer parti des expériences et applications antérieures, et il sera possible, sur le plan technique, de réaliser des centres de données régionaux en l espace de quelques jours. Outre les données de la mensuration, de nombreuses autres informations ont entre temps été intégrées, par exemple le cadastre des conduites selon la norme SIA 405 et le plan de zone de la ville de Thoune. En coopération avec l Association suisse des professionnels de la protection des eaux (VSA), le modèle de présentation pour l évacuation des eaux d agglomérations a également pu être implémenté. D autres services sont prévus ou envisageables dans le futur. Au cours de cette année, il est prévu d intégrer la gestion des modèles de données pour les restrictions de droit public à la propriété foncière. Il sera alors également possible de commander des extraits par parcelle. Le règlement des commandes par cartes de crédit pour les petits clients et les utilisateurs uniques simplifiera encore davantage la vente des données. Pour ce qui est de la date à laquelle le centre de gestion des données sera utilisé en ligne ou même en tant que serveur d application pour les géoservices, c est au marché qu il appartient d en décider, la technologie de base étant d ores et déjà disponible. Maintenance des structures Le géoportail s appuie sur des structures existantes ainsi que sur des relations contractuelles éprouvées. Les associations de planification régionales contrôlent les offres et fournissent des recommandations aux communes membres. Elles peuvent conclure avec l exploitant du centre de gestion des données des accords-cadres stipulant les conditions marginales stratégiques et financières concernant les différentes régions. Lors de l acquisition et de la mise à jour des géodonnées, l indépendance des spécialistes n est pas remise en cause, étant donné que les différents spécialistes régionaux travailleront à cette occasion avec leur SIG propre. Les données ou extraits de données sont transférés par le biais d interfaces définies (INTERLIS). Les communes confient la saisie et la mise à jour des géodonnées (cahier des charges et modèle de données) à des gestionnaires de données géographiques agissant en qualité de responsable des données. Un degré d automatisation avancé Une fois la commande traitée, les spécialistes transmettent les géodonnées, sous la forme du modèle de données défini, au centre de gestion des données qui procède alors à un contrôle afin de s assurer de l intégralité et de la consistance des données. Le responsable des données détermine ensuite avec le responsable des utilisateurs les droits d accès respectifs à tel ou tel type de données ainsi que les conditions de cet accès. Il dispose à cet effet d une application en ligne, simple d utilisation, qui lui permet de gérer les droits d accès à l ensemble de ses lots de données. Les utilisateurs ont également la possibilité de s inscrire et de se faire enregistrer en ligne. Une telle procédure est indispensable pour exclure toute utilisation abusive et toute erreur lors de l envoi de la facture. Le responsable des données Les portails géographiques régionaux sont amenés à jouer à l avenir un rôle central dans la gestion spatiale des informations des milieux administratifs, économiques et politiques. L infrastructure nationale de données géographiques est actuellement en cours d élaboration en Suisse dans le cadre du programme d impulsion e-geo.ch. Un tel géoportail est d ores et déjà en service dans l Oberland bernois. Les avantages de la plaque tournante de données Commune: Mise à disposition efficiente et présentation simple de données à référence spatiale grâce à la superposition d un plan directeur, d un plan de zone, du cadastre des conduites et d autres cadastres avec la mensuration officielle. Possibilité d utilisation multiple de données existantes. Prise en compte des spécificités et exigences individuelles. Disponibilité des données au-delà des frontières des communes. Canton: Regroupement des données de la mensuration officielle concernant la région (projet ZAV:Zusammenführung der Daten der Amtlichen Vermessung über die Region) Economie privée: Accès rapide aux données actuelles 24 heures sur 24 Commande rapide des données à un coût avantageux Position de COSIG Le projet be-geo.ch est le résultat d une initiative privée que nous saluons. Toutefois, pour que de tels projets soient une réelle contribution à la mise en oeuvre de l INDG, il est nécessaire qu ils se développent, de manière concertée, avec tous les acteurs concernés à l échelon local, régional et national. De tels projets devraient notamment pouvoir être discutés avec COSIG avant d être présentés comme exemple d INDG et d utiliser la ligne graphique e-geo.ch. e-geo.ch et -geo.ch sont des marques protégées.

9 9 Bulletin e-geo.ch 6 6/2004 Pour l utilisation du géoportail, un ordinateur normal équipé d un navigateur ordinaire suffit. Sur be-geo.ch, il est possible de commander en ligne des données ainsi que des plans à l échelle. Le délai de mise à disposition est de l ordre de quelques minutes. Produits Services Prestations Centre de gestion de données Saisie des données Gestion de données Mise à jour GRUDIS Conception schématique de la plaque tournante de données dans l Oberland bernois. Viewer GIS Shop Server Commune Géomètre Interface Centre régional de gestion des données Interface / Vérificateur Entreprises Bureau d ingénieur procède à la validation dans un délai de 24 heures. Le centre de gestion des données assure la gestion des commandes et des accès payants puis calcule les recettes conformément au contrat conclu avec les fournisseurs et les responsables des de données. Le flux de données depuis le système source vers le centre de gestion des données est largement automatisé. Chaque fournisseur de données reçoit une documentation décrivant les exigences relatives aux données, au transfert des données, à la sécurité des données, accompagnée de remarques générales sous forme de questionsréponses à l intention des collaborateurs responsables. Une fois entrées dans le centre de gestion des données, les données peuvent être combinées, superposées ou exportées presque à volonté par le biais d interfaces, dans la mesure où le responsable des données l autorise. Avec GeoData Shop, il est possible de commander et de payer par le biais d Internet les géodonnées dans différents formats standard. Les données sont délivrées en l espace de quelques minutes au format souhaité. Un lien est envoyé par courriel à l acheteur, à partir duquel ce dernier peut télécharger les données commandées. Un exemple d e-geo.ch Le géoportail de l Oberland bernois constitue un exemple de l infrastructure nationale des données géographiques (INDG) ainsi que du programme d impulsion e-geo.ch, dont la création a été décidée l année dernière par le Conseil fédéral. Il vise à intensifier l utilisation des géoinformations existantes par la Confédération, les cantons et les communes grâce à la mise en réseau et à la présentation conviviale des données. Les géoportails régionaux permettent de renforcer l utilisation des géodonnées par l économie publique, car celles-ci peuvent être exploitées par de nombreux utilisateurs publics et privés et que l acquisition multiple des mêmes données n est plus nécessaire. D ici peu, les centres de données régionaux existants pourront communiquer par le biais de regio-geo.ch. L objectif de permettre l acquisition aisée de données à travers plusieurs régions/ cantons sera ainsi atteint, sans qu il soit nécessaire de les tenir à disposition à différents niveaux hiérarchiques. Lors de la procédure de commande par le biais d un portail de niveau supérieur, les données sont automatiquement recherchées dans les centres de données régionaux avant d être réunies et livrées au client. L autonomie des communes et des régions est préservée grâce à la possibilité de créer des pages d accès adaptées individuellement. Nous sommes particulièrement fiers qu une solution viable et économique ait pu être mise sur pied dans le cadre de l économie privée sur une base volontaire, en étroite coopération avec les communes, les régions et le canton. Celle-ci s intègre dans les structures économiques de marché existantes moyennant des frais administratifs minimes.

10 GÉOSERVICES DE BASE Infrastructure SIG du canton de Neuchâtel: vers la mise en réseau de géoservices Marc Riedo, responsable du Système d Information du Territoire Neuchâtelois (SITN) Depuis plusieurs années, le canton de Neuchâtel s investit pour mettre en œuvre progressivement le SITN ( une démarche intégrée et concertée, abordant simultanément les dimensions stratégique, organisationnelle et technique pour la diffusion et l exploitation de l information géographique. Les différents organes stratégiques et opérationnels (comité de direction, comité de pilotage et centre de compétence) ont pour mission de constituer un instrument d aide à la décision efficace permettant d assurer une maîtrise globale du développement du territoire cantonal dans ses multiples dimensions. L objectif est de créer un instrument indispensable pour la prise de décisions dans les domaines les plus variés: aménagement du territoire, gestion de ressources naturelles (sol, eau, forêt,...), gestion d infrastructures (routes, transports, eaux usées, gaz, électricité, télécommunications,...), protection du patrimoine, sécurité, agriculture,... Le succès de cette démarche se mesurera par l appropriation des utilisateurs ou clients potentiels de cette infrastructure: les responsables politiques, les principaux acteurs de la gestion du territoire et les citoyens. De manière analogue à d autres infrastructures (réseau routier, réseau de transports publics, ), elle doit s intégrer aux infrastructures de ses partenaires (confédération, autres cantons et communes). Le SITN s engage donc à collaborer étroitement à l échelle locale, régionale et nationale afin de contribuer à une solution globalement cohérente. Cette collaboration demandera des efforts importants pour atteindre un consensus sur des objectifs et des priorités, notamment à cause des disparités actuelles dans l état d avancement des différents partenaires. Le programme d impulsion egeo.ch offre la plateforme idéale pour débattre de ces objectifs et pour dégager les synergies nécessaires. Pour la mise en œuvre de son infrastructure cantonale pour l information géographique, le canton de Neuchâtel souhaite s appuyer sur le potentiel d un réseau de géoservices distribués en se basant sur le réseau internet et des interfaces standardisées. En utilisant des termes moins techniques, le but est de permettre aux utilisateurs d accéder rapidement, facilement, à moindre coût à des données géographiques (cartes, informations) et des services simples pour les exploiter en utilisant internet tout en masquant la complexité technique et organisationnelle. Cette démarche est suivie dans les différentes infrastructures nationales et supranationales en cours d élaboration (GSDI Europe: Canada: USA: etc.). Mettre en œuvre et maintenir une infrastructure moderne dans un environnement technologique (logiciels, normes, standards) et avec des conditions cadres (bases juridiques et stratégie de tarification) en constante évolution n est pas évident. Le canton de Neuchâtel souhaite donc faire des choix qui permettront d intégrer au mieux cette évolution (adaptabilité). D un point de vue technique, l objectif est d opter pour les solutions les plus ouvertes, qui respectent le plus rapidement les normes (ou standards) en vigueur afin de répondre aux besoins grandissant en interopérabilité (interaction et communication entre systèmes) et pour protéger au mieux les investissements en terme de développements informatiques et d acquisition de données. Pour illustrer quelques uns des principes et objectifs évoqués, nous allons évoquer un projet de développement de géoservices: le guichet cartographique cantonal. Ce géoservice de visualisation permet de consulter un vaste ensemble de données géographiques pour différentes thématiques (cadastre, aménagement, cadastre souterrain, routes, environnement, transports, etc.). Une première version a été mise en service en 1998 pour l intranet neuchâtelois (administration cantonales, communales, écoles et organismes para-étatiques). Une version internet tout public a été proposée pour la première fois en Il a entièrement été repensé pour intégrer les nouveaux besoins et les nouveaux standards au début 2003 et mis en production au mois de juin (cf figure 1). Quels sont les principes intégrés dans le développement de ce nouveau géoservice? Quels sont les futurs géoservices qui devraient être développés et intégrés? Nous sommes dans les débuts de la mise en œuvre de géoservices distribués, mais les bénéfices de cette approche commencent à être perceptibles. Figure 1: Interface du guichet cartographique internet du canton de Neuchâtel (NeGeo v1). 10 Bulletin e-geo.ch 6 6/2004

11 Exemples de requêtes spécifiques (qui pourraient être normalisées) Localisation Y,X: Localisation d un bâtiment selon l identifiant fédéral (egid): Localisation d une parcelle: Exemple d appel de carte standardisé WMS et résultat Adresse du serveur et version du standard: NomDuServeurWMS?VERSION=1.1.1 Type de requête: obtenir une carte: &REQUEST=GetMap Coordonnées de la zone souhaitée: &BBOX=555000,202500,556000, Données souhaitées: &LAYERS=zones_communales,parcellaire_officiel,batiments Taille de la carte souhaitée et format de l image: &Width=800&Height=600&FORMAT=PNG 11 Développement en synergie avec les projets d egouvernement: Ce géoservice a été développé en synergie avec les projets de cyberadministration. Il est intégré sur les plates-formes cantonales et communales de guichets informationnels. Un sous ensemble de l application cantonale est intégrée dans les guichets informationnels des communes. Des prestations sécurisées seront à terme accessibles sur le Guichet sécurisé unique du canton. Ce dernier devrait aussi offrir des services (identification, authentification, paiement en ligne, etc.) utiles pour le domaine des géodonnées. Infrastructure technique ouverte, basée sur les standards: En plus de l interface proposée pour la consultation, le géoservice est ouvert à une mise en réseau des données géographiques et des géoservices en respectant les standards internationaux. La solution intègre notamment les standards Web Map Service (WMS) de l Open GIS (candidat ISO TC211, ISO 19128). Les données sont accessibles en utilisant des requêtes standardisées (WMS) et spécifiques. Les avantages sont les suivants: il est possible d intégrer dynamiquement des données provenant d autres partenaires (confédération, autres cantons, communes) se basant sur ces standards sans réplication. On peut ainsi mettre en œuvre une solution décentralisée en laissant les données le plus proche de leur gestionnaire et en limitant les coûts de diffusion-réplication. On peut simplement accéder à une carte, intégrer des fonctions cartographiques dans d autres applications ou systèmes d informations (par exemple application des demandes d autorisations de construire: satac.ne.ch) D autres évolutions prévues sont une intégration aux géoservices en cours de développement dans le domaine des (service de recherche et de catalogage de géodonnées du projet geocat.ch). On pourra ainsi par exemple accéder pour chaque géodonnée accessible en consultation depuis ce guichet à sa description standardisée selon la norme GM03 (service fourni par geocat.ch). Inversement, la recherche de données géographiques dans geocat.ch pourrait être enrichie par la consultation des données (service fourni par NeGeo). La diffusion des données pourrait être grandement simplifiée en exploitant ce potentiel puisqu il serait possible pour les clients de rechercher des données en utilisant ces géoservices de puis d accéder directement aux données depuis leurs logiciels spécifiques. De plus en plus de logiciels implémentent ces standards d accès aux données (par exemple WMS, WFS) en utilisant des géoservices sur internet. Ils devraient à terme complètement transformer le domaine de l échange et de la diffusion des données dans lequel des économies significatives pourraient être faites. De nombreux autres géoservices peuvent être mis en œuvre de manière concertée (services de localisation, services de transformation de formats et de coordonnées, service de diffusion, catalogage de services). Les économies d échelle peuvent être importants par cette collaboration et mise en réseau (non redondance des développements, diminution des coûts d exploitation). Comme c est souvent le cas, les évolutions technologiques bouleversent les principes établis et il est nécessaire de les intégrer dans les réflexions en cours sur les aspects stratégiques (organisationnels, juridiques et financiers). Nous sommes dans les débuts de la mise en œuvre de géoservices distribués, mais les bénéfices de cette approche commencent à être perceptibles. Le défi est clair: proposer une infrastructure efficace permettant une pleine exploitation du potentiel des géodonnées.

12 GÉOSERVICES DE BASE Services géographiques de base dans l infrastructure nationale de données géographiques (INDG) Rolf Buser, collaborateur COSIG L utilisation des offres d informations de l INDG doit s effectuer pour l essentiel sur la base de géoservices mis en réseau à tous les niveaux (local, régional, national et aussi international). Une telle approche aura pour effet de faciliter et d accélérer de façon significative l accès à l information sur les jeux de données distribués qui sont disponibles auprès de la Confédération, des cantons et des communes. Conformément au concept de mise en œuvre de la stratégie pour l information géographique adopté par le Conseil fédéral, les services géographiques de base suivants doivent être mis à disposition en toute priorité: Service de pour la gestion des et l administration de la base de Service de catalogage pour la recherche de géodonnées Service Web SIG pour la visualisation d informations géographiques Service de distribution par le biais d un géoportail accessible à tous Service de recherche pour les adresses géocodées Service de transformation des coordonnées Le service de pour la gestion des et l administration de la base de ainsi que le service de catalogage pour la recherche de géodonnées a déjà été initié par COSIG en 2001.Il se trouve actuellement en phase de réalisation avec le projet geocat.ch (cf. article page 3). Au sein de la Confédération, l utilisation de SIG est encore réservée à un groupe très restreint et fait appel à des logiciels SIG installés localement. Avec le projet WEBGIS de la Confédération, la création du service de webmapping et de distribution ainsi que du service de recherche pour les adresses géocodées a désormais commencé. Le cercle d utilisateurs des informations géographiques est amené à s élargir de manière significative. Projet WEBGIS de la Confédération Avec le concept sommaire du projet WEBGIS de la Confédération, le centre COSIG a lancé les travaux de base pour la réalisation d une plateforme SIG commune au sein de l administration fédérale. Il est prévu d interconnecter les informations géographiques de l administration fédérale et de les mettre à la disposition des offices fédéraux pour une utilisation étendue par le biais de l Intranet et à la disposition du public via Internet. Le projet WEBGIS permet de fournir aux offices fédéraux des outils appropriés pour la création d applications Web SIG et de mettre en réseau des bases de géodonnées pour les rendre aisément accessibles au-delà des frontières de l administration et de la Confédération. Objectifs Une analyse de situation menée au sein de la Confédération a révélé que les ressources en personnel des offices fédéraux étaient insuffisantes et devaient faire l objet d une coordination. La technologie Web SIG est considérée comme l une des tendances essentielles dans le domaine de l informatique par l ensemble des offices fédéraux. Les offices fédéraux s accordent à souligner l importance et la valeur de l initiative de COSIG.Le projet WEBGIS est avant tout considéré comme utile à très utile pour la consultation et l exploitation des données géographiques ainsi que pour la création et l édition de cartes thématiques. Pour l acquisition et la mise à jour de géodonnées, on privilégie au contraire les outils traditionnels basés sur des postes de travail SIG. Cela signifie que le système WEBGIS doit, dans un La technologie Web SIG est considérée comme l une des tendances essentielles dans le domaine de l informatique par l ensemble des offices fédéraux. Clients Geo-Portal Figure 1: Architecture de référence suisse (Giger, Golay et al. 2003) Middleware Service de modélisation UML Service de transformation de coordonnées Service de visualisation Service de géocodage autres services Servers geocat.ch 12 Bulletin e-geo.ch 6 6/2004 Metadonnées Données administration fédérale Metadonnées Données cantonales Metadonnées Données communes

13 Figure 2: Caractéristiques de l infrastructure Web SIG envisagée Utilisateur Confédération Office fédéral X Office central kombv. dmz Plate-forme Web Public 13 Explications: Les offices fédéraux (à gauche) exploitent leur propre infrastructure pour la gestion des données techniques. Ils élaborent et exploitent chacun leurs portails Intranet pour leurs propres applications Web SIG. Les applications Web SIG sont publiées par le biais des sites Intranet et Internet individuels des différents offices fédéraux. Ils s appuient à cet effet sur l infrastructure Web SIG de l office central (milieu). L établissement de nouvelles applications Web SIG relève de la responsabilité des offices fédéraux. Ces derniers peuvent faire appel, en cas de besoin, à leurs propres partenaires de développement. Pour l accès externe via Internet (à droite), les données sont copiées dans la DMZ sur une structure Web distincte (publication). Les activités Web SIG sont pilotées au sein de la Confédération par un organe de niveau supérieur. Le cercle d utilisateurs des informations géographiques est amené à s élargir de manière significative. WMA Projet Portail Intranet Info Données téchniques Géodonnées de base repl. Infrastructure WebMap Données téchniques repl. premier temps, être exclusivement conçu pour un accès en lecture. La possibilité d utiliser également le système WEBGIS pour la distribution des données dépend, dans une large mesure, des besoins des différents offices fédéraux. Une telle possibilité revêt une plus grande importance p.ex. pour swisstopo, pour la distribution de produits cartographiques, que pour les autres offices fédéraux. Pour la majorité des offices fédéraux interrogés, la disponibilité plus rapide des géodonnées constitue également un argument de poids. Dans la situation actuelle, les délais d attente pour l achat de données sont souvent longs. Les principaux objectifs du projet WEBGIS de la Confédération sont les suivants: Amélioration de la disponibilité des géodonnées de la Confédération Création de services de visualisation, de distribution et de recherche Manipulation aisée par les utilisateurs finaux (zéro formation) Réalisation simple, rapide et efficace de projets Web SIG Solution multilingue A/F/I Coûts d exploitation minimaux Respect des dispositions relatives à la protection des données Concept d exploitation Pour le concept d exploitation, trois variantes ont été étudiées dans le cadre du concept sommaire: une solution décentralisée, où chaque office fédéral se charge lui-même de la réalisation (variante 1), une solution centrale en matière de compétence et d infrastructure (variante 2), et une variante mixte, avec compétence partielle et infrastructure entièrement centralisée (variante 3). La variante 1 confère aux offices fédéraux participants un maximum d autonomie. L identification des responsables Web SIG avec l activité de base de l office est optimale. Les inconvénients de cette variante sont un manque de ressources en Géodonnées de base Admin WMA Entw Info publ. publ. Données téchniques Portail Internet Infrastructure WebMap Géodonnées de base Info personnel ainsi qu un risque d hétérogénéité et de manque de professionnalisme des sites Web SIG.Les coûts d exploitation de la variante 1 sont pratiquement supérieurs de 100% à ceux de la variante 2 et de 25% à ceux de la variante 3.Le choix de la solution optimale pourra s effectuer en fonction des conditions-cadres au sein des offices fédéraux. COSIG devra évaluer individuellement les divers cas d application. Pour le concept d exploitation, il est prévu de mettre en œuvre la variante mixte (variante 3) pour la majeure partie des applications. Aspects techniques L architecture système englobe l infrastructure Web SIG nécessaire à l exploitation ainsi que les outils pour la prise en charge et le contrôle des données issues des systèmes de production des offices fédéraux participants. Pour l exploitation via Intranet et Internet, des plates-formes distinctes devront être mises à disposition. Ces dernières seront exploitées par l Office fédéral pour l information et les télécommunications (OFIT). Le respect des dispositions de sécurité constitue un aspect essentiel pour l exploitation via Internet et Intranet auprès de la Confédération. Un logiciel serveur Web SIG est requis en tant que base pour les applications. Pour ce qui est du choix des produits, le respect des normes de l OGC (Open GIS Consortium), le support des différents types de données (données de tramage, données vectorielles et données objet) ainsi que l indépendance de la plate-forme constituent des critères impératifs. Les principes relatifs à la présentation et à la fonctionnalité ont été définis pour servir de base pour le projet pilote et le concept. Etapes ultérieures Les étapes ultérieures du projet WEBGIS de la Confédération sont les suivantes: Exploitation pilote de l infrastructure Web SIG de la Confédération jusqu à mi-2005.le projet pilote doit démontrer la faisabilité du projet et fournir des informations importantes pour

14 l élaboration du concept et la réalisation. Elaboration du concept entre mai et novembre 2004.Le concept de la solution a pour objectif de déterminer les besoins en moyens, de fixer le cadre organisationnel, d analyser la rentabilité et de définir les unités de réalisation. Le projet sera mené en étroite coopération avec le projet Portail de géodonnées de swisstopo. Réalisation entre décembre 2004 et juin Cette étape sera consacrée à l élaboration des cahiers des charges pour les différents paquets de prestations ainsi qu à la collecte et l évaluation des offres. Après adjudication, il sera procédé à la mise en œuvre et à l installation des paquets de prestations. Exploitation de l infrastructure définitive du Web SIG de la Confédération à partir de juillet Projet pilote Web GIS de la Confédération La mise à disposition et l utilisation à large échelle des informations géographiques répondent à un besoin majeur de nombreux offices fédéraux. Au cours des années écoulées, quelques applications Web SIG ont été créées et de nombreuses nouvelles applications sont prévues. La mise en œuvre et l exploitation des applications disponibles actuellement s effectuent pour la plupart dans un contexte improvisé, avec des ressources en personnel très limitées. Les conditions organisationnelles et techniques sont actuellement insuffisantes au vu du nombre prévisible d applications Web SIG. La clarification des besoins internes de la Confédération a révélé qu une coordination était indispensable dans le domaine du Web SIG et que la mise à disposition d une infrastructure centrale au cours de l exploitation pilote était accueillie favorablement par les offices fédéraux interrogés. L infrastructure pour les applications pilotes doit cependant être mise à disposition dans les meilleurs délais. Les offices fédéraux participants disposent en principe d organismes spécialisés SIG qui s occupent de la mise à jour et de l utilisation des géodonnées. Ces organismes spécialisés possèdent un solide savoir-faire dans le domaine des SIG. Les possibilités de formation sont également satisfaisantes. Les ressources en personnel sont toutefois insuffisantes pour l exploitation d applications Web SIG.Il n existe pas d unités organisationnelles appropriées. La situation en matière de données techniques est extrêmement variable. La mise à jour et la mise à disposition de ces données s effectuent de manière décentralisée. Là où il existe des données techniques de qualité, le souhait pour des applications Web SIG est particulièrement fort. Les objectifs du projet pilote sont les suivants: Justification de la faisabilité et de la rentabilité d une infrastructure Web SIG centrale Collecte d expériences concrètes de réalisation concernant la mise à disposition de données techniques par les offices fédéraux compétents (publication de processus). Mise à disposition des géodonnées de base de swisstopo et par conséquent traitement de gros volumes de données (de l ordre du téraoctet). Gestion décentralisée des données (de manière centrale pour les géodonnées de base, dans les offices fédéraux pour les données techniques) Mise à disposition des premiers services Web SIG auprès de la Confédération (WMS,recherche d adresses et service de commercialisation simple) Intégration des applications pilotes Web SIG dans les sites web des offices fédéraux Utilisation par les collaborateurs/collaboratrices dans l Intranet de la Confédération Utilisation par le public dans Internet Technologies, utilisation de matériels informatiques (HW), bases de données, serveur Web SIG,navigateur Résultats concrets rapides et fructueux Bon feedback des offices fédéraux participants Une attention particulière doit également être accordée aux spécificités du Web, aux cycles de développement rapides, à l indépendance des données ainsi qu à la mise à disposition, aux interfaces et aux langues. D autres facteurs à prendre en considération sont l interopérabilité, le respect des normes et standards internationaux (Open GIS Consortium, XML,...), l accès aux géodonnées de tous formats ainsi que l intégration aisée de contenus non géographiques dans une page Web SIG (liaison avec des bases de données externes). Solution technique La solution technique retenue pour la phase pilote est un environnement de développement Open Source. Cette solution est fournie par la société camptocamp SA de Lausanne et exploitée avec l infrastructure Web de l EPFL de Lausanne. Les outils Open Source ouvrent des possibilités très intéressantes. L utilisation d un code ouvert simplifie les développements dans l optique de l interopérabilité. Le donneur d ordre a la pleine souveraineté sur l application, ce qui évite les «boîtes noires». Lors de la réalisation, il sera fait appel, du fait de la nature même de la chose, à un grand nombre de standards ouverts, ce qui évite les droits de licence. Dans le cadre du projet pilote de COSIG, il est prévu d utiliser Mapserver ( umn.edu/), une solution Open Source pour le développement d applications Web à référence spatiale. Il ne s agit pas ici d un SIG intégral, mais Mapserver est spécialement adapté aux applica- La clarification des besoins internes de la Confédération a révélé qu une coordination était indispensable dans le domaine du Web SIG et que la mise à disposition d une infrastructure centrale au cours de l exploitation pilote était accueillie favorablement par les offices fédéraux interrogés. 14 Bulletin e-geo.ch 6 6/2004

15 Figure 3: Conception de l infrastructure Web SIG sur la base de Mapserver. La communication avec le serveur est réalisée via XML-RPC (protocole envisagé: SOAP). Office fédéral Office fédéral Office fédéral Public Public Public ACL (login) CartoClient X (Applications pilotes X) CartoClient portail Internet (Application pilote Internet) Données ext. (relationnel) Données ext. (relationnel) XML-RPC (envisagé SOAP) XML-RPC, http(s) (envisagé SOAP) Pare-feu CartoServer (Infrastructure de webmapping) Données techniques repl. online ou offline Données techniques geo Données de base geo Figure 4: Les applications pilotes s appuient toutes sur la même infrastructure de base. Chaque application peut être paramétrisée pour répondre aux besoins spécifiques de l utilisateur. common pixelkarte relief swissimage vector25 swissnames astra specific are specific Les offices peuvent décider librement s ils souhaitent mettre leurs données à la disposition de tiers par le biais d un service WMS. 15 ivs specific kgs specific tions Web. Développé au départ par l Université du Minnesota pour les projets de la NASA, l utilisation de Mapserver s est intensifiée au cours des dernières années (il existe également de nombreux utilisateurs issus de milieux faisant uniquement appel à des SIG commerciaux en dehors du Web). Mapserver est compatible multiplate-forme (Linux/UNIX,Windows,MacOS X) et possède un cercle d utilisateurs très innovateurs. Dans le cadre du projet pilote, il n a pas été nécessaire de prévoir une interface de paramétrisation (Editor ou similaire). Par contre, il faut pouvoir configurer les applications pilotes WEBGIS en éditant un fichier texte. Les offices pilotes peuvent utiliser une infrastructure dans laquelle, outre une boîte à outils complet avec les fonctionnalités Web SIG courantes, toutes les géodonnées de base numériques de swisstopo (à l exception des modèles altimétriques) sont disponibles en tant que données de référence. La recherche géoréférencée dans la base de données toponymique de Swiss- Names (produit de swisstopo) et la recherche des adresses géocodées du registre des bâtiments et des logements (RegBL) de l Office fédéral de la statistique ont été conçues sous forme de services Web spécifiques et peuvent ainsi être utilisées en tant que service dans d autres applications. Applications pilotes Les différentes applications pilotes sont configurées selon le système de base décrit précédemment, sans opérations de développement, par paramétrisation. Les offices peuvent décider librement s ils souhaitent mettre leurs

16 données à la disposition de tiers par le biais d un service WMS. Les applications pilote suivantes ont été réalisées: OFROU: Périmètre d entretien des routes nationales (plate-forme: Extranet, groupe cible: offices fédéraux et cantons) OFROU:Inventaire des voies de communication historiques IVS (Internet, Confédération, cantons et communes) OFDT: Informations géographiques pour le développement du territoire (Internet, système d information des citoyens) OFPP: Protection du patrimoine culturel (Intranet, professionnels) DDPS: Carte des dommages causés aux forêts (Extranet, professionnels) OFEG: Microzonage sismique (Internet, professionnels et citoyens) OFEG: Zones de sondage géologique (Internet, professionnels) COSIG: Couplage avec geocat.ch et Geoshop (Internet, et achat de données) swisstopo: Portail de géodonnées / Proof of Concept pour le Geodata-Shop de swisstopo (Internet) Toutes les applications pilotes fonctionnent sur une infrastructure exploitée de manière professionnelle et offrant une disponibilité élevée. Un HelpDesk et un service d assistance ont été créés à l intention des utilisateurs et chaque application fait l objet d un rapport. A partir de la mi-2005,toutes les applications pilotes seront intégrées dans l infrastructure Web SIG définitive! Premières conclusions issues de l exploitation pilote L infrastructure disponible pour les offices fédéraux permet d ores et déjà de réaliser rapidement de nouvelles applications pilotes. L accès au domaine Web SIG est ainsi considérablement facilité pour les offices fédéraux. Les offices fédéraux manifestent un grand intérêt et ont fréquemment recours à cette offre. Il apparaît d ores et déjà que dans le contexte très dynamique du Web, le fait de maîtriser autant que possible soi-même les technologies mises en œuvre et l absence de dépendance vis à vis de tiers, qui imposeraient des restrictions dès le départ, constituent un atout de poids (il ne doit pas y avoir de «boîtes noires»). Pour les prestations dans le domaine des géoservices de base, l organisation et l infrastructure technique doivent être flexibles et permettre de réagir de manière optimale face aux souhaits des clients (faute de quoi les clients s adresseront ailleurs pour se procurer les prestations souhaitées). Conformément à la stratégie de la Confédération en matière de logiciel Open Source, (version 1.0 du ), Open Source Software (OSS) et Closed Source Software (CSS) seront traités à pied d égalité. Cette stratégie indique que dans le domaine de l e-government, l OSS est susceptible, de par ses caractéristiques, de présenter des avantages particuliers, et ce notamment pour les applications e-government qui doivent être partagées entre l administration fédérale et d autres administrations publiques (p. ex. les cantons et les communes). Ce domaine doit par conséquent faire l objet d une attention particulière, conformément à la stratégie relative aux solutions OSS. Les expériences issues du projet pilote WEBGIS de COSIG montrent que cet aspect de l OSS s applique pleinement aux géoservices de base / applications web SIG. L intérêt manifesté par les offices fédéraux et les cantons pour coopérer sur la base d OSS est grand et confirme cette tendance. Tous les offices contactés par COSIG seraient aujourd hui prêts à réitérer leur démarche en faveur d OSS dans le domaine du Web SIG.Ils sont toutefois conscients de la nécessité d acquérir au préalable un savoir-faire approprié et de réaliser les investissements requis pour assurer la formation et le savoir-faire des collaborateurs (et non pas pour les logiciels). Jusqu ici, COSIG n a pu mettre en évidence aucun inconvénient lié à l utilisation de l OSS dans le cadre du projet pilote. Figure 5: Application Web GIS de l Office fédéral des routes (OFROU) «Périmètre d entretien des routes nationales (UH-Peri). Outre la solution Internet, les données techniques sont également mises à la disposition des cantons en tant que service WMS. Figure 6: L application OFROU offre également, outre les objets individuels, des informations techniques étendues. Cette application propose par ailleurs des liens avec des bases de données techniques existantes. Figure 7: Application Web GIS de l Office fédéral du développement territorial (OFDT). Cette application offre au public une plate-forme d information étendue. 16 Bulletin e-geo.ch 6 6/2004

17 GÉOSERVICES DE BASE Un traitement convivial des géodonnées Katja Müller, AGROLAB GmbH Projet et distribution ReGeo Les géodonnées trouvent de plus en plus fréquemment une utilisation dans les populaires applications Internet. Dans le cadre du projet ReGeo de l UE,on développe actuellement des systèmes d information qui représentent des régions touristiques ainsi que leur infrastructure sous forme de texte ou de cartes, au format 2D ou 3D.Le parc national autrichien de Thayatal fait partie, entre autres, des quatre régions européennes de test. Tous les acteurs participant à l exploitation du système d information (par exemple les associations et administrations touristiques, les prestataires ainsi que les touristes) peuvent accéder au stock de données centralisé au travers d une interface homogène. L application web est basée sur l intégration de deux composants OpenSource connus: le serveur d application web Zope et le Minnesota Mapserver. Cette combinaison permet de développer des systèmes de gestion de contenus à référence spatiale, qui présentent les informations les plus diverses en liaison avec des cartes dynamiques. Dans le projet ReGeo, divers objets touristiques tels que des hôtels, des restaurants ou des chemins de randonnée cycliste sont recherchés en fonction du lieu et représentés sur des cartes numériques. La base de données orientée objet de Zope permet ici une exploitation autonome de l application ainsi qu une administration aisée. Les données géographiques et les données techniques peuvent être importées au format GML ou mises à jour en ligne. Dans le cadre du projet pilote ReGeo, on a de surcroît réalisé une interface client WFS,au travers de laquelle s effectue l échange de données avec une structure de base de données créée au cours du projet. Il est également possible de réaliser des interfaces avec d autres sources de données, par exemple des bases de données SQL. Les avantages sont évidents: les données existantes sont utilisables sans problème et on évite le stockage redondant des données. problèmes de représentation liés aux nombreuses configurations erronées de Java. Un viewer 3D intégré basé sur le plug-in Macromedia Shockwave, disponible gratuitement dans le monde entier, permet de représenter des objets sélectionnés, par exemple randonnées pédestres et hébergements, sur terrain virtuel. D ici la fin du projet au cours de l automne 2004, les régions test, à savoir les parcs nationaux de Thayatal et Podyji, le parc naturel de la Forêt de Thuringe et le parc de Kozienicki en Pologne, seront dotés de systèmes d information touristique prometteurs et extensibles, conçus sur la base de standards ouverts et de composants OpenSource. Nous vous invitons à tester la fonctionnalité de l application Internet geo-multimedia sous l adresse Nous répondrons volontiers à vos commentaires et questions sous regeo@agrolab.de. Tous les acteurs participant à l exploitation du système d information (par exemple les associations et administrations touristiques, les prestataires ainsi que les touristes) peuvent accéder au stock de données centralisé au travers d une interface homogène et utiliser et mettre à jour ce dernier à l aide des concepts de sécurité et de rôle intelligents et éprouvés de Zope. L actualité et l authenticité des informations, par exemple offres promotionnelles, prix et heures d ouverture, est ainsi garantie. 17 L application Internet offre un support multilingue dynamique, ce qui signifie que des langues et pages supplémentaires peuvent être créées sans programmer de nouvelles pages HTML. La mise à jour du site web multilingue peut être effectuée en ligne et par l importation de données au format XML par l équipe ReGeo, sous forme de prestation de services, ou par le client lui-même. La présentation des données sur Internet est exclusivement réalisée au format HTML et Javascript. Le recours aux applets est supprimé dans une large mesure, ce qui écarte tout risque de

18 GÉOSERVICES DE BASE Journées GIS/SIT 2004: Infrastructure de données géographiques pour la Suisse René Sonney, collaborateur cosig, coordinateur du programme e-geo.ch Le 30 mars 2004, dans le cadre des journées GIS/SIT 2004,a eu lieu un atelier sur le thème «Infrastructure de données géographiques pour la Suisse». Une cinquantaine de personnes a rejoint cet atelier dont les thèmes étaient variés. En ouverture d atelier, le professeur Christine Giger nous a montré que la Suisse n est pas une île au milieu de nulle part, mais qu elle suit de manière très étroite ce qui se passe à l étranger, et plus particulièrement en Europe. Dans ce sens, le programme INSPIRE (Infrastructure for Spacial data in Europe) nous donne quelques pistes intéressantes à suivre. Je relèverai plus particulièrement le schéma concernant le flux de l information que vous trouverez sous Une fois la Suisse placée dans son contexte international, ce fut au tour de monsieur Alain Buogo de nous présenter le concept e-geo.ch qui a pour but de mettre en place toute la stratégie de la confédération en matière de géoinformation. Les participants ont ensuite pu partager leurs idées relatives à l infrastructure nationale des données géographiques avec les présidents de l OSIG,monsieur Sigi Heggli et de la CCGEO, monsieur Thomas Hösli. L après-midi était plus orienté sur les géoservices et a permis aux participants de s impliquer activement dans la démarche par des exercices ciblés permettant de visualiser l ampleur de la démarche. Le premier exercice, préparé par Christine Giger et Christine Najar, avait pour but d organiser un géoservices permettant la recherche d un emplacement idéal pour la construction d un nouveau terrain de golf. Cet exercice qui au départ semble très simple a permis aux participants devenus acteurs de se rendre compte à quel point les approches peuvent être différentes alors que le but à atteindre était clairement le même pour tous. En effet, pour l un le premier point à prendre en considération était l accessibilité des terrains convoités alors que pour tel autre il fallait commencer par sélectionner les terrains en fonction de la distance à la ville. Ces deux exemples tirés parmi des dizaines d autres montrent bien à quel point il faut être ouvert lorsque l on veut mettre sur pied des géoservices, car on peut presque affirmer qu à chaque personne correspond un mode de pensée différent. Le deuxième exercice proposé aux participants par Christine Giger et Christine Najar concernait les. Il s agissait, pour chaque groupe, de décrire les relatives à un extrait de carte. Dans ce cas également, on peut tirer des conclusions semblables à celles faites lors de l exercice précédent. Si les groupes se sont retrouvés sur les grandes lignes, telles que l échelle ou le périmètre, ils ont par contre rapidement divergé sur les autres éléments tels que le contenu, la précision, le but du levé etc Cet exercice fait en groupe servait directement d introduction au thème suivant, soit la présentation de geocat.ch, le géoservices de catalogage proposé par la COSIG. geocat.ch a déjà fait l objet de nombreuses présentations et je ne pense pas qu il soit judicieux d y revenir en détail ici. Rappelons simplement que geocat.ch est un webservice permettant essentiellement deux choses: dans une première phase la saisie des afin de les enregistrer dans une base de données, et dans une deuxième phase, la recherche des données au moyen des enregistrées dans diverses bases de données mises en réseau. Le dernier exposé de la journée, qui avait pour titre «Quels géoservices pour l INDG suisse», avait été préparé par Camilla Moreni et Marc Riedo et était présenté par Camilla Moreni. Cet exposé se voulait à la fois conclusion de la journée et réflexion sur l avenir. Lorsqu on pose la question: quels géoservices, il s avère d entrée nécessaire d établir quelques définitions afin de clarifier la situation. Selon les présentateurs on peut ranger les géoservices dans cinq typologies différentes qui sont: Services de recherche et catalogage Services de visualisation Services d accès et maintenance Services de traitement Portails Chacune de ces typologies mérite d être quelque peu détaillée. En effet, les services de recherche et de catalogage peuvent eux-mêmes être divisés en services de recherche de géodonnées proprement dit, à savoir la recherche, dans des banques de données, des géodonnées selon les caractéristiques de leurs. Dans le cas où la base de données n est pas directement reliée au service de recherche, il faudra alors aller chercher les données dans d autres bases et pour ce faire il y aura lieu d avoir recours à un service de passerelle (catalog Gateway). Quant aux elles-mêmes, elles doivent également être gérées dans une base de données, et pour ce faire il faudra avoir recours à un service de gestion des. Comme on le voit ici, le nombre L évolution que l on peut constater en Suisse aujourd hui, mais aussi dans le reste du monde, va vers des données et des géoservices distribués. Le forum de discussion geowebforum lancé il y a maintenant bientôt une demie année continue de croître à son propre rythme. Pour certains ce rythme est un peu lent, eux qui souhaiteraient que votre participation soit plus active. N hésitez donc pas à vous rendre sur pour nous faire part de vos avis. De nouvelles commodités ont été mises en ligne afin de vous informer par courriel, une fois par semaine, des nouvelles contributions de la semaine précédente. C est simple, il suffit d aller dans votre profil et de cocher les cases correspondantes. Nous nous réjouissons de vous lire sur geowebforum. 18 Bulletin e-geo.ch 6 6/2004

19 Forum e-geo.ch du 21 septembre 2004 à Fribourg Quels sont à ce jour les résultats concrètement obtenus dans les neuf domaines d activité? De quels exemples «Best practice» peut-on tirer des leçons? A quoi ressemblera l organisation du réseau de contacts e-geo.ch? Quelles sont les mesures clés prévues dans le plan d action pour la période 2005? Le forum e-geo.ch du 21 septembre 2004 répondra à toutes ces questions. Organisé comme un forum de discussion et non comme un congrès, le Forum des signataires de la Charte se veut une plate-forme d échange d expériences et d opinions. La salle historique du Grand Conseil de l hôtel de ville de Fribourg construite il y a 400 ans offre un cadre idéal à cette rencontre au cours de laquelle tous les participants auront l opportunité d exprimer leur avis sur ce qui a été réalisé jusqu à présent ainsi que sur le plan d action 2005 grâce à un système de vote électronique. Le lunch pris debout dans l Espace Jean Tinguely Niki de Saint Phalle voisin permettra de nouer de nouveaux contacts et d approfondir les relations existantes. Pour de plus amples informations, le programme et les inscriptions, consulter Le programme du Forum est destiné à tous les signataires de la Charte et est ouvert à tous. Le nombre de places est limité, inscrivez-vous dans les meilleurs délais. de services peut être important, d où la nécessité de pouvoir également cataloguer et rechercher les géoservices eux-mêmes. Les services de visualisation des informations peuvent être regroupés en fonction de l échelle des informations qu ils vont montrer. On imagine en effet sans problème que la visualisation de l emplacement d une rue par rapport à la ville entière nécessitera d autres outils que celui destiné à montrer la position de la Suisse par rapport au reste du monde. Une autre classe de géoservices est celle permettant l accès aux données et la maintenance de ces dernières. C est au moyen des ce type de géoservices que s effectuent les commandes et l accès proprement dit aux géodonnées. Ce sont généralement des services de ce type qui permettent d établir les répertoires nécessaires et l attribution des identifiants uniques. Par service de traitement des géodonnées on entend essentiellement les services de transformation des géodonnées, que ce soit pour les passer d un système de référence à un autre (par exemple du système suisse au système européen et vice et versa) ou que ce soit pour les passer d un format à un autre, comme par exemple d INTERLIS en GML. Enfin, le dernier type de géoservices présentés dans le séminaire était les portails d accès. A la différence des géoservices de recherche, on entend par portail un accès à des géodonnées par thèmes, tels que par exemple l aménagement du territoire ou la protection de l environnement. Après la mise en place de ces définitions, les présentateurs se sont appliqués à faire un état de la situation en Suisse pour constater qu un certain nombre de services existent, mais qu ils sont malheureusement isolés, d où le souhait de pouvoir les mettre en réseau, car la communication nécessite de l interopérabilité. L évolution que l on peut constater en Suisse aujourd hui, mais aussi dans le reste du monde va vers des données et des géoservices distribués. A partir de ces constatations les auteurs de l étude voient de la manière suivante les problèmes à résoudre à brève et moyenne échéance. Quelles priorités pour le développement de géoservices en Suisse? Il s agit là d une réflexion à conduire sur la base d une analyse approfondie des besoins, des coûts, des bénéfices, des organisations et des démarches de mise en œuvre. Quelles normes pour les géoservices? Car la nécessité de normaliser les géoservices (technique et contenu) est démontrée. Quelle organisation institutionnelle pour le développement de géoservices? Quelle structure permettra la complémentarité entre la Confédération, les cantons et les communes, ainsi que la complémentarité entre le secteur privé et le secteur public. En conclusion de cette journée, la proposition ci-dessous a été soumise à la réflexion des participants: Type Avancement Priorité Services de recherche et catalogage Services de visualisation Services d accès et maintenance Services de traitement Portails Recherche et catalogage géodonnées Recherche et catalogage géoservices Visualisation géodonnées de base Gestion des styles Commande de géodonnées de base, accès direct Gazetteer Attribution d identifiants uniques Trasformation coordonnées, conversion formats, etc. Portail d accès aux informations géographiques en Suisse Haute Haute Moyenne Moyenne Haute Moyenne Haute Je me permets de vous la soumettre à mon tour et serais heureux de connaître vos impressions et commentaires. Notre geowebforum ( est un webservice idéal pour partager vos vues. N hésitez donc pas à y recourir. 19

20 Une infrastructure nationale de données géographiques n est pas un carcan de procédures rigides à respecter scrupuleusement. Il s agit bien au contraire d une structure développée, utilisée et étendue en commun par toutes les parties responsables de la mise à disposition de données de base, intégrant tous les échelons, locaux, régionaux et nationaux. Parce qu en politique comme en économie près de 80 pour cent de toutes les décisions prises s appuient sur une référence spatiale, la Confédération souhaite promouvoir la mise en place d une infrastructure nationale de données géographiques dans le cadre de la cyberadministration (egovernment), interconnecter les données les plus diverses, faciliter leur accès et favoriser leur emploi. Le programme d impulsion e-geo.ch une initiative de l organe de coordination interdépartementale pour l information géographique et les systèmes d information géographique de la Confédération (COSIG) a pour objectif d encourager et de mettre en relation les activités et les mesures requises à cet effet. Les géodonnées sont indispensables partout où l on planifie et construit. Sans plan toujours plus souvent sous forme numérique, rien ne peut se faire, ni au bureau, ni sur les chantiers. Tous les services de la Confédération, mais également les cantons et les communes, les acteurs économiques et les unités de recherche saisissant, gérant et utilisant des géodonnées sont conviés à s engager pour la poursuite d objectifs qui leur sont communs. Tous doivent apporter une contribution active au développement de l infrastructure nationale de données géographiques, par la création des conditions de sa mise en place, l extension de la collaboration et des services informatiques ainsi qu une interconnexion pleinement orientée vers les utilisateurs. Cette volonté est clairement affichée par la signature de la charte e-geo.ch. Les géodonnées pour l aménagement du territoire et de l environnement. Le développement territorial, la revitalisation de cours d eau, les compensations écologiques, etc. utilisent des géodonnées, de la planification jusqu à la réalisation. La charte e-geo.ch s adresse aux services de la Confédération, des cantons et des communes, aux acteurs économiques et aux unités de recherche qui saisissent, gèrent et utilisent des géodonnées. En signant la charte, ils se déclarent prêts à participer activement en relation avec les stratégies de la Confédération en matière de cyberadministration (egovernment) et de l information géographique à la mise en place des conditions requises pour l infrastructure nationale de données géographiques, à l optimisation des services et à l interconnexion des géodonnées, pleinement orientée vers les utilisateurs: CRÉATION DES CONDITIONS OPTIMISATION DU SERVICE APPROPRIÉES Nous voulons poursuivre l extension des services Nous voulons créer les conditions appropriées pour et de la collaboration électronique et faciliter l accès aux l infrastructure nationale des géodonnées, prestations proposées par l Etat, en nous engageant au niveau nous concernant en facilitant, par notre contribution à la mise en place (fédéral, cantonal ou communal) et dans l esprit de la de l infrastructure nationale de données stratégie de la Confédération, pour l élaboration géographiques, l accès électronique aux informations d une stratégie commune en matière d informations géographiques, géographiques, en définissant et en mettant à disposition des services en procédant conjointement avec la Confédération, géographiques de base, les cantons et les communes et sur la base de modèles en soutenant l intégration des géodonnées dans les de données harmonisés, à une saisie et à une mise à activités des administrations. jour pérennisées des géodonnées de base, documentées de façon uniformisée, en recourant à des normes reconnues pour les, la modélisation des géodonnées et l échange de données indépendant de tout système informatique, en promouvant la mise en place de l infrastructure technique nécessaire, en procédant à la fixation ou à l adaptation du cadre juridique, en encourageant la formation (initiale et continue) et la recherche, en apportant notre soutien au développement et à l introduction d une stratégie de tarification et de diffusion commune basée sur la transparence et la modicité des prix, en nous engageant pour la diminution des entraves à une utilisation multiple des informations géographiques (p. ex.: émoluments, copyright). Lieu et date: Signature: DÉVELOPPEMENT DE RÉSEAUX Nous voulons l intégration électronique des relations qu entretiennent les pouvoirs publics avec l économie et la société, en nous déclarant ouverts à la coopération au niveau fédéral, cantonal ou communal, en promouvant l utilisation multiple d informations géographiques par une interconnexion entre les services administratifs pleinement orientée vers les utilisateurs, en facilitant la circulation des géodonnées entre services. Le programme d impulsion e-geo.ch est une initiative de l organe de coordination interdépartementale pour l information géographique et les systèmes d information géographique de la Confédération (COSIG), c/o Office fédéral de topographie, Seftigenstrasse 264, 3084 Wabern Impressum bulletin e-geo.ch 6 juin 2004 Renseignements e-geo.ch: COSIG KOGIS Coordination de l information géographique Koordination der Geoinformation Coordinazione dell informazione geografica Coordination of geographic information Editeur: COSIG Rédaction: Alain Buogo et Rolf Buser, COSIG Conception: MKR Consulting AG, Berne Maquette: Atelier Ursula Heilig SGD, Gümligen Impression: swisstopo Photos: COSIG c/o Office fédéral de topographie Seftigenstrasse 264, case postale CH-3084 Wabern Téléphone Fax info@e-geo.ch Talon-réponse Vous pouvez également faxer cette carte de réponse au: ou passer commande directement sur Toujours informés au sujet du programme d impulsion e-geo.ch: Veuillez nous faire régulièrement parvenir le bulletin e-geo.ch: nombre d exemplaire allemand nombre d exemplaire français par courrier par 5 e-geo.ch donne l impulsion décisive Merci de nous faire parvenir la brochure e-geo.ch: nombre d exemplaire allemand nombre d exemplaire français par courrier par Merci de nous faire parvenir la charte e-geo.ch: nombre d exemplaire allemand nombre d exemplaire français Organisation/Société Nom/Prénom Adresse

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