Des bronches à l appropriation
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- Sophie Delorme
- il y a 8 ans
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1 Histoire de la réhabilitation r respiratoire : Des bronches à l appropriation En hommage au Professeur Christian Préfaut Pr. Grégory Ninot Directeur, laboratoire EA4206 Conduites Addictives, de Performance et Santé
2 Conclusion (SPLF, 2005) Réhabilitation : «ensemble de soins personnalisés, s, dispensé au patient atteint d une d maladie respiratoire chronique, par une équipe transdisciplinaire» Objectif : «réduire les symptômes, optimiser les conditions physiques et psychosociales, diminuer les coûts de santé par une stabilisation des manifestations systémiques de la maladie»
3 1 er paradoxe: un essoufflement incontrôlable Les années 1970 dyspnée e et son contrôle 85% des patients souffrant de BPCO : «respiration exige un effort» (Malher et et al., 1996)
4 1 er paradoxe: un essoufflement incontrôlable Les années 1970 dyspnée e et son contrôle petites voies aériennesa Non fumeur BPCO (Saetta, 1998)
5 1 er paradoxe: un essoufflement incontrôlable Les années 1970 dyspnée e et son contrôle capacité ventilatoire (HD) dyspnée (fonction de l HD) r 2 =.45 (p <.001) (O Donnell et al., 1993, ARRD)
6 1 er paradoxe: un essoufflement incontrôlable Tabac et déclin d du VEMS Non tabagique ou non sensible au tabac VEMS (%th 25 ans) Incapacité Décès Arrêt Tabac à 45 ans Arrêt Tabac à 65 ans Age (année)
7 1 er paradoxe: un essoufflement incontrôlable Les années 1970 Un résultatr dyspnée e et son contrôle dyspnée à l effort amélioration du contrôle de la dyspnée Voies thérapeutiques ( ( capacités ventilatoires) arrêt du tabagisme broncho-dilatateur et corticostéro roïdes inhalés kinésith sithérapie respiratoire relaxation et désensibilisation d à la dyspnée
8 2 ième paradoxe: une tolérance à l effort irrémédiablement perdue Les années 1980 déconditionnement physique Quadriceps
9 2 ième paradoxe: une tolérance à l effort irrémédiablement perdue Les années 1980 déconditionnement physique 57 % endurance Allaire, Thorax,, 2004; Coronell, Eur Respir J,, 2004; Koechlin et al., Eur Respir J, 2004; Couillard,, AJRCCMA JRCCM, 2003; Debigare, Eur Respir J, 2003; Serres, Chest,, 1998 Quadriceps 33 % force Allaire, Thorax,, 2004; Debigare, Eur Respir J,, 2003; Couillard,, AJRCCMA JRCCM,, 2003; Marquis, AJRCCM,, 2002; Bernard, AJRCCM,, 1998 de la demande ventilatoire aggravation de la dyspnée de la tolérance à l effort pour VO 2 donnée, dyspnée liée à l HD r 2 = 0,47 p < 0,001 O Donnell et al., AJRCCM 2001
10 2 ième paradoxe: une tolérance à l effort irrémédiablement perdue Effet du réentrar entraînement nement à l effort
11 2 ième paradoxe: une tolérance à l effort irrémédiablement perdue Les années 1980 Un résultatr le réentrar entraînement nement à l effort déconditionnement physique amélioration de l autonomiel amélioration musculaire Voies thérapeutiques (par demande ventilatoire) réentraînement nement à l effort au seuil ventilatoire oxygène
12 3 ième paradoxe: une qualité de vie dégradd gradée Les années 1990 réhabilitation maladie chronique systémique d origine d respiratoire
13 Explications Maladie respiratoire chronique Dyspnée (part respiratoire) Anxiété liée à la dyspnée Sédentarisation Kinésiophobie Déconditionnement et myopathie Anxiété de la maladie Aggravation de la dyspnée (part musculaire) Dépression mineure Préfaut et Ninot (2009) Effondrement de la qualité de vie
14 3 ième paradoxe: une qualité de vie dégradd gradée Les années 1990 Un résultatr réhabilitation maladie chronique systémique d origine d respiratoire tolérance à l effort, l autonomie l et la qualité de vie 1 an après
15 3 ième paradoxe: une qualité de vie dégradd gradée Les années 1990 Un résultatr réhabilitation maladie chronique systémique d origine d respiratoire tolérance à l effort, l autonomie l et la qualité de vie 1 an après Voies thérapeutiques Éducation thérapeutique en réhabilitationr savoir (connaissances) savoir-faire savoir-être
16 4 ième paradoxe: une durée e de vie limitée e et des coûts de santé en augmentation Les années 2000 la poursuite de la réhabilitation r (post-réhabilitation) Un résultatr amélioration de la durée e de vie
17 4 ième paradoxe: une durée e de vie limitée e et des coûts de santé en augmentation Garcia-Aymerich et al. (Thorax, 2006)
18 4 ième paradoxe: une durée e de vie limitée e et des coûts de santé en augmentation
19 4 ième paradoxe: une durée e de vie limitée e et des coûts de santé en augmentation Les années 2000 la poursuite de la réhabilitation r (post-réhabilitation) Un résultatr amélioration de la durée e de vie diminution des coûts de santé grade 1A (Ries et (Ries et al., 2007; Lacasse et al., 2008)
20 4 ième paradoxe: une durée e de vie limitée e et des coûts de santé en augmentation Les années 2000 la poursuite de la réhabilitationr Un résultatr amélioration de la durée e de vie diminution des coûts de santé grade 1A Voies thérapeutiques réseaux de santé alliance thérapeutique - appropriation exercice(s)
21 Accélérateurs de la réhabilitation r respiratoire Lois et plans Loi du 9 août t 2004: amélioration de la qualité de vie de personnes souffrant de MC Plans maladie chronique et BPCO
22 Accélérateurs de la réhabilitation r respiratoire Lois et plans Loi du 9 août t 2004: amélioration de la qualité de vie de personnes souffrant de MC Plans maladie chronique et BPCO Recommandations des sociétés s savantes ATS/ERS (2004), SPLF (2005) Expertise collective INSERM (2008) Réseaux, associations de patients et fédérationsf
23 Freins à la réhabilitation r respiratoires Minimisation des retentissements systémiques d une d maladie chronique maladie chronique / maladie aigue Vision à court terme des soins Accompagnement / soins d urgenced Disparités s régionales r en réhabilitation r respiratoire Information et formation (dyspnée 1970, REE 1980, réhab 1990, post-réhab 2000) Structures de réhabilitationr Mobilisation inégale des personnes bénéficiairesb Les patients
24 Idées clés La réhabilitation r respiratoire Lutte contre les effets systémiques d une d maladie respiratoire chronique Il n est n jamais trop tard (et surtout trop tôt) pour la commencer Pas n importe n quelle activité physique (ni fréquence, durée, intensité) Bénéfique pour la santé physique et mentale, qualité de vie et l autonomiel 1 euros investis / euros économisés De la BPCO aux maladies respiratoires chroniques
25 En savoir plus
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