Bibliothèque d exercices L1 Feuille n 10. Suites

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "Bibliothèque d exercices L1 Feuille n 10. Suites"

Transcription

1 Bibliothèque d exercices Énoncés L Feuille n 0 Suites Convergence Exercice Soit (u n ) n N une suite de R. Que pensez-vous des propositions suivantes : Si (u n ) n converge vers un réel l alors (u n ) n et (u n+ ) n convergent vers l. Si (u n ) n et (u n+ ) n sont convergentes, il en est de même de (u n ) n. Si (u n ) n et (u n+ ) n sont convergentes, de même limite l, il en est de même de (u n ) n. Exercice Montrer que toute suite convergente est bornée. Exercice 3 Montrer que la suite (u n ) n N définie par n est pas convergente. u n = ( ) n + n Exercice 4 Montrer qu une suite d entiers qui converge est stationnaire à partir d un certain rang. Exercice 5 Soit H n = n.. En utilisant une intégrale, montrer que n > 0 n + ln(n + ) ln(n) n.. En déduire que ln(n + ) H n ln(n) Déterminer la limite de H n. 4. Montrer que u n = H n ln(n) est décroissante et positive. 5. Conclusion? Exercice 6 Soit q un entier au moins égal à. Pour tout n N, on pose u n = cos nπ q.. montrer que u n+q = u n, n N.. Calculer u nq et u nq+. En déduire que la suite u n n a pas de limite. Exercice 7 (Examen 000) On considère la fonction f : R R définie par f(x) = x3 9 + x et on définit la suite (x n ) n 0 en posant x 0 = 0 et x n+ = f(x n ) pour n N.. Montrer que l équation x 3 3x + = 0 possède une solution unique α ]0, /[.. Montrer que l équation f(x) = x est équivalente à l équation x 3 3x+ = 0 et en déduire que α est l unique solution de l équation f(x) = x dans l intervalle [0, /]. 3. Montrer que f(r + ) R + et que la fonction f est croissante sur R +. En déduire que la suite (x n ) est croissante. 4. Montrer que f(/) < / et en déduire que 0 x n < / pour tout n Montrer que la suite (x n ) n 0 converge vers α.

2 Limites Exercice 8 Posons u = et pour tout entier n 3, u n = ( )( 3 ) ( n ). Calculer u n. En déduire que l on a lim u n =. Exercice 9 Déterminer les limites lorsque n tend vers l infini des suites ci-dessous ; pour chacune, essayer de préciser en quelques mots la méthode employée.. ; ; 3 ;... ; ( ) n ;... n. / ; 4/3 ; 6/5 ;... ; n/(n ) ; ,3 ; 0,33 ;... ; 0,33 3 ; n + n + + n n (n + )(n + )(n + 3) 5. [ n (n ) 6. n + ] n + n + ( ) n 7. n ( ) n 8. n+ + 3 n+ n + 3 n 9. ( / + /4 + /8 + + / n) puis ) 3 9 ( )n 0. ( n. ( n + n ). n sin(n!) n + ; ; ; Démontrer la formule n = 6 n(n+)(n+) ; en déduire lim n n n 3. Exercice 0 (Méthode d Héron) Soit a > 0. On définit la suite (u n ) n 0 par u 0 un réel vérifiant u 0 > 0 et par la relation u n+ = ) (u n + aun. On se propose de montrer que (u n ) tend vers a.. Montrer que u n+ a = (u n a) 4u n.. Montrer que si n alors u n a puis que la suite (u n ) n est décroissante. 3. En déduire que la suite (u n ) converge vers a.

3 4. En utilisant la relation u n+ a = (u n+ a)(u n+ + a) donner une majoration de u n+ a en fonction de u n a. 5. Si u a k et pour n montrer que u n a ( ) n k a. a 6. Application : Calculer 0 avec une précision de 8 chiffres après la virgule, en prenant u 0 = 3. Exercice On considère les deux suites : u n = +! n! ; n N, v n = u n + n! ; n N. Montrer que (u n ) n et (v n ) n convergent vers une même limite. Et montrer que cette limite est un élément de R\Q. Exercice Soient a et b deux réels, a < b. On considère la fonction f : [a, b] [a, b], supposée continue et monotone, et une suite récurrente (u n ) n définie par : u 0 [a, b] et n N, u n+ = f(u n ).. On suppose que f est croissante. Montrer que (u n ) n est monotone et en déduire sa convergence vers une solution de l équation f(x) = x.. Application : u 0 = 4 et n N, u n+ = 4u n + 5 u n On suppose que f est décroissante. Montrer que les suites (u n ) n et (u n+ ) n sont monotones et convergentes. 4. Application : u 0 = et n N, u n+ = ( u n ). Calculer les limites des suites (u n ) n et (u n+ ) n. Exercice 3. Soient a, b > 0. Montrer que ab a+b.. Montrer les inégalités suivantes (b a > 0) : a a + b b et a ab b. 3. Soient u 0 et v 0 des réels strictement positifs avec u 0 < v 0. On définit deux suites (u n ) et (v n ) de la façon suivante : u n+ = u n v n et v n+ = u n + v n. (a) Montrer que u n v n quel que soit n N. (b) Montrer que (v n ) est une suite décroissante. 3

4 (c) Montrer que (u n ) est croissante En déduire que les suites (u n ) et (v n ) sont convergentes et quelles ont même limite. Exercice 4 Soit n.. Montrer que l équation n k= x k = admet une unique solution a n dans [0, ].. Montrer que (a n ) n N est décroissante minorée par. 3. Montrer que (a n ) converge vers. 4

5 Bibliothèque d exercices Indications L Feuille n 0 Suites Indication Dans l ordre c est vrai, faux et vrai. Lorsque c est faux chercher un contreexemple, lorsque c est vrai il faut le prouver. Indication Écrire la définition de la convergence d une suite (u n) avec les ε. Comme on a une proposition qui est vraie pour tout ε > 0, c est en particulier vrai pour ε =. Cela nous donne un N. Ensuite séparez la suite en deux : regardez les n < N (il n y a qu un nombre fini de termes) et les n N (pour lequel on utilise notre ε = ). Indication 3 On prendra garde à ne pas parler de limite d une suite sans savoir au préalable qu elle converge! Vous pouvez utiliser le résultat du cours suivant : Soit (u n ) une suite convergeant vers la limite l alors toute sous-suite (v n ) de (u n ) a pour limite l. Indication 4 Écrire la convergence de la suite et fixer ε =. Indication 5. En se rappellant que l intégrale calcule une aire montrer : n+ n + dt n t n.. Pour chacune des majoration il s agit de faire la somme de l inégalité précédente et de s apercevoir que d un coté on calcule H n et de l autre les termes s éliminent presque tous deux à deux. 3. La limite est Calculer u n+ u n. 5. C est le théorème de Bolzano-Weierstrass. Indication 6 Pour la deuxième question, raisonner par l absurde et trouver deux sous-suites ayant des limites distinctes. Indication 7 Pour la première question : attention on ne demande pas de calculer α! L existence vient du théorème des valeurs intermédiaires. L unicité vient du fait que la fonction est strictement croissante. Pour la dernière question : il faut d une part montrer que (x n ) converge et on note l sa limite et d autre part il faut montrer que l = α. Indication 8 Remarquer que k Indication 0 = (k )(k+) k.k. Puis simplifier l écriture de u n.. C est un calcul de réduction au même dénominateur.. Pour montrer la décroisance, montrer u n+ u n. 3. Montrer d abord que la suite converge, montrer ensuite que la limite est a.

6 4. Penser à écrire u n+ a = (u n+ a)(u n+ + a). 5. Raisonner par récurrence. 6. Pour u 0 = 3 on a u = 3, 66..., donc 3 0 u et on peut prendre k = 0.7 par exemple et n = 4 suffit pour la précision demandée. Indication. Montrer que (u n ) est croissante et (v n ) décroissante.. Montrer que (u n ) est majorée et (v n ) minorée. Montrer que ces suites ont la même limite. 3. Raisonner par l absurde : si la limite l = p q alors multiplier l inégalité u q p q v q par q! et raisonner avec des entiers. Indication Pour la première question et la monotonie il faut raisonner par récurrence. Pour la troisième question, remarquer que si f est décroissante alors f f est croissante et appliquer la première question. Indication 4 On notera f n : [0, ] R la fonction définie par f n (x) = n k= xk.. C est une étude de la fonction f n.. On sait que f n (a n ) = 0. Montrer par un calcul que f n (a n ) > 0, en déduire la décroissance de (a n ). En calculant f n ( ) montrer que la suite (a n) est minorée par. 3. Une fois établie la convergence de (a n ) vers une limite l composée l inégalité l < a n par f n. Conclure.

7 Bibliothèque d exercices Corrections L Feuille n 0 Suites Correction. Vraie. Toute sous-suite d une suite convergente est convergente et admet la même limite.. Faux. Un contre-exemple est la suite (u n ) n définie par u n = ( ) n. Alors (u n ) n est la suite constante (donc convergente) de valeur, et (u n+ ) n est constante de valeur. Cependant la suite (u n ) n n est pas convergente. 3. Vraie. La convergence de la suite (u n ) n vers l, que nous souhaitons démontrer, s écrit : ε > 0 N N tel que (n N u n l < ε. Fixons ε > 0. Comme, par hypothèse, la suite (u p ) p converge vers l alors il existe N tel p N u p l < ε. Et de même, pour la suite (u p+ ) p il existe N tel que Soit N = max(n, N ), alors p + N u p+ l < ε. n N u n l < ε. Ce qui prouve la convergence de (u n ) n vers l. Correction Soit (u n ) une suite convergeant vers l R. Par définition ε > 0 N N n N u n l < ε. Choisissons ε =, nous obtenons le N correspondant. Alors pour n N, nous avons u n l <, soit l < u n < l +. Notons M = max n=,...,n {u n } et puis M = max(m, l + ). Alors pour tout n N u n M. De même en posant m = min n=,...,n {u n } et m = min(m, l ) nous obtenons pour tout n N, u n m. Correction 3 Beaucoup d entre vous ont compris que u n n avait pas de limite, mais peu sont arrivé à en donner une démonstration formelle. En effet, dès lors qu on ne sait pas qu une suite (u n ) converge, on ne peut pas écrire lim u n, c est un nombre qui n est pas défini. Par exemple l égalité lim n ( )n + /n = lim ( ) n n n a pas de sens. Par contre voilà ce qu on peut dire : Comme la suite /n tend vers 0 quand n, la suite u n est convergente si et seulement si la suite ( ) n l est. De plus, dans le cas où elles sont toutes les deux convergentes, elles ont même limite. Cette affirmation provient tout simplement du théorème suivant Théorème : Soient u n et v n deux suites convergeant vers deux limites l et l. Alors la suite w n = u n + v n est convergente (on peut donc parler de sa limite) et lim w n = l + l.

8 De plus, il n est pas vrai que toute suite convergente doitforcément être croissante et majorée ou décroissante et minorée. Par exemple, ( ) n /n est une suite qui converge vers 0 mais qui n est ni croissante, ni décroissante. A ce propos d ailleurs, on ne dit pas d une suite qu elle est croissante pour n pair et décroissante pour n impair même si je comprends ce que cela signifie. On dit qu une telle suite n est ni croissante ni décroissante (et c est tout). Voici maintenant un exemple de rédaction de l exercice. On veut montrer que la suite u n n est pas convergente. Supposons donc par l absurde qu elle soit convergente et notons l = lim n u n. (Cette expression a un sens puisqu on suppose que u n converge). Rappel. Une sous-suite de u n (on dit aussi suite extraite de u n ) est une suite v n de la forme v n = u φ(n) où φ est une application strictement croissante de N dans N. Cette fonction φ correspond au choix des indices qu on veut garder dans notre sous-suite. Par exemple, si on ne veut garder dans la suite u n que les termes pour lesquels n est un multiple de trois, on pourra poser φ(n) = 3n, c est à dire v n = u 3n. Considérons maintenant les sous-suites v n = u n et w n = u n+ de (u n ). On a que v n = + /n et que w n = + /(n + ). Or on a le théorème suivant sur les sous-suites d une suite convergente : Théorème : Soit u n une suite convergeant vers la limite l (le théorème est encore vrai si l = + ou l = ). Alors, toute sous suite v n de u n a pour limite l. Par conséquent, ici, on a que lim v n = l et lim w n = l donc l = et l = ce qui est une contradiction. L hypothèse disant que (u n ) était convergente est donc fausse. Donc u n ne converge pas. Montrons que u n est bornée. On a que ( ) n donc donc u n est bornée. 0 /n u n Rappel. Le théorème de Bolzano-Weïerstrass dit ceci : Soit (u n ) une suite de réels bornée. Alors, il existe une sous-suite de (u n ) qui est convergente. (C est un théorème très puissant). Ici, on nous demande d exhiber une sous-suite de u n qui soit convergente. Mais on a déjà vu que v n = u n. v n = u n est donc une suite extraite convergente. Remarque : Il y a d autres sous-suites convergentes : (u 4n ) (u n), (u n! ) et (u 3 n) sont des sous-suites convergentes de u n. Correction 4 Soit (u n ) n une suite d entiers qui converge vers l R. Dans l intervalle I =]l, l + [ de longueur, il existe au plus un élément de N. Donc I N est soit vide soit un singleton {a}. La convergence de (u n ) n s écrit : ε > 0 N N tel que (n N u n l < ε). Fixons ε =, nous obtenons le N correspondant. Et pour n N, u n I. Mais de plus u n est un entier, donc n N u n I N.

9 En conséquent, I N n est pas vide (par exemple u N en est un élément) donc I N = {a}. L implication précédente s écrit maintenant : n N u n = a. Donc la suite (u n ) n est stationnaire (au moins) à partir de N. En prime, elle est bien évidemment convergente vers l = a N. Correction 5. La fonction t t est décroissante sur [n, n + ] donc n+ n + dt n t n (C est un encadrement de l aire de l ensemble des points (x, y) du plan tels que x [n, n + ] et 0 y /x par l aire de deux rectangles.) Nous obtenons l inégalité : n + ln(n + ) ln(n) n.. H n = , nous majorons chaque terme de cette somme en utilisant n n l inégalité ln(k) ln(k ) obtenue précédemment : nous obtenons H k n ln(n) ln(n ) + ln(n ) ln(n ) + + ln ln +. Cette somme est télescopique (la plupart des termes s éliminent et en plus ln = 0) et donne H n ln n +. L autre inégalité s obtient de la façon similaire en utilisant l inégalité ln(k +) ln(k) k. 3. Comme H n ln(n + ) et que ln(n + ) + quand n + alors H n + quand n u n+ u n = H n+ H n ln(n+)+ln(n) = (ln n+ ln n) 0 d après la première n+ question. Donc u n+ u n = f( ) 0. Donc u n+ n+ u n et la suite (u n ) est décroissante. Enfin comme H n ln(n + ) alors H n ln n et donc u n La suite (u n ) est décroissante et minorée (par 0) donc elle converge vers un réel γ. Ce réel γ est la constante d Euler (Leonhard Euler, , mathématicien d origine suisse). Cette constante vaut environ 0, mais on ne sait pas si γ est rationnel ou irrationnel. Correction 6. u n+q = cos (n+q)π q = cos (n)π q + π = cos (n+q)π q = u n.. u nq = cos (nq)π = cos nπ = = u q 0 et u nq+ = cos (nq+)π = cos π = u q q. Supposons, par l absurde que (u n ) converge vers l. Alors la sous-suite (u nq ) n converge vers l comme u nq = u 0 = pout tout n alors l =. D autre part la sous-suite (u nq+ ) n converge aussi vers l, mais u nq+ = u = cos π, donc l = cos π. Nous obtenons une contradiction car q q pour q, nous avons cos π. Donc la suite (u q n) ne converge pas. Correction 7. La fonction polynomiale P (x) := x 3 3x + est continue et dérivable sur R et sa dérivée est P (x) = 3x 3, qui est strictement négative sur ], +[. Par conséquent P est strictement décroissante sur ], +[. Comme P (0) = > 0 et P (/ ) = 3/8 < 0 il en résulte grâce au théorème des valeurs intermédiaires qu il existe un réel unique α ]0, /[ tel que P (α) = 0.. Comme f(x) x = (x 3 3x + )/9 il en résulte que α est l unique solution de l équation f(x) = x dans ]0, /[. 3

10 3. Comme f (x) = (x + )/3 > 0 pour tout x R, on en déduit que f est strictement croissante sur R. Comme f(0) = /9 et lim x + f(x) = +, on en déduit que f(r + ) = [/9, + [. Comme x = f(x 0 ) = /9 > 0 = x 0, et que f est strictement croissante sur R +, on en déduit par récurrence que x n+ > x n pour tout n N ce qui prouve que la suite (x n ) est croissante. 4. Un calcul simple montre que f(/) < /. Comme 0 = x 0 < / et que f est croissante on en déduit par récurrence que x n < / pour tout n N. 5. D après les questions précédentes, la suite (x n ) est croissante et majorée elle converge donc vers un nombre réel l ]0, /]. De plus comme x n+ = f(x n ) pour tout n N, on en déduit par continuité de f que l = f(l). Comme f(/) < /, On en déduit que l ]0, /[ et vérifie l équation f(l) = l. D après la question, on en déduit que l = α et donc (x n ) converge vers α. = k = (k )(k+) Correction 8 Remarquons d abord que k k k.k de u n sous la cette forme, l écriture va se simplifier radicalement : u n = ( )( + ) (3 )(3 + ). 3.3 (k )(k + ) k.k (k)(k + ) (k + ).(k + ). En écrivant les fractions (n )(n + ) n.n Tous les termes des numérateurs se retrouvent au dénominateur (et vice-versa), sauf aux extrémités. D où : u n = n + n. Donc (u n ) tends vers lorsque n tend vers +. Correction / / / ;. 0. 3/ /3. Correction 0. ( ) u n + a a u n+ a = 4 = 4u n u n (u 4 n au n + a ) = (u n a) 4 u n 4

11 . Il est clair que pour n 0 on a u n 0. D après l égalité précédente pour n 0, u n+ a et comme u n+ est positif alors u n+ a. ( ) Soit n. Calculons le quotient de u n+ par u n : u n+ u n = + a or a car u n u n u n a. Donc u n+ u n et donc u n+ u n. La suite (u n ) n est donc décroissante. 3. La suite (u n ) n est décroissante et minorée par a donc elle converge vers une limite l > 0. D après la relation u n+ = ) (u n + aun quand n + alors u n l et u n+ l. À la limite nous obtenons la relation l = ( l + a ). l La seule solution positive est l = a. Conclusion (u n ) converge vers a. 4. La relation s écrit aussi Donc u n+ a = (u n a) 4u n (u n+ a)(u n+ + a) = (u n a) (u n + a). 4u n u n+ a = (u n ( a) 4(u n+ + un + a a) u n (u n ( ) a) a 4( + a) u n (u n a) a ) 5. Par récurrence pour n =, u a. Si la proposition est vraie rang n, alors u n+ a a (u n a) a ( a) a ( ) n k a ( ( ) ) n k a 6. Soit u 0 = 3, alors u = ( ) = 3, Comme 3 0 u donc u Nous pouvons choisir k = 0, 7. Pour que l erreur u n a soit inférieure à 0 8 il suffit de calculer le terme u 4 car alors l erreur (calculée par la formule de la question précédente) est inférieure à, Nous obtenons u 4 = 3,

12 Correction. La suite (u n ) est strictement croissante, en effet u n+ u n = (n+)! > 0. La suite (v n ) est strictement décroissante : v n+ v n = u n+ u n + (n + )! n! = (n + )! + (n + )! n! = n! ( n ). Donc pour à partir de n, la suite (v n ) est strictement décroissante.. Comme u n v n v, alors (u n ) est une suite croissante et majorée. Donc elle converge vers l R. De même v n u n u 0, donc (v n ) est une suite décroissante et minorée. Donc elle converge vers l R. De plus v n u n = n!. Et donc (v n u n ) tend vers 0 ce qui prouve que l = l. 3. Supposons que l Q, nous écrivons alors l = p q u n p q v n. avec p, q N. Nous obtenons pour n : Ecrivons cette égalité pour n = q : u q p q v q et multiplions par q! : q!u q q! p q q!v q. Dans cette double inégalité toutes les termes sont des entiers! De plus v q = u q + q! donc : q!u q q! p q q!u q +. Donc l entier q! p est égal à l entier q!u q q ou à q!u q + = q!v q. Nous obtenons que l = p q est égal à u q ou à v q. Supposons par exemple que l = u q, comme la suite (u n ) est strictement croissante alors u q < u q+ < < l, ce qui aboutit à une contradiction. Le même raisonnement s applique en supposant l = v q car la suite (v n ) est strictement décroissante. Pour conclure nous avons montrer que l n est pas un nombre rationnel. En fait l est le nombre e = exp(). Correction. Si u 0 u alors comme f est croissante f(u 0 ) f(u ) donc u u, ensuite f(u ) f(u ) soit u u 3... Par récurrence on montre que (u n ) est décroissante. Comme elle est minorée par a alors elle converge. Si u 0 u alors la suite (u n ) est croissante et majorée par b donc converge. Notons l la limite de (u n ) n. Comme f est continue alors (f(u n )) tend vers f(l). De plus la limite de (u n+ ) n est aussi l. En passant à la limite dans l expression u n+ = f(u n ) nous obtenons l égalité l = f(l).. La fonction f est continue et dérivable sur l intervalle [0, 4] et f([0, 4]) [0, 4]. La fonction f est croissante (calculez sa dérivée). Comme u 0 = 4 et u = 3 alors (u n ) est décroissante. Calculons la valeur de sa limite l. l est solution de l équation f(x) = x soit 4x+5 = x(x+ 3). Comme u n 0 pour tout n alors l 0. La seule solution positive de 4x + 5 = x(x + 3) est l = + =, Si f est décroissante alors f f est croissante (car x y f(x) f(y) f f(x) f f(y)). Nous appliquons la première question avec la fonction f f. La suite (u 0, u = f f(u 0 ), u 4 = f f(u ),...) est monotone et convergente. De même pour la suite (u, u 3 = f f(u ), u 5 = f f(u 3 ),...). 4. La fonction f(x) = ( x) est continue et dérivable de [0, ] dans [0, ]. Elle est décroissante sur cette intervalle. Nous avons u 0 =, u =, u 4 = 9, u 6 3 = 0, 9...,... Donc la suite (u n ) est croissante, nous savons qu elle converge et notons l p sa limite. La suite (u n+ ) et décroissante, notons l i sa limite. Les limites l p et l i sont des solutions de 6

13 l équation f f(x) = x. Cette équation s écrit ( f(x)) = x, ou encore ( ( x) ) = x soit x ( x) = x. Il y a deux solutions évidentes 0 et. Nous factorisons le polynôme x ( x) x en x(x )(x λ)(x µ) avec λ et µ les solutions de l équation x 3x+ : λ = 3 5 = 0, et µ = 3+ 5 >. Les solutions de l équation f f(x) = x sont donc {0,, λ, µ}. Comme (u n ) est croissante et que u 0 = alors (u n) converge vers l p = qui est le seule point fixe de [0, ] supérieur à. Comme (u n+) est décroissante et que u = alors (u 4 n+) converge vers l i = 0 qui est le seule point fixe de [0, ] inférieur à. 4 Correction 3. Soient a, b > 0. On veut démontrer que ab a+b. Comme les deux membres de cette inégalité sont positifs, cette inégalité est équivalente à ab ( a+b ). De plus, ( ) a + b ab 4ab a + ab + b 0 a ab + b ce qui est toujours vrai car a ab + b est un carré parfait. On a donc bien l inégalité voulue.. Quitte à échanger a et b (ce qui ne change pas les moyennes arithmétique et géométrique, et qui préserve le fait d être compris entre a et b), on peut supposer que a b. Alors en ajoutant les deux inégalités a/ a/ b/ on obtient a/ b/ b/, a a + b b. De même, comme tout est positif, en multipliant les deux inégalités a a b a b b on obtient a ab b. 3. Il faut avant tout remarquer que n, u n et v n sont strictement positifs, ce qui permet de dire que les deux suites sont bien définies. On le démontre par récurrence : c est clair pour u 0 et v 0, et si u n et v n sont strictement positifs alors leurs moyennes géométrique (u n+ ) et arithmétique (v n+ ) sont strictement positives. (a) On veut montrer que n u n v n. L inégalité est claire pour n = 0 grâce aux hypothèses faites sur u 0 et v 0. Si maintenant n est plus grand que, u n est la moyenne géométrique de u n et v n et v n est la moyenne arithmétique de u n et v n, donc, par., u n v n. (b) On sait d après. que u n u n+ v n. En particulier, u n u n+ i.e. (u n ) est croissante. De même, d après., u n v n+ v n. En particulier, v n+ v n i.e. (v n ) est décroissante. 7

14 (c) Pour tout n, on a u 0 u n v n v 0. (u n ) est donc croissante et majorée, donc converge vers une limite l. Et (v n ) est décroissante et minorée et donc converge vers une limite l. De plus comme u n+ = u n v n et puisque v n+ = un+vn, l et l doivent vérifier l = ll et l = l + l d où l = l. Il y a une autre méthode un peu plus longue mais toute aussi valable. Définition Deux suites u n et v n sont dites adjacentes si. u n v n,. u n est croissante et v n est décroissante, 3. lim(u n v n ) = 0. Alors, on a le théorème suivant : Théorème : Si u n et v n sont deux suites adjacentes, elles sont toutes les deux convergentes et ont la même limite. Pour appliquer ce théorème, vu qu on sait déjà que u n et v n vérifient les points et de la définition, il suffit de démontrer que lim(u n v n ) = 0. On a d abord que v n u n 0. Or, d après (a) v n+ u n+ v n+ u n = v n u n. Donc, si on note w n = v n u n, on a que 0 w n+ w n /. Donc, on peut démontrer (par récurrence) que 0 w n w 0, ce qui implique que lim n n w n = 0. Donc v n u n tend vers 0, et ceci termine de démontrer que les deux suites u n et v n sont convergentes et ont même limite en utilisant le théorème sur les suites adjacentes. Correction 4 Notons f n : [0, ] R la fonction définie par : f n (x) = n x k. k=. La fonction f n est continue sur [0, ]. De plus f n (0) = < 0 et f n () = n 0. D après le théorème des valeurs intermédiaires, f n, admet un zéro dans l intervalle [0, ]. De plus elle strictement croissante (calculez sa dérivée) sur [0, ] donc ce zéro est unique.. Calculons f n (a n ). f n (a n ) = Nous obtenons l inégalité n a k n i= n = a n n + a k n i= = a n n + f n (a n ) = a n n (car f n (a n ) = 0 par définition de a n ). 0 = f n (a n ) < f n (a n ) = a n n. 8

15 Or f n est strictement croissante, l inégalité ci-dessus implique donc a n < a n. Nous venons de démontrer que la suite (a n ) n est décroissante. Remarquons avant d aller plus loin que f n (x) est la somme d une suite géométrique : f n (x) = xn+ x. Évaluons maintenant f n ( ), à l aide de l expression précédente f n ( ) = n+ = < 0. n Donc f n ( ) < f n(a n ) = 0 entraîne < a n. Pour résumé, nous avons montrer que la suite (a n ) n est strictement décroissante et minorée par. 3. Comme (a n ) n est décroissante et minorée par alors elle converge, nous notons l sa limite : l < a n. Appliquons f n (qui est strictement croissante) à cette inégalité : qui s écrit aussi : f n ( ) f n(l) < f n (a n ), f(l) < 0, n et ceci quelque soit n. La suite (f n (l)) n converge donc vers 0 (théorème des gendarmes ). Mais nous savons aussi que f n (l) = ln+ l ; donc (f n (l)) n converge vers l car (ln ) n converge vers 0. Donc l = 0, d où l =. 9

Continuité en un point

Continuité en un point DOCUMENT 4 Continuité en un point En général, D f désigne l ensemble de définition de la fonction f et on supposera toujours que cet ensemble est inclus dans R. Toutes les fonctions considérées sont à

Plus en détail

Leçon 01 Exercices d'entraînement

Leçon 01 Exercices d'entraînement Leçon 01 Exercices d'entraînement Exercice 1 Etudier la convergence des suites ci-dessous définies par leur terme général: 1)u n = 2n3-5n + 1 n 2 + 3 2)u n = 2n2-7n - 5 -n 5-1 4)u n = lnn2 n+1 5)u n =

Plus en détail

Limites finies en un point

Limites finies en un point 8 Limites finies en un point Pour ce chapitre, sauf précision contraire, I désigne une partie non vide de R et f une fonction définie sur I et à valeurs réelles ou complees. Là encore, les fonctions usuelles,

Plus en détail

EXERCICE 4 (7 points ) (Commun à tous les candidats)

EXERCICE 4 (7 points ) (Commun à tous les candidats) EXERCICE 4 (7 points ) (Commun à tous les candidats) On cherche à modéliser de deux façons différentes l évolution du nombre, exprimé en millions, de foyers français possédant un téléviseur à écran plat

Plus en détail

Image d un intervalle par une fonction continue

Image d un intervalle par une fonction continue DOCUMENT 27 Image d un intervalle par une fonction continue La continuité d une fonction en un point est une propriété locale : une fonction est continue en un point x 0 si et seulement si sa restriction

Plus en détail

Commun à tous les candidats

Commun à tous les candidats EXERCICE 3 (9 points ) Commun à tous les candidats On s intéresse à des courbes servant de modèle à la distribution de la masse salariale d une entreprise. Les fonctions f associées définies sur l intervalle

Plus en détail

Suites numériques 4. 1 Autres recettes pour calculer les limites

Suites numériques 4. 1 Autres recettes pour calculer les limites Suites numériques 4 1 Autres recettes pour calculer les limites La propriété suivante permet de calculer certaines limites comme on verra dans les exemples qui suivent. Propriété 1. Si u n l et fx) est

Plus en détail

Chapitre 2 Le problème de l unicité des solutions

Chapitre 2 Le problème de l unicité des solutions Université Joseph Fourier UE MAT 127 Mathématiques année 2011-2012 Chapitre 2 Le problème de l unicité des solutions Ce que nous verrons dans ce chapitre : un exemple d équation différentielle y = f(y)

Plus en détail

Suites numériques 3. 1 Convergence et limite d une suite

Suites numériques 3. 1 Convergence et limite d une suite Suites numériques 3 1 Convergence et limite d une suite Nous savons que les termes de certaines suites s approchent de plus en plus d une certaine valeur quand n augmente : par exemple, les nombres u n

Plus en détail

Exercices - Polynômes : corrigé. Opérations sur les polynômes

Exercices - Polynômes : corrigé. Opérations sur les polynômes Opérations sur les polynômes Exercice 1 - Carré - L1/Math Sup - Si P = Q est le carré d un polynôme, alors Q est nécessairement de degré, et son coefficient dominant est égal à 1. On peut donc écrire Q(X)

Plus en détail

CCP PSI - 2010 Mathématiques 1 : un corrigé

CCP PSI - 2010 Mathématiques 1 : un corrigé CCP PSI - 00 Mathématiques : un corrigé Première partie. Définition d une structure euclidienne sur R n [X]... B est clairement symétrique et linéaire par rapport à sa seconde variable. De plus B(P, P

Plus en détail

Exo7. Limites de fonctions. 1 Théorie. 2 Calculs

Exo7. Limites de fonctions. 1 Théorie. 2 Calculs Eo7 Limites de fonctions Théorie Eercice Montrer que toute fonction périodique et non constante n admet pas de ite en + Montrer que toute fonction croissante et majorée admet une ite finie en + Indication

Plus en détail

Raisonnement par récurrence Suites numériques

Raisonnement par récurrence Suites numériques Chapitre 1 Raisonnement par récurrence Suites numériques Terminale S Ce que dit le programme : CONTENUS CAPACITÉS ATTENDUES COMMENTAIRES Raisonnement par récurrence. Limite finie ou infinie d une suite.

Plus en détail

Comparaison de fonctions Développements limités. Chapitre 10

Comparaison de fonctions Développements limités. Chapitre 10 PCSI - 4/5 www.ericreynaud.fr Chapitre Points importants 3 Questions de cours 6 Eercices corrigés Plan du cours 4 Eercices types 7 Devoir maison 5 Eercices Chap Et s il ne fallait retenir que si points?

Plus en détail

I. Polynômes de Tchebychev

I. Polynômes de Tchebychev Première épreuve CCP filière MP I. Polynômes de Tchebychev ( ) 1.a) Tout réel θ vérifie cos(nθ) = Re ((cos θ + i sin θ) n ) = Re Cn k (cos θ) n k i k (sin θ) k Or i k est réel quand k est pair et imaginaire

Plus en détail

3 Approximation de solutions d équations

3 Approximation de solutions d équations 3 Approximation de solutions d équations Une équation scalaire a la forme générale f(x) =0où f est une fonction de IR dans IR. Un système de n équations à n inconnues peut aussi se mettre sous une telle

Plus en détail

Exercices - Fonctions de plusieurs variables : corrigé. Pour commencer

Exercices - Fonctions de plusieurs variables : corrigé. Pour commencer Pour commencer Exercice 1 - Ensembles de définition - Première année - 1. Le logarithme est défini si x + y > 0. On trouve donc le demi-plan supérieur délimité par la droite d équation x + y = 0.. 1 xy

Plus en détail

Continuité d une fonction de plusieurs variables

Continuité d une fonction de plusieurs variables Chapitre 2 Continuité d une fonction de plusieurs variables Maintenant qu on a défini la notion de limite pour des suites dans R n, la notion de continuité s étend sans problème à des fonctions de plusieurs

Plus en détail

Exercices - Nombres complexes : corrigé. Formes algébriques et trigonométriques, module et argument

Exercices - Nombres complexes : corrigé. Formes algébriques et trigonométriques, module et argument Formes algébriques et trigonométriques, module et argument Exercice - - L/Math Sup - On multiplie le dénominateur par sa quantité conjuguée, et on obtient : Z = 4 i 3 + i 3 i 3 = 4 i 3 + 3 = + i 3. Pour

Plus en détail

* très facile ** facile *** difficulté moyenne **** difficile ***** très difficile I : Incontournable T : pour travailler et mémoriser le cours

* très facile ** facile *** difficulté moyenne **** difficile ***** très difficile I : Incontournable T : pour travailler et mémoriser le cours Exo7 Continuité (étude globale). Diverses fonctions Exercices de Jean-Louis Rouget. Retrouver aussi cette fiche sur www.maths-france.fr * très facile ** facile *** difficulté moyenne **** difficile *****

Plus en détail

Chapitre 3. Quelques fonctions usuelles. 1 Fonctions logarithme et exponentielle. 1.1 La fonction logarithme

Chapitre 3. Quelques fonctions usuelles. 1 Fonctions logarithme et exponentielle. 1.1 La fonction logarithme Chapitre 3 Quelques fonctions usuelles 1 Fonctions logarithme et eponentielle 1.1 La fonction logarithme Définition 1.1 La fonction 7! 1/ est continue sur ]0, +1[. Elle admet donc des primitives sur cet

Plus en détail

Intégration et probabilités TD1 Espaces mesurés Corrigé

Intégration et probabilités TD1 Espaces mesurés Corrigé Intégration et probabilités TD1 Espaces mesurés Corrigé 2012-2013 1 Petites questions 1 Est-ce que l ensemble des ouverts de R est une tribu? Réponse : Non, car le complémentaire de ], 0[ n est pas ouvert.

Plus en détail

Continuité et dérivabilité d une fonction

Continuité et dérivabilité d une fonction DERNIÈRE IMPRESSIN LE 7 novembre 014 à 10:3 Continuité et dérivabilité d une fonction Table des matières 1 Continuité d une fonction 1.1 Limite finie en un point.......................... 1. Continuité

Plus en détail

Développements limités, équivalents et calculs de limites

Développements limités, équivalents et calculs de limites Développements ités, équivalents et calculs de ites Eercice. Déterminer le développement ité en 0 à l ordre n des fonctions suivantes :. f() e (+) 3 n. g() sin() +ln(+) n 3 3. h() e sh() n 4. i() sin(

Plus en détail

Première partie. Préliminaires : noyaux itérés. MPSI B 6 juin 2015

Première partie. Préliminaires : noyaux itérés. MPSI B 6 juin 2015 Énoncé Soit V un espace vectoriel réel. L espace vectoriel des endomorphismes de V est désigné par L(V ). Lorsque f L(V ) et k N, on désigne par f 0 = Id V, f k = f k f la composée de f avec lui même k

Plus en détail

Baccalauréat S Antilles-Guyane 11 septembre 2014 Corrigé

Baccalauréat S Antilles-Guyane 11 septembre 2014 Corrigé Baccalauréat S ntilles-guyane 11 septembre 14 Corrigé EXERCICE 1 6 points Commun à tous les candidats Une entreprise de jouets en peluche souhaite commercialiser un nouveau produit et à cette fin, effectue

Plus en détail

Moments des variables aléatoires réelles

Moments des variables aléatoires réelles Chapter 6 Moments des variables aléatoires réelles Sommaire 6.1 Espérance des variables aléatoires réelles................................ 46 6.1.1 Définition et calcul........................................

Plus en détail

Texte Agrégation limitée par diffusion interne

Texte Agrégation limitée par diffusion interne Page n 1. Texte Agrégation limitée par diffusion interne 1 Le phénomène observé Un fût de déchets radioactifs est enterré secrètement dans le Cantal. Au bout de quelques années, il devient poreux et laisse

Plus en détail

Calcul fonctionnel holomorphe dans les algèbres de Banach

Calcul fonctionnel holomorphe dans les algèbres de Banach Chapitre 7 Calcul fonctionnel holomorphe dans les algèbres de Banach L objet de ce chapitre est de définir un calcul fonctionnel holomorphe qui prolonge le calcul fonctionnel polynômial et qui respecte

Plus en détail

Fonctions de plusieurs variables

Fonctions de plusieurs variables Module : Analyse 03 Chapitre 00 : Fonctions de plusieurs variables Généralités et Rappels des notions topologiques dans : Qu est- ce que?: Mathématiquement, n étant un entier non nul, on définit comme

Plus en détail

Correction de l examen de la première session

Correction de l examen de la première session de l examen de la première session Julian Tugaut, Franck Licini, Didier Vincent Si vous trouvez des erreurs de Français ou de mathématiques ou bien si vous avez des questions et/ou des suggestions, envoyez-moi

Plus en détail

De même, le périmètre P d un cercle de rayon 1 vaut P = 2π (par définition de π). Mais, on peut démontrer (difficilement!) que

De même, le périmètre P d un cercle de rayon 1 vaut P = 2π (par définition de π). Mais, on peut démontrer (difficilement!) que Introduction. On suppose connus les ensembles N (des entiers naturels), Z des entiers relatifs et Q (des nombres rationnels). On s est rendu compte, depuis l antiquité, que l on ne peut pas tout mesurer

Plus en détail

n N = u N u N+1 1 u pour u 1. f ( uv 1) v N+1 v N v 1 1 2 t

n N = u N u N+1 1 u pour u 1. f ( uv 1) v N+1 v N v 1 1 2 t 3.La méthode de Dirichlet 99 11 Le théorème de Dirichlet 3.La méthode de Dirichlet Lorsque Dirichlet, au début des années 180, découvre les travaux de Fourier, il cherche à les justifier par des méthodes

Plus en détail

Planche n o 22. Fonctions de plusieurs variables. Corrigé

Planche n o 22. Fonctions de plusieurs variables. Corrigé Planche n o Fonctions de plusieurs variables Corrigé n o : f est définie sur R \ {, } Pour, f, = Quand tend vers, le couple, tend vers le couple, et f, tend vers Donc, si f a une limite réelle en, cette

Plus en détail

Probabilités sur un univers fini

Probabilités sur un univers fini [http://mp.cpgedupuydelome.fr] édité le 7 août 204 Enoncés Probabilités sur un univers fini Evènements et langage ensembliste A quelle condition sur (a, b, c, d) ]0, [ 4 existe-t-il une probabilité P sur

Plus en détail

avec des nombres entiers

avec des nombres entiers Calculer avec des nombres entiers Effectuez les calculs suivants.. + 9 + 9. Calculez. 9 9 Calculez le quotient et le rest. : : : : 0 :. : : 9 : : 9 0 : 0. 9 9 0 9. Calculez. 9 0 9. : : 0 : 9 : :. : : 0

Plus en détail

Optimisation non linéaire Irène Charon, Olivier Hudry École nationale supérieure des télécommunications

Optimisation non linéaire Irène Charon, Olivier Hudry École nationale supérieure des télécommunications Optimisation non linéaire Irène Charon, Olivier Hudry École nationale supérieure des télécommunications A. Optimisation sans contrainte.... Généralités.... Condition nécessaire et condition suffisante

Plus en détail

I. Ensemble de définition d'une fonction

I. Ensemble de définition d'une fonction Chapitre 2 Généralités sur les fonctions Fonctions de références et fonctions associées Ce que dit le programme : Étude de fonctions Fonctions de référence x x et x x Connaître les variations de ces deux

Plus en détail

* très facile ** facile *** difficulté moyenne **** difficile ***** très difficile I : Incontournable

* très facile ** facile *** difficulté moyenne **** difficile ***** très difficile I : Incontournable Eo7 Fonctions de plusieurs variables Eercices de Jean-Louis Rouget Retrouver aussi cette fiche sur wwwmaths-francefr * très facile ** facile *** difficulté moenne **** difficile ***** très difficile I

Plus en détail

Fonctions de plusieurs variables, intégrales multiples, et intégrales dépendant d un paramètre

Fonctions de plusieurs variables, intégrales multiples, et intégrales dépendant d un paramètre IUFM du Limousin 2009-10 PLC1 Mathématiques S. Vinatier Rappels de cours Fonctions de plusieurs variables, intégrales multiples, et intégrales dépendant d un paramètre 1 Fonctions de plusieurs variables

Plus en détail

Méthodes de quadrature. Polytech Paris-UPMC. - p. 1/48

Méthodes de quadrature. Polytech Paris-UPMC. - p. 1/48 Méthodes de Polytech Paris-UPMC - p. 1/48 Polynôme d interpolation de Preuve et polynôme de Calcul de l erreur d interpolation Étude de la formule d erreur Autres méthodes - p. 2/48 Polynôme d interpolation

Plus en détail

Dualité dans les espaces de Lebesgue et mesures de Radon finies

Dualité dans les espaces de Lebesgue et mesures de Radon finies Chapitre 6 Dualité dans les espaces de Lebesgue et mesures de Radon finies Nous allons maintenant revenir sur les espaces L p du Chapitre 4, à la lumière de certains résultats du Chapitre 5. Sauf mention

Plus en détail

6. Les différents types de démonstrations

6. Les différents types de démonstrations LES DIFFÉRENTS TYPES DE DÉMONSTRATIONS 33 6. Les différents types de démonstrations 6.1. Un peu de logique En mathématiques, une démonstration est un raisonnement qui permet, à partir de certains axiomes,

Plus en détail

INTRODUCTION. 1 k 2. k=1

INTRODUCTION. 1 k 2. k=1 Capes externe de mathématiques : session 7 Première composition INTRODUCTION L objet du problème est l étude de la suite (s n n définie par : n, s n = Dans une première partie, nous nous attacherons à

Plus en détail

Calcul différentiel sur R n Première partie

Calcul différentiel sur R n Première partie Calcul différentiel sur R n Première partie Université De Metz 2006-2007 1 Définitions générales On note L(R n, R m ) l espace vectoriel des applications linéaires de R n dans R m. Définition 1.1 (différentiabilité

Plus en détail

Capes 2002 - Première épreuve

Capes 2002 - Première épreuve Cette correction a été rédigée par Frédéric Bayart. Si vous avez des remarques à faire, ou pour signaler des erreurs, n hésitez pas à écrire à : mathweb@free.fr Mots-clés : équation fonctionnelle, série

Plus en détail

Exo7. Matrice d une application linéaire. Corrections d Arnaud Bodin.

Exo7. Matrice d une application linéaire. Corrections d Arnaud Bodin. Exo7 Matrice d une application linéaire Corrections d Arnaud odin. Exercice Soit R muni de la base canonique = ( i, j). Soit f : R R la projection sur l axe des abscisses R i parallèlement à R( i + j).

Plus en détail

4. Martingales à temps discret

4. Martingales à temps discret Martingales à temps discret 25 4. Martingales à temps discret 4.1. Généralités. On fixe un espace de probabilités filtré (Ω, (F n ) n, F, IP ). On pose que F contient ses ensembles négligeables mais les

Plus en détail

Chapitre 2. Eléments pour comprendre un énoncé

Chapitre 2. Eléments pour comprendre un énoncé Chapitre 2 Eléments pour comprendre un énoncé Ce chapitre est consacré à la compréhension d un énoncé. Pour démontrer un énoncé donné, il faut se reporter au chapitre suivant. Les tables de vérité données

Plus en détail

Développements limités. Notion de développement limité

Développements limités. Notion de développement limité MT12 - ch2 Page 1/8 Développements limités Dans tout ce chapitre, I désigne un intervalle de R non vide et non réduit à un point. I Notion de développement limité Dans tout ce paragraphe, a désigne un

Plus en détail

Amphi 3: Espaces complets - Applications linéaires continues

Amphi 3: Espaces complets - Applications linéaires continues Amphi 3: Espaces complets - Applications linéaires continues Département de Mathématiques École polytechnique Remise en forme mathématique 2013 Suite de Cauchy Soit (X, d) un espace métrique. Une suite

Plus en détail

Logique. Plan du chapitre

Logique. Plan du chapitre Logique Ce chapitre est assez abstrait en première lecture, mais est (avec le chapitre suivant «Ensembles») probablement le plus important de l année car il est à la base de tous les raisonnements usuels

Plus en détail

Fonctions homographiques

Fonctions homographiques Seconde-Fonctions homographiques-cours Mai 0 Fonctions homographiques Introduction Voir le TP Géogébra. La fonction inverse. Définition Considérons la fonction f définie par f() =. Alors :. f est définie

Plus en détail

La fonction exponentielle

La fonction exponentielle DERNIÈRE IMPRESSION LE 2 novembre 204 à :07 La fonction exponentielle Table des matières La fonction exponentielle 2. Définition et théorèmes.......................... 2.2 Approche graphique de la fonction

Plus en détail

O, i, ) ln x. (ln x)2

O, i, ) ln x. (ln x)2 EXERCICE 5 points Commun à tous les candidats Le plan complee est muni d un repère orthonormal O, i, j Étude d une fonction f On considère la fonction f définie sur l intervalle ]0; + [ par : f = ln On

Plus en détail

Chapitre 6. Fonction réelle d une variable réelle

Chapitre 6. Fonction réelle d une variable réelle Chapitre 6 Fonction réelle d une variable réelle 6. Généralités et plan d étude Une application de I dans R est une correspondance entre les éléments de I et ceu de R telle que tout élément de I admette

Plus en détail

Sur certaines séries entières particulières

Sur certaines séries entières particulières ACTA ARITHMETICA XCII. 2) Sur certaines séries entières particulières par Hubert Delange Orsay). Introduction. Dans un exposé à la Conférence Internationale de Théorie des Nombres organisée à Zakopane

Plus en détail

aux différences est appelé équation aux différences d ordre n en forme normale.

aux différences est appelé équation aux différences d ordre n en forme normale. MODÉLISATION ET SIMULATION EQUATIONS AUX DIFFÉRENCES (I/II) 1. Rappels théoriques : résolution d équations aux différences 1.1. Équations aux différences. Définition. Soit x k = x(k) X l état scalaire

Plus en détail

Cours3. Applications continues et homéomorphismes. 1 Rappel sur les images réciproques

Cours3. Applications continues et homéomorphismes. 1 Rappel sur les images réciproques Université de Provence Topologie 2 Cours3. Applications continues et homéomorphismes 1 Rappel sur les images réciproques Soit une application f d un ensemble X vers un ensemble Y et soit une partie P de

Plus en détail

Cours d Analyse I et II

Cours d Analyse I et II ÉCOLE POLYTECHNIQUE FÉDÉRALE DE LAUSANNE Cours d Analyse I et II Sections Microtechnique & Science et génie des matériaux Dr. Philippe Chabloz avril 23 Table des matières Sur les nombres. Les nombres

Plus en détail

Chapitre 1 : Évolution COURS

Chapitre 1 : Évolution COURS Chapitre 1 : Évolution COURS OBJECTIFS DU CHAPITRE Savoir déterminer le taux d évolution, le coefficient multiplicateur et l indice en base d une évolution. Connaître les liens entre ces notions et savoir

Plus en détail

Probabilités sur un univers fini

Probabilités sur un univers fini [http://mp.cpgedupuydelome.fr] édité le 10 août 2015 Enoncés 1 Proailités sur un univers fini Evènements et langage ensemliste A quelle condition sur (a,, c, d) ]0, 1[ 4 existe-t-il une proailité P sur

Plus en détail

BACCALAURÉAT GÉNÉRAL SESSION 2012 OBLIGATOIRE MATHÉMATIQUES. Série S. Durée de l épreuve : 4 heures Coefficient : 7 ENSEIGNEMENT OBLIGATOIRE

BACCALAURÉAT GÉNÉRAL SESSION 2012 OBLIGATOIRE MATHÉMATIQUES. Série S. Durée de l épreuve : 4 heures Coefficient : 7 ENSEIGNEMENT OBLIGATOIRE BACCALAURÉAT GÉNÉRAL SESSION 2012 MATHÉMATIQUES Série S Durée de l épreuve : 4 heures Coefficient : 7 ENSEIGNEMENT OBLIGATOIRE Les calculatrices électroniques de poche sont autorisées, conformément à la

Plus en détail

III- Raisonnement par récurrence

III- Raisonnement par récurrence III- Raisonnement par récurrence Les raisonnements en mathématiques se font en général par une suite de déductions, du style : si alors, ou mieux encore si c est possible, par une suite d équivalences,

Plus en détail

La persistance des nombres

La persistance des nombres regards logique & calcul La persistance des nombres Quand on multiplie les chiffres d un nombre entier, on trouve un autre nombre entier, et l on peut recommencer. Combien de fois? Onze fois au plus...

Plus en détail

Rappels sur les suites - Algorithme

Rappels sur les suites - Algorithme DERNIÈRE IMPRESSION LE 14 septembre 2015 à 12:36 Rappels sur les suites - Algorithme Table des matières 1 Suite : généralités 2 1.1 Déition................................. 2 1.2 Exemples de suites............................

Plus en détail

NOMBRES COMPLEXES. Exercice 1 :

NOMBRES COMPLEXES. Exercice 1 : Exercice 1 : NOMBRES COMPLEXES On donne θ 0 un réel tel que : cos(θ 0 ) 5 et sin(θ 0 ) 1 5. Calculer le module et l'argument de chacun des nombres complexes suivants (en fonction de θ 0 ) : a i( )( )(1

Plus en détail

IV- Equations, inéquations dans R, Systèmes d équations

IV- Equations, inéquations dans R, Systèmes d équations IV- Equations, inéquations dans R, Systèmes d équations 1- Equation à une inconnue Une équation est une égalité contenant un nombre inconnu noté en général x et qui est appelé l inconnue. Résoudre l équation

Plus en détail

Développement décimal d un réel

Développement décimal d un réel 4 Développement décimal d un réel On rappelle que le corps R des nombres réels est archimédien, ce qui permet d y définir la fonction partie entière. En utilisant cette partie entière on verra dans ce

Plus en détail

Développements limités

Développements limités Université Joseph Fourier, Grenoble Maths en Ligne Développements limités Bernard Ycart Les développements limités sont l outil principal d approximation locale des fonctions. L objectif de ce chapitre

Plus en détail

Pour l épreuve d algèbre, les calculatrices sont interdites.

Pour l épreuve d algèbre, les calculatrices sont interdites. Les pages qui suivent comportent, à titre d exemples, les questions d algèbre depuis juillet 003 jusqu à juillet 015, avec leurs solutions. Pour l épreuve d algèbre, les calculatrices sont interdites.

Plus en détail

Définition 0,752 = 0,7 + 0,05 + 0,002 SYSTÈMES DE NUMÉRATION POSITIONNELS = 7 10 1 + 5 10 2 + 2 10 3

Définition 0,752 = 0,7 + 0,05 + 0,002 SYSTÈMES DE NUMÉRATION POSITIONNELS = 7 10 1 + 5 10 2 + 2 10 3 8 Systèmes de numération INTRODUCTION SYSTÈMES DE NUMÉRATION POSITIONNELS Dans un système positionnel, le nombre de symboles est fixe On représente par un symbole chaque chiffre inférieur à la base, incluant

Plus en détail

Calcul matriciel. Définition 1 Une matrice de format (m,n) est un tableau rectangulaire de mn éléments, rangés en m lignes et n colonnes.

Calcul matriciel. Définition 1 Une matrice de format (m,n) est un tableau rectangulaire de mn éléments, rangés en m lignes et n colonnes. 1 Définitions, notations Calcul matriciel Définition 1 Une matrice de format (m,n) est un tableau rectangulaire de mn éléments, rangés en m lignes et n colonnes. On utilise aussi la notation m n pour le

Plus en détail

Corrigé du baccalauréat S Pondichéry 12 avril 2007

Corrigé du baccalauréat S Pondichéry 12 avril 2007 Corrigé du baccalauréat S Pondichéry 1 avril 7 EXERCICE 1 Commun à tous les candidats 4 points 1 a Les vecteurs AB et AC ont pour coordonnées AB ; ; ) et AC 1 ; 4 ; 1) Ils ne sont manifestement pas colinéaires

Plus en détail

Chapitre 7 : Intégration sur un intervalle quelconque

Chapitre 7 : Intégration sur un intervalle quelconque Universités Paris 6 et Paris 7 M1 MEEF Analyse (UE 3) 2013-2014 Chapitre 7 : Intégration sur un intervalle quelconque 1 Fonctions intégrables Définition 1 Soit I R un intervalle et soit f : I R + une fonction

Plus en détail

DOCM 2013 http://docm.math.ca/ Solutions officielles. 1 2 10 + 1 2 9 + 1 2 8 = n 2 10.

DOCM 2013 http://docm.math.ca/ Solutions officielles. 1 2 10 + 1 2 9 + 1 2 8 = n 2 10. A1 Trouvez l entier positif n qui satisfait l équation suivante: Solution 1 2 10 + 1 2 9 + 1 2 8 = n 2 10. En additionnant les termes du côté gauche de l équation en les mettant sur le même dénominateur

Plus en détail

Souad EL Bernoussi. Groupe d Analyse Numérique et Optimisation Rabat http ://www.fsr.ac.ma/ano/

Souad EL Bernoussi. Groupe d Analyse Numérique et Optimisation Rabat http ://www.fsr.ac.ma/ano/ Recherche opérationnelle Les démonstrations et les exemples seront traités en cours Souad EL Bernoussi Groupe d Analyse Numérique et Optimisation Rabat http ://www.fsr.ac.ma/ano/ Table des matières 1 Programmation

Plus en détail

Cours de mathématiques

Cours de mathématiques DEUG MIAS premier niveau Cours de mathématiques année 2003/2004 Guillaume Legendre (version révisée du 3 avril 2015) Table des matières 1 Éléments de logique 1 1.1 Assertions...............................................

Plus en détail

Fibonacci et les paquerettes

Fibonacci et les paquerettes Fibonacci et les paquerettes JOLY Romain & RIVOAL Tanguy Introduction Quand on entend dire que l on peut trouver le nombre d or et la suite de Fibonacci dans les fleurs et les pommes de pin, on est au

Plus en détail

Exercice autour de densité, fonction de répatition, espérance et variance de variables quelconques.

Exercice autour de densité, fonction de répatition, espérance et variance de variables quelconques. 14-3- 214 J.F.C. p. 1 I Exercice autour de densité, fonction de répatition, espérance et variance de variables quelconques. Exercice 1 Densité de probabilité. F { ln x si x ], 1] UN OVNI... On pose x R,

Plus en détail

3. Conditionnement P (B)

3. Conditionnement P (B) Conditionnement 16 3. Conditionnement Dans cette section, nous allons rappeler un certain nombre de définitions et de propriétés liées au problème du conditionnement, c est à dire à la prise en compte

Plus en détail

Théorème du point fixe - Théorème de l inversion locale

Théorème du point fixe - Théorème de l inversion locale Chapitre 7 Théorème du point fixe - Théorème de l inversion locale Dans ce chapitre et le suivant, on montre deux applications importantes de la notion de différentiabilité : le théorème de l inversion

Plus en détail

Intégration et probabilités TD1 Espaces mesurés

Intégration et probabilités TD1 Espaces mesurés Intégration et probabilités TD1 Espaces mesurés 2012-2013 1 Petites questions 1) Est-ce que l ensemble des ouverts de R est une tribu? 2) Si F et G sont deux tribus, est-ce que F G est toujours une tribu?

Plus en détail

Introduction à l étude des Corps Finis

Introduction à l étude des Corps Finis Introduction à l étude des Corps Finis Robert Rolland (Résumé) 1 Introduction La structure de corps fini intervient dans divers domaines des mathématiques, en particulier dans la théorie de Galois sur

Plus en détail

Chapitre 11. Séries de Fourier. Nous supposons connues les formules donnant les coefficients de Fourier d une fonction 2 - périodique :

Chapitre 11. Séries de Fourier. Nous supposons connues les formules donnant les coefficients de Fourier d une fonction 2 - périodique : Chapitre Chapitre. Séries de Fourier Nous supposons connues les formules donnant les coefficients de Fourier d une fonction - périodique : c c a0 f x dx c an f xcosnxdx c c bn f xsinn x dx c L objet de

Plus en détail

* très facile ** facile *** difficulté moyenne **** difficile ***** très difficile I : Incontournable T : pour travailler et mémoriser le cours.

* très facile ** facile *** difficulté moyenne **** difficile ***** très difficile I : Incontournable T : pour travailler et mémoriser le cours. Eo7 Fonctions de plusieurs variables Eercices de Jean-Louis Rouget Retrouver aussi cette fiche sur wwwmaths-francefr * très facile ** facile *** difficulté moenne **** difficile ***** très difficile I

Plus en détail

Arithmétique binaire. Chapitre. 5.1 Notions. 5.1.1 Bit. 5.1.2 Mot

Arithmétique binaire. Chapitre. 5.1 Notions. 5.1.1 Bit. 5.1.2 Mot Chapitre 5 Arithmétique binaire L es codes sont manipulés au quotidien sans qu on s en rende compte, et leur compréhension est quasi instinctive. Le seul fait de lire fait appel au codage alphabétique,

Plus en détail

TOUT CE QU IL FAUT SAVOIR POUR LE BREVET

TOUT CE QU IL FAUT SAVOIR POUR LE BREVET TOUT E QU IL FUT SVOIR POUR LE REVET NUMERIQUE / FONTIONS eci n est qu un rappel de tout ce qu il faut savoir en maths pour le brevet. I- Opérations sur les nombres et les fractions : Les priorités par

Plus en détail

Chapitre VI - Méthodes de factorisation

Chapitre VI - Méthodes de factorisation Université Pierre et Marie Curie Cours de cryptographie MM067-2012/13 Alain Kraus Chapitre VI - Méthodes de factorisation Le problème de la factorisation des grands entiers est a priori très difficile.

Plus en détail

8.1 Généralités sur les fonctions de plusieurs variables réelles. f : R 2 R (x, y) 1 x 2 y 2

8.1 Généralités sur les fonctions de plusieurs variables réelles. f : R 2 R (x, y) 1 x 2 y 2 Chapitre 8 Fonctions de plusieurs variables 8.1 Généralités sur les fonctions de plusieurs variables réelles Définition. Une fonction réelle de n variables réelles est une application d une partie de R

Plus en détail

Complément d information concernant la fiche de concordance

Complément d information concernant la fiche de concordance Sommaire SAMEDI 0 DÉCEMBRE 20 Vous trouverez dans ce dossier les documents correspondants à ce que nous allons travailler aujourd hui : La fiche de concordance pour le DAEU ; Page 2 Un rappel de cours

Plus en détail

Problème 1 : applications du plan affine

Problème 1 : applications du plan affine Problème 1 : applications du plan affine Notations On désigne par GL 2 (R) l ensemble des matrices 2 2 inversibles à coefficients réels. Soit un plan affine P muni d un repère (O, I, J). Les coordonnées

Plus en détail

Fonctions holomorphes

Fonctions holomorphes Université Joseph Fourier, Grenoble Maths en Ligne Fonctions holomorphes Christine Laurent-Thiébaut Ceci est le second volet de l étude des fonctions d une variable complexe, faisant suite au chapitre

Plus en détail

Cours d Analyse. Fonctions de plusieurs variables

Cours d Analyse. Fonctions de plusieurs variables Cours d Analyse Fonctions de plusieurs variables Licence 1ère année 2007/2008 Nicolas Prioux Université de Marne-la-Vallée Table des matières 1 Notions de géométrie dans l espace et fonctions à deux variables........

Plus en détail

CHAPITRE 10. Jacobien, changement de coordonnées.

CHAPITRE 10. Jacobien, changement de coordonnées. CHAPITRE 10 Jacobien, changement de coordonnées ans ce chapitre, nous allons premièrement rappeler la définition du déterminant d une matrice Nous nous limiterons au cas des matrices d ordre 2 2et3 3,

Plus en détail

Etude de fonctions: procédure et exemple

Etude de fonctions: procédure et exemple Etude de fonctions: procédure et exemple Yves Delhaye 8 juillet 2007 Résumé Dans ce court travail, nous présentons les différentes étapes d une étude de fonction à travers un exemple. Nous nous limitons

Plus en détail

Chapitre 2 Le problème de l unicité des solutions

Chapitre 2 Le problème de l unicité des solutions Université Joseph Fourier UE MAT 127 Mthémtiques nnée 2009-2010 Chpitre 2 Le prolème de l unicité des solutions 1 Le prolème et quelques réponses : 1.1 Un exemple Montrer que l éqution différentielle :

Plus en détail

Les indices à surplus constant

Les indices à surplus constant Les indices à surplus constant Une tentative de généralisation des indices à utilité constante On cherche ici en s inspirant des indices à utilité constante à définir un indice de prix de référence adapté

Plus en détail

Résolution d équations non linéaires

Résolution d équations non linéaires Analyse Numérique Résolution d équations non linéaires Said EL HAJJI et Touria GHEMIRES Université Mohammed V - Agdal. Faculté des Sciences Département de Mathématiques. Laboratoire de Mathématiques, Informatique

Plus en détail

Cours Fonctions de deux variables

Cours Fonctions de deux variables Cours Fonctions de deux variables par Pierre Veuillez 1 Support théorique 1.1 Représentation Plan et espace : Grâce à un repère cartésien ( ) O, i, j du plan, les couples (x, y) de R 2 peuvent être représenté

Plus en détail