Convergence et collision continentale

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "Convergence et collision continentale"

Transcription

1 Convergence et collision continentale Introduction Les mouvements de convergence des plaques lithosphériques peuvent conduire à la rencontre entre deux lithosphères continentales : il y a alors collision continentale qui conduit à la formation d une chaîne de montagnes. Les Alpes franco-italiennes constituent un bon exemple d une chaîne de collision. Document 21 Carte géologique structurale simplifiée des Alpes } } A L origine des Alpes : un océan disparu Les chaînes alpines sont des montagnes jeunes, nées à la fin de l ère secondaire et pendant l ère tertiaire. Ces chaînes proviennent d un océan disparu, la Thétys ligure ou océan alpin, et des marges continentales nord et sud de cet océan. Un aperçu de l histoire océanique des Alpes L océan alpin était situé entre deux continents : au nord, un continent qui regroupait l Amérique du Nord et l Eurasie, au sud, un continent constitué des futurs continents Amérique du Sud, Afrique, Inde, Australie et Antarctique. Séquence 5-SN02 161

2 Cet océan, né il y a environ 165 millions d années, a été en expansion de -160 Ma à -100 ou -80 Ma, puis résorbé entre -80 et -60 Ma ; la collision qui a suivi, de -50 Ma à l époque actuelle, a finalement conduit à la chaîne des Alpes actuelles. Document 22 Schémas simplifiés retraçant l histoire de l origine des Alpes Fin de l ère primaire (-245 Ma) : La Pangée Rifting intracontinental : -220 à 165 Ma Expansion de l océan alpin : de -165 à -100 Ma Subduction, puis collision : de -100 Ma à actuel Il y a 230 millions d années, tous les continents actuels étaient réunis en un seul, la Pangée ; l Amérique du Nord, l Europe et l Afrique étaient réunies. Ce continent va progressivement se disloquer. De -220 à -170 Ma, il y a étirement de la lithosphère continentale de la Pangée puis une première séparation isolant deux continents qui vont s écarter l un de l autre : d un côté l ensemble Amérique du Nord-Eurasie, de l autre Afrique- Amérique du Sud. Ainsi sont nés deux océans : l Atlantique central et l océan alpin, reliés par une zone de coulissement. L Afrique, à laquelle était rattachée un bloc continental appelé Apulie (correspondant à l Italie actuelle), s est ainsi écartée de l Europe occidentale pendant quelques dizaines de millions d années. Puis, entre -100 et -80 Ma, l Afrique est remontée vers le nord, ce qui a entraîné la résorption de l océan alpin. Dès -60 Ma l océan alpin avait disparu, et les deux continents, Europe et continent apulo-africain, sont alors entrés en collision. L étude de la structure des Alpes actuelles permet de retrouver des témoins de cette histoire océanique : témoins de l expansion d un océan puis de sa disparition. Des témoins de l ancien océan alpin Rappels Première S Un océan peut naître au sein d un continent à partir d un étirement et d un amincissement de la lithosphère continentale qui peut aboutir à la naissance d un rift intracontinental (rifting) ; il s agit d une tectonique en extension qui se traduit par la présence de failles normales associées à des blocs basculés : les futures marges continentales de l océan acquièrent leur structure caractéristique. Si l extension se poursuit, la lithosphère continentale peut être rompue au niveau de l axe du rift et une lithosphère océanique se met en place entre deux continents nouvellement individualisés qui s écartent progressivement l un de l autre ; les deux bords du rift continental initial deviennent alors les deux marges continentales passives du nouvel océan en expansion, caractérisées par des failles normales, inclinées vers l océan, et des blocs basculés vers le continent. 162 Séquence 5-SN02

3 Pendant toutes ces étapes, des sédiments se déposent, notamment sur la nouvelle croûte océanique en formation et sur les marges continentales passives en cours de subsidence (enfoncement). Les sédiments anté-rift se déposent sur le socle dans une mer peu profonde créée par l étirement et l amincissement de la croûte continentale, avant l ouverture du rift. Pendant la naissance du rift, d abord continental, puis océanique, les sédiments continuent de se déposer : ils constituent les sédiments syn-rift, disposés «en éventail» dans les parties affaissées des blocs basculés. Après la période de rifting, au cours de l expansion de l océan, les sédiments se déposent en discordance sur les sédiments sous-jacents : il s agit de sédiments post-rift. a) Des traces des marges passives de l océan alpin Les Alpes sont issues de l océan alpin, apparu il y a environ 165 millions d années, et de ses marges passives : sa marge nord était européenne et sa marge sud apulo-africaine. Document 23 Reconstitution de l océan alpin il y a 140 Ma Les structures tectoniques de ces anciennes marges continentales passives ont été conservées dans certains secteurs des Alpes : dans la zone externe des Alpes occidentales, dans les chaînes subalpines et dans les massifs cristallins externes entre Argentera et Mont Blanc (voir carte document 21 pour localisation géographique). Document 24 Caractéristiques d une marge passive actuelle (profil sismique au large du golfe de Gascogne) Une marge passive est caractérisée par : - une croûte continentale fragmentée en blocs séparés par des failles normales : blocs basculés - des sédiments anté-rift affectés par les failles - des sédiments «en éventail», contemporains du rifting, non affectés par les failles : sédiments syn-rift - des sédiments post-rift, discordants sur les précédents, non affectés par les failles Séquence 5-SN02 163

4 Document 25 Coupe schématique de 3 grands blocs basculés à l est de Grenoble (série de Bourg d Oisans) Les blocs basculés du bassin de Bourg d Oisans ont des largeurs moyennes de 10 à 20 km et sont limités par des failles normales dont le rejet est de 1 à 3 km ; ces failles traduisent l extension, dans la partie superficielle de la croûte, datant du rifting. Ils présentent les mêmes caractéristiques qu une marge passive actuelle : - les sédiments du Trias (grès, carbonates intercalés d évaporites) reposent sur le socle : il s agit de sédiments anté-rift, déposés dans une mer peu profonde et qui ont été affectés par les failles liées à l extension. - les sédiments du Jurassique inférieur et moyen (calcaires et marnes) sont disposés «en éventail» et peuvent atteindre une épaisseur de plus de 1500 mètres : ils correspondent à des sédiments qui se sont déposés lors du rifting, les sédiments syn-rift ; les blocs séparés par les failles ont basculé, créant des bassins subsidents dans leurs parties affaissées où se sont déposées de grandes épaisseurs de sédiments. Les parties surélevées des blocs basculés constituent des hauts fonds ou des îles où l épaisseur des sédiments est faible. - les sédiments du Jurassique supérieur recouvrent en discordance les sédiments sous-jacents : il s agit de sédiments post-rift, déposés dans l océan après la période de rifting. b) Des témoins de l ancien plancher océanique : les ophiolites Les ophiolites des Alpes sont issues de deux domaines océaniques distincts : l océan liguro-piémontais et l océan valaisan (ouvert plus tardivement). Elles affleurent dans les Alpes occidentales et centrales. Nous limiterons cette étude à celles des Alpes occidentales. Les caractéristiques de ces ophiolites les apparentent à la lithosphère océanique produite par une dorsale océanique lente, de type Atlantique. Situé à l est de Briançon, dans les Alpes occidentales, le massif de Chenaillet-Montgenèvre est l un des massifs ophiolitiques les plus connus (voir localisation sur la carte du document 21). Ce massif est constitué de deux unités ophiolitiques superposées, toutes deux originaires de l océan disparu ; l unité supérieure est particulièrement intéressante car ayant échappé au métamorphisme et à la déformation dus à la subduction et à la collision. 164 Séquence 5-SN02

5 Document 26 Photographie du massif du Chenaillet Documents 27 et 28 Coupe simplifiée du Chenaillet Colonne synthétique de l unité supérieure du Chenaillet Péridotites serpentinisées, gabbros et basaltes constituent l essentiel de ce massif ; les basaltes en coussins dominent dans la partie ouest du massif, les péridotites serpentinisées et les gabbros dans la partie est, surtout en Italie où ils sont inclus dans les péridotites serpentinisées. les péridotites serpentinisées contiennent les minéraux caractéristiques de la serpentinisation hydrothermale des péridotites du manteau dans les océans actuels. On peut les interpréter comme étant les roches de la lithosphère de l océan alpin ayant subi l hydrothermalisme. Séquence 5-SN02 165

6 Document 29 Échantillon de péridotite filon de gabbro péridotite altérée Les gabbros ne constituent pas une couche continue mais sont intrusifs dans les péridotites du manteau serpentinisées sous forme de filons ou de massifs larges de quelques centaines de mètres à plusieurs kilomètres et épais de quelques dizaines ou centaines de mètres (200 ou 300 m au lieu de plusieurs kilomètres). Document 30 Échantillon de gabbro Les basaltes, épais de 300 ou 400 m (au lieu d un kilomètre ou plus), présentent des structures en coussins ou en tubes caractéristiques. Document 31 Basaltes en coussins du Chenaillet En revanche, il n y a jamais de complexe filonien. Par ailleurs, ces basaltes manquent sur de grandes surfaces et les sédiments océaniques reposent alors directement sur les péridotites serpentinisées ou les gabbros. 166 Séquence 5-SN02

7 Des filons recoupent les gabbros et les péridotites serpentinisées., dont surtout des filons de composition basaltique (dolérites) qui représentent sans doute les filons ayant alimenté les coulées de basaltes en coussins. Document 32 Filon de basalte dans un gabbro N.B Revoir dans le programme de Première S les minéraux caractéristiques des basaltes, gabbros et péridotites (lames minces). Toutes ces données indiquent que les ophiolites du Chenaillet, et d une manière générale celles qui affleurent dans les Alpes (autre exemple : le Mont Viso) sont issues du plancher d un ancien océan, l océan alpin. L unité supérieure des ophiolites du Chenaillet a été mise en place par obduction : ce sont des vestiges du plancher océanique charriés sur la marge européenne. c) D anciens sédiments marins La majorité des roches affleurant dans les Alpes sont des roches sédimentaires d origine marine, témoignant de conditions de dépôt variables, sous des épaisseurs d eau plus ou moins importantes. Des évaporites anté-rift (gypse du Trias) : témoignent de l existence d une mer peu profonde avant l ouverture du rift. Des sédiments carbonatés de marge passive (Jurassique inférieur et moyen) : l épaisseur de ces dépôts est variable selon les zones. Il s agit de calcaires et de marnes dans lesquels on trouve des Ammonites (fossiles de haute mer) : il s agissait d un vaste domaine marin. Leur grande épaisseur par endroits indique que cette mer pouvait être localement profonde (bassins subsidents créés par le basculement des blocs continentaux lors du rifting). Document 33 Dalle aux Ammonites (Digne), datées de -200 Ma Séquence 5-SN02 167

8 Les flyschs, comme par exemple le flysch à Helminthoïdes, sont des formations sédimentaires se formant par avalanches sous-marines ; les sédiments de la plate-forme continentale ont été entraînés par des courants de turbidité qui les ont déposés plus ou moins loin sur les fonds marins profonds : ils constituent des turbidites. Les turbidites se déposent actuellement au pied des marges continentales, notamment au pied du talus continental. Document 34 Échantillon de flysch à Helminthoïdes (Ubaye, région de Jausiers) Traces sinueuses attribuées au passage de vers lors du dépôt des séd iments Des sédiments océaniques profonds : les radiolarites Certaines ophiolites présentent des sédiments océaniques ; ils ont été décapés par l érosion dans le massif du Chenaillet, mais on les connaît dans de nombreux autres massifs ophiolitiques : il s agit de radiolarites, roches de couleur rouge ou verte, qui se sont formées à partir de l accumulation des tests siliceux d animaux planctoniques unicellulaires, les Radiolaires. Ce sont des sédiments de mer très profonde (plus de 4000 mètres de profondeur dans les océans actuels). Exemple Les radiolarites, de couleur rouge ou verte, sont les premiers sédiments déposés sur le fond de l océan alpin ; elles proviennent de boues à Radiolaires (animaux unicellulaires du plancton marin à squelette siliceux). Ce sont des sédiments de mer très profonde (5000 m dans les océans actuels). Document 35 Radiolarite B De l océan alpin à la chaîne de montagnes La disparition de l océan alpin Au cours du Crétacé supérieur, il y a environ 100 millions d années, l Afrique a commencé à se rapprocher de l Europe : la marge apulo-africaine est devenue une marge active ; la convergence des plaques européenne et apulo-africaine s est traduite par une subduction de la lithosphère océanique de l océan alpin sous la marge apulo-africaine. 168 Séquence 5-SN02

9 L océan alpin n a pas été très large (moins de 1000 km) et sa vie n a duré qu une centaine de millions d années : sa lithosphère était jeune et peu épaisse. On retrouve des témoins de cette subduction ancienne dans la chaîne alpine actuelle. Document 36 Reconstitution de l océan alpin il y a 70 millions d années a) Des roches métamorphiques témoins d une subduction Toutes les nappes ophiolitiques, témoins de l ancien fond océanique, reposent actuellement sur des unités de la marge continentale européenne. Certaines nappes ont été subduites puis exhumées ; en effet elles présentent les caractéristiques de faciès de subduction : minéraux indicateurs d un métamorphisme haute pression-basse température (schistes bleus et éclogites) ce qui indique qu elles ont été subduites à plus ou moins grande profondeur : de 30 à 50 km pour le faciès des schistes bleus, de 50 à 80 km de profondeur pour le faciès des éclogites. C est le cas des nappes ophiolitiques du Queyras ou du Mont Viso. Dans le Queyras affleurent des métagabbros à pyroxènes, plagioclases et glaucophane : il s agit de roches du faciès schistes bleus, caractéristiques d une subduction. Au Mont Viso (Italie) les ophiolites présentent des associations minéralogiques différentes de celles du Chenaillet : des basaltes en coussins métamorphisés, des métagabbros à glaucophane (faciès schistes bleus) et des métagabbros à grenat et jadéite (faciès éclogites), roches caractéristiques d une subduction. b) La répartition des roches métamorphiques dans les Alpes Les roches sédimentaires et cristallines des Alpes ont pratiquement toutes subi un métamorphisme, mais d intensité variable selon la zone considérée. L intensité du métamorphisme est croissante d ouest en est ; en effet, d ouest en est, on passe des schistes verts du Chenaillet aux schistes bleus du Queyras puis aux éclogites du Mont Viso. Les roches de la croûte océanique ont donc été portées à des pressions de plus en plus grandes d ouest en est : c est donc en direction de l est que s est effectuée la subduction qui a entraîné la disparition de l océan alpin. La plaque européenne est entrée en subduction sous la plaque apulo-africaine. Document 37 Schéma correspondant aux ophiolites du secteur Queyras-Chenaillet Séquence 5-SN02 169

10 La collision entre les continents : formation de la chaîne de montagnes Quand la lithosphère océanique a complètement disparu par subduction, c est la subduction de la lithosphère continentale de la plaque plongeante (appelée aussi plaque inférieure) qui succède ; mais, à l exception de la partie la plus amincie de la marge continentale passive qui suit le mouvement de subduction, la lithosphère de la plaque continentale inférieure, trop légère, ne peut s enfoncer : la subduction est bloquée. Le mouvement de convergence se poursuivant, les deux masses continentales finissent par entrer en contact. La rencontre entre les deux masses continentales conduit à la construction d un prisme de collision caractérisé par un raccourcissement et un épaississement qui traduisent l action des forces de compression dues à la convergence. Les caractéristiques morphologiques et structurales des chaînes de collision rendent compte de ces forces compressives. Document 38 Reconstitution de l histoire alpine il y a 30 millions d années Document 39 Structure du prisme de collision a) Un marqueur topographique : le relief Comme dans les chaînes de subduction, également liées à la convergence lithosphérique, les chaînes de collision présentent des sommets élevés (exemples : Mont Blanc dans les Alpes : 4810 m ; Mont Everest dans l Himalaya : 8848 m). b) Un marqueur structural : la racine crustale L un des moyens d avoir accès à la structure profonde de la chaîne, le plus loin possible de la surface (jusqu au Moho au moins) est l étude sismique de la croûte et de la lithosphère. Méthode : des explosions ou vibrations mécaniques sont produites en surface ; elles sont alors à l origine d ondes qui se propagent en profondeur et on recueille les échos qui remontent depuis les réflecteurs profonds (les réflecteurs sont des surfaces de discontinuité séparant des roches aux propriétés physiques différentes : ce peut être des limites géologiques, des bordures d intrusions magmatiques, des surfaces de charriage). 170 Séquence 5-SN02

11 On obtient alors, non pas directement la profondeur de ces réflecteurs, mais un temps de trajet, compté en «secondes-temps double» puisqu il s agit d un trajet aller-retour (surface-profondeur-surface) des ondes émises. Par des calculs appropriés, on peut en déduire la profondeur (approximation tenant compte de la vitesse de propagation des ondes et de la nature supposée des roches traversées). Depuis les années 80, un certain nombre de profils sismiques ont été réalisés dans les Alpes (profils ECORS : nom du programme d étude sismique). Document 40 Profil sismique réalisé entre le Massif Central et la chaîne de Belledonne et schéma d interprétation On observe que le Moho, discontinuité marquant la limite entre la croûte et le manteau lithosphérique, s enfonce sous la chaîne, passant de 25 à 40 km de profondeur à l approche de Belledonne. D une manière générale, le Moho passe de 30 à 55 km sous les Alpes (et même de 30 à 70 km sous l Himalaya) et constitue ainsi ce qu on appelle la racine crustale de la chaîne. Racine crustale en profondeur et relief en surface marquent l épaississement qui compense le raccourcissement dû à la convergence. Le prisme de collision ainsi formé est essentiellement construit à partir de la marge continentale de la plaque subduite. Par ailleurs le profil sismique montre également d autres structures caractéristiques liées à des contraintes compressives. c) Des marqueurs tectoniques : plis, failles, charriages La convergence donne également naissance à des plis, à de grandes failles inverses et à des chevauchements au sein de la couverture sédimentaire, de la croûte et de la partie supérieure du manteau lithosphérique. Dans certains cas, le prisme de collision, dont l origine est la marge continentale de la plaque subduite, est surmonté d ophiolites (ancien plancher océanique) mais aussi de nappes de charriages issues de l autre marge continentale (c est-à-dire de la plaque chevauchante encore appelée plaque supérieure). Toutes ces structures sont la conséquence de la tectonique en compression. Les plis résultent d une déformation souple des roches (Séquence 4-chapitre 1-A-3a. doc 4) Séquence 5-SN02 171

12 Document 41 Photographie d un affleurement de flyschs à Helminthoïdes en Ubaye (près de Jausiers) Les failles inverses et les chevauchements Dans une tectonique en distension (programme de Première S : divergence dans les zones d accrétion océanique), les failles sont des failles normales qui traduisent une extension. Dans une tectonique en compression (convergence), il s agit de failles inverses ; quand le seuil de rupture des matériaux est atteint, ils réagissent en cassant et non plus en se déformant. Une faille limite alors deux compartiments dont l un va glisser sur l autre : ceci traduit un raccourcissement. Quand un ensemble de roches glisse, le long du plan de faille, et recouvre un autre ensemble de roches, on parle de chevauchement. Document 42 Photographie d un affleurement Dans les Alpes, on distingue de nombreux chevauchements majeurs. Les nappes de charriages Quand le déplacement des roches le long du plan de chevauchement atteint plusieurs dizaines de kilomètres, voire plus, on parle de nappes de charriage. 172 Séquence 5-SN02

13 L ensemble de terrains qui a été déplacé est qualifié d allochtone et recouvre un autre ensemble qui lui n a pas été déplacé et qualifié d autochtone. Le prisme de collision édifié aux dépens de la marge continentale européenne est ainsi recouvert par des ensembles de roches qui lui sont étrangères : ces nappes de charriage se sont décollées et ont quitté leur socle d origine ; elles sont issues, pour certaines, de la marge continentale de la plaque chevauchante. Ces nappes peuvent atteindre 5 à 20 kilomètres d épaisseur avant érosion. Dans les Alpes, on peut observer dans le paysage une superposition de terrains d âges géologiques différents traduisant les charriages qui ont affecté la couverture sédimentaire lors de la phase de raccourcissement. Les évaporites du Trias (gypse) et les marnes du Jurassique inférieur ont joué le rôle de «couches savons» ayant permis le décollement et le déplacement des séries sédimentaires. Document 43 Nappes de charriages visibles depuis le col du Lautaret Ce panorama montre deux nappes de charriage superposées : - la nappe supérieure (nappe briançonnaise) constitue la crête du Grand Galibier et est formée de sédiments anciens d âge triasique (220 Ma) qui reposent sur des sédiments plus récents (70 Ma) ; cet ensemble de roches a donc été poussé sur les terrains crétacés lors du plissement alpin. - la nappe inférieure (nappe subbriançonnaise) est constituée de calcaires d âge jurassique qui reposent sur des grès d âge tertiaire (35 Ma) ; l ensemble subbriançonnais est donc également une nappe de charriage qui, portant sur son dos la nappe briançonnaise, s est mise en place après le dépôt des grès tertiaires qu elle chevauche. Séquence 5-SN02 173

14 L ampleur du déplacement de ces nappes a été de l ordre de 20 à 30 kilomètres et leur vitesse de déplacement de 2 à 3 cm/an. Autres exemples de nappes de charriages Toutes les nappes ophiolitiques reposent actuellement sur des unités appartenant à la marge continentale européenne. La nappe ophiolitique du Mont Viso correspond ainsi à un fragment du plancher de l océan alpin qui a d abord été subduit puis exhumé et charrié sur la marge continentale européenne. Document 44 Coupe géologique schématique C L évolution d une chaîne de collision Pendant la collision, tandis que l épaississement crustal a lieu, l érosion en surface limite la croissance des reliefs. Elle est cependant insuffisante pour compenser la surrection de la chaîne. Quand l épaisseur crustale devient importante, la gravité intervient de façon prépondérante : sous l effet de leur propre poids, les masses rocheuses s étalent horizontalement ; cet étalement se traduit dans toutes les directions horizontales, ce qui a pour effet de limiter à la fois la profondeur de la racine crustale et la hauteur des reliefs. Ce processus se traduit par l apparition de failles normales tardives, caractéristiques d une distension, et ramène progressivement la croûte à une épaisseur normale (désépaississement crustal). La convergence Afrique-Europe se poursuit encore à l heure actuelle suivant une direction NNW-SSE ; l orogenèse alpine n est donc pas terminée et le raccourcissement global est de l ordre de 1 cm par an. Les séismes et les failles décalant les dépôts sédimentaires les plus récents (Quaternaire) en sont témoins. Avertissement : les Alpes franco-italiennes sont étudiées à titre d exemple pour illustrer les caractères d une chaîne de collision ; leur histoire est présentée uniquement pour expliquer l origine de ces caractères. En aucun cas, il ne s agit de connaître l histoire précise de la formation des Alpes ; l objectif est de reconnaître dans une chaîne de collision les témoins et marqueurs des principales étapes de la formation d une chaîne de collision. De la même façon, il est fait référence aux différents domaines structuraux alpins dans un souci de repérage géographique. 174 Séquence 5-SN02

15 ilan : la dynamique de la lithosphère De l ouverture océanique à la collision continentale Ce bilan reprend l ensemble des connaissances acquises en Première S et en Terminale concernant la tectonique des plaques. Dans les zones de divergence, les mouvements de convection du manteau sont à l origine d une remontée des roches vers la surface ; les contraintes d extension provoquent la naissance d un rift intracontinental, au sein d une croûte continentale étirée et amincie, dont les bords sont caractérisé par des failles normales et des blocs basculés. Ce rift peut évoluer en rift océanique quand il y a rupture de la croûte continentale. La remontée du matériel profond chaud est à l origine de la production de magmas basaltiques ; ces magmas qui atteignent la surface donnent la croûte océanique (gabbros, basaltes) qui, associée aux péridotites du manteau lithosphérique, constitue le plancher d un océan en expansion. Cet océan sépare deux nouveaux continents, dont les marges continentales sont les anciens bords du rift, et qui s écartent l un de l autre. La production de matière (=accrétion) dans les zones de divergence, au niveau des dorsales océaniques, est compensée par une résorption dans les zones de subduction où la lithosphère océanique disparaît dans l asthénosphère. Quand la lithosphère océanique a été entièrement subduite, il peut y avoir rencontre entre deux masses continentales portées par deux plaques distinctes : c est la collision continentale. Dans ces zones, la convergence se traduit par un épaississement et un raccourcissement à l origine d une chaîne de montagnes (reliefs élevés en surface), par des structures tectoniques caractéristiques (dont des failles inverses), par du magmatisme et du métamorphisme. Il y a ainsi un cycle interne des roches constitué par l enchaînement des stades marquant les étapes des transformations des roches. Ce cycle met en jeu principalement les roches du manteau et de la lithosphère océanique : les roches produites dans certaines conditions de température et pression en un lieu donné(ex : dorsale) se déplacent horizontalement (ex : expansion océanique) et verticalement (ex : enfouissement par subduction) ; elles sont alors soumises à de nouvelles conditions (température et pression, fluides comme l eau) et sont alors transformées. Il existe un autre cycle des roches( non étudié ici) externe cette fois et qui met en jeu l atmosphère et l hydrosphère ; il est à l origine de la formation des roches sédimentaires. Séquence 5-SN02 175

16 Document 45 Schéma bilan 176 Séquence 5-SN02

Thème Le domaine continental et sa dynamique

Thème Le domaine continental et sa dynamique Thème Le domaine continental et sa dynamique 1 Chapitre I Caractérisation du domaine continental - I - Les caractéristiques de la lithosphère continentale 1) La nature de la croûte continentale Rappels

Plus en détail

CHAPITRE 6 : LE RENFORCEMENT DU MODELE PAR SON EFFICACITE PREDICTIVE

CHAPITRE 6 : LE RENFORCEMENT DU MODELE PAR SON EFFICACITE PREDICTIVE 1 CHAPITRE 6 : LE RENFORCEMENT DU MODELE PAR SON EFFICACITE PREDICTIVE Quels sont les arguments qui permettent de renforcer le modèle? 2 3 I. UNE CONFIRMATION DE L EXPANSION DU PLANCHER OCÉANIQUE A.LES

Plus en détail

Séquence 4. Comment expliquer la localisation des séismes et des volcans à la surface du globe?

Séquence 4. Comment expliquer la localisation des séismes et des volcans à la surface du globe? Sommaire Séquence 4 Tu as constaté que les séismes et les éruptions volcaniques se déroulaient toujours aux mêmes endroits. Tu vas maintenant chercher à expliquer ce phénomène. Problématique : Comment

Plus en détail

Séquence 1. Le domaine continental et sa dynamique : caractéristiques et évolution de la lithosphère continentale. Sommaire. Chapitre 1.

Séquence 1. Le domaine continental et sa dynamique : caractéristiques et évolution de la lithosphère continentale. Sommaire. Chapitre 1. Séquence 1 Le domaine continental et sa dynamique : caractéristiques et évolution de la lithosphère continentale Objectifs Cette séquence permettra de caractériser la croûte continentale du point de vue

Plus en détail

L E BILAN DES ACTIVITÉS

L E BILAN DES ACTIVITÉS L E BILAN DES ACTIVITÉS Activité 1 Des volcans en éruption Mots-clés Il existe deux types d éruptions volcaniques : les éruptions explosives, caractérisées par des explosions plus ou moins importantes,

Plus en détail

Séquence 5. Modéliser la surface de la Terre : frontières et déplacement des plaques lithosphériques

Séquence 5. Modéliser la surface de la Terre : frontières et déplacement des plaques lithosphériques Séquence 5 Modéliser la surface de la Terre : frontières et déplacement des plaques lithosphériques Sommaire 1. Le recyclage de la lithosphère océanique 2. Le premier modèle de la tectonique des plaques

Plus en détail

Géodynamique. Unité d introduction et de socle commun aux 5 UE optionnelles choisies au second semestre de l'année de Master 1

Géodynamique. Unité d introduction et de socle commun aux 5 UE optionnelles choisies au second semestre de l'année de Master 1 Géodynamique 2014 Unité d introduction et de socle commun aux 5 UE optionnelles choisies au second semestre de l'année de Master 1 Pré-requis: Bases en cinématique des plaques, géophysique, géologie sédimentaire,

Plus en détail

Comment les Alpes se sont-elles formées? Jacques Deferne et Nora Engel

Comment les Alpes se sont-elles formées? Jacques Deferne et Nora Engel Comment les Alpes se sont-elles formées? Jacques Deferne et Nora Engel Jacques Deferne & Nora Engel, 7 mai 2014 2 Avant-propos Ce petit ouvrage sur les événements géologiques qui ont modelé les paysages

Plus en détail

Projet Pédagogique Conférence interactive HUBERT REEVES Vendredi 13 mars 2015-14 H

Projet Pédagogique Conférence interactive HUBERT REEVES Vendredi 13 mars 2015-14 H Projet Pédagogique Conférence interactive HUBERT REEVES Vendredi 13 mars 2015-14 H Page 1 DES CONFERENCES QUI ENRICHISSENT LES PROGRAMMES SCOLAIRES : Objectifs principaux : Acquérir et approfondir des

Plus en détail

L inégale répartition de l énergie solaire est à l origine des courants atmosphériques

L inégale répartition de l énergie solaire est à l origine des courants atmosphériques L inégale répartition de l énergie solaire est à l origine des courants atmosphériques I/ Objectif : Dans la partie 2 du programme de seconde «enjeux planétaires contemporains : énergie et sol», sous partie

Plus en détail

La fonte des glaces fait-elle monter le niveau de la mer?

La fonte des glaces fait-elle monter le niveau de la mer? La fonte des glaces fait-elle monter le niveau de la mer? L effet de la fonte des glaces sur la variation du niveau de la mer est parfois source d erreur et de confusion. Certains prétendent qu elle est

Plus en détail

L océan, un Eldorado pour les ressources du futur?

L océan, un Eldorado pour les ressources du futur? Les ressources minérales du futur sont-elles au fond des mers? «Il existe au fond des mers des mines de zinc, de fer, d argent, d or, dont l exploitation serait très certainement praticable.» Jules Verne

Plus en détail

Documents sur la patrie tectonique de Madagascar Clé USB avec logiciel Audacity et base de données sismiques en ligne : Sismos à l Ecole

Documents sur la patrie tectonique de Madagascar Clé USB avec logiciel Audacity et base de données sismiques en ligne : Sismos à l Ecole Laboratoire de Sciences de la Vie et de la Terre Mise à l épreuve de l idée d une dérive des continents Première S Au début du XXe siècle, les premières idées évoquant une mobilité horizontale des continents

Plus en détail

La gestion à long terme des déchets de haute activité et/ou de longue durée de vie. Options

La gestion à long terme des déchets de haute activité et/ou de longue durée de vie. Options La gestion à des déchets de haute activité et/ou de longue durée de vie Options Options possibles pour la gestion à 2 Option zéro ou statu quo : maintien de la situation actuelle Mise en forages profonds

Plus en détail

La nouvelle RÉGLEMENTATION PARASISMIQUE applicable aux bâtiments

La nouvelle RÉGLEMENTATION PARASISMIQUE applicable aux bâtiments La nouvelle RÉGLEMENTATION PARASISMIQUE applicable aux bâtiments dont le permis de construire est déposé à partir du 1 er mai 2011 Janvier 2011 Ministère de l'écologie, du Développement durable, des Transports

Plus en détail

Savoir lire une carte, se situer et s orienter en randonnée

Savoir lire une carte, se situer et s orienter en randonnée Savoir lire une carte, se situer et s orienter en randonnée Le b.a.-ba du randonneur Fiche 2 Lire une carte topographique Mais c est où le nord? Quel Nord Le magnétisme terrestre attire systématiquement

Plus en détail

GOOGLE EARTH Quelques méthodes d utilisation et pistes d activités

GOOGLE EARTH Quelques méthodes d utilisation et pistes d activités GOOGLE EARTH Quelques méthodes d utilisation et pistes d activités Google Earth est un logiciel, permettant une visualisation de la Terre (et d autres astres!) avec un assemblage de photographies aériennes

Plus en détail

Science et technologie : Le truc de Newton

Science et technologie : Le truc de Newton Science et technologie : Le truc de Newton Une caractéristique fondamentale de la science c est le lien étroit qui l unit à la technologie. La science cherche les règles du monde matériel et la technologie

Plus en détail

LES RELATIONS ENTRE LE TRESOR PUBLIC ET LA BCEAO

LES RELATIONS ENTRE LE TRESOR PUBLIC ET LA BCEAO LES RELATIONS ENTRE LE TRESOR PUBLIC ET LA BCEAO La BCEAO dispose dans chaque Etat membre de l UEMOA, d une agence nationale et des agences auxiliaires. L agence nationale du Niger comprend trois représentations

Plus en détail

METEOROLOGIE CAEA 1990

METEOROLOGIE CAEA 1990 METEOROLOGIE CAEA 1990 1) Les météorologistes mesurent et prévoient le vent en attitude à des niveaux exprimés en pressions atmosphériques. Entre le niveau de la mer et 6000 m d'altitude, quels sont les

Plus en détail

Caractéristiques des ondes

Caractéristiques des ondes Caractéristiques des ondes Chapitre Activités 1 Ondes progressives à une dimension (p 38) A Analyse qualitative d une onde b Fin de la Début de la 1 L onde est progressive puisque la perturbation se déplace

Plus en détail

LES MENUISERIES INTÉRIEURES

LES MENUISERIES INTÉRIEURES Les portes intérieures Seuls les ouvrages relatifs aux portes intérieures sont décrits ci-après. Pour la description des pièces de bois (montant, traverse ) et des accessoires de quincaillerie (paumelle,

Plus en détail

Jean Dubuffet AUTOPORTRAIT II - 1966

Jean Dubuffet AUTOPORTRAIT II - 1966 Jean Dubuffet AUTOPORTRAIT II - 1966 MON VISAGE A LA MANIERE DE JEAN DUBUFFET OBJECTIFS - utiliser son expérience sensorielle visuelle pour produire une œuvre picturale. - réaliser une œuvre s'inspirant

Plus en détail

Représenter un pays : la carte de France

Représenter un pays : la carte de France séquence 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 séance 1 De la photo à la carte. Je découvre Avec l aimable autorisation de la Mairie de l Ile d Arz - www.iledarz.fr Emma va passer quelques jours de vacances à Bilhervé,

Plus en détail

Référentiel hydrogéologique BD RHF Guide méthodologique de découpage des entités. Rapport final

Référentiel hydrogéologique BD RHF Guide méthodologique de découpage des entités. Rapport final Référentiel hydrogéologique BD RHF Guide méthodologique de découpage des entités Rapport final BRGM/RP-52261-FR janvier 2003 Référentiel hydrogéologique BD RHF Guide méthodologique de découpage des entités

Plus en détail

www.imprimermonlivre.com

www.imprimermonlivre.com 0 www.imprimermonlivre.com Composition d une couverture avec Word L objectif de ce guide est de vous proposer un mode opératoire pour créer une couverture avec Word. Nous vous rappelons toutefois que Word

Plus en détail

CHROMATOGRAPHIE SUR COUCHE MINCE

CHROMATOGRAPHIE SUR COUCHE MINCE CHROMATOGRAPHIE SUR COUCHE MINCE I - PRINCIPE La chromatographie est une méthode physique de séparation de mélanges en leurs constituants; elle est basée sur les différences d affinité des substances à

Plus en détail

VII Escaliers et rampes

VII Escaliers et rampes VII Escaliers et rampes 1. Généralité et terminologie des escaliers Les escaliers permettent de franchir une dénivellation et de relier les différences de niveaux d une construction ou d un jardin. A son

Plus en détail

LE LAVOIR DE LA MONTAGNE - RAPPORT DE PRESENTATION - DOSSIER PHOTOGRAPHIQUE

LE LAVOIR DE LA MONTAGNE - RAPPORT DE PRESENTATION - DOSSIER PHOTOGRAPHIQUE LE LAVOIR DE LA MONTAGNE - RAPPORT DE PRESENTATION - DOSSIER PHOTOGRAPHIQUE 1 La mairie de Ressons-le-Long souhaite restaurer le lavoir de la Montagne. L opération fait l objet d une souscription «Fondation

Plus en détail

Synthèse SYNTHESE - 1 - DIRECTION GENERALE DE L ENERGIE ET DU CLIMAT. Service du climat et de l efficacité énergétique

Synthèse SYNTHESE - 1 - DIRECTION GENERALE DE L ENERGIE ET DU CLIMAT. Service du climat et de l efficacité énergétique DIRECTION GENERALE DE L ENERGIE ET DU CLIMAT Service du climat et de l efficacité énergétique Observatoire national sur les effets du réchauffement climatique Synthèse SYNTHESE Prise en compte de l'élévation

Plus en détail

Un volcanisme de point chaud: l île de Ténérife (Canaries). Thierry de Gouvenain novembre 2013.

Un volcanisme de point chaud: l île de Ténérife (Canaries). Thierry de Gouvenain novembre 2013. Un volcanisme de point chaud: l île de Ténérife (Canaries). Thierry de Gouvenain novembre 2013. 1 Localisation géographique. C est là! 2 Sommaire. 1 Le contexte géologique. 11 Les Canaries, volcanisme

Plus en détail

Chapitre 2 Caractéristiques des ondes

Chapitre 2 Caractéristiques des ondes Chapitre Caractéristiques des ondes Manuel pages 31 à 50 Choix pédagogiques Le cours de ce chapitre débute par l étude de la propagation des ondes progressives. La description de ce phénomène est illustrée

Plus en détail

Fiche Technique d Évaluation sismique : Construction basse en Maçonnerie Non-armée, Chaînée, ou de Remplissage en Haïti

Fiche Technique d Évaluation sismique : Construction basse en Maçonnerie Non-armée, Chaînée, ou de Remplissage en Haïti .0 RISQUES GEOLOGIQUES DU SITE NOTES. LIQUÉFACTION : On ne doit pas trouver de sols granulaires liquéfiables, lâches, saturés, ou qui pourraient compromettre la performance sismique du bâtiment, dans des

Plus en détail

ENCASTREZ UN EVIER ET POSEZ UN MITIGEUR A DOUCHETTE

ENCASTREZ UN EVIER ET POSEZ UN MITIGEUR A DOUCHETTE ENCASTREZ UN EVIER ET POSEZ UN MITIGEUR A DOUCHETTE ETAPE 1 LE PLAN DE TRAVAIL 1.a Repères Repères Mettez en place provisoirement le plan de travail et tracez au crayon effaçable deux repères qui correspondent

Plus en détail

Inrap / Les étapes de l archéologie préventive

Inrap / Les étapes de l archéologie préventive Les étapes de l archéologie préventive LE DIAGNOSTIC Lorsque l on aménage un terrain à des fins publiques ou privées (pour construire une route ou un immeuble par exemple), le sol est remanié. Bien avant

Plus en détail

Morcellement du paysage

Morcellement du paysage Morcellement du paysage L indicateur «Morcellement du paysage» montre comment le paysage en dessous de 100 mètres est morcelé par des barrières artificielles telles que des routes ou des zones d habitation.

Plus en détail

Les versants sous-cavés

Les versants sous-cavés RAPPORT D ÉTUDE 15/01/2014 DRS-13-135675-12706A Les versants sous-cavés Contraintes réglementaires, caractérisation détaillée de site et validation de la méthodologie d évaluation de l aléa. Les versants

Plus en détail

Ouverture d'un point de vente L étude de la zone de chalandise.

Ouverture d'un point de vente L étude de la zone de chalandise. Ouverture d'un point de vente L étude de la zone de chalandise. La zone de chalandise : une zone géographique de captation La zone de chalandise, ou zone d attraction, est le territoire géographique dans

Plus en détail

UNE TECHNIQUE ÉPROUVÉE : LE ZONE SYSTEM

UNE TECHNIQUE ÉPROUVÉE : LE ZONE SYSTEM 3 Sur le terrain Info Les appareils photo équipés de deux logements pour cartes mémoire (SDHC et CompactFlash, par exemple) permettent de stocker les photos en Raw sur une carte mémoire et les photos en

Plus en détail

Défauts dan les sachets souples état date stérilisables en autoclave nouveau 31/05/2002 Caractérisation et classification

Défauts dan les sachets souples état date stérilisables en autoclave nouveau 31/05/2002 Caractérisation et classification chapitre page 7 Index CHAPITRE 7 CATÉGORIES DES DÉFAUTS 7.1 Abrasion 7.2 Cloque 7.3 Canal de fuite 7.4 Joint comprimé (ou séparation des couches dans la zone de scellage) 7.5 Joint contaminé 7.6 Joint

Plus en détail

Chapitre 6 La lumière des étoiles Physique

Chapitre 6 La lumière des étoiles Physique Chapitre 6 La lumière des étoiles Physique Introduction : On ne peut ni aller sur les étoiles, ni envoyer directement des sondes pour les analyser, en revanche on les voit, ce qui signifie qu'on reçoit

Plus en détail

1. Introduction 2. Localiser un séisme 3. Déterminer la force d un séisme 4. Caractériser le mécanisme de rupture d un séisme

1. Introduction 2. Localiser un séisme 3. Déterminer la force d un séisme 4. Caractériser le mécanisme de rupture d un séisme Partie II Les paramètres des séismes Séisme: libération d énergie destructrice à partir de la magnitude 5 Prévision sismique: déterminer l aléa sismique Étude du mécanisme de rupture de la faille 1. Introduction

Plus en détail

INFORMATION UTILE POUR LE VOYAGE

INFORMATION UTILE POUR LE VOYAGE INFORMATION UTILE POUR LE VOYAGE Nom officiel: République de l Équateur. C est un pays situé dans le nord-ouest de l Amérique du Sud, sur la ligne équatorienne. Bordé au nord-est par la Colombie, au sud

Plus en détail

Activité 45 : La responsabilité de l Homme sur son environnement géologique

Activité 45 : La responsabilité de l Homme sur son environnement géologique 1. EXTRAITS REFERENTIELS DU BO Partie : Géologie externe, évolution des paysages (16 heures) Notions. contenus Compétences Exemples d activités L procure à l Homme des ressources. [Thèmes : Environnement,

Plus en détail

Le bac à graisses PRETRAITEMENT. Schéma de principe. Volume du bac à graisses. Pose

Le bac à graisses PRETRAITEMENT. Schéma de principe. Volume du bac à graisses. Pose Le bac à graisses Schéma de principe Lorsqu on a une longueur de canalisation importante entre la sortie des eaux de cuisine et la fosse septique toutes eaux, il est fortement conseillé d intercaler un

Plus en détail

Principes généraux de la modélisation de la dispersion atmosphérique

Principes généraux de la modélisation de la dispersion atmosphérique Principes généraux de la modélisation de la dispersion atmosphérique Rémy BOUET- DRA/PHDS/EDIS remy.bouet@ineris.fr //--12-05-2009 1 La modélisation : Les principes Modélisation en trois étapes : Caractériser

Plus en détail

Discovering Hidden Value

Discovering Hidden Value Discovering Hidden Value A la découverte de la valeur cachée Consultation pour les Opérations de Forage Proposées en Offshore Marocain 2013 Qui est Cairn Energy? Cairn est une société de pétrole et de

Plus en détail

Changement du trait de côte et images satellites. Tempêtes 2014, plage de la Salie, côte atlantique française

Changement du trait de côte et images satellites. Tempêtes 2014, plage de la Salie, côte atlantique française Les tempêtes L expert Avec la crise climatique, les rivages subissent plus durement les assauts de la mer et les crues de fleuves. Pour anticiper et prévenir des risques d érosion et d inondation, il est

Plus en détail

ROULER EN AVANT ROULER EN AVANT ROULER EN AVANT

ROULER EN AVANT ROULER EN AVANT ROULER EN AVANT Placer une gommette sous un banc. Départ allongé sur le ventre. But : Regarder la gommette en roulant. Lâcher un ballon sur le plan incliné. Glisser et rouler. But : Pour tourner en avant et rouler comme

Plus en détail

Chapitre 5 Mesures géophysiques

Chapitre 5 Mesures géophysiques Chapitre 5 Mesures géophysiques Plan 5.1 Introduction 5.2 Sismique réfraction 5.3 Prospection électrique 5.4 Radar géologique 5.1 Introduction Pour tous les projets de construction connaissance préalable

Plus en détail

Séquence 9. Étudiez le chapitre 11 de physique des «Notions fondamentales» : Physique : Dispersion de la lumière

Séquence 9. Étudiez le chapitre 11 de physique des «Notions fondamentales» : Physique : Dispersion de la lumière Séquence 9 Consignes de travail Étudiez le chapitre 11 de physique des «Notions fondamentales» : Physique : Dispersion de la lumière Travaillez les cours d application de physique. Travaillez les exercices

Plus en détail

Où sont les Hommes sur la Terre

Où sont les Hommes sur la Terre Où sont les Hommes sur la Terre Introduction : Notre planète est constituée de régions peuplées et d autres qui sont presque vides, ainsi 90% de la population vit dans l hémisphère nord. Dans certains

Plus en détail

Questionnaire Lycée SALLE DES EAUX DU MONDE

Questionnaire Lycée SALLE DES EAUX DU MONDE Questionnaire Lycée Ce musée vous offre une approche de l Eau dans toute sa grandeur. A vous de faire connaissance avec cet élément naturel. 1) Origine de l eau SALLE DES EAUX DU MONDE Vous vous aiderez

Plus en détail

L échelle du ph est logarithmique, c està-dire

L échelle du ph est logarithmique, c està-dire Le ph Qu est-ce que le ph? Le ph mesure l acidité d un liquide. Sa valeur s exprime sur une échelle graduée de 0 à 14 où 1 désigne une substance fortement acide, 7, une substance neutre, et 14, une substance

Plus en détail

STRUCTURE D UN AVION

STRUCTURE D UN AVION STRUCTURE D UN AVION Cette partie concerne plus la technique de l avion. Elle va vous permettre de connaître le vocabulaire propre à l avion. Celui ci vous permettra de situer plus facilement telle ou

Plus en détail

GUIDE Excel (version débutante) Version 2013

GUIDE Excel (version débutante) Version 2013 Table des matières GUIDE Excel (version débutante) Version 2013 1. Créer un nouveau document Excel... 3 2. Modifier un document Excel... 3 3. La fenêtre Excel... 4 4. Les rubans... 4 5. Saisir du texte

Plus en détail

PROCESSUS VALMONT CONCERNANT L APPLICATION DE LA TEINTE

PROCESSUS VALMONT CONCERNANT L APPLICATION DE LA TEINTE En ce qui concerne le calcul, les mâts bois sont comparables à tous les autres mâts acier ou aluminium. Conformément à la directive européenne de 1985 ils sont calculés et dimensionnés avec le même référentiel

Plus en détail

Sport et alpha ANNEXES

Sport et alpha ANNEXES Sport et alpha ANNEXES Edition 2013 TABLE DES MATIERES Table des matières 1 Alimentation 2 Boire, Boire, Boire... 2 Et à l approche des «20 km de Bruxelles»? 3 Et pendant l épreuve? 3 Stretching 4 Avant

Plus en détail

Gamme des produits. www.boecker-group.com

Gamme des produits. www.boecker-group.com Gamme des produits www.boecker-group.com Viser haut en toute sécurité Treuil de chantier Baby Le petit assistant de chantier. Indispensable dans toute caisse à outils. Pour le levage de charges de tous

Plus en détail

FICHE DOCUMENTAIRE IFM n 3/12

FICHE DOCUMENTAIRE IFM n 3/12 Comité de Toulon Provence Toulon, 5 mars 2012 FICHE DOCUMENTAIRE IFM n 3/12 Objet : Préambule -o- La dernière réunion de la Convention de Barcelone sur la protection de la Méditerranée, à Paris en février

Plus en détail

Les lieux d où l on voit les Alpes font partie de ces espaces chargés de

Les lieux d où l on voit les Alpes font partie de ces espaces chargés de Voir les Alpes depuis la Franche-Comté visibilité Daniel JOLY, ThéMA, umr 6049 du cnrs-université de Franche-Comté Les lieux d où l on voit les Alpes font partie de ces espaces chargés de sens : par le

Plus en détail

LA PARTIE EXTERNE DE LA TERRE EST FORMÉE DE PLAQUES DONT LES MOUVEMENTS PERMANENTS TRANSFORMENT LA SURFACE DU GLOBE.

LA PARTIE EXTERNE DE LA TERRE EST FORMÉE DE PLAQUES DONT LES MOUVEMENTS PERMANENTS TRANSFORMENT LA SURFACE DU GLOBE. LA PARTIE EXTERNE DE LA TERRE EST FORMÉE DE PLAQUES DONT LES MOUVEMENTS PERMANENTS TRANSFORMENT LA SURFACE DU GLOBE. 3 - La partie externe de la Terre est formée de plaques mobiles 4 - Les mouvements des

Plus en détail

GÉODÉSIE, COORDONNÉES ET GPS

GÉODÉSIE, COORDONNÉES ET GPS GÉODÉSIE, COORDONNÉES ET GPS LES PROJECTIONS La représentation du globe terrestre sur un plan en deux dimensions exige une opération nommée projection. Une projection s appuie sur un géoïde, qui est une

Plus en détail

Collection de photos échantillons

Collection de photos échantillons Collection de photos échantillons SB-800/600 Entrez dans le monde passionnant du Système d Eclairage Créatif de Nikon avec le SB-800/600. Les numéros de page se rapportent aux explications dans le manuel

Plus en détail

Fête de la science Initiation au traitement des images

Fête de la science Initiation au traitement des images Fête de la science Initiation au traitement des images Détection automatique de plaques minéralogiques à partir d'un téléphone portable et atelier propose de créer un programme informatique pour un téléphone

Plus en détail

Banques de prêt Exemples avec prix indicatifs 2012/04

Banques de prêt Exemples avec prix indicatifs 2012/04 Exemples avec prix indicatifs 2012/04 SBD SSB 2 Un système modulaire qui s adapte à (presque) toutes les situations. Le système de bande de prêt SSB est issu de la gamme meno3 et a été élaboré et complété

Plus en détail

Une brique dans le cartable. Du Plan à l Ouvrage

Une brique dans le cartable. Du Plan à l Ouvrage Une brique dans le cartable Du Plan à l Ouvrage Une brique dans le cartable Du plan à l ouvrage Visites et rencontres possibles - Rencontre avec un architecte o Voir la création des plans (orientation

Plus en détail

Comprendre l Univers grâce aux messages de la lumière

Comprendre l Univers grâce aux messages de la lumière Seconde / P4 Comprendre l Univers grâce aux messages de la lumière 1/ EXPLORATION DE L UNIVERS Dans notre environnement quotidien, les dimensions, les distances sont à l échelle humaine : quelques mètres,

Plus en détail

PASS ARAN. Maison du Valier - Gite Eylie 9 h 25 mn Dénivelée +1642m -1582 m

PASS ARAN. Maison du Valier - Gite Eylie 9 h 25 mn Dénivelée +1642m -1582 m PASS ARAN Maison du Valier - Gite Eylie 9 h 25 mn Dénivelée +1642m -1582 m Maison du Valier 950m 0h Tél 05 61 01 01 01 Suivre vers le Nord le GR 10 (balisage rouge et blanc) qui remonte au parking pour

Plus en détail

3.3. Techniques d installation. 3.3 Installation à bord du VSL. Quand Installation du patient à bord du Véhicule Sanitaire Léger.

3.3. Techniques d installation. 3.3 Installation à bord du VSL. Quand Installation du patient à bord du Véhicule Sanitaire Léger. L auxiliaire ambulancier 3e édition 3.3. Techniques d installation 3.3 Installation à bord du VSL Installation du patient à bord du Véhicule Sanitaire Léger. A Malgré que le transport en VSL soit destiné

Plus en détail

Réalisation d un zonage sismique de la plaque caraïbe préalable aux choix de scénarios de tsunamis aux Antilles françaises. Rapport intermédiaire

Réalisation d un zonage sismique de la plaque caraïbe préalable aux choix de scénarios de tsunamis aux Antilles françaises. Rapport intermédiaire Réalisation d un zonage sismique de la plaque caraïbe préalable aux choix de scénarios de tsunamis aux Antilles françaises Rapport intermédiaire BRGM/RP-55376-FR Mai 2007 Mots clés : zonage, séismes,

Plus en détail

Formation tableur niveau 1 (Excel 2013)

Formation tableur niveau 1 (Excel 2013) Formation tableur niveau 1 (Excel 2013) L objectif général de cette formation est de repérer les différents éléments de la fenêtre Excel, de réaliser et de mettre en forme un tableau simple en utilisant

Plus en détail

La technique en 7 étapes. Déroulement du mouvement. ASTA Association Suisse de Tir à l Arc. Conseil des entraîneurs

La technique en 7 étapes. Déroulement du mouvement. ASTA Association Suisse de Tir à l Arc. Conseil des entraîneurs Déroulement du mouvement 1. Position Position des pieds Jambes Hanches Buste Tête 2. Bras d arc Main d arc Point de pression Coude Bras de l arc Epaule 3. Bras de corde Prise de corde Position des doigts

Plus en détail

Chapitre 02. La lumière des étoiles. Exercices :

Chapitre 02. La lumière des étoiles. Exercices : Chapitre 02 La lumière des étoiles. I- Lumière monochromatique et lumière polychromatique. )- Expérience de Newton (642 727). 2)- Expérience avec la lumière émise par un Laser. 3)- Radiation et longueur

Plus en détail

ETUDE D UN BATIMENT EN BETON : LES BUREAUX E.D.F. A TALENCE

ETUDE D UN BATIMENT EN BETON : LES BUREAUX E.D.F. A TALENCE 1 ENSA Paris-Val de Seine Yvon LESCOUARC H ETUDE D UN BATIMENT EN BETON : LES BUREAUX E.D.F. A TALENCE Architecte : Norman FOSTER 2 LES BUREAUX EDF A TALENCE Ce bâtiment de bureaux conçu par l'agence de

Plus en détail

COMMENT CONSTRUIRE UN CRIB A MAÏS?

COMMENT CONSTRUIRE UN CRIB A MAÏS? COMMENT CONSTRUIRE UN CRIB A MAÏS? Par Philippe et Marie-Noëlle LENOIR Un couple du Volontaires du Progrès qui travaille à GALIM Département des Bamboutos, Province de l Ouest, nous adresse cette fiche

Plus en détail

Accessibilité / voirie et espaces publics DDE 27 1 1

Accessibilité / voirie et espaces publics DDE 27 1 1 Accessibilité > voirie et espaces publics Réglementation et mise en oeuvre Accessibilité / voirie et espaces publics DDE 27 1 1 Les références réglementaires Le cadre législatif Loi n 2005-102 du 11 février

Plus en détail

Paysage de nuages. Objectif. Matériel. Vue d ensemble. Résultats didactiques. Durée. Niveau

Paysage de nuages. Objectif. Matériel. Vue d ensemble. Résultats didactiques. Durée. Niveau Objectif Aider les élèves à identifier certaines caractéristiques des nuages. Permettre aux élèves d observer les nuages, de les décrire avec un vocabulaire simple et de comparer leurs descriptions avec

Plus en détail

LES ESCALIERS. Les mots de l escalier

LES ESCALIERS. Les mots de l escalier Les mots de l escalier L escalier :ouvrage constitué d une suite régulière de plans horizontaux (marches et paliers) permettant, dans une construction, de passer à pied d un étage à un autre. L emmarchement

Plus en détail

Rosemont- La Petite-Patrie. Îlots de chaleur urbains. Tout. savoir! ce qu il faut

Rosemont- La Petite-Patrie. Îlots de chaleur urbains. Tout. savoir! ce qu il faut Rosemont- La Petite-Patrie Îlots de chaleur urbains Tout savoir! ce qu il faut Qu est-ce qu un îlot de chaleur? Un îlot de chaleur désigne une élévation localisée des températures, particulièrement des

Plus en détail

1S9 Balances des blancs

1S9 Balances des blancs FICHE 1 Fiche à destination des enseignants 1S9 Balances des blancs Type d'activité Étude documentaire Notions et contenus Compétences attendues Couleurs des corps chauffés. Loi de Wien. Synthèse additive.

Plus en détail

communes du pays de brouilly. Four du hameau de Chardignon Saint-Lager

communes du pays de brouilly. Four du hameau de Chardignon Saint-Lager Schéma de restaurationvalorisation du petit patrimoine des communes du pays de brouilly. Four du hameau de Chardignon Saint-Lager SOMMAIRE 1) ÉDIFICE PRÉSENTE... 3 A) DÉNOMINATION ET POSITION GÉOGRAPHIQUE...

Plus en détail

Nous retrouvons tout cela et bien d autres événements encore inscrits dans les roches de la région et les fossiles qui s y sont incrustés.

Nous retrouvons tout cela et bien d autres événements encore inscrits dans les roches de la région et les fossiles qui s y sont incrustés. Rue Fusch 3 à 4000 Liège 04 250.75.10 04 222.16.89 info@education-environnement.be asbl reconnue par la Communauté Française comme organisation d éducation permanente pluies de météorites, grandes terres

Plus en détail

Apport des méthodes géophysiques pour la caractérisation de zones fuyardes d une digue de canal

Apport des méthodes géophysiques pour la caractérisation de zones fuyardes d une digue de canal Apport des méthodes géophysiques pour la caractérisation de zones fuyardes d une digue de canal DL Lyon : G. Bièvre DL Autun : A. Brach, D. Goutaland, M. Massardi, G. Monnot David GOUTALAND CETE de Lyon

Plus en détail

Séquence 6. Mais ces espèces pour autant ne sont pas identiques et parfois d ailleurs ne se ressemblent pas vraiment.

Séquence 6. Mais ces espèces pour autant ne sont pas identiques et parfois d ailleurs ne se ressemblent pas vraiment. Sommaire Séquence 6 Nous avons vu dans les séances précédentes qu au cours des temps géologiques des espèces différentes se sont succédé, leur apparition et leur disparition étant le résultat de modifications

Plus en détail

Des ondes ultrasonores pour explorer le corps humain : l échographie

Des ondes ultrasonores pour explorer le corps humain : l échographie Seconde Thème santé Activité n 3(expérimentale) Des ondes ultrasonores pour explorer le corps humain : l échographie Connaissances Compétences - Pratiquer une démarche expérimentale pour comprendre le

Plus en détail

5.2. EVOLUTION DU TRAIT DE COTE SUR LES PHOTOGRAPHIES AERIENNES DE L'IGN ET LES CARTES ANCIENNES DU SHOM

5.2. EVOLUTION DU TRAIT DE COTE SUR LES PHOTOGRAPHIES AERIENNES DE L'IGN ET LES CARTES ANCIENNES DU SHOM 5.2. EVOLUTION DU TRAIT DE COTE SUR LES PHOTOGRAPHIES AERIENNES DE L'IGN ET LES CARTES ANCIENNES DU SHOM La digitalisation des traits de côte (pied de falaise) a été réalisée pour les cartes anciennes

Plus en détail

Une promenade en forêt par Inner Health Studio. Enregistré avec la permission de l entreprise.

Une promenade en forêt par Inner Health Studio. Enregistré avec la permission de l entreprise. Une promenade en forêt par Inner Health Studio. Enregistré avec la permission de l entreprise. Adoptez une position confortable, soit assise, soit couchée. Sentez votre corps se détendre à mesure qu une

Plus en détail

GUIDE CONSO-CITOYEN : LES ESPÈCES PROFONDES

GUIDE CONSO-CITOYEN : LES ESPÈCES PROFONDES GUIDE CONSO-CITOYEN : LES ESPÈCES PROFONDES CRIME EN EAUX PROFONDES LE MOBILE DU CRIME ET LE COMPLICE Parce qu on pêche trop, trop loin, trop profond, nos océans sont en train de mourir, tout spécialement

Plus en détail

Qui mange qui? Objectif : Prendre conscience des nombreuses relations qui existent entre les êtres vivants et notamment les relations alimentaires.

Qui mange qui? Objectif : Prendre conscience des nombreuses relations qui existent entre les êtres vivants et notamment les relations alimentaires. Qui mange qui? Objectif : Prendre conscience des nombreuses relations qui existent entre les êtres vivants et notamment les relations alimentaires. Tous les êtres vivants ont besoin d énergie pour vivre,

Plus en détail

Bancs publics. Problématiques traitées : FICHE

Bancs publics. Problématiques traitées : FICHE Bancs publics Pour un piéton dont les ressources de mobilité sont limitées, le banc public n est pas uniquement un lieu de détente, mais il lui sert également à retrouver des forces pour poursuivre son

Plus en détail

Etude de diagnostic hydrogéologique du sous sol de Clamart Quartiers Schneider et Centre ville MAI 2013

Etude de diagnostic hydrogéologique du sous sol de Clamart Quartiers Schneider et Centre ville MAI 2013 Etude de diagnostic hydrogéologique du sous sol de Clamart Quartiers Schneider et Centre ville MAI 2013 Zones d étude et problématiques Quartiers concernés par l étude 1. Centre ville 2. Schneider Quartier

Plus en détail

à la Consommation dans le monde à fin 2012

à la Consommation dans le monde à fin 2012 Le Crédit à la Consommation dans le monde à fin 2012 Introduction Pour la 5 ème année consécutive, le Panorama du Crédit Conso de Crédit Agricole Consumer Finance publie son étude annuelle sur l état du

Plus en détail

fréquentation des sites Move Your Alps

fréquentation des sites Move Your Alps fréquentation des sites Move Your Alps Une hausse globale de 30 % et un été exceptionnel! Statistiques globales Du 1 er Janvier au 31 Août 2014 # Sessions 367 660 # Pages vues 1 497 020 # Utilisateurs

Plus en détail

Manuel de l ergonomie au bureau

Manuel de l ergonomie au bureau Manuel de l ergonomie au bureau 1 Manuel préparé par le Service environnement, santé et sécurité de l Université Concordia. Pour tout complément d information sur l ergonomie, les étirements et les autres

Plus en détail

La hernie discale Votre dos au jour le jour...

La hernie discale Votre dos au jour le jour... La hernie discale Votre dos au jour le jour... Votre dos est fragile. Ce document va vous aider à le préserver au jour le jour. Si vous venez de vous faire opérer, certaines activités vous sont déconseillées

Plus en détail

en s entraînant avec le Stability Trainer Votre guide professionnel d entrainement journalier

en s entraînant avec le Stability Trainer Votre guide professionnel d entrainement journalier En forme, en s entraînant avec le Stability Trainer Votre guide professionnel d entrainement journalier DEMANDEZ L O R I G I N A L www.thera-band.de Contenance Introduction...2 Le Stability-Trainer...3

Plus en détail

I. EXERCICES POUR LA CERVICALGIE CHRONIQUE. Exercice 1 : Posture

I. EXERCICES POUR LA CERVICALGIE CHRONIQUE. Exercice 1 : Posture 148 l e x a m e n m u s c u l o s q u e l e t t i q u e I. EXERCICES POUR LA CERVICALGIE CHRONIQUE Faites les exercices suivants au moins 2 fois par jour, tous les jours. Faites l effort de maintenir une

Plus en détail

Pour l environnement. Strength. Performance. Passion.

Pour l environnement. Strength. Performance. Passion. Strength. Performance. Passion. Pour l environnement Réduire les émissions de CO 2 en optimisant les matériaux de construction et les méthodes de production Holcim (Suisse) SA Les fondements de notre avenir

Plus en détail

JOURNÉE D ANIMATION TERMINALE S

JOURNÉE D ANIMATION TERMINALE S JOURNÉE D ANIMATION TERMINALE S 16 /01/2013 PROGRAMME DE LA JOURNEE Matinée à l ISTO : 9h-12 h, Accueil par Gaëlle Prouteau Maître de conférences et les IA- IPR, Michel Khairallah et Guy Lévêque Conférence

Plus en détail