Figure 1 : Plan de localisation du jardin partagé du Vieux Lyon (source : Géolyon).

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1 COMPTE-RENDU D ANALYSES DE SOLS INTERPRETATION DE L ETAT DES MILIEU (IEM) Jardin «Les Terrasses», 27 Montée du Chemin Neuf, Lyon 5 ème 1. Introduction Contexte : Actuellement, la Ville de Lyon met à la disposition de l Association «Les Terrasses» le terrain situé au 27 Montée du Chemin Neuf, Lyon (figure 1). Il s agit du terrain cadastré AL 140, d une superficie de 850 m². Celui-ci est utilisé à des fins de jardin partagé. Figure 1 : Plan de localisation du jardin partagé du Vieux Lyon (source : Géolyon). Par courriel du 17/03/2013, la présidente de l Association «Les Terrasses» a sollicité la DCI pour des analyses de la terre végétale et connaître la qualité des terres cultivées. Par conséquent, dans un premier temps, conformément à la méthodologie nationale des Sites et Sols Pollués, une étude historique et documentaire a été menée par la Ville de Lyon. A l issue des conclusions de l étude historique, la Cellule Pollution (DCI/SPAI) de la Ville de Lyon a prélevé des échantillons de terre, et fait analyser la qualité environnementale de cette terre. Conclusions de l étude historique et documentaire : L étude historique et documentaire montre que les terrasses de jardins semblent avoir subi peu de changements dans leur utilisation. La présence de remblais d origine anthropique peut cependant être suspectée comme principale source de pollution potentielle. Ces derniers auraient pu être rapportés lors de la démolition des habitations et hangars anciennement présents, ainsi que lors du réaménagement des jardins. Par ailleurs, des volumes assez importants de matériaux ont été sans doute rapportés pour constituer les terrasses. DCI - Service Prospective et Analyse Immobilière - 13/09/2013 1

2 D autres sources de pollution potentielle peuvent être envisagées : - utilisation de produits phytosanitaires par les usagers passés, - apports de matériaux par les jardiniers (bois traité, terres, fumiers, etc.), - abandon de déchets diffus avant l aménagement des terrasses (terrain vague). Objectifs des investigations : - Confirmer la compatibilité de la terre en termes de qualité environnementale pour un usage de jardin partagé. - Dans le cas où la compatibilité est discutable, déterminer les mesures de gestion à prévoir et éventuelles recommandations et/ou précautions. 2. Travaux de terrain Mode de prélèvement : Douze prélèvements de terre ont été réalisés le 24/04/2013 à la tarière manuelle sur une tranche de 0 à 25 cm de profondeur de façon à constituer six échantillons composites (TM1 à TM5, figure 2). Chaque échantillon composite a été réalisé à partir de 2 points de prélèvements de terre. Terrasse non accessible : antenne relais, Bouygues Télécom. TM5 TM1 TM2 TM4 bis TM4 TM3 Figure 2 : Photographie des 12 points de prélèvements. Lors des prélèvements, des gants en vinyle ont été utilisés et la terre a été insérée dans des bocaux en verre hermétiques fournis par le laboratoire Wessling. Les échantillons ont été stockés et transportés dans une glacière, à l abri de la lumière. DCI - Service Prospective et Analyse Immobilière - 13/09/2013 2

3 Observations de terrain : Les terres étudiées sont homogènes. Leur constitution comprend des éléments caillouteux dans une matrice plus fine (limono-sableuse) de couleur brun-noir. La présence de quelques graviers et galets a été constatée. Lors des prélèvements, aucune odeur caractéristique n a été remarquée sur les sols en question. Cependant, il a été constaté la présence de fragments de briques, tuiles, scories sur l ensemble des sondages. Figures 3 et 4 : Photographies de la terre prélevée au sein des terrasses. Analyse des échantillons : Les 6 échantillons ont été transmis directement au bureau d études TAUW qui s est chargé de les envoyer le jour même au laboratoire Wessling pour les analyses suivantes sur sols bruts : - HCT (C10-C40), Hydrocarbures totaux, - métaux sur brut, 8 éléments métalliques : mercure, arsenic, plomb, cadmium, chrome, cuivre, nickel, zinc, - 16 HAP (Hydrocarbures Aromatiques Polycycliques), - 7 PCB (PolyChloroBiphényles). DCI - Service Prospective et Analyse Immobilière - 13/09/2013 3

4 3. Résultats d analyses Valeurs de référence : Conformément à la méthodologie nationale «sites et sols pollués», les résultats obtenus seront comparés à des valeurs caractéristiques du fond géochimique ou si disponible, du bruit de fond local. - Métaux lourds : Les valeurs de fond géochimique observées à l échelle nationale dans le cadre du programme INRA- ASPITET existent pour les sols dits «ordinaires» ainsi que pour les sols «cultivés» (voir tableaux ci-dessous). Cd Cr Cu Ni Pb Zn Minimum 0,02 6,6 2,8 2,7 7,5 6 1er décile 0,13 29,9 8,0 11,7 20,4 39 1er quartile 0,18 39,9 10,9 16,7 24,1 50 médiane 0,25 50,0 14,9 23,5 29,3 64 moyenne 0,41 58,2 19,1 30,4 41, ème quartile 0,43 65,3 20,8 35,5 40,6 96 9ème décile 0,80 87,3 30,8 55,3 57,8 160 maximum 8, ,0 420,0 292,0 1560, nb valeurs > aux valeurs limites Tableau 1 : Eléments statistiques obtenus pour 1110 horizons de surface de sols cultivés français, INRA-ASPITET, état au 18 août Hg As Pb Cd Cr Cu Ni Zn (1) 0, , (2) 2, Tableau 2 : Fond géochimique considéré pour les métaux lourds en mg/kg de MS INRA-ASPITET, état au 18 août (1) Bornes supérieures des gammes observées dans les sols ordinaires. (2) Bornes supérieures des gammes observées dans les sols présentant des anomalies naturelles modérées. DCI - Service Prospective et Analyse Immobilière - 13/09/2013 4

5 - Composés organiques : L INERIS propose des «teneurs usuelles de bruit de fond» pour plusieurs composés dont les HAP (Hydrocarbures Aromatiques Polycycliques), dans les sols urbains en Normandie (rapport DRC /ERSA-R50F). Comparer les résultats aux valeurs hautes des intervalles semble pertinent du fait de l origine urbaine de la terre étudiée. HAP (mg/kg MS) Concentration dans les sols, milieu urbain (mg/kg) Acénaphtène 0,125 Fluorène 0,0234 Phénanthrène 0,173 Benzo(a)anthracène 0,217 Anthracène 0,0265 Fluoranthène 0,51 Pyrène 0,334 Chrysène 0,343 Benzo(b)fluoranthène 0,321 Benzo(k)fluoranthène 0,143 Benzo(a)pyrène 0,28 Dibenzo(a,h)anthracène 0,0287 Benzo(g,h,i)pérylène 0,351 Indéno(1,2,3-cd)pyrène 0,223 Somme des HAP 3 Tableau 3 : Valeurs hautes des intervalles de teneurs usuelles de bruit de fond en HAP dans les sols en milieu urbain en Normandie. En ce qui concerne les PCB, la concentration ubiquitaire dans le sol a été reportée à partir de la fiche de données toxicologiques et environnementales de l INERIS (2005) soit 3 µg/kg MS. Enfin, pour les hydrocarbures totaux, aucune valeur limite ne sera déterminée étant donné que la seule détection de ces substances, d origines considérées comme purement anthropiques, suffit à caractériser une anomalie dans le sol. DCI - Service Prospective et Analyse Immobilière - 13/09/2013 5

6 Présentation des résultats : Les tableaux suivants rassemblent les résultats obtenus par prélèvements et par substances. Référence sondage Profondeur Référence laboratoire Unité REF BRUIT DE FOND Désignation échantillon Terrasses TM 1 Terrasses TM 2 Terrasses TM 3 Terrasses TM 4 Terrasses TM 4 Bis Terrasses TM 5 Matière sèche HCT (Hydrocarbures totaux) % mass MB - 85,2 86,5 84,6 78,2 81,6 83,7 Indice hydrocarbure C10-C40 mg/kg MS Hydrocarbures > C10-C12 mg/kg MS - <20 <20 <20 <20 <20 <20 Hydrocarbures > C12-C16 mg/kg MS - <20 <20 <20 <20 <20 <20 Hydrocarbures > C16-C21 mg/kg MS - <20 <20 <20 <20 <20 <20 Hydrocarbures > C21-C35 mg/kg MS - <20 < Hydrocarbures > C35-C40 mg/kg MS - <20 <20 <20 <20 <20 <20 Métaux lourds sur brut Mercure (Hg) mg/kg MS 0,1 / 2,3 2,5 1,5 2,9 2,4 1,7 2,6 Arsenic (As) mg/kg MS 25 / Plomb (Pb) mg/kg MS 50 / Cadmium (Cd) mg/kg MS 0,45 / 2 0,5 <0,8 0,9 <0,5 0,7 0,7 Chrome (Cr) total mg/kg MS 90 / Cuivre (Cu) mg/kg MS 20 / Nickel (Ni) mg/kg MS 60 / / Zinc (Zn) mg/kg MS HAP (Hydrocarbures aromatiques polycycliques) Naphthalène mg/kg MS - <0,05 <0,05 0,095 <0,05 <0,05 <0,05 Acénaphtylène mg/kg MS - <0,05 <0,05 0,32 0,12 0,098 0,12 Acénaphtène mg/kg MS 0,125 <0,05 <0,05 0,18 <0,05 0,12 0,084 Fluorène mg/kg MS 0,0234 <0,05 <0,05 0,21 <0,05 0,11 0,072 Phénanthrène mg/kg MS 0,173 0,15 0,22 4 1,1 1,7 1,2 Anthracène mg/kg MS 0,0265 0,059 0,069 0,91 0,26 0,33 0,3 Fluoranthène mg/kg MS 0,51 0,35 0,51 8,5 2,6 3,1 3,1 Pyrène mg/kg MS 0,334 0,27 0,46 6,3 2 2,3 2,5 Benzo(a)anthracène mg/kg MS 0,217 0,2 0,3 3,3 1,1 1,2 1,4 Chrysène mg/kg MS 0,343 0,19 0, ,1 1,4 Benzo(b)fluoranthène mg/kg MS 0,321 0,34 0,54 4 1,7 1,5 2,2 Benzo(k)fluoranthène mg/kg MS 0,143 0,12 0,2 1,5 0,58 0,56 0,76 Benzo(a)pyrène mg/kg MS 0,28 0,2 0,4 2,8 1,1 1,1 1,3 Dibenzo(ah)anthracène mg/kg MS 0,0287 <0,06 <0,09 <0,47 <0,21 <0,19 <0,24 Benzo(ghi)pérylène mg/kg MS 0,351 0,18 0,34 1,8 0,87 0,76 0,93 Indéno(123-cd)pyrène mg/kg MS 0,223 0,16 0,3 1,9 0,86 0,75 0,94 Somme des 16 HAP mg/kg MS 3 2,2 3, PCB (Polychlorobiphényles) PCB n 28 mg/kg MS - <0,01 <0,01 <0,01 <0,01 <0,01 <0,01 PCB n 52 mg/kg MS - <0,01 <0,01 <0,01 <0,01 <0,01 <0,01 PCB n 101 mg/kg MS - <0,01 <0,01 <0,01 <0,01 <0,01 <0,01 PCB n 118 mg/kg MS - <0,01 <0,01 <0,01 <0,01 <0,01 <0,01 PCB n 138 mg/kg MS - <0,01 <0,01 <0,01 <0,01 <0,01 <0,01 PCB n 153 mg/kg MS - <0,01 <0,01 <0,01 <0,01 <0,01 <0,01 PCB n 180 mg/kg MS - <0,01 <0,01 <0,01 <0,01 <0,01 <0,01 Somme des 7 PCB mg/kg MS <0,003 -/- -/- -/- -/- -/- -/- Tableau 4 : Résultats d analyses de qualité des terres. Les résultats en gras sont supérieurs à la valeur de référence considérée. DCI - Service Prospective et Analyse Immobilière - 13/09/2013 6

7 4. Interprétation des résultats HCT (Hydrocarbures Totaux) : Les résultats d analyse révèlent la présence d hydrocarbures totaux dans les 6 échantillons de terre. Leur concentration est supérieure à la limite de quantification. Les échantillons TM 3, 4, 4bis et 5 présentent des valeurs modérées mais significatives d HCT, compte-tenu de l usage actuel de jardins. PCB (PolyChloroBiphényles) : L analyse des PCB ne met pas en évidence de dépassement significatif de concentration. Les résultats sont inférieurs aux valeurs de référence ainsi qu à la limite de quantification du laboratoire. HAP (Hydrocarbures Aromatiques Polycycliques) : Les 6 échantillons présentent des concentrations en HAP supérieures aux valeurs de références considérées, notamment les 14 HAP suivants : acénaphtylène, acénaphtène, fluorène, phénanthrène, anthracène, fluoranthène, pyrène, benzo(a)anthracène, chrysène, benzo(b)fluoranthène, benzo(k)fluoranthène, benzo(a)pyrène, benzo(ghi)pérylène et indéno(123-cd)pyrène, ainsi que sur la somme des HAP. Les dépassements TM 3, 4, 4bis et 5 sont considérés comme significatifs et caractéristiques d une pollution. La somme des HAP de l échantillon TM3 est très supérieure à la valeur de référence (dix fois supérieure). Métaux lourds sur brut : Les résultats d analyses ne dépassent pas les valeurs de références minimales dans le cas du chrome total et du nickel. Les concentrations en arsenic et cadmium sont supérieures aux valeurs de référence d un sol ordinaire mais restent inférieures à la gamme de valeurs correspondant aux anomalies naturelles modérées, ce qui peut être considéré ici comme des anomalies faibles à modérées. Il s agit cependant de dépassements systématiques. Les concentrations en zinc dépassent la borne supérieure des valeurs de référence sur les 6 échantillons, ce qui peut donc être qualifié de significatif. Le cas est identique sur tous les échantillons avec le cuivre et avec le mercure (sauf TM2 et TM4bis pour le mercure). Des dépassements importants de la borne supérieure des valeurs de référence sont observés pour le plomb sur les 6 échantillons. Ces concentrations sont considérées comme des anomalies fortes et représentatives d une pollution avec comme maximum observé une concentration de 2200 mg/kg, à comparer aux 50/90 mg/kg pris comme valeurs de référence. Compte-tenu des dépassements observés, il a été jugé utile de mettre en œuvre une démarche d Interprétation de l Etat des Milieux (IEM), exposée ci-après, afin de s assurer en première approche, de la compatibilité des usages du site avec la qualité du sol constatée. DCI - Service Prospective et Analyse Immobilière - 13/09/2013 7

8 5. Schéma conceptuel Le schéma conceptuel doit permettre l identification des sources, milieux de transfert et cibles d une pollution ainsi que les relations entre ces éléments. Figure 5 : Schéma conceptuel, jardin «Les Terrasses». Discussion de la pertinence : La voie d exposition que constitue l ingestion de sol a été considérée ici comme prépondérante. En première approche, il n a pas été considéré comme pertinent de prendre en compte le contact cutané avec les sols et l ingestion des productions potagères pour la suite de la démarche. Les milieux relatifs à ces voies d exposition (poussières, légumes) n ont pas été précédemment analysés, à contrario du sol. DCI - Service Prospective et Analyse Immobilière - 13/09/2013 8

9 6. Démarche d Interprétation de l Etat des Milieux - IEM Cette démarche doit être mise en œuvre compte-tenu des teneurs dépassant les valeurs de références (borne inférieure pour les métaux lourds) pour certaines substances. Seuls les sols ont été analysés sur le site, la voie d exposition par ingestion directe de sol a donc été retenue pour l IEM. < à la gamme de valeurs observée correspondant aux sols «ordinaires» < à la gamme de valeurs observée pour les sols présentant des anomalies modérées > à la gamme de valeurs observée pour les sols présentant des anomalies modérées Substances sélectionnées pour la démarche IEM Chrome total Nickel Arsenic Cadmium Zinc Cuivre Mercure Plomb Tableau 5 : Sélection des substances (métaux lourds) pour l IEM. Acénaphtène Acénaphtylène Fluorène Phénanthrène Anthracène Fluoranthène Pyrène Benzo(a)anthracène Chrysène Benzo(b)fluoranthène Benzo(k)fluoranthène Benzo(a)pyrène Benzo(ghi)pérylène Indéno(123-cd)pyrène < à la valeur de référence (bruit de fond) Tableau 6 : Sélection des substances (14 HAP) pour l IEM. > à la valeur de référence (bruit de fond) 6.1. Objectif de l IEM La méthodologie relative aux modalités de gestion et de réaménagement des sites pollués du 8 février 2007 (Ministère de l Ecologie et du Développement Durable) est appliquée ici. L usage du milieu étant fixé (parcelle déjà cultivée), l objectif est de s assurer par la démarche d IEM de la compatibilité de celui-ci avec la qualité des terres en place et l exposition à une population fréquentant le site, soit de différencier les milieux : - ne nécessitant pas d action particulière, - pouvant faire l objet d actions simples de gestion, - nécessitant la mise en œuvre d un plan de gestion. DCI - Service Prospective et Analyse Immobilière - 13/09/2013 9

10 6.2. Toxicologie Notions de toxicité L Interprétation de l Etat des Milieux est un outil d évaluation des risques simplifié. L «Évaluation des risques sanitaires dans les études d impact des ICPE - substances chimiques» de l Ineris (2003) cite que : «Les substances chimiques sont susceptibles de provoquer des effets aigus liés à une exposition courte à des doses en général assez élevées et des effets subchroniques ou chroniques susceptibles d apparaître suite à une exposition prolongée à des doses plus faibles. Dans le cadre de l évaluation du risque sanitaire d un site, c est essentiellement la toxicité subchronique à chronique qui nous préoccupe. Les substances chimiques peuvent avoir un effet local directement sur les tissus avec lesquels elles entrent en contact (par exemple, irritation, sensibilisation cutanée, cancer cutané ) ou un effet dit «systémique» si elles pénètrent dans l organisme et agissent sur un ou plusieurs organes distants du point de contact. Cette distinction concerne à la fois les toxiques non cancérigènes et les toxiques cancérigènes.» Sont aussi distingués les toxiques présentant un effet à seuil et les toxiques sans seuil comme définis ci-après : Effets à seuil : indique un effet qui survient au-delà d une dose administrée, pour une durée d exposition déterminée à une substance isolée. L intensité des effets croît alors avec l augmentation de la dose administrée. En deçà de cette dose, on considère que l effet ne surviendra pas. Ce sont principalement les effets non cancérogènes, voire les cancérogènes non génotoxiques, qui sont classés dans cette famille. Effets sans seuil : indique un effet qui apparaît quelle que soit la dose reçue. La probabilité de survenue croît avec la dose et la durée d exposition, mais l intensité de l effet n en dépend pas. Cette famille concerne principalement les effets cancérigènes génotoxiques. Valeur Toxicologique de Référence La VTR a été sélectionnée selon les recommandations de la circulaire n du 30 mai 2006 relative aux modalités de sélection des substances chimiques et de choix des valeurs toxicologiques de référence pour mener les évaluations des risques sanitaires dans le cadre des études d impact. Ainsi, pour les effets à seuil, la hiérarchisation de choix des VTR dans les bases de données des organismes est la suivante : US EPA, ATSDR, OMS/IPCS, Santé Canada, RIVM, OEHHA. Pour les effets sans seuil : US EPA, OMS/IPCS, Santé Canada, RIVM, OEHHA. En ce qui concerne les HAP : - Pour les effets à seuil et lorsque les substances disposent de VTR référencées dans les bases de données citées ci-dessus, elles peuvent être évaluées, - Pour les effets sans seuil et en raison du manque de VTR pour l évaluation des risques dans ce cas, la méthodologie du Facteur d Equivalence Toxique (FET) de l INERIS 1 avec approche substance par substance sera suivie. Pour chaque substance, un Facteur d Equivalence Toxique est estimé par comparaison de sa toxicité à celle du benzo(a)pyrène (HAP le plus étudié et le plus connu). 1 B. DOORNAERT, A. PICHARD, INERIS, 2003, Hydrocarbures Aromatiques Polycycliques (HAPs) - Évaluation de la relation dose-réponse pour des effets cancérigènes : Approche substance par substance (facteurs d équivalence toxique - FET) et approche par mélanges - Évaluation de la relation dose-réponse pour des effets non cancérigènes : Valeurs Toxicologiques de Référence (VTR). 63 p. DCI - Service Prospective et Analyse Immobilière - 13/09/

11 VTR effet à Année de Année de Source VTR sans seuil Source seuil révision révision (mg/kg/j) (mg/kg/j)^-1 Métaux Antimoine 4,00E-04 US EPA 1991 ND - Arsenic 3,00E-04 US EPA ,50E+00 US EPA 1998 Baryum 2,00E-01 US EPA 2005 NC Cadmium 1,00E-03 US EPA 1994 ND - Chrome VI 3,00E-03 US EPA ,00E-02 OEHHA 2000 Chrome III 1,50E+00 US EPA 1998 ND - - Cuivre 2,00E-02 ATSDR 2010 NC - Mercure 2,00E-03 OMS 2008 NC - Molybdène 5,00E-03 US EPA 1993 ND - Nickel 2,00E-03 US EPA 1996 ND - Plomb 3,60E-03 RIVM ,50E-03 OEHHA 2002 Sélénium 5,00E-03 US EPA 1991 NC - Zinc 3,00E-01 US EPA 2005 ND - HAP Naphtalène 2,00E-02 US EPA ,00E-04 INERIS (FET) 2003 Dibenzo(a,h)anthracène ND - - 2,00E-01 INERIS (FET) 2003 Acénaphtylène ND - - 2,00E-04 INERIS (FET) 2003 Acénaphtène 6,00E-02 US EPA ,00E-04 INERIS (FET) 2003 Fluorène 4,00E-02 US EPA ,00E-04 INERIS (FET) 2003 Phénanthrène 4,00E-02 RIVM ,00E-04 INERIS (FET) 2003 Anthracène 3,00E-01 US EPA ,00E-03 INERIS (FET) 2003 Fluoranthène 4,00E-02 US EPA ,00E-04 INERIS (FET) 2003 Pyrène 3,00E-02 US EPA ,00E-04 INERIS (FET) 2003 Benzo(a)anthracène ND ND - 2,00E-02 INERIS (FET) 2003 Chrysène ND ND - 2,00E-03 INERIS (FET) 2003 Benzo(b)fluoranthène ND ND - 2,00E-02 INERIS (FET) 2003 Benzo(k)fluoranthène ND ND - 2,00E-02 INERIS (FET) 2003 Benzo(a)pyrène ND ND - 2,00E-01 INERIS (FET) 2003 Benzo(g,h,i)pérylène 3,00E-02 RIVM ,00E-03 INERIS (FET) 2003 Indéno(1,2,3-c,d)pyrène ND ND - 2,00E-02 INERIS (FET) 2003 Tableau 7 : VTR retenues pour les paramètres étudiés et pour la voie d ingestion de sol. Caractérisation des cibles Des paramètres majorants pour la fréquentation du site ont été retenus, scénario correspondant à une exposition annuelle théorique de 52 jours pour les adultes et pour les enfants. Il est rappelé par ailleurs que ces paramètres demeurent raisonnablement sécuritaires : d une part, le site est moins utilisé en période hivernale, d autre part, la fréquentation du site a lieu peu probablement en journée complète. Enfin, il ne s agit pas d un jardin privé mais d un équipement collectif faisant l objet d un partage entre les usagers. Les autres caractéristiques sont aussi décrites dans le tableau 8 où les sources sont citées. DCI - Service Prospective et Analyse Immobilière - 13/09/

12 Unité Adulte Enfant Source Nombre de jour théorique d'exposition annuelle Jours Ville de Lyon Durée d'exposition théorique (T) Années 30 6 MEDD Période de temps sur laquelle est moyennée l'exposition pour Années les substances sans seuil (Tm) MEDD Quantité de sol ingérée (Q) mg/j INERIS/INVS Poids corporel (P) kg MEDD Fréquence ou taux d'exposition (F) 0,14 0,14 T : durées d'expositions prises conventionnellement dans les évaluations des risques sanitaires, 6 ans pour les enfants et 30 ans pour les adultes soit le percentile 90 de distribution de la durée de résidence d'un français dans un même logement (Nédellec, 1998) et le scénario résidentiel de l'us EPA. Tableau 8 : Caractéristiques des cibles Concentrations retenues Traceurs Concentration retenue : maximum Percentile 90 (mg/kg sol) observé (mg/kg sol) (pour mémoire) Arsenic Cadmium 0,9 0,84 Cuivre Mercure 2,9 2,75 Plomb Zinc Acénaphtylène 0,32 0,26 Acénaphtène 0,18 0,168 Fluorène 0,21 0,19 Phénanthrène 4 2,85 Anthracène 0,91 0,62 Fluoranthène 8,5 5,8 Pyrène 6,3 4,4 Benzo(a)anthracène 3,3 2,35 Chrysène 3 2,2 Benzo(b)fluoranthène 4 3,1 Benzo(k)fluoranthène 1,5 1,13 Benzo(a)pyrène 2,8 2,05 Benzo(g,h,i)pérylène 1,8 1,365 Indéno(1,2,3-c,d)pyrène 1,9 1,42 Tableau 9 : Concentrations des substances retenues pour l IEM. Les valeurs étant relativement importantes et considérées comme étant anomaliques, il a été choisi de retenir les valeurs les plus fortes pour chaque élément dont la concentration dépasse la valeur de référence considérée. Le percentile 90 des valeurs observées a par ailleurs été mentionné dans le tableau ci-dessus, à titre de comparaison Caractérisation du risque sanitaire L estimation du risque est distinguée selon la nature des effets sanitaires (systémiques ou stochastiques). Les polluants peuvent être différenciés selon les organes cibles qu ils sont susceptibles d atteindre. Dans le cadre d une IEM et afin de rester en cohérence avec la gestion effective des risques mise en œuvre par les pouvoirs publics pour la population française, la quantification des risques est menée sans procéder : à l additivité des risques liés aux différentes substances d une même voie d exposition. à l additivité des risques entre les différentes voies d exposition. DCI - Service Prospective et Analyse Immobilière - 13/09/

13 Calcul des concentrations ingérées Les quantités de polluants du sol pouvant être ingérées directement sont exprimées en Dose Journalière d Exposition (mg/kg/j) dont le calcul est détaillé ci-dessous : Calcul DJE effets à seuil = DJEij = (Ci*Qij*F)/P*(T/Tm) DJEij (mg/kg/j) Dose Journalière d'exposition au milieu i par la voie j. Ci (mg/kg) Concentration d'exposition relative au milieu i. Qij (kg/j) Quantité de milieu i administrée par voie j par unité de temps d'exposition. F Fréquence ou taux d'exposition. P (kg) Masse corporelle de la cible. T (années) Nombre d'années d'exposition. Tm (années) Période de temps d'exposition moyenne. Quantification du risque pour les substances à seuil La survenue d un effet toxique chez l homme est caractérisée par un Quotient de Danger QD calculé de la façon suivante : Formule Quotient de Danger QDoral = DJE/VTR QD<0,2 0,2<QD<5 QD>5 L'état du milieu est compatible avec les usages constatés. Zone d'incertitude nécessitant une réflexion plus approfondie sur la situation avant de s'engager dans un plan de gestion. L'état du milieu n'est pas compatible avec les usages. L interprétation décrite ci-dessus est tirée du guide méthodologique de l IEM (Ministère de l Environnement et du Développement Durable). Quantification du risque pour les substances sans seuil (cancérigènes) L Excès de Risque Individuel est une probabilité qu un individu à de développer l effet associé à la substance pendant sa vie et selon l exposition considérée, il est calculé et interprété selon le Guide méthodologique de l IEM (MEDD). Formule Excès de Risque Individuel ERIo= DJE*ERUo DJE (mg/kg) ERUo (mg/kg/j)-1 ERIo Dose Journalière d'exposition. Excès de Risque Unitaire par voie orale = VTR sans seuil. Excès de Risque Individuel voie orale. ERI<10^-6 (10^-6)<ERI<(10^-4) ERI>10^-4 L'état du milieu est compatible avec les usages constatés. Zone d'incertitude nécessitant une réflexion plus approfondie sur la situation avant de s'engager dans un plan de gestion. L'état du milieu n'est pas compatible avec les usages. DCI - Service Prospective et Analyse Immobilière - 13/09/

14 6.5. Résultats des calculs de risques Pour les concentrations des différentes substances supérieures aux valeurs de références et pour la voie d ingestion directe de sol, les résultats des calculs de risques sont synthétisés dans les tableaux suivants (10 et 11). Effets non cancérigènes Métaux HAP Métaux HAP Effets cancérigènes Tableau 10 : Résultats des calculs pour les effets non cancérigènes. C maximale dans les sols mg/kg Adulte DJE (mg/kg/j) Enfant VTR (mg/kg/j) ERIo Adulte Enfant Arsenic 50 2,18E-06 6,11E-06 1,50E+00 3,27E-06 9,16E-06 Plomb ,59E-05 2,69E-04 8,50E-03 8,16E-07 2,28E-06 Acénaphtylène 0,32 1,40E-08 3,91E-08 2,00E-04 2,79E-12 7,82E-12 Acénaphtène 0,18 7,85E-09 2,20E-08 2,00E-04 1,57E-12 4,40E-12 Fluorène 0,21 9,16E-09 2,56E-08 2,00E-04 1,83E-12 5,13E-12 Phénanthrène 4 1,74E-07 4,88E-07 2,00E-04 3,49E-11 9,77E-11 Anthracène 0,91 3,97E-08 1,11E-07 2,00E-03 7,94E-11 2,22E-10 Fluoranthène 8,5 3,71E-07 1,04E-06 2,00E-04 7,41E-11 2,08E-10 Pyrène 6,3 2,75E-07 7,69E-07 2,00E-04 5,50E-11 1,54E-10 Benzo(a)anthracène 3,3 1,44E-07 4,03E-07 2,00E-02 2,88E-09 8,06E-09 Chrysène 3 1,31E-07 3,66E-07 2,00E-03 2,62E-10 7,33E-10 Benzo(b)fluoranthène 4 1,74E-07 4,88E-07 2,00E-02 3,49E-09 9,77E-09 Benzo(k)fluoranthène 1,5 6,54E-08 1,83E-07 2,00E-02 1,31E-09 3,66E-09 Benzo(a)pyrène 2,8 1,22E-07 3,42E-07 2,00E-01 2,44E-08 6,84E-08 Benzo(g,h,i)pérylène 1,8 7,85E-08 2,20E-07 2,00E-03 1,57E-10 4,40E-10 Indéno(1,2,3-c,d)pyrène 1,9 8,29E-08 2,32E-07 2,00E-02 1,66E-09 4,64E-09 Légende : C maximale dans les sols mg/kg Adulte Tableau 11 : Résultats des calculs de risque pour les effets cancérigènes. Etat des Milieux compatible avec l usage constaté Zone d incertitude nécessitant une réflexion plus approfondie Etat des Milieux incompatible avec l usage constaté DJE (mg/kg/j) Enfant VTR (mg/kg/j) QD oral Adulte Enfant Arsenic 50 5,09E-06 7,12E-05 3,00E-04 0,02 0,24 Plomb ,24E-04 3,13E-03 3,60E-03 0,06 0,87 Cadmium 0,9 9,16E-08 1,28E-06 1,00E-03 0,00 0,00 Cuivre 210 2,14E-05 2,99E-04 2,00E-02 0,00 0,01 Mercure 2,9 2,95E-07 4,13E-06 2,00E-03 0,00 0,00 Zinc 440 4,48E-05 6,27E-04 3,00E-01 0,00 0,00 Acénaphtène 0,18 1,83E-08 2,56E-07 6,00E-02 0,00 0,00 Fluorène 0,21 2,14E-08 2,99E-07 4,00E-02 0,00 0,00 Phénanthrène 4 4,07E-07 5,70E-06 4,00E-02 0,00 0,00 Anthracène 0,91 9,26E-08 1,30E-06 3,00E-01 0,00 0,00 Fluoranthène 8,5 8,65E-07 1,21E-05 4,00E-02 0,00 0,00 Pyrène 6,3 6,41E-07 8,98E-06 3,00E-02 0,00 0,00 Benzo(g,h,i)pérylène 1,8 1,83E-07 2,56E-06 3,00E-02 0,00 0,00 DCI - Service Prospective et Analyse Immobilière - 13/09/

15 Les Quotients de Danger concernant l arsenic et le plomb chez l enfant sont supérieurs à 0,2 et les Excès de Risques Individuels supérieurs à 10-6 concernant les mêmes substances pour les enfants également et pour les adultes. Il faut noter que les niveaux de risque sont systématiquement plus élevés pour les enfants que pour les adultes, pour ces substances plaçant le niveau de risque dans la zone d incertitude. L interprétation de ces résultats selon confirme donc que la présence de certains métaux en concentrations importantes dans le sol de surface du terrain amène le niveau de risque dans la zone d incertitude, telle que définie par la le guide «la démarche d IEM» du Ministère de l Ecologie, du Développement Durable et de l Energie, nécessitant une réflexion plus approfondie selon la Méthodologie nationale des sites et sols pollués. Dans ce cadre, la mise en œuvre de mesures gestion simples doit être envisagée. Par ailleurs, selon leur biodisponibilité, les métaux relevés en concentrations anormales dans les sols sont susceptibles d être assimilés par les cultures potagères. En effet, selon le retour d expérience acquis sur d autres jardins, les métaux lourds notamment peuvent être bioaccumulés par les végétaux. Compte-tenu des dépassements importants observés sur certains métaux lourds notamment le plomb, ainsi que les HAP, ces dépassements peuvent être considérés comme des pollutions du sol. Par ailleurs, le calcul IEM donne des résultats de niveau de risque dans la zone d incertitude pour la voie d exposition : ingestion de sol. Dans l immédiat et compte-tenu du contexte, les points suivants sont à recommander : - Modification des pratiques culturales et des activités : Eviter la consommation importante de végétaux comestibles, compte-tenu de la probable bioaccumulation des éléments traces métalliques dans certains de ces végétaux. Pour supprimer la voie d exposition aux substances polluantes considérées, la culture des végétaux devrait avoir lieu dans une terre «propre» sur une épaisseur de cm au minimum (si ces mesures ne remettent pas en cause la stabilité géotechnique des terrasses, à confirmer par le service des Balmes). A défaut, cultiver des végétaux comestibles en bac hors sol avec de la terre végétale rapportée «saine» ou tout autre moyen similaire. Pour les femmes enceintes et les enfants en particulier, éviter la consommation des végétaux produits sur le jardin. - Hygiène : Respecter impérativement une bonne hygiène après le jardinage ou le contact avec la terre (lavage soigneux des mains après jardinage, changement des chaussures et des vêtements pour ne pas rapporter de la terre chez soi, port des gants de jardinage pour éviter un contact prolongé avec la terre de mauvaise qualité, etc.). Veiller à ce que les enfants ne jouent pas avec la terre du site, privilégier une aire de jeux avec des matériaux rapportés «sains» (terre d apport, sable, tout venant, revêtement en bois non traité, etc.). Eviter également le contact direct avec les terres pour les femmes enceintes. - Information des usagers : Informer les usagers actuels et nouveaux arrivants sur la nature des polluants et des mesures de prévention intégrant par exemple ces aspects au règlement intérieur du jardin. DCI - Service Prospective et Analyse Immobilière - 13/09/

16 7. Conclusion L objectif de cette étude était d évaluer la qualité de la terre présente au sein du jardin partagé «Les Terrasses» du 5 ème arrondissement. Au total, six échantillons ont été prélevés à la tarière manuelle dans les différentes terrasses occupées par l Association. Les résultats d analyses effectuées sur les six échantillons prélevés sur le terrain étudié mettent en évidence une qualité mauvaise des terres actuellement en place au droit du site, notamment dû à la présence non négligeable de métaux et des Hydrocarbures Aromatiques Polycycliques (HAP). Certaines substances dépassent les valeurs de référence, légèrement pour l Arsenic et le Cadmium, significativement pour le Zinc, le Cuivre et le Mercure et très significativement pour le Plomb et les HAP. Ces dépassements ont donné lieu à la mise en œuvre d une démarche d Interprétation de l Etat des Milieux (IEM). Les résultats de l IEM montrent que, dans un scénario raisonnablement sécuritaire de fréquentation du site, les concentrations de certains métaux mesurées sur le jardin et la pelouse présentent un niveau de risque en zone d incertitude pour les usagers prévus et pour la voie d ingestion directe de sol. Dans l immédiat, des mesures de gestion simples visant à diminuer l exposition et l ingestion chronique de terre sont proposées aux membres de l Association. Par ailleurs, la Ville de Lyon : - communiquera le présent rapport à l association gestionnaire, - éditera une fiche pédagogique reprenant la démarche menée, - présentera à l association les résultats permettant à celle-ci de poser toute question utile. DCI - Service Prospective et Analyse Immobilière - 13/09/

17 8. Limites de l étude Cette étude est destinée à un usage interne à la Ville de Lyon et pour le projet considéré. 1) Une étude de la pollution a pour seule fonction de renseigner sur la qualité des sols. Toute utilisation en dehors de ce contexte, dans un but géotechnique par exemple, n est pas souhaitable. 2) Il est précisé que le diagnostic repose sur une reconnaissance du sol réalisée au moyen de sondages répartis sur site, soit selon un maillage régulier, soit de façon orientée en fonction des informations historiques ou bien encore en fonction de la localisation et de la configuration des tas analysés. Ce dispositif ne permet pas de lever la totalité des aléas, dont l extension possible est en relation inverse de la densité du maillage de sondages, et qui sont liés à des hétérogénéités toujours possibles en milieu naturel ou artificiel. 3) Le diagnostic rend compte d un état du milieu à un instant donné. Des évènements ultérieurs au diagnostic (interventions humaines ou phénomènes naturels) peuvent modifier la situation observée à cet instant. 4) Des incertitudes peuvent également être évoquées pour l Interprétation de l État des Milieux, en liaison avec le mode d échantillonnage, les analyses en laboratoire (pour les métaux, incertitude entre 17 et 36 %) et le traitement des données numériques. D autres incertitudes peuvent être liées à l établissement des Valeurs Toxicologiques de référence (à partir de données expérimentales chez l animal) et à la quantité journalière ingérée. 5) La présente IEM se limite à l étude de certaines substances polluantes considérées comme usuellement prépondérantes et utilisées comme traceurs de risques. Elle n englobe pas la totalité des polluants qui pourraient être présents dans le sol du site étudié. DCI - Service Prospective et Analyse Immobilière - 13/09/

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