Les entreprises en Ile de France

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1 Tendances régionales Les entreprises en Ile de France Contexte conjoncturel Bilan 1 Perspectives 1 lndicateur du Climat des Affaires Un indicateur du climat des affaires permet une lecture rapide et simplifiée de la situation conjoncturelle. Il résume par une variable synthétique l évolution des soldes d opinion qui présentent des évolutions similaires dans le temps. En hausse, il traduit une amélioration du climat conjoncturel ; en baisse, sa dégradation. 1 = moyenne de longue période Services marchands ICA Île de France ICA France ICA Île de France ICA France Contexte national Après le léger redressement de 13, le climat des affaires s est à nouveau tassé en 1 dans tous les grands secteurs de l économie française. L activité est ainsi restée éloignée de son niveau moyen de longue période, notamment dans le secteur de la construction qui a connu une année 1 particulièrement difficile. Ce ralentissement global de l économie réelle trouve sa source dans les difficultés consécutives à la crise financière ; il témoigne également des freins structurels à la relance de l activité en termes de compétitivité. Par ailleurs, la croissance de la Zone Euro n a pas été suffisante pour que nos partenaires économiques tirent vers le haut notre activité. En 1, le PIB progresserait au même rythme qu en 13 (+, %). Seul le troisième trimestre a été marqué par un sursaut (+,3 %), les autres trimestres étant restés atones. La contribution au PIB de la demande intérieure hors stocks serait de,3 % en 1 après, % en 13. La faible croissance de la consommation des ménages s est maintenue (+,3 % en 1 comme en 13) malgré la progression du pouvoir d achat des ménages (+1, % en 1) liée au ralentissement des prix à la consommation (+, %). L investissement des entreprises est resté en repli (-, % après -, % en 13) malgré les premiers effets du crédit d impôt compétitivité emploi. L investissement des ménages a reculé nettement (-,3 %) en raison de l attentisme sur le marché de l immobilier neuf. La variation de stocks a contribué positivement (+,3 point), contrairement au commerce extérieur (-, point). Sur les 11 premiers mois de 1, le solde des échanges extérieurs de marchandises est resté nettement déficitaire, mais est un peu moins négatif qu en 13 : la légère progression des exportations se cumule au léger recul des importations, sous l effet simultané du regain de croissance de nos partenaires commerciaux, du recul du prix du pétrole et de la baisse récente du taux de change de l euro. L emploi total s est stabilisé en 1, entraînant une hausse du taux de chômage (1, % après 1,1 % en 13) en raison de l augmentation de la population active. Les prix à la consommation ont peu progressé : +, % en variation annuelle, après +,9 % en 13. Au cours de l année 1, l inflation s est ralentie progressivement, sous l effet du recul des prix de certains produits alimentaires et manufacturés, et plus nettement du fait du repli des prix des produits pétroliers. En réaction à la faiblesse de l inflation la BCE a instauré des opérations de refinancement et de rachat de titres adossés à des crédits à l économie, et plus récemment des mesures d assouplissement quantitatif incluant l acquisition de titres de dette publique. Tous les graphiques de ce document sont réalisés à partir des données collectées par la Banque de France. Reproduction autorisée en citant la source.

2 Les entreprises en Île-de-France Bilan 1 Perspectives 1 Synthèse 3 1-1,9,1,1,, En 1, l activité industrielle s est stabilisée en euros courants, après deux années de baisse, en particulier grâce au dynamisme du secteur des autres produits industriels. Les effectifs de l industrie sont restés stables, malgré quelques embauches dans le secteur des équipements électriques et électroniques. Les chefs d entreprises ont en majorité bénéficié d une hausse ou d une stabilité de leur rentabilité (solde à + ), tandis que leurs délais de paiement ont plus souvent augmenté que diminué (+ en solde d opinion, allant de + 1 dans le matériel de transport à dans la fabrication d autres produits industriels). Les investissements totaux de l industrie se sont repliés en 1 sous l effet d une baisse des achats immobiliers ; les investissements dans les équipements ont toutefois augmenté de 3,1 %., -3 CA total Effectifs Invest. Source et réalisation : Banque de France-DAR-IDF (Février 1) Pour 1, une reprise de l activité est attendue dans l industrie, pour tous les secteurs sauf la fabrication de matériels de transport. Aucune évolution notable n est annoncée pour les effectifs totaux mais des ajustements devraient être réalisés en ce qui concerne le personnel intérimaire (- 1 %). La rentabilité devrait augmenter ou rester stable pour la majorité des entreprises en 1 (solde d opinion à + 18). Un regain des dépenses d investissement est également prévu, notamment dans le secteur des équipements électriques et électroniques. Services marchands % 3,% 3% % 1,8% 1,8% 1,% 1,% 1% % -1% % -3%,% CA total Effectifs Invest. Source et Réalisation : Banque de France - DAR- IDF (Février 1) L activité dans les services marchands s est inscrite en hausse en 1 (+ 1,8 %), soutenue notamment par les activités juridiques, comptables et le conseil de gestion ainsi que par l ingénierie technique. L ingénierie technique est également à l origine d une grande partie de la croissance des effectifs sur 1. Pour près de la moitié des entreprises interrogées, la rentabilité a augmenté. Leur proportion s accroît encore dans les secteurs des activités juridiques et comptables et du conseil de gestion ainsi que celui du travail temporaire. Le solde d opinion sur les délais de paiement reflète une amélioration (solde à + 7). Il existe néanmoins des divergences importantes entre certains secteurs qui ont majoritairement enregistré une forte contraction des délais (solde à 1 dans le travail temporaire, à 18 dans les activités juridiques et comptables et le conseil de gestion) et d autres qui déclarent plutôt une extension de ces délais (solde à + 3 dans la publicité, à + 7 dans l ingénierie technique, à + dans les transports routiers de marchandises). Pour les investissements, les belles progressions dans l hébergementrestauration, les transports routiers de marchandises, et le travail temporaire ont largement compensé les fortes diminutions de dépenses dans les activités juridiques et comptables et le conseil de gestion, la publicité et l édition. En 1, les prévisions d activité sont encore orientées à la hausse dans presque tous les secteurs, ce qui permet d anticiper une légère augmentation des effectifs, moins forte néanmoins qu en 1. En revanche, une baisse des investissements est annoncée, conséquence probable de la hausse temporaire enregistrée en 1. Banque de France Les entreprises en Île de France- Bilan 1 Perspectives 1 Page sur 9

3 Les entreprises en Île-de-France Bilan 1 Perspectives 1 Le chiffre d affaires 1 % des effectifs salariés franciliens Chiffres d'affaires -,1,9-1,,1 -,,9-1,8,9, ,3 En 1, l activité s est stabilisée (+,1 %) après deux années consécutives de baisse (- 3,7 % en 1 et, % en 13). Les secteurs de l industrie alimentaire et de la fabrication de matériels de transport poursuivent leur baisse du chiffre d affaires (respectivement - 1, % et 1,8 %), tandis que celui des équipements électriques et électroniques est resté stable (-, %) et celui des autres produits industriels, notamment le textile haut de gamme, est orienté à la hausse (+,9 %). Les exportations ,,9,8 3, Exportations 3,1,9 8, Source et réalisation : Banque de France - DAR- IDF (Février 1) En 1, l activité à l export a cru de 3 %. La hausse dans la fabrication de matériels de transport, particulièrement marquée (+ 8, %), s est accompagnée d une augmentation de deux points du taux d exportation (à %). Dans les secteurs des équipements électriques et électroniques et des autres produits industriels, les hausses ont été de 3,1 et,1 %. Seul le secteur de l industrie alimentaire a moins exporté en 1 qu en 13 (-,8 %), perdant un point de taux d exportation (à 9 %). 9,8,1 3,9 En 1, l activité devrait être plus dynamique (de l ordre de,9 %). Le secteur de la fabrication de matériels de transport prévoit une baisse plus sensible de son chiffre d affaires (- 9,3 %) qu en 1. Néanmoins, tous les autres secteurs anticipent une amélioration de leur activité, notamment les équipements électriques et électroniques (+,9 %), où les PMI notamment seraient particulièrement dynamiques (+ 1 % pour les entreprises de moins de salariés). Le textile prévoit également une hausse de 7, % de son chiffre d affaires Taux d'exportation En 1, la hausse du chiffre d affaires réalisé à l export devrait être encore plus marquée (+,9 %) et le taux d exportation devrait s établir à 1 % (+ 1 point). Selon les chefs d entreprises interrogés, l ensemble des secteurs bénéficieraient d une hausse de leur activité à l export, plus fortement prononcée dans la fabrication de matériels de transport (+ 9,8 %) et dans les équipements électriques et électroniques (+,9 %). Banque de France Les entreprises en Île de France- Bilan 1 Perspectives 1 Page 3 sur 9

4 Bilan 1 Perspectives 1 L emploi Effectifs Totaux Effectifs Intérimaires 1, 1,,,,1,, 1,,,3, ,8-1, -,7-1,8 -, -1,7-13,1,9 -, -, -3 -, -3-1, -,7 -, ,1 En 1, les effectifs dans l industrie sont restés stables dans l ensemble, avec toutefois une légère baisse des effectifs dans le secteur de l industrie alimentaire (-,9 %) et des recrutements dans les équipements électriques et électroniques (+ 1, %). Pour 1, la stabilité devrait prévaloir. Quelques ajustements sont prévus dans l industrie du transport (-,7 %), tandis que de nouvelles embauches devraient avoir lieu dans le secteur des équipements électriques et électroniques (+, %). Le nombre d intérimaires a légèrement diminué en 1 (- 1,8 %), en raison de la baisse observée dans la fabrication de matériels de transport (- 13,1 %). La baisse d intérimaires est en partie compensée par des recrutements en CDD ou en CDI. Par ailleurs, les intérimaires ne représentant que % des effectifs de l industrie, l impact de ces ajustements sur l emploi total est limité. Les perspectives de l emploi temporaire pour 1 sont orientées à la baisse, l industrie automobile prévoyant d importants ajustements. Les secteurs des équipements électriques et électroniques et des autres produits industriels devraient également se séparer d une partie de leurs intérimaires (respectivement - 1 % et -, %). La rentabilité 1% 8% solde d'opinion,7, Rentabilité 1 19, 3,8 3,7 1% 8% solde d'opinion 1,1 7,3 Rentabilité 1 13, 13, 1, % % 9, 81, 1,,7 3,1 % % 8,1 9,7, 8,,9 % % 8,1 1, 9,, 33,8 Augmentation Stabilité Diminution Source et Réalisation : Banque de France - DAR - IDF (Février 1) % % 3, 3, 9,9 18, 37,7 Augmentation Stabilité Diminution Source et Réalisation : Banque de France - DAR - IDF (Février 1) En 1, la rentabilité s est améliorée pour 8,1 % des entreprises interrogées, est restée stable pour 9, % et s est dégradée pour,7 %. Le solde d opinions favorables s établit donc à,. Seule la branche de la fabrication de matériels de transport a connu majoritairement une dégradation de sa rentabilité (solde à 1,3). Dans l industrie alimentaire, seulement, % des chefs d entreprise ont déclaré une rentabilité en baisse en 1. En 1, la rentabilité devrait à nouveau se redresser, puisque 3 % des chefs d entreprises interrogés anticipent une amélioration contre 1,1 % qui prévoient une dégradation. La rentabilité pour 1 devrait augmenter notamment dans le secteur des autres produits industriels, où 37,7 % des chefs d entreprises interrogés prévoient une amélioration. Banque de France Les entreprises en Île de France- Bilan 1 Perspectives 1 Page sur 9

5 Bilan 1 Perspectives 1 Les investissements (hors financier) Investissements Totaux Investissements équipements, 7, , 13, 1-1,,, -13,1 3, -3,7-8,9 3, 1-1 3,1 3,7-1, 7,,7-7, -7,1 3, Source et réalisation : Banque de France- DAR - IDF (Février 1) En 1, l investissement a conservé une tendance baissière (-, %). La forte hausse dans la fabrication de matériels de transport (+, %) n a pas compensé les baisses enregistrées dans l industrie alimentaire (- 13,1 %) et dans les autres produits industriels (- 8,9 %). Néanmoins, pour les seuls investissements d équipements, l industrie présente une hausse de 3,1 % en 1, grâce, essentiellement, au secteur des équipements électriques et électroniques (+ 3, %). Un quart de ces investissements a été consacré à l augmentation des capacités de production. En revanche, pour le secteur de la fabrication de matériels de transport, 9 % des investissements ont eu pour finalité de moderniser ou renouveler les moyens de production existants, à capacité de production constante. Les perspectives sont mieux orientées pour 1 puisque les investissements dans l équipement et les investissements totaux devraient augmenter (respectivement de + 3,7 et +, %). Après les lourds investissements réalisés en 1, le secteur de la fabrication de matériels de transport réduirait quelque peu ses programmes de dépenses en 1. Banque de France Les entreprises en Île de France- Bilan 1 Perspectives 1 Page sur 9

6 Bilan 1 Perspectives 1 Le chiffre d affaires Services % des effectifs salariés franciliens 3 1, ,8 Chiffres d'affaires,8 3,7 3, 3,, 1, 1,1 -, -,3 -,3 -,7 -,9,,1-3,7, En 1, l activité des entreprises des services marchands a augmenté dans des proportions plus importantes qu au cours des deux années précédentes (+ 1,8 % en 1, après +,7 % en 13 et + 1,1 % en 1). Le volume d affaires a particulièrement progressé dans les secteurs de l ingénierie technique (+ 3,7 %), des activités juridiques et comptables et du conseil de gestion (+ 3, %), de la publicité et des études de marché (+, %) et du travail temporaire (+,1 %). A l inverse, trois secteurs accusent une légère baisse de leurs chiffres d affaires : l édition (-,9 %), l ingénierie informatique (-,7 %) et l hébergement-restauration (-, %). Pour 1, les prévisions montrent une hausse du chiffre d affaires du même ordre que celle de 1. L activité serait principalement soutenue par l hébergement et la restauration (+,8 %, après une année 1 marquée par d importants travaux dans les hôtels) et l ingénierie technique (+ 3, %). En revanche, le secteur de la publicité anticipe une baisse d activité (- 3,7 %). Ce sont les grosses entreprises (plus de salariés) qui annoncent les plus fortes hausses des volumes d affaires. Les exportations 1 1 1, 13,9 Exportations 3 Taux d'exportation 8 7 3,,1-1,,9,8 1,, 1, 1,9 -,8 1, , -3, -, * le secteur de l hébergement-restauration n apparait pas dans ces graphiques car son export n est pas significatif (un peu d export uniquement dans la restauration collective) En 1, l activité à l international a augmenté de 3, %, principalement en raison de l évolution favorable de l export dans les transports routiers de marchandises. De nombreux chefs d entreprise dans ce secteur ont signalé de nouveaux contrats importants à l étranger. Par conséquent, le taux d exportation de ce secteur gagne un point et s établit à 3 %. Dans l ingénierie technique, le taux d exportation diminue malgré la progression de l activité à l export (celle-ci augmentant moins que le chiffre d affaires global). Le taux d exportation de ce secteur reste néanmoins le plus élevé des services marchands. Les autres secteurs, notamment l ingénierie informatique et le travail temporaire, ont moins exporté en 1 qu en En 1, le taux d exportation global des services marchands devrait baisser légèrement, en raison d une stabilité de l export et d une hausse du chiffre d affaires global. Dans les secteurs spécifiques mis en évidence ci-dessus, les exportations devraient continuer de progresser, notamment dans les transports routiers de marchandises. Pour les autres secteurs des services marchands (notamment les autres activités de transport et les activités immobilières), une baisse importante des chiffres d affaires à l export est attendue. Banque de France Les entreprises en Île de France- Bilan 1 Perspectives 1 Page sur 9

7 Bilan 1 Perspectives 1 Services L emploi 3 1, 1, ,,8 Effectifs totaux 1,8 1, 1, 1,1,9,1 -,8-1,,7,7,7, -1, 1,1 -, -, , -,9 Effectifs intérimaires 1,8 -,3,3 - -, -1,3-3,,8 -,1 -, -13, -8,8, En 1, les effectifs ont augmenté de 1, % dans les services marchands, tirés par l ingénierie technique (+,7 %), l hébergementrestauration (+ 1, %), les activités juridiques et comptables et le conseil de gestion (+ 1,1 %) et la publicité (+,7 %). Les effectifs dans le travail temporaire, l ingénierie informatique et l édition se sont en revanche contractés. En 1, tous les secteurs sous revue prévoient d embaucher. Les principaux recrutements profiteraient à l ingénierie technique (+,7 %), l ingénierie informatique (+ 1,8 %) et les activités juridiques et comptables et le conseil de gestion (+ 1, %). En 1, le recours à l intérim a diminué (-, %), notamment dans les secteurs de la publicité (- 13, %) et du travail temporaire (- 8,8 %). Le nombre d intérimaires dans le secteur du transport routier de marchandises a, en revanche, augmenté (+ 3, %). En 1, le recours aux intérimaires devrait poursuivre sa baisse (-,8 %), en lien avec des ajustements dans les secteurs du transport routier de marchandises et de l hébergement-restauration. L impact de ces variations sur les effectifs totaux est néanmoins limité puisque les intérimaires représentent % des effectifs totaux. La rentabilité Solde d'opinion Rentabilité 1 1% 8% 9,1 3,3 7,3 3,, 7,3, 31,3 1, 1,1 18,7 %,3 3,9 3, 1,1 33,,1 % %, 39,8 1, 1, 3,3 38,3, 3,8 38,3, % En 1, la rentabilité s est améliorée pour, % des entreprises interrogées et est restée stable pour,3 % d entre elles. 9,1 % des chefs d entreprise interrogés déclarent une baisse de leur rentabilité. Seules les branches de l hébergement-restauration (en raison d importants travaux dans l hôtellerie) et de l ingénierie informatique ont noté une dégradation des résultats. Augmentation Stabilité Diminution Dans les activités juridiques et comptables et le conseil de gestion, plus de 9 % des entreprises interrogées ont annoncé une rentabilité stable ou en hausse en 1. Dans le travail temporaire, deux tiers des chefs d entreprise ont connu une amélioration de leur rentabilité en 1. Banque de France Les entreprises en Île de France- Bilan 1 Perspectives 1 Page 7 sur 9

8 Bilan 1 Perspectives 1 Services La rentabilité Solde d'opinion Rentabilité 1 1% 8% % % 1, 8, 1, 3,1, 3,7 3,1 7,8 1, 9,9 3, 88,8 8,, 1, 7, 3,1 1, % %,8 3,,8,1, 7,8 1,3 3,1,3 Augmentation Stabilité Diminution Pour l année 1, les perspectives concernant la rentabilité sont à nouveau favorables :,8 % des entreprises attendent une hausse de leur rentabilité tandis que seulement 1, % prévoient une diminution.. Les investissements L érosion des marges prévaut cependant dans les secteurs de l édition et de l ingénierie technique. En dehors de ces secteurs, moins de 13 % des chefs d entreprise anticipent une diminution de leur rentabilité. Dans l hébergement-restauration et l ingénierie informatique, un rattrapage devrait avoir lieu par rapport à 1. Dans le travail temporaire, l amélioration des résultats est également annoncée ,8 1, Investissements 11, ,, -19, -13,,3 -, -,9 1,3, -9,3, -11, -, ,8 7, En 1, les investissements sont en hausse de 3, %, en lien principalement avec l hébergement-restauration (+ 1, %), les transports routiers de marchandises (+ 13,8 %), et le travail temporaire (+ 11, %). Pour le transport, il s est agi essentiellement d investissements de mise en conformité avec les normes antipollution européennes. Les dépenses se sont fortement réduites en revanche dans les activités juridiques et comptables et le conseil de gestion (- 3,8 %), dans la publicité (- 7, %), dans l édition (- 1,3 %) et dans l ingénierie technique (- 9,3 %). Pour 1, les prévisions sont baissières. À l exception du secteur des activités juridiques et comptables et le conseil de gestion, où les dépenses d investissement devraient être stables, tous les secteurs prévoient de diminuer leurs dépenses d investissement. La baisse notable pour les transports routiers de marchandises (- 19, %) et l hébergement-restauration (- 13, %) s explique par un retour à la normale après d importants investissements en 1. Banque de France Les entreprises en Île de France- Bilan 1 Perspectives 1 Page 8 sur 9

9 Bilan 1 Perspectives 1 Méthodologie Cette enquête a été conduite par les implantations de la Banque de France auprès des entreprises de l industrie et des secteurs les plus représentatifs des services marchands aux entreprises qui ont leur siège social en Île-de-France afin d évaluer les premiers résultats de l année 1 en matière d activité, d exportations, d emploi, de rentabilité et d investissements, et de dégager des prévisions pour l année 1. Il s agit de données et variations concernant les entreprises franciliennes. Collectées entre le 8 décembre 1 et le 3 janvier 1, donc sans attendre l arrêté des comptes annuels, ces informations comportent une part d évaluation et doivent de ce fait être interprétées avec prudence, notamment en ce qui concerne la rentabilité et l investissement. Les données individuelles reçues ont été agrégées selon la Nomenclature d Activités Française 8 (NAF ). Dans l INDUSTRIE, les 777 entreprises industrielles ayant participé à l enquête représentent salariés et réalisent un chiffre d affaires de plus de 1 milliards d euros soit un taux de couverture élevé de % et en progression par rapport aux années précédentes. Selon l ACOSS (Agence Centrale des Organismes de Sécurité Sociale), l industrie employait personnes fin 13 dans les quatre secteurs suivants : industries agricoles et alimentaires ( ), fabrication de matériels de transport (7 798), équipements électriques et électroniques (8 33) et fabrication d autres produits industriels ( ). Dans les SERVICES MARCHANDS AUX ENTREPRISES, sept secteurs ont été étudiés : les Transports routiers de marchandises, l Ingénierie informatique, le Conseil pour les affaires et la gestion, l Ingénierie technique, le Conseil en publicité, le Travail Temporaire et l Édition. Les 13 entreprises des services marchands aux entreprises dont les réponses ont été traitées représentent 31 salariés pour un chiffre d affaires de plus de 3 milliards d euros soit un taux de couverture de 1, %, en progression par rapport aux années précédentes. Fin 13, le secteur des services marchands employait, d après l ACOSS, 1 9 personnes, dans les secteurs traités par l enquête. La répartition est la suivante : 9 33 dans les transports routiers de marchandises, 7 88 dans l hébergement et la restauration, 7 73 dans l édition, dans l ingénierie informatique, 9 dans les activités juridiques et comptables, conseil de gestion, activité des sièges sociaux, 1 9 dans l ingénierie technique, 3 dans la publicité et les études de marché, dans les activités de travail temporaire et 838 dans les autres secteurs non repris dans les graphiques. La Direction Régionale - Île-de-France de la Banque de France remercie vivement les chefs d entreprise qui ont bien voulu participer à cette enquête. TERMINOLOGIE Ind. alim.: s agricoles et alimentaires Mat. transp.: Matériels de transport Equip. élect.: Équipements électriques et électroniques Autres prod. ind. : Autres produits industriels (Textile-habillement chaussures ; Bois-papier imprimerie ; chimique ; pharmaceutique ; Caoutchouc, plastiques, autres produits minéraux non métalliques ; Métallurgie et fabrication produits métalliques ; Autres industries manufacturières, réparation, installation) Transp. routiers de march. : Transports routiers de marchandises Ing. informatique : Ingénierie informatique Conseils aff. et gestion : Activités juridiques et comptables et conseil de gestion Ing. technique : Ingénierie technique «Aucune représentation en reproduction, même partielle, autre que celles prévues à l'article L. 1- et 3 a du code de la propriété intellectuelle ne peut être faite de la présente publication sans l'autorisation expresse de la Banque de France ou, le cas échéant, sans le respect des modalités prévues à l'article L. 1-1 dudit code». Retrouvez LA CONJONCTURE EN ÎLE DE FRANCE, TENDANCES RÉGIONALES sur le site Internet de la Banque de France Si vous souhaitez être informé de la mise en ligne mensuelle de notre publication par l'envoi d'un message électronique, nous vous remercions de nous envoyer un courriel à l'adresse suivante : 97-emc-ut@banque-france.fr Banque de France Les entreprises en Île de France- Bilan 1 Perspectives 1 Page 9 sur 9

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