Élevage laitier. Conseils Références OBJECTIF RENTABILITÉ. Misez sur l efficacité durable

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1 Élevage laitier Conseils Références OBJECTIF RENTABILITÉ Misez sur l efficacité durable

2 CONSEILS & RÉFÉRENCES Élevages L aitiers Sommaire PRÉSENTATION SYNERGIE DES EXPERTISES Pour un conseil global EBE ET COÛT DE PRODUCTION Les clés de la réussite! EFFICACITÉ ÉCONOMIQUE GARDER LA MAÎTRISE DE LA QUALITÉ DU LAIT dans un contexte de hausse des volumes à produire FOURRAGES : P6 OPTIMISEZ LES PRATIQUES pour maîtriser le coût alimentaire LES CONCENTRÉS P7 viser un système alimentaire cohérent pour valoriser au mieux les fourrages COÛT DE RENOUVELLEMENT : augmenter la vie productive des animaux pour améliorer la rentabilité : un enjeu de taille P8 RAISONNER LA POLITIQUE D INVESTISSEMENT pour maîtriser les charges de structures SYSTÈME DE PRODUCTION à la recherche de la cohérence P2 P3 P5 P9 P10 Bâtir l avenir en confiance Avec la suppression des quotas laitiers et la réforme de la PAC, les éleveurs ont plus que jamais besoin d un conseil expert pour prendre les bonnes décisions. L engagement d Xpertia est d apporter à ses clients un conseil global et indépendant. Notre ambition est d améliorer la rentabilité des élevages laitiers et de contribuer à leur pérennité, par la pertinence de nos préconisations. Nos expertises sont complémentaires : agronomiques - zootechniques - d une part, économique - financière - juridique - d autre part. L étude annuelle «Conseils et références» permet de mettre en évidence les leviers d amélioration techniques et économiques. Établie sur des bases statistiques exhaustives, elle constitue un document unique permettant à chaque éleveur de définir ses marges de progrès et d en mesurer l impact économique. Avec codefi 2020, Xpertia propose aux éleveurs d aborder l exploitation de manière globale. Le diagnostic permet de poser les axes d amélioration du système, de mesurer les évolutions potentielles de production et d étudier l intérêt de développement d un atelier. Une intervention en binôme lors du même rendez-vous permet de coupler les approches techniques, économiques et financières. Ce binôme complémentaire, un Xpert Système et un Xpert Gestion, unit ses domaines de compétences au service de la rentabilité des élevages. Toutes les évolutions sont chiffrées économiquement avec des budgets partiels. L éleveur dispose de sa feuille de route et des éléments d arbitrage. Le plan d actions qui associe les partenaires de l exploitation est établi en fin d intervention, accompagné d objectifs précis. PAC, un impact plus ou moins fort sur les systèmes P11 CODEFI 2020 C est un outil indispensable pour les éleveurs qui souhaitent déterminer les orientations de l exploitation et prendre ainsi les bonnes décisions. L XPERT SYSTÈME Diagnostique l efficacité de l alimentation, de l assolement et de la conduite du troupeau. Analyse le potentiel de production : bâtiments, pression azote, IC, saturation de l outil, charge de travail. Préconise des solutions d amélioration ou de développement du système pour augmenter l efficacité économique. L XPERT GESTION Analyse le coût de production ainsi que la situation financière de l exploitation. Détecte les leviers d optimisation du coût de production. Mesure l impact de la réforme de la PAC, des évolutions ou développement du système sur le revenu. 2

3 X PERTIA Objectif rentabilité 2014 EBE ET COÛT DE PRODUCTION Les clés de la réussite! C est en rapprochant les sphères technique et économique que nous parviendrons à atteindre cet objectif! Pour cela, le croisement des informations permet de faire un lien inédit entre ces deux volets indissociables qui font la réussite d une exploitation. LES CRITÈRES DE DIFFÉRENCIATION DES ÉCHANTILLONS LE COÛT DE PRODUCTION LAIT, critère de gestion technico-économique > Définition Dans son principe, le coût de production permet d isoler les charges proportionnelles et de structure, propres à une activité. Poste par poste, il vous indique les dépenses liées à la production des mille litres de lait. C est la somme de ces postes qui constitue le coût de production. de production, et par comparaison aux références et à l historique de l exploitation, vous pouvez déterminer vos points forts et vos points faibles et prendre ainsi des mesures pour renforcer la rentabilité de votre exploitation. NOTRE OBJECTIF Mesurer de façon régulière cet indicateur économique et trouver les leviers d optimisation en tenant compte des contraintes et orientations techniques de l exploitation. L EXCÉDENT BRUT D EXPLOITATION LAIT (EBE), critère de rentabilité Nous observerons ici plus particulièrement l, c est-à-dire la fraction de l EBE issu de l atelier lait. > Utilisation L EBE doit assurer d une part le remboursement des annuités d emprunts, et d autre part satisfaire aux besoins privés de la famille. Si ces deux emplois sont couverts, le solde constitue alors l autofinancement disponible qui est souvent appelé «marge de sécurité». Celle-ci pourra être utilisée pour autofinancer tout ou partie des nouveaux investissements ou à défaut consolider la structure financière de l exploitation. L EBE, en tant que critère de mesure de la performance économique, a l avantage d être indépendant de la structure d exploitation (JA, endettement élevé, ) car il comprend les produits et les charges, à l exception des intérêts d emprunts et des amortissements. Remboursement des emprunts EBE TOTAL Prélèvements privés CHARGES PROPORTIONNELLES Coût de renouvellement Aliments (fourrages + concentrés) Frais vétérinaires Frais d élevage Autres charges proportionnelles CHARGES DE STRUCTURE Mécanisation Bâtiment et foncier Personnel MSA Frais financiers Autres charges de structure > Utilisation Il doit répondre à un objectif principal, à savoir l optimisation des charges. En analysant la part et l importance de chaque poste qui compose le coût > Définition L EBE, c est LA ressource de l exploitation. Il varie d une année sur l autre et d une exploitation à l autre en fonction des résultats techniques obtenus et de la conjoncture. Ainsi, lorsque les prix de vente sont meilleurs, que la technicité s est accrue et que les charges ont été maîtrisées, tout concourt à ce que l EBE soit satisfaisant. Produit Lait Résultat lait Charges de structures lait Charges proportionnelles lait Calcul de l Marge de sécurité NOTRE OBJECTIF Mesurer les éléments techniques qui font la différence au niveau économique. En clair, comment font les meilleurs pour être les meilleurs! Frais généraux lait Charges proportionnelles lait Frais financiers et amortissements 3

4 CONSEILS & RÉFÉRENCES Élevages L aitiers Efficacité économique 90 e/1000 l d écart 90 À travers cette étude, notre objectif est d identifier des axes de travail pour améliorer l EBE. Pour ce faire, les élevages étudiés ont été répartis selon l EBE dégagé par la seule activité laitière. 5 classes d ont été identifiées. Nous présenterons, par la suite, les résultats des classes extrêmes «EBE ++» et «EBE - -» et de la classe médiane «EBE =». ++ = - - Plus de 130 % de l moyen De 90 à 110 % de l moyen Moins de 70 % de l moyen Produit + 5 /1000 l Mécanisation - 15 /1000 l -35 Bâtiment foncier - 7 /1000 l -50 Fourrage - 16 /1000 l 90 d écart sur l EBE/1000 l Autres - 13 /1000 l Concentrés - 12 /1000 l Renouvellement - 13 /1000 l Autres - 9 /1000 l CHARGES DE STRUCTURE (hors frais financiers et amortissement) CHARGES PROPORTIONNELLES 4

5 X PERTIA Objectif rentabilité 2014 Garder la maîtrise de la qualité du lait dans un contexte de hausse des volumes à produire 5 La campagne 2013/2014 est caractérisée par une production laitière en hausse dans les élevages. Les volumes supplémentaires accordés par les laiteries durant l été 2013 et le prix du lait en hausse ont incité 2/3 des éleveurs à produire plus que leur référence contre 24 % sur 2012/2013. Lorsqu une augmentation du lait produit est permise sans investissement, dans une logique de «coût marginal de production», les charges de structures inhérentes à l exploitation sont diluées. Cela permet d augmenter l EBE, c est-à-dire l efficacité économique de l atelier lait. La maîtrise de la qualité du lait reste un élément clé pour augmenter sa production. La classe «EBE - -» présente les pénalités sur la qualité du lait les plus fortes (4 /1 000 l). Ces pénalités sont expliquées par un pourcentage de comptage leucocytaire individuel > cellules de près de 10 %. C est également la classe qui présente la plus faible réalisation de la référence (97 %). Ces deux éléments sont en lien. En cas de situation sanitaire initiale dégradée, il est plus difficile de profiter des opportunités de production. Vaches leucocytaires incurables, nombre de mammites cliniques élevé et contamination des primipares vont freiner les capacités productives de l élevage. Le passage de la réalisation des volumes d opportunités à un coût marginal de production passera d abord par une maîtrise technique de la qualité du lait et de la situation sanitaire. % de réalisation de la référence QU EST-CE QUE J Y GAGNE? - Troupeau de 60 VL - Moyenne d étable : l - Quantité de lait livrée : l Une amélioration de la qualité cellulaire du lait permet d éviter des pénalités sur le prix du lait. Dans le groupe EBE - -, la pénalité moyenne est de - 4 /1 000 l ; certains élevages vont jusqu à des maximums de - 13 /1 000 l. Dans ces cas précis, sur un volume livré de l, une amélioration de la qualité du lait permet de gagner de 900 à rien qu en pénalités! % de réalisation de la référence en fonction de la classe d EBE Volume de référence Retrouvez les axes de travail propre à la qualité du lait en page «Axes de travail : objectif EBE» = Classe d EBE - - Indice Prix moyen campagne 2013/2014 (en /1 000 l) % de comptages leucocytaires < 300 % de comptages leucocytaires > 800 Pénalités qualité du lait (en /1 000 l) % réalisation de la référence ,1 6,3-1,7 105 = ,2 6,8-2, ,7 9,2-3,9 97 5

6 CONSEILS & RÉFÉRENCES Élevages L aitiers FOURRAGE : Optimisez les pratiques pour maîtriser le coût alimentaire 16 La maîtrise du coût fourrager permet d abaisser les charges proportionnelles et donc d optimiser l EBE. De fortes différences existent entre les élevages sur le coût fourrager aux 1000 l. QU EST-CE QUE J Y GAGNE? Les meilleurs EBE se caractérisent par une quantité d herbe pâturée par UGB supérieure de 200 à 300 kg MS. Ce groupe présente également des meilleurs rendements fourragers (+ 0,6 t/ha en herbe ; + 0,8 t/ha en maïs). Finalement, il présente un coût des fourrages aux l de 30 contre 46 /1 000 l pour le groupe EBE - -. Cette différence de 16 /1 000 l représente un coût supplémentaire de lorsque l on calcule l impact pour une production totale de l. Des écarts importants existent sur les charges opérationnelles à l hectare de SFP. Des écarts existent sur le coût de revient de la tonne de matière sèche (tms) de maïs. Les meilleurs EBE présentent un coût de 46 la tms contre 55 pour le groupe EBE - -. Cette différence s explique principalement par le niveau de charges à l hectare de maïs : 344 / ha pour le groupe EBE ++ contre 393 / pour le groupe EBE - -. Les écarts les plus importants se retrouvent sur les postes engrais, semences et traitement. Le groupe des meilleurs EBE est notamment caractérisé par un coût d engrais inferieur de 18 à l hectare par rapport à la moyenne. Dans le même temps, il présente un rendement maïs supérieur de 0,8 tms par rapport au groupe EBE - -. La combinaison d un rendement supérieur et de charges opérationnelles inferieures permet au groupe EBE ++ un coût de revient de la tms de maïs inférieur de 9 /tms. La figure ci-contre présente la répartition moyenne des charges à l ha de maïs de la population d étude. L analyse des coûts de production des fourrages montre que des charges élevées pénalisent la compétitivité des groupes EBE - -. Les différences observées sur le maïs sont également valables pour l herbe. Les charges opérationnelles à l hectare d herbe vont de 174 /ha pour les meilleurs EBE à 219 /ha pour le groupe le moins efficace. De plus, le groupe des meilleurs EBE produit un rendement valorisé supérieur. Finalement, il y a une différence positive de 600 kg de MS à l hectare avec 45 de charge en moins. - Troupeau de 60 VL - Moyenne d étable : l - Quantité de lait livrée : l Maîtriser le coût de production des fourrages peut rapporter gros. Pour un besoin de 300 tms maïs, le coût de production du maïs du groupe EBE ++ est de 46 /tms, le coût total sera donc de Pour le groupe EBE - - le coût de production de la TMS est de 55 /tms, le coût total sera donc de Un écart de près de qui s accentue lorsque les stocks sont très présents dans la ration. Dans tous les cas, Il faut viser un coût de revient de la tms du maïs inférieur à 50. Coût total moyen : 537 /ha Récolte : 154 /ha Autres intrants : 19 /ha Indice Charges Rendement (tms/ha) Coût ( /tms) opérationnelles ( /ha) Maïs Herbe Maïs Herbe Maïs Herbe Traitements : 84 /ha Semence : 192 /ha ++ 12,8 6, = 12,5 5, ,0 5, Engrais : 88 /ha Indice Coût des fourrages VL ( /1 000 l) Pâturage (t MS/UGB) Stocks (t MS/UGB) Rendement herbe (t MS/ha) Rendement maïs (t MS/ha) Chargement ,7 3,9 6,0 12,8 1,53 = 36 1,4 4,2 5,8 12,5 1, ,5 3,9 5,4 12,0 1,40 6

7 X PERTIA Objectif rentabilité 2014 LES CONCENTRÉS : viser un système alimentaire cohérent pour valoriser au mieux les fourrages 12 Peu de différences séparent à première vue les classes d EBE sur la consommation brute de concentrés. Il faut s intéresser à l efficacité alimentaire - ici approchée par la quantité de concentré par kg de lait - pour observer un écart significatif entre les groupes «EBE ++» et «EBE - -». Il faut 134 grammes de concentrés pour produire 1 kg de lait au groupe des meilleurs EBE quand il en faut respectivement 141 et 150 grammes aux groupes «EBE - -» et «EBE =». Une meilleure valorisation du concentré est permise dans le groupe «EBE ++». Lorsque l on compare les moyennes d étables, il existe un écart important (+ 700 kg de lait) en faveur du groupe des meilleurs EBE alors que la quantité de concentrés totale est presque la même. Cela se répercute à travers le coût concentré aux l qui augmente de 12. Indice Coût des concentrés VL ( /1000l) Moyenne d étable (Kg brut/ vache) Sur une référence de l, cela représente une somme de Différentes pistes peuvent expliquer cette différence : optimisation du concentré, fourrage de base de qualité nécessitant peu de complémentation énergétique, ou encore quantité d herbe pâturée plus importante permettant une économie de correcteur. Concentrés par vache (en Kg) Concentrés par Kg de lait Prix correcteur azoté (en /t) Prix concentrés de prod. (en /t) = QU EST-CE QUE J Y GAGNE? - Troupeau de 60 VL - Moyenne d étable : l - Quantité de lait livrée : l Maîtriser le coût de concentré est un élément essentiel dans un contexte de hausse du prix des intrants. Les régimes à bases de maïs, déséquilibrés en énergie, nécessitent une correction azotée base soja/ colza L herbe pâturée est la première source de protéine disponible dans l exploitation. Son utilisation permet de diminuer la consommation de correcteur. Ainsi, une augmentation de 500 kg de MS d herbe pâturée par VL peut permettre d économiser de 100 à 200 kg de correcteur azoté par VL et par an. À un tarif soja de 400 /t, cela représente, pour un élevage de 60 VL une économie de à de facture d aliments! 7

8 CONSEILS & RÉFÉRENCES Élevages L aitiers Coût de renouvellement : augmenter la vie productive des animaux pour améliorer la rentabilité : un enjeu de taille 13 Le coût de renouvellement est calculé spécifiquement dans le cadre d un coût de production. Il mesure la différence existante entre le prix moyen de vente des vaches de réforme et le prix de revient des génisses prêtes à vêler. Les valeurs calculées sont très hétérogènes d une exploitation à l autre et l se retrouve fortement corrélé à cet indicateur économique. Si le coût de renouvellement est souvent moins parlant que le coût fourrager ou encore celui des concentrés, il est dans certain cas au moins aussi important. Le groupe d étude EBE - - présente un coût de renouvellement de 24 /1 000 l, près de deux fois plus que les groupe EBE = et EBE ++! Cela équivaut, sur un quota de l à une charge supplémentaire de près de par rapport au groupe EBE ++. Les principaux facteurs de variation du coût de renouvellement sont fonction des politiques de réforme, des impératifs liés à la reproduction et à la qualité du lait, de la mortalité, de la précocité de vêlage des primipares. Afin de l optimiser, plusieurs axes de travail sont à privilégier : - Allonger la période productive de la vache laitière pour amortir Quantité de lait par jour de vie (kg) l investissement lié au renouvellement du troupeau. Les classes les plus favorables se situent au-delà de 13 litres produits par jour de vie. - Minimiser le pourcentage de réforme «boucherie». Les principales causes de réformes étant liées à la reproduction et à la qualité du lait. Aussi, le suivi spécifique de ces deux postes reste fondamental. - Valoriser les réformes en tenant compte de la variation saisonnière des cours. - Valoriser les génisses et les vaches excédentaires par la vente d animaux d élevage. C est une manière de valoriser la génétique de son troupeau lorsque la demande en génisses ou en vaches en lactation est forte. - Diminuer l âge au vêlage des génisses en se donnant comme objectif des croissances rapides dans les premiers mois de vie de l animal. Quantité de lait par jour de vie en fonction de l âge au vêlage Âge au vêlage (mois) QU EST-CE QUE J Y GAGNE? - Troupeau de 60 VL - Moyenne d étable : l - Quantité de lait livrée : l Le lait par jour de vie traduit un objectif de retour sur investissement par rapport à l élevage des génisses. Un taux de réforme boucherie élevé couplé à un âge au vêlage tardif diminue la vie productive des animaux. Les statistiques montrent, qu en moyenne, les animaux vêlant avant 27 mois présentent une quantité de lait par jour de vie supérieure à 13 kg. Moyenne qui descend sous les 13 kg pour des vêlages plus tardifs. Il faut donc viser un vêlage avant 27 mois. Pour un élevage de 60 VL, gagner deux mois d âge au vêlage en passant par exemple de 29 à 27 mois se traduit par des économies estimées à plus de Un vêlage précoce augmente la vie productive des animaux et accélère donc le retour sur investissement lié aux frais d élevage. Indice Coût de renouvellement ( /1 000 l) Taux de vente élevage (%) Taux de réforme boucherie (%) Âge au vêlage (mois) Lait par jour de vie (litres) Prix moyen des réformes Coût alimentaire génisse ( /animal) ,5 22,0 27,7 13, = 13 1,9 22,2 27,9 13, ,9 24,5 29,4 12,

9 X PERTIA Objectif rentabilité 2014 Raisonner la politique d investissement pour maîtriser les charges de structures 35 Les charges de structure (hors amortissement et frais financiers) expliquent à elles seules plus du tiers de l écart qui existe entre nos différentes classes de rentabilité. C est la partie «frais de mécanisation» qui est la plus impactante (15 /1 000 l). Concernant les charges de bâtiment, la différence est moins flagrante, liée sans doute à des mises aux normes récentes et donc des bâtiments très fonctionnels qui ne demandent aujourd hui que peu de travaux d amélioration. Pour maîtriser ces charges de mécanisation, une alternative est la délégation de certains travaux. Cette stratégie est particulièrement rentable pour les exploitations de petites tailles. Indice Coût du matériel ( /1 000 l) Dont amortissement matériel En effet, les besoins en mécanisation sont importants mais l utilisation annuelle est trop faible pour rentabiliser les investissements. La délégation partielle, voire totale, est également adaptée aux exploitations ayant peu de main-d œuvre disponible. La priorité dans ce cas doit être donnée au suivi de l élevage. Par ailleurs, les Techniques Culturales Simplifiées (TCS) peuvent également permettre des économies sur le poste de mécanisation si la mise en œuvre ne nécessite pas d investissements conséquents. Attention, l impact d un tel choix a des conséquences sur la conduite des cultures : les contraintes agronomiques doivent être prises en compte et anticipées. Enfin, l optimisation du parcellaire joue également un rôle dans le poids des charges de mécanisation. Il est recommandé de choisir pour les parcelles éloignées ou mal configurées des cultures nécessitant peu de déplacement et d intégrer ces surcoûts lorsque l on raisonne la reprise de terres à plusieurs kilomètres du siège de l exploitation. De par leur importance dans le coût de production du lait, les charges de Coût des bâtiments foncier ( /1 000 l) Dont amortissement bâtiment = QU EST-CE QUE J Y GAGNE? - Troupeau de 60 VL - Moyenne d étable : l - Quantité de lait livrée : l Les charges de structure constituent souvent plus de la moitié du coût de production, avec comme principale source de dépense, le matériel et la mécanisation. Et quand les investissements sont réalisés, il est souvent trop tard Les amortissements et les annuités bancaires vont grever le résultat et la trésorerie pendant plusieurs années. Le bon dimensionnement du projet est donc un facteur important. Par exemple, un investissement revu à la baisse de aura un impact positif sur le coût de production de l ordre de 5 /1 000 l. En terme de trésorerie, il faut parfois savoir différer son achat quand c est possible afin de tenir compte de «l escalier des annuités» qui va en diminuant au fil du temps. mécanisation doivent constituer un axe de travail prioritaire dans l amélioration de la rentabilité économique de l exploitation. Les décisions prises aujourd hui auront un impact à long terme sur sa santé économique et financière. Attention également aux charges financières qui sont très dépendantes des investissements réalisés et qui peuvent peser lourd pour plusieurs années. Une évaluation pluriannuelle de ces charges est essentielle. 9

10 CONSEILS & RÉFÉRENCES Élevages L aitiers SYSTÈMES DE PRODUCTION À la recherche de la cohérence Quand on parle de fourrages, de concentrés, de productivité animale, on aborde inévitablement la problématique des systèmes. Pour compléter le volet alimentation, nous voulons aborder la question des différents systèmes de production. Sont-ils caractérisés par des écarts d efficacité économique? La classification proposée repose sur trois critères : La production de lait par vache (kg de lait) Le pourcentage de maïs consommé dans la ration VL Le niveau de complémentation (g/kg de lait) Production par vache (kg de lait) % de maïs consommé dans la ration des VL Niveau de complémentation (en g/kg de lait > 8200 > 70 < 70 > 160 < 160 > 150 < < 8200 > 70 < 70 > 120 < 120 > 100 < Deux grands types de systèmes en résultent. Ils se caractérisent par des quantités de lait livré par ha de SFP notablement différents : > une quantité de lait livré par ha de SFP > à kg de lait/ha (systèmes 1 2 et 3 ), > une quantité de lait livré par ha de SFP aux alentours de à kg de lait (systèmes 4 5 et 6 ). Groupe Groupe Groupe Groupe 4 Groupe 5 Groupe 6 % d exploitations 12 % 19 % 15 % 16 % 28 % 9 % Critères économiques ( /1 000 l) Coût de production ( /1 000 l) Critères techniques Volumes livrés % de réalisation de la référence SAU (ha) dont Cultures de ventes Nb VL Moyenne d étable (Kg bruts) % maïs consommés/vl Concentrés (g/kg lait) Chargement (UGB/ha) 1,56 1,58 1,53 1,51 1,53 1,45 Lait livré/ha de SFP

11 X PERTIA Objectif rentabilité 2014 SIX SYSTÈMES sont ainsi différenciés : Système 1 Il correspond à un système de productivité animale et de part de maïs maxi. Ce groupe présente un EBE supérieur à 75 /1 000 l en Système 2 Il correspond à une productivité animale élevée avec un meilleur équilibre herbe/maïs et une quantité de concentrés moins forte. L EBE 2013 est de 85 /1 000 l. Système 3 Il conserve une productivité animale importante avec une forte maîtrise des concentrés (< 130 g/kg de lait). Cette maîtrise du poste concentré leur permet d atteindre un EBE de 87 /1 000 l en C est le groupe qui présente la meilleure efficacité économique. Système 4 Il présente un niveau de production plus faible tout en conservant une part de maïs maxi. Ce système est pénalisé par une faible productivité animale au vu des niveaux maïs et concentrés (78 % de maïs et 160 g de concentré par kg de lait). L EBE est de 70 /1 000 l en Système 5 Il montre une productivité animale faible et un équilibre maïs / herbe. Néanmoins la quantité de concentré par kg de lait reste élevée par rapport au niveau d étable (> 130 g/kg de lait). Le niveau d EBE s en ressent avec le niveau le plus faible à 59 /1 000 l en Système 6 Il regroupe les exploitations plus herbagères qui compensent une productivité animale faible par une bonne valorisation des surfaces en herbe et des apports de concentrés faibles. Cette classe qui était dans les niveaux élevés de rentabilité l an dernier est cette fois impactée par les conditions climatiques 2013 moins favorables à une forte valorisation des parcelles en herbe. Elle obtient néanmoins un EBE moyen de 79 /1 000 l en PAC, un impact plus ou moins fort sur les systèmes La réforme de la PAC entre en vigueur au 1 er janvier Les principales nouveautés pour les éleveurs laitiers sont la convergence des aides découplées, l introduction de l aide verte dans les aides du premier pilier et de nouvelles aides couplées. Les DPU disparaissent pour laisser place à une aide découplée à plusieurs étages : le droit à paiement de base (DPB), l aide verte, le paiement redistributif et le paiement complémentaire aux jeunes agriculteurs. Les deux premiers seront calculés pour chaque agriculteur par rapport à son historique individuel de DPU. Ils subiront la convergence, c est-à-dire le rapprochement progressif vers une moyenne nationale. Les agriculteurs ayant un fort historique de DPU subiront donc une baisse progressive de leur DPB et de leur aide verte entre 2015 et C est le cas des éleveurs ayant bénéficié du découplage de l aide directe laitière. De plus, pour bénéficier de l aide verte, les éleveurs devront respecter trois mesures obligatoires, notamment un minimum de trois cultures dans l assolement pour les exploitations ayant plus de 30 ha de terres arables. Quant au paiement redistributif, aussi appelé surprime, il sera attribué sur les 52 premiers hectares, transparence GAEC incluse. Enfin, l aide aux jeunes agriculteurs sera réservée aux jeunes agriculteurs aidés par l État et constituera en un paiement complémentaire sur les 34 premiers hectares. Une nouvelle aide à la vache laitière, d environ 36 par vache, sera attribuée sous un plafond de 40 vaches, transparence GAEC incluse. Les éleveurs pourront également bénéficier d aides aux protéines végétales si elles sont cultivées à destination des animaux. Enfin, de nouvelles mesures agroenvironnementales et climatiques (MAEC) seront créées à destination des exploitations de polyculture élevage. Ces aides pourront venir compenser en partie la baisse des aides découplées liée à la convergence. Ces dernières ne sont pas prises en compte dans notre simulation. Groupe Groupe Groupe Groupe 4 Groupe 5 Groupe 6 DPU DPU Prime à la VL (40 premières) Baisse prévue -23 % -17 % -15 % -18 % -13 % -14 % 11

12 AXES DE TRAVAIL : OBJECTIF EBE JE SOUHAITE PRODUIRE ma référence et SAISIR les opportunités MAÎTRISER la qualité du lait OPTIMISER mon coût de production des fourrages JE PEUX Anticiper l évolution des effectifs en cohérence avec les ressources fourragères disponibles Réaliser les prévisions de productions laitières Assurer un suivi régulier des quantités livrées Optimiser les capacités de production de l élevage Répondre aux exigences de saisonnalité des livraisons Connaître mon coût de production Suivre régulièrement la qualité du lait Vérifier le fonctionnement de la machine à traire Assurer la qualité du logement des vaches laitières Mettre en œuvre les techniques adaptées à l hygiène de traite Améliorer les rendements herbe Mettre en cohérence les surfaces herbe / maïs et les objectifs de production Gérer le pâturage : mise en place de paddock Gérer les stocks en intégrant un niveau de sécurité pour faire face aux aléas climatiques et aux augmentations potentielles d effectifs Valoriser les fourrages par les autres bovins Optimiser la fertilisation et les traitements du maïs OPTIMISER mon coût alimentaire MAÎTRISER mon coût de renouvellement MAÎTRISER mes charges de structures Assurer le maximum de production par les fourrages en améliorant la qualité de la ration Garantir des apports de fourrages à volonté Assurer un niveau de couverture azotée des rations par une complémentation adaptée (objectif : 95 à 100 g de PDI/Kg de MS) Maîtriser le prix d achat des concentrés : tourteaux de soja ou de colza, gestion des achats, qualité du produit, analyse à valeur alimentaire égale, Raisonner l orientation génétique du troupeau : le gain génétique peut permettre, dans la durée, une augmentation de la productivité animale sans augmentation des coûts d alimentation. Augmenter le volume produit par jour de vie : âge au vêlage précoce, taux de réussite en 1 ère IA chez les génisses Renforcer le suivi de la reproduction des vaches et génisses Vendre les animaux «excédentaires» en anticipant la demande (prévision d effectifs) Maîtriser les conditions d élevage des veaux Se situer par rapport à des groupes comparables (système en place) Faire un bilan matériel (coût horaire, ) Étudier des solutions alternatives (CUMA, ETA, location, ) Anticiper autant que possible les périodes de besoin de trésorerie pour éviter les agios qui peuvent grever les charges financières. Bien raisonner ses financements et projeter l évolution des annuités sur 5 ans pour anticiper les périodes les plus favorables. 1, rue Pierre et Marie Curie / Eleusis 6A PLERIN cedex contact@xpertia.fr Archanges /2014 Crédits photos : Cogedis Fideor, BCEL Ouest, Fotolia Imprimé sur du papier PEFC

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