PLACEMENTS FINANCIERS DES MENAGES à Août 2012: DES EXCEDENTS EN FORT RETRAIT MALGRE LA MONTEE DES PRODUITS BANCAIRES ET DEFISCALISES

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1 1 Numéro 190, novembre 2012 Une collecte nette globale historiquement basse depuis 2000, du fait d une baisse drastique de la collecte nette en assurancevie, et malgré des excédents sur les produits bancaires à leur plus haut niveau PLACEMENTS FINANCIERS DES MENAGES à Août 2012: DES EXCEDENTS EN FORT RETRAIT MALGRE LA MONTEE DES PRODUITS BANCAIRES ET DEFISCALISES La collecte nette auprès des ménages 1 en produits bancaires et en contrats d assurance-vie s est élevée à fin août 2012 à environ 32,2 Milliards 2, en diminution de 34 % par rapport à celle obtenue à fin août Inférieure de 28 % au montant moyen observable à la même période de l année depuis 1997 (48,3 Milliards ), elle représente la deuxième collecte nette la plus faible depuis 2000, où le niveau le plus bas a été enregistré (17,2 Milliards ). Les excédents sur douze mois glissants, du fait de sorties nettes globales sur les quatre derniers mois de 2011 (-10,8 Milliards ), s élèvent à 21,3 Milliards, soit le plus bas niveau depuis août 2000 (+15,9 Milliards ), la médiane sur 12 ans étant égale à +57,8 Milliards. Les contrats d assurance-vie ont enregistré à août 2012 des sorties nettes cumulées de 5 Milliards. En baisse de 23,1 Milliards par rapport à août 2011, ces excédents négatifs correspondent au plus bas niveau enregistré à cette période de l année depuis On peut observer qu en données CVS, les sorties nettes ont débuté en septembre 2011 et se sont amplifiées pour atteindre un point bas de -2,6 Milliards en janvier De février à août, elles se sont ensuite progressivement réduites pour approcher l équilibre. En septembre, les excédents d assurance-vie sont même redevenus positifs en données CVS 3. 1 Particuliers plus Entrepreneurs Individuels au sens strict (hors associations et autres agents des administrations privées). 2 Selon nos estimations réalisées à partir des Statistiques Monétaires trimestrielles et mensuelles de la Banque de France, disponibles à ce jour jusqu à En septembre, aux excédents en assurance-vie de -105 Millions en données brutes, correspondent des excédents d environ +1 Milliard en données CVS.

2 Les excédents cumulés sur les produits bancaires à août 2012 s élèvent à 37,2 Milliards, en hausse de 22 % par rapport à août 2011, soit le plus haut niveau atteint sur la période longue commençant en Leur contribution relative à la collecte nette hors titres est ainsi historique (116 %), la médiane de cette contribution depuis 97 se situant à 26 %. Placements financiers des ménages : et * en Millions Fin 2010 Fin 2011 Août 2010 Août 2010 Août 2011 Cumul du 1er janvier à fin Août Août 2011 Var. Exc. 2010/2011 Août 2012 Août 2012 Var. Exc. 2011/2012 Total placements financiers hors titres % % Total Produits bancaires % % Total Produits bancaires Hors Livrets A et Bleu % % Dépôts à vue % % Total Livrets % % Total Epargne-Logement % % Total Placements à échéance % NS Total Assurance-vie (supports et UC) % % Assurance-vie supports en % % Assurance-vie supports en UC % NS * : Variation d'encours nettes d'intérêts et de plus/moins values Sources: Stat. Mon. Banque de France trim., FFSA, Estimations DEVP ; Ménages (Part. + Entr. ind.) au sens de la Comptabilité nationale en liaison avec la baisse du pouvoir d achat, la préférence pour un moindre endettement, et une possible délocalisation Le très faible niveau de la collecte nette des ménages peut s expliquer par les facteurs suivants :. La contraction du pouvoir d achat des ménages, qui intervient cette année pour la première fois depuis 1984, et qui devrait s élever au total sur 12 mois à 0,6 %, en liaison avec la hausse du chômage, l accroissement des prélèvements fiscaux et sociaux et la limitation des transferts ;. Le ralentissement de la demande de crédits immobiliers et à la consommation, de sorte que moins de dépôts sont générés par les crédits ;. L accroissement des apports personnels lors de l acquisition d un logement, plutôt que de détenir des actifs financiers à moyen ou à long terme, (étant donné la faiblesse relative des rendements nets de ces actifs par rapport aux taux d intérêt des emprunts) ;. La baisse des transactions immobilières dans l ancien qui limite le recyclage sous forme d actifs financiers des valeurs de vente des biens locatifs, voire des résidences secondaires, notamment chez les plus âgés ;. Pour les épargnants plutôt aisés, une moindre allocation en 2012 vers l assurance-vie, en euros ou en UC 4 et une réorientation de leurs placements vers les produits moins risqués ;. Pour les épargnants les plus fortunés, une possible délocalisation de leur épargne, afin notamment de réduire les risques liés à la défaillance de compagnies d assurance-vie détentrices de titres d états européens périphériques - même si ce risque apparaît moins élevé qu au début de l année 5. 4 Un récent sondage de l Union Financière de France, réalisé en septembre 2012 auprès d épargnants détenant un patrimoine financier supérieur à , indique que 72 % d entre eux se sont réorientés vers les produits les moins risqués, tandis que 43 % ont déclaré préférer investir dans des actifs non financiers. Les contrats d assurance-vie en unités de compte n attireraient que 32 % des personnes interrogées, contre 51 % en 2009, et ceux en supports euros n intéresseraient que 57 % d entre eux, contre 73 % en A cet égard, l épargne des plus fortunés peut se délocaliser notamment au Luxembourg, où les placements en assurance-vie sont détenus in fine par un dépositaire, et non par la compagnie, et où ils bénéficient d un privilège en rang par rapport aux autres créanciers. En outre les contrats de droit luxembourgeois peuvent accueillir une partie des titres enregistrés sur les compte-titres ; ces titres bénéficient alors de la fiscalité attractive d enveloppe de l assurance-vie. 2

3 Des taux d intérêt favorables aux livrets défiscalisés Au cours des huit premiers mois de 1 année, le taux des livrets A et des LDD est resté inchangé à 2,25 %, tandis que l'inflation moyenne aura été à fin août de + 2,1 % (en glissement annuel). Ce taux est ainsi proche du taux net de l assurance-vie en supports euros, égal à environ 2,6 % en On notera également que la rémunération nette des livrets A et des LDD aura été légèrement supérieure à celle des PEL, qui s est élevée en moyenne à 2,15 % sur les huit premiers mois de l année. Les CSL, pour leur part, ont vu leur rémunération nette globale diminuer en moyenne, toutes générations confondues de 20 points de base à 1,16 %, en liaison avec la baisse des taux courts. L Euribor 3 mois après prélèvements a davantage diminué au cours de la période : en moyenne de 77 points de base à 0,20 %. Notons que la rémunération nette des CSL sur les huit premiers mois, a été légèrement inférieure à celle des CEL, égale en moyenne à 1,3 %. Sources : Banque de France, FFSA, DEVP 3

4 Une collecte nette élevée sur les Livrets A Le livret A des ménages enregistre à août 2012 une collecte nette de 14,2 Milliards, proche de celle, très élevée, d août 2011 (15,1 Milliards ), captant ainsi 38 % des excédents des produits bancaires. Elle représente la troisième collecte nette sur 20 ans à cette période de l année, avant le relèvement du plafond réglementaire du livret A à partir du 1 er octobre à Le rythme de collecte mensuel au cours de ces huit premiers mois a légèrement varié autour de la moyenne mensuelle en données CVS de 1,6 Milliard. Pour autant en septembre, on notera que les placements nets sur le livret A de l ensemble des agents (ISBLM compris) ont été de seulement 550 Millions, ainsi que l indique la Caisse des Dépôts et Consignations Livret A Marché (à août 2012) 2, ,2 (en millions d'euros) ,0 1,8 1,6 1,4 1,2 (Taux en %) ,0 2009/ /2 2010/4 2010/6 2010/8 2010/ / /2 2011/4 2011/6 2011/8 2011/ / /2 2012/4 2012/6 2012/8 CVS bruts Taux LDD : une collecte nette globale en forte hausse, mais en tassement au cours du temps Les LDD enregistrent à fin août 2012 des excédents de 2,5 Milliards, en forte augmentation par rapport à août 2011 (+148 %). La tendance des épargnants, apparue à partir de 2009, à transférer une partie de leurs encours vers les livrets A, semble s être quasiment dissipée avec le temps. Pour autant, au cours des huit premiers mois, les placements montrent une tendance globale à la baisse. Cette évolution apparaît en outre confirmée en septembre, où la CDC indique des excédents négatifs de 350 Millions pour l ensemble des agents (ISBLM compris), avant l augmentation du plafond réglementaire des LDD au 1 er octobre à

5 La poursuite des retraits sur les LEP Les excédents sur les LEP à août 2012 sont négatifs d environ -500 Millions, contre Millions à août 2011 et Millions à août Si pour ses ménages détenteurs, faiblement imposés, la rémunération de ce support nette de prélèvements est relativement attractive, à 2,75 %, une partie d entre eux pour autant continuent depuis 2009 d arbitrer en faveur de la consommation, du remboursement de leurs crédits ou de leurs apports immobiliers, même si c est à un degré moindre. Les excédents négatifs sur ces produits s expliquent également par une clôture par les banques plus systématique des livrets dont les détenteurs ne justifient pas des revenus adéquats. Un léger regain d intérêt sur les CEL Les CEL enregistrent à août 2012 une collecte nette positive de 690 Millions, en hausse d environ 420 Millions par rapport à août Certains épargnants peuvent en effet alimenter ce produit liquide en attente : si son taux brut est relativement faible (1,5 % hors prime), son rendement net d impôts de 1,30 % est légèrement supérieur à celui des livrets de marché toutes générations confondues. Il offre en outre, d éventuels droits d emprunt immobilier à 3%, soit à un taux légèrement inférieur à celui des emprunts immobiliers à plus d un an (3,73 % en août 2012) contrairement au PEL, dont les droits d emprunt sont pour la plupart à 4,2 %. 5

6 Des excédents relativement élevés sur les CSL, en liaison avec une politique commerciale active Les CSL (Livrets B) ont collecté à août 2012 environ 8,1 Milliards, un montant en diminution de 20 % par rapport à août Il s agit pour autant d une collecte nette relativement élevée, la médiane sur 10 ans à cette époque de l année étant de 4,4 Milliards et le record étant de 16 Milliards (à août 2003). Les CSL ont offert en moyenne sur les huit premiers mois de l année une rémunération brute toutes générations confondues de 2 %, et une rémunération nette associée de 1,23 %, dans le cas de l option pour le prélèvement forfaitaire de 24 %. Tandis que les livrets A offrent une rémunération nette de 2,25 %, la bonne collecte à août 2012 sur ces produits complémentaires des livrets A a été obtenue par des offres commerciales promotionnelles attractives sur des durées courtes, et une action commerciale renforcée au sein des établissements, dans le cadre de leur recherche de ressources bilancielles. Un repli de la collecte sur les PEL Les excédents cumulés à août 2012 des PEL se sont élevés à Millions, en diminution de Millions par rapport à août 2011 (+ 750 Millions ). L attractivité des livrets - en particulier du livret A, dont le taux net de prélèvements est devenu supérieur à celui du PEL en août , a pu jouer en défaveur du PEL, dont les sommes placées sont par ailleurs bloquées pendant quatre ans au minimum. De façon mois importante, certains épargnants disposant également d un CEL, ont pu choisir d alimenter celui-ci à la place de leur PEL pour un placement d attente (cf. supra). 6

7 Des retraits moindres sur les PEP Comptes à terme : des excédents globaux élevés, - principalement sur ceux à plus de deux ans-, mais en cours de stabilisation Les sorties sur les PEP à août 2012 se sont élevées à Millions, en réduction de 66 % par rapport à celles de 2011 à la même période de l année qui étaient de Millions. Pour ces produits en voie d extinction, certains épargnants ont en effet un intérêt à continuer à bénéficier de taux de rendement souvent supérieurs à ceux des produits actuels à moyen ou à long terme. Les Comptes à terme (CAT) enregistrent à août 2012 une collecte nette d environ 8,85 Milliards toutes durées confondues, après une collecte de près de 1,45 Milliard à août Par l ampleur de sa hausse (+7,4 Milliards ), il s agit du premier poste de collecte. Les banques ont ainsi fait des efforts commerciaux très importants pour orienter l épargne des ménages vers ces supports, afin notamment de satisfaire à leurs exigences prudentielles nouvelles en matière de liquidité «Bâle III». La collecte nette a été réalisée essentiellement au premier trimestre (8,6 Milliards en données brutes soit 7,5 Milliards en données CVS). En outre, elle concerne essentiellement les CAT à plus de deux ans : les données relatives aux ménages et aux ISBLM indiquent en effet que les CAT à plus de deux ans ont représenté environ 90 % des excédents, les taux des CAT se différenciant véritablement de ceux des livrets pour des durées de placement supérieures à deux ans. 7

8 Une collecte nette cumulée d Assurance-vie à un point bas historique, mais en stabilisation au troisième trimestre A septembre 2012, les excédents des placements des ménages en assurance-vie (cotisations - prestations) ont été négatifs de 5,1 Milliards, en baisse de 21,5 Milliards par rapport à septembre 2011, soit de 131 %. Il s agit d un plus bas historique à cette période de l année observable sur une longue période. En données CVS et en rythme mensuel, on peut observer de très fortes sorties au premier trimestre, suivie d une réduction tendancielle des retraits nets jusqu en septembre, pour atteindre des excédents bruts de Millions, qui en données CVS, correspondent à des flux nets positifs. Source: FFSA Une baisse des cotisations en premier lieu et une hausse des retraits en second lieu Les cotisations se sont élevées à septembre 2012 à 84 Milliards, en baisse par rapport à septembre 2011 de 13,7 Milliards, soit de 14 %. Parallèlement, les prestations, d un montant de 89,1 Milliards, ont augmenté par rapport à septembre 2011 de 7,9 Milliards, soit de 10 %. 8

9 Sur les supports euros, des excédents en très forte baisse et légèrement négatifs ; Sur les supports UC, des sorties qui s accroissent de façon significative Source: FFSA Sur les supports, les excédents cumulés à septembre s élèvent à environ -500 Millions, en diminution de 17,9 Milliards par rapport à septembre 2011 (18,4 Milliards ). La baisse des cotisations a été de 13,7 Milliards tandis que la hausse des prestations a été de 7,9 Milliards. Outre la baisse régulière des rémunérations nettes des supports jusqu en 2011 (2,6 %), et l anticipation d une possible nouvelle diminution des rendements en 2012, - en liaison avec la baisse des taux longs -, sur les huit premiers mois de l année, la concurrence du livret A, les incertitudes macro-économiques, notamment celles liées aux dettes souveraines - en particulier au premier trimestre -, ainsi qu un regain de préférence pour la liquidité ou les actifs réels, ont influencé une partie significative des détenteurs en défaveur des supports. Sur les supports en UC, les excédents cumulés à septembre 2012 s élèvent à environ - 4,6 Milliards, en diminution de 3,6 Milliards par rapport à septembre Les cotisations ont diminué de 3,3 Milliard tandis que les prestations ont augmenté de 350 Millions suivant un rythme légèrement supérieur à celui de L aversion accrue des épargnants au risque a été défavorable à ce produit, dans lequel le capital investi n est pas garanti dans la plupart des cas. Source: FFSA, estimation DEV 9

10 Sur les dépôts à vue, une collecte nette modérée et en cours de tassement Les dépôts à vue enregistrent à août 2012 des excédents de + 4,2 Milliards, en diminution de 12 % par rapport à août Le niveau de la collecte nette est inférieur de 1,2 Milliard à la celui de la médiane observée depuis 2000 à cette période de l année (+5,4 Milliards ), et s inscrit dans la tendance à un léger tassement que l on observe depuis Les encours des dépôts à vue, après une hausse ininterrompue depuis janvier 2009, marquent le pas au cours des huit premiers mois de l année 2012 au profit des autres produits de bilan. Ils s élèvent à août 2012 à 270,3 Milliards, soit 24,1 % des encours des produits bancaires des ménages, contre 25,1 % à août Achevé de rédiger le 31 octobre 2012 par Matthieu GOUDE matthieu.goude@bpce.fr 10

11 1 Placements financiers des ménages : et * en Millions Fin 2010 Fin 2011 Août 2010 Août 2010 Août 2011 Cumul du 1er janvier à fin Août Août 2011 Var. Exc. 2010/2011 Août 2012 Août 2012 Var. Exc. 2011/2012 Total placements financiers hors titres % % Total Produits bancaires % % Total Produits bancaires Hors Livrets A et Bleu % % Dépôts à vue % % Total Livrets % % Livrets soumis à l'impôt (Livret B - CSL) % % Total Livrets défiscalisés % % Livrets A et Bleu % % Livrets de développement durable (LDD) % % Livrets d'épargne populaire (LEP) % % Livrets Jeunes % % Total Epargne-Logement % % Comptes d'épargne-logement (CEL) NS % Plans d'épargne-logement (PEL) % % Total Placements à échéance % NS Comptes à terme Toutes Durées % NS Plans d'épargne Populaire (PEP) % % Autres comptes d'épargne % % Total Assurance-vie (supports et UC) % % Cotisations % % Prestations % % Assurance-vie supports en % % Cotisations % % Prestations % % Assurance-vie supports en UC % NS * : Variation d'encours nettes d'intérêts et de plus/moins values Sources: Stat. Mon. Banque de France trim., FFSA, Estimations DEVP ; Ménages (Part. + Entr. ind.) au sens de la Comptabilité nationale

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