Chapitre 23 : MONNAIE ET CREDIT

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "Chapitre 23 : MONNAIE ET CREDIT"

Transcription

1 Chapitre 23 : MONNAIE ET CREDIT 1. Présentation Methodologie Sources de documentation graphique Tableaux... LISTE DES GRAPHIQUES Graphique 23. 1: Créance du système monétaire sur l économie selon la nature des bénéficiaires... LISTE DES TABLEAUX Tableau 23. 1: Avoirs extérieurs nets du système monétaire au sens large (en millions de francs CFA)... Tableau 23. 2: Position nette du gouvernement vis-à-vis du système monétaire au sens large (en millions de FCFA)... Tableau 23. 3: Ressources du système bancaire (en millions de FCFA)... Tableau 23. 4: Contreparties des ressources du système bancaire... Tableau 23. 5: Evolution des taux directeurs des pays partenaires de la zone BEAC... Tableau 23. 6: Evolution du stock de la dette publique par type (milliards de fcfa)... Tableau 23. 7: Evolution des tirages par créancier (milliards de FCFA)... Tableau 23. 8: Evolution du service extérieur de la dette (en milliard de FCFA)... Tableau 23. 9: Paiement du principal de la dette publique par type de créancier (en milliards de FCFA)... Tableau : Paiement des charges d interets de la dette publique par type de creancier (en milliards de FCFA)... Tableau : Evolution du stock de la dette extérieure du Cameroun par créancier (en milliards de FCFA)... 1

2 1. PRESENTATION Les statistiques de la dette mises à jour au premier trimestre 2010 font apparaître au 31 décembre 2009, un stock de la dette publique du Cameroun de FCFA milliards dont 975 milliards pour la dette extérieure et 498 millions pour la dette intérieure. Ceci représente 13,2ù du Pib et 75,5% des recettes budgétaires hors dons. Cet encours en augmentation de 7,6% par rapport à celui du 31 décembre 2008, a globalement diminué de 25,2% depuis l atteinte du point d achèvement. La composante extérieure qui est de 66% de la dette publique totale correspond à 8,7% du Pib et 49,9% des recettes budgétaires hors dons de l année Comparé au niveau observé après l atteinte du point d achèvement, elle est en diminution de 9,9% en valeur nominale. La composante intérieure quant à elle est de 498 milliards, soit une hausse de 14% par rapport à 2008 et une baisse de près de 44% par rapport au montant constaté en Pour ce qui est du cumul de la dette extérieure décaissée après le point d achèvement de l initiative PPTE, il est d environ 346 milliards de FCFA dont près de 123 milliards pour l année En 2009, les charges d intérêts de la dette intérieure se sont établies à 7,3 milliards de FCFA et ont été consacré à la dette structurée. Par contre, le coût de la dette extérieure s est élevé à 28,8 milliards de FCFA, soit près de 80% consacrées au paiement des intérêts sur les emprunts auprès des créanciers bilatéraux. 2. METHODOLOGIE Les statistiques financières s élaborent en collaboration avec le Bureau des Statistiques du Fonds Monétaire International. Depuis 1993, une réforme a été initiée aboutissant par la suite à une nouvelle sectorisation du système financier et économique des Etats membres de la Zone BEAC et à l adoption de nouveaux tableaux monétaires. a- Sectorisation de l économie nationale Les statistiques monétaires sont établies mensuellement à partir des données comptables tirées des situations mensuelles des institutions financières. Ces établissements sont tenus de transmettre à la Banque Centrale leur situation comptable établie selon les règles du Plan Comptable Sectoriel des Banques. L agrégation des données monétaires ne peut s effectuer que si les imputations des opérations entre les différents secteurs de l économie sont bien effectuées. Ces imputations supposent que les limites entre ces différents secteurs soient bien définies. On distingue généralement deux sphères dans l économie nationale : le secteur financier et le secteur non financier. Présentation du secteur financier de la zone BEAC Dans la Zone BEAC, on distingue désormais quatre types d institutions financières : a) La Banque Centrale La Banque des Etats de l Afrique Centrale (BEAC) a pour rôle d émettre la monnaie centrale, d agir sur le crédit, de gérer les réserves internationales, d effectuer les transactions avec le FMI en tant qu agent financier des Etats membres et d assurer la surveillance générale du système monétaire. b) Les Banques Créatrices de Monnaie (BCM) Ce sont toutes les sociétés de dépôts monétaires qui acceptent des dépôts à vue transférables par chèques ou susceptibles d être utilisées à des fins de paiement. c) Les Autres Institutions Bancaires (AIB) Les Autres Institutions Bancaires sont des banques qui n acceptent pas de dépôts à vue transférables par chèques. On peut regrouper les (AIB) en deux catégories: - Les Autres Institutions Bancaires Eligibles au Refinancement de la BEAC (AIBE) ; - Les Autres Institutions Bancaires Non Eligibles au Refinancement de la BEAC (AIBNE). d) Les Institutions Financières non Bancaires (IFNB) Ce sont des Institutions qui ne reçoivent pas de dépôts du public mais qui participent au financement de l'économie en octroyant des crédits ou en effectuant des opérations financières ayant des incidences sur le secteur monétaire. Présentation du secteur non financier de la zone BEAC Selon la nouvelle méthodologie, toutes les opérations avec les entités non résidentes sont, par définition, classées dans les avoirs et les engagements extérieurs. Par conséquent, si on exclut l'extérieur, le secteur non financier se décompose de la manière qui suit: - Les administrations publiques Ce sont les institutions et services publics qui mettent en œuvre la politique générale de l'etat en fournissant essentiellement des services non marchands. L'Administration publique Centrale ou Gouvernement ; Les Organismes publics et les Collectivités locales. - Les entreprises publiques non financières (EPNF) 2

3 Ce sont des sociétés d'etat, des sociétés d'économie mixte, et plus généralement toutes les entreprises où l'etat détient, directement ou indirectement, au moins 30% du capital social et qui produisent et vendent des biens et services marchands destinés au public. - Le secteur privé Il comprend les ménages, les entreprises privées, les entrepreneurs individuels, les administrations privées (institutions sans but lucratif), et tous les autres agents économiques qui n'ont pu être classés ailleurs. b- Les différents types de tableaux monétaires Les différents types de tableaux monétaires établis à partir des bilans consolidés des institutions financières présentent les sources de la création monétaire ainsi que les éléments constitutifs de la masse monétaire. Les séries monétaires ont été corrigées à partir de décembre SOURCES DE DOCUMENTATION Ce chapitre a été réalisé grâce aux documents publiés par la BEAC «Etudes et Statistiques de la BEAC» et la CAA. 3

4 4. GRAPHIQUE Graphique 23. 1: Créance du système monétaire sur l économie selon la nature des bénéficiaires (JANV) 2010 (FEV) Institutions financières non monétaires (IFNB, IBL) Entreprises publiques non financières Secteur privé 4

5 5. TABLEAUX Tableau 23. 1: Avoirs extérieurs nets du système monétaire au sens large (en millions de francs CFA) Rubriques Avoirs extérieurs bruts de la BEAC Or D.T.S Position de réserve FMI Compte d'opérations (solde créditeur) Autres Avoirs extérieurs des banques Engagements extérieurs bruts de la BEAC Recours aux crédits du FMI Autres Engagements extérieurs des banques Dette postale Autres Avoirs extérieurs nets du système monétaire Source: BEAC Tableau 23. 2: Position nette du gouvernement vis-à-vis du système monétaire au sens large (en millions de FCFA) Rubriques Position nette du Gouvernement vis à vis de la BEAC Total des créances Total des Engagements Position nette du Gouvernement vis-à-vis du FMI Position nette du Gouvernement vis à vis des banques (BCM & AIBE) Créances sur le Gouvernement Dépôts du Gouvernement Total des créances nettes vis à vis du système monétaire (au sens large) sur l'etat Source: BEAC 5

6 Tableau 23. 3: Ressources du système bancaire (en millions de FCFA) Rubriques Disponibilités monétaires et quasimonétaires (masse monétaire) 1.1 Disponibilités monétaires Monnaie Fiduciaire (hors BCM, AIBE & AIBNE) Monnaie scripturale auprès de la BEAC auprès des banques auprès des CCP auprès des AIBE auprès des AIBNE 1.2 Quasi-Monnaie auprès des banques auprès des AIBE auprès des AIBNE Fonds propres Autres postes nets Total des ressources du système bancaire Source: BEAC Tableau 23. 4: Contreparties des ressources du système bancaire Rubriques Avoirs extérieurs nets Crédit intérieur Créances nettes sur l'etat Position Nette du Gouvernement Autres créances nettes Créances sur l'économie Institutions financières non monétaires (IFNB, IBL) Entreprises publiques non financières Secteur privé Total des Contreparties Source: BEAC 6

7 Tableau 23. 5: Evolution des taux directeurs des pays partenaires de la zone BEAC MARCHES BCEAO. Taux d'escompte (TES) 1/ 4,50 4,7105 4,75 6,42. Taux d'appel d'offres - injections de liquidités - - 4,22 4,31 - reprises de liquidités Taux des pensions 4,00 4,25 4,25 4,67 ZONE EURO*. Taux d'appel d'offres 2,25 3,50 4,00 3,71. Facilité de prêt marginal 3,25 4,50 5,00 4,46. Facilité de dépôts 1,25 2,50 3,00 2,92 ROYAUME-UNI. Prêts maisons d'escompte 4,50 5,00 5,50 4,08 ETATS-UNIS. Taux d'escompte 5,25 6,25 6,25 1,63. Taux au j/j "Fed Funds" 2/ 4,25 5,25 4,50 1,38 JAPON. Taux d'escompte 0,10 0,25 0,50 0,37. Objectif J/J 0,00 0,00 0,00 0,00 Source: BEAC Tableau 23. 6: Evolution du stock de la dette publique par type (milliards de fcfa) ANNEES Stock dette extérieure Multilatérale Bilatérale Commerciale Stock dette intérieure Structurée (conventionnelle) Non structurée (non conventionnelle) Nouvelle dette (Audit fin arriérés) 90 Stock total

8 Tableau 23. 7: Evolution des tirages par créancier (milliards de FCFA) ANNEES Total 60,8 79,6 83,1 122,9 Multilatéral ,1 112 IDA 13,5 10,1 13,1 22 FAD 11 11,5 26,6 11,2 FMI 4,1 3,9 5,2 70 BADEA 3,5 4,3 3,6 0,3 BID 3,5 4 1,9 4,2 FIDA 2 2,8 0,9 2,1 FS OPEP 1,4 4,6 3 2,2 Union Européenne 0 1,8 0 0 Bilatéral Club de Paris 13,6 14,4 9,8 7 Belgique 13,6 14,4 9,8 7 France 4,9 5,7 1,4 0 Allemagne 0,3 5,3 6,4 0,5 Pays-Bas 4, Espagne 0 1,8 1,9 2,9 Bilatéral non Club de Paris 8,2 22,3 19,1 3,9 Chine 5 16,9 16,1 2,4 Koweit 3,1 3,8 3 0,7 Arabie Saoudite 0 1,7 0 0,7 Tableau 23. 8: Evolution du service extérieur de la dette (en milliard de FCFA) Années Dette publique extérieure Service effectif ,3 96,7 Dont intérêt 40, ,4 28,8 2-Dette publique intérieure Service effectif 347,4 217,9 103,9 45,9 Dont intérêt 15 9,9 6,8 7,3 3-Dette publique total (1) + (2) Service effectif ,5 217,2 142,6 Dont intérêt 55,7 42,9 39,3 36,1 8

9 Tableau 23. 9: Paiement du principal de la dette publique par type de créancier (en milliards de FCFA) RUBRIQUES Dette extérieure ,3 67,6 79,9 67,9 Multilatérale ,2 8,8 14,4 12,9 Bilatérale ,1 55,4 57,0 54,9 Commerciale 257 // 3,4 8,5 // Dette intérieure , ,1 38,6 Dette structurée ,8 129,5 61,9 27,5 Dont bancaire 14,5 27,5 6,5 1,0 Dette non structurée ,2 78,6 35,2 11,1 Dette publique totale ,3 275,6 176,9 106,5 Tableau : Paiement des charges d interets de la dette publique par type de creancier (en milliards de FCFA) Rubriques Dette extérieure 40,7 33,0 32,4 28,8 Multilatérale 10,0 4,8 7,2 4,6 Bilatérale 30,7 28,2 25,2 24,2 Dette intérieure 15,0 9,9 6,8 7,3 Dette structurée 14,3 9,9 6,8 7,3 Dont bancaire 5,0 6,1 3,9 3,7 Dette non structurée 0,7 Dette publique totale 55,7 42,9 39,2 36,1 9

10 Tableau : Evolution du stock de la dette extérieure du Cameroun par créancier (en milliards de FCFA) RUBRIQUES Total 1 082,5 989,7 932,3 974,8 Multilatéraux 222,1 242,9 282,7 376,8 IDA 89,0 94,8 106,4 125,5 BIRD 23,9 19,4 16,6 13,8 FMI 4,2 10,7 11,4 79,9 BAD 15,9 12,4 9,2 6,0 FAD 19,8 26,3 50,5 61,0 BID 16,1 17,4 20,0 21,4 FIDA 8,2 9,8 12,4 14,1 FS OPEP 3,9 7,1 10,0 10,5 BADEA 6,3 10,0 13,7 13,7 UE 34,7 35,0 32,5 30,8 Bilatéraux Club de Paris 749,1 655,1 580,5 527,6 Belgique 4,3 5,8 5,8 9,5 France 643,7 581,1 519,5 471,1 Allemagne 76,9 43,2 31,6 30,3 Pays Bas 8,3 9,3 8,3 7,4 Espagne 12,6 12,8 12,4 6,6 Suisse 3,3 2,9 2,8 2,7 Bilatéral non Club de Paris 30,2 48,3 68,5 69,8 Chine 17,7 31,2 48,4 50,0 Koweit 9,1 12,5 16,2 16,1 Arabie Saoudite 3,4 4,5 3,9 3,7 COMMERCIAUX (ARRIERES) 81,0 43,5 0,6 0,6 Del Favero 7,4 0,0 0,0 0,0 Grace Church 23,7 0,0 0,0 0,0 Rumbold 42,1 35,9 0,0 0,0 Calder Co 6,5 7,0 0,0 0,0 BTP Banque 0,3 0,2 0,2 0,2 Non commercial Bank 1,0 0,4 0,4 0,4 10

REPUBLIQUE DU BENIN. Fraternité-Justice-Travail -@@@ MINISTERE DE L ECONOMIE, DES FINANCES ET DES PROGRAMMES DE DENATIONNALISATION -@@@

REPUBLIQUE DU BENIN. Fraternité-Justice-Travail -@@@ MINISTERE DE L ECONOMIE, DES FINANCES ET DES PROGRAMMES DE DENATIONNALISATION -@@@ REPUBLIQUE DU BENIN Fraternité-Justice-Travail -@@@ MINISTERE DE L ECONOMIE, DES FINANCES ET DES PROGRAMMES DE DENATIONNALISATION -@@@ DIRECTION GENERALE DES AFFAIRES ECONOMIQUES -@@@ DIRECTION DE LA PREVISION

Plus en détail

Institut National de la Statistique - Annuaire Statistique du Cameroun 2010. Chapitre 26 : LE CAMEROUN DANS LA ZONE CEMAC

Institut National de la Statistique - Annuaire Statistique du Cameroun 2010. Chapitre 26 : LE CAMEROUN DANS LA ZONE CEMAC Institut National de la Statistique - Annuaire Statistique du Cameroun 2010 Chapitre 26 : LE CAMEROUN DANS LA ZONE CEMAC 1. Présentation... 328 2. Méthodologie... 328 3. Définitions... 328 4. Sources de

Plus en détail

BANQUE CENTRALE DE TUNISIE DETTE EXTERIEURE DE LA TUNISIE 2011

BANQUE CENTRALE DE TUNISIE DETTE EXTERIEURE DE LA TUNISIE 2011 البنك المركزي التونسي BANQUE CENTRALE DE TUNISIE DETTE EXTERIEURE DE LA TUNISIE 2011 DECEMBRE 2012 DETTE EXTERIEURE DE LA TUNISIE 2011 DECEMBRE 2012 SOMMAIRE Pages Introduction... 5 Endettement extérieur

Plus en détail

Banque de la République d Haïti. Bulletin Statistique 36 Juillet - Septembre 2000

Banque de la République d Haïti. Bulletin Statistique 36 Juillet - Septembre 2000 Banque de la République d Haïti Bulletin Statistique 36 Juillet - Septembre 2000 Table des matières Avertissement...5 I- Statistiques monétaires et financières Tableau 1.1 Principaux indicateurs monétaires...10

Plus en détail

Université d Oran / Faculté des Sciences Commerciales Spécialité : 4 eme. Fiche N 2 : Banque et Monnaie

Université d Oran / Faculté des Sciences Commerciales Spécialité : 4 eme. Fiche N 2 : Banque et Monnaie Université d Oran / Faculté des Sciences Commerciales Spécialité : 4 eme Finance / Module : Les Techniques Bancaires Fiche N 2 : Banque et Monnaie I)- Principes Généraux : 1)- Définition du Terme Monnaie

Plus en détail

b ) La Banque Centrale Bilan de BC banques commerciales)

b ) La Banque Centrale Bilan de BC banques commerciales) b ) La Banque Centrale Notre système bancaire se complexifie puisqu il se trouve maintenant composer d une multitude de banques commerciales et d une Banque Centrale. La Banque Centrale est au cœur de

Plus en détail

CREATION MONETAIRE ET SON CONTROLE

CREATION MONETAIRE ET SON CONTROLE CREATION MONETAIRE ET SON CONTROLE PAR LES AUTORITES MONETAIRES SECTION 1 : LA CREATION MONETAIRE A Acteurs et modalités de création monétaire : La création monétaire consiste à accroître la quantité de

Plus en détail

COMPTES D OPÉRATIONS MONÉTAIRES

COMPTES D OPÉRATIONS MONÉTAIRES R É P U B L I Q U E F R A N Ç A I S E COMPTES SPÉCIAUX RAPPORTS ANNUELS DE PERFORMANCES ANNEXE AU PROJET DE LOI DE RÈGLEMENT DES COMPTES ET RAPPORT DE GESTION POUR 2007 COMPTES D OPÉRATIONS MONÉTAIRES

Plus en détail

GUIDE DU PASSAGE À L EURO : NOTE D INFORMATION À L INTENTION DES EMPRUNTEURS DE LA BANQUE MONDIALE AOÛT 2001

GUIDE DU PASSAGE À L EURO : NOTE D INFORMATION À L INTENTION DES EMPRUNTEURS DE LA BANQUE MONDIALE AOÛT 2001 GUIDE DU PASSAGE À L EURO : NOTE D INFORMATION À L INTENTION DES EMPRUNTEURS DE LA BANQUE MONDIALE AOÛT 2001 Ce GUIDE DU PASSAGE À L EURO donne, sous forme de questions et de réponses, des informations

Plus en détail

1. La fonction de règlement ne peut être assurée au niveau international que dans des conditions bien différentes. D une part, les agents concernés

1. La fonction de règlement ne peut être assurée au niveau international que dans des conditions bien différentes. D une part, les agents concernés Introduction La notion de système évoque l idée d organisation. Un système monétaire national est l organisation des relations monétaires dans un pays : comment les agents économiques peuvent-ils utiliser

Plus en détail

Annexe - Balance des paiements et équilibre macro-économique

Annexe - Balance des paiements et équilibre macro-économique Annexe - Balance des paiements et équilibre macro-économique Les échanges de marchandises (biens et services), de titres et de monnaie d un pays avec l étranger sont enregistrés dans un document comptable

Plus en détail

ROYAUME DU MAROC OFFICE DES CHANGES

ROYAUME DU MAROC OFFICE DES CHANGES ROYAUME DU MAROC OFFICE DES CHANGES www.oc.gov.ma 2007 La reproduction des informations contenues dans la présente publication est autorisée sous réserve d en mentionner expressément la source. 1 TABLE

Plus en détail

Elaboration des comptes financiers et du tableau des opérations financières

Elaboration des comptes financiers et du tableau des opérations financières REPUBLIQUE DU CAMEROUN Paix - Travail Patrie ---------- INSTITUT NATIONAL DE LA STATISTIQUE ---------- REPUBLIC OF CAMEROON Peace - Work Fatherland ---------- NATIONAL INSTITUTE OF STATISTICS ----------

Plus en détail

Partie 2 : Qui crée la monnaie?

Partie 2 : Qui crée la monnaie? Partie 2 : Qui crée la monnaie? Marché monétaire Masse monétaire Banque centrale Prêteur en dernier ressort Notions clés I. La mesure de la création monétaire : la masse monétaire La masse monétaire n

Plus en détail

LA CONNAISSANCE DES COMPTES FINANCIERS ET NON FINANCIERS DES ACTEURS FINANCIERS

LA CONNAISSANCE DES COMPTES FINANCIERS ET NON FINANCIERS DES ACTEURS FINANCIERS LA CONNAISSANCE DES COMPTES FINANCIERS ET NON FINANCIERS DES ACTEURS FINANCIERS Fabrice LENGLART INSEE Comptes nationaux Bruno LONGET - Banque de France - SESOF CNIS 22 juin 2009 Plan I Place des activités

Plus en détail

BASE DE DONNEES - MONDE

BASE DE DONNEES - MONDE BASE DE DONNEES - MONDE SOMMAIRE Partie I Monnaies Partie II Epargne/Finances Partie III Démographie Partie IV Finances publiques Partie V Matières premières Partie I - Monnaies Cours de change euro/dollar

Plus en détail

Les banques suisses 2013 Résultats des enquêtes de la Banque nationale suisse

Les banques suisses 2013 Résultats des enquêtes de la Banque nationale suisse Communiqué presse Communication Case postale, CH-8022 Zurich Téléphone +41 44 631 31 11 communications@snb.ch Zurich, le 19 juin 2014 Les banques suisses 2013 Résultats s enquêtes la Banque nationale suisse

Plus en détail

GUIDE DIDACTIQUE DU PLAN COMPTABLE DE L ETAT CEMAC TOME 2 RELATIF AUX FONCTIONNEMENT DES COMPTES DIVISIONNAIRES

GUIDE DIDACTIQUE DU PLAN COMPTABLE DE L ETAT CEMAC TOME 2 RELATIF AUX FONCTIONNEMENT DES COMPTES DIVISIONNAIRES COMMUNAUTE ECONOMIQUE ET MONETAIRE DE L AFRIQUE CENTRALE GUIDE DIDACTIQUE DU PLAN COMPTABLE DE L ETAT CEMAC TOME 2 RELATIF AUX DES COMPTES DIVISIONNAIRES Directive n 03/11-UEAC-195-CM-22 relative au plan

Plus en détail

Ordonnance relative à la loi fédérale sur la Banque nationale suisse

Ordonnance relative à la loi fédérale sur la Banque nationale suisse Ordonnance relative à la loi fédérale sur la Banque nationale suisse (Ordonnance de la Banque nationale, OBN) Modification du 7 mai 2014 La Banque nationale suisse arrête: I L ordonnance du 18 mars 2004

Plus en détail

Rapport intermédiaire de la Banque nationale suisse au 30 juin 2010

Rapport intermédiaire de la Banque nationale suisse au 30 juin 2010 Communication Case postale, CH-8022 Zurich Téléphone +41 44 631 31 11 Fax +41 44 631 39 10 Zurich, le 13 août 2010 Rapport intermédiaire de la Banque nationale suisse au 30 juin 2010 La Banque nationale

Plus en détail

Les perspectives mondiales, les déséquilibres internationaux et le Canada : un point de vue du FMI

Les perspectives mondiales, les déséquilibres internationaux et le Canada : un point de vue du FMI Présentation à l Association des économistes québécois Le 19 mai 25 Les perspectives mondiales, les déséquilibres internationaux et le Canada : un point de vue du FMI Kevin G. Lynch Administrateur Fonds

Plus en détail

Monnaie, banques, assurances

Monnaie, banques, assurances Monnaie, banques, assurances Panorama La politique monétaire de la Banque nationale suisse en 2013 En 2013, la croissance de l économie mondiale est demeurée faible et fragile. En Europe, les signes d

Plus en détail

Banque nationale suisse Résultat de l exercice 2014

Banque nationale suisse Résultat de l exercice 2014 Communication Case postale, CH-8022 Zurich Téléphone +41 44 631 31 11 communications@snb.ch Zurich, le 6 mars 2015 Banque nationale suisse Résultat de l exercice 2014 La Banque nationale suisse (BNS) a

Plus en détail

EPARGNE, INVESTISSEMENT, SYSTEME FINANCIER

EPARGNE, INVESTISSEMENT, SYSTEME FINANCIER EPARGNE, INVESTISSEMENT, SYSTEME FINANCIER Chapitre 25 Mankiw 08/02/2015 B. Poirine 1 I. Le système financier A. Les marchés financiers B. Les intermédiaires financiers 08/02/2015 B. Poirine 2 Le système

Plus en détail

Actifs des fonds de pension et des fonds de réserve publics

Actifs des fonds de pension et des fonds de réserve publics Extrait de : Panorama des pensions 2013 Les indicateurs de l'ocde et du G20 Accéder à cette publication : http://dx.doi.org/10.1787/pension_glance-2013-fr Actifs des fonds de pension et des fonds de réserve

Plus en détail

INDICATIONS COMPLÉMENTAIRES

INDICATIONS COMPLÉMENTAIRES eduscol Sciences économiques et sociales - Première ES Science économique 4. La monnaie et le financement Ressources pour le lycée général et technologique Fiche 4.3 : Qui crée la monnaie? INDICATIONS

Plus en détail

Bienvenue dans votre FIBENligne

Bienvenue dans votre FIBENligne Bienvenue dans votre FIBENligne Retrouvez dans votre FIBENligne toutes les nouveautés FIBEN et l ensemble des services que la Banque de France met à votre disposition pour vous aider dans votre maîtrise

Plus en détail

Réseau de formateurs : Denis Ducamp, Vincent Michecoppin, Marie-Line Zanon

Réseau de formateurs : Denis Ducamp, Vincent Michecoppin, Marie-Line Zanon ACADÉMIE D ORLÉANS-TOURS BACCALAURÉAT STG ÉCONOMIE-DROIT PROPOSITION D ÉVALUATION TYPE SUJET BAC AVRIL 2006 Période d évaluation : premier trimestre année de terminale STG. Points du programme testés :

Plus en détail

Les perspectives économiques

Les perspectives économiques Les perspectives économiques Les petits-déjeuners du maire Chambre de commerce d Ottawa / Ottawa Business Journal Ottawa (Ontario) Le 27 avril 2012 Mark Carney Mark Carney Gouverneur Ordre du jour Trois

Plus en détail

Le nouvel indice de taux de change effectif du dollar canadien

Le nouvel indice de taux de change effectif du dollar canadien Le nouvel indice de taux de change effectif du dollar canadien Janone Ong, département des Marchés financiers La Banque du Canada a créé un nouvel indice de taux de change effectif du dollar canadien,

Plus en détail

Compte d opérations monétaires. Pertes et bénéfices de change

Compte d opérations monétaires. Pertes et bénéfices de change Compte d opérations monétaires Pertes et bénéfices de change Note d analyse de l exécution budgétaire 2014 2 COUR DES COMPTES Pertes et bénéfices de change LFI Exécution 1 Ecart Recettes 25 M 19,3 M -5,7

Plus en détail

L importance de la monnaie dans l économie

L importance de la monnaie dans l économie L importance de la monnaie dans l économie Classes préparatoires au Diplôme de Comptabilité et Gestion UE 13 Relations professionnelles Etude réalisée par : Marina Robert Simon Bocquet Rémi Mousseeff Etudiants

Plus en détail

PERTES ET BENEFICES DE CHANGE

PERTES ET BENEFICES DE CHANGE ANALYSE DE L EXECUTION DU BUDGET DE L ETAT PAR MISSION ET PROGRAMME EXERCICE 2012 COMPTE D OPERATIONS MONETAIRES PERTES ET BENEFICES DE CHANGE MAI 2013 Compte d opérations monétaires Pertes et bénéfices

Plus en détail

ENSAE, 1A Maths. Roland Rathelot roland.rathelot@ensae.fr. Septembre 2010

ENSAE, 1A Maths. Roland Rathelot roland.rathelot@ensae.fr. Septembre 2010 Initiation à l économie ENSAE, 1A Maths Roland Rathelot roland.rathelot@ensae.fr Septembre 2010 Les ménages (1/2) Les ressources des ménages La consommation L épargne Les ménages comme agents économiques

Plus en détail

Plan du cours. I. La création monétaire dans un système bancaire non hiérarchisé.

Plan du cours. I. La création monétaire dans un système bancaire non hiérarchisé. 1 Plan du cours I. La création monétaire dans un système bancaire non hiérarchisé. II. Les échanges interbancaires. III. La création monétaire et les échanges interbancaires dans un système bancaire hiérarchisé.

Plus en détail

LES RELATIONS ENTRE LE TRESOR PUBLIC ET LA BCEAO

LES RELATIONS ENTRE LE TRESOR PUBLIC ET LA BCEAO LES RELATIONS ENTRE LE TRESOR PUBLIC ET LA BCEAO La BCEAO dispose dans chaque Etat membre de l UEMOA, d une agence nationale et des agences auxiliaires. L agence nationale du Niger comprend trois représentations

Plus en détail

L Épargne des chinois

L Épargne des chinois L Épargne des chinois (Patrick ARTUS Johanna MELKA) Colloque Cirem-Cepii-Groupama AM 29 septembre 25 Indicateurs de «qualité de vie» en Chine 199 1995 2 22 23 Nombre d'écoles par 1 habitants 9,1 7,82 6,48

Plus en détail

3e question : Qui crée la monnaie?

3e question : Qui crée la monnaie? 3e question : Qui crée la monnaie? INTRO : Sensibilisation Vidéo : Comprendre la dette publique en quelques minutes (1min à 2min 27) http://www.youtube.com/watch?v=jxhw_ru1ke0&feature=related Partons de

Plus en détail

LA MONNAIE, LE CHANTIER DE LA DÉCENNIE

LA MONNAIE, LE CHANTIER DE LA DÉCENNIE LA MONNAIE, LE CHANTIER DE LA DÉCENNIE Karl Heinz Braun, chercheur-associé à Etopia et député Ecolo au Parlement de la Communauté germanophone Décembre 2011 www.etopia.be 222222 Page 2 sur 6 La plupart

Plus en détail

COFFRES-FORTS 158,15 240 EUR 237,23 320 EUR. Coût additionnel pour coffre à code 15 EUR

COFFRES-FORTS 158,15 240 EUR 237,23 320 EUR. Coût additionnel pour coffre à code 15 EUR Tenue de compte, coffres, attestations et recherches FORFAIT ANNUEL TENUE DE COMPTE 1 COFFRES-FORTS Avec accès e-banking sécurisé 2 25 EUR Volume (dm 3 ) loyer annuel HT + TVA 17% Avec envoi hebdomadaire

Plus en détail

Table des Matières. 2 Secteur monétaire et bancaire (sources : BRH) Finances Publiques. (sources : BRH / MEF)

Table des Matières. 2 Secteur monétaire et bancaire (sources : BRH) Finances Publiques. (sources : BRH / MEF) Table des Matières 2 Secteur monétaire et bancaire (sources : BRH) 6 Finances Publiques (sources : BRH / MEF) 7 Secteur réel (sources : IHSI / BRH / EDH) 10 Secteur externe (sources : BRH / AGD / Maison

Plus en détail

Editorial. Chère lectrice, cher lecteur,

Editorial. Chère lectrice, cher lecteur, Version de : juillet 2013 Le point sur... Informations fournies par le ministère fédéral des Finances Les mécanismes européens de stabilité Sur la voie de l Union de la stabilité 1 2 3 4 ème volet Editorial

Plus en détail

Chiffres-clés relatifs à la place financière suisse Mis à jour en décembre 2008

Chiffres-clés relatifs à la place financière suisse Mis à jour en décembre 2008 Chiffres-clés relatifs à la place financière suisse Mis à jour en décembre 2008 O:\Ifw-daten\IFW-FF\14 FinMaerkte_FinPlatzPolitik\143.2 FM CH Statistik\Publ Kennzahlen\Kennzahlen_Dezember08\Internet\Kennzahlen_CD-

Plus en détail

La Banque de France. 1- Les activités de la Banque de France p. 3. 2- Le système européen de banques centrales (SEBC) p. 4

La Banque de France. 1- Les activités de la Banque de France p. 3. 2- Le système européen de banques centrales (SEBC) p. 4 La Banque de France Sommaire 1- Les activités de la Banque de France p. 3 2- Le système européen de banques centrales (SEBC) p. 4 3- Les activités de la Banque et son organisation territoriale p. 5 4-

Plus en détail

PARTIE 2 : LES POLITIQUES ÉCONOMIQUES CONJONCTURELLES

PARTIE 2 : LES POLITIQUES ÉCONOMIQUES CONJONCTURELLES SO00BM24 Introduction aux politiques économiques PARTIE 2 : LES POLITIQUES ÉCONOMIQUES CONJONCTURELLES CHAPITRE 2 : LA POLITIQUE MONETAIRE I. Préambules sur la Monnaie II. 1. La création monétaire A. Comment

Plus en détail

REGLEMENT N 07/2006/CM/UEMOA PORTANT ADOPTION DES MODALITES DE CALCUL DU SOLDE BUDGETAIRE DE BASE CORRIGE DES RESSOURCES PPTE ET DES DONS BUDGETAIRES

REGLEMENT N 07/2006/CM/UEMOA PORTANT ADOPTION DES MODALITES DE CALCUL DU SOLDE BUDGETAIRE DE BASE CORRIGE DES RESSOURCES PPTE ET DES DONS BUDGETAIRES UNION ECONOMIQUE ET MONETAIRE OUEST AFRICAINE ------------------------- LE CONSEIL DES MINISTRES REGLEMENT N 07/2006/CM/UEMOA PORTANT ADOPTION DES MODALITES DE CALCUL DU SOLDE BUDGETAIRE DE BASE CORRIGE

Plus en détail

12. Le système monétaire

12. Le système monétaire 12. Le système monétaire Le rôle de la monnaie est fondamental. Imaginez une situation où aucun moyen de paiement ne ferait l unanimité : - Economie de «troc». - On échange des biens et services contre

Plus en détail

Chapitre 5 : Les paiements et le change.

Chapitre 5 : Les paiements et le change. I) Les instruments de paiement. A. Les instruments de paiement classique. 1. La notion de paiement scriptural. Chapitre 5 : Les paiements et le change. Les billets de banque (monnaie fiduciaire) ne sont

Plus en détail

Crédit hypothécaire : croissance durable

Crédit hypothécaire : croissance durable Union Professionnelle du Crédit Communiqué de presse Crédit hypothécaire : croissance durable Bruxelles, le 6 mai 2011 Au cours du premier trimestre de 2011, 24 % de crédits hypothécaires de plus ont été

Plus en détail

QUEL RÔLE POUR LE FMI DANS LE NOUVEL ORDRE ÉCONOMIQUE MONDIAL?

QUEL RÔLE POUR LE FMI DANS LE NOUVEL ORDRE ÉCONOMIQUE MONDIAL? QUEL RÔLE POUR LE FMI DANS LE NOUVEL ORDRE ÉCONOMIQUE MONDIAL? Clément ANNE, clem.anne@hotmail.fr Doctorant, Ecole d Economie de Clermont-Ferrand, CERDI 18/03/2015, Assises Régionales de l économie EN

Plus en détail

QU'EST-CE QUE LA ZONE FRANC?

QU'EST-CE QUE LA ZONE FRANC? QU'EST-CE QUE LA ZONE FRANC? BURKINA FASO MALI NIGER TCHAD SENEGAL GUINEE-BISSAU RCA COTE-D'IVOIRE TOGO BENIN CAMEROUN GUINEE EQUAT. GABON CONGO Comores Les pays de la Zone Franc UEMOA CEMAC Comores France

Plus en détail

Quelle part de leur richesse nationale les pays consacrent-ils à l éducation?

Quelle part de leur richesse nationale les pays consacrent-ils à l éducation? Indicateur Quelle part de leur richesse nationale les pays consacrent-ils à l éducation? En 2008, les pays de l OCDE ont consacré 6.1 % de leur PIB cumulé au financement de leurs établissements d enseignement.

Plus en détail

NOTE D INSTRUCTIONS AUX ETABLISSEMENTS DE CREDIT NI 03/2013

NOTE D INSTRUCTIONS AUX ETABLISSEMENTS DE CREDIT NI 03/2013 INSTITUT D EMISSION D OUTRE-MER NOTE D INSTRUCTIONS AUX ETABLISSEMENTS DE CREDIT NI 03/2013 CRITERES D'ADMISSIBILITE DES CREANCES SUR LES ENTREPRISES AUX DISPOSITIFS DE GARANTIE DU REESCOMPTE ET DE LA

Plus en détail

951.131 Ordonnance relative à la loi fédérale sur la Banque nationale suisse

951.131 Ordonnance relative à la loi fédérale sur la Banque nationale suisse Ordonnance relative à la loi fédérale sur la Banque nationale suisse (Ordonnance de la Banque nationale, OBN) du 18 mars 2004 (Etat le 1 er janvier 2012) La Banque nationale suisse, vu les art. 15, al.

Plus en détail

DIRECTIVE N 10/2009/CM/UEMOA PORTANT TABLEAU DES OPERATIONS FINANCIERES DE L ETAT (TOFE) AU SEIN DE L UEMOA

DIRECTIVE N 10/2009/CM/UEMOA PORTANT TABLEAU DES OPERATIONS FINANCIERES DE L ETAT (TOFE) AU SEIN DE L UEMOA UNION ECONOMIQUE ET MONETAIRE OUEST AFRICAINE ----------------------- Le Conseil des Ministres DIRECTIVE N 10/2009/CM/UEMOA PORTANT TABLEAU DES OPERATIONS FINANCIERES DE L ETAT (TOFE) AU SEIN DE L UEMOA

Plus en détail

LES COMPTES ANNUELS DE LA BCE

LES COMPTES ANNUELS DE LA BCE LES COMPTES ANNUELS DE LA TABLE DES MATIÈRES BILAN Page 3 COMPTE DE RÉSULTAT Page 5 LES RÈGLES ET MÉTHODES COMPTABLES Page 6 ANNEXE AU BILAN Page 18 ANNEXE AU COMPTE DE RÉSULTAT Page 45 BILAN AU 31 DÉCEMBRE

Plus en détail

4 Formulaires de virement standard disponibles auprès de nos guichets ou en appelant votre conseiller.

4 Formulaires de virement standard disponibles auprès de nos guichets ou en appelant votre conseiller. I. Compte à vue FRAIS DE TENUE DE COMPTE TAUX CREDITEURS (taux annuels) / (CHF: taux négatifs) Ouverture/fermeture de compte Forfait annuel incluant l'ouverture de comptes additionnels dans toutes les

Plus en détail

6. MONNAIE, CRÉDIT ET DETTE

6. MONNAIE, CRÉDIT ET DETTE 6. MONNAIE, CRÉDIT ET DETTE INTRODUCTION 280. Le présent chapitre passe en revue les principales questions que pose aux pays la définition des agrégats de la monnaie, du crédit et de la dette. Il sert

Plus en détail

Glossaire. Pour bien comprendre le vocabulaire de la banque

Glossaire. Pour bien comprendre le vocabulaire de la banque Glossaire Pour bien comprendre le vocabulaire de la banque A COMME... AGIOS Également appelés «intérêts débiteurs», les agios sont les intérêts dus à la banque, lorsqu un compte présente un solde débiteur

Plus en détail

3 ) Les limites de la création monétaire

3 ) Les limites de la création monétaire 3 ) Les limites de la création monétaire Si un banquier n a besoin que de son stylo pour créer de la monnaie, on peut se demander ce qui empêche une création infinie de monnaie. En fait, la création monétaire

Plus en détail

La gestion du compte de l État

La gestion du compte de l État FINANCES PUBLIQUES TRÉSORERIE Nouvelle convention MINÉFI/Banque de France La gestion du compte de l État Article d Olivier Cuny, administrateur civil à l Agence France Trésor, en collaboration avec Dominique

Plus en détail

La comptabilité nationale en économie ouverte (rappels) et la balance des paiements

La comptabilité nationale en économie ouverte (rappels) et la balance des paiements La comptabilité nationale en économie ouverte (rappels) et la balance des paiements Identité fondamentale: Y= C + I + G + EX - IM Y: PIB (Produit Intérieur Brut) C: Consommation I: Investissement G: Dépenses

Plus en détail

SO00BM24 Introduction aux politiques économiques

SO00BM24 Introduction aux politiques économiques SO00BM24 Introduction aux politiques économiques PARTIE 2 : LES POLITIQUES ÉCONOMIQUES CONJONCTURELLES CHAPITRE 2 : LA POLITIQUE MONETAIRE I. Préambules sur la Monnaie 1. La création monétaire A. Comment

Plus en détail

Décryptage des méthodes modernes de la création monétaire

Décryptage des méthodes modernes de la création monétaire Décryptage des méthodes modernes de la création monétaire Nikolay Gertchev Deuxième Université d automne de l économie autrichienne 5-7 Octobre 212, Troyes Eléments essentiels des systèmes bancaires contemporains

Plus en détail

BANQUE DES ETATS DE L AFRIQUE CENTRALE COMPTES ANNUELS

BANQUE DES ETATS DE L AFRIQUE CENTRALE COMPTES ANNUELS BANQUE DES ETATS DE L AFRIQUE CENTRALE EXERCICE CLOS AU 31 DECEMBRE 2012 SOMMAIRE ETATS FINANCIERS... 4 Bilan... 4 Compte de Résultat... 6 NOTES ANNEXES AUX ETATS FINANCIERS... 7 Note 1 : Cadre juridique,

Plus en détail

QU EST-CE QU UNE BANQUE? 1 RE PARTIE Questions et réponses sur le thème des banques

QU EST-CE QU UNE BANQUE? 1 RE PARTIE Questions et réponses sur le thème des banques Les banques en tant qu intermédiaires financiers Qu est-ce qu une banque? Une banque est une entreprise dont l activité principale consiste à recevoir l épargne en dépôt, à accorder des crédits et à fournir

Plus en détail

Préambule Autodiagnostic 1) QRU - La Banque centrale est : 2) QRU - L encadrement du crédit était une technique :

Préambule Autodiagnostic 1) QRU - La Banque centrale est : 2) QRU - L encadrement du crédit était une technique : Préambule Nous vous proposons en préambule d estimer votre niveau de connaissances bancaires et financières en répondant à cet auto diagnostic. Que celui-ci vous soit prétexte à valider et à approfondir

Plus en détail

La monnaie, les banques et les taux d intérêt

La monnaie, les banques et les taux d intérêt Chapitre 10 La monnaie, les banques et les taux d intérêt 1 Objectifs Définir ce qu est la monnaie et décrire ses fonctions Expliquer les fonctions économiques des banques canadiennes et des autres intermédiaires

Plus en détail

TD n 1 : la Balance des Paiements

TD n 1 : la Balance des Paiements TD n 1 : la Balance des Paiements 1 - Principes d enregistrement L objet de la Balance des Paiements est de comptabiliser les différentes transactions entre résidents et non-résidents au cours d une année.

Plus en détail

Études. Des effets de la réglementation des produits d épargne sur le comportement de placement des ménages

Études. Des effets de la réglementation des produits d épargne sur le comportement de placement des ménages Des effets de la réglementation des produits d épargne sur le comportement de placement des ménages Depuis 25 ans, la structure de l épargne financière des ménages a été singulièrement modifiée par l essor

Plus en détail

ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS

ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS PERIODE DU 1 ER AVRIL AU 31 DECEMBRE 2004-1 - COMPTE DE RÉSULTAT CONSOLIDÉ Période du 1 er avril au 31 décembre 2004 2003 2003 Exercice clos le Notes Pro forma 31 mars 2004

Plus en détail

Programme de stabilité 2015-2017 Quel impact sur l investissement local?

Programme de stabilité 2015-2017 Quel impact sur l investissement local? Le 3 juillet 2014 Programme de stabilité 2015-2017 Quel impact sur l investissement local? Guy Gilbert * et Alain Guengant ** Les résultats qui suivent sont obtenus sous l hypothèse que les comportements

Plus en détail

Les opérations et autres flux

Les opérations et autres flux Les opérations et autres flux Les nomenclatures présentées ici sont celles du Système européen des comptes 2010 (SEC 2010). Nomenclature des opérations Opérations sur produits (biens et services) (P) P.1

Plus en détail

Ministère de la Coopération Internationale, de l'intégration Régionale et de la Francophonie Ministère du Plan et de l Economie Ministère du Plan, de

Ministère de la Coopération Internationale, de l'intégration Régionale et de la Francophonie Ministère du Plan et de l Economie Ministère du Plan, de Table des Matières RÉSUMÉ ANALYTIQUE... i I. CONTEXTE... 1 1. Situation politique et économique... 1 2. Situation actuelle de la dette publique... 3 3. Cadre institutionnel de gestion de la dette publique...

Plus en détail

CLASSE 1. COMPTES DES FONDS DE LA SECURITE SOCIALE ET DE PROVISIONS

CLASSE 1. COMPTES DES FONDS DE LA SECURITE SOCIALE ET DE PROVISIONS CLASSE 1. COMPTES DES FONDS DE LA SECURITE SOCIALE ET DE PROVISIONS La classe 1 comprend les comptes du capital propre, des réserves et provisions, et ceux des avances et emprunts à plus d un an, dont

Plus en détail

RAPPORT TECHNIQUE CCE 2014-2415

RAPPORT TECHNIQUE CCE 2014-2415 RAPPORT TECHNIQUE CCE 2014-2415 CCE 2014-2415 Rapport technique 2014 22 décembre 2014 2 CCE 2014-2415 3 CCE 2014-2415 Le tableau 1 présente les principaux indicateurs du contexte macro-économique belge

Plus en détail

L implantation des banques marocaines en Afrique

L implantation des banques marocaines en Afrique L implantation des banques marocaines en Afrique L intégration de l économie marocaine à l économie mondiale est désormais une évidence qui fait l unanimité, le dynamisme de cette intégration a été rendu

Plus en détail

NC 21 Présentation des états financiers des établissements bancaires

NC 21 Présentation des états financiers des établissements bancaires NC 21 Présentation des états financiers des établissements bancaires Objectif 01. La Norme Comptable NC 01 -"Norme Comptable Générale" définit les règles relatives à la présentation des états financiers

Plus en détail

CHAPITRE 9 LE SYSTÈME BANCAIRE

CHAPITRE 9 LE SYSTÈME BANCAIRE CHAPITRE 9 LE SYSTÈME BANCAIRE 9.1 LE SYSTÈME BANCAIRE AMÉRICAIN Contrairement aux banques de plusieurs pays, les banques américaines ne sont ni détenues ni gérées par le gouvernement. Elles offrent des

Plus en détail

Flash Stratégie n 2 Octobre 2014

Flash Stratégie n 2 Octobre 2014 Flash Stratégie n 2 Octobre 2014 Vers un retour de l or comme garantie du système financier international. Jean Borjeix Aurélien Blandin Paris, le 7 octobre 2014 Faisant suite aux opérations de règlement

Plus en détail

11 170.511. 10038 Placements à court terme sur le marché monétaire. en monnaies étrangères

11 170.511. 10038 Placements à court terme sur le marché monétaire. en monnaies étrangères 11 170.511 Annexe 1: Plan comptable: bilan Les groupes de matières de 1 à 4 chiffres ont une portée obligatoire générale. Les groupes de matières de 5 chiffres indiqués ci-dessous sont obligatoires. 5

Plus en détail

L'économie libanaise et le système bancaire libanais: Faits et chiffres

L'économie libanaise et le système bancaire libanais: Faits et chiffres La croissance économique L'économie libanaise et le système bancaire libanais: Faits et chiffres 1- Le Liban a connu une croissance économique exceptionnelle et solide à partir de 2007 jusqu'en 2010, le

Plus en détail

Conseil économique et social

Conseil économique et social Nations Unies E/CN.3/2015/25 Conseil économique et social Distr. générale 3 décembre 2014 Français Original : anglais Commission de statistique Quarante-sixième session 3-6 mars 2015 Point 16 f) de l ordre

Plus en détail

PLAN DE FORMATION COMPTABLE NOVEMBRE 2013

PLAN DE FORMATION COMPTABLE NOVEMBRE 2013 PLAN DE FORMATION COMPTABLE NOVEMBRE 2013 I L ENTREPRISE ET LA FAMILLE La famille est une entreprise La famille dépend de l entreprise La famille et l entreprise se gèrent de la même manière mais indépendamment

Plus en détail

Contrôle. Consultation CDEC

Contrôle. Consultation CDEC Chapitre 1 : Monnaie et financement de l économie marocaine Financement de l activité économique Financement Direct Financement Indirect Marché financier Marché monétaire Marché hypothécaire Banques Stés.

Plus en détail

Le commerce extérieur de la Suisse en 2013

Le commerce extérieur de la Suisse en 2013 Le commerce extérieur de la Suisse en 2013 Résumé L excédent commercial suisse affiche un nouveau record en 2013, à 26,6 Mds CHF (environ 4,5% du PIB). Recevant près de 55% des exportations suisses, l

Plus en détail

Les comptes nationaux et le SEC 2010

Les comptes nationaux et le SEC 2010 Les comptes nationaux et le SEC 2010 7 ème séminaire de la Banque nationale de Belgique pour enseignants en économie du secondaire Bruxelles, le 22 octobre 2014 Catherine RIGO Plan de l exposé Introduction

Plus en détail

instruments de paiement échangés à travers les circuits bancaires

instruments de paiement échangés à travers les circuits bancaires instruments de paiement échangés à travers les circuits bancaires Statistiques arrêtées à fin 2013 SOMMAIRE PRÉAMBULE 5 Partie I : Evolution des paiements de masse 6 I. Echanges EN INTERbancaire 7 1.

Plus en détail

Perspectives économiques régionales du Moyen-Orient et de l Afrique du Nord

Perspectives économiques régionales du Moyen-Orient et de l Afrique du Nord Perspectives économiques régionales du Moyen-Orient et de l Afrique du Nord Mise à jour - Janvier 2015 Giorgia Albertin Représentante Résidente pour la Tunisie Fonds Monétaire International Plan de l exposé

Plus en détail

NIGER PREMIERE REVUE DE L ACCORD TRIENNAL AU TITRE DE LA FACILITE ELARGIE DE

NIGER PREMIERE REVUE DE L ACCORD TRIENNAL AU TITRE DE LA FACILITE ELARGIE DE 2013 Fonds monétaire international Juin 2013 Rapport du FMI n 13/104F PREMIERE REVUE DE L ACCORD TRIENNAL AU TITRE DE LA FACILITE ELARGIE DE CREDIT ET DEMANDE DE DEROGATION POUR LA NON-OBSERVATION D'UN

Plus en détail

RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Ministère de l Economie et des Finances Décret n relatif au fonds de soutien aux collectivités territoriales ayant souscrit des contrats de prêt ou des contrats financiers structurés

Plus en détail

Comité de Bâle sur le contrôle bancaire. Rapport intérimaire sur la mise en œuvre du cadre réglementaire de Bâle

Comité de Bâle sur le contrôle bancaire. Rapport intérimaire sur la mise en œuvre du cadre réglementaire de Bâle Comité de Bâle sur le contrôle bancaire Rapport intérimaire sur la mise en œuvre du cadre réglementaire de Bâle Octobre 2013 Le présent document est traduit de l anglais. En cas de doute ou d ambiguïté,

Plus en détail

Cote d Ivoire: Progrès et Défis de l après-crise

Cote d Ivoire: Progrès et Défis de l après-crise 19 AVRIL 2012 SON EXCELLENCE MONSIEUR CHARLES KOFFI DIBY, MINISTRE DE L ECONOMIE ET DES FINANCES Cote d Ivoire: Progrès et Défis de l après-crise Séminaire «Marchés de la Prochaine Génération», JP Morgan

Plus en détail

Fonds de revenu Colabor

Fonds de revenu Colabor États financiers consolidés intermédiaires au et 24 mars 2007 (non vérifiés) États financiers Résultats consolidés 2 Déficit consolidé 3 Surplus d'apport consolidés 3 Flux de trésorerie consolidés 4 Bilans

Plus en détail

APPEL A COMMUNICATIONS

APPEL A COMMUNICATIONS APPEL A COMMUNICATIONS Colloque régional UEMOA-CRDI sur Intégration régionale et stratégies régionales de réduction de la pauvreté 8-10 décembre 2009, Ouagadougou, Burkina Faso Délai de soumission de résumé

Plus en détail

M_CONTRAN Contrats nouveaux

M_CONTRAN Contrats nouveaux M_CONTRAN Contrats nouveaux Présentation Le document M_CONTRAN recense, de manière exhaustive, les nouveaux contrats de crédit libellés en euros, conclus avec les particuliers, les sociétés non financières,

Plus en détail

TABLE DES MATIERES. iii

TABLE DES MATIERES. iii RAPPORT DU COMITE DE POLITIQUE MONETAIRE N 1/2014 ii TABLE DES MATIERES LISTE DES ACRONYMES... iv RESUME ANALYTIQUE... v 1. ENVIRONNEMENT ECONOMIQUE INTERNATIONAL... 1 1.1. Croissance du PIB mondial...

Plus en détail

Status de la banque des états de l Afrique Centrale

Status de la banque des états de l Afrique Centrale Status de la banque des états de l Afrique Centrale T I T R E I CONSTITUTION - STATUT JURIDIQUE Article premier La Banque des Etats de l Afrique Centrale (ci-après désignée la Banque) est un établissement

Plus en détail

MANUEL DE STATISTIQUES DOCUMENT D ACCOMPAGNEMENT STATISTIQUES DE FINANCES PUBLIQUES 2001 DU SECTEUR PUBLIC NON FINANCIER CONSOLIDATION

MANUEL DE STATISTIQUES DOCUMENT D ACCOMPAGNEMENT STATISTIQUES DE FINANCES PUBLIQUES 2001 DU SECTEUR PUBLIC NON FINANCIER CONSOLIDATION MANUEL DE STATISTIQUES DE FINANCES PUBLIQUES 2001 DOCUMENT D ACCOMPAGNEMENT STATISTIQUES DU SECTEUR PUBLIC NON FINANCIER CONSOLIDATION TOBIAS WICKENS OCTOBRE 2008 Table des matières Résumé analytique

Plus en détail