Descriptions techniques des interventions à la parcelle

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1 Descriptions techniques des interventions à la parcelle Dans le cadre de stockage suivi d une infiltration ou stockage et réutilisation mises en œuvre à la parcelle, le réservoir souterrain concerne essentiellement la récupération des eaux de toitures dans une optique de valorisation. Il peut se présenter sous la forme d une citerne, dans le cadre de l habitat individuel, ou d éléments en nid d abeilles de 1 m 3 disposés entre deux géo-membranes, ou de micro tunnels en PVC,, pour des capacités plus importantes. Ce système de stockage offre une portance compatible avec le passage de véhicules et permet la création d un espace paysager par-dessus. Les systèmes vont ensuite se différencier selon l usage appliqué à l eau stockée. Le stockage Les cuves pour l'extérieur trouveront facilement leur place dans le jardin. Important : Pour tous les modèles mis à l'extérieur, il ne faut jamais faire passer la descente de gouttière directement dans la cuve, mais toujours utiliser un collecteur de gouttière et installer un trop-plein. Pour la durabilité de la cuve et de ses accessoires, il est conseillé fortement d'utiliser un collecteur filtrant. Les cuves peuvent être installées sur des rehausseurs ou socles permettant ainsi de faciliter le soutirage par le bas. De capacités plus importantes que les simples cuves, les réservoirs sont aussi plus résistants aux chocs et aux U.V. Généralement, on parle de réservoir dés que la capacité dépasse les 1000 litres. Certains sont démontables (en deux parties) pour passer les portes et permettre ainsi une installation en intérieur (sous-sol).

2 L'installation de cuves ou réservoirs à l'intérieur de l'habitation (sous-sols) permet d'avoir tous les matériels accessibles en cas de besoin et de limiter les risques de gel en plein hiver. Grâce à l'ensemble de jumelage, les cuves peuvent être reliées les unes aux autres. Plusieurs avantages à cela : -tout d'abord, la possibilité d'utiliser plusieurs petites cuves plutôt qu'une grande -mais aussi la possibilité d'adapter la capacité de récupération au fur et mesure des saisons. Les principaux matériaux pouvant composer une cuve enterrée, sont présentés par le tableau de la page suivante. La solidité, la mise en œuvre, la durée de vie, la limpidité de l'eau constituent autant de critères à prendre en compte au moment de choisir la cuve, en fonction de son usage. Cuve Acier Béton Polyéthyléne Aspects positifs Solidité qui permet le passage de véhicules audessus de la cuve. Facilité de mise en œuvre. Surface intérieure généralement lisse et recouverte d'un enduit plastique. Durée de vie accrue. Choix dans la contenance des cuves. Solidité qui permet entre autre le passage de véhicules au-dessus de la cuve. Très facile à la mise en œuvre car très légère. Elle est modulable selon les besoins. Variété dans la forme et la contenance des cuves. Surface intérieure généralement lisse. Aspects négatifs Difficulté de la mise en place due au poids du matériau. Une limpidité de l'eau à remettre en cause au fil du temps Mise en œuvre difficile due à la lourdeur du matériau. Moins solide que les autres matières. Ne permet pas le passage de véhicule.

3 Stockage et réutilisation Les eaux collectées et stockées sont, entre autres, parfaitement adaptées au lavage de la voirie, mais aussi à celui des véhicules et aux usages jardiniers, voire domestiques (il existe en effet des guides permettent l installation de réseaux sanitaires doublés, pour l alimentation de chasses d eau, douches, ) pour les eaux de toitures. Rappelons que le zonage pluvial recommande le stockage de 0,06 m 3 par unité de surface de toitures (soit 6 m 3 pour 100 m 2 de toitures), soit la capacité correspondante à une averse décennale journalière. Le stockage à la parcelle des eaux de toitures peut également prendre d autres formes. L aménagement d un bassin d agrément ou d une mare peut par exemple contribuer à augmenter la capacité de rétention à la source des ruissellements.

4 Illustrations issues de «Redécouvrir les usages de l eau de pluie», éditée par l ARHEN. Dans le cadre d une réutilisation des eaux de pluies, destinée à des usages internes aux habitations (constructions individuelles ou projets), plusieurs prescriptions sanitaires peuvent être formulées : o la signalisation des circuits d eaux pluviales : canalisations (couleur, matériaux particuliers, écriteaux) ; points d eau : étiquettes «eau non potable» ; coloration de l eau. o des dispositifs de protections : installation de filtres autonettoyants avant usage de l eau stockée ; l alimentation des sanitaires correspond à l alimentation des chasses d eau stricto sensu ; l alimentation des cuves, en eau du réseau public, doit être protégée des risques de retour d eau (vers le réseau public) par un dispositif de disconnexion efficace. Le Conseil Supérieur de l Hygiène Publique ajoutent les recommandations suivantes : une pré-filtration pour retenir les matières particulaires ; un trop-plein est une vidange des réservoirs de stockage ; le comptage de l eau de pluie utilisée.

5 Stockage et infiltration Pour cette obligation, les eaux stockées doivent être infiltrées dans le sous-sol. Le pétitionnaire devra justifier le dimensionnement de son installation d infiltration, au regard de la nature du sol de la parcelle visée. Le schéma ci-dessous illustre cette technique. Gouttière Cuve Réutilisation potentielle Tranchée d 'infiltration Trop plein

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