Le retour de l effet boule de neige

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "Le retour de l effet boule de neige"

Transcription

1 Bureau fédéral du Plan /10/HJB/bd/2824 Le reour de l effe boule de neige Exposé à l Insiu Belge des Finances Publiques le 4 juin 2010 Henri BOGAERT C es en 1981 que j ai rédigé une noe don le ire imagé : «L effe boule de neige» a eu un cerain succès, y compris au plan inernaional. Cee noe avai éé écrie dans la foulée d une projecion faie par le Bureau du Plan en 1980 e qui s iniulai «le scénario de l impossible». L année 1981, ainsi que les années qui on suivies, a sans doue éé une des années les plus noires dans l hisoire de la Belgique de l après-guerre. Les desrucions d emplois on éé considérables. Le défici public éai supérieur à 13 pourcen du PIB, les problèmes de compéiivié de l économie se refléaien dans un déséquilibre de balance courane e, pour couronner ou cela, le franc belge éai sévèremen aaqué sur le marché des changes. La siuaion de la Belgique aujourd hui es loin d êre comparable à celle de 1981, mais la siuaion de la Grèce, au sein de la zone euro, donne, elle, un senimen de déjà vu pour les belges qui on connu la crise de Après une longue période d assainissemen, la Belgique es renrée dans un scénario de boule de neige inversé jusqu à cee crise de 2009 où l effe boule de neige semble êre de reour. Fau-il s en inquiéer? Fau-il s inquiéer de la siuaion de la zone euro elle-même? Voilà le bu de ce exposé. J aborderai quare poins, le premier décri l évoluion de la dee publique dans la dernière projecion du Bureau fédéral du Plan à poliique inchangée. Le deuxième poin analyse d un poin de vue héorique l effe boule de neige e ses implicaions. Le roisième poin éend le concep d effe boule de neige au concep de souenabilié budgéaire el qu il a éé développé d abord au niveau belge e, ensuie, au niveau européen. Le quarième poin, enfin, évalue les déséquilibres au niveau de la zone euro en les mean en perspecive vis-à-vis des indicaeurs de souenabilié. 1

2 1. La dee publique dans les projecions récenes du Bureau fédéral du Plan Dans les Perspecives de mai 2010, le Bureau fédéral du Plan prévoi que la crise, qui a plongé le le solde ne à financer des adminisraions publiques dans un défici de -5,9 pourcen du PIB en 2009, aurai des répercussions durables sur ce défici si des mesures de consolidaion budgéaire ne son pas prises. Dans un scénario de reprise graduelle de la croissance, paran de la récession qui a aein un niveau sans précéden de -3 pourcen en 2009 e progressan vers un ryhme de croissance de l ordre de 2 pourcen au-delà de 2012, le défici de financemen à poliique inchangée se sabiliserai à un niveau légèremen supérieur à 5 pourcen du PIB (cf. Graphique 1). Le solde primaire reserai négaif, proche de 1 pourcen du PIB, alors qu il éai posiif à haueur de 6,6 pourcen en Tou pore à croire donc que le défici de 5 pourcen du PIB serai srucurel. (Dans les «Perspecives économiques » du Bureau fédéral du Plan, le défici serai srucurel à haueur de 3 pourcen en 2010 e s accroî jusqu à 5 pourcen en 2015). Avec un el défici e malgré des aux d inérê relaivemen bas, la dee publique repar sur un senier de croissance, an en erme nominal qu en pourcenage du PIB (cf. graphique 2). Enfin, si l on inègre cee projecion dans des perspecives de plus long erme où l on ien compe des évoluions démographiques e du coû budgéaire à long erme du vieillissemen de la populaion, on voi que le surplus primaire coninuerai à se dégrader sous l impulsion de l augmenaion des dépenses liées à l âge (cf. Graphique 3). En conséquence, le défici progresserai lui-aussi, ce qui aurai pour effe d augmener le aux d endeemen e, par ce biais, d accélérer l augmenaion du défici due à l accumulaion des charges d inérês de la dee publique. A poliique inchangée, ce scénario condui à un aux d endeemen supérieur à 150 pourcen en 2030 e à une explosion de la dee par la suie. Ceci démonre que, à poliique inchangée, nous serions à nouveau dans un scénario impossible e insouenable à plus ou moins coure échéance. 2

3 Graphique 1 : Solde de financemen, solde primaire e charges d inérê (en pourcen du PIB) Source : BFP, Perspecives de mai Graphique 2 - Dee publique Source : BFP, Perspecives de mai

4 Graphique 3 - Projecion de long erme à poliique consane (en pourcen du PIB) Source : BFP. 2. L effe boule de neige L explosion du défici e de la dee rouve son explicaion dans la mécanique infernale de l effe boule de neige. D un poin de vue compable, on peu monrer que le aux d endeemen, c esà-dire la dee divisée par le PIB, es égal au défici en pourcen du PIB plus le aux d endeemen de l année précédene divisé par 1 plus le aux de croissance du PIB nominal (voir : Annexe). Paran de cee idenié compable, e en idenifian dans le défici, la composane surplus primaire e la composane charge d inérê, on peu monrer que la variaion du aux d endeemen es égale (approximaivemen) à un premier erme qui es l écar enre le aux d inérê e le aux de croissance du PIB que muliplie le aux d endeemen de débu de période, erme don on sousrai le surplus primaire en pourcen du PIB. Ceci perme de dériver la condiion qui perme de sabiliser le aux d endeemen (pour que la variaion du aux d endeemen soi nulle) : un niveau de surplus primaire qui es égal à l écar enre le aux d inérê e le aux de croissance du PIB, muliplié par le aux d endeemen du débu de période. En supposan un aux d inérê sable e un aux de croissance poeniel sable, on peu ainsi déerminer ce que l on a appelé «le surplus primaire requis» qui sabilise le aux d endeemen quel qu en soi le niveau. Si le surplus primaire effecif es inférieur au surplus primaire requis, le aux d endeemen connaîra une évoluion explosive : «l effe boule de neige», andis que si le surplus primaire es supérieur à ce niveau requis, le aux d endeemen connaîra un processus implosif, que l on a appelé aussi effe «boule de neige inversé». Il fau remarquer, en oure, qu il n y a jamais d effe boule de neige, c es-à-dire d explosion du aux d endeemen, si le aux d inérê es srucurellemen inférieur au aux de croissance du PIB. Cee dernière siuaion es connue dans un cerain nombre de pays émergen, au Japon ou dans nos pays duran la période des 30 glorieuses. Plus le aux d inérê es élevé par rappor au aux de croissance du PIB, plus rapide sera l explosion du aux d endeemen. 4

5 Quels son les effes macroéconomiques de la progression du aux d endeemen? La héorie nous di que le défici public a des incidences différenes à cour e à long erme. Dans une siuaion emporaire de manque de demande globale, le défici public souien la croissance : ce son les effes muliplicaeurs keynésiens radiionnels. Par conre, en siuaion de «plein emploi», l augmenaion des déficis a un effe négaif sur la croissance. Pourquoi? L augmenaion du défici rédui le aux d épargne naionale e enraîne, en économie fermée, une augmenaion du aux d inérê face à la demande de financemen des invesissemens privés. Touefois, devan une augmenaion permanene du défici, les agens économiques peuven aniciper une augmenaion fuure des impôs e accroîre leur épargne en vue d y faire face, donc de subsiuer un manque d épargne publique par une épargne privée supplémenaire. Ce comporemen raionnel «ricardien» du seceur privé a deux effes : d une par, la hausse des aux d inérê ne se manifese pas ou se manifese moins, en d aures ermes ce ne son pas les invesissemens privés qui son évincés par le défici public mais bien la consommaion privée, d aure par, en siuaion de déséquilibre l effe muliplicaeur du défici es foremen érodé. D un poin de vue empirique, un comporemen ricardien des consommaeurs ne s observe que dans des cas pariculiers : lorsque le aux d endeemen es élevé, que l effe boule de neige es en marche e que le risque de non souenabilié des finances publiques apparaî de plus en plus clairemen au poin de jeer un doue sur la pérennié des sysèmes de pension ou de soins de sané. En conséquence, s il n y a pas d effe ricardien, en siuaion de plein emploi, l augmenaion du défici public accroî le aux d inérê e rédui la croissance ce qui end à accélérer l effe boule de neige si le pays es dans les condiions de l effe boule de neige. A cour erme, dans une siuaion de récession, comme celle que nous connaissons, l augmenaion du défici ne devrai pas pousser le aux d inérê à la hausse. C es d ailleurs ce que l on observe en moyenne dans la zone euro e, en pariculier, en Allemagne où les aux d inérê sur la dee publique son rès bas. Supposons, en économie fermée, que ou en éan en siuaion de déséquilibre keynésien, ou en siuaion elle qu il n y a pas d effe d évicion, mais où les paramères de aux d inérê, de aux de croissance, de dee e de surplus primaire soien els qu il y a un effe boule de neige imporan (grosso modo la siuaion acuelle dans la plupar des pays, mais avec une ampleur de l effe boule de neige rès héérogène), l augmenaion des charges d inérê dans les compe de l Ea se rerouven comme une augmenaion des revenus d inérê dans les compes des pariculiers. Ceux-ci peuven les dépenser e relancer la machine, mais ils peuven aussi épargner ces revenus d inérê si ils considèren l effe boule de neige comme insouenable. E, en effe, les effes ricardiens son bien idenifiés dans la liéraure empirique lorsqu il y a effe boule de neige imporan 1. Dès lors, si l augmenaion de revenus d inérê de la dee publique es oalemen épargnée, il n y a pas d effe sur les aux d inérê e pas d effe d évicion, donc, pas d effe non plus sur l invesissemen e sur la croissance. Dans de elles condiions, l augmenaion exponenielle du défici e de la dee es le résula de la seule accumulaion des charges d inérê. En héorie, 1 5

6 cee dynamique exponenielle pourrai se poursuivre indéfinimen sans oucher le aux d inérê, l invesissemen ou la croissance. En principe ce jeu de Ponzi peu coninuer longemps à la condiion que les agens économiques soien ricardiens Qu es-ce qui fai que le processus s enraye? Le gonflemen de la dee, des charges d inérê e du défici fai surgir un risque de défau sur la dee souveraine. Ce risque a endance à se répercuer sur les aux d inérê sous la forme d une prime de risque, sur la valeur des empruns émis, sur le bilan des banques qui on souscri ces empruns, ec. Dès lors, malgré une épargne suffisane, soi par le canal du aux d inérê ou par celui des resricions du crédi, l effe boule de neige se radui par une chue de la croissance. Si le gouvernemen, pour gérer cee siuaion rédui l effe boule de neige en augmenan le surplus primaire, mais pas suffisammen pour sopper l effe boule de neige, on aura, en oure, un effe d évicion au sein du budge de l Ea enre charges d inérê e dépenses publiques producives (ou par augmenaion de la fiscalié) ce qui devrai peser sur la croissance du PIB. En économie ouvere, la pere de confiance dans la dee publique d un pays enraînera un rerai des placemens dans la monnaie de ce pays e provoquera une crise de change. Lorsque ce pays fai parie de la zone euro, comme c es le cas de la Grèce, la crise peu aeindre l ensemble de la zone, en pariculier parce que de nombreuses banques de la zone son exposées au risque de défau ou de rééchelonnemen. Toue la quesion es donc : à parir de quand la prime de risque de défau augmene--elle? Je ire de l expérience (cfr. infra) e de la liéraure que ce n es pas le niveau du aux d endeemen qui es la cause de l augmenaion des aux d inérê, mais bien l effe boule de neige qui fai inervenir plusieurs faceurs : le aux d endeemen, la croissance à moyen e long erme e le surplus primaire srucurel, ou pluô, la capacié qu a un gouvernemen d augmener le surplus primaire srucurel. On peu observer des pays au niveau d endeemen élevé, comme le Japon, e où le aux d inérê es bas, comme on peu observer des pays avec un aux d endeemen moindre, mais où le aux d inérê es élevé. L explicaion ien en général dans ce que dans un cas il n y a pas d effe boule de neige e dans l aure cas bien. Touefois, il n en rese pas moins que plus le aux d endeemen es élevé, plus le risque e l ampleur de l effe boule de neige son élevés. Le aux d endeemen es un élémen imporan dans le raing d une dee souveraine, mais il n es qu un élémen : la gesion de l ensemble des paramères de l effe boule de neige doi êre pris en considéraion 2. Je ne dispose pas, à ce sade, d éudes économériques qui fon inervenir l ensemble de ces paramères comme élémen explicaif des aux d inérê. Par conre, on voi apparaîre des éudes qui meen en lumière le rôle du aux d endeemen au cas où celui-ci dépasse cerains seuils. Ainsi, dans un nouveau papier présené à la réunion annuelle de l American Economic Associaion, Reinhar e Rogoff 3 on éudié le lien enre différens niveaux de aux d endeemen dans un ensemble de pays sur les deux derniers siècles. Ils arriven à la conclusion que les pays don 2 On peu illusrer le niveau de risque supérieur par un sress es sur le surplus primaire requis si le aux d inérê augmene de 1%. Si le aux d endeemen es de 100% du PIB, l augmenaion du surplus primaire sera de 1% alors que, si le aux d endeemen n es que de 30%, le surplus primaire requis n augmene que de 0,3%. 3 Reinhar C. M. and K. S. Rogoff: Growh in a ime of deb. AEA, December

7 le aux d endeemen dépasse le seuil de 90 pour cen du PIB connaissen une croissance neemen moindre. Parmi les pays avancés, les pays qui dépassen le seuil de 90 pour cen connaissen une croissance inférieure de 2 pour cen à ceux don le aux d endeemen ne dépasse pas 30 pour cen. Le rappor sur le «fiscal monioring» du FMI 4 propose une évaluaion des effes moyens de l augmenaion du aux d endeemen sur les aux d inérê e sur la croissance qui es basée sur des analyses économériques au niveau inernaional (la dispersion des résulas es rès grande ce qui confirme les remarques faies ci-dessus sur l effe boule de neige comme déerminan e non le aux d endeemen). Ainsi, pour une augmenaion de 10 pourcen du aux d endeemen, on observerai une augmenaion du aux d inérê de 0,2 pourcen e une diminuion de la croissance du PIB de 0,15 pourcen. Dans le graphique 4 sur base du surplus primaire observé que l on mainiendrai inchangé dans le emps pour la zone euro, le aux d endeemen de la zone augmenerai d un niveau de 80 pourcen du PIB en 2010 pour aeindre 150 pourcen en 2030 en supposan un écar enre le aux d inérê e le aux de croissance de 1,25 pourcen. Si ce écar devien endogène e foncion du aux d endeemen, en uilisan les élasiciés que je viens d indiquer, on aurai une explosion de ce aux d endeemen qui aeindrai 125 pourcen en 2020 (250 pourcen du PIB en 2030) avec un aux d inérê qui serai supérieur de 1, 5 pourcen en 2020 e un aux de croissance qui serai inférieur de 0,5 pourcen. L explosion du défici e du aux d endeemen en 2030 es évidemmen héorique. Elle conduirai à plus ou moins brève échéance à une anicipaion par les marchés d un risque de défau avec oues les conséquences qui s en suiven. Graphique 4 - Taux d endeemen dans la zone euro à surplus primaire inchangé En pour cen du PIB r-y exogène r-y endogène Source: BFP. 4 IMF, Fiscal Monior : Navigaing he Fiscal Challenges Ahead, May 14, 2010, pp.29 7

8 En 1981, la Belgique éai dans le cas de la Grèce aujourd hui. L expérience du processus d ajusemen qui a mis 20 ans avan de revenir à l équilibre budgéaire monre qu il a fallu 8 ans au débu des années 80 pour que le surplus primaire aeigne le niveau requis pour arrêer l effe boule de neige (cf. Graphique 5), pendan cee période, la dee publique n a pas cessé de croîre, la récession de 1993 a fai replonger le surplus primaire e c es à parir de 1994 que, de manière sysémaique e srucurelle, le surplus primaire a dépassé le surplus primaire requis. C es depuis 1993, dès lors, que le aux d endeemen diminue. En 2009, la récession fai à nouveau plonger le surplus primaire. En 2010, l écar enre le surplus primaire e le surplus primaire requis se reprend ou en éan pas encore au niveau qui sabilise la dee. La période d assainissemen, de 1981 à 2000, a permis néanmoins de réduire l écar enre le aux d inérê implicie sur la dee e le aux de croissance (cf. Graphique 5). Tendanciellemen, ce écar s es donc rédui e a bénéficié à la réducion du surplus primaire requis. Un des élémens imporan qui a permis de réduire l écar enre le aux d inérê e le aux de croissance es la diminuion de la prime de risque sur la dee souveraine belge. Si on mesure cee prime par le spread enre les empruns allemands e belges, on peu voir au graphique suivan qu il y a rès vraisemblablemen une corrélaion enre le spread e l effe boule de neige, c es-à-dire l écar enre le surplus primaire e le surplus primaire requis. Noons au passage que le spread se mone à 1% en juin 2010 suivan ainsi avec un peu de reard la courbe de l effe boule de neige. Après 2003 jusque 2007, l écar enre le aux d inérê implicie e le aux de croissance devien négaif ou nul. On sai que la faiblesse des aux d inérê éai l expression de la bulle e de l excès d épargne au plan mondial. En conséquence, la poliique budgéaire se relâche, le surplus primaire diminue e le monde se réveille avec la gueule de bois lorsque la crise arrive e surou en sorie de crise alors que l écar enre le aux d inérê e le aux de croissance revien à un niveau plus «normal». Lorsqu on observe les charges d inérê sur la dee publique, celles-ci représenaien moins de 5 pourcen du PIB duran les années 70 e à nouveau après 2000 (cf. Graphique 6). Pendan la période qui couvre les décennies 80 e 90, les charges d inérê se son accumulées e on grevé les finances publiques en prenan la place de dépenses plus producives. Il es inéressan de consaer que l accumulaion de dees dues à l augmenaion des charges d inérê par rappor au niveau de 1980 aein 80 pourcen du PIB en 2007, c es-à-dire praiquemen le monan de la dee publique (cf. graphique 7). Ceci illusre ce processus d effe boule de neige où finalemen, la dee se nourri d elle-même, c es-à-dire de ses propres charges d inérê e uniquemen de celles-ci. 8

9 Graphique 5 - Effe boule de neige : évoluion des paramères depuis % 7% 6% 5% 4% 3% 2% 1% 0% -1% Ecar enre le aux d'inérê implicie sur la dee e le aux de croissance Ecar enre le surplus primaire "requis" e le surplus primaire 15% 10% 5% 0% -5% -10% Prime de risque e effe boule de neige 15,0% 10,0% 5,0% 0,0% -5,0% Spread en pourcen Belgique-Allemagne (axe de gauche) Ecar enre le surplus primaire requis e le surplus primaire Source :BFP. 9

10 Graphique 6 - Les finances publiques depuis % 10% 5% 0% -5% Surplus primaire Charges d'inérê Solde ne à financer -10% -15% -20% Source : BFP. Graphique 7 - Accumulaion de dee due aux charges d inérê supplémenaires depuis % 140% 120% 100% 80% 60% 40% 20% 0% Augmenaion de la dee due à l'écar accumulé de charges d'inérê depuis le niveau de 1980 en % du PIB Dee Source : BFP. 3. De l effe boule de neige au concep de souenabilié La souenabilié financière évoque l idée selon laquelle un ensemble de législaions e de règles qui gouvernen les finances publiques peuven êre mainenues à long erme sans enraîner de 10

11 crise de financemen. D une ceraine manière, un crière qui merai à l abri de l effe boule de neige répond à cee idée. Si le surplus primaire en pourcen du PIB, qui représene l impac des législaions en cours, que ce soi en recees ou en dépenses es à un niveau el qu il ne provoque pas d explosion du aux d endeemen, on pourrai considérer que cee siuaion es durable e que les épargnans dans l économie coninueron à financer cee dee. Si par conre, le niveau de surplus primaire n es pas suffisan, l effe boule de neige monrera rès rapidemen que la siuaion es inenable e que des réformes son nécessaires pour corriger le surplus primaire. Dans un conexe où ceraines dépenses n évoluen pas comme le PIB, ou en résulan de l applicaion d une législaion consane, on ne peu pas supposer qu à l avenir le surplus primaire en pourcen du PIB resera consan. Ceci es le cas dans la majorié des pays pour les dépenses liées à l évoluion démographique. Le vieillissemen de la populaion se manifese par une augmenaion de l espérance de vie e par une diminuion de la populaion d âge acif parce que le aux de naalié es inférieur au aux de reproducion naurelle de la populaion. Il en résule que le rappor enre le nombre de personnes âgées e le nombre de personnes en âge acif s accroî e, en conséquence, le raio enre les dépenses de pensions e de soins de sané e le PIB a endance à s accroîre. Ce phénomène es pariculièremen imporan à parir de 2010 e prend de l ampleur parce que les cohores des personnes issues de la généraion du baby-boom arriven progressivemen à l âge de la pension. Il es aénué par l immigraion. La définiion de la souenabilié, selon laquelle la somme des recees fuures couvre la somme des dépenses fuures acualisées e de la dee, doi enir compe de ce phénomène. Dès lors, pour calculer le risque de non souenabilié des finances publiques, on procède à une évaluaion à poliique inchangée de l impac à l horizon de 50 ans de ces évoluions démographiques. On peu calculer l ajusemen nécessaire minimal en pourcen du PIB qui devrai êre réalisé aujourd hui e pour oujours afin d évier une explosion du aux d endeemen (d égaliser le aux d endeemen d aujourd hui e la somme acualisée des surplus primaires fuurs analyiquemen prolongés jusqu à l infini, voir annexe). L indicaeur numérique qui perme de réaliser cee égalié es appelé S2 dans le jargon du Pace de Sabilié e de Croissance européen. Ce indicaeur S2 peu êre décomposé en un indicaeur (IBP) 5 qui perme de sabiliser la dee au niveau acuel (c es l écar enre le surplus primaire e le surplus primaire requis don j ai parlé à propos de l effe boule de neige) e un indicaeur (LTC) 6 qui perme de couvrir le coû budgéaire du vieillissemen. Dans le cas de la Belgique, on a calculé ce indicaeur S2, ainsi que les indicaeurs IBP e LTC sur base des projecions du coû budgéaire du vieillissemen du Comié d Eude du Vieillissemen. Le graphique 8 présene ce calcul pour chaque édiion du rappor annuel du Comié d Eude du Vieillissemen. On consae, au graphique 8, que la composane de long erme relaive au coû budgéaire du vieillissemen flucue mais es relaivemen sable andis que la composane de sabilisaion de la dee acuelle end à s accroîre progressivemen paran d un écar négaif de 5 Required adjusmen given he Iniial Budgeary Posiion. 6 Required adjusmen given he Long Term Change in he Budgeary Posiion. 11

12 -4 pourcen en 2000 pour aeindre un écar posiif de +2 pourcen en Résula : l indicaeur S2, l écar de souenabilié, n a pas cessé de s accroîre pour aeindre aujourd hui un niveau supérieur à 6 pourcen du PIB. Pour que les finances publiques belges soien oalemen souenables à long erme, sans modificaion du coû budgéaire du vieillissemen par l inroducion de réformes, il faudrai donc augmener le surplus primaire par des mesures rapporan plus de 6 pourcen du PIB de manière srucurelle e permanene. 4. Evaluaion de la souenabilié dans la zone euro L évaluaion de la souenabilié es réalisée au niveau européen par la Commission européenne dans le cadre de l évaluaion annuelle des programmes de sabilié de chaque Ea Membre. Les hypohèses reenues par la Commission pour calculer l indicaeur S2 consisen à reprendre les projecions de dépenses liées à l âge réalisées par le Ageing Working Group, de parir des soldes srucurels de dépar en 2009 els que calculés par la Commission e de prévoir une croissance qui ramène au plein emploi à la fin de la décennie 7, ce qui revien à une croissance effecive de l ordre de 1,8 pourcen par an pour la zone euro enre 2011 e De plus, les aux d inérê implicies sur la dee des différens Eas-Membres convergen vers 3 pourcen en ermes réels 8. Graphique 8 - Susainabiliy gap : mises à jour successives (en pourcen du PIB) Source : BFP 7 La Commission uilise à cee fin le senier de croissance poenielle du scénario «Los decade» du Ageing Working Group. 8 Cee hypohèse implique que les finances publiques seron maîrisées. 12

13 Avan de commener ces chiffres pour les pays de la zone euro, je voudrais monrer sur base de quare indicaeurs les profonds déséquilibres qui se son accenués au fil du emps enre les pays de la zone euro (cf. Tableau 1). Les indicaeurs que j ai reenus son : le aux de croissance des coûs salariaux uniaires enre 1998, année d inroducion de l euro, e 2009, la balance courane, le défici public e la dee publique en pourcen du PIB en On voi assez clairemen sur base de ces indicaeurs l appariion de 4 groupes de pays. Dans le premier, il y a la Grèce, qui es le cas le plus dramaique, où ous les indicaeurs son dans le rouge e rès foremen dans le rouge. Un deuxième groupe de pays formé par le Porugal, l Espagne, l Irlande e l Ialie cumulen des déficis imporans à la fois de balance courane e de défici public, mais surou des problèmes de compéiivié. Dans le roisième groupe de pays, don la Belgique fai parie, les problèmes de compéiivié son beaucoup moindres, en fai les coûs salariaux par unié produie évoluen comme dans la moyenne de la zone euro. Les déficis publics son eux aussi dans la moyenne. Ces pays on en général une balance courane posiive sauf la France, e la dee publique se rouve à des niveaux assez héérogènes. Le quarième groupe de pays consiué par l Auriche e l Allemagne où les coûs salariaux uniaires augmenen beaucoup plus faiblemen : la balance courane en Allemagne es largemen posiive, les déficis publics son plus bas e la dee publique es légèremen inférieure à la moyenne européenne. La crise a amplifié ces déséquilibres mais les écars enre ces indicaeurs pour ces groupes de pays, éaien déjà bien présens avan la crise. Aujourd hui, les marchés financiers nous acculen à agir pour redresser ces déséquilibres. Ceci es clair pour la Grèce, il es inuile d y revenir. Mais c es aussi vrai pour les aures pays à risque où à la fois les déficis publics doiven êre réduis mais aussi les coûs salariaux par unié produie. Ce ajusemen aura nécessairemen un impac sur la croissance économique de ces pays en réduisan la demande effecive à courmoyen erme. La résorpion du défici public rouve un éclairage pariculier lorsque l on compare le défici aux ajusemens requis par les indicaeurs de souenabilié (cf. Tableau 2). C es ainsi que l on peu voir que : les pays à risque son ceux pour lesquels l indicaeur IBP, révélarice de l effe boule de neige, es rès élevé e où les problèmes de compéiivié e de déséquilibre de balance courane son imporans : la Grèce, l Espagne, le Porugal e l Irlande. Sauf pour le Porugal, le coû budgéaire du vieillissemen y es aussi rès élevé. Si on regarde la composane IBP, la France se rouve, elle aussi, dans une siuaion où l effe boule de neige es large. Ce n es pas le cas pour l Ialie ou la Belgique qui on pouran une dee élevée. Ceci es dû au fai que, avan la crise, l Ialie e la Belgique on déjà dû consiuer des surplus primaires élevés. Pour l Ialie ou la Belgique, on ne peu cependan pas se conener de sabiliser la dee, parce que son niveau es rès élevé. L augmenaion des de- 13

14 es dans la plupar des pays es cependan elle que la nécessié de réduire le aux d endeemen es devenu manifese. Pour ce qui concerne la Belgique, on consae au ableau 2 que le reour à l équilibre des finances publiques en 2015, el qu il es prévu par la programme de sabilié e de croissance, demande un ajusemen qui es presque suffisan pour aeindre le niveau de S2 ; en d aures ermes, l équilibre aein en 2015 correspondrai praiquemen à un niveau de dépar du surplus primaire qui permerai de faire face, «à poliique inchangée», au coû budgéaire de long erme du vieillissemen de la populaion. En fai, la diminuion progressive du surplus primaire à parir de ce niveau résulan de l augmenaion des dépenses de pension e de soins de sané serai compensée par la réducion des charges d inérê en pourcen du PIB. A parir du momen où ce équilibre es aein en 2015, il conviendra de décider d une sraégie pour le fuur : ou bien un ajusemen supplémenaire es réalisé conduisan à un accroissemen du surplus primaire e à un «préfinancemen» du coû budgéaire du vieillissemen, ou bien on coninue à poursuivre une poliique d équilibre srucurel, auquel cas, des réformes seron nécessaires, comme, par exemple, une augmenaion progressive de l âge effecif de la reraie. Pour faire face au vieillissemen, on consae qu une sraégie basée uniquemen sur le désendeemen implique d ajuser le solde ne à financer du monan de l indicaeur S2 ce qui imposerai un rès hau niveau de surplus budgéaire. Cee sraégie es difficilemen envisageable e, en ous cas, peu probable pour des pays comme la Grèce e l Espagne où de oues façons, des réformes des sysèmes de pensions e de soins de sané son nécessaires pour réduire le coû budgéaire du vieillissemen à long erme. De plus, dans la plupar des pays, de elles réformes, permeraien d alléger le poids de la consolidaion à cour erme ou en donnan des perspecives plus saines à long erme. Du poin de vue de la zone euro dans son ensemble, un effor de consolidaion de 3 pourcen du PIB permerai de sabiliser la dee aux alenours de 80 pourcen. Paran d un défici prévu en 2010 de 6,6 pourcen e, en enan compe d une amélioraion sponanée due à la reprise graduelle de la croissance, une consolidaion srucurelle de 3 pourcen d ici 2013 es impliciemen recommandée par le Conseil ECOFIN à l horizon Un el ajusemen pourrai représener, oues choses égales d ailleurs e moyennan l applicaion de muliplicaeurs usuels, une réducion de la croissance de l ordre de 0,5 à 1 pourcen par an. Ceci es évidemmen préoccupan. Deux élémens von néanmoins réduire ce impac négaif d une par, d un poin de vue macroéconomique, la dépréciaion du aux de change qui a déjà eu lieu ainsi que la possibilié de mainenir une poliique monéaire accommodane, d aure par, du poin de vue de la poliique budgéaire, l organisaion d une sraégie coordonnée de consolidaion où les dépenses e recees favorables à la croissance son privilégiées. C es ainsi que l on peu voir dans le ableau que le fai d arriver à 3 pourcen de défici en 2013 pour l ensemble des pays de la zone euro implique pour cerains de rès grands effors andis que pour d aures, des effors ou à fai marginaux. Ceci es, en pariculier, le cas pour un grand pays comme l Allemagne don la demande finale inérieure devrai redevenir le moeur de la zone euro. Mais cee coordinaion n abouira que si les aures pays de la zone accepe de jouer correcemen le jeu du Pace de Sabilié e de Croissance, en pariculier en 14

15 ramenan rapidemen leur surplus primaire à un niveau qui soppe l effe boule de neige. Il a fallu 8 ans à la Belgique pour arriver à ce résula dans les années 80. On a perdu beaucoup de emps en 82 e 83 en pensan que la dévaluaion e la reprise de la croissance allai régler le problème. Il serai judicieux pour les pays à risque de procéder plus rapidemen pour leur propre profi à moyen e long erme e pour la sabilié de la zone euro. Tableau 1 - Déséquilibres macroéconomiques dans la zone euro Pays Coûs salariaux uniaires Balance courane Défici public Dee publique aux de croissance de 1999 à 2009 en pourcen du PIB, 2009 en pourcen du PIB, 2009 en pourcen du PIB, 2009 Grèce/Griekenland Porugal/Porugal Espagne/Spanje Irlande/Ierland Ialie/Ialië France/Frankrijk Belgique/België Pays-Bas/Nederland Finlande/Finland Auriche/Oosenrijk Allemagne/Duisland Zone euro 16/Eurozone UK US Source/Bron: Commission européenne Europese Commissie 15

16 Tableau 2 - Solde ne à financer «requis» dans la zone euro pour sopper l effe boule de neige e pour faire face au vieillissemen de la populaion Pays Défici public Ajusemens requis Solde ne à financer requis en pourcen du PIB, 2009; scénario 2009 S2 IBP LTC Pour sopper l effe boule de neige e pour faire face au vieillissemen Grèce/Griekenland ,9 6,7 Porugal/Porugal ,4-0,5 Espagne/Spanje ,6 4,1 Irlande/Ierland ,5 Ialie/Ialië ,2-2,7 France/Frankrijk ,2-0,4 Belgique/België ,3 0,5 Pays-Bas/ Nederland ,7 3,2 Finlande/Finland ,1 Auriche/Oosenrijk ,2 Allemagne/Duisland ,6 1,2 Zone euro ,5 UK ,6 2 US Source/Bron: Commission européenne Europese Commissie 16

17 5. Conclusion Le concep d effe boule de neige rese pariculièremen perinen dans la siuaion criique dans laquelle se rouve nos économies. Il monre quelle es la condiion essenielle à remplir pour sabiliser la dee e évier l anicipaion de risque de défau par les marchés. Cee sabilisaion condiionne elle-même la sabilié de la zone euro en ramenan la confiance dans la solvabilié de ses Eas-Membres. L effor à fournir es imporan, mais héérogène, ce qui perme de croire que la croissance ne sera pas rop affecée en moyenne par la consolidaion si celle-ci es coordonnée. En fai, l effor es pariculièremen concenré dans les pays à risque : Grèce, Espagne, Porugal, Irlande. Ces problèmes doiven êre réglés parce qu ils jeen un doue sur la sabilié e la cohésion de la zone euro. La siuaion des aures pays de la zone n es cependan pas de la même naure e ne parai pas insouenable au vu des indicaeurs à condiion que l on s aaque à la mise en place d un ajusemen d une par e à l éablissemen d un régime de croisière où les dépenses sociales rouven leur juse place. Une fois l ajusemen réalisé pour sopper l effe boule de neige, le niveau du aux d endeemen devra évidemmen êre rédui, de sore que, à long erme, pour assurer la souenabilié des finances publiques face au choc du vieillissemen, la baisse des charges d inérê qui en résulera permera de soulager le financemen de l augmenaion des dépenses liées à l âge. Ce nouveau pace social se cherche en Belgique depuis plus de 10 ans, il fau former l espoir qu il rouvera une soluion sable duran la prochaine législaure. 17

18 Bibliographie Bogaer H., «Défici des finances publiques : l effe boule de neige», 6 ème Congrès des Economises Belges de langue française, Commission 2, rappor préparaoire, Bogaer, H. e B. Delbecque, «L'incidence de la dee publique e du vieillissemen démographique sur la conduie de la poliique budgéaire: une éude héorique appliquée au cas de la Belgique», Planning Paper 70, Bureau fédéral du Plan, novembre Bureau fédéral du Plan, «Perspecives économiques », mai Conseil Supérieur des Finances, rappor annuel du Comié d Eude sur le Vieillissemen, juin DG Economic and Financial Affairs, Susainabiliy Repor 2009, European Economy 9/2009. IMF, Fiscal Monior : Navigaing he Fiscal Challenges Ahead, May 14, 2010, pp.29. Reinhar C. M. and K. S. Rogoff: Growh in a ime of deb. AEA, December 2009 Röhn O, New evidence on he privae saving offse and ricardian equivalence, Working Paper n 762, Economic Deparmen, OECD, May 6,

19 Annexe Déerminans du aux d endeemen Par définiion, la dee B es égale à l addiion du défici D e de la dee de l année précédene. En expriman cee idenié compable en proporion du PIB Y, on obien la formule du aux d endeemen, où es le aux de croissance du PIB: B Y D Y 1 B (1 y) Y 1 1 En remplaçan le défici par sa décomposiion enre surplus primaire SP e charges d inérê r.b, e en uilisan le aux d inérê réel r, on a, successivemen : B Y SP Y 1 r B 1 1 y Y 1 b sp 1 r. b 1 y 1 b b r y b 1 y 1 1 sp Déerminaion du niveau de surplus primaire «requis» (sp*) pour sabiliser le aux d endeemen: * r y sp si Δ 0 1 b b 1 y Condiion pour qu il y ai effe boule de neige : sp r y b 1 y 1 sp * Sinon, l effe boule de neige es inversé, c es-à-dire qu il y a implosion du aux d endeemen. 19

20 Le graphique suivan monre l effe boule de neige du aux d endeemen en se basan sur les paramères du ableau qui sui. Graphique A1 - Taux d endeemen En pourcen du PIB 160% 140% 120% 100% 80% 60% 40% 20% 0% -20% -40% Années B C A Tableau A1 Paramères Scénarios A B C Taux de croissance 2.0% 2.0% 2.0% Taux d'inérê réel 4.0% 4.0% 4.0% Taux d'endeemen 60.0% 60.0% 60.0% Surplus primaire 1.2% -1.8% 4.2% Indicaeur de souenabilié des finances publiques Paran de : b sp 1 r. b 1 y 1 En développan vers le fuur, on a : 1 r 1 r 1 r b 1 sp 1. b sp 1. sp. b 1 y 1 y 1 y 1 Ou, finalemen, la formule suivane : b n i i n 1 y. sp i b n avec 1 r 20

21 A parir de là, on peu exprimer la condiion de souenabilié: b i i. sp i avec lim n n b n 0, ce qui es le cas si r Δy La somme acualisée des surplus primaires fuurs doi êre supérieure ou égale au aux d endeemen. On remarquera que si la séquence fuure de sp es consane, la condiion revien à la condiion nécessaire pour évier l effe boule de neige. Définiion de la souenabilié Définiion: La somme acualisée des recees fuures couvre la somme des dépenses fuures acualisées e de la dee La condiion de souenabilié s exprime en général «à poliique inchangée». Elle perme de juger si un sysème de dépenses e de recees, soumis aux législaions en vigueur, peu persiser, êre durable, face aux évoluions prévisibles de la démographie e de l économie. Cee durabilié du sysème sous-end une concepion de l équié inergénéraionnelle. Selon laquelle les bénéfices e prélèvemens (en proporion du salaire couran) son applicables pour la généraion acuelle aussi bien que pour les généraions fuures. Indicaeur de risque de «non souenabilié» des finances publiques On peu mesurer l ajusemen nécessaire pour rendre la siuaion des finances publiques «souenable» en calculan le monan de l ajusemen consan à ravers le emps (le sysème es modifié de façon permanene) qui égalise la dee e la somme des surplus primaires acualisés. i b β (sp i S2 ) i 1 y 1 r L indicaeur numérique qui perme de réaliser l égalié es appelé S2 dans le jargon du Pace de sabilié e de croissance européen. On décompose l indicaeur S2 en un indicaeur (IBP) qui représene l ajusemen nécessaire afin perme de sabiliser la dee à son niveau acuel sans enir compe du coû budgéaire du vieillissemen e un indicaeur (LTC) qui représene l ajusemen nécessaire qui perme de couvrir le coû budgéaire du vieillissemen. S2 = IBP + LTC r y IBP b sp 1 y 1 i LTC sp i sp 21

22 22

23 Bureau fédéral du Plan /10/HJB/bd/2824 Le reour de l effe boule de neige Exposé à l Insiu Belge des Finances Publiques le 4 juin 2010 Henri BOGAERT C es en 1981 que j ai rédigé une noe don le ire imagé : «L effe boule de neige» a eu un cerain succès, y compris au plan inernaional. Cee noe avai éé écrie dans la foulée d une projecion faie par le Bureau du Plan en 1980 e qui s iniulai «le scénario de l impossible». L année 1981, ainsi que les années qui on suivies, a sans doue éé une des années les plus noires dans l hisoire de la Belgique de l après-guerre. Les desrucions d emplois on éé considérables. Le défici public éai supérieur à 13 pourcen du PIB, les problèmes de compéiivié de l économie se refléaien dans un déséquilibre de balance courane e, pour couronner ou cela, le franc belge éai sévèremen aaqué sur le marché des changes. La siuaion de la Belgique aujourd hui es loin d êre comparable à celle de 1981, mais la siuaion de la Grèce, au sein de la zone euro, donne, elle, un senimen de déjà vu pour les belges qui on connu la crise de Après une longue période d assainissemen, la Belgique es renrée dans un scénario de boule de neige inversé jusqu à cee crise de 2009 où l effe boule de neige semble êre de reour. Fau-il s en inquiéer? Fau-il s inquiéer de la siuaion de la zone euro elle-même? Voilà le bu de ce exposé. J aborderai quare poins, le premier décri l évoluion de la dee publique dans la dernière projecion du Bureau fédéral du Plan à poliique inchangée. Le deuxième poin analyse d un poin de vue héorique l effe boule de neige e ses implicaions. Le roisième poin éend le concep d effe boule de neige au concep de souenabilié budgéaire el qu il a éé développé d abord au niveau belge e, ensuie, au niveau européen. Le quarième poin, enfin, évalue les déséquilibres au niveau de la zone euro en les mean en perspecive vis-à-vis des indicaeurs de souenabilié. 1

24 1. La dee publique dans les projecions récenes du Bureau fédéral du Plan Dans les Perspecives de mai 2010, le Bureau fédéral du Plan prévoi que la crise, qui a plongé le le solde ne à financer des adminisraions publiques dans un défici de -5,9 pourcen du PIB en 2009, aurai des répercussions durables sur ce défici si des mesures de consolidaion budgéaire ne son pas prises. Dans un scénario de reprise graduelle de la croissance, paran de la récession qui a aein un niveau sans précéden de -3 pourcen en 2009 e progressan vers un ryhme de croissance de l ordre de 2 pourcen au-delà de 2012, le défici de financemen à poliique inchangée se sabiliserai à un niveau légèremen supérieur à 5 pourcen du PIB (cf. Graphique 1). Le solde primaire reserai négaif, proche de 1 pourcen du PIB, alors qu il éai posiif à haueur de 6,6 pourcen en Tou pore à croire donc que le défici de 5 pourcen du PIB serai srucurel. (Dans les «Perspecives économiques » du Bureau fédéral du Plan, le défici serai srucurel à haueur de 3 pourcen en 2010 e s accroî jusqu à 5 pourcen en 2015). Avec un el défici e malgré des aux d inérê relaivemen bas, la dee publique repar sur un senier de croissance, an en erme nominal qu en pourcenage du PIB (cf. graphique 2). Enfin, si l on inègre cee projecion dans des perspecives de plus long erme où l on ien compe des évoluions démographiques e du coû budgéaire à long erme du vieillissemen de la populaion, on voi que le surplus primaire coninuerai à se dégrader sous l impulsion de l augmenaion des dépenses liées à l âge (cf. Graphique 3). En conséquence, le défici progresserai lui-aussi, ce qui aurai pour effe d augmener le aux d endeemen e, par ce biais, d accélérer l augmenaion du défici due à l accumulaion des charges d inérês de la dee publique. A poliique inchangée, ce scénario condui à un aux d endeemen supérieur à 150 pourcen en 2030 e à une explosion de la dee par la suie. Ceci démonre que, à poliique inchangée, nous serions à nouveau dans un scénario impossible e insouenable à plus ou moins coure échéance. 2

25 Graphique 1 : Solde de financemen, solde primaire e charges d inérê (en pourcen du PIB) Source : BFP, Perspecives de mai Graphique 2 - Dee publique Source : BFP, Perspecives de mai

26 Graphique 3 - Projecion de long erme à poliique consane (en pourcen du PIB) Source : BFP. 2. L effe boule de neige L explosion du défici e de la dee rouve son explicaion dans la mécanique infernale de l effe boule de neige. D un poin de vue compable, on peu monrer que le aux d endeemen, c esà-dire la dee divisée par le PIB, es égal au défici en pourcen du PIB plus le aux d endeemen de l année précédene divisé par 1 plus le aux de croissance du PIB nominal (voir : Annexe). Paran de cee idenié compable, e en idenifian dans le défici, la composane surplus primaire e la composane charge d inérê, on peu monrer que la variaion du aux d endeemen es égale (approximaivemen) à un premier erme qui es l écar enre le aux d inérê e le aux de croissance du PIB que muliplie le aux d endeemen de débu de période, erme don on sousrai le surplus primaire en pourcen du PIB. Ceci perme de dériver la condiion qui perme de sabiliser le aux d endeemen (pour que la variaion du aux d endeemen soi nulle) : un niveau de surplus primaire qui es égal à l écar enre le aux d inérê e le aux de croissance du PIB, muliplié par le aux d endeemen du débu de période. En supposan un aux d inérê sable e un aux de croissance poeniel sable, on peu ainsi déerminer ce que l on a appelé «le surplus primaire requis» qui sabilise le aux d endeemen quel qu en soi le niveau. Si le surplus primaire effecif es inférieur au surplus primaire requis, le aux d endeemen connaîra une évoluion explosive : «l effe boule de neige», andis que si le surplus primaire es supérieur à ce niveau requis, le aux d endeemen connaîra un processus implosif, que l on a appelé aussi effe «boule de neige inversé». Il fau remarquer, en oure, qu il n y a jamais d effe boule de neige, c es-à-dire d explosion du aux d endeemen, si le aux d inérê es srucurellemen inférieur au aux de croissance du PIB. Cee dernière siuaion es connue dans un cerain nombre de pays émergen, au Japon ou dans nos pays duran la période des 30 glorieuses. Plus le aux d inérê es élevé par rappor au aux de croissance du PIB, plus rapide sera l explosion du aux d endeemen. 4

27 Quels son les effes macroéconomiques de la progression du aux d endeemen? La héorie nous di que le défici public a des incidences différenes à cour e à long erme. Dans une siuaion emporaire de manque de demande globale, le défici public souien la croissance : ce son les effes muliplicaeurs keynésiens radiionnels. Par conre, en siuaion de «plein emploi», l augmenaion des déficis a un effe négaif sur la croissance. Pourquoi? L augmenaion du défici rédui le aux d épargne naionale e enraîne, en économie fermée, une augmenaion du aux d inérê face à la demande de financemen des invesissemens privés. Touefois, devan une augmenaion permanene du défici, les agens économiques peuven aniciper une augmenaion fuure des impôs e accroîre leur épargne en vue d y faire face, donc de subsiuer un manque d épargne publique par une épargne privée supplémenaire. Ce comporemen raionnel «ricardien» du seceur privé a deux effes : d une par, la hausse des aux d inérê ne se manifese pas ou se manifese moins, en d aures ermes ce ne son pas les invesissemens privés qui son évincés par le défici public mais bien la consommaion privée, d aure par, en siuaion de déséquilibre l effe muliplicaeur du défici es foremen érodé. D un poin de vue empirique, un comporemen ricardien des consommaeurs ne s observe que dans des cas pariculiers : lorsque le aux d endeemen es élevé, que l effe boule de neige es en marche e que le risque de non souenabilié des finances publiques apparaî de plus en plus clairemen au poin de jeer un doue sur la pérennié des sysèmes de pension ou de soins de sané. En conséquence, s il n y a pas d effe ricardien, en siuaion de plein emploi, l augmenaion du défici public accroî le aux d inérê e rédui la croissance ce qui end à accélérer l effe boule de neige si le pays es dans les condiions de l effe boule de neige. A cour erme, dans une siuaion de récession, comme celle que nous connaissons, l augmenaion du défici ne devrai pas pousser le aux d inérê à la hausse. C es d ailleurs ce que l on observe en moyenne dans la zone euro e, en pariculier, en Allemagne où les aux d inérê sur la dee publique son rès bas. Supposons, en économie fermée, que ou en éan en siuaion de déséquilibre keynésien, ou en siuaion elle qu il n y a pas d effe d évicion, mais où les paramères de aux d inérê, de aux de croissance, de dee e de surplus primaire soien els qu il y a un effe boule de neige imporan (grosso modo la siuaion acuelle dans la plupar des pays, mais avec une ampleur de l effe boule de neige rès héérogène), l augmenaion des charges d inérê dans les compe de l Ea se rerouven comme une augmenaion des revenus d inérê dans les compes des pariculiers. Ceux-ci peuven les dépenser e relancer la machine, mais ils peuven aussi épargner ces revenus d inérê si ils considèren l effe boule de neige comme insouenable. E, en effe, les effes ricardiens son bien idenifiés dans la liéraure empirique lorsqu il y a effe boule de neige imporan 1. Dès lors, si l augmenaion de revenus d inérê de la dee publique es oalemen épargnée, il n y a pas d effe sur les aux d inérê e pas d effe d évicion, donc, pas d effe non plus sur l invesissemen e sur la croissance. Dans de elles condiions, l augmenaion exponenielle du défici e de la dee es le résula de la seule accumulaion des charges d inérê. En héorie, 1 5

28 cee dynamique exponenielle pourrai se poursuivre indéfinimen sans oucher le aux d inérê, l invesissemen ou la croissance. En principe ce jeu de Ponzi peu coninuer longemps à la condiion que les agens économiques soien ricardiens Qu es-ce qui fai que le processus s enraye? Le gonflemen de la dee, des charges d inérê e du défici fai surgir un risque de défau sur la dee souveraine. Ce risque a endance à se répercuer sur les aux d inérê sous la forme d une prime de risque, sur la valeur des empruns émis, sur le bilan des banques qui on souscri ces empruns, ec. Dès lors, malgré une épargne suffisane, soi par le canal du aux d inérê ou par celui des resricions du crédi, l effe boule de neige se radui par une chue de la croissance. Si le gouvernemen, pour gérer cee siuaion rédui l effe boule de neige en augmenan le surplus primaire, mais pas suffisammen pour sopper l effe boule de neige, on aura, en oure, un effe d évicion au sein du budge de l Ea enre charges d inérê e dépenses publiques producives (ou par augmenaion de la fiscalié) ce qui devrai peser sur la croissance du PIB. En économie ouvere, la pere de confiance dans la dee publique d un pays enraînera un rerai des placemens dans la monnaie de ce pays e provoquera une crise de change. Lorsque ce pays fai parie de la zone euro, comme c es le cas de la Grèce, la crise peu aeindre l ensemble de la zone, en pariculier parce que de nombreuses banques de la zone son exposées au risque de défau ou de rééchelonnemen. Toue la quesion es donc : à parir de quand la prime de risque de défau augmene--elle? Je ire de l expérience (cfr. infra) e de la liéraure que ce n es pas le niveau du aux d endeemen qui es la cause de l augmenaion des aux d inérê, mais bien l effe boule de neige qui fai inervenir plusieurs faceurs : le aux d endeemen, la croissance à moyen e long erme e le surplus primaire srucurel, ou pluô, la capacié qu a un gouvernemen d augmener le surplus primaire srucurel. On peu observer des pays au niveau d endeemen élevé, comme le Japon, e où le aux d inérê es bas, comme on peu observer des pays avec un aux d endeemen moindre, mais où le aux d inérê es élevé. L explicaion ien en général dans ce que dans un cas il n y a pas d effe boule de neige e dans l aure cas bien. Touefois, il n en rese pas moins que plus le aux d endeemen es élevé, plus le risque e l ampleur de l effe boule de neige son élevés. Le aux d endeemen es un élémen imporan dans le raing d une dee souveraine, mais il n es qu un élémen : la gesion de l ensemble des paramères de l effe boule de neige doi êre pris en considéraion 2. Je ne dispose pas, à ce sade, d éudes économériques qui fon inervenir l ensemble de ces paramères comme élémen explicaif des aux d inérê. Par conre, on voi apparaîre des éudes qui meen en lumière le rôle du aux d endeemen au cas où celui-ci dépasse cerains seuils. Ainsi, dans un nouveau papier présené à la réunion annuelle de l American Economic Associaion, Reinhar e Rogoff 3 on éudié le lien enre différens niveaux de aux d endeemen dans un ensemble de pays sur les deux derniers siècles. Ils arriven à la conclusion que les pays don 2 On peu illusrer le niveau de risque supérieur par un sress es sur le surplus primaire requis si le aux d inérê augmene de 1%. Si le aux d endeemen es de 100% du PIB, l augmenaion du surplus primaire sera de 1% alors que, si le aux d endeemen n es que de 30%, le surplus primaire requis n augmene que de 0,3%. 3 Reinhar C. M. and K. S. Rogoff: Growh in a ime of deb. AEA, December

La rentabilité des investissements

La rentabilité des investissements La renabilié des invesissemens Inroducion Difficulé d évaluer des invesissemens TI : problème de l idenificaion des bénéfices, des coûs (absence de saisiques empiriques) problème des bénéfices Inangibles

Plus en détail

Chapitre 2 L investissement. . Les principales caractéristiques de l investissement

Chapitre 2 L investissement. . Les principales caractéristiques de l investissement Chapire 2 L invesissemen. Les principales caracérisiques de l invesissemen.. Définiion de l invesissemen Définiion générale : ensemble des B&S acheés par les agens économiques au cours d une période donnée

Plus en détail

Le mode de fonctionnement des régimes en annuités. Secrétariat général du Conseil d orientation des retraites

Le mode de fonctionnement des régimes en annuités. Secrétariat général du Conseil d orientation des retraites CONSEIL D ORIENTATION DES RETRAITES Séance plénière du 28 janvier 2009 9 h 30 «Les différens modes d acquisiion des drois à la reraie en répariion : descripion e analyse comparaive des echniques uilisées»

Plus en détail

MATHEMATIQUES FINANCIERES

MATHEMATIQUES FINANCIERES MATHEMATIQUES FINANCIERES LES ANNUITES INTRODUCTION : Exemple 1 : Une personne veu acquérir une maison pour 60000000 DH, pour cela, elle place annuellemen au CIH une de 5000000 DH. Bu : Consiuer un capial

Plus en détail

Impact du vieillissement démographique sur l impôt prélevé sur les retraits des régimes privés de retraite

Impact du vieillissement démographique sur l impôt prélevé sur les retraits des régimes privés de retraite DOCUMENT DE TRAVAIL 2003-12 Impac du vieillissemen démographique sur l impô prélevé sur les rerais des régimes privés de reraie Séphane Girard Direcion de l analyse e du suivi des finances publiques Ce

Plus en détail

Annuités. I Définition : II Capitalisation : ( Valeur acquise par une suite d annuités constantes ) V n = a t

Annuités. I Définition : II Capitalisation : ( Valeur acquise par une suite d annuités constantes ) V n = a t Annuiés I Définiion : On appelle annuiés des sommes payables à inervalles de emps déerminés e fixes. Les annuiés peuven servir à : - consiuer un capial ( annuiés de placemen ) - rembourser une dee ( annuiés

Plus en détail

VA(1+r) = C 1. VA = C 1 v 1

VA(1+r) = C 1. VA = C 1 v 1 Universié Libre de Bruxelles Solvay Business School La valeur acuelle André Farber Novembre 2005. Inroducion Supposons d abord que le emps soi limié à une période e que les cash flows fuurs (les flux monéaires)

Plus en détail

CARACTERISTIQUES STATIQUES D'UN SYSTEME

CARACTERISTIQUES STATIQUES D'UN SYSTEME CARACTERISTIQUES STATIQUES D'UN SYSTEE 1 SYSTEE STABLE, SYSTEE INSTABLE 1.1 Exemple 1: Soi un sysème composé d une cuve pour laquelle l écoulemen (perurbaion) es naurel au ravers d une vanne d ouverure

Plus en détail

Les circuits électriques en régime transitoire

Les circuits électriques en régime transitoire Les circuis élecriques en régime ransioire 1 Inroducion 1.1 Définiions 1.1.1 égime saionnaire Un régime saionnaire es caracérisé par des grandeurs indépendanes du emps. Un circui en couran coninu es donc

Plus en détail

2. Quelle est la valeur de la prime de l option américaine correspondante? Utilisez pour cela la technique dite de remontée de l arbre.

2. Quelle est la valeur de la prime de l option américaine correspondante? Utilisez pour cela la technique dite de remontée de l arbre. 1 Examen. 1.1 Prime d une opion sur un fuure On considère une opion à 85 jours sur un fuure de nominal 18 francs, e don le prix d exercice es 175 francs. Le aux d inérê (coninu) du marché monéaire es 6%

Plus en détail

Texte Ruine d une compagnie d assurance

Texte Ruine d une compagnie d assurance Page n 1. Texe Ruine d une compagnie d assurance Une nouvelle compagnie d assurance veu enrer sur le marché. Elle souhaie évaluer sa probabilié de faillie en foncion du capial iniial invesi. On suppose

Plus en détail

Finance 1 Université d Evry Val d Essonne. Séance 2. Philippe PRIAULET

Finance 1 Université d Evry Val d Essonne. Séance 2. Philippe PRIAULET Finance 1 Universié d Evry Val d Essonne éance 2 Philippe PRIAULET Plan du cours Les opions Définiion e Caracérisiques Terminologie, convenion e coaion Les différens payoffs Le levier implicie Exemple

Plus en détail

Le mécanisme du multiplicateur (dit "multiplicateur keynésien") revisité

Le mécanisme du multiplicateur (dit multiplicateur keynésien) revisité Le mécanisme du muliplicaeur (di "muliplicaeur kenésien") revisié Gabriel Galand (Ocobre 202) Résumé Le muliplicaeur kenésien remone à Kenes lui-même mais il es encore uilisé de nos jours, au moins par

Plus en détail

COURS GESTION FINANCIERE A COURT TERME SEANCE 3 PLANS DE TRESORERIE. François LONGIN www.longin.fr

COURS GESTION FINANCIERE A COURT TERME SEANCE 3 PLANS DE TRESORERIE. François LONGIN www.longin.fr COURS GESTION FINANCIERE A COURT TERME SEANCE 3 PLANS DE TRESORERIE SEANCE 3 PLANS DE TRESORERIE Obje de la séance 3 : dans la séance 2, nous avons monré commen le besoin de financemen éai couver par des

Plus en détail

F 2 = - T p K 0. ... F T = - T p K 0 - K 0

F 2 = - T p K 0. ... F T = - T p K 0 - K 0 Correcion de l exercice 2 de l assisana pré-quiz final du cours Gesion financière : «chéancier e aux de renabilié inerne d empruns à long erme» Quesion : rappeler la formule donnan les flux à chaque échéance

Plus en détail

Document de travail FRANCE ET ALLEMAGNE : UNE HISTOIRE DU DÉSAJUSTEMENT EUROPEEN. Mathilde Le Moigne OFCE et ENS ULM

Document de travail FRANCE ET ALLEMAGNE : UNE HISTOIRE DU DÉSAJUSTEMENT EUROPEEN. Mathilde Le Moigne OFCE et ENS ULM Documen de ravail 2015 17 FRANCE ET ALLEMAGNE : UNE HISTOIRE DU DÉSAJUSTEMENT EUROPEEN Mahilde Le Moigne OFCE e ENS ULM Xavier Rago Présiden OFCE e chercheur CNRS Juin 2015 France e Allemagne : Une hisoire

Plus en détail

THÈSE. Pour l obtention du grade de Docteur de l Université de Paris I Panthéon-Sorbonne Discipline : Sciences Économiques

THÈSE. Pour l obtention du grade de Docteur de l Université de Paris I Panthéon-Sorbonne Discipline : Sciences Économiques Universié de Paris I Panhéon Sorbonne U.F.R. de Sciences Économiques Année 2011 Numéro aribué par la bibliohèque 2 0 1 1 P A 0 1 0 0 5 7 THÈSE Pour l obenion du grade de Doceur de l Universié de Paris

Plus en détail

No 1996 13 Décembre. La coordination interne et externe des politiques économiques : une analyse dynamique. Fabrice Capoën Pierre Villa

No 1996 13 Décembre. La coordination interne et externe des politiques économiques : une analyse dynamique. Fabrice Capoën Pierre Villa No 996 3 Décembre La coordinaion inerne e exerne des poliiques économiques : une analyse dynamique Fabrice Capoën Pierre Villa CEPII, documen de ravail n 96-3 SOMMAIRE Résumé...5 Summary...7. La problémaique...9

Plus en détail

CHAPITRE I : Cinématique du point matériel

CHAPITRE I : Cinématique du point matériel I. 1 CHAPITRE I : Cinémaique du poin maériel I.1 : Inroducion La plupar des objes éudiés par les physiciens son en mouvemen : depuis les paricules élémenaires elles que les élecrons, les proons e les neurons

Plus en détail

TD/TP : Taux d un emprunt (méthode de Newton)

TD/TP : Taux d un emprunt (méthode de Newton) TD/TP : Taux d un emprun (méhode de Newon) 1 On s inéresse à des calculs relaifs à des remboursemens d empruns 1. On noera C 0 la somme emprunée, M la somme remboursée chaque mois (mensualié), le aux mensuel

Plus en détail

TB 352 TB 352. Entrée 1. Entrée 2

TB 352 TB 352. Entrée 1. Entrée 2 enrées série TB logiciel d applicaion 2 enrées à émission périodique famille : Inpu ype : Binary inpu, 2-fold TB 352 Environnemen Bouon-poussoir TB 352 Enrée 1 sories 230 V Inerrupeur Enrée 2 Câblage sur

Plus en détail

Article. «Les effets à long terme des fonds de pension» Pascal Belan, Philippe Michel et Bertrand Wigniolle

Article. «Les effets à long terme des fonds de pension» Pascal Belan, Philippe Michel et Bertrand Wigniolle Aricle «Les effes à long erme des fonds de pension» Pascal Belan, Philippe Michel e Berrand Wigniolle L'Acualié économique, vol 79, n 4, 003, p 457-480 Pour cier ce aricle, uiliser l'informaion suivane

Plus en détail

Séquence 2. Pourcentages. Sommaire

Séquence 2. Pourcentages. Sommaire Séquence 2 Pourcenages Sommaire Pré-requis Évoluions e pourcenages Évoluions successives, évoluion réciproque Complémen sur calcularices e ableur Synhèse du cours Exercices d approfondissemen 1 1 Pré-requis

Plus en détail

Documentation Technique de Référence Chapitre 8 Trames types Article 8.14-1

Documentation Technique de Référence Chapitre 8 Trames types Article 8.14-1 Documenaion Technique de Référence Chapire 8 Trames ypes Aricle 8.14-1 Trame de Rappor de conrôle de conformié des performances d une insallaion de producion Documen valide pour la période du 18 novembre

Plus en détail

3 POLITIQUE D'ÉPARGNE

3 POLITIQUE D'ÉPARGNE 3 POLITIQUE D'ÉPARGNE 3. L épargne exogène e l'inefficience dynamique 3. Le modèle de Ramsey 3.3 L épargne opimale dans le modèle AK L'épargne des sociéés dépend largemen des goûs des agens, de faceurs

Plus en détail

Risque associé au contrat d assurance-vie pour la compagnie d assurance. par Christophe BERTHELOT, Mireille BOSSY et Nathalie PISTRE

Risque associé au contrat d assurance-vie pour la compagnie d assurance. par Christophe BERTHELOT, Mireille BOSSY et Nathalie PISTRE Ce aricle es disponible en ligne à l adresse : hp://www.cairn.info/aricle.php?id_revue=ecop&id_numpublie=ecop_149&id_article=ecop_149_0073 Risque associé au conra d assurance-vie pour la compagnie d assurance

Plus en détail

Pour 2014, le rythme de la reprise économique qui semble s annoncer,

Pour 2014, le rythme de la reprise économique qui semble s annoncer, En France, l invesissemen des enreprises reparira--il en 2014? Jean-François Eudeline Yaëlle Gorin Gabriel Sklénard Adrien Zakharchouk Déparemen de la conjoncure Pour 2014, le ryhme de la reprise économique

Plus en détail

Ecole des HEC Université de Lausanne FINANCE EMPIRIQUE. Eric Jondeau

Ecole des HEC Université de Lausanne FINANCE EMPIRIQUE. Eric Jondeau Ecole des HEC Universié de Lausanne FINANCE EMPIRIQUE Eric Jondeau FINANCE EMPIRIQUE La prévisibilié des rendemens Eric Jondeau L hypohèse d efficience des marchés Moivaion L idée de base de l hypohèse

Plus en détail

Recueil d'exercices de logique séquentielle

Recueil d'exercices de logique séquentielle Recueil d'exercices de logique séquenielle Les bascules: / : Bascule JK Bascule D. Expliquez commen on peu modifier une bascule JK pour obenir une bascule D. 2/ Eude d un circui D Q Q Sorie A l aide d

Plus en détail

GUIDE DES INDICES BOURSIERS

GUIDE DES INDICES BOURSIERS GUIDE DES INDICES BOURSIERS SOMMAIRE LA GAMME D INDICES.2 LA GESTION DES INDICES : LE COMITE DES INDICES BOURSIERS.4 METHODOLOGIE ET CALCUL DE L INDICE TUNINDEX ET DES INDICES SECTORIELS..5 I. COMPOSITION

Plus en détail

N d ordre Année 2008 THESE. présentée. devant l UNIVERSITE CLAUDE BERNARD - LYON 1. pour l obtention. du DIPLOME DE DOCTORAT. (arrêté du 7 août 2006)

N d ordre Année 2008 THESE. présentée. devant l UNIVERSITE CLAUDE BERNARD - LYON 1. pour l obtention. du DIPLOME DE DOCTORAT. (arrêté du 7 août 2006) N d ordre Année 28 HESE présenée devan l UNIVERSIE CLAUDE BERNARD - LYON pour l obenion du DILOME DE DOCORA (arrêé du 7 aoû 26) présenée e souenue publiquemen le par M. Mohamed HOUKARI IRE : Mesure du

Plus en détail

Ned s Expat L assurance des Néerlandais en France

Ned s Expat L assurance des Néerlandais en France [ LA MOBILITÉ ] PARTICULIERS Ned s Expa L assurance des Néerlandais en France 2015 Découvrez en vidéo pourquoi les expariés en France choisissen APRIL Inernaional pour leur assurance sané : Suivez-nous

Plus en détail

Chapitre 9. Contrôle des risques immobiliers et marchés financiers

Chapitre 9. Contrôle des risques immobiliers et marchés financiers Capire 9 Conrôle des risques immobiliers e marcés financiers Les indices de prix immobiliers ne son pas uniquemen des indicaeurs consruis dans un bu descripif, mais peuven servir de référence pour le conrôle

Plus en détail

Sommaire de la séquence 12

Sommaire de la séquence 12 Sommaire de la séquence 12 Séance 1........................................................................................................ Je prends un bon dépar.......................................................................................

Plus en détail

Oscillations forcées en régime sinusoïdal.

Oscillations forcées en régime sinusoïdal. Conrôle des prérequis : Oscillaions forcées en régime sinusoïdal. - a- Rappeler l expression de la période en foncion de la pulsaion b- Donner l expression de la période propre d un circui RLC série -

Plus en détail

Les deux déficits, budgétaire et du compte courant, sont-ils jumeaux? Une étude empirique dans le cas d une petite économie en développement

Les deux déficits, budgétaire et du compte courant, sont-ils jumeaux? Une étude empirique dans le cas d une petite économie en développement Les deux déficis, budgéaire e du compe couran, sonils jumeaux? Une éude empirique dans le cas d une peie économie en développemen (Version préliminaire) Aueur: Wissem AJILI Docorane CREFED Universié Paris

Plus en détail

Sciences Industrielles pour l Ingénieur

Sciences Industrielles pour l Ingénieur Sciences Indusrielles pour l Ingénieur Cenre d Inérê 6 : CONVERTIR l'énergie Compéences : MODELISER, RESOUDRE CONVERSION ELECTROMECANIQUE - Machine à couran coninu en régime dynamique Procédés de piloage

Plus en détail

Sélection de portefeuilles et prédictibilité des rendements via la durée de l avantage concurrentiel 1

Sélection de portefeuilles et prédictibilité des rendements via la durée de l avantage concurrentiel 1 ASAC 008 Halifax, Nouvelle-Écosse Jacques Sain-Pierre (Professeur Tiulaire) Chawki Mouelhi (Éudian au Ph.D.) Faculé des sciences de l adminisraion Universié Laval Sélecion de porefeuilles e prédicibilié

Plus en détail

Exemples de résolutions d équations différentielles

Exemples de résolutions d équations différentielles Exemples de résoluions d équaions différenielles Table des maières 1 Définiions 1 Sans second membre 1.1 Exemple.................................................. 1 3 Avec second membre 3.1 Exemple..................................................

Plus en détail

Caractéristiques des signaux électriques

Caractéristiques des signaux électriques Sie Inerne : www.gecif.ne Discipline : Génie Elecrique Caracérisiques des signaux élecriques Sommaire I Définiion d un signal analogique page 1 II Caracérisiques d un signal analogique page 2 II 1 Forme

Plus en détail

SURVOL DE LA LITTÉRATURE SUR LES MODÈLES DE TAUX DE CHANGE D ÉQUILIBRE: ASPECTS THÉORIQUES ET DISCUSSIONS COMPARATIVES

SURVOL DE LA LITTÉRATURE SUR LES MODÈLES DE TAUX DE CHANGE D ÉQUILIBRE: ASPECTS THÉORIQUES ET DISCUSSIONS COMPARATIVES Ankara Üniversiesi SBF Dergisi, Cil 66, No. 4, 2011, s. 125-152 SURVOL DE LA LITTÉRATURE SUR LES MODÈLES DE TAUX DE CHANGE D ÉQUILIBRE: ASPECTS THÉORIQUES ET DISCUSSIONS COMPARATIVES Dr. Akın Usupbeyli

Plus en détail

CHAPITRE 4 RÉPONSES AUX CHOCS D INFLATION : LES PAYS DU G7 DIFFÈRENT-ILS LES UNS DES AUTRES?

CHAPITRE 4 RÉPONSES AUX CHOCS D INFLATION : LES PAYS DU G7 DIFFÈRENT-ILS LES UNS DES AUTRES? CHAPITRE RÉPONSES AUX CHOCS D INFLATION : LES PAYS DU G7 DIFFÈRENT-ILS LES UNS DES AUTRES? Les réponses de la poliique monéaire aux chocs d inflaion mondiaux on varié d un pays à l aure Le degré d exposiion

Plus en détail

TRANSMISSION DE LA POLITIQUE MONETAIRE AU SECTEUR REEL AU SENEGAL

TRANSMISSION DE LA POLITIQUE MONETAIRE AU SECTEUR REEL AU SENEGAL REPUBLIQUE DU SENEGAL ------------------ MINISTERE DE L ECONOMIE ET DES FINANCES ------------------ AGENCE NATIONALE DE LA STATISTIQUE ET DE LA DEMOGRAPHIE Direcion des Saisiques Economiques e de la Compabilié

Plus en détail

GESTION DU RÉSULTAT : MESURE ET DÉMESURE 1 2 ème version révisée, août 2003

GESTION DU RÉSULTAT : MESURE ET DÉMESURE 1 2 ème version révisée, août 2003 GESTION DU RÉSULTAT : MESURE ET DÉMESURE 1 2 ème version révisée, aoû 2003 Thomas JEANJEAN 2 Cahier de recherche du CEREG n 2003-13 Résumé : Depuis une vingaine d années, la noion d accruals discréionnaires

Plus en détail

Programmation, organisation et optimisation de son processus Achat (Ref : M64) Découvrez le programme

Programmation, organisation et optimisation de son processus Achat (Ref : M64) Découvrez le programme Programmaion, organisaion e opimisaion de son processus Acha (Ref : M64) OBJECTIFS LES PLUS DE LA FORMATION Appréhender la foncion achas e son environnemen Opimiser son processus achas Développer un acha

Plus en détail

Une assurance chômage pour la zone euro

Une assurance chômage pour la zone euro n 132 Juin 2014 Une assurance chômage pour la zone euro La muualisaion au niveau de la zone euro d'une composane de l'assurance chômage permerai de doer la zone euro d'un insrumen de solidarié nouveau,

Plus en détail

MIDI F-35. Canal MIDI 1 Mélodie Canal MIDI 2 Basse Canal MIDI 10 Batterie MIDI IN. Réception du canal MIDI = 1 Reproduit la mélodie.

MIDI F-35. Canal MIDI 1 Mélodie Canal MIDI 2 Basse Canal MIDI 10 Batterie MIDI IN. Réception du canal MIDI = 1 Reproduit la mélodie. / VARIATION/ ACCOMP PLAY/PAUSE REW TUNE/MIDI 3- LESSON 1 2 3 MIDI Qu es-ce que MIDI? MIDI es l acronyme de Musical Insrumen Digial Inerface, une norme inernaionale pour l échange de données musicales enre

Plus en détail

CHAPITRE 13. EXERCICES 13.2 1.a) 20,32 ± 0,055 b) 97,75 ± 0,4535 c) 1953,125 ± 23,4375. 2.±0,36π cm 3

CHAPITRE 13. EXERCICES 13.2 1.a) 20,32 ± 0,055 b) 97,75 ± 0,4535 c) 1953,125 ± 23,4375. 2.±0,36π cm 3 Chapire Eercices de snhèse 6 CHAPITRE EXERCICES..a), ±,55 b) 97,75 ±,455 c) 95,5 ±,475.±,6π cm.a) 44,, erreur absolue de,5 e erreur relaive de, % b) 5,56, erreur absolue de,5 e erreur relaive de,9 % 4.a)

Plus en détail

2009-01 EFFICIENCE INFORMATIONNELLE DES 1948-2008 UNE VERIFICATION ECONOMETRIQUE MARCHES DE L OR A PARIS ET A LONDRES, DE LA FORME FAIBLE

2009-01 EFFICIENCE INFORMATIONNELLE DES 1948-2008 UNE VERIFICATION ECONOMETRIQUE MARCHES DE L OR A PARIS ET A LONDRES, DE LA FORME FAIBLE 009-01 EFFICIENCE INFORMATIONNELLE DES MARCHES DE L OR A PARIS ET A LONDRES, 1948-008 UNE VERIFICATION ECONOMETRIQUE DE LA FORME FAIBLE Thi Hong Van HOANG Efficience informaionnelle des marchés de l or

Plus en détail

Rappels théoriques. -TP- Modulations digitales ASK - FSK. Première partie 1 INTRODUCTION

Rappels théoriques. -TP- Modulations digitales ASK - FSK. Première partie 1 INTRODUCTION 2 IUT Blois Déparemen GTR J.M. Giraul, O. Bou Maar, D. Ceron M. Richard, P. Sevesre e M. Leberre. -TP- Modulaions digiales ASK - FSK IUT Blois Déparemen du Génie des Télécommunicaions e des Réseaux. Le

Plus en détail

Thème : Electricité Fiche 5 : Dipôle RC et dipôle RL

Thème : Electricité Fiche 5 : Dipôle RC et dipôle RL Fiche ors Thème : Elecricié Fiche 5 : Dipôle e dipôle Plan de la fiche Définiions ègles 3 Méhodologie I - Définiions oran élecriqe : déplacemen de charges élecriqes q a mesre d débi de charges donne l

Plus en détail

Intégration de Net2 avec un système d alarme intrusion

Intégration de Net2 avec un système d alarme intrusion Ne2 AN35-F Inégraion de Ne2 avec un sysème d alarme inrusion Vue d'ensemble En uilisan l'inégraion d'alarme Ne2, Ne2 surveillera si l'alarme inrusion es armée ou désarmée. Si l'alarme es armée, Ne2 permera

Plus en détail

OBJECTIFS LES PLUS DE LA FORMATION

OBJECTIFS LES PLUS DE LA FORMATION Formaion assurance-vie e récupéraion: Quand e Commen récupérer? (Ref : 3087) La maîrise de la récupéraion des conras d'assurances-vie requalifiés en donaion OBJECTIFS Appréhender la naure d un conra d

Plus en détail

CONTRIBUTION A L ANALYSE DE LA GESTION DU RESULTAT DES SOCIETES COTEES

CONTRIBUTION A L ANALYSE DE LA GESTION DU RESULTAT DES SOCIETES COTEES CONTRIBUTION A L ANALYSE DE LA GESTION DU RESULTAT DES SOCIETES COTEES Thomas Jeanjean To cie his version: Thomas Jeanjean. CONTRIBUTION A L ANALYSE DE LA GESTION DU RESULTAT DES SOCIETES COTEES. 22ÈME

Plus en détail

L inflation française de 1922-1926, hasards et coïncidences d un policy-mix : les enseignements de la FTPL

L inflation française de 1922-1926, hasards et coïncidences d un policy-mix : les enseignements de la FTPL L inflaion française de 1922-1926, hasards e coïncidences d un policy-mix : les enseignemens de la FTPL Jean-Charles Asselain (Correspondan de l Insiu, Professeur à l Universié Monesquieu-Bordeaux IV,),

Plus en détail

Pouvoir de marché et transmission asymétrique des prix sur les marchés de produits vivriers au Bénin

Pouvoir de marché et transmission asymétrique des prix sur les marchés de produits vivriers au Bénin C N R S U N I V E R S I T E D A U V E R G N E F A C U L T E D E S S C I E N C E S E C O N O M I Q U E S E T D E G E S T I O N CENTRE D ETUDES ET DE RECHERCHES SUR LE DEVELOPPEMENT INTER NATIONAL Pouvoir

Plus en détail

Le passage des retraites de la répartition à la capitalisation obligatoire : des simulations à l'aide d'une maquette

Le passage des retraites de la répartition à la capitalisation obligatoire : des simulations à l'aide d'une maquette No 2000 02 Janvier Le passage des reraies de la répariion à la capialisaion obligaoire : des simulaions à l'aide d'une maquee Pierre Villa CEPII, documen de ravail n 2000-02 TABLE DES MATIÈRES Résumé...

Plus en détail

Un modèle de projection pour des contrats de retraite dans le cadre de l ORSA

Un modèle de projection pour des contrats de retraite dans le cadre de l ORSA Un modèle de proecion pour des conras de reraie dans le cadre de l ORSA - François Bonnin (Hiram Finance) - Floren Combes (MNRA) - Frédéric lanche (Universié Lyon 1, Laboraoire SAF) - Monassar Tammar (rim

Plus en détail

Mathématiques financières. Peter Tankov

Mathématiques financières. Peter Tankov Mahémaiques financières Peer ankov Maser ISIFAR Ediion 13-14 Preface Objecifs du cours L obje de ce cours es la modélisaion financière en emps coninu. L objecif es d un coé de comprendre les bases de

Plus en détail

Files d attente (1) F. Sur - ENSMN. Introduction. 1 Introduction. Vocabulaire Caractéristiques Notations de Kendall Loi de Little.

Files d attente (1) F. Sur - ENSMN. Introduction. 1 Introduction. Vocabulaire Caractéristiques Notations de Kendall Loi de Little. Cours de Tronc Commun Scienifique Recherche Opéraionnelle Les files d aene () Les files d aene () Frédéric Sur École des Mines de Nancy www.loria.fr/ sur/enseignemen/ro/ 5 /8 /8 Exemples de files d aene

Plus en détail

Coaching - accompagnement personnalisé (Ref : MEF29) Accompagner les agents et les cadres dans le développement de leur potentiel OBJECTIFS

Coaching - accompagnement personnalisé (Ref : MEF29) Accompagner les agents et les cadres dans le développement de leur potentiel OBJECTIFS Coaching - accompagnemen personnalisé (Ref : MEF29) Accompagner les agens e les cadres dans le développemen de leur poeniel OBJECTIFS LES PLUS DE LA FORMATION Le coaching es une démarche s'inscrivan dans

Plus en détail

UNIVERSITÉ D ORLÉANS. THÈSE présentée par :

UNIVERSITÉ D ORLÉANS. THÈSE présentée par : UNIVERSITÉ D ORLÉANS ÉCOLE DOCTORALE SCIENCES DE L HOMME ET DE LA SOCIETÉ LABORATOIRE D ECONOMIE D ORLEANS THÈSE présenée par : Issiaka SOMBIÉ souenue le : 5 décembre 2013 à 14h00 pour obenir le grade

Plus en détail

AMPLIFICATEUR OPERATIONNEL EN REGIME NON LINEAIRE

AMPLIFICATEUR OPERATIONNEL EN REGIME NON LINEAIRE AMPLIFICATEUR OPERATIONNEL EN REGIME NON LINEAIRE Dans e hapire l'amplifiaeur différeniel inégré sera oujours onsidéré omme parfai, mais la ension de sorie ne pourra prendre que deux valeurs : V sa e V

Plus en détail

Une union pour les employeurs de l' conomie sociale. - grande Conférence sociale - les positionnements et propositions de l usgeres

Une union pour les employeurs de l' conomie sociale. - grande Conférence sociale - les positionnements et propositions de l usgeres Une union pour les employeurs de l' conomie sociale - grande Conférence sociale - les posiionnemens e proposiions de l usgeres Juille 212 1 «développer l emploi e en priorié l emploi des jeunes» le posiionnemen

Plus en détail

Cours d électrocinétique :

Cours d électrocinétique : Universié de Franche-Comé UFR des Sciences e Techniques STARTER 005-006 Cours d élecrocinéique : Régimes coninu e ransioire Elecrocinéique en régimes coninu e ransioire 1. INTRODUCTION 5 1.1. DÉFINITIONS

Plus en détail

EPARGNE RETRAITE ET REDISTRIBUTION *

EPARGNE RETRAITE ET REDISTRIBUTION * EPARGNE RETRAITE ET REDISTRIBUTION * Alexis Direr (1) Version février 2008 Docweb no 0804 Alexis Direr (1) : Universié de Grenoble e LEA (INRA, PSE). Adresse : LEA, 48 bd Jourdan 75014 Paris. Téléphone

Plus en détail

MINISTERE DE L ECONOMIE ET DES FINANCES

MINISTERE DE L ECONOMIE ET DES FINANCES Un Peuple - Un Bu Une Foi MINISTERE DE L ECONOMIE ET DES FINANCES DIRECTION DE LA PREVISION ET DES ETUDES ECONOMIQUES Documen d Eude N 08 ENJEUX ECONOMIQUES ET COMMERCIAUX DE L ACCORD DE PARTENARIAT ECONOMIQUE

Plus en détail

Estimation des matrices de trafics

Estimation des matrices de trafics Cédric Foruny 1/5 Esimaion des marices de rafics Cedric FORTUNY Direceur(s) de hèse : Jean Marie GARCIA e Olivier BRUN Laboraoire d accueil : LAAS & QoSDesign 7, av du Colonel Roche 31077 TOULOUSE Cedex

Plus en détail

Relation entre la Volatilité Implicite et la Volatilité Réalisée.

Relation entre la Volatilité Implicite et la Volatilité Réalisée. Relaion enre la Volailié Implicie e la Volailié Réalisée. Le cas des séries avec la coinégraion fracionnaire. Rappor de Recherche Présené par : Mario Vázquez Velasco Direceur de Recherche : Benoî Perron

Plus en détail

Séminaire d Économie Publique

Séminaire d Économie Publique Séminaire d Économie Publique Les niveaux de dépenses d'infrasrucure son-ils opimaux dans les pays en développemen? Sonia Bassi, LAEP Discuan : Evans Salies, MATISSE & ADIS, U. Paris 11 Mardi 8 février

Plus en détail

DOCUMENT TECHNIQUE N O 2 GUIDE DE MESURE POUR L INTÉGRATION DES TECHNOLOGIES DE L INFORMATION ET DE LA COMMUNICATION (TIC) EN ÉDUCATION

DOCUMENT TECHNIQUE N O 2 GUIDE DE MESURE POUR L INTÉGRATION DES TECHNOLOGIES DE L INFORMATION ET DE LA COMMUNICATION (TIC) EN ÉDUCATION DOCUMENT TECHNIQUE N O 2 GUIDE DE MESURE POUR L INTÉGRATION DES TECHNOLOGIES DE L INFORMATION ET DE LA COMMUNICATION (TIC) EN ÉDUCATION GUIDE DE MESURE POUR L INTÉGRATION DES TECHNOLOGIES DE L INFORMATION

Plus en détail

L impact de l activisme des fonds de pension américains : l exemple du Conseil des Investisseurs Institutionnels.

L impact de l activisme des fonds de pension américains : l exemple du Conseil des Investisseurs Institutionnels. L impac de l acivisme des fonds de pension américains : l exemple du Conseil des Invesisseurs Insiuionnels. Fabrice HERVE * Docoran * Je iens à remercier ou pariculièremen Anne Lavigne e Consanin Mellios

Plus en détail

DE L'ÉVALUATION DU RISQUE DE CRÉDIT

DE L'ÉVALUATION DU RISQUE DE CRÉDIT DE L'ÉALUAION DU RISQUE DE CRÉDI François-Éric Racico * Déparemen des sciences adminisraives Universié du Québec, Ouaouais Raymond héore Déparemen Sraégie des Affaires Universié du Québec, Monréal RePAd

Plus en détail

CAHIER 13-2000 ANALYSE DES CHOCS D'OFFRE ET DE DEMANDE DANS LA ZONE CFA : UNE MÉTHODE STRUCTURELLE D'AUTORÉGRESSION VECTORIELLE

CAHIER 13-2000 ANALYSE DES CHOCS D'OFFRE ET DE DEMANDE DANS LA ZONE CFA : UNE MÉTHODE STRUCTURELLE D'AUTORÉGRESSION VECTORIELLE CAHIER 13- ANALYSE DES CHOCS D'OFFRE ET DE DEMANDE DANS LA ZONE CFA : UNE MÉTHODE STRUCTURELLE D'AUTORÉGRESSION VECTORIELLE Jean-Michel BOSCO N'GOMA CAHIER 13- ANALYSE DES CHOCS D'OFFRE ET DE DEMANDE DANS

Plus en détail

CHELEM Commerce International

CHELEM Commerce International CHELEM Commerce Inernaional Méhodes de consrucion de la base de données du CEPII Alix de SAINT VAULRY Novembre 2013 1 Conenu de la base de données Flux croisés de commerce inernaional (exporaeur, imporaeur,

Plus en détail

Les solutions solides et les diagrammes d équilibre binaires. sssp1. sssp1 ssss1 ssss2 ssss3 sssp2

Les solutions solides et les diagrammes d équilibre binaires. sssp1. sssp1 ssss1 ssss2 ssss3 sssp2 Les soluions solides e les diagrammes d équilibre binaires 1. Les soluions solides a. Descripion On peu mélanger des liquides par exemple l eau e l alcool en oue proporion, on peu solubiliser un solide

Plus en détail

S euls les flux de fonds (dépenses et recettes) définis s ent l investissement.

S euls les flux de fonds (dépenses et recettes) définis s ent l investissement. Choix d ives i s s eme e cer iude 1 Chapire 1 Choix d ivesissemes e ceriude. Défiiio L es décisios d ivesissemes fo parie des décisios sraégiques de l erepris e. Le choix ere différes projes d ivesisseme

Plus en détail

Copules et dépendances : application pratique à la détermination du besoin en fonds propres d un assureur non vie

Copules et dépendances : application pratique à la détermination du besoin en fonds propres d un assureur non vie Copules e dépendances : applicaion praique à la déerminaion du besoin en fonds propres d un assureur non vie David Cadoux Insiu des Acuaires (IA) GE Insurance Soluions 07 rue Sain-Lazare, 75009 Paris FRANCE

Plus en détail

Mémoire présenté et soutenu en vue de l obtention

Mémoire présenté et soutenu en vue de l obtention République du Cameroun Paix - Travail - Parie Universié de Yaoundé I Faculé des sciences Déparemen de Mahémaiques Maser de saisique Appliquée Republic of Cameroon Peace Wor Faherland The Universiy of Yaoundé

Plus en détail

Le développement de l assurance des catastrophes naturelles: facteur de développement économique

Le développement de l assurance des catastrophes naturelles: facteur de développement économique ARTICLES ARTICLES PROFESSIONNELS ACADÉMIQUES PROFESSIONAL ACADEMIC ARTICLES ARTICLES Assurances e gesion des risques, vol. 79(1-2), avril-juille 2011, 1-30 Insurance and Risk Managemen, vol. 79(1-2), April-July

Plus en détail

CANAUX DE TRANSMISSION BRUITES

CANAUX DE TRANSMISSION BRUITES Canaux de ransmissions bruiés Ocobre 03 CUX DE TRSISSIO RUITES CORRECTIO TRVUX DIRIGES. oyer Canaux de ransmissions bruiés Ocobre 03. RUIT DE FOD Calculer le niveau absolu de brui hermique obenu pour une

Plus en détail

EVALUATION DE LA FPL PAR LES APPRENANTS: CAS DU MASTER IDS

EVALUATION DE LA FPL PAR LES APPRENANTS: CAS DU MASTER IDS EVALUATION DE LA FPL PAR LES APPRENANTS: CAS DU MASTER IDS CEDRIC TAPSOBA Diplômé IDS Inern/ CARE Regional Program Coordinaor and Gender Specialiy Service from USAID zzz WA-WASH Program Tel: 70 77 73 03/

Plus en détail

SYSTÈME HYBRIDE SOLAIRE THERMODYNAMIQUE POUR L EAU CHAUDE SANITAIRE

SYSTÈME HYBRIDE SOLAIRE THERMODYNAMIQUE POUR L EAU CHAUDE SANITAIRE SYSTÈME HYBRIDE SOLAIRE THERMODYNAMIQUE POUR L EAU CHAUDE SANITAIRE Le seul ballon hybride solaire-hermodynamique cerifié NF Elecricié Performance Ballon hermodynamique 223 lires inox 316L Plaque évaporarice

Plus en détail

PREMIÈRE PARTIE LIQUIDITÉ ET MICROSTRUCTURE. La Liquidité - De la Microstructure à la Gestion du Risque de Liquidité

PREMIÈRE PARTIE LIQUIDITÉ ET MICROSTRUCTURE. La Liquidité - De la Microstructure à la Gestion du Risque de Liquidité PREMIÈRE PARTIE LIQUIDITÉ ET MICROSTRUCTURE Erwan Le Saou - Novembre 2000. 13 La microsrucure des marchés financiers ne serai cerainemen pas au cenre d une liéraure abondane si le concep de liquidié n

Plus en détail

Froid industriel : production et application (Ref : 3494) Procédés thermodynamiques, systèmes et applications OBJECTIFS LES PLUS DE LA FORMATION

Froid industriel : production et application (Ref : 3494) Procédés thermodynamiques, systèmes et applications OBJECTIFS LES PLUS DE LA FORMATION Froid indusriel : producion e applicaion (Ref : 3494) Procédés hermodynamiques, sysèmes e applicaions SUPPORT PÉDAGOGIQUE INCLUS. OBJECTIFS Appréhender les différens procédés hermodynamiques de producion

Plus en détail

Les Comptes Nationaux Trimestriels

Les Comptes Nationaux Trimestriels REPUBLIQUE DU CAMEROUN Paix - Travail Parie ---------- INSTITUT NATIONAL DE LA STATISTIQUE ---------- REPUBLIC OF CAMEROON Peace - Work Faherland ---------- NATIONAL INSTITUTE OF STATISTICS ----------

Plus en détail

Exercices de révision

Exercices de révision Exercices de révisio Exercice U ivesisseur souscri à l émissio d u bille de résorerie do les caracérisiques so les suivaes : - Nomial : 5 M - Taux facial : 3,2% - Durée de vie : 9 mois L ivesisseur doi

Plus en détail

Filtrage optimal. par Mohamed NAJIM Professeur à l École nationale supérieure d électronique et de radioélectricité de Bordeaux (ENSERB)

Filtrage optimal. par Mohamed NAJIM Professeur à l École nationale supérieure d électronique et de radioélectricité de Bordeaux (ENSERB) Filrage opimal par Mohamed NAJIM Professeur à l École naionale supérieure d élecronique e de radioélecricié de Bordeaux (ENSERB) Filre adapé Définiions Filre adapé dans le cas de brui blanc 3 3 Cas d un

Plus en détail

Impact des futures normes IFRS sur la tarification et le provisionnement des contrats d assurance vie : mise en oeuvre de méthodes par simulation

Impact des futures normes IFRS sur la tarification et le provisionnement des contrats d assurance vie : mise en oeuvre de méthodes par simulation Impac des fuures normes IFRS sur la arificaion e le provisionnemen des conras d assurance vie : mise en oeuvre de méhodes par simulaion Pierre-Emmanuel Thérond To cie his version: Pierre-Emmanuel Thérond.

Plus en détail

Groupe International Fiduciaire. pour l Expertise comptable et le Commissariat aux comptes

Groupe International Fiduciaire. pour l Expertise comptable et le Commissariat aux comptes Groupe Inernaional Fiduciaire pour l Experise compable e le Commissaria aux compes L imporan es de ne jamais arrêer de se poser des quesions Alber EINSTEIN QUI SOMMES-NOUS? DES HOMMES > Une ÉQUIPE solidaire

Plus en détail

La fonction de production dans l analyse néo-classique

La fonction de production dans l analyse néo-classique La oncion de producion dans l analyse néo-classique Jean-Marie Harribey La oncion de producion es une relaion mahémaique éablie enre la quanié produie e le ou les aceurs de producion uilisés, ou encore

Plus en détail

Cahier technique n 141

Cahier technique n 141 Collecion Technique... Cahier echnique n 141 Les perurbaions élecriques en BT R. Calvas Les Cahiers Techniques consiuen une collecion d une cenaine de ires édiés à l inenion des ingénieurs e echniciens

Plus en détail

Estimation d une fonction de demande de monnaie pour la zone euro : une synthèse des résultats

Estimation d une fonction de demande de monnaie pour la zone euro : une synthèse des résultats Esimaion d une foncion de demande de monnaie pour la zone euro : une synhèse des résulas Ce aricle propose une synhèse des résulas des esimaions d une foncion de demande de monnaie de la zone euro dans

Plus en détail

QUELLE DOIT ÊTRE L AMPLEUR DE LA CONSOLIDATION BUDGÉTAIRE POUR RAMENER LA DETTE À UN NIVEAU PRUDENT?

QUELLE DOIT ÊTRE L AMPLEUR DE LA CONSOLIDATION BUDGÉTAIRE POUR RAMENER LA DETTE À UN NIVEAU PRUDENT? Pour citer ce document, merci d utiliser la référence suivante : OCDE (2012), «Quelle doit être l ampleur de la consolidation budgétaire pour ramener la dette à un niveau prudent?», Note de politique économique

Plus en détail

Thème : Essai de Modélisation du comportement du taux de change du dinar algérien 1999-2007 par la méthode ARFIMA

Thème : Essai de Modélisation du comportement du taux de change du dinar algérien 1999-2007 par la méthode ARFIMA République Algérienne Démocraique e Populaire Minisère de l enseignemen Supérieur e de la Recherche Scienifique Universié Abou-Bakr BELKAID Tlemcen- Faculé des Sciences Economique, de Gesion e des Sciences

Plus en détail

Evaluation des Options avec Prime de Risque Variable

Evaluation des Options avec Prime de Risque Variable Evaluaion des Opions avec Prime de Risque Variable Lahouel NOUREDDINE Correspondance : LEGI-Ecole Polyechnique de Tunisie, BP : 743,078 La Marsa, Tunisie, Insiu Supérieur de Finance e de Fiscalié de Sousse.

Plus en détail

Une analyse historique du comportement d épargne des ménages américains

Une analyse historique du comportement d épargne des ménages américains 1 ocobre 1 N. 51 Une analyse hisorique du comporemen d épargne des ménages américains Le aux d épargne des ménages américains a riplé depuis le déclenchemen de la crise, inerrompan un mouvemen de baisse

Plus en détail

Surface de Volatilité et Introduction au Risque de Crédit

Surface de Volatilité et Introduction au Risque de Crédit Modèles de Taux, Surface de Volailié e Inroducion au Risque de Crédi Alexis Fauh Universié Lille I Maser 2 Mahémaiques e Finance Spécialiés Mahémaiques du Risque & Finance Compuaionelle 214/215 spread

Plus en détail

Institut Supérieur de Gestion

Institut Supérieur de Gestion UNIVERSITE DE TUNIS Insiu Supérieur de Gesion 4 EME ANNEE SCIENCES COMPTABLES COURS MARCHES FINANCIER ET EVALUATION DES ACTIFS NOTES DE COURS : MOUNIR BEN SASSI YOUSSEF ZEKRI CHAPITRE 1 : LE MARCHE FINANCIER

Plus en détail

Annexe - Balance des paiements et équilibre macro-économique

Annexe - Balance des paiements et équilibre macro-économique Annexe - Balance des paiements et équilibre macro-économique Les échanges de marchandises (biens et services), de titres et de monnaie d un pays avec l étranger sont enregistrés dans un document comptable

Plus en détail