EPIDEMIE DE GALE EN EHPAD
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- Claudette Picard
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1 EPIDEMIE DE GALE EN EHPAD Dr N. Oiry EHPAD de Bras Long, ENTRE DEUX. PRINOI, 25 avril 2014,
2 EHPAD de BRAS LONG 80 Places. GMP 802. PMP unités distinctes. Unité Pétrel de Barau. Unité protégée. SdB. 24 lits, en chambre individuelle avec Terrasse extérieure. Accueille uniquement des déments déambulants. Pour l EHPAD: médecin coordonnateur: 40% + médecin prescripteur salarié: 30% (MT de 79/80).
3 RÔLES DU MEDECIN COORDONNATEUR 13 missions, définies par décrets (2005, 2007 et 2011). n 11: Identifie les risques éventuels pour la santé publique dans les établissements et veille à la mise en œuvre de toutes mesures utiles à la prévention, la surveillance et la prise en charge de ces risques. n 5: Veille à l application des bonnes pratiques gériatriques, y compris en cas de risques sanitaires exceptionnels, formule toute recommandation utile dans ce domaine et contribuer à l évaluation de la qualité des soins.
4 LA GALE (1) PARASITOSE CUTANEE. Acarien : Sarcoptes Scabiei var. hominis. Transmission interhumaine, contact direct (prolongé). Transmission par l environnement, contact indirect, (linge, literie, canapés...). Survie adulte 2 à 4 jours hors de l hôte. Survie des œufs ou larves 10 jours max hors de l hôte. Facteurs favorisants transmission : contacts physiques rapprochés fréquents, vie en collectivité, précarité.
5 LA GALE (2) Formes cliniques: -Forme commune : PRURIT ++, lésions spécifiques (sillons, vésicules perlées, nodules scabieux) ou non spécifiques. -Forme profuse : disséminée, contagiosité importante. (g. crouteuse, g. norvégienne, g. hyperkératosique).
6 1 er cas de Gale. M. M., vu le 13/01/14 pour des lésions croûteuses du torse et des bras. Entré le 19/12/13, transfert d un autre EHPAD. Suspicion de gale -> adressé au dermato le 14/01/14. Confirmation du dg de GALE (Forme profuse). Ttt : oral + local + linge.
7 EXEMPLE DE GALE CROUTEUSE
8 QUE FAIRE? Traiter le 1 er cas, (fait) Chercher d autres cas, Mettre en place les mesures d hygiène, Rechercher le cas index, Signaler (ARS OI, ARLIN, Direction), Réévaluer.
9 CHERCHER D AUTRES CAS Le 14/01/14: 1 cas PROBABLE (déambulations ++), 2 cas POSSIBLES (formes non typiques). Traitement oral + local + linge des 3 cas, (recommandations : ttt oral + linge) Pas d autre cas dans les autres unités, pas de cas signalé dans le personnel.
10 MESURES D HYGIENE (1) RESIDENTS: Pour le 1 er résident (non déambulant) : isolement en chambre, Pour les 3 autres: éviter sorties extérieures, Pour les soins (toilette, change): blouse manches longues, gants, lavage des mains eau + savon.
11 MESURES D HYGIENE (2) UNITE : ISOLEMENT de l Unité : appel des 24 familles, isolement pendant 4 jours et revoir (cadre de proximité ++). ETABLISSEMENT : Formations au personnel (protocole hygiène) par Médecin Coordonnateur, Cadre de Proximité, IDE référente hygiène.
12 RECHERCHER LE CAS INDEX Existence de petites lésions à l entrée du résident dans l EHPAD (transmissions). Appel épouse de M. M : pas de lésion. Pas de ttt. (recommandation : ttt?) Rechercher le cas index dans l EHPAD antérieurement fréquenté: vu avec ARLIN, recherche en cours,
13 ALERTER ARS et ARLIN prévenus le 15/1/14. Contacts proposant aide et support, Prévenir la Direction, Prévenir les intervenants extérieurs (kiné, podologue, coiffeur), Reporter les consultations non urgentes de cette Unité.
14 REEVALUATION A J4 Pas de nouveau cas, Amélioration des lésions du 1 er cas, Amélioration moins certaine des lésions des autres résidents (Dg?), POURSUITE DE L ISOLEMENT DE L UNITE.
15 REEVALUATION A J8 Pas de nouveau cas, 2 ème dose de ttt pour les 4 résidents,
16 REEVALUATION A J9 1 nouveau cas possible, Traitement de toute l Unité (20 résidents supplémentaires), Ttt oral + linge. Communication à toutes les familles, ISOLEMENT unité jusqu au 23/1/14. Recommandations : isolement moins long?
17 REEVALUATION A J14 Fin du ttt du 1 er résident, retour possible de sa famille à J16, Retour possible des autres familles à J11. Pas de nouveau cas. Pas de nouveau cas à J42 (6 semaines).
18 LES RECOMMANDATIONS Référence : «Maitrise du risque infectieux en EHPAD : Fiches techniques»
19 LES DIFFICULTES Disponibilités du médecin traitant, du médecin coordonnateur. Accès au dermatologue. Rôle du cadre pour accès aux familles. Accès aux traitements et administration en simultané (PUI, pharmacie d officine)
20 CONCLUSION NECESSITE DE : RASSURER le personnel, les familles, EXPLIQUER aux patients l isolement nécessaire, DISPONIBILITE DES TRAITEMENTS (oraux, locaux, linge): communication avec la PUI, nombre important de doses, DIAGNOSTIC DIFFICILE (f. débutantes, atypiques), Fréquence en EHPAD non connue, semble être en augmentation.
21 ATTENTION AU PRURIT!
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