Rencontres Nucléaire et Santé

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Marie-Ange Alain
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1 La Sûreté Nucléaire Rencontres Nucléaire et Santé

2 Le Parc Nucléaire français

3 3

4 La Sûreté Nucléaire L exploitant est responsable de la sûreté La sûreté nucléaire, c est l ensemble des dispositions prises à tous les stades de vie de l installation pour : Assurer le fonctionnement normal Prévenir les incidents et les accidents Limiter les conséquences technologiques, sanitaires, économiques, 4

de l installation pour : Assurer le fonctionnement normal Prévenir les

5 Les caractéristiques spécifiques de l énergie nucléaire Radioactivité durée de vie des radio-nucléides, effet des rayonnements ionisants sur le vivant Produits de fission Produits d activation Chaleur évacuation de la chaleur nécessaire, risque de fusion Production de chaleur réaction nucléaire Production de chaleur par les produits de fission Énergie maîtrise de la réactivité Potentiel considérable d énergie concentrée dans le cœur du réacteur 5

chaleur nécessaire, risque de fusion Production de chaleur réaction nucléaire Production de chaleur par les

6 La défense en profondeur Un concept qui remonte à la guerre des Gaules Applications pratiques Cinquième ligne La muraille Quatrième ligne le canal Troisième ligne les pièges Deuxième ligne le canal Première ligne le fossé 6

ligne La muraille Quatrième ligne le canal Troisième

7 La défense en profondeur Les barrières et les 3 fonctions de sûreté Maîtriser la réactivité Refroidir le combustible Confiner les produits radioactifs Concept de défense en profondeur Par rapport à un événement à exclure, il faut prendre en compte de façon systématique les défaillances des dispositions techniques humaines ou organisationnelles et à s en prémunir par: Des lignes de défense successives, aussi indépendantes entres elles que possible 7

exclure, il faut prendre en compte de façon systématique les défaillances des dispositions techniques humaines

8 La défense en profondeur La prévention des défaillances à la conception Critère de défaillance unique La redondance Le mode commun La diversification / La séparation physique 8

9 La défense en profondeur Les lignes de défense Dispositions (techniques, humaines, organisationnelles ) classées en 3 catégories Prévention ( éviter la défaillance) La surveillance ( contrôler, tester, détecter) L action ( limiter les conséquences) 9

catégories Prévention ( éviter la défaillance) La surveillance

10 L organisation de la sûreté

11 Evaluation de la sûreté en exploitation Chaque Centrale Nucléaire possède son propre système de management, fondé sur des indicateurs, des vérifications, une évaluation interne Au niveau Central de la DPN Évaluation des performances de sûreté et du management de la sûreté de chaque Centrale ( les deux sont utiles pour évaluer la pérennité des résultats de sûreté et la dynamique de progrès) Inter-comparaison entre les Centrales Les attendus du management DPN: créer une dynamique de progrès sur l ensemble du parc Tirer les performances vers le haut Pas de site marginalisé par des performances non satisfaisantes solidarité.- Détection et appui aux sites en retrait 11

évaluer la pérennité des résultats de sûreté et la dynamique de progrès) Inter-comparaison entre les Centrales Les attendus du management DPN: créer une dynamique de

12 La culture de l évaluation INSPECTION NUCLEAIRE IGSN AUTORITE DE SURETE NUCLEAIRE EGS-JPR CNPE Service Sûreté Qualité WANO PEER REVIEW AIEA OSART 12

13 Le management de la sûreté

14 Management de la sûreté Les 3 types de Facteurs qui déterminent la Culture de Sûreté 14

15 ASSURANCE QUALITE EN EXPLOITATION ARRETE DU 10 AOUT 1984 EXECUTION D'UNE ACTIVITE INFLUANT SUR LA QUALITE D'UN ELEMENT IMPORTANT POUR LA SURETE 1 - Définir Objectif / Exigences (Art. 6) 2 - Décrire ce qu'on veut faire (Art. 10) et ce qu'on a fait 3 - Utiliser des moyens adaptés (Art. 7) - Techniques - Organisationnels et humains 4 - Contrôler que l'objectif est atteint (Art. 8) 5 - Traiter les écarts par rapport aux exigences (Art. 12) 6 - vérifier l'adéquation et l'efficacité des mesures prises (Art. 9) 15

10) et ce qu'on a fait 3 - Utiliser des moyens adaptés (Art.

16 L INSAG Culture de sûreté Attitude interrogative Définition des responsables Définition et contrôle des pratiques de sûreté Qualifications et formation Récompenses et sanctions Audit examen et comparaison Engagement des individus Engagement des dirigeants du site Engagement des dirigeants nationaux Démarche rigoureuse et prudente Communication Déclaration de politique de sûreté Structure de direction Ressources Auto-contrôle 16

Engagement des individus Engagement des dirigeants du site Engagement des dirigeants nationaux Démarche

17 INSAG 4 Engagement des individus ATTiTUDE INTERROGATIVE Ai-je bien compris la tâche à accomplir? Quelles sont mes responsabilités? Quel rapport avec la Sûreté? Ai-je les compétences nécessaires pour m en acquitter? Quelles sont les responsabilités des autres? Y a t-il des circonstances inhabituelles? Ai-je besoin d aide? Qu est ce qui peut mal tourner? Quelles pourraient être les conséquences d une défaillance ou d une erreur? Que faudrait-il faire pour prévenir les défaillances? Que dois-je faire d il y a une défaillance? UNE DEMARCHE RIGOUREUSE ET PRUDENTE comprendre les procédures de travail, se conformer à ces procédures, être prêt à parer à toute éventualité, prendre le temps de réfléchir si un problème se pose, solliciter une aide si nécessaire, prêter attention à l ordre, à la ponctualité et à la gestion interne, procéder avec un soin délibéré, s abstenir de sauter les étapes. COMMUNICATION obtenir des autres des informations utiles, transmettre des informations aux autres, rendre compte des résultats des travaux, tant courants qu inhabituels et les documenter, proposer de nouvelles initiatives en matière de sûreté. 17

Quelles pourraient être les conséquences d une défaillance ou d une erreur? Que faudrait-il faire pour prévenir les défaillances? Que dois-je faire d il y a une défaillance?

18 18 Que voyez vous?

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20 20

21 1. Les gens sont faillibles, et même les meilleurs font des erreurs. 2. Les situations propices aux erreurs sont prévisibles, contrôlables et évitables. 3. Le comportement individuel est influencé par les processus et les valeurs organisationnelles. 4. Les individus atteignent des niveaux élevés de performance, basés principalement sur l'encouragement et le renforcement reçus de la part des leaders, pairs et subordonnés. 5. Les incidents peuvent être évités par une meilleure compréhension des raisons pour lesquelles les erreurs se produisent et par l'application des leçons apprises des incidents passés. 21

22 Maintien de l anticipation PreJob Briefing Auto contrôle Contrôles croisés sécurisée Debriefing ESS, EIS, Ecarts, Signaux faibles 22 Développer les pratiques de Fiabilisation des interventions Maintien de la coopération Préparation Intervention REX +

23 En synthèse

24 - Les caractéristiques de la sûreté du parc nucléaire d EDF La défense en profondeur à la conception et en exploitation jusqu à la gestion de crise La responsabilité d exploitant nucléaire Des valeurs de transparence et d ouverture qui fondent la confiance donnée par la collectivité L évaluation Indépendante de Sûreté par une structure dédiée La culture de sûreté et les 3 niveaux d engagement Un système de management autour de 3 principes-clés - Leadership des managers - Pilotage par les résultats et par les processus - Boucle d amélioration continue La performance des Hommes au centre du management de la sûreté 24

25 Et la sûreté en radiothérapie? C est une organisation Avec des matériels dédiés Et un contrôle qualité Et des procédures Et des Hommes qualifiés qui les mettent en œuvre Assurer le fonctionnement normal des appareils Prévenir les incidents et les accidents Limiter les conséquences technologiques, sanitaires, Sûreté nucléaire industrielle = sûreté en radiothérapie médicale 25

26 26 Les Accidents n arrivent jamais par hasard

27 L organisation de la sûreté L organisation de crise

28 Le Parc Nucléaire français ORGANISATION DE CRISE NUCLEAIRE EDF DPN Niveau Local : Acteurs et Locaux de crise 28

29 Le Parc Nucléaire français ORGANISATION DE CRISE NUCLEAIRE EDF DPN Niveau Local : Acteurs et Locaux de crise Le PUI mobilise 40 personnes au niveau national et alerte 300 personnes : Cap AMPERE (Local technique de crise national) : ETC-N Wagram : PCD-N 29

30 Le Parc Nucléaire français La sûreté un processus de progrès permanent Exemple de retour d expérience FUKUSHIMA sur la gestion de crise à EDF 30

31 Le Parc Nucléaire français Un exemple d amélioration : la Création de la Force d Action Rapide Nucléaire (la FARN) Objectif : Mission : rétablir ou pérenniser le refroidissement des réacteurs en cherchant à éviter la fusion du cœur et tout rejet significatif Intervenir Intervenir dès 24 h en appui des équipes de conduite en quart Evaluer Situation du site Positionnement de la base arrière Agir Déployer Réinjecter de l eau dans l installation dès 24h Branchements plug & play.. Des moyens lourds sous quelques jours Protection Intervention Contrôle Préparer Durabilité des actions au-delà des premiers jours d autonomie Gérer dans la durée la situation (production d eau, traitement effluents 31

32 Le Parc Nucléaire français Réserve de tuyaux standardisés Kits de connexion électriques Réserves de fioul - jerricans 32

33 Le Parc Nucléaire français: «Produire en toute Sûreté» Merci de votre attention Questions? 33

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