Mesurer et comprendre les inégalités environnementales urbaines au nord-ouest de Paris

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1 TD PreProfessionalisation L2S3 Licence 2 Semestre 3 UFR de Géographie Paris 1 Panthéon Sorbonne Mesurer et comprendre les inégalités environnementales urbaines au nord-ouest de Paris Diaporama 2 Mesurer les nuisances environnementales en ville Pierre Gautreau - pierre.gautreau@univ-paris1.fr / Frédéric Gob - frederic.gob@univ-paris1.fr

2 La définition du bruit Quelques définitions: - Petit Robert (2008) «Sensation auditive produite par des vibrations irrégulières». - AFNOR : «Un bruit est un phénomène acoustique produisant une sensation auditive considérée comme désagréable». - Selon Joseph Fournier, «le bruit est formé de sons complexes créant un ensemble désordonné sans relations mathématiques». Le bruit est caractérisé par : - son intensité - son spectre - son évolution temporelle

3 Le son Le son est un phénomène physique dû à une variation périodique de la pression atmosphérique. Dans un certain domaine de fréquence, de l'ordre de 20 à Hz pour une personne jeune, l'oreille humaine perçoit le son (on a affaire à un son audible). (Encyclopédie Universalis en ligne, 2010) Les ondes sonores Basse fréquence (Hz) = Grave Longueur d onde Patm Haute fréquence (Hz) = Aigu Longueur d onde L oreille humaine n est pas sensible de la même manière à toutes les fréquences. A niveau équivalent, un son grave sera perçu moins fort qu un son aigu.

4 L intensité ou niveau sonore du bruit Une onde acoustique est une succession de variations de pression dans l air. Un niveau de pression acoustique (ou niveau de bruit) correspond au rapport entre la pression acoustique produite par le bruit mesuré et celle d un bruit juste audible. Il s exprime en décibels (db). Niveau de pression acoustique (db) Pression (Pa) Bruitparif (2007)

5 Bruitparif (2007)

6 Bruitparif (2007)

7 Le spectre du bruit Superposition de sons pures Pression en Pascal (Pa) Temps en seconde (s) Le spectre d un bruit définit sa composition en fréquences. Chaque fréquence est indiquée par son niveau de pression. Dans le cas d un son pur, une seule fréquence apparaît dans son spectre. Pour les sons complexe, plusieurs fréquences apparaissent. Dans le cas d un bruit, le spectre est généralement continu, c està-dire que toutes les fréquences sont présentes dans son spectre.

8 Bruitparif (2007) Une octave désigne un doublement de fréquence. La fréquence est généralement exprimée en bande d octave ou en tiers de bande d octave

9 Mise en évidence du spectre d'un évènement particulier (train) Bruitparif (2007)

10 Pradier G. (2010)

11 Evolution temporelle du bruit Bruitparif (2007) Deux indicateurs pour caractériser un bruit : - les indicateurs énergétiques, - les indicateurs évènementiels.

12 Les indicateurs énergétiques Bruitparif (2007) LAeq,T correspond au niveau de bruit équivalent sur la période T. 6h-18h : LAeq jour (aussi appelé LDAY) 18h-22 h : LAeq soirée (aussi appelé LEVENING) 22h-6h : LAeq nuit (aussi appelé LNIGHT) On parle également de LAeq diurne pour la période 6h-22h.

13 Bruitparif (2007)

14 Bruitparif (2007) Les indicateurs évènementiels, ils traduisent l émergence d un bruit particulier par rapport au bruit résiduel. - la valeur LAmax correspondant à l intensité maximale d un pic de bruit, - le nombre de pics de bruit émergeant du bruit résiduel - le nombre de pics de bruit dont l intensité dépasse un certain seuil

15 Bruitparif (2007)

16 Bruitparif (2007)

17 Les notions de gêne et de nuisance Bruitparif (2007)

18 Bruitparif (2007)

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20 Les mesures

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23 6h 18h 18h 22h 22h 6h Trafic routier Trains Autres sources 24h consécutives

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27 Réseau de mesure du bruit BruitParif

28 Réseau de mesure du bruit BruitParif

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30 Place du tertre Rue des Haudriettes

31 Rue des Haudriettes Place du tertre

32 La modélisation

33 Villeneuve-St-Georges (94) Ces cartes représentent les zones exposées au bruit à l aide de courbes isophones. Bruitparif (09)

34 Bruitparif (09)

35 La pollution atmosphérique Les principaux polluants atmosphériques primaires sont : - Des oxydes de carbone - Des oxydes de soufre - Des oxydes d azote - Des hydrocarbures légers - Des composés organiques volatiles (COV) - Des particules contenant ou non des composés métalliques (plomb, mercure, cadmium) ou organiques Origines industrielles et/ou automobiles

36 Evaluer la pollution, les indicateurs Indicateurs suivi par Airparif : - Dioxyde de soufre (SO2) Origine : cheminées des usines + chauffages - Particules en suspension (PM) Origine : transport routier (véhicule diesel) + l industrie - Oxydes d azote (NOx) Origine : combustions des combustibles fossiles ( transport) - Ozone (O 3 ), polluant secondaire Origine : réaction chimique en NO 2 et hydrocarbures (automobile) - Monoxyde de carbone (CO) Origine : trafic routier (77%) - Composés organiques volatils (COV) Origine : trafic automobile + processus industriels

37 Répartition des émissions polluantes par type de source sur l unité urbaine de Colmar (ASPA, 2002)

38 Le monoxyde de carbone (CO) est un indicateur classique de la pollution liée au trafic, mesuré quasi exclusivement à proximité des voies de circulation car les niveaux de ce polluant décroissent très rapidement avec la distance à la source. Il est essentiellement émis en phase de combustion incomplète, typiquement rencontrée lorsque les moteurs fonctionnent à bas régime ou au ralenti. Les émissions dépendent de trois paramètres principaux : o le parc automobile, o le trafic journalier, o la vitesse de circulation. (ASPA, 2002)

39 (Vardoulakis, 2005)

40 (Vardoulakis, 2005)

41 (Airpl, 2009)

42 (La ville un milieu vivant, ULB, 2010)

43 (La ville un milieu vivant, ULB, 2010)

44 (La ville un milieu vivant, ULB, 2010)

45 (La ville un milieu vivant, ULB, 2010)

46 (Vardoulakis, 2005)

47 (Vardoulakis, 2005)

48 Airparif, 2010 Airparif, 2010

49 Cartographie des niveaux moyens journalier de dioxyde d azote (µg/m3) le 02/11/2006 Airparif, 2010

50 Cartographie des niveaux moyens journalier de dioxyde d azote (µg/m3) le 14/11/2006 Airparif, 2010

51 Airparif, 2010 Evolution horaire des niveaux de NO 2 (µg/m 3 )le 18 novembre 2006 (Paris sud)

52 Emmissions de CO (2000) Circulation journalière (2000) (ASPA, 2002)

53 Réseau Bruitparif

54 Réseau Airparif 50 stations automatiques permanentes et 18 stations temporaires à proximité du trafic.

55 Stations planétaires : elles doivent donner des informations sur les évolutions à long terme de la composition de l atmosphère. Stations régionales : elles doivent être représentatives d une région donnée au sens climatologique du terme, c est-àdire représentatives des différents flux météorologiques arrivant sur une zone donnée. Les polluants sont d origine naturelle ou dus aux transports sur de longues distances (plusieurs centaines de kilomètres) ; Stations locales : elles servent aux études d un site industriel, d une agglomération,... Elles sont donc essentiellement soumises aux impacts des sources anthropiques locales.

56 Ademe 2002

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