2 ième conférence. Démystifier l hormonothérapie post-ménopausique Conférencière : Sophie Desindes, médecin

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "2 ième conférence. Démystifier l hormonothérapie post-ménopausique Conférencière : Sophie Desindes, médecin"

Transcription

1 2 ième conférence Démystifier l hormonothérapie post-ménopausique Conférencière : Sophie Desindes, médecin Le Dre Sophie Desindes a complété ses études médicales à l Université de Sherbrooke suivi d une résidence en gynécologie-obstétrique au Centre Hospitalier universitaire de Sherbrooke. Madame Desindes a par la suite réalisé un fellowship en santé ménopausique au Massachusetts General Hospital, hôpital affilié à l Université Harvard. Professeure titulaire au département d obstétrique-gynécologie du CHUS depuis plus de 15 ans, elle est également chef du service de gynécologieobstétrique générale du même hôpital. De plus, elle est présentement responsable de la clinique de ménopause au CIUSSS de l Estrie CHUS. De par son expérience, cette conférencière saura capter votre attention. Objectifs : Discuter des indications, des avantages, des risques et des effets secondaires de l hormonothérapie post-ménopausique Proposer la dose et la voie d approche de l hormonothérapie en fonction des risques et bénéfices pour chaque femme Comprendre la distinction entre l estrogénothérapie systémique et locale Se familiariser avec les traitements non hormonaux

2 Démystifier l hormonothérapie post-ménopausique Sophie Desindes, MD Professeure titulaire Département d obstétrique-gynécologie Université de Sherbrooke CIUSSS de l Estrie-CHUS 2 Divulgation de conflits d intérêt potentiels Afin de respecter les règles d éthique en vigueur, je déclare avoir agi comme : Conférencière de 2014 à maintenant pour : - Bayer, Orimed, Allergan (Actavis), Merck, Pfizer Consultante de 2014 à maintenant pour : - Pfizer, Search Light Pharma Subventions de recherche de 2014 à maintenant : - Allergan (Actavis) 1

3 3 OBJECTIFS Discuter des indications, des avantages, des risques et des effets secondaires de l hormonothérapie post-ménopausique Proposer la dose et la voie d approche de l hormonothérapie en fonction des risques et bénéfices pour chaque femme Comprendre la distinction entre l estrogénothérapie systémique et locale Se familiariser avec les traitements non hormonaux 4 L HORMONOTHÉRAPIE SYSTÉMIQUE Pour qui? 2

4 5 Mme Michaud Femme de 51 ans avec des symptômes vasomoteurs qui nuisent considérablement à sa qualité de vie En bonne santé hormis un tabagisme actif (5 à 10 cigarettes par jour) Antécédent familiaux de cancer du sein (sa mère à 65 ans) Aménorrhée depuis 8 mois (cycles de plus en plus long depuis 2 ans) A tenté plusieurs produits «naturels» sans succès Très inquiète des risques de l HT 6 1 Quel est selon vous le meilleur choix de traitement pour Mme Michaud? Question A. Le temps B. Les phytoestrogènes C. La venlafaxine ou la desvenlafaxine D. Le gabapentin ou la prégabaline E. L exercice F. L hormonothérapie G. L hormonothérapie 3

5 7 Hormonothérapie combinée Indications / Bénéfices Symptômes (vasomoteurs, psychologiques, douleurs somatiques, sommeil) Prévention et traitement de l ostéoporose Santé génitale (estrogènes locales) MacLennan et al. Cochrane Database Syst Rev. 2004;18(4) Belisle S, Blake J. Conférence Canadienne de Consensus sur la Ménopause et l Ostéoporose. J Obstet Gynaecol Can Fév;171 Rupprecht R et al. Steroids. 1999;64; Gambacciani M et al. Maturitas. 2005;50 NAMS Guidelines Estrogénothérapie Symptômes vasomoteurs (SVM) L ET constitue le traitement le plus efficace contre les SVM Une analyse de la base de données Cochrane a indiqué - Baisse de la fréquence de l ordre de 75 % attribuable à quelque forme d ET que ce soit - Baisse importante de la gravité des bouffées de chaleur - Combinaison E+P légèrement plus efficace que E seul surtout à faible dose MacLennan et al. Cochrane Database Syst Rev. 2004;18(4) Belisle S, Blake J. Conférence Canadienne de Consensus sur la Ménopause et l Ostéoporose. ; J Obstet Gynaecol Can Fév;171 4

6 9 Hormonothérapie : Contre-indications (C-I) C-I aux estrogènes Cancer du sein et autres cancers estrogéno-dépendants MCAS - MVAS TEV Maladie hépatique active Saignements utérins non diagnostiqués C-I aux progestogènes Cancer du sein Reid RL, Blake J et al. Menopause and Osteoporosis Update J Obstet Gynaecol Can Jan;31 10 Résultats de l étude WHI : conclusions L âge au début de l HT et le temps écoulé depuis le début de la ménopause jouent un rôle clé dans la modulation des risques de coronaropathie et de mortalité (toutes causes confondues) L HT est sûre pour la femme ménopausée depuis peu L association E + P accroît légèrement le risque de cancer du sein après 5 ans; les estrogènes seuls n augmentent pas ce risque (suivi de 8 ans) L HT ne doit pas servir au traitement des maladies chroniques L étude WHI n aborde pas les effets d une HT de longue durée 5

7 11 Depuis WHI Plusieurs études observationnelles et méta-analyses (niveau d évidence II) qui démontrent : Des effets cardiovasculaires et cognitifs différents selon le moment d initiation de l HT Que les faibles doses entraînent moins de risques cardiovasculaires et de TEV Que la voie transdermique entraînent moins de risques cardiovasculaires et de TEV Que les progestogènes ont des profils de risques différents 12 Consensus international sur le traitement hormonal de la ménopause Symptômes vasomoteurs L hormonothérapie est le traitement le plus efficace pour atténuer les symptômes vasomoteurs associés à la ménopause, quel que soit l âge Les bienfaits l emportent probablement sur les risques pour les femmes symptomatiques de moins de 60 ans ou dans les 10 ans suivant la ménopause Sécheresse vaginale Une estrogénothérapie vaginale à faible dose est préférable lorsque les symptômes se limitent à la sécheresse vaginale ou aux rapports sexuels douloureux De Villiers et al. Global Consensus Statement on Menopausal Hormone Therapy. Climacteric 2013; 16:

8 13 Traitement E + P et risque de coronaropathie lors de l étude WHI : Résultats selon l âge et le temps écoulé depuis le début de la ménopause Âge RR Temps écoulé depuis le début de la ménopause RR ans 1,27 < 10 ans 0, ans 1, ans 1, ans 1,44 20 ans 1,71* * p < 0,05 Source : Manson JE, NEJM HT combinée et maladie cardiovasculaire Sous-analyse de l étude WHI RISQUE ABSOLU (HT COMBINÉE) Taux/ femmes-années ans ans Valeur P Coronaropathie ,03 Mortalité totale ,03 Ces issues reflètent les effets des différents âges au début du traitement et NON l effet de la durée du traitement! Rossouw JE et al. JAMA. 2007;297 7

9 15 SELON LE CONSENSUS INTERNATIONAL SUR LE TRAITEMENT HORMONAL DE LA MÉNOPAUSE HT et risque de cancer du sein L élévation du risque, qui est principalement attribuable à l ajout d un progestatif à l estrogénothérapie, est proportionnelle à la durée du traitement Le risque attribuable à l HT est modeste et diminue une fois le traitement cessé Actuellement, aucune donnée d innocuité n étaye l emploi de l HT chez les femmes ayant survécu à un cancer du sein HT : hormonothérapie. De Villiers et al. Global Consensus Statement on Menopausal Hormone Therapy. Climacteric 2013; 16: Comparaison des facteurs de risque de cancer du sein : Données de 1992 à 2002 Facteur de risque Association estroprogestative pendant plus de 5 ans 1,3 Puberté précoce 1,3 Singletary SE. Ann Surg 2003; 237: Risque relatif Ménopause tardive 1,2 1,5 Âge avancé à la 1 re grossesse 1,7 1,9 Radiographie thoracique 1,6 5,2 Obésité après la ménopause 1,2 Consommation d alcool 1,2 Cancer du sein chez un parent immédiat de > 50 ans 1,8 Cancer du sein chez un parent immédiat de < 50 ans 3,3 Densité mammaire accrue 6,0 Mutation du gène BRCA 200 8

10 17 Comment aborder le risque de cancer du sein avec les femmes qui songent à l HT? Fréquence globale du cancer du sein associée au volet association estroprogestative de l étude WHI : 30 cas sur femmes dans le groupe placebo 38 cas sur femmes dans le groupe HT Il y a 8 cas de cancer du sein de plus par année par femmes prenant une association estroprogestative L HT peut être décrite comme un risque attribuable 8 cancers par femmes = 0,08 % par année Ce risque est qualifié d événement «rare» par l OMS HT : hormonothérapie; OMS : Organisation mondiale de la Santé; WHI : Women s Health Initiative. WHI Investigators. JAMA 2002; 288: Estradiol transdermique Qu en est-il du risque de cancer du sein? Million Women Study: Risque relatif de 1,32 (1,21 à 1,45) pour ET orale et 1,24 (1,11 à 1,39) pour ET transdermique Cohorte E3N-EPIC Augmentation similaire du risque de cancer du sein Cohorte de femmes Finlandaises Augmentation similaire du risque de cancer du sein Million women study collaborators, Beral V. Lancet 2003 Fournier A, Int J Cancer 2005 Lyytinen H, Obstet Gynecol

11 19 SELON LE CONSENSUS INTERNATIONAL SUR LE TRAITEMENT HORMONAL DE LA MÉNOPAUSE Facteurs de risque d Accident Vasculaire Cérébral (AVC) et de Thrombo-Embolie Veineuse (TEV) Le risque de TEV et d AVC ischémique augmente sous l effet de l HT administrée par voie orale Le risque absolu est très faible chez les femmes de moins de 60 ans Les résultats des études d observation semblent indiquer que le traitement administré par voie transdermique comporte un moindre risque AVC = accident vasculaire cérébral; HT : hormonothérapie; TEV : thromboembolie veineuse. De Villiers et al. Global Consensus Statement on Menopausal Hormone Therapy. Climacteric 2013; 16: Estradiol transdermique Qu en est-il des risques cardiovasculaires? Absence d impact négatif sur les bio-marqueurs (protéine C-réactive, triglycérides, facteurs de coagulation) Absence d étude dont l objectif principal est la survenu d événements cardiaques Scarabin PY, Arterioscler Thromb Vasc Biol 1997 Hemelaar M, Fertil Steril

12 21 Estradiol transdermique Qu en est-il des risques cardiovasculaires? TEV : Études cas-contrôles et de cohorte Pas d augmentation du RR de TEV avec ET transdermique RR de 1,5 à 2,5 avec ET orale AVC : Étude cas - contrôles ( cas et contrôles) RR de 1,28 (1,15-1,42) pour ET orale et 0,95 (0,75-1,20) pour ET transdermique Sweetland S, J Thrombosis and Haemostasis 2012, Roach RE, J Thrombosis and Haemostasis 2013 Bergendal A, Menopause 2016, Simon JA, Menopause 2016, Renoux C, BMJ En résumé L HT est sûre lorsqu elle est entreprise chez des femmes dans la cinquantaine et dans les 10 années qui suivent la ménopause Soulagement des symptômes : symptômes vasomoteurs et syndrome génito-urinaire ménopausique Prévention de l ostéoporose et des fractures connexes Amélioration possible de l humeur et du sommeil Atténuation des douleurs articulaires Risque potentiel de cancer du sein Cardiopathie et AVC : aucune élévation significative du risque chez les femmes âgées de 50 à 59 ans TEV : cas rares, même pendant la 1 re et la 2 e année du traitement AVC : accident vasculaire cérébral; HT : hormonothérapie; TEV : thromboembolie veineuse. 11

13 23 L HORMONOTHÉRAPIE SYSTÉMIQUE Quels produits? Comment? Combien de temps? 24 Que veut dire BIO-IDENTIQUE? Bio = biologique = relatif à la biologie ( Identique = Qui est parfaitement semblable à quelqu un, quelque chose d autre, qui présente les mêmes caractères ( Les adjectifs biologique et naturel sont souvent confondus Le terme naturel se dit d'une chose qui n'a pas été modifiée par l'homme Le terme biologique fait plutôt référence à une intervention humaine exempte de produits chimiques 12

14 25 Que veut dire BIO-IDENTIQUE? Selon la FDA, le terme «bio-identique» provient de la publicité et n est pas un terme scientifique ou médical US Food and Drug Administration. Bio-Identicals: Sorting Myths from Facts. April 8, 2008 Multiples définitions dans la littérature (NAMS, Endocrine Society, ACOG) : Point commun : Les hormones bio-identiques sont des substances chimiques dont la structure moléculaire est identique aux hormones sécrétées par le corps humain Canadian Pharmacists Journal / Revue des Pharmaciens du Canada BIO-IDENTIQUE et naturelle? Les produits de santé naturels sont des substances présentes à l'état naturel Les hormones bio-identiques sont fabriquées par synthèse, à partir de molécules précurseurs (saponines) Retrouvés dans le soja et dans les racines d igname Transformées en laboratoire en 17B-œstradiol et en progestérone Santé Canada pilule.telequebec.tv 13

15 27 Hormonothérapie «bio-identique» magistrale Préparation individuelle en fonction de dosages salivaires Manque de réglementation pour la production Aucune donnée sur l efficacité et la sécurité Mise en garde contre l utilisation des préparations magistrales de la part des associations médicales SOGC, NAMS, ACOG, Endocrine Society, FDA, SOGC 28 Hormonothérapie «bio-identique» magistrale Sondage internet complété par 3725 femmes de 40 à 84 ans (28 % des femmes utilisent ou ont utilisées une HT) 31% de préparation magistrale Raison de ce choix : Naturelle et plus sécuritaire Bénéfices non prouvés: anti-âge Publicité : utilisation par des vedettes Néoplasie endomètre : 4/326 HT magistrale vs 0/728 HT classique Menopause, Vol. 22, No. 12,

16 29 Hormonothérapie post-ménopausique «bio-identique» Approuvées par santé Canada 17B-estradiol (voie orale et transdermique), estrone (voie vaginale) Progestérone micronisée Est-ce plus sécuritaire que l hormonothérapie classique? 30 Estrogénothérapie transdermique : Pour qui? Hypertriglycéridémie Risque élevé de lithiase vésiculaire Fumeuse Réponse insatisfaisante aux ET par voie orale Risques de TEV Quart de travail (prise irrégulière) Trouble du désir Présentation sur la voie transdermique 15

17 31 La progestérone micronisée? Protection endométrial équivalente à l acétate de médroxyprogestérone (AMP) à court terme selon étude PEPI Cohorte E3N femmes dont 301 cas de cancer endométrial (suivi de 10 ans) - RR de 1,80 si progestérone micronisée (surtout après 10 ans) Profil de saignement légèrement favorable comparé à l AMP The Writing Group for the PEPI Trial. JAMA, 1995 Fournier A, Am Journal of epidemiology, Progestérone micronisée et risques cardiovasculaires Profil lipidique : - Absence d impact négatif sur le profil lipidique (n atténue pas les avantages des estrogènes per os) Risque de TEV moindre (E3N et Esther: cohortes) The Writing Group for the PEPI Trial. JAMA, 1995 Canonico et coll. E3N cohort study, Arterioscler Thromb Vasc Biol, 2010 Canonico M et coll. ESTHER study, Circulation

18 33 Progestérone micronisée et cancer du sein Risque de cancer du sein : Absence d impact négatif de la progestérone micronisée (PM) sur les bio-marqueurs comparée à l acétate de médroxy-progestérone (AMP) Moins d augmentation de la densité mammaire à la mammographie avec la PM comparée à l AMP (étude PEPI) Cohorte de 3175 femmes suivi pendant 8,9 ans (55 % sous HT dont 80 % sous estradiol transdermique et progestogènes autre que l AMP) RR de 0,98 (0,65 à 1,5) Foidart J-M, Fertil Steril 1998 Wood CE, Breast Cancer Res Treat 2006 Greendale GA, J Natl Cancer Inst 2003 de Lignières B, Climacteric Progestérone micronisée et cancer du sein Cohorte E3N : femmes, suivi moyen de 8,1 ans RR de 1,29 (1,02-1,65) ET seule RR de 1,00 (0,83-1,22) ET + PM RR de 1,69 (1,50-1,91) ET + progestatifs synthétiques Fournier A, Breast Cancer Res Treat 2008 Fournier A, J Clin Oncol

19 35 Quel régime choisir? Sans utérus : estrogénothérapie seule (exceptionnellement ajout d un progestogène si histoire d endométriose sévère) Avec utérus (incluant ablation de l endomètre et hystérectomie subtotale) HT combinée cyclique ou continue (EPT) Cyclique si moins de 2 ans depuis la dernière menstruation Saignements de percé beaucoup plus fréquents les 2 premières années (en péri-ménopause et la première année post-ménopause) si régime continu Cyclique = 12 à 14 jours par mois Ajuster à la dose d estrogènes NAMS position statement EPT et cancer de l endomètre Étude cas-contrôles de 7000 cas ( contrôles) RR à 5 ans RR à 10 ans EPT long cycle (aux 3 mois) 1,63 (1,12 2,38) 2,95 (2,40 3,62) EPT cyclique (10-14 jours) 1,11 (0,87 1,41) 1,38 (1,15-1,66) EPT continu 0,57 (0,37 0,88) 0,79 (0,61 1,02) EPT (SIU-LNG) 0,16 (0,37 0,68) 1,70 (0,63 4,53) Fournier A, Am Journal of epidemiology, 2014 Jaakkola S, Int Journal of cancer,

20 37 Hormonothérapie : Quel estrogène choisir? Voie orale DOSE : Faible Standard Estrogènes conjugués équins 0,3 mg 0,625 mg Estradiol micronisé 0,5 mg 1 mg Estradiol timbre 25 mcg 50 mcg Voie transdermique Estradiol gel 0.06 % 0,75 mg (une pression) 1,5 mg (2 pressions) - 1,25 g de gel = 0,75 mg d estradiol - 2,5 g de gel = 1,5mg d estradiol Estradiol gel 0,1% en sachet 0,25 mg et 0,5 mg 1,0 mg - 1,0 g de gel = 1mg d estradiol Ces doses sont suffisantes pour la majorité des patientes 38 Hormonothérapie : Quel progestogène choisir? Progestogènes cycliques (14 jours par mois) Acétate de médroxyprogestérone 5 mg à 10 mg Progestérone micronisée 200 mg à 300 mg Progestogènes continus : Acétate de médroxyprogestérone 2,5 mg à 5 mg Progestérone micronisée 100 mg à 200 mg Alternatives : Dispositif intra-utérin avec levonorgestrel (DIU-LNG) Noréthindrone 0,35 mg 19

21 39 Hormonothérapie : Quels produits choisir? Combinaisons estrogènes-progestogènes : Estradiol 1 mg et drospirénone 1 mg per os Ethinyl-estradiol 5 mcg et acétate de noréthindrone 1 mg (2,5 mcg et 0,5 mg) Estradiol 45 mcg et 15 mcg LNG en timbre Acétate de noréthindrone et estradiol 250/50 ou 140/50 mcg par jour en timbre Complexe estrogénique à action tissulaire sélective Combinaison 0,45 mg estrogènes conjugués et 20 mg bazédoxifène (Modulateur Sélectif des Récepteurs Estrogéniques (MSRE)) Monographie de DUAVIVE : Pfizer Canada, Komm & Mirkin. Int J Women s Health 2012; 4: Monographies de produits: Angeliq, Climara Pro, Estalis 40 Prescription hormonothérapie 101 Évaluer les C-I à l HT et les facteurs de risque Avantages : - Symptômes - Qualité de vie - Prévention ostéoporose Risques : - TEV - AVC Moindre avec faible dose et transdermique - Cancer du sein après 5 ans si EPT Selon préférence, facteurs de risque et effets secondaires Estrogène per os ou transdermique Débuter avec un estrogène faible dose À réévaluer après 6 semaines, augmenter la dose ou changer la voie d administration si efficacité inadéquate Posologie supérieure à la dose standard rarement nécessaire chez les femmes en post-ménopause normale Directives cliniques de la SOGC de Prise en charge de la ménopause. JOGC 2014; 36(9):S1-S80 20

22 41 Prescription hormonothérapie 101 Progestogène seulement si non-hystérectomisée Régime continu si post-ménopause et cyclique si péri-ménopause Prescrire une posologie optimale pour la protection endométriale Saignements irréguliers possibles les 6 premiers mois, à investiguer si persistent plus de 6 mois Selon préférence, facteurs de risque et effets secondaires Acétate de médroxyprogestérone vs progestérone micronisée vs DIU-LNG Suivi Durée à réévaluer régulièrement Si arrêt désiré : réduire posologie d abord puis sevrage ou arrêt subit (même risque de récidive des symptômes (environ 30 à 50 %)) Directives cliniques de la SOGC de Prise en charge de la ménopause. JOGC 2014; 36(9):S1-S80. Kaunitz AM, NAMS Practice Pearl, Combien de temps l hormonothérapie peut-elle être poursuivie? La durée médiane des symptômes vasomoteurs est de 10,2 ans Chez des femmes plus âgées (âge moyen de 67 ans) en post-ménopause depuis une moyenne de 19 ans, 11.8 % souffrait encore de symptômes vasomoteurs significatifs Le risque de cancer du sein est faible, mais il augmente avec l exposition prolongée surtout avec la combinaison E+P L utilisation à long terme de l HT ne semble pas augmenter le risque de MCAS lorsque l HT est débutée tôt en post-ménopause Les risque de base d AVC et de TEV augmente avec l âge Après l arrêt de l hormonothérapie, les bienfaits (os, artères et syndrome génito-urinaire) disparaissent Kaunitz AM, NAMS Practice Pearl, 2013 Freeman EW. Duration of menopausal hot flushes and associated risk factors. Obstet Gynecol 2011;May;117: De Villiers et al. Global Consensus Statement on Menopausal Hormone Therapy. Climacteric 2013; 16: ACOG Practice Bulletin No Obstet Gynecol 2014;123:

23 43 Quand est-il acceptable de prolonger l hormonothérapie? Un traitement prolongé avec la dose efficace la plus faible d une association estrogénoprogestative peut être envisagé dans les cas suivants : Les bienfaits escomptés l emportent sur les risques éventuels L arrêt du traitement a été un échec Le risque de fracture est élevé Les autres traitements ne conviennent pas ou causent des effets indésirables inacceptables Une supervision clinique est assurée NAMS Menopause e-consult 2014; 10(2): Saignements anormaux Effets secondaires Saignements de retrait sont normaux si régime avec progestogène cyclique Saignements fréquents 10-30% les 3 premiers mois d une HT : il faut rassurer les patientes Si saignements durent plus de 6 mois : investigations à faire (biopsie de l endomètre, + ou hystéroscopie) Si bilan négatif : modifier HT selon l âge de la patiente et le résultat de la biopsie Mastalgie Réduire dose d estrogènes Prise de poids non augmentée avec HT 22

24 45 L ESTROGÉNOTHÉRAPIE LOCALE Pour qui? Comment? Combien de temps? 46 Syndrome génito-urinaire de la ménopause (SGUM) Définition Détérioration de la structure et du fonctionnement des tissus urogénitaux découlant du vieillissement des tissus d une carence en œstrogènes ménopause Portman DJ, Gass ML. Menopause 2014;21:

25 47 PRÉMÉNOPAUSE POSTMÉNOPAUSE Les ovaires produisent des œstrogènes Le revêtement du vagin est épais et humide Les ovaires produisent moins d œstrogènes (ou n en produisent pas du tout) Le revêtement du vagin s amincit et s assèche Le sang circule bien dans les tissus du vagin Moins de sang circule dans les tissus du vagin Les parois du vagin sont élastiques Le vagin sécrète un liquide durant les activités sexuelles Le vagin perd de son élasticité Le vagin sécrète moins de liquide durant les activités sexuelles Le vagin se rétrécit et se raccourcit Johnston SL. Geriatrics & Aging 2002;5(7): Reconnaître les symptômes Les symptômes d atrophie vaginale les plus fréquents selon les recommandations de l IMS 1 sont les mêmes que ceux mentionnés par les femmes dans le sondage VIVA 2 Sécheresse (environ 75 %) 1 Dyspareunie (environ 38 %) 1 Démangeaisons, pertes, douleurs vaginales (environ 15 %) 1 1. Sturdee DW, Panay N. Climacteric 2010;13: Nappi RE, Kokot-Kierepa M. Climacteric 2012;15:

26 49 Prévalence des symptômes du SGUM Jusqu à 75 % des femmes ménopausées peuvent ressentir des symptômes d atrophie vaginale 1,2 Environ 40 % des femmes 65 ans ont dit présenter une incontinence urinaire 3 Environ 50 % des femmes postménopausées ressentent des symptômes d atrophie vaginale qui ont des conséquences sur leur fonction sexuelle et leur qualité de vie 4 Malgré sa prévalence, l atrophie vaginale n est souvent pas reconnue par les femmes comme étant un trouble chronique - Au moins 1/3 des femmes ne consultent pas un médecin à ce sujet 4 1. The North American Menopause Society. Menopause 2007;14: Labrie F et al. Menopause 2009;16: Nappi RE, Kokot-Kierepa M. Climacteric 2012;15: Brown JS et al. Obstet Gynecol 1996;87(5 Pt 1): L efficacité est influencée par la voie d administration Lorsqu une hormonothérapie systémique est administrée à dose standard - 25 % à 40 % des femmes continuent de ressentir une sécheresse vaginale Un traitement vaginal est à privilégier pour le traitement du SGUM EXCLUSIVEMENT L ajout d une estrogénothérapie vaginale est indiqué s il y a des symptômes uro-génitaux Notelovitz. Int J Gynaecol Obstet 1997(suppl1);59:S35-9. Smith & Studd. Br J Hosp Med 1993;49:

27 51 Directive clinique de la SOGC : estrogénothérapies vaginales locales disponibles au Canada 1 Œstrogènes Œstrogènes conjugués 17β-estradiol Appellation commerciale Dose Commentaires Premarin (crème) 0,625 mg/g 0,5 à 2,0 g/jour Estring (anneau d élastomère de silicone) Vagifem 10 (comprimé vaginal) 2,0 mg/anneau 10 µg Un anneau inséré dans le vagin tous les trois mois Posologie initiale : un comprimé/jour pendant deux sem. Posologie d entretien : un comprimé deux fois par sem., avec un intervalle de 3 à 4 jours Estrone Estragyn (crème) 0,1 % 0,5 g à 2 g/jour par voie vaginale Toutes les préparations sont efficaces 2 La préférence de la patiente détermine habituellement le traitement choisi 2 Les patientes préfèrent les comprimés et les anneaux vaginaux plutôt que la crème 3,4 SOGC, Société des obstétriciens et gynécologues du Canada. 1. Société des obstétriciens et gynécologues du Canada. J Obstet Gynaecol Can. 2014:[in press]. 2. Sturdee DW, Panay N et al. Climacteric 2010;13: Rioux JE et al. Menopause 2000;7(3): Ayton RA et al. Br J Obstet Gynaecol 1996;103(4): Perle clinique : prescription d estrogénothérapie locale Comprimés d estradiol 10 mcg - 1 comprimé vaginal dié HS X 2 semaines puis 2 à 3 fois par semaine Crèmes d estrone ou d estrogènes conjugués : - 0,5 g intra-vaginale dié HS X 2 semaines puis 2 fois par semaine - Est-ce vraiment nécessaire de faire le traitement quotidien pour 2 semaines avec les crèmes??? Basé sur le traitement avec comprimé Anneau d estradiol - Changer l anneau aux 3 mois Traitement à long terme 26

28 53 L estrogénothérapie vaginale est le traitement le plus efficace Revue Cochrane : Amélioration de > 90 % de la dyspareunie Amélioration de > 90 % de la sécheresse vaginale Renversement des modifications atrophiques cytomorphologiques et du ph vaginal Efficacité durable à 12 mois Efficacité thérapeutique ÉQUIVALENTE pour la crème d estrogènes conjugués, l anneau d estradiol et les comprimés vaginaux d estradiol micronisé Suckling JA et al. Cochrane Database Syst Rev 2009;CD pub2. October Estrogénothérapie locale : Risques? Niveau d estradiol sérique demeurent sous le niveau moyen des femmes post-ménopause Pas d augmentation du risque de TEV Si mastalgie, nausée ou saignement vaginale - Effet systémique : réduire la posologie Pas d augmentation du risque de d hyperplasie et de cancer endométrial (données à 52 semaines) (Cochrane 2006 et 2010) - Surveillance endométriale et progestogène non recommandés Lee JS, J Clin EndocrinolMetab 2006 Schmidt G, Gynecol Obstet Invest 1994 Naessen T, Am J Obstet Gynecol 2002 Santen RJ, Menopause 2002 Notelovitz M, Obstet Gynecol 2002 Eugster-Hausmann M, Climacteric 2010 Suckling J, Cochrane Database Syst Rev 2006 Bergandal A, Menopause 2016 NAMS Position Statement, Menopause

29 infections urinaires/année 55 SGUM : U pour URINAIRE! Infections récurrentes des voies urinaires - risque accru en post-ménopause 1 Symptômes affectant les voies urinaires inférieures (impériosité, fréquence, dysurie) - la prévalence augmente avec l âge - davantage de symptômes constatés en présence d atrophie 2 1. Raz R et al. Clin Infect Dis 2000;30(1): Pastore et al. Maturitas 2004;49: Gopal et al. Obstet Gynecol 2008;112(5): Estrogénothérapie locale : efficace pour prévenir les infections urinaires Réduction de la fréquence des infections urinaires 1 0,5 Crème d'estradiol (0,5 mg) 5,9 Placebo Augmentation importante de l intervalle entre les infections urinaires 2 Réduction importante de la bactériurie postopératoire à la suite d une chirurgie vaginale 3 Réduction des infections urinaires par rapport au placebo (méta-analyse) : RC 2,51 (IC 1,48-4,25) 4 1. Raz R, Stamm WE. N Eng J Med 1993;329: Eriksen. Am J Obstet Gynecol 1999;180(5): Mikkelsen et al. Gynecol Obstet Invest 1995;40(2): Cardozo et al. Int J Urogynecol Pelvic Floor Dysfunct 2001;12(1):

30 57 Traitements non-hormonaux du SGUM Lubrifiants à base d eau ou à base de silicone - Traitement des symptômes - Éviter les produits à base de pétrole ou les huiles - Possibles symptômes irritatifs Hydratants vaginaux (gel polycarbophil, acide hyaluronique) - Replens, Gynatrof, Repagyn, Zestica - Efficacité transitoire - Efficacité moindre que l ET locale NAMS Position Statement, Menopause 2013 Biglia N, Gynecol Endocrinol 2010 Sturdee DW, Panay N. Climacteric 2010;13: Estrogénothérapie locale et risque de récidive de cancer du sein Peu de données Augmentation significative des niveaux d estradiol sérique chez 7 femmes sous traitement adjuvant avec un inhibiteur de l aromatase (estradiol 25 mcg) Augmentation initiale, mais non soutenue des niveaux d estradiol avec comprimé de 25 mcg et anneau d estradiol Les comprimés d estradiol 25 mcg ne sont plus disponibles Le Ray I, Breast Cancer Res Treat 2012 Kendall A, Ann Oncol 2006 Wills S, J Oncol Pract 2012 Biglia N, Clinical Breast Cancer

31 59 Estrogénothérapie locale et risque de récidive de cancer du sein Cas-contrôle dans une cohorte de femmes avec cancer du sein sous traitement adjuvant (tamoxifène ou inhibiteur de l aromatase (IA)) 1724 sous IA et 9209 sous tamoxifène 917 cas (femmes avec récidive) et 8885 contrôles L utilisation d une ET locale chez une femme sous tamoxifène ou IA n était pas associée avec une augmentation des récidives - RR de 0,78 (0,48-1,25) - Peu de cas et de contrôles sous IA - RR de 0,95 (0,22-4,14) après l arrêt du taxoxifène ou IA Le Ray I, Breast Cancer Res Treat L American College of Obstetricians and Gynecologists (ACOG) : Recommandations et conclusions 2016 Les traitements non hormonaux représentent la première ligne de traitement du SGUM chez les femmes pendant et après le traitement d un cancer du sein Chez les femmes avec une histoire de cancer du sein estrogéno-dépendant qui présentent des symptômes urogénitaux, l estrogénothérapie vaginale doit être réservée aux patientes qui ne répondent pas aux alternatives non-hormonales ACOG Committee Opinion, Mars

32 61 L American College of Obstetricians and Gynecologists (ACOG) : Recommandations et conclusions 2016 La décision de débuter un traitement vaginal d estrogène doit être prise en collaboration avec l oncologue. Discussion sur les bénéfices et risques potentiels d une estrogénothérapie vaginale faible dose. Les données ne montrent pas d augmentation du risque de récidive chez les femmes sous traitement adjuvant pour cancer du sein, ni chez celles avec une histoire personnelle de cancer du sein avec l utilisation d un traitement vaginal estrogénique. ACOG Committee Opinion, Mars Quelles sont les contre-indications à l estrogènothérapie locale? A. TEV B. MCAS C.MVAC D.Cancer du sein E. Cancer de l endomètre F. Saignements non diagnostiqués 31

33 63 ALTERNATIVES À L HT POUR LES SYMPTÔMES VASOMOTEURS Progestogènes seuls Non hormonales «Produits naturels» 64 Alternatives à l HT Si contre-indications vasculaires ou cancer de l endomètre : Progestogène seul - Acétate de médroxyprogestérone mg ou dépôt jusqu à 400 mg - Acétate de mégestrol 20 mg dié - Acétate de noréthindrone 10 mg dié - Progestérone micronisée 300 mg HS Up to date 32

34 65 ISRS Alternatives à l HT Venlafaxine 37,5 à 75 mg dié Desvenlafaxine 100 à 150 mg dié Paroxétine 10 à 25 mg dié (inhibition du CYP2D6 qui convertit le tamoxifène en métabolite actif) Paroxétine salt 7,5 mg dié Citalopram 10 à 20 mg dié Escitalopram 10 à 20 mg dié Position Statement, Nonhormonal management of menopause associated vasomotor symptoms, NAMS Alternatives à l HT Gabapentin 300 mg tid ou 300 à 600 mg HS Prégabaline 75 mg BID Clonidine 0,1 à 0,4 mg TID Produits en vente libre Isoflavones de soya (dérivés S-equol) Effet placébo de 30 à 50 % Position Statement, Nonhormonal management of menopause associated vasomotor symptoms, NAMS

35 67 MESSAGES CLÉS L HT est le traitement le plus efficace pour les symptômes vasomoteurs L HT est sécuritaire pour la plupart des femmes qui sont au début de la post-ménopause La posologie (la plus faible dose efficace) et la durée du traitement doivent être individualisées Le choix de la voie d administration de l estrogène et le choix du progestogène sont déterminés par le désir de la patiente, les facteurs de risques et les effets secondaires Le syndrome génito-urinaire de la ménopause a des impacts significatifs sur la qualité de vie des femmes en post-ménopause, des traitements locaux hormonaux et non-hormonaux efficaces et sécuritaires sont disponibles 68 PÉRIODE DE QUESTIONS? 34

36 69 RÉFÉRENCES ET ANNEXES Références Position Statement, Menopausal Hormone Therapy, NAMS 2012 Position Statement, Nonhormonal Therapy, NAMS 2015 Consensus Canadien sur la Ménopause, SOGC

37 71 Estradiol transdermique Qu en est-il des risques de TEV? Étude Devis Échantillon RR ET orale Esther 2007 cas/contrôles 271/610 4,2 (1,5-11,6) E3N cohorte ,7 (1,1-2,8) Canonico Métaanalyse Renoux cas/contrôles / ,5 (1,9-3,4) 1,49 (1,4-1,6) RR ET transdermique 0,9 (0,4-2,1) 1,1 (0,8-1,8) 1,2 (0,9-1,7) 1,01 (0,9-1,2) 72 Estradiol transdermique Qu en est-il des risques de TEV? Étude Devis Échantillon RR ET orale RR ET transdermique Million Women Study MEGA Study cohorte ,42 (1,22-1,66) cas/contrôles 1082/1468 1,6 (1,1-2,3) TEHS cas/contrôles 838/891 2,46 (1,77-3,44) Simon Cohortes appariées 2551 par cohorte 0,82 (0,64-1,06) 0,9 (0,6-1,5) 1,16 (0,41-3,33) ,42 (0,19-0,96) 36

Prise en charge de la ménopause

Prise en charge de la ménopause N 311, septembre 2014 (remplace n 222, janvier 2009) Prise en charge de la ménopause La présente directive clinique a été rédigée par le groupe de travail sur la ménopause et l ostéoporose, analysée par

Plus en détail

Contraception hormonale en périménopause l antidote à bien des maux

Contraception hormonale en périménopause l antidote à bien des maux L A C O N T R A C E P T I O N E N É V O L U T I O N Contraception hormonale en périménopause l antidote à bien des maux par Chantal Marquis «J ai 48 ans, j ai des chaleurs, je dors peu et j ai des saignements

Plus en détail

IMPORTANT : VEUILLEZ LIRE ATTENTIVEMENT

IMPORTANT : VEUILLEZ LIRE ATTENTIVEMENT IMPORTANT : VEUILLEZ LIRE ATTENTIVEMENT PARTIE III : RENSEIGNEMENTS POUR LE CONSOMMATEUR PROMETRIUM Progestérone en capsules Le présent dépliant constitue la troisième et dernière partie de la «monographie

Plus en détail

T. Chevallier*, J.-P. Daurès*, M.-C. Micheletti**, J.-Y. Reginster*** et le groupe MISSION****

T. Chevallier*, J.-P. Daurès*, M.-C. Micheletti**, J.-Y. Reginster*** et le groupe MISSION**** J Gynecol Obstet Biol Reprod 2005 ; 34 (cahier 1) : 658-665. Travail original Méthodologie de l enquête MISSION (Ménopause, risque de cancer du SeIn, morbidité et prévalence) T. Chevallier*, J.-P. Daurès*,

Plus en détail

TRAITEMENT HORMONAL SUBSTITUTIF DE LA MENOPAUSE. RISQUES ET BENEFICES SFAR Rachida.

TRAITEMENT HORMONAL SUBSTITUTIF DE LA MENOPAUSE. RISQUES ET BENEFICES SFAR Rachida. TRAITEMENT HORMONAL SUBSTITUTIF DE LA MENOPAUSE. RISQUES ET BENEFICES SFAR Rachida. Malgré une prescription qui date maintenant de quelques dizaines d années, le traitement hormonal substitutif de la ménopause

Plus en détail

LES NOUVEAUX ANTICOAGULANTS

LES NOUVEAUX ANTICOAGULANTS LES NOUVEAUX ANTICOAGULANTS Pr. Alessandra Bura-Rivière, Service de Médecine Vasculaire Hôpital Rangueil, 1 avenue Jean Poulhès, 31059 Toulouse cedex 9 INTRODUCTION Depuis plus de cinquante ans, les héparines

Plus en détail

Prise en charge de l embolie pulmonaire

Prise en charge de l embolie pulmonaire Prise en charge de l embolie pulmonaire Dr Serge Motte Liège 06.12.14 - Laack TA et Goyal DG, Emerg Med Clin N Am 2004; 961-983 2 PLAN Diagnostic Prise en charge: Phase aiguë: analyse de gravité Choix

Plus en détail

Rapport Traitement hormonal substitutif de la ménopause

Rapport Traitement hormonal substitutif de la ménopause Rapport Traitement hormonal substitutif de la ménopause Caractéristiques de l utilisation en France Effets sur la survenue de cancers du sein et d évènements cardiovasculaires en France Propositions d

Plus en détail

PRINTEMPS MEDICAL DE BOURGOGNE ASSOCIATIONS ANTIAGREGANTS ET ANTICOAGULANTS : INDICATIONS ET CONTRE INDICATIONS

PRINTEMPS MEDICAL DE BOURGOGNE ASSOCIATIONS ANTIAGREGANTS ET ANTICOAGULANTS : INDICATIONS ET CONTRE INDICATIONS PRINTEMPS MEDICAL DE BOURGOGNE ASSOCIATIONS ANTIAGREGANTS ET ANTICOAGULANTS : INDICATIONS ET CONTRE INDICATIONS Dr Mourot cardiologue Hôpital d Auxerre le 31 mars 2012 PLAN DE LA PRESENTATION ASSOCIATION

Plus en détail

Les nouveaux anticoagulants oraux, FA et AVC. Docteur Thalie TRAISSAC Hôpital Saint André CAPCV 15 février 2014

Les nouveaux anticoagulants oraux, FA et AVC. Docteur Thalie TRAISSAC Hôpital Saint André CAPCV 15 février 2014 Les nouveaux anticoagulants oraux, FA et AVC Docteur Thalie TRAISSAC Hôpital Saint André CAPCV 15 février 2014 Un AVC toutes les 4 minutes 1 130 000 AVC par an en France 1 770 000 personnes ont été victimes

Plus en détail

Contraception après 40 ans

Contraception après 40 ans Contraception après 40 ans Stratégies de choix des méthodes contraceptives chez la femme. Recommandations pour la pratique clinique Décembre 2004. ANAES/AFSSAPS Un vaste choix contraceptif Contraception

Plus en détail

Incontinence anale du post-partum

Incontinence anale du post-partum Incontinence anale du post-partum Laurent Abramowitz Unité de proctologie médico-chirurgicale de l hôpital Bichat, Paris Et cabinet libéral Prévalence Inc anale France (1) : 11% > 45 ans Damon et al (2):Pop

Plus en détail

Nouveaux anticoagulants oraux : aspects pratiques

Nouveaux anticoagulants oraux : aspects pratiques Nouveaux anticoagulants oraux : aspects pratiques Christelle MARQUIE CHRU de Lille Clinique de Cardiologie L i l l e 2 Université du Droit et de la Santé Les NOAG: QCM 1. ont les mêmes indications que

Plus en détail

Rapport sur les nouveaux médicaments brevetés Iressa

Rapport sur les nouveaux médicaments brevetés Iressa Rapport sur les nouveaux médicaments brevetés Iressa Au titre de son initiative de transparence, le CEPMB publie les résultats des examens des prix des nouveaux médicaments brevetés effectués par les membres

Plus en détail

Les nouveaux anticoagulants oraux (NAC)

Les nouveaux anticoagulants oraux (NAC) Les nouveaux anticoagulants oraux (NAC) Dr Jean-Marie Vailloud Cardiologue libéral/ salarié (CHU/clinique) Pas de lien d'intérêt avec une entreprise pharmaceutique Adhérent à l'association Mieux Prescrire

Plus en détail

La déchirure. Les risques. Troubles périnéaux du post-partum. La déchirure

La déchirure. Les risques. Troubles périnéaux du post-partum. La déchirure Troubles périnéaux du post-partum La déchirure T. Linet La déchirure Les risques Entre 2 et 6 % de périnée complet mais TRES sous diagnostiqué car ± rupture du sphincter interne sur périnée semblant intact

Plus en détail

Une version du présent guide destinée aux patientes figure à l annexe 1.

Une version du présent guide destinée aux patientes figure à l annexe 1. Guide de pratique clinique pour la prise en charge et le traitement du cancer du sein : 14. Le rôle de l hormonothérapie de remplacement pour les femmes chez lesquelles on a déjà diagnostiqué un cancer

Plus en détail

Pour l'instant, les connaissances actuelles ne permettent pas d'empêcher un cancer du sein de survenir.

Pour l'instant, les connaissances actuelles ne permettent pas d'empêcher un cancer du sein de survenir. Dépistage Pour l'instant, les connaissances actuelles ne permettent pas d'empêcher un cancer du sein de survenir. Par contre, nous pouvons tenter de le dépister plus tôt afin d'avoir plus de chances de

Plus en détail

Essais cliniques de phase 0 : état de la littérature 2006-2009

Essais cliniques de phase 0 : état de la littérature 2006-2009 17 èmes Journées des Statisticiens des Centres de Lutte contre le Cancer 4 ème Conférence Francophone d Epidémiologie Clinique Essais cliniques de phase 0 : état de la littérature 2006-2009 Q Picat, N

Plus en détail

L Incontinence Urinaire au FEMININ. Examen paraclinique. Résidu Post Mictionnel. Examen pelvien

L Incontinence Urinaire au FEMININ. Examen paraclinique. Résidu Post Mictionnel. Examen pelvien L Incontinence Urinaire au FEMININ Dr Isabelle Kaelin-Gambirasio Erika Vögele Dr Johanna Sommer Examen pelvien Inspection : Atrophie vulvovaginale Inflammation vaginale Pertes d urines à la toux Prolapsus

Plus en détail

Second cancers après cancer du sein. M. Espié Centre des maladies du sein

Second cancers après cancer du sein. M. Espié Centre des maladies du sein Second cancers après cancer du sein M. Espié Centre des maladies du sein Second cancer après cancer du sein 376 825 pa=entes diagnos=quées entre 1943 et 2002 ayant au moins survécu un an en Scandinavie

Plus en détail

Livret des nouveaux anticoagulants oraux. Ce qu il faut savoir pour bien gérer leur utilisation

Livret des nouveaux anticoagulants oraux. Ce qu il faut savoir pour bien gérer leur utilisation Livret des nouveaux anticoagulants oraux Ce qu il faut savoir pour bien gérer leur utilisation DONNÉES DU PATIENT Nom Adresse Tél MÉDECIN TRAITANT Nom Adresse Tél SPÉCIALISTE Nom Hôpital Tél MÉDICAMENT

Plus en détail

Il importe de noter que ce guide émet des recommandations conformes aux informations scientifiques disponibles au moment de sa publication, soit au

Il importe de noter que ce guide émet des recommandations conformes aux informations scientifiques disponibles au moment de sa publication, soit au Il importe de noter que ce guide émet des recommandations conformes aux informations scientifiques disponibles au moment de sa publication, soit au 15 août 2011. Toutefois, ces recommandations n ont aucunement

Plus en détail

Traitements néoadjuvants des cancers du rectum. Pr. G. Portier CHU Purpan - Toulouse

Traitements néoadjuvants des cancers du rectum. Pr. G. Portier CHU Purpan - Toulouse Traitements néoadjuvants des cancers du rectum Pr. G. Portier CHU Purpan - Toulouse Journées Francophones d Hépato-gastroentérologie et d Oncologie Digestive 2010 CONFLITS D INTÉRÊT Pas de conflit d intérêt

Plus en détail

Nouveaux anticoagulants oraux (NOAC)

Nouveaux anticoagulants oraux (NOAC) Nouveaux anticoagulants oraux (NOAC) Mécanisme d action Suivi biologique: comment et quand? A.Demulder IRIS-Lab 15/05/2013 1 Anticoagulants «traditionnels»: HNF Parentéral Suivi biologique avec ajustement

Plus en détail

Migraines, céphalées et statut hormonal

Migraines, céphalées et statut hormonal Migraines, céphalées et statut hormonal Vincent Cahagne, service de neurologie et équipe mobile d accompagnement et de soins palliatifs, Chu Rennes Migraine et puberté Le début de la migraine Le début

Plus en détail

LA CONTRACEPTION SUR L INFORMATION REÇUE EN

LA CONTRACEPTION SUR L INFORMATION REÇUE EN LA CONTRACEPTION 1 SATISFACTION DES PATENTES SUR L INFORMATION REÇUE EN POST PARTUM INTRODUCTION Contexte : 2 Élargissement des compétences de SF (contraception & gynécologie de prévention) (1) Rôle dans

Plus en détail

Les triptans. quel casse-tête! Kim Messier et Michel Lapierre. Vous voulez prescrire des triptans? Lisez ce qui suit!

Les triptans. quel casse-tête! Kim Messier et Michel Lapierre. Vous voulez prescrire des triptans? Lisez ce qui suit! Fédération des médecins omnipraticiens du Québec Les triptans quel casse-tête! Kim Messier et Michel Lapierre Vous voulez prescrire des triptans? Lisez ce qui suit! Les triptans, des agonistes sélectifs

Plus en détail

Impact de la publicité sur les professionnels

Impact de la publicité sur les professionnels Suivi pharmaceutique, Approche critique de l information, publicité et conflits d intérêts, 2 ème année MUP Impact de la publicité sur les professionnels Prof. Pascal BONNABRY Pharmacien-chef Pharmacie

Plus en détail

Les anticoagulants. PM Garcia Sam Hamati. sofomec 2008

Les anticoagulants. PM Garcia Sam Hamati. sofomec 2008 Les anticoagulants PM Garcia Sam Hamati sofomec 2008 1 Les anticoagulants sofomec 2008 point de vue HAS AVK = 13% des hospitalisations pour accidents iatrogènes 17 000 hospitalisations / an /France pas

Plus en détail

MIEUX COMPRENDRE CE QU EST UN ACCIDENT VASCULAIRE CÉRÉBRAL AVC

MIEUX COMPRENDRE CE QU EST UN ACCIDENT VASCULAIRE CÉRÉBRAL AVC MIEUX COMPRENDRE CE QU EST UN ACCIDENT VASCULAIRE CÉRÉBRAL AVC SOMMAIRE UN QUIZ POUR FAIRE UN POINT SUR MES CONNAISSANCES Un quiz pour faire un point sur mes connaissances 3 Vrai Faux Qu est-ce que l on

Plus en détail

COMMISSION DE LA TRANSPARENCE AVIS DE LA COMMISSION. 10 octobre 2001

COMMISSION DE LA TRANSPARENCE AVIS DE LA COMMISSION. 10 octobre 2001 COMMISSION DE LA TRANSPARENCE AVIS DE LA COMMISSION 10 octobre 2001 VIRAFERONPEG 50 µg 80 µg 100 µg 120 µg 150 µg, poudre et solvant pour solution injectable B/1 B/4 Laboratoires SCHERING PLOUGH Peginterféron

Plus en détail

ASPECT ECHOGRAPHIQUE NORMAL DE LA CAVITE UTERINE APRES IVG. Dr D. Tasias Département de gynécologie, d'obstétrique et de stérilité

ASPECT ECHOGRAPHIQUE NORMAL DE LA CAVITE UTERINE APRES IVG. Dr D. Tasias Département de gynécologie, d'obstétrique et de stérilité Hôpitaux Universitaires de Genève ASPECT ECHOGRAPHIQUE NORMAL DE LA CAVITE UTERINE APRES IVG Dr D. Tasias Département de gynécologie, d'obstétrique et de stérilité Introduction (1) L IVG chirurgicale est

Plus en détail

Ordonnance collective

Ordonnance collective Centre de Santé et de Services sociaux de Québec-Nord NUMÉRO DE L ORDONNANCE: OC-31 Ordonnance collective Nom de l ordonnance: Initier des analyses de laboratoire pour le suivi de la clientèle présentant

Plus en détail

Embolisation des artères utérines

Embolisation des artères utérines Embolisation des artères utérines Avertissement Ces renseignements ont été préparés par L Hôpital d Ottawa et ne visent pas à remplacer les conseils d un fournisseur de soins de santé qualifié. Veuillez

Plus en détail

Les facteurs de croissance lignée blanche Polynucléaires neutrophiles Grastims

Les facteurs de croissance lignée blanche Polynucléaires neutrophiles Grastims Les facteurs de croissance lignée blanche Polynucléaires neutrophiles Grastims 12 2014 HEMATOPOIESE Progéniteurs puis précurseurs Stimulation par facteur : activation spécifique de leur récepteur Moelle

Plus en détail

GUIDE D INFORMATIONS A LA PREVENTION DE L INSUFFISANCE RENALE

GUIDE D INFORMATIONS A LA PREVENTION DE L INSUFFISANCE RENALE GUIDE D INFORMATIONS A LA PREVENTION DE L INSUFFISANCE RENALE SOURCES : ligues reins et santé A LA BASE, TOUT PART DES REINS Organes majeurs de l appareil urinaire, les reins permettent d extraire les

Plus en détail

Un test Pap pourrait vous sauver la vie

Un test Pap pourrait vous sauver la vie Un test Pap pourrait vous sauver la vie Un test Pap pourrait vous sauver la vie Vous avez 21 ans ou plus et êtes sexuellement active? Passez un test Pap! Si vous saviez qu un test Pap, qui prend 5 minutes,

Plus en détail

ALTO : des outils d information sur les pathologies thromboemboliques veineuses ou artérielles et leur traitement

ALTO : des outils d information sur les pathologies thromboemboliques veineuses ou artérielles et leur traitement Communiqué de presse Bayer HealthCare S.A.S. Parc Eurasanté 220, avenue de la Recherche 59120 LOOS France Tel.+333 28 16 34 00 www.bayerhealthcare.fr Favoriser l observance avec ALTO : l engagement de

Plus en détail

Observation. Merci à l équipe de pharmaciens FormUtip iatro pour ce cas

Observation. Merci à l équipe de pharmaciens FormUtip iatro pour ce cas Cas clinique M. ZAC Observation Mr ZAC ans, 76 ans, 52 kg, est admis aux urgences pour des algies fessières invalidantes, résistantes au AINS. Ses principaux antécédents sont les suivants : une thrombopénie

Plus en détail

CHAPITRE III : LA MENOPAUSE

CHAPITRE III : LA MENOPAUSE CHAPITRE III : LA MENOPAUSE I- Définition II- Données démographiques III- Hormonologie de la péri et de la post-ménopause A- La péri-ménopause B- La ménopause C-La post-ménopause IV- La ménopause : savoir

Plus en détail

RELPAX. hydrobromure d élétriptan

RELPAX. hydrobromure d élétriptan RELPAX hydrobromure d élétriptan * Pharmacocinétique * Toxicologie * Formulation galénique * Essais cliniques * Conclusion * Pharmacocinétique * Toxicologie * Formulation galénique * Essais cliniques *

Plus en détail

Migraine et Abus de Médicaments

Migraine et Abus de Médicaments Migraine et Abus de Médicaments Approches diagnostiques et thérapeutiques des Céphalées Chroniques Quotidiennes Pr D. DEPLANQUE Département de Pharmacologie médicale EA 1046, Institut de Médecine Prédictive

Plus en détail

PRISE EN CHARGE DES LESIONS SPINCTERIENNES ANALES DU POST-PARTUM : DU CURATIF AU PREVENTIF

PRISE EN CHARGE DES LESIONS SPINCTERIENNES ANALES DU POST-PARTUM : DU CURATIF AU PREVENTIF PRISE EN CHARGE DES LESIONS SPINCTERIENNES ANALES DU POST-PARTUM : DU CURATIF AU PREVENTIF Laurent ABRAMOWITZ Unité de proctologie médico-chirurgicale Hôpital Bichat Claude Bernard 95, Rue de Passy 75016

Plus en détail

ORDONNANCE COLLECTIVE

ORDONNANCE COLLECTIVE ORDONNANCE COLLECTIVE Assurer le suivi des personnes recevant un Page 1 de 12 O.C. 6.5 Professionnels visés : Les infirmières qui possèdent la formation, les connaissances et les compétences nécessaires,

Plus en détail

S. Hercberg, Key-words: Antioxidants, Vitamins, Minerals, Randomized trial, Supplementation.

S. Hercberg, Key-words: Antioxidants, Vitamins, Minerals, Randomized trial, Supplementation. 2006. Elsevier Masson SAS. Tous droits réservés Ann Pharm Fr 2006, 64 : 397-401 Stress oxydant L étude SU.VI.MAX, un essai contrôlé randomisé, en double aveugle, testant l effet de la supplémentation en

Plus en détail

Vivez votre féminité sans souffrir.

Vivez votre féminité sans souffrir. Vivez votre féminité sans souffrir. PERDOFEMINA (lysinate d ibuprofène) est un médicament pour les adultes et les enfants à partir de 12 ans. Pas d utilisation prolongée sans avis médical. Ne pas administrer

Plus en détail

19 thèmes dans 10 villes

19 thèmes dans 10 villes SATISFAIRE À VOS OBLIGATION DE DPC FACILEMENT GRÂCE AU CNGOF DPC réalisés par le CNGOF et financée par l Agrément CNGOF : 11 75 32 07 175 - FMC 100 098 Indemnité de 345 par jour et prise en charge hôtellerie

Plus en détail

Incontinence urinaire. DR.L.PEYRAT C.H.U. Tenon, Paris

Incontinence urinaire. DR.L.PEYRAT C.H.U. Tenon, Paris Incontinence urinaire DR.L.PEYRAT C.H.U. Tenon, Paris INCONTINENCE URINAIRE : DEFINITION 2002 ICS (Internationnal Contience Society) : perte involontaire d urine, on distingue Symptôme : élément décrit

Plus en détail

Le RIVAROXABAN (XARELTO ) dans l embolie pulmonaire

Le RIVAROXABAN (XARELTO ) dans l embolie pulmonaire Le RIVAROXABAN (XARELTO ) dans l embolie pulmonaire Dr Florence Parent Service de Pneumologie et Soins Intensifs de Pneumologie Hôpital Bicêtre, AP-HP Inserm U999. Université Paris-Sud Traitement anticoagulant

Plus en détail

Nouveaux Anticoagulants. Dr JF Lambert Service d hématologie CHUV

Nouveaux Anticoagulants. Dr JF Lambert Service d hématologie CHUV Nouveaux Anticoagulants Dr JF Lambert Service d hématologie CHUV Plan Petit rappel d hémostase Anticoagulant oraux classiques Les nouveaux anticoagulants (NAC) Dosage? Comment passer de l'un à l'autre

Plus en détail

Revue du Rhumatisme 76 (2009) 222 226. Mise au point. Accepté le 19 septembre 2008 Disponible sur Internet le 14 février 2009

Revue du Rhumatisme 76 (2009) 222 226. Mise au point. Accepté le 19 septembre 2008 Disponible sur Internet le 14 février 2009 Revue du Rhumatisme 76 (2009) 222 226 Mise au point Impact de la contraception estroprogestative et progestative sur la densité minérale osseuse Impact of combined and progestogen-only contraceptives on

Plus en détail

Avis 29 mai 2013. XYZALL 5 mg, comprimé B/14 (CIP : 34009 358 502 4-9) B/28 (CIP : 34009 358 505 3-9) Laboratoire UCB PHARMA SA.

Avis 29 mai 2013. XYZALL 5 mg, comprimé B/14 (CIP : 34009 358 502 4-9) B/28 (CIP : 34009 358 505 3-9) Laboratoire UCB PHARMA SA. COMMISSION DE LA TRANSPARENCE Avis 29 mai 2013 XYZALL 5 mg, comprimé B/14 (CIP : 34009 358 502 4-9) B/28 (CIP : 34009 358 505 3-9) Laboratoire UCB PHARMA SA DCI Code ATC (2012) Motif de l examen Liste

Plus en détail

Procédure normalisée de fonctionnement du RCBT Demande d informations additionnelles. 2.1.003 Version

Procédure normalisée de fonctionnement du RCBT Demande d informations additionnelles. 2.1.003 Version Numéro de PNF: Remplace: Objet: Procédure normalisée de fonctionnement du RCBT Demande d informations additionnelles 2.1.003 Version Demande d informations additionnelles Date d entrée en vigueur Catégorie

Plus en détail

Montréal, 24 mars 2015. David Levine Président et chef de la direction DL Strategic Consulting. DL Consulting Strategies in Healthcare

Montréal, 24 mars 2015. David Levine Président et chef de la direction DL Strategic Consulting. DL Consulting Strategies in Healthcare Montréal, 24 mars 2015 David Levine Président et chef de la direction DL Strategic Consulting 1 RSSPQ, 2013 2 MÉDECINE INDIVIDUALISÉE Médecine personnalisée Médecine de précision Biomarqueurs Génomique

Plus en détail

{ Introduction. Proposition GIHP 05/12/2014

{ Introduction. Proposition GIHP 05/12/2014 Etude descriptive des accidents hémorragiques sous Nouveaux Anticoagulants Oraux au Service d Accueil des Urgences du CHU de Besançon entre janvier 2012 et janvier 2014 { Dr Claire KANY SAMU Besançon KEPKA

Plus en détail

Deux nouveaux anticoagulants oraux : Dabigatran et Rivaroxaban

Deux nouveaux anticoagulants oraux : Dabigatran et Rivaroxaban Deux nouveaux anticoagulants oraux : Dabigatran et Rivaroxaban Améliorations attendues et problèmes M.M. Samama, M-H. Horellou, J. Conard Groupe Hémostase-Thrombose Hôtel-Dieu L. Le Flem, C. Guinet, F.

Plus en détail

Évaluation du risque cardiovasculaire dans le contexte de l hypertension artérielle et de son traitement

Évaluation du risque cardiovasculaire dans le contexte de l hypertension artérielle et de son traitement Évaluation du risque cardiovasculaire dans le contexte de l hypertension artérielle et de son traitement DIU HTA François Gueyffier Service de pharmacologie clinique UMR CNRS 5558 CIC 201, LYON francois.gueyffier@chu-lyon.fr

Plus en détail

Qu est-ce que le cancer du sein?

Qu est-ce que le cancer du sein? Cancer du sein Qu est-ce que le cancer du sein? Laissez-nous vous expliquer. www.fondsanticancer.org www.esmo.org ESMO/FAC Patient Guide Series basés sur les recommandations de pratique clinique de ESMO

Plus en détail

CEPHALEES POST-BRECHE DURALE. Post Dural Puncture Headache (PDPH)

CEPHALEES POST-BRECHE DURALE. Post Dural Puncture Headache (PDPH) CEPHALEES POST-BRECHE DURALE Post Dural Puncture Headache (PDPH) G. Buzançais Dr E. Morau 6 Mars 2013 Plan Introduction Physiopathologie Traitements Conclusion Définitions Brèche durale Ponction de dure-mère

Plus en détail

Peut-on ne pas reprendre des marges «insuffisantes» en cas de Carcinome canalaire infiltrant

Peut-on ne pas reprendre des marges «insuffisantes» en cas de Carcinome canalaire infiltrant Peut-on ne pas reprendre des marges «insuffisantes» en cas de Carcinome canalaire infiltrant Institut Cancérologie de l Ouest CHIRURGIE Dr. Isabelle Jaffré CAS CLINIQUE 1 36 ans 90B sans CI radiothérapie

Plus en détail

La dépression qui ne répond pas au traitement

La dépression qui ne répond pas au traitement La dépression qui ne répond pas au traitement Mise à j our Wilfrid Boisvert, MD Présenté dans le cadre de la conférence : À la rencontre de l humain, Collège québécois des médecins de famille, novembre

Plus en détail

DIU DE REEDUCATION PELVI-PERINEALE. Responsables de l enseignement :

DIU DE REEDUCATION PELVI-PERINEALE. Responsables de l enseignement : DIU de rééducation pelvi-périnéale DIU DE REEDUCATION PELVI-PERINEALE Responsables de l enseignement : Pr. Gérard AMARENCO (UPMC), Pr. Michel COSSON (CHU Lille), Pr. Gilberte ROBAIN (UPMC) 1. Cible La

Plus en détail

Algorithme d utilisation des anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS)

Algorithme d utilisation des anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS) Algorithme d utilisation des anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS) Édition Conseil du médicament www.cdm.gouv.qc.ca Coordination Anne Fortin, pharmacienne Élaboration Conseil du médicament Fédération

Plus en détail

Plan. Introduction. Les Nouveaux Anticoagulants Oraux et le sujet âgé. Audit de prescription au Centre Hospitalier Geriatrique du Mont d Or

Plan. Introduction. Les Nouveaux Anticoagulants Oraux et le sujet âgé. Audit de prescription au Centre Hospitalier Geriatrique du Mont d Or Plan Introduction Les Nouveaux Anticoagulants Oraux et le sujet âgé Audit de prescription au Centre Hospitalier Geriatrique du Mont d Or Introduction NACO: une actualité brûlante! AVK: Plus forte incidence

Plus en détail

PREVENTION DE LA MALADIE THROMBO- EMBOLIQUE VEINEUSE (MTEV) EN PERI- OPERATOIRE QUOI DE NEUF?

PREVENTION DE LA MALADIE THROMBO- EMBOLIQUE VEINEUSE (MTEV) EN PERI- OPERATOIRE QUOI DE NEUF? PREVENTION DE LA MALADIE THROMBO- EMBOLIQUE VEINEUSE (MTEV) EN PERI- OPERATOIRE QUOI DE NEUF? Chokri Ben Hamida Service de réanimation médicale de Sfax La Thrombose une réalité qui tue La maladie thrombo-embolique

Plus en détail

INTERVENTIONS CHIRURGICALES EN GYNÉCOLOGIE

INTERVENTIONS CHIRURGICALES EN GYNÉCOLOGIE INTERVENTIONS CHIRURGICALES EN GYNÉCOLOGIE Informations générales pour la convalescence Pour vous, pour la vie Ce feuillet est destiné à mieux vous renseigner sur les points à observer après une opération

Plus en détail

Directive clinique de consensus sur la dysménorrhée primaire

Directive clinique de consensus sur la dysménorrhée primaire DIRECTIVES CLINIQUES DE LA SOGC N o 169, décembre 2005 Directive clinique de consensus sur la dysménorrhée primaire CO-PRÉSIDENTES Guylaine Lefebvre, MD, FRCSC, Ottawa (Ont.) Odette Pinsonneault, MD, FRCSC,

Plus en détail

ACTUALITES THERAPEUTIQUES. Dr Sophie PITTION (CHU Nancy) Metz, le 2 Juin 2012

ACTUALITES THERAPEUTIQUES. Dr Sophie PITTION (CHU Nancy) Metz, le 2 Juin 2012 ACTUALITES THERAPEUTIQUES Dr Sophie PITTION (CHU Nancy) Metz, le 2 Juin 2012 Traitement de fond Objectifs: Réduire le nombre de poussées Arrêter ou freiner la progression du handicap Les traitements disponibles

Plus en détail

La prise en charge de l AVC ischémique à l urgence

La prise en charge de l AVC ischémique à l urgence La prise en charge de l AVC ischémique à l urgence Nathalie Bourdages, inf., B. Sc., conseillère en soins infirmiers, Direction des soins infirmiers et des regroupement clientèles, Centre hospitalier de

Plus en détail

Dernières nouvelles sur la prise en charge d urgence de la fibrillation auriculaire : cardioversion et autres

Dernières nouvelles sur la prise en charge d urgence de la fibrillation auriculaire : cardioversion et autres Dernières nouvelles sur la prise en charge d urgence de la fibrillation auriculaire : cardioversion et autres Objectifs Évaluer quels patients atteints de FA présentent un risque d AVC Examiner les données

Plus en détail

Traitement de l hépatite C: données récentes

Traitement de l hépatite C: données récentes Traitement de l hépatite C: données récentes J.-P. BRONOWICKI (Vandœuvre-lès-Nancy) Tirés à part : Jean-Pierre Bronowicki Service d Hépatogastroentérologie, CHU de Nancy, 54500 Vandœuvre-lès-Nancy. Le

Plus en détail

Énoncé de position sur les pénuries de médicaments d ordonnance au Canada

Énoncé de position sur les pénuries de médicaments d ordonnance au Canada POLITIQUE DE L AMC Énoncé de position sur les pénuries de médicaments d ordonnance au Canada Les pénuries de plus en plus graves de médicaments d ordonnance des dernières années et les ruptures de stocks

Plus en détail

Que sont les. inhibiteurs?

Que sont les. inhibiteurs? Que sont les inhibiteurs? TABLE DES MATIÈRES Publié par la Fédération mondiale de l hémophilie (FMH) Fédération mondiale de l hémophilie, 2010 La FMH encourage la redistribution de ses publications à des

Plus en détail

LA DÉFICIENCE EN FACTEUR XII

LA DÉFICIENCE EN FACTEUR XII LA DÉFICIENCE EN FACTEUR XII UNE MALADIE HÉRÉDITAIRE DE LA COAGULATION DU SANG BROCHURE D INFORMATION Remerciement La présente brochure d information sur la déficience en Facteur XII a été préparée par

Plus en détail

Cancer bronchique primitif: données épidémiologiques récentes

Cancer bronchique primitif: données épidémiologiques récentes Cancer bronchique primitif: données épidémiologiques récentes Pr Jean Trédaniel Service de pneumologie et oncologie thoracique Groupe Hospitalier Paris Saint Joseph Université Paris Descartes Sources Données

Plus en détail

Présenté par Mélanie Dessureault, inf. clin. et Caroline Fortin, AIC radio-oncologie

Présenté par Mélanie Dessureault, inf. clin. et Caroline Fortin, AIC radio-oncologie Présenté par Mélanie Dessureault, inf. clin. et Caroline Fortin, AIC radio-oncologie Quiz de la radio-oncologie Rôle de l infirmière en radio-oncologie Mise en contexte (création des outils) Premier outils:

Plus en détail

PROGRAF MC Toutes indications

PROGRAF MC Toutes indications PROGRAF MC Toutes indications AVRIL 2015 Marque de commerce : Prograf Dénomination commune : Tacrolimus Fabricant : Astellas Forme : Capsule Teneurs : 0,5 mg, 1 mg et 5 mg Exemption de l application de

Plus en détail

Vertiges et étourdissements :

Vertiges et étourdissements : : comment être à la hauteur? Anthony Zeitouni, MD, FRCSC Présenté à la 71 e édition du Programme scientifique de l Association des médecins de langue française du Canada. Est-ce bien des vertiges? Il n

Plus en détail

La recherche clinique au cœur du progrès thérapeutique

La recherche clinique au cœur du progrès thérapeutique 2 èmes Assises de l Innovation Thérapeutique Paris, 05-11-2014 La recherche clinique au cœur du progrès thérapeutique Pr. Jean-François DHAINAUT Président du Groupement Inter-régional de la Recherche Clinique

Plus en détail

PLACE DES NOUVEAUX ANTICOAGULANTS ORAUX CHEZ LE SUJET AGE

PLACE DES NOUVEAUX ANTICOAGULANTS ORAUX CHEZ LE SUJET AGE Journée Club NeuroVasculaire Ile-de-France 27 mai 2014 PLACE DES NOUVEAUX ANTICOAGULANTS ORAUX CHEZ LE SUJET AGE Eric PAUTAS Hôpital Charles Foix UFR Médecine G.H. Pitié-Salpêtrière-Ch.Foix Inserm U765

Plus en détail

Traitement médical de l incontinence SIFUD PP FMC 11 01 2008

Traitement médical de l incontinence SIFUD PP FMC 11 01 2008 Traitement médical de l incontinence SIFUD PP FMC 11 01 2008 Traiter un symptôme Position du problème Ampleur de la plainte Histoire naturelle Mode de prise en charge actuelle Règles hygiéniques Rééducation

Plus en détail

1 ère manche Questions fermées

1 ère manche Questions fermées Quiz VIH 2011 1 ère manche Questions fermées Crips Ile-de-France / Mise à jour : août 2015 Thème : Dépistage Un test VIH négatif indique toujours que la personne qui a fait le test n est pas contaminée

Plus en détail

Intérêt diagnostic du dosage de la CRP et de la leucocyte-estérase dans le liquide articulaire d une prothèse de genou infectée

Intérêt diagnostic du dosage de la CRP et de la leucocyte-estérase dans le liquide articulaire d une prothèse de genou infectée Intérêt diagnostic du dosage de la CRP et de la leucocyte-estérase dans le liquide articulaire d une prothèse de genou infectée C. Rondé-Oustau, JY. Jenny,J.Sibilia, J. Gaudias, C. Boéri, M. Antoni Hôpitaux

Plus en détail

La migraine : une maladie qui se traite

La migraine : une maladie qui se traite La migraine : une maladie qui se traite L évolution natuelle de la migraine Maladie fluctuante+++ Modification des symptômes avec l âge ++ : Moins de crises sévères Caractère pulsatile moins fréquent Plus

Plus en détail

EVALUATION DES TECHNOLOGIES DE SANTÉ ANALYSE MÉDICO-ÉCONOMIQUE. Efficacité et efficience des hypolipémiants Une analyse centrée sur les statines

EVALUATION DES TECHNOLOGIES DE SANTÉ ANALYSE MÉDICO-ÉCONOMIQUE. Efficacité et efficience des hypolipémiants Une analyse centrée sur les statines EVALUATION DES TECHNOLOGIES DE SANTÉ ANALYSE MÉDICO-ÉCONOMIQUE Efficacité et efficience des hypolipémiants Une analyse centrée sur les statines Juillet 2010 Mise à jour Septembre 2010 1 Le rapport complet

Plus en détail

Insuffisance cardiaque

Insuffisance cardiaque Insuffisance cardiaque Connaître son évolution pour mieux la vivre Guide d accompagnement destiné au patient et ses proches Table des matières L évolution habituelle de l insuffisance cardiaque 5 Quelles

Plus en détail

LA RECHERCHE EN REVUE

LA RECHERCHE EN REVUE LA CONTRACEPTION AU CANADA : DES PREMIÈRES MÉTHODES AUX POSSIBILITÉS FUTURES La disponibilité de méthodes contraceptives sûres et efficaces a toujours été une question importante pour les Canadiens. Cependant,

Plus en détail

Informations sur le rivaroxaban (Xarelto md ) et l apixaban (Eliquis md )

Informations sur le rivaroxaban (Xarelto md ) et l apixaban (Eliquis md ) Informations sur le rivaroxaban (Xarelto md ) et l apixaban (Eliquis md ) Préambule Ce document présente plusieurs informations utiles pour les prescripteurs afin de les aider lors de l utilisation du

Plus en détail

Le traitement du paludisme d importation de l enfant est une urgence

Le traitement du paludisme d importation de l enfant est une urgence Le traitement du paludisme d importation de l enfant est une urgence Dominique GENDREL Necker-Enfants Malades Traiter en urgence en présence de trophozoïtes Plus de 80% des paludismes d importation en

Plus en détail

INTERFERON Traitement adjuvant du mélanome à haut risque de récidive. Dr Ingrid KUPFER-BESSAGUET Dermatologue CH de quimper

INTERFERON Traitement adjuvant du mélanome à haut risque de récidive. Dr Ingrid KUPFER-BESSAGUET Dermatologue CH de quimper INTERFERON Traitement adjuvant du mélanome à haut risque de récidive Dr Ingrid KUPFER-BESSAGUET Dermatologue CH de quimper Pourquoi proposer un TTT adjuvant? Probabilité de survie à 10 ans en fonction

Plus en détail

ALK et cancers broncho-pulmonaires. Laurence Bigay-Gamé Unité d oncologie thoracique Hôpital Larrey, Toulouse

ALK et cancers broncho-pulmonaires. Laurence Bigay-Gamé Unité d oncologie thoracique Hôpital Larrey, Toulouse ALK et cancers broncho-pulmonaires Laurence Bigay-Gamé Unité d oncologie thoracique Hôpital Larrey, Toulouse Toulouse, le 19 Février 2013 Adénocarcinomes : Lung Cancer Mutation Consortium Identification

Plus en détail

Les Jeudis de l'europe

Les Jeudis de l'europe LE DIABETE SUCRE EST DEFINI EN DEHORS DE TOUT EPISODE DIABETOGENE : 1.26 g/l SOIT 7 mmol/l PREVALENCE DU DIABETE DE TYPE 2 EN FRANCE METROPOLITAINE 3.4 % AGE = 63 ANS HOMMES = 54% 25% > 75 ans OUTRE MER

Plus en détail

Laurence LEGOUT, Michel VALETTE, Henri MIGAUD, Luc DUBREUIL, Yazdan YAZDANPANAH et Eric SENNEVILLE

Laurence LEGOUT, Michel VALETTE, Henri MIGAUD, Luc DUBREUIL, Yazdan YAZDANPANAH et Eric SENNEVILLE Laurence LEGOUT, Michel VALETTE, Henri MIGAUD, Luc DUBREUIL, Yazdan YAZDANPANAH et Eric SENNEVILLE Service Régional Universitaires des Maladies Infectieuses et du Voyageur, Hôpital Gustave Dron 59208 TOURCOING

Plus en détail

L INSUFFISANCE CARDIAQUE

L INSUFFISANCE CARDIAQUE L INSUFFISANCE CARDIAQUE EXISTE-T-IL DES TRAITEMENTS À BASE DE CELLULES SOUCHES POUR L INSUFFISANCE CARDIAQUE? Bien qu aucun traitement à base de cellules souches pour l insuffisance cardiaque n ait encore

Plus en détail

Les fistules obstétricales sont des communications anormales entre les voies urinaires ou digestives et l'appareil génital. ou d une manœuvre abortive

Les fistules obstétricales sont des communications anormales entre les voies urinaires ou digestives et l'appareil génital. ou d une manœuvre abortive ROLE DE LA SAGE FEMME DANS LA PREVENTION, LE DIAGNOSTIC ET ORIENTATION DES FISTULES Présenté par Mme Atchoumi Annie Hortense Sage-femme DU épidémiologie-bordeaux CHU de Yaoundé Introduction Définition

Plus en détail

Traiter la goutte sans être débordé

Traiter la goutte sans être débordé Fédération des médecins omnipraticiens du Québec Traiter la goutte sans être débordé Hélène Demers et Michel Lapierre Vous voulez traiter et prévenir la goutte? Lisez ce qui suit! Les différentes phases

Plus en détail

Point d Information. Le PRAC a recommandé que le RCP soit modifié afin d inclure les informations suivantes:

Point d Information. Le PRAC a recommandé que le RCP soit modifié afin d inclure les informations suivantes: Point d Information Médicaments à base d ivabradine, de codéine, médicaments contenant du diméthyl fumarate, du mycophénolate mofétil/acide mycophénolique, de l octocog alpha, spécialité Eligard (contenant

Plus en détail

Les nouveaux anticoagulants dans la Fibrillation atriale en pratique

Les nouveaux anticoagulants dans la Fibrillation atriale en pratique Conflits d intd intérêts (en rapport avec le thème de la conférence) Les nouveaux anticoagulants dans la Fibrillation atriale en pratique Oratrice lors de journées de formation sur les nouveaux anticoagulants

Plus en détail